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  • il y a 3 jours
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour ce Midi News Week-end.
00:00:06Le samedi, c'est avec Félicité Kindoki, le dimanche, c'est avec Audrey Berthaud que je salue.
00:00:11Bonjour Audrey.
00:00:12Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:00:13Programme très chargé en ce dimanche avec beaucoup de rendez-vous.
00:00:17Je vous présente nos invités dans quelques instants, mais tout de suite le sommaire de cette première partie.
00:00:21A la une, on va revenir sur ce nouveau rodéo sauvage à Evian.
00:00:24On vous en a beaucoup parlé depuis hier évidemment.
00:00:26Un sapeur-pompier volontaire est toujours entre la vie et la mort.
00:00:29Après avoir été percuté par un automobiliste, un automobiliste au long CV.
00:00:34Et oui, long CV.
00:00:35Bruno Rotaillot s'est rendu sur place hier.
00:00:37Il a dénoncé une tentative d'homicide révoltante absolument abjecte.
00:00:41On sera sur place évidemment à Evian avec nos équipes.
00:00:44Une question, jusqu'où iront-ils ?
00:00:46Oui, jusqu'où iront-ils avec les militants écologistes ?
00:00:50On n'est jamais déçus.
00:00:51Après la viande, les militants écolo attaquent maintenant le comté.
00:00:56Oui, le comté, symbole de notre patrimoine gastronomique.
00:01:00Vous ne rêvez pas.
00:01:01La cause ?
00:01:02Incroyable.
00:01:03Le comté polluerait.
00:01:05On va en parler.
00:01:07On aura un producteur de comté.
00:01:08Il va être très satisfait, j'en suis persuadé.
00:01:10Enfin, dans BD News, on aura un invité exceptionnel.
00:01:13Chico, oui.
00:01:14Chico et Gypsy.
00:01:15Chico, plus de 45 ans de carrière, va nous parler d'un concert exceptionnel.
00:01:19Le 24 mai prochain, au Palais des congrès de Paris,
00:01:22Chico va jouer avec un orchestre symphonique de 80 musiciens.
00:01:25Un concert parrainé par CNews.
00:01:28On va écouter Chico et ça va nous faire du bien dans cette actualité.
00:01:32Ça sent un peu le soleil quand on prononce le nom de Chico.
00:01:34Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ça me fait penser quand même au sud.
00:01:37Et ça nous fait du bien.
00:01:38Voilà pour notre programme très chargé, je vous l'ai dit.
00:01:40Mais tout de suite, avec vous, Audrey Bertheau, premier tour de l'info.
00:01:43C'est sa seconde apparition publique.
00:01:46Le nouveau pape Léon XIV va réciter sa première prière dominicale
00:01:50depuis la basilique Saint-Pierre.
00:01:51Ce sera à midi pile.
00:01:53Un événement qui devrait de nouveau attirer des milliers de touristes et de fidèles.
00:01:57Le nouveau pape, installé au balcon de la basilique,
00:02:00récitera le Regina Kaeli, reine des cieux.
00:02:03Une prière à Marie prononcée pendant le temps pascal.
00:02:06Le Hamas a diffusé une vidéo hier de deux otages israéliens
00:02:10encore en vie dans la bande de Gaza.
00:02:12Parlant sous la contrainte, l'un des otages appelle à mettre fin à la guerre.
00:02:17Le Forum des familles, la plus grande association de proches d'otages en Israël,
00:02:21a identifié les deux hommes figurant dans la vidéo
00:02:24comme étant Elkana Bokot et Youssef Raimouana.
00:02:28Ils avaient été enlevés le 7 octobre 2023.
00:02:31Et enfin, le trafic à la SNCF.
00:02:33Il devrait y avoir très peu de perturbations aujourd'hui
00:02:35avec plus de 9 TGV sur 10 en France.
00:02:39Les transiliens, les trains régionaux, les TER et intercités
00:02:42ont circulé normalement hier avec un trafic normal à 96% sur les TGV.
00:02:48Merci Audrey.
00:02:50Présentation de notre équipe du dimanche, pas cher Audrey.
00:02:52Karima Breik, fidèle au combien ?
00:02:53Bonjour Karima.
00:02:54Bonjour Karima.
00:02:55Ravie de vous retrouver.
00:02:56Même chose ici.
00:02:57Florian, Gérard Mercier, directeur des études du Millénaire.
00:02:59Soyez le bienvenu vous aussi.
00:03:01Et Paul-Antoine, politologue.
00:03:03Bonjour.
00:03:03J'ai l'impression que je vais vous interroger sous le comté.
00:03:05Je ne sais pas pourquoi, mais j'espère que vous avez révisé.
00:03:06Je ne peux pas faire rien.
00:03:08Quand on va en parler.
00:03:10A tout à l'heure, évidemment.
00:03:11On va commencer par ce drame absolu à Evian.
00:03:14Je vous le disais, ce drame qui nous révolte.
00:03:16C'est le moins que l'on puisse dire avec encore ce rodéo sauvage.
00:03:19On vous en parle depuis hier sur CNews.
00:03:22Un sapeur-pompier volontaire est toujours entre la vie et la mort.
00:03:25Il a juste, oui, il a juste voulu faire son métier.
00:03:28Le métier de pompier, c'est aider, secouer, protéger.
00:03:31Bruno Retailleau s'est rendu sur place hier.
00:03:33Il a parlé d'une tentative d'homicide abject.
00:03:35Un rappel des faits, Clara Bouvier-Dénaud.
00:03:39Il est 6h du matin à Evian-les-Bains ce samedi,
00:03:43quand des bruits de dérapage résonnent non loin de la caserne de pompiers.
00:03:46Sans attendre, les sapeurs-pompiers alertés
00:03:48somme les deux individus d'arrêter leur rodéo urbain.
00:03:51Alors que les pompiers regagnent leur quartier,
00:03:53l'un des conducteurs profite de la situation et accélère dans leur direction.
00:03:57Le ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu sur place,
00:04:00dénonce une tentative d'homicide révoltante absolument abjecte.
00:04:04Cette société a engendré une fabrique de barbares.
00:04:11Les mots ne sont pas trop forts.
00:04:13Croyez-moi, les mots ne sont pas trop forts.
00:04:16Une fabrique de barbares.
00:04:18Vous avez d'un côté une France courageuse,
00:04:22une France qui s'engage,
00:04:25celle des sapeurs-pompiers.
00:04:27Et puis il y a des barbares.
00:04:28Percuté violemment par la voiture,
00:04:30l'un des pompiers est grièvement blessé.
00:04:32Alors qu'il gîte à terre,
00:04:33le conducteur alcoolisé lui crache dessus.
00:04:36J'ai rencontré les autres pompiers qui étaient de garde,
00:04:38qui étaient avec lui.
00:04:38D'abord, ils étaient particulièrement choqués.
00:04:40On a une pensée pour ce pompier qui actuellement lutte pour la vie,
00:04:45pour sa famille, pour ses amis.
00:04:47Hospitalisé à Annecy,
00:04:49le sapeur-pompier souffre d'un traumatisme crânien
00:04:51et d'un enfoncement thoracique.
00:04:53Âgé de 38 ans,
00:04:54il lutte toujours contre la mort.
00:04:57Et avant de vous faire réagir les uns et les autres,
00:04:59on va retrouver notre équipe à Evian,
00:05:01Kylian Salé et Alexandra Bischoff.
00:05:03Bonjour Kylian.
00:05:04Au lendemain de ce drame,
00:05:06je suppose que l'émotion est toujours aussi vive sur place.
00:05:08Racontez-nous.
00:05:08Oui, Thierry, l'émotion est toujours aussi vive
00:05:14devant la caserne de pompiers ici à Evian-les-Bains.
00:05:17Les visages sont fermés,
00:05:19les visages des habitants sont fermés,
00:05:20peinés.
00:05:21Avec Alexandra Bischoff,
00:05:22nous avons rencontré beaucoup de riverains.
00:05:24Ils sont attristés, en colère.
00:05:26Je vous propose de les écouter.
00:05:29Je pense à sa famille,
00:05:31surtout s'il a des enfants ou non.
00:05:33Pour moi, j'espère que ça va être la dernière fois que ça se passe.
00:05:37Je trouve ça incroyable.
00:05:39On n'arrive pas à penser que c'est vrai.
00:05:44C'est un drame de plus et surtout un drame de trop.
00:05:48C'est malheureux.
00:05:49Je pense beaucoup à sa famille.
00:05:51Je trouve inadmissible d'être dans un pays
00:05:52avec aussi peu de sécurité.
00:05:54C'est d'abord le choc et l'effroi.
00:05:57Et ensuite, la surprise que ce type d'événement
00:06:00puisse encore se dérouler,
00:06:03sans une intervention peut-être plus rapide.
00:06:04C'est vraiment profondément choquant
00:06:06de penser qu'ils ont fait ça délibérément.
00:06:11L'état de santé du pompier est toujours stable.
00:06:15Il est toujours hospitalisé à Annecy,
00:06:17entre la vie et la mort,
00:06:18toujours dans le coma.
00:06:20Le suspect, lui, est âgé de 19 ans.
00:06:22Il est toujours en garde à vue.
00:06:23Je vous rappelle qu'il est défavorablement connu
00:06:25de la justice pour trafic de stupéfiants.
00:06:28Enfin, sachez qu'il a été testé positif à l'alcool hier.
00:06:31Merci beaucoup, Kylian Salé,
00:06:33avec Alexandra Bischoff depuis Evian.
00:06:36On ne cesse de commenter depuis hier,
00:06:39mon cher Florian Karim Abouy,
00:06:40qui était à mes côtés hier,
00:06:42ce drame absolu.
00:06:43Et je le disais, en commençant cette émission,
00:06:45un pompier est là pour aider,
00:06:47sauvegarder, protéger.
00:06:49Et on lui crache dessus.
00:06:51On lui crache dessus.
00:06:52Vous imaginez ?
00:06:53Oui, mais Bruno Retailleau a utilisé le mot de barbare.
00:06:57On est complètement dans ce cas de figure.
00:07:00Honnêtement, c'est sous emprise d'alcool,
00:07:03de protoxyde d'azote,
00:07:04faire des choses comme ça.
00:07:07Le fait est qu'aujourd'hui,
00:07:08on protège davantage les délinquants
00:07:10que les victimes potentielles.
00:07:13C'est-à-dire qu'il faut un renversement complet
00:07:16de la doctrine, de l'usage de la force.
00:07:19Là, ici, c'est sûr qu'il aurait fallu
00:07:23que des policiers interviennent beaucoup plus tôt.
00:07:27Et ce qu'on peut dire, c'est que, par exemple,
00:07:29prendre l'exemple de la Grande-Bretagne,
00:07:31où les policiers sont entraînés à aller percuter
00:07:33ceux qui font des rodéos urbains
00:07:35pour mettre un terme immédiat aux rodéos
00:07:37et finalement arrêter ces choses.
00:07:42Ce qui est extrêmement dangereux
00:07:44dans les cas des rodéos urbains.
00:07:46La justice prend toujours en compte
00:07:47le fait que c'est une arme par destination,
00:07:49en fait, les voitures dans ce cas-là.
00:07:53Bon, derrière, du coup,
00:07:53il y a la réponse pénale qui ne suit pas.
00:07:55Mais en Angleterre, c'est divisé par 6
00:07:59le nombre de rodéos urbains
00:08:01et de délinquances sur des scooters
00:08:03depuis que la police a été, en 5 ans,
00:08:06divisé par 6 le nombre de faits à Londres
00:08:08dans ce cas-là.
00:08:09Donc, il faut vraiment changer de logiciel,
00:08:12prendre le sujet à bras-le-corps.
00:08:13Bruno Retailleau peut faire des choses sur le sujet.
00:08:15Donc, il est vraiment temps de mettre fin
00:08:18à cette barbarie qui nous gangrène de partout.
00:08:20Paul Antoine, c'est révoltant.
00:08:22Il n'y a pas d'autres mots depuis hier.
00:08:24Vous savez, on avait prévu de commencer
00:08:26notre émission hier midi
00:08:27sur les rodéos avec un sondage
00:08:29que l'on évoquera tout à l'heure.
00:08:31Et en fait, on a été encore une fois
00:08:33rattrapés par l'actualité.
00:08:34On a beaucoup parlé de ce rodéo également.
00:08:37On a vu ces deux policiers adrancis.
00:08:39Personne n'a oublié ces vidéos.
00:08:40Et c'est vrai qu'on le disait hier avec Karima.
00:08:44Voilà, les beaux jours arrivent.
00:08:45Et voilà, c'est un marronnier.
00:08:47Mais le marronnier fait qu'aujourd'hui,
00:08:49on a un pompier de 38 ans
00:08:50qui est entre la vie et la mort.
00:08:52C'est évidemment atroce.
00:08:55Moi, je voudrais rappeler déjà,
00:08:56parce que je ne suis pas sûr
00:08:56que tous les téléspectateurs le savent,
00:08:58c'est un pompier volontaire.
00:09:00Qu'est-ce que ça veut dire,
00:09:00un pompier volontaire ?
00:09:01C'est quelqu'un qui est quasiment pas,
00:09:03voire très peu payé.
00:09:04En fait, il ne fait pas ça pour l'argent.
00:09:06Il n'est pas pompier professionnel.
00:09:07Il s'engage à titre bénévole
00:09:10pour aider les pompiers.
00:09:11Il faut savoir qu'en France,
00:09:12à peu près 80% des pompiers,
00:09:14hors Paris et Marseille,
00:09:15parce que là, c'est une zone militaire,
00:09:16c'est les pompiers militaires.
00:09:19Donc, hors Paris et Marseille,
00:09:20ce sont des pompiers volontaires.
00:09:21Donc, il faut savoir que la santé en France,
00:09:24le système des pompiers, des urgences,
00:09:27en grosse partie, tient à des volontaires.
00:09:30Donc, ils font ça sur leur temps,
00:09:31qui sont extrêmement peu payés pour ça.
00:09:33Ils ne font pas ça pour l'argent.
00:09:35Donc, je dirais, ce n'est pas un facteur aggravant,
00:09:37mais c'est pour que les gens comprennent quand même
00:09:39qu'en plus, cette personne,
00:09:40ce n'était même pas son métier.
00:09:41Ce n'était même pas son premier métier.
00:09:43Encore une fois, ça n'enlève rien,
00:09:45mais c'est quand même assez fou
00:09:46quand on comprend ça.
00:09:48Moi, évidemment, c'est un drame.
00:09:51Moi, mon frère est pompier depuis 15 ans.
00:09:53Donc, je connais malheureusement bien le problème.
00:09:55Pour info, on va parler après des écolos.
00:09:57Il a participé, je parle de mon frère,
00:09:59à l'évacuation de Notre-Dame-des-Landes.
00:10:01Ils avaient des gilets pare-balles sur eux.
00:10:03Donc, ce n'est pas nouveau.
00:10:03Ce problème-là, ça fait des années.
00:10:05Ça fait des années que les pompiers,
00:10:06ils sont pris pour cibles.
00:10:08Moi, je suis désolé,
00:10:10mais ce que j'ai mal compris dans votre reportage,
00:10:12c'est qu'il y a marqué Bruno Retaille,
00:10:14premier ministre de l'Intérieur.
00:10:16Moi, j'ai l'impression qu'il est chroniqueur.
00:10:17Enfin, faites-le venir,
00:10:18parce qu'à mon avis, il chronique.
00:10:19Il est comme nous.
00:10:19En fait, il ne fait rien de plus que nous.
00:10:21Il chronique, il dit des choses
00:10:22parfois très intéressantes.
00:10:24Il fait un constat qui est excellent.
00:10:25Ça, je n'ai rien à dire.
00:10:25En tant que chroniqueur, 10 sur 10.
00:10:27Alors là, vraiment, parfait.
00:10:29Mais en tant que ministre de l'Intérieur,
00:10:31alors, il est en campagne contre M. Wauquiez.
00:10:33Donc, je pense que c'est peut-être M. Wauquiez
00:10:35qui est son ennemi.
00:10:35Pas les rôdes à hauts urbains.
00:10:37Mais en tant que ministre de l'Intérieur, néant.
00:10:40Alors, le ministre de la Justice,
00:10:42je n'en parle même pas,
00:10:42il nous expliquait qu'en fait,
00:10:44ce n'étaient pas les hooligans,
00:10:45enfin, les supporters de Liverpool
00:10:47qui avaient posé problème.
00:10:49Il nous dit ça quelques années après.
00:10:51Tout le monde était au courant, sauf lui.
00:10:52Le problème, je suis d'accord
00:10:53avec ce que vous avez dit.
00:10:54Allez plus loin.
00:10:54Il faut sortir du constat.
00:10:56Il y a un moment, on stoppe.
00:10:57Là, le jeune qui a fait ça, il a craché.
00:10:59Il a craché.
00:11:01Il a voulu le tuer.
00:11:02Il est revenu.
00:11:03Il descend, il lui crache dessus.
00:11:04Donc ça, déjà, c'est 20 ans de prison.
00:11:06Ça, il n'y a pas de discussion.
00:11:07Il va en prison, c'est 20 ans.
00:11:09Carême, je vous donne la parole dans quelques instants,
00:11:10mais nous sommes avec Yannick Tenési,
00:11:12qui est pompier
00:11:13et secrétaire général du syndicat
00:11:14des saveurs-pompiers professionnels.
00:11:16Merci, en tous les cas, Yannick Tenési,
00:11:17d'avoir accepté notre invitation.
00:11:21Il n'y a pas de mots, quoi.
00:11:21C'est abject.
00:11:23C'est révoltant.
00:11:25Je serais tenté de dire,
00:11:26pardonnez-moi l'expression,
00:11:27c'est dégueulasse.
00:11:28Quel est votre ressenti le jour d'après, quoi ?
00:11:32Et on pense à ce sapeur-pompier.
00:11:34Et je le rappelle, la mission,
00:11:35c'est d'aider son prochain,
00:11:37c'est de sauvegarder,
00:11:38c'est de protéger.
00:11:39Et on vous crache à la figure,
00:11:40on vous crache dessus.
00:11:43Bonjour à tous.
00:11:44Moi, j'aime bien votre qualificatif.
00:11:45C'est dégueulasse.
00:11:47C'est le qualificatif du ministre de l'Intérieur
00:11:49de dire qu'il y a des barbares en France.
00:11:51C'est quelque chose qui va bien,
00:11:53ce délinquant.
00:11:53Et peut-être à ce criminel.
00:11:57Oui, en plus, hier,
00:11:59je ne connaissais pas les circonstances.
00:12:02Si vous voulez,
00:12:03je savais qu'il avait été renversé,
00:12:04dans quelles circonstances,
00:12:05mais je ne savais pas
00:12:06qu'il avait fait une mi-tour
00:12:06pour lui cracher dessus.
00:12:08Et ça, ça ajoute vraiment
00:12:09quelque chose de révoltant
00:12:11et qui accentue vraiment la colère
00:12:14à son endroit.
00:12:15Donc, il a bien de la chance finalement
00:12:19que les collègues se soient d'abord occupés
00:12:21de celui qui était à terre
00:12:23plutôt que de s'occuper de lui
00:12:24parce qu'il ne serait pas bien sorti ici.
00:12:25Donc, je pense...
00:12:26Il n'y a plus de limites aujourd'hui en 2025,
00:12:29Yannick Ténési.
00:12:30Je le disais hier,
00:12:31dès qu'il y a un uniforme,
00:12:32quel qu'il soit d'ailleurs,
00:12:33parce qu'on parle beaucoup des policiers,
00:12:35mais quand on est gamin,
00:12:36on rêve tous d'être pompier.
00:12:37Enfin, il y a un petit côté mythique
00:12:39sur les pompiers.
00:12:40Aujourd'hui, tout est balayé en 2025.
00:12:43Ça n'a plus aucune valeur,
00:12:44plus aucun symbole, plus rien.
00:12:47Oui, effectivement.
00:12:48L'uniforme de pompier n'est pas plus respecté
00:12:51que celui de la police, par exemple.
00:12:54Mais vous savez,
00:12:54quand on a affaire à ce genre d'individu,
00:12:56finalement, je pense que
00:12:57ça aurait été un voisin
00:12:59et il aurait subi le même sort.
00:13:00Voilà, c'est quelqu'un qui refuse
00:13:02tout simplement qu'on le laisse faire
00:13:04ce qu'il veut,
00:13:05alors que ça dérange, évidemment,
00:13:07ce qu'il est en train de faire.
00:13:08Donc, quelle que soit la personne,
00:13:11il aurait subi le même sort.
00:13:12Alors, si on y ajoute
00:13:13une forme d'autorité,
00:13:15même si le pompier n'en a pas
00:13:16dans ces circonstances-là,
00:13:17ce n'est pas un policier,
00:13:19si on ajoute une forme d'autorité,
00:13:22celui qui, finalement,
00:13:23est mal éduqué
00:13:24ou délinquant comme lui,
00:13:26eh bien, c'est encore plus
00:13:28un malin plaisir
00:13:28de provoquer
00:13:30et de rouler sur l'autorité,
00:13:33en fait.
00:13:34Et c'est littéralement ce qu'il a fait.
00:13:35Il a roulé sur l'autorité.
00:13:37Merci Yannick Tenési.
00:13:38En tous les cas,
00:13:39d'avoir accepté
00:13:40de témoigner
00:13:41dans notre émission.
00:13:43Merci beaucoup.
00:13:44Je rappelle que vous êtes
00:13:44secrétaire générale
00:13:45du syndicat des sapeurs-pompiers
00:13:46professionnel.
00:13:48Karim Abouékin.
00:13:49Il n'y a pas de mots.
00:13:50Oui, et puis j'imagine
00:13:51le choc au sein des pompiers
00:13:54parce que cette histoire,
00:13:55elle est révélatrice
00:13:56de plusieurs choses.
00:13:57Effectivement,
00:13:58on est face
00:13:59au meilleur
00:14:00et au pire
00:14:01de la société
00:14:01d'aujourd'hui.
00:14:03Au meilleur,
00:14:03vous avez mentionné tout à l'heure
00:14:04un de ces Français
00:14:05qui s'engagent,
00:14:06qui croient encore
00:14:07à cette collectivité,
00:14:10au fait de donner,
00:14:11de vouloir améliorer
00:14:12sa société,
00:14:13de vouloir sauver des vies.
00:14:15Et de l'autre côté,
00:14:16ce n'est pas juste
00:14:17un marronnier,
00:14:18en fait.
00:14:18On a parlé du marronnier
00:14:19des radéos urbains.
00:14:20Moi, je trouve que ça dévoie...
00:14:22Ça devient un marronnier,
00:14:23hélas, pour nous,
00:14:23journalistes.
00:14:24Tout à fait.
00:14:24Oui, ça, c'est vrai.
00:14:26Mais je trouve
00:14:26la particularité
00:14:27de cette histoire,
00:14:29c'est le révélateur,
00:14:31justement,
00:14:31d'être allé cracher,
00:14:34de revenir
00:14:34pour aller cracher
00:14:35sur la victime.
00:14:36Quand je dis
00:14:37qu'il y a le meilleur
00:14:38et le pire,
00:14:38c'est qu'on voit
00:14:39que certains individus,
00:14:40maintenant, en France,
00:14:41sont en totale rupture
00:14:42avec les codes élémentaires
00:14:44de la société,
00:14:46mais je vous dirais même
00:14:47de notre humanité.
00:14:49Parce que j'y vois,
00:14:49c'est une forme
00:14:50de profanation.
00:14:51Il n'y a plus rien
00:14:52de sacré.
00:14:52En plus,
00:14:53on va aller signer
00:14:54son acte
00:14:55pour dire,
00:14:56finalement,
00:14:57cette humanité,
00:14:58je décroche complètement
00:14:59et je peux aller
00:15:00jusqu'à souiller,
00:15:01finalement.
00:15:02Et même dans
00:15:03cette hyper-violence,
00:15:04je veux même aller
00:15:05au-delà de ça.
00:15:06Donc, c'est pour ça
00:15:07que ça nous saisit tous.
00:15:08Il y a cette hyper-violence,
00:15:10mais il y a le fait,
00:15:11finalement,
00:15:11qu'il n'y a plus rien
00:15:12aujourd'hui.
00:15:13On se dit,
00:15:13pour certains,
00:15:14il n'y a plus rien
00:15:14de sacré.
00:15:15Il n'y a plus rien du tout.
00:15:16Donc, c'est quoi
00:15:17la prochaine étape?
00:15:18Est-ce qu'on est
00:15:19à cette ultime étape?
00:15:20Après, c'est quoi?
00:15:21Donc, je trouve ça
00:15:22extrêmement troublant.
00:15:23Moi, je repense
00:15:23encore une fois
00:15:24à ce pompier,
00:15:25à la famille,
00:15:26à toute cette communauté
00:15:27aussi autour
00:15:28dans ces moments
00:15:29extrêmement sombres.
00:15:30Mais je pense
00:15:31qu'il faut effectivement
00:15:31aller plus loin.
00:15:32M. Rataillot a parlé
00:15:33de cette réforme aussi
00:15:35sur la question
00:15:36de la justice
00:15:37des mineurs.
00:15:38Je pense que ça va
00:15:38être fondamental
00:15:39parce qu'on voit
00:15:40un jeune ici,
00:15:41le suspect,
00:15:4219 ans,
00:15:43qui était complètement
00:15:44en roue libre.
00:15:45Et on n'a pas su
00:15:46l'arrêter.
00:15:47Donc, que ce soit
00:15:48la famille qui l'entourait
00:15:49ou la société par la suite,
00:15:50la réponse pénale,
00:15:51la réponse judiciaire,
00:15:53il y a quelqu'un
00:15:53qui était enroulé.
00:15:54Mais on voit
00:15:54ce que ça donne aujourd'hui.
00:15:57Elodie Huchère
00:15:57est avec nous.
00:15:58Bonjour.
00:15:58On va parler politique,
00:15:59mais pas que.
00:16:00Un peu.
00:16:01Un peu.
00:16:02Un petit peu.
00:16:03On va parler fromage.
00:16:04Incroyable.
00:16:05La politique,
00:16:05ça mène à tout.
00:16:06Vous ne saviez pas
00:16:06que vous alliez parler
00:16:07fromage,
00:16:08mais pas que.
00:16:08Vous savez,
00:16:09j'ai fait pire.
00:16:10Mais jusqu'où iront-ils,
00:16:12les amis?
00:16:12Jusqu'où iront-ils
00:16:14les écologistes,
00:16:16on en a parlé
00:16:17dans notre sommaire,
00:16:18veulent interdire
00:16:19le comté.
00:16:20Symbole de la gastronomie
00:16:22française.
00:16:22Et vous,
00:16:23c'est votre fromage
00:16:23préféré,
00:16:24mon cher Paul.
00:16:25L'un,
00:16:26tellement difficile
00:16:27de choisir en France.
00:16:28C'est vrai.
00:16:29Et il paraît
00:16:29que ça pollue.
00:16:30Alors,
00:16:31évidemment,
00:16:31avant de redire,
00:16:32parce qu'ils ne sont pas
00:16:33à leur coup d'essai,
00:16:33évidemment,
00:16:34les écologistes.
00:16:34Manger de la viande,
00:16:35c'est pas bien.
00:16:36Manger du fromage,
00:16:37ça pollue.
00:16:38On est que,
00:16:39pardon,
00:16:40Pierre-Hick Bonnet,
00:16:41qui est producteur
00:16:42de comté
00:16:42et secrétaire
00:16:44de la coopérative
00:16:45de la Comte du Val
00:16:46dans l'Ain.
00:16:46Bonjour,
00:16:47Pierre-Hick Bonnet.
00:16:48Mais où vit-on
00:16:50votre fromage ?
00:16:52Moi,
00:16:52j'adore le comté.
00:16:53Je crois qu'un grand nombre
00:16:54de nos téléspectateurs
00:16:55qui nous regardent aussi,
00:16:56ça pollue ?
00:16:57Quelle est votre réaction ?
00:17:00Comme beaucoup de gens,
00:17:02j'étais surpris
00:17:02de cette polémique.
00:17:05Parce que,
00:17:06disons que moi,
00:17:06par exemple,
00:17:07je me considère
00:17:08comme écologiste.
00:17:10En fait,
00:17:10nos vaches,
00:17:11elles vont dehors
00:17:11quasiment tous les jours
00:17:13de l'année,
00:17:14elles ne mangent quasiment
00:17:15que de l'herbe.
00:17:16On essaye de faire au mieux
00:17:18pour les traiter
00:17:20de la meilleure des manières
00:17:21qui soient.
00:17:23Nous,
00:17:23notre fromagerie,
00:17:24par exemple,
00:17:24elle produit du comté
00:17:26et du comté bio.
00:17:28Donc,
00:17:28en fait,
00:17:29on est ouvert
00:17:30à tous les types
00:17:30de pratiques agricoles
00:17:32sur notre fromagerie.
00:17:34Et c'est vrai
00:17:35que c'est surprenant
00:17:36de lire cette polémique.
00:17:39Après,
00:17:40il faut dire
00:17:40que le comté,
00:17:42il ne peut pas marcher
00:17:43sans un triptyque,
00:17:45je dirais,
00:17:46entre l'économique,
00:17:47l'écologique
00:17:48et le social.
00:17:49C'est-à-dire qu'il faut
00:17:50que nos vaches,
00:17:51elles aillent dehors
00:17:52et qu'elles soient
00:17:53dans la meilleure
00:17:53des santé possibles.
00:17:55Et puis,
00:17:55en même temps,
00:17:56il faut qu'on puisse
00:17:58vivre de notre métier,
00:18:01se rémunérer.
00:18:02Et pour ça,
00:18:03le comté,
00:18:04c'est aujourd'hui
00:18:04un modèle,
00:18:06en tout cas,
00:18:07duquel on est très,
00:18:08très fiers
00:18:08en termes
00:18:10de production agricole.
00:18:11Alors,
00:18:11comment c'est perçu
00:18:12par vos collègues
00:18:13producteurs de comté ?
00:18:14Ils disent quoi ?
00:18:15C'est une blague ?
00:18:16C'est pas sérieux ?
00:18:17C'est quoi ?
00:18:18C'est la colère
00:18:19ou ça vous fait sourire ?
00:18:20Je suppose que ça
00:18:21vous fait pas sourire.
00:18:23Bah,
00:18:23ça fait pas sourire,
00:18:25mais ça met pas en colère.
00:18:26C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:18:28nous,
00:18:28on travaille sur nos fermes,
00:18:29on travaille dans notre fromagerie,
00:18:31donc c'est sûr
00:18:32que c'est toujours surprenant
00:18:34et on invite d'ailleurs
00:18:36chaque citoyen,
00:18:38en fait,
00:18:38à venir découvrir nos fermes,
00:18:40découvrir nos fermes,
00:18:42à venir les visiter
00:18:43quand on fait des visites,
00:18:44à venir,
00:18:46nous,
00:18:46on organise tous les ans,
00:18:47par exemple,
00:18:48une grande fondue géante
00:18:49où on fait visiter
00:18:50notre atelier de fromagerie.
00:18:51Donc,
00:18:52voilà,
00:18:52on invite le maximum de gens
00:18:53à venir voir nos pratiques,
00:18:54on n'a rien à cacher.
00:18:56Et puis,
00:18:56en plus,
00:18:57notre cahier des charges
00:18:58a été renouvelé
00:18:59au mois de novembre.
00:19:01Et donc,
00:19:02c'est un...
00:19:03Aujourd'hui,
00:19:03on fait des progrès en plus
00:19:04au niveau écologique.
00:19:06Notre filière,
00:19:06elle fait vraiment
00:19:07beaucoup de progrès
00:19:08parce qu'on se rend compte
00:19:09qu'au niveau environnemental,
00:19:12nos vaches
00:19:12et nos prairies
00:19:13méritent d'être bien traitées
00:19:14si on veut garantir
00:19:15notre niveau de revenu.
00:19:17Donc aussi,
00:19:17le compter là-dessus,
00:19:19c'est une garantie
00:19:20de revenu.
00:19:21Plus on respectera
00:19:22l'environnement,
00:19:23plus on sera vertueux,
00:19:25plus on améliorera
00:19:26notre revenu.
00:19:27Donc ça,
00:19:27c'est quelque chose
00:19:28qui tient à cœur
00:19:29à nos sociétaires,
00:19:32à la filière aussi comptée.
00:19:34Et je crois que là-dessus,
00:19:36on invite vraiment
00:19:37les gens à venir voir
00:19:38comment ça se passe
00:19:38sur nos fermes,
00:19:40à prendre rendez-vous.
00:19:42Et donc ça,
00:19:42c'est quelque chose
00:19:43à l'avenir
00:19:44qu'on a envie
00:19:44de faire connaître
00:19:46et de faire comprendre.
00:19:48Bon, écoutez,
00:19:48merci pour ce témoignage.
00:19:49Je serai vous,
00:19:50moi,
00:19:50j'inviterai des militants
00:19:51écologistes à venir chez vous
00:19:52et puis j'enverrai
00:19:53un petit paquet cadeau
00:19:53au siège du Parti écologiste.
00:19:55On ne sait jamais peut-être
00:19:57pour les faire réfléchir.
00:19:59Parce que c'est quand même
00:19:59bon le compter.
00:20:01Oui, c'est très bon.
00:20:02On en offre à qui
00:20:03voudra bien le déguster.
00:20:05En tout cas,
00:20:06ce qui est sûr,
00:20:06c'est que ce n'est pas
00:20:07une question,
00:20:09ce n'est pas seulement
00:20:09les écologistes,
00:20:10c'est aussi les animalistes.
00:20:12Et c'est là un peu
00:20:12la différence.
00:20:13C'est qu'aujourd'hui,
00:20:14la question,
00:20:15elle ne repose pas
00:20:16totalement sur des pratiques
00:20:17écologiques.
00:20:18Elle est aussi sur des questions
00:20:19de gens qui n'ont pas
00:20:22eu la même connaissance
00:20:23que d'autres.
00:20:24Et donc,
00:20:24c'est sûr que ce que moi
00:20:26j'aimerais partager
00:20:27et ce qu'on aimerait partager,
00:20:29c'est que notre coopérative,
00:20:29elle nous appartient
00:20:30à nous, producteurs.
00:20:31Elle n'appartient pas
00:20:32à un grand groupe industriel.
00:20:34Et à ce titre-là,
00:20:35c'est ça qui est une garantie
00:20:36aussi de bonne pratique.
00:20:38C'est-à-dire que c'est
00:20:39les producteurs
00:20:39qui décident eux-mêmes
00:20:40de comment ils vont produire
00:20:42et ils sont responsables
00:20:43de la qualité de leurs produits.
00:20:44Et ça,
00:20:45c'est vraiment ce qui est vertueux
00:20:46dans notre filière.
00:20:47Écoutez,
00:20:48merci en tous les cas.
00:20:49C'est un sujet
00:20:50qui nous intéressait.
00:20:52Et merci pour votre témoignage,
00:20:53cher Pierrick Monnet.
00:20:54Et je le disais
00:20:55pendant que vous parliez,
00:20:57mes invités du jour
00:20:58sont fans de Comté
00:20:59à commencer par
00:21:00Élodie Huchard
00:21:00parce que c'est sa région.
00:21:02Élodie Huchard.
00:21:02Merci,
00:21:03Pierrick.
00:21:04Élodie,
00:21:05le ridicule ne tue pas.
00:21:07Et puis,
00:21:07le moins qu'on puisse dire,
00:21:08c'est qu'ils ne sont pas
00:21:09à leur premier coup d'essai,
00:21:10les écologistes.
00:21:11Et j'en profite
00:21:12pour accueillir
00:21:12Magalie Vincent.
00:21:13Oui,
00:21:14mais effectivement,
00:21:14ils n'en sont pas
00:21:15à leur coup d'essai.
00:21:16Alors,
00:21:16quelque part,
00:21:17ça peut presque sembler drôle
00:21:18en fait,
00:21:18de dire qu'à cause
00:21:20des déjections des vaches,
00:21:22alors comme ça pollue,
00:21:23il faut arrêter le fromage.
00:21:24Mais en fait,
00:21:24ce n'est pas drôle
00:21:25parce que c'est systématiquement
00:21:26le même discours.
00:21:29Pierrick Monnet,
00:21:30qu'on vient d'entendre,
00:21:30l'a très bien dit.
00:21:31En fait,
00:21:31il faut arrêter de dire
00:21:32les agriculteurs
00:21:33ne respectent pas leurs bêtes
00:21:34et ne respectent pas
00:21:36les terres ou la planète.
00:21:37Il l'a dit lui-même,
00:21:38la problématique
00:21:39effectivement de la pollution
00:21:40parce qu'elle existe vraiment
00:21:41autour de ces questions-là.
00:21:43Les agriculteurs y réfléchissent déjà.
00:21:45Chaque fois qu'on pointe le doigt
00:21:46sur un problème,
00:21:46les agriculteurs sont amenés
00:21:47à respecter de nouvelles normes,
00:21:49de nouvelles règles.
00:21:49Ils ne font pas n'importe quoi.
00:21:51De dire qu'ils ne respectent pas
00:21:52les bêtes,
00:21:52qu'il y a de la souffrance animale,
00:21:53ça doit sans doute
00:21:54exister dans certains élevages.
00:21:55Ça existe sans doute
00:21:56dans certains abattoirs.
00:21:57Il faut arrêter de mettre
00:21:58tout le monde
00:21:59dans le même panier.
00:22:00C'est-à-dire qu'on est
00:22:01dans un système
00:22:02où un écologiste,
00:22:03alors c'est même
00:22:04un militant animaliste écologue,
00:22:06son titre exact,
00:22:07nous explique que
00:22:08comme ça pollue,
00:22:09du coup on va arrêter
00:22:10de faire du comté.
00:22:10Alors les vaches laitières,
00:22:11bon courage pour arrêter
00:22:12de l'étraire
00:22:13et arrêter de faire du comté,
00:22:14ça ne va rien changer.
00:22:15Et puis en fait,
00:22:16si c'est l'animal qui pollue,
00:22:17est-ce qu'in fine,
00:22:18ça veut dire qu'il faut
00:22:18tuer les bêtes ?
00:22:19Dans sa réflexion,
00:22:19il n'y a même
00:22:20aucune cohérence.
00:22:21Alors on se rappelle
00:22:22d'un certain nombre
00:22:22de déclarations.
00:22:23Sandrine Rousseau par exemple
00:22:24qui disait qu'il fallait
00:22:25changer de mentalité
00:22:26pour arrêter
00:22:27que l'entrecôte
00:22:27et le barbecue
00:22:28soient un symbole
00:22:29de virilité.
00:22:31Je ne sais pas si chaque fois
00:22:31que vous faites un barbecue,
00:22:32vous testez votre virilité
00:22:34avec vous-même.
00:22:34Une autre déclaration,
00:22:35Émeric Caron et les moustiques,
00:22:36c'était quand même
00:22:37assez génial.
00:22:37J'ai oublié ça.
00:22:38Il ne faut pas tuer les moustiques
00:22:39parce qu'au même titre
00:22:40qu'un animal domestique
00:22:42comme un chat ou un chat,
00:22:43il ne faut pas le tuer.
00:22:44Essayer de dresser un moustique,
00:22:45premièrement,
00:22:46échec assuré.
00:22:47Et on voit bien
00:22:48qu'en fait,
00:22:48ils sont en train
00:22:49de pousser le respect,
00:22:51ce n'est même plus
00:22:51du respect de l'animal,
00:22:52ça va beaucoup trop loin
00:22:53à son paroxysme.
00:22:55Et ce qu'ils oublient
00:22:56en effet à chaque fois d'ailleurs,
00:22:57c'est justement de se dire
00:22:58que la nature,
00:22:59c'est en fait ce qu'ils sont
00:23:00en train de critiquer,
00:23:01que la nature a toujours
00:23:02fonctionné comme ça
00:23:03et que certes,
00:23:04il faut des règles,
00:23:04il ne faut pas faire n'importe quoi.
00:23:06Mais de là à se dire
00:23:06que parce qu'une vache,
00:23:07quand elle fait ses besoins,
00:23:08elle pollue,
00:23:09donc on arrête un fromage,
00:23:10accessoirement,
00:23:10il faudrait le faire
00:23:11avec tous les fromages
00:23:12parce que ce n'est pas juste
00:23:13un problème lié au comté.
00:23:14Et c'est moins qu'on puisse dire.
00:23:16On marche sur la tête.
00:23:17Les amis,
00:23:17on marque une pause.
00:23:18Merci pour ce point.
00:23:19J'ai oublié que vous étiez de là.
00:23:20Et si on peut faire de la pub,
00:23:22c'est une très très bonne fromagerie.
00:23:24Je vous ramènerai du comté de là-bas
00:23:25quand je redescendrai.
00:23:25J'ai fait passer le message
00:23:26en tous les cas.
00:23:27J'ai bien compris.
00:23:29Allez,
00:23:30on marque une pause.
00:23:30On se retrouve dans quelques instants
00:23:32avec Chico.
00:23:34Chico et Gypsy
00:23:35avec un spectacle
00:23:36que c'est News Parrain
00:23:37qui aura lieu le 24 mai prochain.
00:23:40Et ça fait toujours du bien
00:23:41d'écouter Chico.
00:23:43Ça sent le soleil.
00:23:44Et on en a besoin
00:23:44dans cette actualité.
00:23:45Et puis n'oubliez pas non plus
00:23:46la deuxième intervention du pape
00:23:48qui sera à suivre
00:23:49et à vivre en direct
00:23:50à partir de midi
00:23:51sur CNews.
00:23:52On a beaucoup de choses aujourd'hui.
00:23:53Actualité très chargée
00:23:54mais très intéressante aussi.
00:23:56A tout de suite sur CNews.
00:23:57Première chaîne d'information.
00:23:58Merci de votre fidélité.
00:24:01Il est 11h30.
00:24:02Soyez les bienvenus.
00:24:03Je suis très heureux
00:24:03de vous retrouver
00:24:04avec Audrey Berthoud
00:24:05pour ce Midi News week-end
00:24:06un peu exceptionnel.
00:24:07Vous allez le voir
00:24:08dans quelques instants.
00:24:09Mais tout de suite,
00:24:09nouveau tour d'horizon
00:24:10de la formation avec vous,
00:24:11ma chère Audrey.
00:24:11Le pape Léon XIV
00:24:13va réciter sa première
00:24:14prière dominicale
00:24:15depuis la basilique Saint-Pierre.
00:24:16Ce sera à midi
00:24:17dans 30 petites minutes.
00:24:18un événement qui devrait
00:24:20de nouveau attirer
00:24:21des milliers de touristes
00:24:22et de fidèles.
00:24:23Emmerick Bourbet,
00:24:24bonjour.
00:24:24Vous êtes en direct
00:24:25de Rome.
00:24:27Le nouveau pape
00:24:27installé au balcon
00:24:28récitera la Regina Celi.
00:24:31Que va-t-il dire
00:24:32lors de cette prière, Emmerick ?
00:24:34Oui, bonjour Audrey.
00:24:38Effectivement,
00:24:39la place Saint-Pierre
00:24:40se remplit.
00:24:41On attend
00:24:41quelques 150 000 personnes,
00:24:43des fidèles effectivement
00:24:44ou des curieux
00:24:45venus voir le pape
00:24:47dans son deuxième message
00:24:48finalement au monde
00:24:49mais celui-là est traditionnel.
00:24:51Il devrait donc
00:24:52prononcer une courte
00:24:53explication spirituelle
00:24:54et puis adresser
00:24:55ses premiers messages
00:24:56sur l'actualité,
00:24:57l'actualité du monde
00:24:58mais aussi celle de l'Église.
00:25:00Il pourrait parler
00:25:01par exemple
00:25:01des négociations de l'Ukraine,
00:25:03des espoirs que cela suscite.
00:25:05Son message, bien sûr,
00:25:06sera nécessairement marial
00:25:08puisque c'est la prière
00:25:09traditionnelle de midi,
00:25:11une prière à la Vierge Marie
00:25:12et on sait
00:25:14qu'il a une piété mariale
00:25:15très forte.
00:25:16Il s'est rendu hier
00:25:16dans deux sanctuaires
00:25:17mariaux
00:25:18pour son premier déplacement
00:25:19notamment celui
00:25:21de Gennazzano.
00:25:22C'est à 30 km
00:25:23au sud-est de Rome
00:25:24où il y a une image
00:25:25miraculeuse
00:25:26de la Vierge Marie
00:25:26et puis à Sainte-Marie-Major
00:25:28où il y a aussi
00:25:29la tombe du pape François
00:25:31et l'icône mariale
00:25:32des Romains
00:25:33Sallus Populi Romani.
00:25:35Et puis
00:25:36dans le monde aussi
00:25:37et en Italie particulièrement,
00:25:39c'est le dimanche
00:25:39du bon pasteur.
00:25:40C'est une image tirée
00:25:41de l'Évangile
00:25:42qui caractérise le Christ
00:25:44et c'est aussi
00:25:44une journée de prière
00:25:45pour les vocations religieuses.
00:25:47Léon XIV,
00:25:48on le sait,
00:25:48s'est occupé
00:25:49des vocations religieuses
00:25:50lorsqu'il était
00:25:50à la tête de son ordre
00:25:51des Augustins.
00:25:53Il pourrait donc
00:25:53reprendre
00:25:54ou s'inspirer
00:25:55du message
00:25:55qui avait été préparé
00:25:56à l'avance
00:25:57par le pape François
00:25:57pour cette journée
00:25:58des vocations
00:25:59et qui est adressée
00:26:00aux jeunes.
00:26:01Voilà ce que disait
00:26:01le pape François.
00:26:03Il y a une crise
00:26:03d'identité
00:26:04et une crise de sens,
00:26:05de valeur
00:26:06chez les jeunes
00:26:06et il les exhortait
00:26:10généreusement
00:26:11à l'appel de Dieu
00:26:12dans la vie religieuse.
00:26:13C'était le 19 mars dernier
00:26:15et donc un mois
00:26:16avant sa mort.
00:26:18Merci beaucoup
00:26:18Aymeric Pourbet
00:26:19et merci à Sacha Robin
00:26:20qui vous accompagne.
00:26:21Donc cette première
00:26:22prière de Léon XIV
00:26:24sera à suivre
00:26:25sur CNews à midi.
00:26:27Dans le reste
00:26:27de l'actualité,
00:26:28Vladimir Poutine
00:26:29qui propose
00:26:29des négociations directes
00:26:30et sans conditions
00:26:31préalables
00:26:32entre Moscou et Kiev.
00:26:34Des pourparlers
00:26:35qui pourraient être
00:26:36organisées
00:26:37dès jeudi
00:26:37à Istanbul.
00:26:38De son côté,
00:26:39le président ukrainien
00:26:40Volodymyr Zelensky
00:26:41a déclaré ce dimanche
00:26:42qu'il attendait
00:26:43de la Russie
00:26:43qu'elle s'engage
00:26:44à respecter
00:26:45un cessez-le-feu
00:26:45de 30 jours
00:26:46à partir de demain.
00:26:47Écoutez Vladimir Poutine.
00:26:53Nous proposons
00:26:54aux autorités
00:26:55de Kiev
00:26:55de reprendre
00:26:56les négociations
00:26:57qui ont été
00:26:57interrompues
00:26:58fin 2022,
00:26:59de reprendre
00:26:59des négociations
00:27:00directes
00:27:01et je le souligne
00:27:02sans conditions
00:27:03préalables.
00:27:03nous proposons
00:27:08de les commencer
00:27:09sans délai
00:27:10jeudi prochain
00:27:10le 15 mai
00:27:12à Istanbul
00:27:12où elles se sont
00:27:13tenues précédemment
00:27:14et où elles ont été
00:27:15interrompues.
00:27:19Et sur la plateforme
00:27:21X, Emmanuel Macron
00:27:22annonce qu'une proposition
00:27:23claire a donc été faite
00:27:24un cessez-le-feu
00:27:25inconditionnel
00:27:26de 30 jours
00:27:27à partir de demain.
00:27:28L'Ukraine s'est engagée
00:27:29je vous l'ai dit
00:27:29sans poser de conditions.
00:27:30Nous attendons
00:27:32la réponse
00:27:32de la part
00:27:33de la Russie
00:27:34a écrit Emmanuel Macron
00:27:36ce matin
00:27:36sur X.
00:27:38Et enfin
00:27:38ce 8 mai
00:27:39marque le 80e anniversaire
00:27:41de la fin
00:27:41de la seconde guerre mondiale
00:27:42en Europe.
00:27:43Certains territoires français
00:27:44n'ont été libérés
00:27:45que trois jours après
00:27:46c'est-à-dire
00:27:46le 11 mai.
00:27:47Ce fut le cas
00:27:48à Saint-Nazaire
00:27:49en Loire-Atlantique.
00:27:50L'armée allemande
00:27:51s'était retranchée
00:27:52pour protéger
00:27:52le port et ses sous-marins
00:27:53alors que la France
00:27:54était libérée
00:27:55par les alliés
00:27:56après le débarquement.
00:27:57Toutes les explications
00:27:58de Jean-Michel Decaze.
00:28:00C'est l'un des derniers
00:28:02blocos allemands
00:28:03encore visitables
00:28:04sur le mur de l'Atlantique.
00:28:06Construit à bas sur mer
00:28:07à quelques encablures
00:28:09de Saint-Nazaire
00:28:09celui-ci servait
00:28:11à surveiller le port.
00:28:12On est ici
00:28:12sur un promontoire rocheux
00:28:14et on devait contrôler
00:28:15tout le périmètre maritime
00:28:16et tous les navires
00:28:17qui allaient entrer
00:28:18vers l'estuaire de la Loire
00:28:19et donc vers le port
00:28:20de Saint-Nazaire
00:28:20où il y avait
00:28:21des sous-marins allemands.
00:28:22Les fameux hubots
00:28:23des sous-marins
00:28:24qui ont coulé
00:28:24des dizaines
00:28:25de convois alliés
00:28:26dans l'Atlantique.
00:28:27Le débarquement
00:28:28a lieu le 6 juin 1944
00:28:30en Normandie.
00:28:31Les alliés libèrent
00:28:32Rennes, Angers,
00:28:34Nantes en août
00:28:34mais n'attaquent pas
00:28:36l'armée allemande
00:28:36qui se retranche
00:28:37à Lorient,
00:28:38Saint-Nazaire,
00:28:39La Rochelle et Royan.
00:28:40Des poches stratégiques
00:28:42très bien défendues
00:28:43par la Wehrmacht.
00:28:44Tant qu'on bloque
00:28:45les grands ports
00:28:45on empêche les alliés
00:28:46d'amener encore plus
00:28:47de matériel
00:28:48et de libérer
00:28:49l'Europe encore plus vite.
00:28:50Dans la poche de Saint-Nazaire
00:28:51130 000 civils
00:28:53restent sous
00:28:54l'autorité allemande
00:28:55alors que Nantes
00:28:56à 60 km
00:28:57est libérée.
00:28:58Il n'y a plus d'électricité
00:28:59plus de chauffage
00:29:00les conditions de vie
00:29:01vont être vraiment très dures
00:29:02on sera à la limite
00:29:03de la famine
00:29:03pour une grosse partie
00:29:04de la population.
00:29:05Il faudra attendre
00:29:06un an
00:29:06pour que les américains
00:29:07entrent dans la poche
00:29:09de Saint-Nazaire.
00:29:09Quand Hitler se suicide
00:29:10et c'est la fin de la guerre
00:29:12le 8 mai 1945
00:29:13la garnison allemande
00:29:14des 28 000 soldats
00:29:15ici
00:29:15reçoit l'ordre
00:29:16de déposer les armes
00:29:18sans tirer un coup de feu
00:29:19et il demande 3 jours de délai
00:29:20pour déminer les accès
00:29:21de la poche.
00:29:22Les alliés
00:29:22entreront finalement
00:29:24le 11 mai 1945
00:29:25dans la poche de Saint-Nazaire
00:29:26Saint-Nazaire
00:29:27qui sera
00:29:28la dernière grande ville
00:29:30à être libérée.
00:29:32Voilà pour l'essentiel Thierry.
00:29:34Merci beaucoup
00:29:35ma chère Audrey
00:29:35nos invités
00:29:36et pour commencer
00:29:37on a beaucoup de plaisir
00:29:39d'écrire
00:29:40Chico
00:29:41Bonjour
00:29:42et son fils Mario
00:29:43Merci beaucoup
00:29:44C'est un plaisir
00:29:45et un honneur
00:29:45en tous les cas
00:29:46de vous recevoir
00:29:47dans ce mini news
00:29:47et si on vous reçoit
00:29:48c'est pas un hasard
00:29:49parce que grand spectacle
00:29:50à partir du 24 mai prochain
00:29:53spectacle
00:29:53dont on va parler
00:29:55dans quelques instants
00:29:56parrainé
00:29:57par notre chaîne CNews
00:29:59on va en parler
00:30:00dans quelques instants
00:30:00toujours à mes côtés
00:30:01Magali Vicente
00:30:02Florian Gérard Mercier
00:30:04Paul-Antoine
00:30:04qui va nous rejoindre
00:30:05le père Jean-François Thomas
00:30:07prêtre jésuite
00:30:08merci d'être à mes côtés
00:30:10on ne se quitte plus
00:30:10mon père
00:30:11vous avez remarqué
00:30:12et Karim Aboui
00:30:13qui va nous rejoindre
00:30:14il va falloir qu'on agrandisse
00:30:15le plateau
00:30:16le dimanche au final
00:30:17j'en fais la demande
00:30:18à Serge Gérard
00:30:18parce qu'on a de plus en plus
00:30:20invités
00:30:20et c'est formidable
00:30:21et merci pour votre
00:30:22grande fidélité
00:30:23mais l'événement du jour
00:30:24vous le savez
00:30:25c'est le pape Léon XIV
00:30:27qui va réciter
00:30:28sa première messe
00:30:29première prière
00:30:30dominicale
00:30:31je fais attention
00:30:32à ce que je dis
00:30:32avec vous
00:30:33mon père
00:30:34à Saint-Pierre
00:30:35et on va retrouver
00:30:36justement
00:30:36Régine Delfour
00:30:38au milieu des fidèles
00:30:39un passion
00:30:40d'écouter
00:30:41le pape Léon XIV
00:30:42Régine
00:30:42oui absolument
00:30:44Thierry
00:30:45et on voit
00:30:45depuis plusieurs
00:30:47minutes
00:30:48cette place
00:30:49qui est en train
00:30:49de se remplir
00:30:50parce que le pape François
00:30:52va prononcer
00:30:53sa prière
00:30:54la prière
00:30:54du Régina
00:30:56Chény
00:30:56du haut
00:30:57de la loggia
00:30:58de la basilique
00:30:59Saint-Pierre
00:31:00il faut imaginer
00:31:00toute la place
00:31:01Saint-Pierre
00:31:01qui est noire de monde
00:31:03et en fait
00:31:03toutes les années
00:31:04vous le voyez
00:31:04là sur les images
00:31:05d'Antoine Durand
00:31:06qui se remplissent
00:31:07on attend
00:31:08150 000
00:31:09personnes
00:31:10ici
00:31:11sur la place
00:31:12du Vatican
00:31:13puisque c'est une
00:31:14prise de parole
00:31:15c'est la première
00:31:16allocution dominicale
00:31:18du pape Léon XIV
00:31:19et c'est une
00:31:21allocution extrêmement
00:31:22attendue
00:31:23puisqu'à l'issue
00:31:23de la prière
00:31:25il va prendre la parole
00:31:26peut-être parler
00:31:27d'actualité
00:31:28avant de bénir
00:31:29la foule
00:31:30alors il y a
00:31:30beaucoup de touristes
00:31:31il y a aussi
00:31:31beaucoup de fidèles
00:31:32et en ce moment
00:31:33ce sont les fanfares
00:31:34qui sont en train
00:31:35d'arriver
00:31:35de se positionner
00:31:36au niveau de la place
00:31:37Saint-Pierre
00:31:37Merci beaucoup Régine
00:31:39et on va vivre
00:31:39tout cela
00:31:40ensemble
00:31:40à partir
00:31:41de 12h
00:31:42et notamment
00:31:43avec le père
00:31:44Jean-François
00:31:44Thomas
00:31:45qui est à mes côtés
00:31:45on revient
00:31:48à notre actualité
00:31:48Chico
00:31:49avec son fils Mario
00:31:51parce que
00:31:51Chico
00:31:52c'est plus de 45 ans
00:31:53de carrière
00:31:53et Chico
00:31:54c'est ça
00:31:5540-50 carrière
00:31:56écoutez bien
00:31:57on a tous dansé
00:31:58le monde entier
00:31:59a dansé
00:31:59chanté
00:32:00écoutez bien
00:32:01chico
00:32:31C'est parti !
00:33:01...
00:33:31C'est parti !
00:34:01C'est parti !
00:34:31Ça va être un grand rendez-vous de Chico et j'en profite pour saluer nos amis Nobert Saada et Thierry Chabraud qui organisent tout ça.
00:34:38Vous allez jouer avec un orchestre avec 80 musiciens à contenir.
00:34:42Un orchestre symphonique, vous imaginez, donc Bamboléo au pays de Mozart, ça risque de le faire sympathique.
00:34:47Ça va du coffer !
00:34:48On va bien s'amuser.
00:34:49Ce qui est incroyable, c'est que c'est une façon de remercier un peu le public pour toutes ces années que nous passons ensemble.
00:34:56Et surtout, c'est 80 musiciens, vous imaginez, et puis il va y avoir des surprises.
00:35:01Il y a quand même, je vous donne un nom, il y a Yuri Buenaventura qui sera là, mais il y a vraiment des surprises pour ceux qui nous aiment.
00:35:06Et puis, c'est 45 ans de bonheur, c'est le tour de la planète.
00:35:10Et puis, revenir à Paris et dire aux Parisiens merci, parce que quand même, notre premier concert à l'époque des Gypsy Kings, avec Nicolas Ries, la voix des Gypsy Kings, mon beau-frère,
00:35:18c'était La Cigale à Paris, et donc on ferme une boucle et on vient dire merci, en chanson, et on vous aime.
00:35:27C'est simplement un message d'amour.
00:35:29Et puis, vous savez, il y a une amie qui regarde énormément CNews, qui vous a beaucoup aidé en 1978, si je m'abuse.
00:35:39C'est bébé, paraît-il.
00:35:41C'est cela.
00:35:42C'est ma grande soeur.
00:35:43Bon salut, Brigitte Bardot.
00:35:45Magnifique.
00:35:45Franchement, il y a eu un avant et un après de Gitte Bardot, parce qu'elle a été magnifique.
00:35:50Mais elle a été magnifique à l'époque où personne ne nous calculait.
00:35:53On jouait dans les restaurants à Saint-Tropez, on faisait la Manche, et elle nous a découvert, on a joué pour son anniversaire.
00:35:59Il y a une amitié qui est née jusqu'à aujourd'hui.
00:36:01Elle m'a envoyé une lettre, il y a quelque temps, pour la sortie de mon livre.
00:36:05Ça a été magnifique.
00:36:06Et vraiment, vous imaginez, Brigitte Bardot, à l'époque, elle venait danser avec nous dans les soirées.
00:36:11Elle mettait une jupe, une perruque, et les gens disaient, mais c'est incroyable.
00:36:14La danseuse, elle ressemble à Brigitte Bardot.
00:36:18Que retenez-vous de ces 45 ans ?
00:36:20Parce que je le disais, en vous présentant, vous avez parcouru le monde entier.
00:36:23Et puis ces tubes, ils sont planétaires.
00:36:25Vous avez rencontré des stars incroyables.
00:36:28Votre parcours de vie est incroyable.
00:36:30C'est vraiment une belle histoire et des belles rencontres dans le monde entier depuis 45 ans.
00:36:35On a eu la chance de jouer pour les plus grands, ceux qui nous ont charmés, que ce soit Mick Jagger, Tina Turner.
00:36:42Faites des noms incroyables dans le monde entier.
00:36:45Et puis surtout, ça continue aujourd'hui.
00:36:46C'est ce qui est incroyable.
00:36:47C'est ça, c'est dans la durée.
00:36:49Donc on a des générations qui nous suivent.
00:36:52On a la chance d'avoir une musique qui n'a pas de barrière d'âge, pas de barrière sociale et pas de barrière de langage.
00:36:56Vous savez que ça nous fait du bien en ce moment, ce que vous nous dites, la Chico, quand on voit toutes les barrières.
00:37:02Et ce n'est pas le père Jean-François Thomas qui va me contredire.
00:37:05C'est ça.
00:37:05Et puis on n'est pas venu par hasard.
00:37:08On est venu vous dire qu'en fait, on est là, on aime la fraternité, on aime l'amour.
00:37:13Et puis aujourd'hui, c'est un grand jour avec le pape.
00:37:16Je crois que c'est important d'avoir des moments comme ça.
00:37:19Et puis d'avoir des mots qui apaisent et qui rassurent et qui rassemblent.
00:37:22Et d'ailleurs, lorsqu'on vous a posé la question de savoir si vous vouliez rester,
00:37:25puisqu'on va suivre la première prière dominicale à Saint-Pierre-du-Pape,
00:37:29tout de suite me dit, bah oui, je veux parce que les Sainte-Paris de la Mer, tout ça, c'est important pour vous.
00:37:36Bien sûr.
00:37:36Et puis vous savez, nous, à la fin de l'année, on fait une tournée aussi, j'en profite pour le dire,
00:37:40dans les églises et dans les cathédrales.
00:37:42On a déjà commencé à faire ça.
00:37:43Puis c'est magnifique de retrouver ce public dans ces lieux sacrés, spirituels.
00:37:48C'est magique.
00:37:49Alors, vous savez quoi ?
00:37:50C'est qu'on s'est connus il y a quelques années, mais vous ne changez pas, Chico.
00:37:53Et puis maintenant, je vois votre fils à côté, Mario, qui prend la relève et qui participe.
00:37:59Et c'est ça qui est formidable.
00:37:59Mais c'est vrai, vous ne changez pas.
00:38:01J'ai l'impression de vous retrouver comme je vous ai quitté il y a quelques années.
00:38:04C'est vrai.
00:38:04On me le dit beaucoup.
00:38:05On me le dit beaucoup.
00:38:06Mais en même temps, ça donne beaucoup d'espoir.
00:38:08Et puis aujourd'hui, je suis ravi d'avoir mon fils Mario à mes côtés.
00:38:12Parce que voilà, je crois que c'est le plus beau cadeau qu'on puisse avoir.
00:38:15Déjà, de vivre de sa passion, c'est un cadeau.
00:38:18Mais de le partager avec son fils et sa famille, c'est magnifique.
00:38:22Mais il y a une belle communion père-fils.
00:38:24Ça se voit tout de suite, en fait.
00:38:26Mais on s'aime.
00:38:29Il est magnifique.
00:38:30Alors, comment ça se passait cette soirée du 24 ?
00:38:32Revenons à la soirée du 24.
00:38:34Il y aura tout votre répertoire, évidemment, revue.
00:38:38En fait, il va y avoir Chico et le Gypsy.
00:38:39Donc le groupe, on est une dizaine de musiciens.
00:38:42Et puis un orchestre symphonique de 80 musiciens.
00:38:44Et ce qui est incroyable et qui est un peu improbable aussi, c'est ce mélange, c'est ce mariage de musique.
00:38:50La musique Gypsy, je dirais, c'est la musique un peu brute de coffrage.
00:38:53Et cette musique symphonique, la musique classique, c'est quand même l'élévation.
00:38:58C'est quelque chose d'extraordinaire.
00:38:59Et de se retrouver ensemble.
00:39:01Alors, d'autant que les musiciens, eux, arrivent avec leur partition.
00:39:04Nous, on arrive simplement avec nos guitares, notre cœur et nos émotions.
00:39:08Et notre jouet de vivre.
00:39:09Et on partage ça.
00:39:10On ne connaît pas la musique.
00:39:11Mais en même temps, c'est ça qui est bien.
00:39:13C'est de montrer qu'on peut se rassembler avec des émotions.
00:39:18Petit tour de table.
00:39:19Quels sont les morceaux que vous préférez des Gypsy et les uns les autres ?
00:39:23Ça verse toutes les générations.
00:39:25Moi, je pense que c'est Volaré.
00:39:26Volaré, Florian ?
00:39:28Oui, moi aussi, Volaré.
00:39:29Mon père Volaré aussi ?
00:39:30Un génial le mot.
00:39:33Pareil.
00:39:33Et je me souviens, dans Caméra Café, à un moment, c'est repris par Jean-Claude.
00:39:38Devant la machine.
00:39:39Et je me suis toujours souvenu ça.
00:39:41Toujours.
00:39:42En fait, cette chanson, elle était dans le film de Jérémy Roury, Vanille et Fraises.
00:39:46C'était magnifique.
00:39:47Et puis, ce qui est incroyable, c'est que là, on rentre il y a quelques semaines du Japon.
00:39:51Et les Japonais adorent Volaré aussi.
00:39:54Je ne sais pas, on a l'impression que cette chanson, c'est un cri de ralliement pour faire la fête,
00:39:59pour se détendre, pour partager.
00:40:01Mais votre musique, elle vient de l'âme.
00:40:04Et c'est ça.
00:40:05Donc, c'est un langage qui est totalement...
00:40:06J'ai un copain médecin, je lui ai dit, tu sais, ce qui est incroyable, c'est que toi,
00:40:10tu soignais les corps et nous, on soigne l'âme.
00:40:12C'est vrai.
00:40:13Et c'est vrai, ça fait beaucoup de bien.
00:40:14Parce qu'il y a le nombre de gens qui nous arrêtent et qui nous disent merci pour le bien que vous nous faites.
00:40:18Mais c'est incroyable.
00:40:20Incroyable.
00:40:20Et c'est vrai, vous avez une popularité, mais incroyable, depuis 45 ans.
00:40:23Et ça fait rêver beaucoup d'artistes d'avoir une telle popularité et d'être aimé des gens.
00:40:27Et c'est vrai, le père Jean-François Thomas le dit, c'est vrai qu'il se passe quelque chose quand on vous écoute.
00:40:32Vous avez vu sur ce plateau, alors qu'on traite de sujets qui sont quand même souvent difficiles sur les chaînes d'information.
00:40:38Tout le monde avait envie de danser, de chanter.
00:40:41Il y a eu une ambiance ce matin, je vous assure, en préparant cette émission.
00:40:43Je me suis permis de mettre...
00:40:44J'ai enduit tout le monde, mais j'ai mis la musique sur mon smartphone.
00:40:47On a travaillé avec la musique de Chico et des Gypsies ce matin, c'est vrai en plus.
00:40:51Ceux qui n'hésitez pas, quand vous voulez un peu d'apaisement, vous pouvez nous.
00:40:56Vous allez venir une fois par semaine, c'est cela.
00:40:58Vous allez voir, on va dire.
00:40:59Ça nous ferait du bien.
00:41:01Dites-moi, quels sont les...
00:41:02Donc, il y aura ce rendez-vous du 24 mai, je le rappelle, et je le dis à nos téléspectateurs,
00:41:06venez, venez, n'hésitez pas à prendre les transports.
00:41:09Prenez le train, si le train marche, évidemment, prenez les avions.
00:41:13Mais venez voir ce spectacle, parce qu'il va se passer des choses magiques, quoi.
00:41:16Non, et puis surtout, les surprises.
00:41:19Ça reste des surprises, on n'en parle pas, mais vraiment...
00:41:21Mais il y aura des surprises.
00:41:22Mais vraiment...
00:41:23Mais peut-être une petite surprise.
00:41:24Oh, en exclusivité, pour nous.
00:41:26Pour CNews.
00:41:27Ah, pour CNews.
00:41:28Mais comme je sais que vous venez, vous l'aurez sur place.
00:41:33Je n'aurais pas dû le dire.
00:41:34Ah oui.
00:41:36Album, c'est quoi cet été ?
00:41:38On travaille déjà sur un nouvel album, on a des duos qui se préparent.
00:41:44Un, par exemple, avec mon ami Obispo.
00:41:47Puis on a vraiment des tournées un petit peu partout en France, à l'étranger.
00:41:51On va aller à Budapest, à Italie.
00:41:53On a la chance de parcourir le monde et de montrer que cette musique, elle a vraiment une flamme qui ne s'éteint pas.
00:41:59Deux mots, alors qu'on entend en fond musical tous vos tubes, puisque ça va être une journée importante.
00:42:08La religion, c'est important pour vous aussi, Tchico ?
00:42:10Ah, c'est très important.
00:42:11Écoutez, c'est quand même...
00:42:13La religion, c'est un socle.
00:42:16Et en fait, c'est la foi qui est importante.
00:42:19C'est la foi, c'est l'amour, c'est ce qui nous relie les uns aux autres.
00:42:24Et je crois que c'est important de promouvoir ça.
00:42:27Quel regard portez-vous sur ce nouveau pape, Léon XIV, ce que vous avez découvert ?
00:42:34Je suis ravi, on lui souhaite la bienvenue.
00:42:37Et puis surtout, je pense que ça va être un pape dont on a envie d'avoir son regard, d'avoir son jugement.
00:42:46Et puis, je crois qu'il va nous porter bonheur.
00:42:49Avant de marquer une petite pause, un petit morceau pour terminer ?
00:42:52On termine en musique ?
00:42:54Vous avez une petite minute.
00:42:57Sous-titrage CRT
00:43:02Sous-titrage MFP.
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00:57:56...
00:57:59... ...
00:58:00... ...
00:58:02...
00:58:06... ...
00:58:08Et vous venez de vivre en direct la première prière dominicale à Saint-Pierre du pape Léon XIV.
00:58:34Qu'avez-vous retenu, Père Jean-François Thomas, cette ferveur ?
00:58:38Et puis on s'attendait à des messages et il y a eu un certain nombre de messages.
00:58:42Mais d'abord sur la prestation du pape, sa simplicité, sa bonhomie, son sourire.
00:58:51Il dégage beaucoup de choses ce pape Léon XIV, indiscutablement.
00:58:54Il n'apparaît pas comme une superstar.
00:58:56Non, simple.
00:58:57On voit qu'il y a un mélange, je dirais, entre Jean-Paul Ier et Benoît XVI.
00:59:02Il y a le sourire de Jean-Paul Ier, cette bonté qui irradie.
00:59:07Et puis de Benoît XVI, il y a cette sorte de réserve de timidité, mais qui montre aussi une très grande intériorité.
00:59:15Il n'y a pas de fioriture lorsqu'il parle, lorsqu'il se présente.
00:59:21Il va toujours à l'essentiel.
00:59:23C'était déjà frappant.
00:59:24C'est ce qu'on avait dit ensemble d'ailleurs.
00:59:25Oui, et donc ça se confirme.
00:59:29Alors certains déjà lui reprochent un manque de charisme, mais moi je trouve au contraire que sa façon d'être, c'est un charisme très particulier.
00:59:38Et qui peut toucher les cœurs, parce qu'il va dans la profondeur.
00:59:44Certains lui reprochent ce manque de charisme.
00:59:47Oui déjà, mais vous savez, dès qu'il y a un pape, de toute façon, les reproches aussitôt jaillissent.
00:59:52Oui, évidemment, dès que vous prenez la lumière.
00:59:55Mais c'est étonnant, parce que je trouve qu'il dégage quelque chose ce pape.
00:59:59Quelque chose de sympathique, cette simplicité qu'on a pu découvrir ensemble au cours de sa première apparition.
01:00:09Alors on s'attendait évidemment, et c'est souvent l'occasion d'un discours un petit peu plus long, avec des messages,
01:00:15et on va y revenir également avec nos invités, un peu plus politiques.
01:00:20Plus jamais la guerre, plus jamais la guerre.
01:00:24Plus jamais la guerre, en fait, il a repris ça de Paul VI, qui avait lancé ce cri à l'ONU,
01:00:31alors que le concile Vatican II, d'ailleurs, n'était pas encore terminé.
01:00:34C'était un de ses grands voyages, et il avait voulu rappeler au monde cette paix.
01:00:38Mais vous voyez que le pape Léon XIV, comme tous les papes, fait aussitôt le lien avec une paix qui est une paix surnaturelle.
01:00:46Il a parlé de la reine de la paix. Il relie tout de suite la paix à la Très Sainte Vierge.
01:00:52Donc cette paix qui est souhaitée, et il a parlé des différents conflits qui sont en cours dans le monde,
01:00:58c'est une paix qui ne peut pas être simplement construite par les hommes,
01:01:02mais qui doit également être aidée par les forces divines.
01:01:08Qu'est-ce qui vous a marqué le plus dans cette deuxième intervention,
01:01:13parce que c'est la deuxième intervention officielle en tant que pape, mon père ?
01:01:17Alors je suis très sensible, évidemment, au fait qu'il ait souligné le besoin de pasteur pour aider le pasteur qu'il est,
01:01:25et lui-même étant le serviteur du pasteur éternel.
01:01:29Donc ça, c'est une chose qui est très importante.
01:01:32Et aussi, ce qui m'a ému, c'est de le voir entonner le Regina Celi.
01:01:38On avait l'impression qu'il le chantait tout seul, et bien évidemment d'autres dans la foule le chantier.
01:01:43Il y a un peu de monde à Saint-Pierre aujourd'hui.
01:01:44Oui, il y avait un peu de monde.
01:01:46Mais ce qui primait, c'était sa voix.
01:01:49Et voilà, ça c'est la voix du pasteur qui entraîne le troupeau.
01:01:51Alors on est une spécialiste de décliptage, ce n'est pas un décliptage politique,
01:01:56quoique, quel est votre regard en tant que communicante sur ce peuple et Lyon XIV, Magali, Vicente ?
01:02:04Qu'est-ce que vous retenez ?
01:02:05Moi, il y a deux éléments que j'aimerais partager.
01:02:06Dans l'attitude, sur la forme, sur les mots, sur...
01:02:09Déjà, merci.
01:02:12J'ai vécu un moment relativement extraordinaire,
01:02:14et merci, parce qu'en plus, je l'ai partagé avec le récit de la prière en direct.
01:02:19Et je trouve qu'on a vraiment vécu un moment en direct,
01:02:24partagé à la fois sur ce plateau, mais aussi avec tous les millions de fidèles sur la place.
01:02:29Je trouve ça extraordinaire de pouvoir le partager sur un plateau télé.
01:02:33Il s'est passé beaucoup de choses, et vraiment, gratitude pour ce moment,
01:02:37parce que c'est chargé d'émotions.
01:02:39Et deuxièmement, sur la voix du pape et ce que porte le pape.
01:02:43à la fois dans le choix de son nom, qui est multi-message.
01:02:52Et je trouve qu'aujourd'hui, il incarne vraiment, vous savez,
01:02:55la signification du nom Léon, du prénom Léon, c'est la force, le courage, la noblesse.
01:03:00Et il y a cette dimension de leadership incarnée, comme vous le mentionniez,
01:03:04et vraiment ce leadership en profondeur.
01:03:07On sent, et moi, ce qui m'interpelle énormément, c'est ce sourire, comme vous l'avez rappelé.
01:03:10Et je trouve ça, je ne sais pas, dès qu'il se met à sourire, il se passe quelque chose.
01:03:14Moi, je trouve très sympathique ce pape.
01:03:15Et il dégage une chaleur, une unité, qui est en lien avec l'incarnation
01:03:20qu'il a choisie au travers de ce prénom.
01:03:23Et franchement, je m'intéresse grandement à ce qu'il va pouvoir proposer,
01:03:28par ailleurs, dans ses prises de position peut-être plus politiques,
01:03:30même si, effectivement, on a ce message de paix, aujourd'hui,
01:03:33une paix universelle, qui correspond au message d'unité qu'il avait mentionné.
01:03:37Voilà, je suis touchée par l'émotion dégagée et par ce leadership incarné
01:03:42de chaleur, d'unité, de profondeur de l'âme, et surtout de lumière incarnée, diffusée.
01:03:48Et vous voyez ce qui produit instinctivement, dès qu'il prononce avec sa voix,
01:03:52il y a quelque chose qui se passe.
01:03:53Il se passe quelque chose.
01:03:54Allez, je vous propose de rejoindre Régine Delfour au milieu des fidèles,
01:03:58avec cette ambiance.
01:04:00Régine, décrivez-nous un petit peu ce que vous êtes en train de vivre.
01:04:04On le disait avec mes invités, c'est un moment historique.
01:04:08Est-ce que vous m'entendez, Régine Delfour ?
01:04:09Parce qu'il y a du monde, vous n'êtes pas seul, vous n'êtes pas seul,
01:04:13sur la place Saint-Pierre, Régine.
01:04:16Écoutez, Thierry, ici, énormément d'émotion,
01:04:18quand le pape Léon XIV est apparu à la logia de la basilique Saint-Pierre,
01:04:23tout le monde a applaudi.
01:04:25On a entendu cette claneur, beaucoup de joie.
01:04:28Et puis, je l'ai entendu en plateau, ce viazage rayonnant.
01:04:31Il a ensuite parlé de la paix.
01:04:33Il a rappelé les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
01:04:38Il a préparé du conflit entre Israël et le Hamas,
01:04:42et puis aussi entre l'Inde et le Pakistan.
01:04:43Donc, vraiment, à pouvoir avoir cette paix.
01:04:48Il a souhaité aussi, puisqu'en Italie, c'est la fête des mères,
01:04:52et donc il a souhaité une bonne fête des mères à toutes les mamans ici, en Italie.
01:04:56Les gens étaient heureux, il y avait des Italiens autour de moi qui souriaient,
01:05:00qui applaudissaient, en me disant que c'était vraiment un chouette pape,
01:05:04entre guillemets, parce qu'ils ont l'air vraiment d'apprécier ce nouveau pape.
01:05:08Là, la place Saint-Pierre est en train de se vider,
01:05:11mais on a vécu un moment extraordinaire, Thierry.
01:05:15Oui, un chouette pape, je retiens votre expression, ma chère Régine.
01:05:19Allez, je continue notre tour de plateau.
01:05:21Karima, et ensuite Paul, et ensuite Florian Karima.
01:05:25Comment avez-vous vécu ce moment historique,
01:05:28cette deuxième intervention du pape Léon XIV?
01:05:31Vous savez, on dirait que quand il y a l'arrivée comme ça d'un nouveau pape,
01:05:35il y a comme une forme de... on dirait qu'on réagit un peu comme une nouvelle naissance.
01:05:40Vous voyez, il y a beaucoup d'espoir,
01:05:42et je trouve que le pape Léon XIV, en fait, ce qu'il dégage,
01:05:46il y a une forme de sérénité, de bienveillance,
01:05:49et ce message, moi aussi, qui m'a marquée, c'est cet appel aussi à la jeunesse.
01:05:54On sent qu'il s'intéresse à cette jeunesse.
01:05:57Il y a cette volonté d'écoute, d'encouragement, donc d'accueil, tout simplement,
01:06:02et c'est ça, je trouve, qui émane beaucoup de lui.
01:06:06Il s'intéresse justement aux autres,
01:06:08qu'il s'intéresse au sort, finalement, de la planète,
01:06:11mais ça va au-delà.
01:06:12Je trouve qu'il y a vraiment cette paix dont il parle, en fait,
01:06:17je trouve qu'il dégage ça, en fait.
01:06:18Il y a quelque chose d'apaisant.
01:06:20On l'écoute, il y a quelque chose d'apaisant chez ce pape.
01:06:24Il y a évidemment le message politique,
01:06:26plus jamais de guerre.
01:06:27Plus jamais de guerre, oui.
01:06:28Plus jamais de guerre, ça, c'est important,
01:06:30sur la souffrance du peuple ukrainien,
01:06:32les enfants aussi, là-bas, les prisonniers,
01:06:35à Gaza, le cessez-le-feu,
01:06:37si on retient bien sûr tout ça.
01:06:39Le message, n'ayez pas peur.
01:06:40Et quand il dit ça aussi, n'ayez pas peur,
01:06:42quand je disais cette adresse aux jeunes,
01:06:44c'est qu'aujourd'hui, oui, il y a ce contexte géopolitique,
01:06:47mais il y a tout ce bouleversement technologique,
01:06:50intelligence artificielle, c'est n'ayez pas peur aussi,
01:06:53parce qu'il y a un sens à aller chercher dans la vie.
01:06:56Il ne faut pas perdre ce sens-là, même si ça va vite,
01:06:58même s'il y a ce bouleversement,
01:06:59on parle justement de l'intelligence artificielle et tout ça,
01:07:02il ramène à l'essentiel.
01:07:05Paul, très rapidement, et je terminerai avec vous, Florian.
01:07:07Paul, très rapidement, quelques mots.
01:07:09Moi aussi, je suis contre la guerre, je suis contre le cancer,
01:07:11je suis quelqu'un de gentil.
01:07:15Alors au début, il a un message qui est religieux,
01:07:17et comme vous l'avez rappelé, mon père,
01:07:18qui est assez intéressant,
01:07:19parce qu'il hérite d'une église qui n'est pas en très bon état,
01:07:21notamment d'un point de vue des prêtres.
01:07:23Donc ça, il a raison de rappeler qu'il y a un manque de vocation énorme.
01:07:27En revanche, sur le message politique,
01:07:28parce que maintenant, il est devenu chef d'État,
01:07:29chef d'État politique aussi.
01:07:31Vous avez raison de le rappeler.
01:07:31Je suis désolé, je trouve son message un peu vide.
01:07:35Oui, évidemment, il est contre la guerre,
01:07:36il ne parle pas des chrétiens d'Orient,
01:07:38qui ont l'air d'être les grands oubliés de lui,
01:07:41comme d'Emmanuel Macron.
01:07:42Donc, un peu vide, je trouve.
01:07:44Bon, un peu sur ma fin.
01:07:45Je ne vais pas forcément te dire ce qu'il vient d'être dit.
01:07:48Moi, je trouve d'abord qu'il a dégagé une forme de force spirituelle
01:07:52et de tranquillité très impressionnante.
01:07:55Je pense qu'il incarne vraiment cette église pastorale et missionnaire
01:07:59qu'il souhaite mettre en place.
01:08:01Ce premier message qu'il y a eu aux jeunes,
01:08:03un message, je pense, de confiance, n'ayez pas peur,
01:08:06mais aussi d'espoir, c'est très important.
01:08:08Et de l'autre côté, sur l'aspect la guerre,
01:08:10je pense qu'il y a quand même une évolution par rapport au pape François,
01:08:13et notamment, ça a été plus équilibré
01:08:15avec la demande d'une paix durable à chaque fois.
01:08:19Le fait de parler des otages israéliens également
01:08:21n'est pas seulement juste, il faut un cessez-le-feu.
01:08:23Et donc, il y a cet aspect durable,
01:08:25ça fait que ce n'est pas juste, il faut abaisser les armes,
01:08:28c'est qu'il y a un vrai besoin d'avoir une réflexion et une entente
01:08:32qui permettent une paix qui s'inscrive dans la durée.
01:08:34Et on va y revenir dans quelques instants
01:08:36puisqu'on remarque une nouvelle pause dans ce mini-news week-end.
01:08:40Il se passe beaucoup de choses dans ce mini-news week-end.
01:08:42On retrouvera Emmerich Pourbet et Sacha Robin depuis Rome également
01:08:46et on poursuit nos échanges.
01:08:47Merci d'autres grandes fidélités.
01:08:49A tout de suite.
01:08:52Il est 12h30.
01:08:53Merci de nous accueillir dans ce mini-news week-end exceptionnel.
01:08:56C'est moins que l'on puisse dire
01:08:57puisqu'on a assisté à la première prière dominicale du pape Léon XIV.
01:09:02On a le plaisir d'accueillir Tico aussi.
01:09:05Merci, c'est un plaisir de vous avoir.
01:09:07Karima, oui, qui est toujours avec nous.
01:09:09Magali Vissen, toujours avec nous.
01:09:10Florian Gérard, merci, toujours avec nous.
01:09:12Paul-Antoine, toujours avec nous.
01:09:13Et le père Jean-François Thomas, prêtre jésuite.
01:09:16Merci en tous les cas de m'accompagner.
01:09:18Et c'est vrai qu'on ne se quitte plus depuis quelques jours.
01:09:19Et c'est toujours un plaisir de vous avoir à mes côtés.
01:09:22On va prendre la direction tout de suite, sans plus tarder, de Rome.
01:09:25On va retrouver Emmerich Pourbet et Sacha Robin.
01:09:28Bonjour, Emmerich Pourbet.
01:09:31Comment, quel regard portez-vous sur la deuxième apparition du pape Léon XIV ?
01:09:37Que retenez-vous avec, à la fin, on s'y attendait aussi,
01:09:40quelques petits messages politiques.
01:09:41Et puis une certaine bonhomie, simplicité.
01:09:45C'est ce qu'on disait avec le père Jean-François Thomas.
01:09:48Une certaine humilité aussi.
01:09:49Et une vraie sympathie en tous les cas.
01:09:51Emmerich Pourbet.
01:09:52Oui, tout à fait, Thierry.
01:09:57Effectivement, ce qu'il faut noter, c'est d'abord, effectivement, le style.
01:10:00Le style qui plaît.
01:10:01Il suffit de voir le nombre de fidèles qui étaient réunis là.
01:10:05150 000, peut-être 200 000 fidèles qui s'étaient pressés.
01:10:08Romains, étrangers aussi, de passage.
01:10:11Et tout de suite, effectivement, quelque chose qui passe,
01:10:13le courant qui passe, on pourrait dire,
01:10:15entre la foule et ce nouveau pape
01:10:18qui a su aussi se mettre à la portée des fidèles et de son public
01:10:23puisqu'il a parlé de la fête des mères.
01:10:25Il a parlé en Italie.
01:10:27Il a parlé des fanfares qui étaient également présentes.
01:10:30Et on sent qu'il a effectivement le souci et l'amour du peuple.
01:10:35Alors, sur le fond, quand même, deux messages très intéressants.
01:10:39Le premier est spirituel.
01:10:40Et puis le deuxième plus politique.
01:10:42Donc, le message spirituel, c'est sur la question des vocations religieuses.
01:10:46C'est le dimanche des vocations dans l'Église.
01:10:48Mais c'est vrai qu'on sent qu'il y a chez lui cette préoccupation.
01:10:52Et bien sûr, qui concerne en particulier l'Europe,
01:10:55où elles sont plutôt en berne.
01:10:58Il faut prier pour les vocations.
01:10:59L'Église en a tant besoin, a-t-il dit.
01:11:01Et il a demandé aux jeunes de répondre généreusement
01:11:04à l'appel à suivre Jésus, qui est le bon pasteur.
01:11:08N'ayez pas peur, leur a-t-il dit,
01:11:10pour reprendre une expression célèbre.
01:11:12Et puis, il a demandé aussi à l'Église tout entière
01:11:14d'accueillir et d'accompagner les jeunes.
01:11:17Ça, c'est très important.
01:11:18Et puis, le deuxième message, bien sûr, il est plus politique.
01:11:2180 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale,
01:11:23qui a fait plus de 60 millions de morts,
01:11:25a-t-il rappelé ?
01:11:25Eh bien, aujourd'hui, c'est la guerre mondiale par morceaux.
01:11:28C'est une expression qui avait été employée par le pape François.
01:11:31Jamais plus la guerre, a-t-il demandé.
01:11:34Reprenant, là aussi, les mots d'un autre pape,
01:11:36c'était Paul VI à la tribune de l'ONU,
01:11:37le 4 octobre 1965.
01:11:39Alors, il a cité plusieurs théâtres de guerre,
01:11:44justement, dans le monde.
01:11:46La question ukrainienne, en l'abordant par,
01:11:49je dirais, les souffrances du peuple ukrainien,
01:11:52et demandé que les espoirs de pourparlers qui ont surgi
01:11:56puissent mener à une paix authentique,
01:11:58a-t-il demandé, le plus vite possible.
01:12:00Et puis, Gaza aussi, qui a été cité par Léon XIV,
01:12:04là aussi, il a fait un appel à un cessez-le-feu.
01:12:07Et son message, on peut le dire, dans un premier temps,
01:12:09était assez équilibré, demandant à la fois
01:12:11du secours humanitaire pour les populations civiles
01:12:14et la libération de tous les otages.
01:12:17Enfin, il a cité l'Inde et le Pakistan,
01:12:19demandant, saluant aussi, là, le cessez-le-feu
01:12:22et demandant un accord durable.
01:12:24Mais il a conclu, quand même, en disant que, pour lui,
01:12:26la paix n'était pas uniquement un problème politique,
01:12:29mais c'est aussi une question spirituelle.
01:12:31Et il a demandé, dans son message,
01:12:33donc, qui était mariale, puisque la prière
01:12:35du Régina Celi est une prière mariale,
01:12:37il a prié, donc, la reine de la paix
01:12:39pour obtenir, a-t-il dit, le miracle de la paix.
01:12:43Voilà, donc, c'est vrai qu'à vue humaine,
01:12:44ça peut parfois sembler inaccessible,
01:12:47cette paix, eh bien, d'un point de vue spirituel,
01:12:49en tout cas, pour le pape, elle est possible.
01:12:51– Merci, mille fois, cher Emric,
01:12:54Emric Pourbet, depuis Rome,
01:12:55accompagné de Sacha, Robin, Tchico,
01:12:59et notre invité, également, vous étiez dans le salon.
01:13:03Je voulais absolument que vous restiez,
01:13:04également, pour terminer cette émission.
01:13:06Quel regard portez-vous sur la deuxième intervention
01:13:08du pape Léon XIV ?
01:13:10– Écoutez, le résumé qu'on vient d'entendre,
01:13:12tout est dit, je crois que ce qu'il faut retenir,
01:13:14c'est la paix, la paix sans frontières,
01:13:19la paix et l'amour de chacun,
01:13:20qui soit guidé par ce symptôme,
01:13:24et je crois que je l'ai trouvé très solaire
01:13:27et très présent,
01:13:29et avec un discours large, évidemment,
01:13:32il ne peut pas faire un discours
01:13:34qui va durer des heures,
01:13:35mais je crois qu'il y a quand même l'essentiel
01:13:37et des bases pour construire et se reconstruire.
01:13:41– Alors, on discutait avec le père Jean-François Thomas,
01:13:44votre grand ami,
01:13:45et vous devez tellement à Brigitte Bardot,
01:13:47et en fait, je ne savais pas
01:13:49que le père Jean-François Thomas avait une relation
01:13:52avec Brigitte Bardot.
01:13:54Vous connaissez bien, vous échangez,
01:13:57et racontez-moi un petit peu l'anecdote,
01:13:59et puis on va décrypter ensuite
01:14:01l'aspect politique, puis politique,
01:14:02mais je profite de la présence de Chico
01:14:04et des petites confidences
01:14:06que vous avez pu me faire
01:14:07durant la pause.
01:14:09– Alors, j'espère évidemment
01:14:10ne pas commettre d'indiscrétion,
01:14:12elle me pardonnera
01:14:13si elle considère que c'est indiscret,
01:14:15mais je pense que ce n'est pas un secret.
01:14:18Elle est très attachée à la Très Sainte Vierge,
01:14:20comme Léon XIV et comme tous les papes d'ailleurs.
01:14:23Et elle a une belle formule,
01:14:24elle ne dit pas la Sainte Vierge
01:14:25ou la Très Sainte Vierge,
01:14:26elle dit « ma petite vierge ».
01:14:28Et on voit que c'est vraiment sa référence,
01:14:30c'est son soutien journalement.
01:14:31– Non mais elle est très croyante,
01:14:34et elle a la foi.
01:14:36– Oui.
01:14:36– Elle a l'amour de la foi,
01:14:37et puis Brigitte Bardot,
01:14:40on la connaît comme ça,
01:14:41mais elle fait beaucoup de choses
01:14:42dans l'ombre qu'on n'imagine pas.
01:14:44Elle est très généreuse,
01:14:45elle a beaucoup d'amour.
01:14:47Elle fait des choses que…
01:14:49heureusement qu'elles existent.
01:14:50– On va revenir sur l'aspect
01:14:53de la deuxième partie
01:14:55et les positions, je dirais,
01:14:59en tant que chef d'État,
01:15:00plus politique, mon père.
01:15:02– Oui, alors,
01:15:04vous avez pu peut-être
01:15:06noté que les armoiries
01:15:08du nouveau pape
01:15:10ne sont pas encore présentées.
01:15:12Ce sont des armoiries
01:15:13qui ne correspondent
01:15:14à aucun pape,
01:15:16mais on connaît déjà
01:15:17ces armoiries
01:15:17et on connaît également
01:15:18sa devise.
01:15:20Et il a repris
01:15:20sa devise épiscopale,
01:15:22en fait,
01:15:23c'est « in illo uno unum »,
01:15:25c'est-à-dire « en celui
01:15:26qui est un,
01:15:27nous sommes un ».
01:15:28On voit bien
01:15:29quel est son souci.
01:15:30C'est le souci de l'unité.
01:15:32Donc, évidemment,
01:15:33on peut dire
01:15:34la formule
01:15:36plus jamais la guerre,
01:15:37c'est facile,
01:15:38ça ne mène pas à grand-chose,
01:15:41mais il aura,
01:15:42ça j'en suis absolument convaincu,
01:15:44il aura à la fois
01:15:44pour l'Église,
01:15:46qui en a bien besoin,
01:15:48et pour le reste du monde,
01:15:49ce souci de l'unité.
01:15:51Alors, ça ne veut pas dire,
01:15:51évidemment,
01:15:52que cette unité
01:15:53va réussir du jour au lendemain
01:15:54et même qu'il pourra
01:15:56la réaliser,
01:15:56mais quoi qu'il en soit,
01:15:57il va travailler
01:15:58à cette unité.
01:16:00– Et on attendait,
01:16:01évidemment,
01:16:02avec impatience,
01:16:03cette deuxième intervention,
01:16:05parce qu'il trace le chemin,
01:16:08en fait,
01:16:08il donne des indications.
01:16:10– Oui,
01:16:11mais vous voyez
01:16:11qu'il est prudent,
01:16:14il ne fait pas
01:16:16de grandes déclarations,
01:16:17je pense que ce sera
01:16:18un homme qui sera
01:16:19toujours dans la sobriété,
01:16:21il ira toujours
01:16:21à l'essentiel,
01:16:23donc il avancera
01:16:24pas à pas.
01:16:24on ne peut pas dire encore,
01:16:27évidemment,
01:16:27quel sera,
01:16:28entre guillemets,
01:16:29son programme pontifical,
01:16:31si programme il y a,
01:16:32mais on sent bien
01:16:34que c'est un homme
01:16:35qui va se mettre
01:16:35à la tâche,
01:16:37comme il l'a fait précédemment,
01:16:38toujours dans la discrétion
01:16:39et dans l'écoute,
01:16:41et en essayant,
01:16:43justement,
01:16:43de créer des liens
01:16:45entre des personnes
01:16:46qui parfois sont opposées.
01:16:48– Merci, mon père,
01:16:49en tous les cas,
01:16:49d'avoir répondu présent.
01:16:51– Merci.
01:16:51– Pour commenter tout cela,
01:16:54on va parler de politique française,
01:16:56si vous me le permettez.
01:16:57On va parler de Bruno Retailleau
01:17:00qui a accordé
01:17:02une longue interview
01:17:03à nos confrères
01:17:04du journal du dimanche.
01:17:05Il apporte sa vision
01:17:07sur les dossiers brûlants.
01:17:08Le ministre de l'Intérieur
01:17:09dresse le portrait
01:17:10d'une société
01:17:10profondément violente
01:17:11dans les colonnes du JDD.
01:17:13Pour redresser la France,
01:17:14il faut, selon lui,
01:17:15redonner la parole aux Français.
01:17:16On va voir tout cela
01:17:17avec Alice Sommerer
01:17:18et puis on va accueillir
01:17:19Elodie Richard,
01:17:20notre spécialiste politique.
01:17:21Je ne lui ferai pas parler
01:17:22de compter cette fois-ci,
01:17:23mais vraiment de politique
01:17:24et quand même son domaine
01:17:25de prédilection,
01:17:26quoique elle connaît bien
01:17:27le département de l'Ain.
01:17:28Merci mon père.
01:17:29Le reportage
01:17:30et le commentaire
01:17:30d'Elise Sommerer.
01:17:33Bruno Retailleau
01:17:34veut redonner la parole
01:17:34aux Français
01:17:35sur un sujet central
01:17:36de sa politique,
01:17:37l'immigration.
01:17:38Dans une interview
01:17:39accordée au JDD,
01:17:40il évoque une problématique
01:17:42essentielle,
01:17:42notamment pour maintenir
01:17:43l'équilibre
01:17:44du modèle social français.
01:17:45– Je poserai
01:17:47la question migratoire
01:17:48parce qu'elle est au cœur
01:17:49de tout.
01:17:49Notre modèle social
01:17:50est bien plus généreux
01:17:51que celui de nos voisins européens
01:17:52et l'immigration
01:17:53y exerce une pression continue.
01:17:55Depuis un demi-siècle,
01:17:56aucun phénomène
01:17:57n'a autant bouleversé
01:17:58notre société.
01:17:59Aucun.
01:17:59– Dans la continuité
01:18:00de cette politique
01:18:01de fermeté,
01:18:02Bruno Retailleau
01:18:03appuie sur la nécessité
01:18:04d'une révolution pénale
01:18:05pour maintenir
01:18:06la sécurité du pays
01:18:07et dissuader les plus jeunes
01:18:08de commettre
01:18:09des actes de délinquance.
01:18:10– La justice des mineurs
01:18:12ne fonctionne plus.
01:18:13On a effacé la sanction
01:18:14ou on l'a repoussée.
01:18:15Résultat,
01:18:15ces jeunes ne craignent plus rien.
01:18:17L'impunité alimente
01:18:18leur violence.
01:18:19Pour briser cette spirale,
01:18:20il faut redonner
01:18:21à la sanction
01:18:21tout son sens
01:18:22et mettre en place
01:18:23des courtes peines
01:18:23d'incarcération
01:18:24dès les premiers délits.
01:18:25– Si la sécurité
01:18:26est au cœur
01:18:26de la politique
01:18:27de Bruno Retailleau,
01:18:28le ministre de l'Intérieur
01:18:29n'a pas oublié
01:18:30d'évoquer la question
01:18:31de la fin de vie.
01:18:32Un texte qui,
01:18:33selon lui,
01:18:34ne donne plus de place
01:18:35aux soins des malades.
01:18:36– Le texte qui arrive
01:18:37à l'Assemblée
01:18:37est profondément déséquilibré.
01:18:39Il fait sauter
01:18:39tous les verrous.
01:18:40Ce n'est pas un texte
01:18:41d'apaisement,
01:18:42c'est un texte
01:18:42de rupture anthropologique.
01:18:44S'il était voté en l'État,
01:18:45il deviendrait plus facile
01:18:46de demander la mort
01:18:47que d'être soigné.
01:18:48– Autant d'aspects
01:18:49que le ministre de l'Intérieur
01:18:50aborde avant le Congrès
01:18:51des Républicains
01:18:52qui pourrait l'élever
01:18:53à la tête du parti
01:18:54le week-end prochain.
01:18:55– Alors,
01:18:56Alice Sommer
01:18:56fait référence
01:18:57évidemment à l'élection.
01:18:59Ça n'a échappé à personne
01:19:00parce qu'on a Bruno Retailleau
01:19:02qui s'exprime
01:19:03chez nos confrères
01:19:05du jour et du dimanche
01:19:05et puis on a également
01:19:06Laurent Wauquiez
01:19:07qui parle lui
01:19:08chez nos confrères
01:19:09du Parisien.
01:19:10C'est le sprint final.
01:19:11– Oui, exactement
01:19:12et on voit d'ailleurs
01:19:12que les deux reviennent
01:19:13sur des fondamentaux.
01:19:15Ils demandent des référendums
01:19:16sur l'immigration.
01:19:17Ils veulent parler
01:19:17à la France qui travaille.
01:19:18Ils veulent que le travail
01:19:19paye davantage.
01:19:20Ils veulent une baisse
01:19:21de la dépense publique.
01:19:22D'ailleurs, c'est intéressant
01:19:23parce que Bruno Retailleau
01:19:23est en train de faire
01:19:24un revirement de nouveau
01:19:25sur le référendum
01:19:26sur l'immigration
01:19:28parce que quand il était
01:19:28à la tête du groupe LR
01:19:29au Sénat,
01:19:30il l'appelait de ses voeux
01:19:31et il disait
01:19:32que c'était insupportable
01:19:33qu'on ne puisse pas faire
01:19:33de référendum
01:19:34sur l'immigration.
01:19:35Une fois mis au intérieur,
01:19:36il a dit que finalement
01:19:37ce n'était pas possible
01:19:38et maintenant
01:19:38à une semaine du Congrès
01:19:39finalement il se dit
01:19:40que c'est peut-être possible.
01:19:42Il partage le constat
01:19:43d'ailleurs de Gérald Darmanin.
01:19:44Il utilisait termes
01:19:45comme ensauvagement,
01:19:46décivilisation.
01:19:46Il dit qu'il n'y a pas
01:19:47d'endroit safe
01:19:47pour reprendre les propos
01:19:48de Gérald Darmanin
01:19:50et surtout il assure
01:19:51que si demain
01:19:52il ne se sentait pas libre
01:19:53de parole
01:19:54en étant à la fois
01:19:55président d'un parti
01:20:00dire qu'à faire.
01:20:01Les Républicains
01:20:01sont quand même restés
01:20:02dans un gouvernement
01:20:03mené par François Bayrou
01:20:04qui à plusieurs reprises
01:20:05avait quand même appelé
01:20:06à voter contre
01:20:06leur famille politique
01:20:08et Laurent Wauquiez
01:20:08aussi sur les mêmes thèmes
01:20:09et notamment avec cette proposition
01:20:11de vouloir sortir du RSA à vie.
01:20:13C'est une petite musique
01:20:14qu'on entend beaucoup
01:20:15en politique.
01:20:16C'est vrai pour le RSA,
01:20:17c'est vrai pour les logements sociaux
01:20:18de se dire
01:20:18il faut une solidarité nationale
01:20:20quand quelqu'un
01:20:21a un incident de parcours
01:20:22mais il ne faut pas
01:20:23que ce soit des rentes à vie.
01:20:25Et donc on le rappelait
01:20:25effectivement l'élection
01:20:26aura lieu dimanche prochain.
01:20:28Dans toute cette campagne
01:20:29il y a plus de 80 000 cartes
01:20:30qui ont été faites
01:20:30par les deux candidats.
01:20:32Des campagnes très différentes
01:20:34parce que d'un côté
01:20:34on a Laurent Wauquiez
01:20:36qui a fait entre 120 et 140 déplacements.
01:20:38Des plus petites salles
01:20:39mais ce qui permet
01:20:40de parler plus directement
01:20:41aux gens que vous voyez.
01:20:43Bruno Retailleux
01:20:44a fait beaucoup moins de meetings
01:20:45et évidemment
01:20:46plutôt des gros raoult
01:20:47à chaque fois.
01:20:47Ça sera le cas notamment
01:20:48tout à l'heure
01:20:49à partir de 15h à Boulogne.
01:20:52Et puis effectivement
01:20:52on verra
01:20:53les militants sont appelés
01:20:54à voter samedi et dimanche prochain.
01:20:56C'est un congrès virtuel
01:20:57pour que ça coûte moins d'argent
01:20:58au parti qui n'en a plus beaucoup
01:20:59et on connaîtra le résultat
01:21:01vers 19-20h
01:21:03si tout va bien.
01:21:04Et vous trouverez ça
01:21:05avec attention
01:21:05sur notre antenne évidemment
01:21:07et je crois que vous serez mobilisés
01:21:09me semble-t-il.
01:21:09Je vais aller au missing tout à l'heure
01:21:11et oui je vous conviens.
01:21:12Exactement
01:21:12et on va vous retrouver
01:21:13cet après-midi
01:21:14dans 180 minutes
01:21:15Info Week-end.
01:21:16Merci beaucoup.
01:21:17Avant de faire un tour de table
01:21:20peut-être d'abord
01:21:20Magali
01:21:22votre regard
01:21:23en tant que communicante politique
01:21:25sur les différentes prises de position ?
01:21:29Alors les différentes prises de position
01:21:30et au-delà de ça
01:21:30sur l'utilisation du référendum
01:21:33systématiquement
01:21:34qui revient dans le cœur du débat.
01:21:35Moi je trouve ça très intéressant
01:21:37parce qu'on a en fait
01:21:38au cœur du débat
01:21:41au sein du gouvernement
01:21:42mais aussi de la droite
01:21:43en vue de l'élection
01:21:44du week-end prochain
01:21:45la notion de référendum.
01:21:47Et au-delà du référendum
01:21:48qu'est-ce qu'on voit ?
01:21:49C'est finalement
01:21:50Bruno Retailleau il le dit
01:21:52c'est qui va gouverner
01:21:54en 2027 son projet
01:21:55c'est qui va vraiment gouverner
01:21:56et il dit
01:21:57dans une démocratie
01:21:58ça doit être le peuple
01:21:59et aujourd'hui
01:21:59le pouvoir n'a plus de pouvoir.
01:22:01D'accord
01:22:02mais concrètement
01:22:03concrètement
01:22:05comment aujourd'hui
01:22:06au travers d'un référendum
01:22:07qui pose la question
01:22:08et on l'a déjà évoqué ensemble
01:22:10quelle question ?
01:22:11Pour quel résultat ?
01:22:12Derrière.
01:22:13Et on sait aussi
01:22:14toute la stratégie
01:22:15qu'il peut y avoir derrière
01:22:16le questionnement choisi
01:22:17dans le cadre du référendum.
01:22:19Donc il y a un vrai sujet
01:22:20d'abord à se poser
01:22:21sur cette notion
01:22:22de qu'est-ce qu'on met
01:22:23derrière le référendum
01:22:24et au-delà de ça
01:22:25et François Bayrou l'avait posé
01:22:26au tout début
01:22:27c'est qu'est-ce qu'on entend
01:22:28par la démocratie ?
01:22:29La démocratie du futur
01:22:30ça c'est le vrai sujet politique
01:22:32parce que voyez bien
01:22:33que même quand on parle
01:22:34aujourd'hui du retour
01:22:35de la proportionnelle
01:22:36on a les partis
01:22:37et notamment à droite
01:22:38qui sont contre
01:22:39la proportionnelle
01:22:40parce que ce serait
01:22:41redonner trop de pouvoir
01:22:42aux partis politiques
01:22:43alors qu'à côté
01:22:45on a un débat
01:22:45de fond
01:22:46notamment au travers
01:22:47des constitutionnalistes
01:22:48sur le fait
01:22:49qu'en remettant
01:22:51la proportionnelle
01:22:52notamment au niveau
01:22:52des législatives
01:22:53et au niveau
01:22:54départemental
01:22:54ça permettrait
01:22:55de redonner le pouvoir
01:22:56aussi à la démocratie
01:22:58donc moi je veux bien
01:22:59mais il y a une dissonance
01:23:00dans les messages
01:23:01dans l'utilisation
01:23:02du mot référendum
01:23:03c'est-à-dire qu'on veut
01:23:04bien donner la parole
01:23:05aux français
01:23:06mais on veut bien choisir
01:23:07les sujets sur lesquels
01:23:08on va le donner
01:23:09on veut bien peut-être
01:23:10aussi choisir la stratégie
01:23:11derrière le référendum
01:23:12mais on ne veut pas tant
01:23:13leur donner le pouvoir
01:23:14que ça
01:23:14en exerçant leur démocratie
01:23:16Magali
01:23:17Vicente
01:23:17et l'importance
01:23:18des mots
01:23:18et de leur utilisation
01:23:19et le symbole
01:23:21Elodie
01:23:21pour prolonger
01:23:22ce que disait Magali
01:23:23sur le risque aussi
01:23:24de référendum
01:23:24gadget
01:23:24on voit par exemple
01:23:25quand le premier ministre
01:23:26dit
01:23:26on va faire un référendum
01:23:28on va donner la parole
01:23:28aux français
01:23:29sur le budget
01:23:29alors pourquoi pas
01:23:31sauf qu'on peut le déplorer
01:23:31ou pas
01:23:32c'est pas en fait
01:23:32aux français
01:23:33de décider du budget
01:23:34il y a un parlement
01:23:35qui est là pour ça
01:23:36pour en discuter
01:23:36et donc effectivement
01:23:37comme vous le disiez
01:23:37il y a le problème
01:23:38aujourd'hui
01:23:38on se dit
01:23:39bon bah le référendum
01:23:40du coup l'exécutif
01:23:42a envie de s'en saisir
01:23:43Emmanuel Macron
01:23:44sans doute le fera mardi
01:23:45et puis finalement
01:23:45à droite on se dit
01:23:46allez on y va aussi
01:23:47et on voit qu'en fait
01:23:48en fonction des périodes
01:23:49et de périodes de campagne
01:23:50ou non d'ailleurs
01:23:51les mêmes hommes politiques
01:23:52n'ont pas du tout
01:23:53le même discours
01:23:54sur ce qui est faisable
01:23:55ou pas
01:23:55et de ce qui est utile
01:23:56ou pas
01:23:57et puis c'est ce que je disais
01:23:58ce semaine dernière
01:23:58sur ce même plateau
01:23:59ok alors on va faire
01:24:00un référendum sur le budget
01:24:01alors là on pose quoi
01:24:02comme question sur le budget
01:24:03il y a même l'idée
01:24:04d'un référendum QCM
01:24:05c'est à dire que
01:24:06vous auriez des
01:24:07alors après pour faire
01:24:10mais c'est une idée
01:24:12qui ne sera peut-être
01:24:12pas retenue
01:24:13mais qui a été envisagée
01:24:15on n'arrête pas le progrès
01:24:16c'est vrai
01:24:16je ne sais pas si c'est du progrès
01:24:17mais surtout quand on n'a pas
01:24:19écouté la vie des français
01:24:20sur les précédents réponses
01:24:21évidemment
01:24:21allez tour d'horizon
01:24:22Florian
01:24:24juste sur le sujet précis
01:24:26des référendums
01:24:27c'est pour faire voter
01:24:28une loi
01:24:29un référendum
01:24:30donc d'une certaine manière
01:24:31le problème c'est
01:24:32quand on en fait
01:24:33quelque chose de trop
01:24:35rare et de trop unique
01:24:36j'ai des amis suisses
01:24:38il y en a toutes les semaines
01:24:39des référendums
01:24:39donc quand il y en a
01:24:40toutes les semaines
01:24:41ça dédramatise énormément
01:24:42et là pour le coup
01:24:43on peut effectivement
01:24:45prendre des décisions
01:24:46et quand on élit
01:24:47des représentants
01:24:48c'est pour prendre
01:24:49des décisions au quotidien
01:24:50sur des choses
01:24:51qui relèvent un peu
01:24:53de leur corpus politique
01:24:55mais quand il y a
01:24:56des décisions structurantes
01:24:58ou nouvelles
01:24:59ou des nouveaux éléments
01:25:00ou dans le cas actuel
01:25:02où on a quand même
01:25:03un président démonétisé
01:25:04un parlement banquérisé
01:25:06un peu démonétisé aussi
01:25:07que certes
01:25:09il peut y avoir
01:25:09une nouvelle dissolution
01:25:10mais personne n'imagine
01:25:11qu'il puisse y avoir
01:25:11une majorité qui en ressort
01:25:13et bien le référendum
01:25:14ça peut être une manière
01:25:15effectivement de prendre
01:25:16de faire passer des messages
01:25:17et pardon
01:25:18de faire passer des lois
01:25:19et des réformes importantes
01:25:23voilà
01:25:23donc moi je trouve ça
01:25:24tout à fait logique
01:25:25de vouloir revenir au référendum
01:25:26et ce serait bien
01:25:27qu'on en ait plus en France
01:25:28allez Paul
01:25:29et on terminera avec Karima
01:25:30j'ai lu son entretien
01:25:31moi je suis désolé
01:25:32mais l'attitude de monsieur Retailleau
01:25:34qui est notre ministre de l'Intérieur
01:25:36est quand même assez hallucinante
01:25:37en fait il n'est pas
01:25:38ministre de l'Intérieur
01:25:38et ce qui m'inquiète
01:25:40c'est que ça fait 4 ans
01:25:42que la France est plongée
01:25:44dans les faits divers
01:25:45on a un pompier hier
01:25:46on en a parlé
01:25:47qui est entre les vieilles amants
01:25:49qui s'est fait cracher dessus
01:25:50on a Lola
01:25:51on a quelqu'un
01:25:51qui était à Boubacar
01:25:52qui s'est fait tuer
01:25:53dans sa mosquée
01:25:54on a des faits divers
01:25:55tous les jours
01:25:56et lui il fait quoi ?
01:25:57lui il est en campagne interne
01:25:58pour savoir s'il sera président
01:26:00d'un parti qui a fait 4,5%
01:26:01aux dernières élections
01:26:02et s'il a pris candidat
01:26:05pour être président de la République
01:26:05il a un travail à faire
01:26:06il ne fait pas son travail
01:26:08ça c'est la première chose
01:26:08et puis sur le référendum
01:26:10excusez-moi
01:26:10mais il est quand même au courant
01:26:11que c'est sa famille politique
01:26:12qui a fait le dernier référendum en France
01:26:14et c'est aussi sa famille politique
01:26:15qui a trahi le dernier référendum en France
01:26:17on marche sur la tête
01:26:18ces gens-là
01:26:19en fait ils ont 6 mois d'antériorité
01:26:21et comme vous le rappeliez
01:26:23quand il était à la tête
01:26:24du groupe au Sénat
01:26:25il voulait un référendum
01:26:27il devient ministre
01:26:27il ne veut plus de référendum
01:26:28ensuite là il veut un référendum
01:26:30dans deux semaines
01:26:31il n'en voudra plus
01:26:31et dans trois semaines
01:26:32on fera un référendum sur le comté
01:26:33savoir si ça pollue
01:26:34si ça ne pollue pas
01:26:35c'est hallucinant
01:26:35et ça
01:26:36juste pour finir
01:26:37les français ils ne veulent pas
01:26:38de référendum sur le budget
01:26:39les français ils veulent vivre
01:26:40en sécurité
01:26:41et ça c'est son travail
01:26:42et nos sondages le rappellent
01:26:43très rapidement
01:26:44Karima le mot de la fin
01:26:45très rapidement
01:26:45oui
01:26:46bon il y a évidemment
01:26:47le traumatisme de 2005
01:26:49sur ce référendum
01:26:50on veut la parole
01:26:51on veut entendre
01:26:52et écouter la parole
01:26:53des français
01:26:53mais finalement
01:26:54est-ce qu'on le respecte
01:26:55tout l'enjeu est là aussi
01:26:56mais il y a quand même
01:26:57un vrai sujet
01:26:57on sait que l'assemblée nationale
01:26:59est extrêmement divisée politiquement
01:27:02il y a une forme d'impuissance
01:27:03à agir
01:27:04surtout
01:27:04sur à peu près
01:27:05tous les dossiers
01:27:06et cette idée
01:27:08je pense
01:27:09de lancer un peu
01:27:09cette idée de référendum
01:27:11dans l'espace public
01:27:11c'est d'essayer
01:27:13de trouver un chemin
01:27:13pour aller vers
01:27:15ce que souhaitent
01:27:16les français
01:27:16parce que quand on regarde
01:27:17les sondages d'opinion
01:27:18les enquêtes d'opinion
01:27:19sur des sujets
01:27:19sur la sécurité
01:27:20sur l'immigration
01:27:21notamment
01:27:21ça fait pratiquement
01:27:23non pas consensus
01:27:24mais la grande majorité
01:27:26demande plus
01:27:26de fermeté
01:27:27demande un meilleur contrôle
01:27:29des flux migratoires
01:27:30donc il y a aussi
01:27:31cette réponse-là
01:27:31et je trouve quand même
01:27:32que c'est intéressant
01:27:33dans l'entretien
01:27:34dans le JDD
01:27:35quand M. Retailleau
01:27:36parle de la France
01:27:39du silence
01:27:39non pas qu'elle n'ait pas
01:27:41quelque chose à dire
01:27:42mais qu'on ne l'écoute pas
01:27:43je pense que c'est vraiment
01:27:44cette idée
01:27:45d'aller finalement
01:27:46répondre à cette volonté
01:27:47et au contraire
01:27:49il y a en ce moment
01:27:49une instrumentalisation
01:27:51de ces grands dossiers
01:27:51par les différents
01:27:52courants politiques
01:27:53qui sont là
01:27:54on a l'impression
01:27:55pour se servir eux-mêmes
01:27:56et non pour être
01:27:57au service des français
01:27:58Merci beaucoup Karima
01:27:59ce sera le mot de la fin
01:28:00merci pour m'avoir accompagné
01:28:02durant ces deux heures
01:28:04émission exceptionnelle
01:28:04aujourd'hui
01:28:05on a vécu des moments forts
01:28:06évidemment
01:28:06avec cette première prière
01:28:08dominicale
01:28:09du pape Léon XIV
01:28:11merci à l'équipe
01:28:12qui m'entourait
01:28:12pour préparer cette émission
01:28:13Déborah Smadja
01:28:14Olli Lucano
01:28:15Mathis Jamsa
01:28:16Audrey Berthaud
01:28:17pour l'information
01:28:18merci à la programmation
01:28:20merci aux équipes
01:28:20en régie
01:28:20tout de suite
01:28:21en quête d'esprit
01:28:21en direct
01:28:22avec Véronique Jacquet
01:28:23on se retrouvera
01:28:25à 14h
01:28:26très rapidement
01:28:27parce qu'on va vous rediffuser
01:28:28le rendez-vous politique
01:28:29de ce matin
01:28:30c'était Manon Aubry
01:28:30qui était notre invité
01:28:31et puis
01:28:32180 minutes
01:28:33info
01:28:34avec vous aussi
01:28:35avec Bruno Retailleau
01:28:37et nous on vous retrouvera
01:28:38à partir de 15h
01:28:39à tout à l'heure
01:28:40bonne journée sur CNews
01:28:41il se passe beaucoup de choses
01:28:41aujourd'hui

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