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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:01Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver avec Félicité Kindoky comme tous les samedis, 12h-13h, c'est votre Midi News au week-end. Bonjour Félicité.
00:10Bonjour Thierry, ça va ?
00:11Oui, écoutez, actualité très chargée en ce samedi. Je vous présente notre équipe du samedi dans quelques instants, mais on commence, tradition oblige, par un tour d'horizon de l'information avec vous. Félicité.
00:20Merci Thierry, bonjour à tous.
00:21Dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie, l'Europe tente de trouver une place dans les négociations.
00:27Depuis Kiev, Emmanuel Macron joue les arbitres et appelle les deux pays belligérants à des discussions directes.
00:33Dans le cadre du cessez-le-feu de 30 jours réclamé auprès de Moscou par les Européens, les Américains et l'Ukraine, le président français se dit prêt à aider avant de menacer le Kremlin d'un durcissement des sanctions contre la Russie s'il n'acceptait pas.
00:47Dans les bouches du Rhône, un gendarme qui n'était pas en service a été blessé par balle cette nuit à Aix-en-Provence.
00:53Les faits se sont déroulés aux alentours d'une heure du matin alors qu'il rentrait au domicile de ses parents.
00:57C'est là que trois agresseurs à bord d'un véhicule l'ont visé à la Kalachnikov, le touchant de six balles au niveau du pied, du bras et du dos.
01:05Son pronostic vital n'est pas engagé. Une enquête a été ouverte pour tentative d'homicide volontaire en bande organisée.
01:11Les mises en cause sont activement recherchées par la police.
01:13Et puis on termine au Sable d'Olonne où une partie du Ramblais s'appellera désormais la promenade Philippe De Villiers.
01:20Une décision votée par le conseil municipal du 31 mars dernier et qui va dans le sens d'une tradition sablaise, celle d'honorer de leurs vivants,
01:28les personnes ayant marqué la vie, l'histoire ou le rayonnement de la ville des Sables d'Olonne, a rappelé le maire Yannick Moreau.
01:34Merci beaucoup Philippe De Villiers de vous être très fier, évidemment.
01:38Merci beaucoup. Présentation de l'équipe qui m'accompagne en ce samedi.
01:43Pierre Lelouch, ancien ministre, soyez le bienvenu, je suis ravi de vous accueillir aujourd'hui.
01:47Virginie Bensoussant-Brulé, avocate, soyez la bienvenue vous aussi.
01:50Kevin Bossuet, fidèle au combien ?
01:52Bonjour Thierry.
01:53Bonjour mon cher Kevin, professeur d'histoire.
01:55Karim Avric, fidèle vous aussi, tous les samedis.
01:58C'est un vrai plaisir de vous avoir.
02:00Et Célia Barotte qui est avec nous, notre spécialiste police-justice.
02:03Et puis on va accueillir dans quelques instants Reda Bellage, porte-parole unité Île-de-France,
02:08qui va prendre votre place, ma chère, félicité.
02:10Et on va commencer avec vous Célia, avec cette information qui vient de tomber, on vient de la prendre.
02:14C'est un pompier, c'est un pompier qui se trouve entre la vie et la mort à Evian,
02:18après avoir été fauché devant sa caserne.
02:20Il s'agit encore d'un rodeo urbain.
02:23Racontez-nous, quelles sont les dernières informations en votre possession ?
02:26Oui Thierry, les faits se sont déroulés ce matin.
02:29Un pompier qui se trouvait à proximité de la caserne d'Evian.
02:32On ne sait pas s'il terminait sa garde, son service.
02:36Il a voulu mettre fin à un rodeo urbain impliquant, selon une source proche du dossier,
02:41deux véhicules, deux voitures.
02:43Le pompier a été percuté par l'un des véhicules et projeté au sol.
02:47Son pronostic vital est engagé.
02:50Deux individus ont été interpellés.
02:52La préfète de la Haute-Savoie, Emmanuelle Dubé, a fait part de tout son soutien à ses proches
02:58et à ses collègues sapeurs-pompiers, professionnels ou volontaires,
03:01notamment présents sur les lieux, a-t-elle déclaré.
03:03Et elle remercie les services de police et de secours pour leur intervention rapide.
03:08A noter que Bruno Retailleau et François-Noël Buffet vont se rendre sur place
03:12pour apporter tout leur soutien aux collègues de ce sapeur-pompier qui est blessé.
03:18Le pronostic vital est engagé. Il est pris en charge par les services hospitaliers.
03:23Nous aurons également d'autres précisions, d'autres informations sur les circonstances des faits.
03:28La motivation aussi de ces individus qui n'ont pas obtempéré, même si ce n'est pas son rôle au sapeur-pompier,
03:36mais il a tenté quand même de stopper ce grabuge et ces nuisances sonores et urbaines
03:43aux abords de la caserne des pompiers. Donc le parquet de Tonon-les-Bains devrait nous donner davantage d'informations.
03:50On reste bien sûr sur le coup. Et puis cette visite ministérielle des deux ministres cet après-midi qui est prévue.
03:58Et qu'on suivra bien évidemment sur notre antenne, sur l'antenne d'Océan News.
04:01Vous savez parfois il y a des hasards. On avait prévu de commencer cette émission justement sur les rodéos,
04:06les refus de tempérer parce que vous le savez, Gérald Darmanin, donc le ministre de la Justice,
04:10demande au préfet carrément la confiscation des véhicules utilisés lors de ces pratiques dangereuses.
04:15Réda Bénage, merci, bonjour, merci d'être avec nous. Je n'avais pas prévu de vous faire agir sur ce nouveau rodéo.
04:21Quel est votre regard ? Parce que j'ai l'impression de vous poser toujours les mêmes questions,
04:26mais encore une fois ça s'est produit à Evian dans les circonstances que vient de nous décrire Célia.
04:30Déjà j'aimerais soutenir et rendre hommage à nos camarades pompiers,
04:34parce qu'on travaille souvent ensemble, notamment dans les quartiers difficiles.
04:38C'est des configurations et des faits divers auxquels on est confrontés ensemble et très souvent.
04:44Et donc je voulais leur apporter mon soutien.
04:46Et donc après en ce qui concerne les refus d'obtempérer, les rodéos, on sait tous que c'est un fléau.
04:54Maintenant, tant qu'on n'aura pas de moyens, plus de moyens, plus d'effectifs pour les réprimer,
04:58et plus de réponses pénales pour condamner ces individus,
05:03ça va être très compliqué d'avancer sur ce dossier, très très très compliqué.
05:06Donc voilà, aujourd'hui vous avez un pompier dont le pronostic vital est engagé,
05:11donc c'est quand même très grave.
05:13On a vu ces images la semaine dernière aussi, je suis obligé de revenir dessus à Drancy,
05:17où on nous dit oui il faut confisquer les motos, oui il faut les confisquer,
05:21mais vous avez vu ce qui se passe quand on essaie de déjà maintenir juste une moto,
05:24même pas l'interpeller.
05:25Bien sûr, avec les 60 jeunes qui étaient autour.
05:27Voilà, 60 jeunes autour, ça essaye de prendre l'arme du policier,
05:31ça essaye de prendre le taser de l'autre policier,
05:34en fait on arrive, il ne faut pas oublier une chose,
05:36c'est que là maintenant on arrive dans des zones de non-droit en fait,
05:38où les lois sont différentes, les règles sont différentes.
05:40Alors on fait quoi ?
05:41L'autorité, elle est différente.
05:43On fait quoi ? Il faut qu'on nous donne à un moment le feu vert ?
05:46Le feu vert pour faire le ménage, mais ça reste que quelqu'un un jour...
05:49C'est bien quoi le feu vert pour faire le ménage dans votre tête ?
05:53Dans ma tête déjà, ce n'est pas penser aux conséquences,
05:56à partir du moment où les policiers respectent les règles,
05:58quand ils interpellent, ne pas penser aux conséquences,
06:01c'est-à-dire qu'aujourd'hui on essaie d'acheter la paix sociale,
06:04on ne nous laisse pas intervenir de manière systématiquement dans les quartiers,
06:08on va nous dire de quitter les lieux plus rapidement,
06:10comme ça demain il n'y a pas d'émeute, il n'y a pas de problème politique, il n'y a rien.
06:14Et en fait nous on est toujours entre le marteau et l'enclume,
06:17entre les gens qu'on veut protéger, les français et les politiques.
06:20Donc là déjà à un moment il va falloir qu'au plus haut sommet de l'État,
06:23tout le monde, j'ai bien tout le monde, prenne ses responsabilités,
06:26nous dise ok, maintenant il y a un code pénal qui existe,
06:29vous avez le feu vert, faites votre travail.
06:32Pierre Leloucha, quel est votre regard ?
06:35On va revenir sur cette volonté de Gérald Darmanin,
06:39qui demande au préfet la confiscation des véhicules utilisés lors de ces rodéos,
06:43mais vous en pensez quoi ?
06:43Je suis frappé, pour avoir beaucoup voyagé dans ma vie,
06:47je suis frappé par le décalage dans ce qui se passe en France,
06:51et ce qui se passe dans d'autres pays.
06:53Les jeunes en question, entre guillemets, quand on dit jeunes,
06:55on a des jeunes qui sont issus de l'immigration, c'est ça dont on parle.
06:59Soit maghrébins, soit africains, c'est ça qu'on a dans les quartiers dits difficiles.
07:03Commencez par rappeler les choses par leur nom,
07:04parce que sinon on n'en sort pas.
07:06Je pars ici devant un policier qui est lui-même issu de l'immigration,
07:10donc je crois qu'il peut confirmer ce que je viens de dire.
07:12Question, comment est-ce que ces jeunes se comporteraient dans leur pays d'origine ?
07:20Est-ce qu'il est pensable au Maroc, en Algérie, en Tunisie,
07:23ou vous voulez, dans le Maghreb, dans les pays du Sahel,
07:27qu'une bande de jeunes se mettent à rouer de coups des policiers,
07:31ou à leur taper dessus, ou à leur les renverser délibérément avec une voiture.
07:36Juste qu'on me dise, est-ce que c'est ça qui se passe dans ces pays ?
07:40Et est-ce que ça se passe aux Etats-Unis ?
07:41Est-ce que quelqu'un a l'idée de venir devant un policier aux Etats-Unis
07:45pour lui piquer son flingue ou pour lui tirer dessus ?
07:48Juste qu'on me dise.
07:50Ou une moto.
07:50Ou une moto.
07:52Absolument impensable.
07:54Pourquoi ?
07:54Alors pourquoi c'est impensable ?
07:56Parce que les policiers en question vont immédiatement mettre fin à ça
08:00en tirant sur les agresseurs et en les tuant.
08:03C'est ça qui se passe.
08:04En les tuant ou en les blessant et en les mettant directement en prison.
08:07Il n'y a pas de...
08:08Et c'est la peur du gendarme qui arrête la violence.
08:11Mais vous savez là...
08:12Le problème, c'est un vieux sujet.
08:14On parlait jadis avec Jacques Chirac.
08:17C'est la peur du gendarme.
08:18S'il n'y a plus de peur, il n'y a pas de raison de s'arrêter.
08:21Donc moi je ne suis pas là pour militer en vue d'une guerre civile en France.
08:25Mais je dis que plus on laisse faire.
08:27Et qu'en effet, et il a raison, notre syndicaliste ici, il sait bien que les forces de police sont le tampon utilisé par les responsables politiques pour ne pas remettre de l'ordre.
08:42Donc on dit aux policiers, vous n'y allez pas.
08:45Ou s'ils y vont, c'est eux qui sont poursuivis.
08:48Et à partir de ce moment-là, on est dans une situation où, de jour en jour, ça escalade.
08:52Dans les 24 dernières heures, on a assisté à quoi ?
08:55Un pompier, il y a un gendarme qui a été tiré à la Kalachnikov en rentrant chez lui.
09:00Vous vous rendez compte ?
09:01Et sur l'histoire dont on vient de parler, on ne connaît pas encore, Pierre, le profil de ces jeunes qui ont commis cet acte.
09:10Je parle sous la gouverne de Célia.
09:11Oui, l'âge aussi.
09:13Ni l'âge, ni on n'a pas encore les informations.
09:16On parle sous le contrôle de redabelage, mais c'est vrai qu'on voit aussi de plus en plus de jeunes pratiquer ces actes de rodéo urbain.
09:23Donc il va falloir aussi s'interroger sur les suites judiciaires de ces interpellations.
09:27Justement, sur cette confiscation de véhicules souhaitée par Gérald Darmanin, écoutez ce policier qui est un ancien commandant de police qui réagit.
09:35Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise solution ?
09:37Je vous fais réagir évidemment Kévin, Karima, évidemment, et Virginie.
09:42D'abord, on écoute ce ancien commandant de police.
09:46Saisir la moto n'est pas un problème.
09:48Ce qui devient un problème, ce qui est un problème, c'est ce qu'on en fait.
09:51C'est-à-dire qu'une fois que vous avez saisi la moto, alors comme je l'ai déjà dit, il y a déjà en amont le problème de l'interpellation, qui en soi n'est pas neutre.
09:59C'est très compliqué et c'est très dangereux.
10:01Deuxièmement, une fois que vous avez saisi la moto et que vous avez mis en garde à vue le jeune homme, il faut conduire tout ça au service de police le plus proche.
10:08Ce qui signifie bien évidemment que vous avez les effectifs nécessaires pour faire tout ça.
10:13Arrestation, neutralisation et transport de la moto et de son conducteur au commissariat.
10:19Réda, vous êtes d'accord avec votre collègue et je poursuis mon tour de table.
10:23Oui, après, il faut qu'on arrête d'agir, de faire les choses à moitié.
10:29On les fait, on ne les fait pas.
10:30Voilà, c'est ça, on interpelle, on est à disposition et puis les gars, ils font des peines courtes.
10:35Parce que c'est prévu en fait, il y a deux ans d'emprisonnement, je ne comprends pas.
10:38En fait, les lois, elles existent.
10:40Les condamnations, je trouve qu'elles n'existent pas.
10:42Oui, c'est ça.
10:43L'ancien ministre de la justice disait, mais si, il y a beaucoup de sanctions.
10:47Si, les gens sont condamnés, oui, mais si tu condamnes le gars à deux semaines avec sursis, ça ne m'intéresse pas en fait.
10:53Parce que moi, je me prends, enfin moi, le policier de terrain, il va protéger les gens.
10:57Et en fait, c'est un échec parce que le lendemain, des fois même, quand c'est un mineur,
11:01enfin, ce n'est pas des fois même, quand c'est un mineur, celui qui est un mineur de moins de 16 ans,
11:04comme Célia l'a dit, souvent c'est le cas,
11:07si ses parents veuillent bien venir le chercher,
11:10parce qu'il faut aussi, c'est un vrai sujet, ça aussi,
11:12mais vous n'avez même pas le temps de finir la rédaction du procès verbal d'interpellation
11:16que le gamin, il est déjà dehors.
11:18Mais je me souviens, vous savez, on avait envoyé, je crois que c'était à Lyon,
11:20on avait envoyé une équipe suivre des patrouilles pour justement surveiller les rodéos.
11:25Et le sujet était étonnant parce que notre équipe était avec deux policiers
11:29et à un moment donné, il s'arrête et il voit un jeune qui était contrôlé.
11:34Mais il l'avait arrêté la veille.
11:34Il l'avait arrêté la veille.
11:37Et le lendemain, ce jeune était avec une autre moto.
11:41La fernaille, trois jours avant, il en garde à vue.
11:43La réglementation aussi pour les policiers, pour interpeller dans les rodéos.
11:47Ce que nous vivons, c'est le résultat de cette impunité.
11:48Et c'est ces sanctions qui tombent beaucoup trop tard, qui sont beaucoup trop légères,
11:51de policiers qui sont eux-mêmes poursuivis.
11:53Un discours sur le thème, c'est la police qui tue, c'est la police qui est violente.
11:57Il faut continuer comme ça.
11:58Et regardez cette vidéo de Drancy dont on parlait.
12:00On voyait les deux policiers en train de se défendre,
12:03sauf que la vidéo a été tronquée.
12:05On l'a largement commentée.
12:07On voyait deux policiers, sauf que derrière, ce que disait pas la vidéo,
12:10il n'y avait que 60 individus.
12:12Donc vous imaginez ?
12:13Évidemment, on n'a pas la mesure des choses.
12:16Et s'il y a l'auteur, c'est les 60 qui sautent sur les collègues.
12:18Exactement.
12:19Kevin, termine le tour de table.
12:20J'aimerais juste faire une remarque sur les voitures confisquées.
12:24Alors certes, il y a une augmentation des voitures confisquées.
12:25Laurent Nunez a parlé d'une augmentation de 25%.
12:29Mais le problème, c'est que souvent,
12:31ce ne sont pas des voitures, des véhicules,
12:32mais souvent, ce sont des véhicules volés.
12:34Donc ça ne sert strictement à rien.
12:35On ne peut pas, en effet, les confisquer.
12:37Moi, je pense que déjà, il faut dire les choses.
12:40Je me souviens qu'une directrice du CNRS,
12:42une historienne, Isabelle Véramasson,
12:44nous avait raconté sur une chaîne concurrente
12:46que ceux qui commettaient ces rodéos urbains,
12:49c'était des jeunes qui s'ennuyaient,
12:51c'était West Side Story.
12:52Il faut sortir véritablement de cet angélisme
12:54parce que ceux qui commettent ces rodéos urbains,
12:57ce sont des délinquants.
12:58Et des délinquants qui sont des tueurs en puissance.
13:00On l'a vu à Drancy, notamment,
13:02où un policier était tué.
13:04Mais moi, j'aimerais rendre hommage quand même
13:05à Alice Richard, 24 ans,
13:08qui a été fauchée à Brest par un automobiliste
13:12et qui est morte, Thierry.
13:14C'est que parfois, en effet,
13:15ce genre de choses débouchent sur des drames.
13:18Il y a environ 25 000 rodéos par an,
13:20ce qui est évidemment énorme.
13:22Et ce que veulent les Français,
13:24c'est que les policiers puissent agir.
13:26Regardez ce qui se passe, notamment, au Royaume-Uni.
13:29Il y a notamment...
13:30On a souveré évoqué.
13:31On peut se lancer...
13:33C'est la technique de la...
13:35Alors, Reda, elle est peut-être...
13:36Je suis d'accord, mais les Français veulent,
13:38en effet, qu'on puisse arrêter cela.
13:40Et je crois qu'il y a une distorsion,
13:41vous allez l'infirmer ou confirmer ou pas, Reda,
13:44par rapport à Paris.
13:44Je crois que, notamment, ailleurs qu'à Paris,
13:49on ne peut pas poursuivre, notamment, un véhicule
13:51si la personne n'a pas commis un crime de sang
13:55ou si cet individu n'est pas dangereux.
13:57Je crois qu'il y a une dérogation, notamment, à Paris,
13:59notamment, et on peut le faire.
14:01Pourquoi on n'étend pas cela à l'ensemble du territoire ?
14:03De manière générale, je pense que les Français
14:05veulent de la fermeté
14:06et ils ne comprennent pas pourquoi la police n'agit pas
14:09quand un individu, en effet, s'enfuit.
14:13C'est ce que veulent les Français,
14:14ce que va révéler votre sondage
14:15que vous allez évoquer juste après.
14:16Exactement, on va évoquer juste après.
14:17D'abord, Virginie, votre avis, votre regard en tant qu'avocate,
14:21qu'est-ce qu'on pourrait faire pour changer les choses
14:23en vertu de la loi ?
14:25Alors, un commentaire juridique et une observation,
14:28si vous me le permettez.
14:30Donc, les rodéos, ce sont des délits routiers depuis 2018
14:33qui sont punis de peine d'emprisonnement
14:35et de peine d'amende,
14:37avec des circonstances aggravantes, parfois,
14:39notamment en réunion
14:41ou si la personne conduisait sous l'état
14:44d'un état d'ébriété
14:47ou de stupéfiants, par exemple.
14:49Il y a la confiscation du véhicule,
14:52qui peut être une voiture ou une moto,
14:53c'est obligatoire.
14:55Et puis, vous avez par ailleurs la suspension
14:57ou l'annulation du permis de conduire.
14:59Tout se joue au moment de l'interpellation,
15:02puisque le texte actuel, la loi de 2018,
15:05prévoit que le comportement de l'individu
15:08doit être répété.
15:10Et dans la plupart des cas
15:13qui passent devant les tribunaux,
15:15en fait, ces individus obtiennent la relaxe,
15:19tout simplement parce que,
15:20dans le procès verbal d'interpellation,
15:22il n'est décrit qu'un seul comportement
15:26en violation du code de la route,
15:29alors qu'il en faut au minimum deux.
15:31Et probablement que ces deux infractions
15:34au code de la route ont existé,
15:37mais elles n'apparaissent pas
15:38dans les procès verbaux d'interpellation.
15:40Et donc, c'est la raison pour laquelle,
15:43essentiellement, vous avez ces rodéos,
15:46une interpellation,
15:47des poursuites judiciaires
15:48avec des sanctions pénales.
15:50C'est inexplicable, votre question,
15:50finalement.
15:51Et enfin, une relaxe,
15:54parce que le procès verbal
15:55ne correspond pas exactement
15:56aux conditions cumulatives du texte.
15:59Donc, soit on modifie le texte
16:02pour supprimer la condition de répétition,
16:05soit on forme encore plus
16:09les policiers de terrain
16:11pour qu'au moment de la rédaction
16:13des procès verbaux d'interpellation,
16:15il y ait bien au moins deux comportements
16:17infractionnels.
16:18Si je vous souviens, Virginie,
16:20les amateurs de rodéo ont de bons jours
16:22de vres.
16:24Alors, oui et non,
16:25puisqu'on peut rajouter un certain nombre
16:27d'infractions.
16:30Généralement, c'est associé
16:32avec un refus d'obtempérer
16:33à une sommation de s'arrêter
16:35et parfois, et dans le cas tragique
16:38du pompier,
16:40à des blessures,
16:41voire des homicides involontaires.
16:44Et là, on revient sur tout le débat
16:46autour de l'homicide routier
16:49qui permettrait de sanctionner
16:51non pas finalement les blessures
16:54ou surtout la mort involontaire,
16:56mais finalement la prise de risque,
16:58puisque la prise de risque,
17:00elle, elle est volontaire.
17:01Et donc, ça permettrait probablement
17:03à la fois que les victimes
17:06se sentent reconnues
17:08dans leur statut de victime
17:09et que les auteurs soient...
17:13Sans modifier la peine, malheureusement.
17:14Karim, je vais vous donner la parole
17:16dans quelques instants,
17:16mais nous sommes avec Eric Brocardi,
17:18qui est le porte-parole
17:19des sapeurs-pompiers de France.
17:21Bonjour Eric,
17:22merci d'être avec nous.
17:25Première question, évidemment,
17:26est-ce que vous avez des nouvelles
17:27de votre collègue ?
17:29C'est la première question
17:30qui me vient à l'esprit, évidemment.
17:31Les nouvelles ne sont pas
17:34vraiment très rassurantes
17:35et aujourd'hui, nous avons
17:36beaucoup de pensées
17:37pour notre collègue
17:38du ZIS de Haute-Savoie,
17:39effectivement,
17:40et notamment de la caserne
17:42de Évian-les-Bains.
17:43Comme vous l'avez compris,
17:45l'état de la situation
17:45est très grave
17:46pour son rétablissement.
17:48Donc, nous portons
17:49toutes nos pensées vers lui,
17:50vers ses camarades,
17:51vers ses collègues
17:51et à l'ensemble du corps
17:52des sapeurs-pompiers.
17:54Croyez-moi, il y a le partage
17:55entre la révolte
17:56et le partage aussi
17:57entre la peine,
17:58parce qu'aujourd'hui,
17:59c'est devenu une situation
18:00intolérable
18:01et quand on touche
18:01encore plus
18:02à quelqu'un
18:03qui porte les valeurs
18:04de la République,
18:05c'est devenu inqualifiable
18:06de voir ce genre de situation
18:07aujourd'hui perdurée.
18:08Quelles sont les informations
18:09dont vous disposez
18:10à votre niveau, Eric,
18:12et que vous pouvez nous donner
18:13sur les circonstances,
18:15sur la façon
18:15dont les choses sont passées,
18:17sur la façon
18:17dont votre collègue
18:18a essayé d'éviter
18:18ce rodeo ?
18:21Écoutez,
18:21ce que l'on peut dire,
18:22c'est que comme tout un chacun,
18:23un sapeur-pompier,
18:24qu'il soit un professionnel,
18:25volontaire,
18:26un policien,
18:26un gendarme,
18:27est inventu un citoyen
18:28qui, dès lors,
18:29qu'il est dérangé
18:30dans son périmètre
18:32aussi bien de vie
18:33que de travail,
18:34est amené à tenter
18:35de rétablir
18:36tout simplement le calme
18:38ou tout simplement
18:39essayer d'apporter,
18:40on va dire,
18:41une espèce d'orientation
18:42et de discernement
18:43par rapport à ce qui se passe
18:44autour de lui
18:44lorsque cela touche
18:46l'ordre et la sécurité publique.
18:48Donc,
18:49comme tout un chacun,
18:50c'est quelqu'un
18:50qui a voulu aller
18:51tranquillement au contact
18:52pour permettre justement
18:53d'éviter ce type
18:56de pratiques
18:57extrêmement dangereuses.
18:58Je vous rappelle
18:59que le sujet aujourd'hui,
19:01c'est effectivement,
19:02ça m'a touché
19:03les sapeurs-pompiers,
19:03mais ça a touché
19:04déjà d'autres personnes.
19:05Je pense aussi
19:05à la famille de Valoris
19:07il y a quelques mois
19:08de cela
19:08qui a été forcément
19:10confrontée
19:10à ce type de drame.
19:11Donc,
19:12le sujet aujourd'hui,
19:13c'est effectivement
19:14de pouvoir
19:15tenter
19:16de prendre en compte
19:17la notion de discernement
19:19vis-à-vis
19:20de ce que les gens
19:20font sur la route
19:21et encore plus
19:22lorsqu'il s'agit
19:23dans un périmètre
19:24où il y a
19:25des groupes scolaires,
19:26où il y a un EHPAD,
19:27où il y a des casernes
19:27de sapeurs-pompiers.
19:29Donc,
19:29tout ceci aujourd'hui
19:30prouve encore une fois
19:31que malgré la tentative
19:32du sapeur-pompier
19:33de pouvoir
19:34à un moment donné
19:34être tout simplement
19:36essayer de vouloir
19:36rétablir
19:37et de remettre
19:38du discernement
19:39par rapport à la situation,
19:41il a été malheureusement
19:42très accidenté
19:43par les individus.
19:45Éric,
19:45on s'en est souvent
19:46parlé ensemble,
19:48on vous sent
19:49particulièrement touché,
19:49et on le comprend aisément,
19:51c'est qu'il fut un temps
19:52où l'uniforme
19:53du sapeur-pompier
19:54comme d'autres uniformes
19:55était respecté,
19:55mais aujourd'hui en 2025
19:56ce n'est plus le cas
19:57en France.
19:58Non,
19:59je pense qu'aujourd'hui
19:59malheureusement
20:00il faut quand même
20:02continuer à y croire
20:03parce qu'aujourd'hui
20:04c'est une certitude
20:05que ce qui nous fait
20:07beaucoup de mal
20:08aujourd'hui,
20:08quel que soit
20:09l'uniforme que l'on porte,
20:10que ce soit
20:11d'un service public,
20:11il n'y a pas du uniforme
20:12mais un service public
20:13quelconque.
20:14Aujourd'hui c'est une notion
20:15de respectabilité,
20:16pourquoi ?
20:17Parce que le service public
20:18comme son nom l'indique,
20:19c'est un service dédié
20:21à monsieur et madame
20:22tout le monde
20:22et financé par monsieur
20:23et madame tout le monde.
20:25Donc je pense que
20:26le sujet de l'instruction civique,
20:28le sujet de l'éducation
20:29de nos concitoyens
20:31face à justement
20:32toute cette multitude
20:33de services
20:34qui est offert
20:34doit nous permettre
20:35d'engager une véritable
20:37immunité universelle
20:39sur ces sujets
20:40on va dire
20:41de groupes scolaires,
20:42sur ces sujets
20:43du corps scolaire,
20:45du corps des sapeurs-pompiers,
20:46du corps de la police,
20:48de tous les autres métiers
20:49qui permettent
20:50de fournir
20:50à tout un chacun
20:51au quotidien
20:52des réponses
20:53qui parfois
20:54peuvent aboutir
20:55à des solutions.
20:56Or aujourd'hui
20:56ce que l'on constate
20:57c'est qu'il n'y a plus
20:58du tout de discernement,
20:59c'est son propre soi,
21:00c'est une génération
21:01un peu trop selfie
21:02liée à l'exceptionnel
21:03et on va dire
21:03à des images folles
21:04qui ne nous permettent pas
21:05de rentrer
21:06on va dire
21:06dans une particularité
21:08tout simplement collective
21:09et de sécurité collective
21:10pour maintenir
21:12l'ordre
21:13et l'écurité publique
21:14qui ne dépend pas
21:15uniquement
21:15de la police
21:16de la gendarmerie
21:17des sapeurs-pompiers
21:18du personnel hospitalier
21:19mais qui correspond
21:20aujourd'hui
21:21on va dire
21:21qui doit répondre
21:22à une logique
21:22de comportement individuel.
21:24Eric,
21:25Bruno Rotaillot
21:26se rend sur place
21:27qu'attendez-vous
21:28de la part
21:29du ministre de l'Intérieur
21:30cet après-midi ?
21:32Écoutez,
21:32c'est déjà une marque
21:33de présence
21:34extrêmement importante
21:35de soutien
21:35de force
21:36qui va nous permettre
21:37aujourd'hui
21:38de pouvoir essayer
21:39de continuer
21:40à effectuer
21:41les interventions
21:42parce qu'aujourd'hui
21:44la caserne d'Evian-les-Bains
21:45est particulièrement touchée
21:46et ils effectuent
21:48près de 2600 interventions
21:49par an
21:50ce n'est pas rien
21:50et ils doivent aller
21:52encore aux interventions
21:53à l'heure où on parle
21:53aujourd'hui
21:54avec ce boulet
21:55accroché au pied
21:57avec cette chape de plomb
21:58qui est venue porter
22:00on va dire
22:00cet individu
22:01complètement fou
22:03qui a percuté
22:04ce sapeur-pompier
22:05donc la réponse
22:07de la présence
22:08du ministre de l'Intérieur
22:09est extrêmement importante
22:10en termes de reconnaissance
22:11et c'est le bloc républicain
22:13qui fait forme
22:14autour de cela
22:15parce qu'au cœur
22:16de tout cela
22:16c'est effectivement
22:17un concitoyen
22:18revêtu d'une tenue
22:19de sapeur-pompier
22:20qui est pleinement touché
22:22donc on ne munisse pas
22:23tout ce qui a été fait
22:24malheureusement
22:25dans des drames
22:26par rapport aux autres concitoyens
22:27mais là ça va encore
22:27une fois de plus
22:28gravir un échelon
22:29merci Eric Brocardi
22:31porte-parole de la Fédération Nationale
22:33des Sapeurs-Pompiers
22:34merci d'avoir accepté
22:34de témoigner toutes nos pensées
22:36pour ce sapeur-pompier
22:37et sa famille évidemment
22:37et votre corporation
22:39merci mille fois
22:40d'avoir accepté
22:40notre invitation
22:41cher Erika
22:42Karima
22:43il dit des choses
22:44vraies
22:45Eric Brocardi
22:46on le sent touché
22:47on le saurait
22:47à moins
22:48évidemment
22:48mais
22:49on ne respecte plus
22:51les uniformes
22:52et encore moins
22:52ceux des sapeurs-pompiers
22:54mais il n'y a pas
22:55que les sapeurs-pompiers
22:56ce sont les médecins
22:56ce sont les infirmières
22:57ce sont les policiers
22:58c'est les enseignants
22:59c'est voilà
23:00oui puis on parle
23:01d'un pompier aujourd'hui
23:02qui se retrouve
23:03entre la vie et la mort
23:04alors que
23:05son métier
23:06c'est de sauver
23:07la vie des gens
23:08et il se retrouve
23:09victime
23:10d'un
23:10finalement
23:11d'un loisir
23:12aussi stupide
23:13que dangereux
23:14c'est-à-dire
23:14ces personnes
23:15qui s'adonnent
23:16à ces rodéos
23:18urbains
23:18en toute
23:19comme ça
23:19j'allais dire
23:20en toute impunité
23:21on verra
23:21on espère que non
23:22mais
23:23qui n'ont finalement
23:24pas peur
23:24effectivement
23:25de cette autorité
23:27et moi je pense
23:28qu'il y a aussi
23:29collectivement
23:30en fait
23:31on est un peu victime
23:32d'une idéologie
23:34aussi depuis des décennies
23:35cette culture
23:36de l'excuse
23:36cette inversion
23:37du bon sens
23:38où finalement
23:38on oublie les victimes
23:39et on dit
23:41que les agresseurs
23:42que les personnes
23:43qui commettent
23:43des actes de délinquance
23:44sont toujours
23:45les victimes
23:46et ça m'a rappelé
23:47si on fait le parallèle
23:49avec ce qui s'est passé
23:49avec Drancy
23:50il y avait la question
23:52du rodéo urbain
23:52mais il y avait ensuite
23:53la question de l'interpellation
23:54l'intervention des policiers
23:57et quand Clémentine Autain
23:59a réagi sur Rick
24:01sur Twitter
24:01en disant
24:02sur la vidéo
24:02en disant
24:03ben là il faudrait en finir
24:04avec l'impunité
24:05en matière de violence policière
24:07quand on voit des policiers
24:07finalement qui se font agresser
24:09et bien la faute
24:10c'est les policiers
24:11qui finalement
24:13essayent de faire leur travail
24:14et qui sont agressés
24:15par des personnes
24:16justement
24:16qui n'ont plus peur
24:17de cette autorité
24:18et vous avez mentionné
24:19que les lois existent
24:19je suis d'accord
24:20les lois existent
24:21et déjà
24:21si on rétablissait
24:23par exemple
24:24juste sur l'outrage
24:25vous savez
24:25il y a ce délit
24:27l'outrage à un agent
24:28déjà ça
24:29ça existe
24:31et agression
24:31envers les policiers
24:32envers les agents
24:33vous risquez des peines de prison
24:35et des milliers d'euros d'amende
24:36mais dans la réalité
24:37qu'est-ce qui se passe ?
24:38ben vous avez mentionné
24:39on s'auto-verrouille en fait
24:42et on arrive
24:43avec des situations dramatiques
24:44comme ça
24:45la façon dont les choses se passent
24:46on se dit que
24:47les amateurs de rodéo
24:49ont de beaux jours
24:49de vos ronds
24:50Pierre ?
24:51oui mais tout ça
24:52c'est la description
24:53d'un système
24:53qui ne fonctionne plus
24:55tout simplement
24:56la loi est
24:58beaucoup trop douce
25:00et permet de passer
25:02à travers
25:03toutes les mailles défilées
25:04les policiers
25:05ne sont plus respectés
25:07les juges
25:08interviennent
25:08trop tard
25:09pour que la peine
25:11ait un caractère
25:12dissuasif
25:13voilà
25:14on a un système
25:15et puis à la fin
25:16on va vous expliquer aussi
25:18qu'il n'y a pas assez
25:18de place en prison
25:19donc il faut prendre le temps
25:21de reconstruire
25:21d'autres prisons
25:22de former
25:23des nouveaux gardiens
25:24on est en train
25:25de vous expliquer
25:26que voilà
25:26on est condamné
25:27à regarder
25:29à regarder
25:30cette situation
25:31sans avoir
25:31de moyens de réagir
25:33et le divorce
25:34c'est là que
25:35c'est là que
25:37c'est un peu pathétique
25:38le pompier disait
25:39je suis content
25:39que le ministre
25:40vienne nous voir
25:40enfin
25:40on est dans un système
25:42où les politiques
25:44font les journalistes
25:46en allant sur place
25:46commenter un événement
25:48où les journalistes
25:50eux-mêmes
25:50deviennent des justifiés
25:52et les juges
25:53ne jugent plus
25:54donc plus rien
25:55ne fonctionne
25:56c'est pas parce que
25:57le ministre
25:58va aller sur place
25:59que ça va régler le problème
26:00mais il faut donner
26:01cette image
26:02et on va continuer
26:03avec le même système
26:04et les juges
26:05le divorce
26:05entre la réalité
26:07qui est vécue
26:08par les gens
26:08et ce monde politique
26:10qui vit dans sa planète
26:11à lui
26:12devient de plus en plus
26:13inquiétant
26:13alors vous allez voir
26:14le sujet qui suit
26:15juste après cette pause
26:16publicitaire
26:17on va parler
26:17des violences faites
26:18au maire
26:19là aussi
26:19pareil
26:20il y a de moins en moins
26:21une maire
26:21qui souhaite se représenter
26:23on le comprend
26:24aisément
26:24on a encore
26:25des histoires
26:26vous nous signaliez
26:27une autre histoire
26:27à côté de Maubeuge
26:29à côté de Maubeuge
26:30on va en parler
26:32tout à l'heure
26:32allez on se retrouve
26:33dans quelques instants
26:34sur CNews
26:35première chaîne d'information
26:36et merci pour votre
26:37très grande fidélité
26:38ça nous fait très plaisir
26:38il est 12h30
26:43merci de nous accueillir
26:44c'est votre
26:45mini-news week-end
26:46jusqu'à 13h
26:47on se représente
26:48nos invités du jour
26:49dans quelques instants
26:49mais tout de suite
26:50nouveau tour de l'information
26:51et vous félicitez
26:52merci Thierry
26:53rebonjour à tous
26:54dans le lot
26:55une rêve partie
26:56illégalement organisée
26:57depuis mercredi soir
26:59rassemble actuellement
26:59près de 10 000 personnes
27:01sur un site tenu
27:02et contrôlé par 200 policiers
27:04mobilisés à l'occasion
27:05qui opèrent
27:06des centaines
27:07de contrôles routiers
27:08des équipes de secours
27:09et des pompiers
27:10sont également présentes
27:11dans la nuit
27:12une personne
27:12qui a consommé
27:13des stupéfiants
27:13a été évacuée
27:14et placée
27:15sous contrôle médical
27:1680 autres personnes
27:17ont été prises en charge
27:18selon la préfecture
27:19la manifestation illégale
27:21se déroule
27:22globalement
27:22dans le calme
27:23parmi les participants
27:25des français
27:25mais aussi des espagnols
27:26et des italiens
27:27à Paris
27:28la justice a validé
27:29l'interdiction d'une manifestation
27:31anti-fa prévue aujourd'hui
27:32mais autorise
27:33deux autres rassemblements
27:35le juge a notamment
27:36argué
27:36que cette contre-manifestation
27:38était prévue
27:38sur le même parcours
27:39que la manifestation
27:40organisée par le comité
27:41du 9 mai
27:41et aurait conduit
27:42à mêler les participants
27:44à chacune de ces manifestations
27:45dont les antagonismes
27:46idéologiques sont forts
27:47le juge a également
27:49tenu compte
27:49du fait que des membres
27:51des organisations
27:51ayant soutenu la manifestation
27:53avaient commis
27:53des actes de violence
27:54par le passé
27:55et puis dans l'actualité
27:56internationale
27:57missiles contre drones
27:59l'escalade militaire
28:00continue entre l'Inde
28:01et le Pakistan
28:02conséquence
28:02l'espace aérien pakistanais
28:04restera fermé
28:05jusqu'à demain matin
28:06à 7h
28:07c'est ce qu'a annoncé
28:08l'autorité pakistanaise
28:09de l'aviation
28:10dans la nuit
28:10le Pakistan a lancé
28:12une riposte contre l'Inde
28:13après des frappes
28:14visant trois de ses bases aériennes
28:15les belligérants
28:16ont intensifié
28:17leurs opérations
28:18au quatrième jour
28:19de leur pire confrontation
28:20militaire
28:20depuis des décennies
28:22merci beaucoup
28:23félicité
28:24notre équipe du samedi
28:25Karima Brick
28:26Virginie Bensoussant
28:27Brûlé
28:27Pierre Lelouch
28:28Kevin Bossuet
28:29et nous accueillons
28:30Elodie Richard
28:30notre journaliste politique
28:32et on va commencer
28:32avec vous ma chère
28:34Elodie bonjour
28:34on va commencer
28:36avec sur Albol
28:37de nos mères
28:38des mères qui en ont
28:39assez
28:39c'est le moins
28:40que l'on puisse dire
28:41de se faire agresser
28:42harceler
28:43on va y revenir
28:44dans quelques instants
28:45et face à ces violences
28:46le maire de Roquevers
28:47c'est dans les bouches du Rhône
28:48et bien lui
28:49il a carrément décidé
28:50de ne pas se représenter
28:51en 2027
28:52les menaces
28:52pour des affaires banales
28:54se sont multipliées
28:54dans sa commune
28:55on voit tout cela
28:56avec Stéphanie Rouquet
28:57puisqu'il a accepté
28:58de témoigner
28:59et on en parle avec vous
29:00ma chère Elodie
29:00il témoigne
29:03pour apporter son soutien
29:05à tous les mères
29:05qui subissent
29:06la même situation
29:07il y a deux semaines
29:08les deals de Roquevers
29:10participent à une fête
29:11traditionnelle
29:12dans un hameau
29:13de sa commune
29:13en quittant les lieux
29:15l'un de ses administrés
29:16se met à l'insulter
29:17et à le menacer
29:18je biche à vous passer
29:20les grossièretés
29:21lorsque tu seras plus maire
29:24je vais t'éclater
29:24voilà
29:25tout à fait
29:25tranquillement
29:26dans son esprit
29:27c'est aussi simple que ça
29:28vous savez
29:29le problème
29:30c'est que les maires
29:30on intervient
29:31dans tous les domaines
29:31donc là c'est le problème
29:32de permis de construire
29:33une histoire de fou
29:34une histoire de permis de construire
29:36toute bête
29:36le maire a porté plainte
29:38mais cet incident
29:39n'est pas isolé
29:40à la tête de sa commune
29:42depuis 18 ans
29:43c'est la quatrième fois
29:44Kiv Ménard est menacé
29:46la première fois
29:47ça a été une de mes affiches
29:49de campagne
29:50en 2020
29:51qui a été retrouvée
29:52avec il faut tuer ce mec
29:53s'il est d'âche
29:54la deuxième fois
29:54ça a été un ancien
29:55conseiller municipal
29:56d'opposition
29:57qui avait dit
29:58il faut lui racler la tête
29:59contre le goudron
29:59jusqu'à ce que mort
30:00s'insuive
30:00la troisième fois
30:01c'était une dame
30:02qui rentrait chez elle
30:03ne trouvait pas de place
30:04pour se stationner
30:05a décidé qu'il fallait me tuer
30:06alors au bout d'un moment
30:07c'est un peu usant
30:08il réclame désormais
30:10des réponses pénales
30:11plus fermes
30:12et craint
30:13que ce type de violence
30:14ne décourage des candidats
30:16à se présenter
30:17aux prochaines municipales
30:18Ah oui
30:19on le comprend aisément
30:20Elodie
30:20plus de 8 maires sur 10
30:21c'est simple
30:22que leur santé physique
30:24ou montant
30:24est affectée
30:25par leur mandat
30:26sur une enquête
30:26publiée en novembre
30:27par l'association
30:27des maires de France
30:28Oui je vais vous donner
30:29quelques chiffres
30:30depuis l'élection en 2020
30:32ce sont déjà 2400 maires
30:33qui ont démissionné
30:34et il y a aujourd'hui
30:3557 000 postes
30:36de conseillers municipaux
30:37qui sont vacants
30:39Christophe Béchut
30:40au début
30:40disait que c'était
30:41un rythme assez classique
30:42de démission de maires
30:43quand même
30:43il faut souligner
30:44que sur une année
30:45c'est 1100 maires
30:46qui ont démissionné
30:48on sait aussi
30:48que plus d'un tiers
30:49des maires actuels
30:50ne veulent pas se représenter
30:51alors parfois
30:52ça peut s'expliquer
30:52par notamment
30:53un âge avancé
30:54mais ça ne justifie pas
30:55tout d'habitude
30:55ce ne sont pas
30:56ces chiffres là
30:57et il y avait eu
30:57effectivement une enquête
30:58assez complète
30:59du Cevipof
30:59pour l'association
31:00des maires de France
31:01qui expliquait
31:02qu'il y a 69%
31:04des maires
31:04qui ont été interrogés
31:05par le Cevipof
31:06qui déclarent avoir été
31:07victimes d'incivilité
31:08ça va des insultes
31:09aux menaces
31:09aux agressions physiques
31:11alors la petite bonne nouvelle
31:13quand même
31:13c'est que l'an dernier
31:14il y aurait eu
31:1510% d'agressions
31:16d'élus en moins
31:17il y avait eu
31:18un plan du gouvernement
31:19doté de 5 millions d'euros
31:21avec 3400 référents
31:22pour les atteintes
31:23aux élus
31:24une protection juridique
31:25et psychologique
31:25et le renforcement
31:26du dispositif
31:27alarme élu
31:28un bouton d'urgence
31:29quand un élu
31:29est potentiellement menacé
31:30dans sa mairie
31:31on rappelle quand même
31:32que le maire
31:33est de très très loin
31:34l'élu préféré
31:35des français
31:36et ça peut se comprendre
31:37par sa proximité
31:38il faut comprendre
31:38qu'un maire
31:39à l'inverse d'un ministre
31:39il est tout le temps
31:40au contact
31:40de ses administrés
31:42on l'appelle
31:42quand il n'y a plus
31:42d'électricité
31:43quand il y a le moindre problème
31:44et puis c'est ce que dit
31:45Gérard Larcher
31:45c'est l'élu par excellence
31:47qui a porté d'engueulade
31:48et puis ce que disent aussi
31:49les maires en plus
31:50de malheureusement
31:51toutes ces agressions
31:52ce qu'il déploie
31:52c'est un désengagement
31:53de l'état
31:54un sondage récent
31:55disait que 56%
31:56des maires de France
31:57confessent un sentiment
31:58d'abandon
31:59encore plus vrai
32:00en Ile-de-France
32:00où là ils sont 83%
32:02à s'en plaindre
32:02et on dit souvent
32:03qu'au cours de cette élection
32:05on vote plus souvent
32:06pour l'homme
32:06ou pour la femme
32:07et on pense moins
32:08à l'étiquette politique
32:09et c'est pour ça d'ailleurs
32:10qu'il y a beaucoup de maires
32:11qui sont sans étiquette
32:12dans les grandes villes
32:13effectivement ça devient
32:14plus politique
32:14mais dans les villages
32:15personne souvent
32:16ne peut vous dire
32:17si le maire est de droite
32:17ou de gauche
32:18Pierre Rouch
32:19vous êtes catastrophé
32:21par toute l'actualité
32:23qu'on décrit là
32:24tu vois catastrophé ce matin
32:25je suis désolé
32:26mais l'actualité
32:27est lourde aujourd'hui
32:28non mais c'est pas très drôle
32:29ça montre une grande maladie
32:31dans notre pays
32:32oui on voit bien
32:33que les choses dysfonctionnent
32:35on a une apparence d'état
32:36et que derrière
32:37derrière l'hôpital
32:38derrière la police
32:39derrière la pénitentiaire
32:40derrière les villes
32:41des choses ne fonctionnent plus
32:43donc très mal
32:43et donc les gens sont très malheureux
32:45les maires
32:46bon moi j'en connais beaucoup
32:47j'ai beaucoup d'amis
32:48qui sont maires
32:49les gens s'engagent
32:50parce qu'ils veulent servir
32:51ils ont
32:52alors il y en a qui veulent
32:54évidemment la gloire
32:55la reconnaissance sociale
32:57bien sûr
32:57mais la plupart des gens
32:59qui s'engagent
33:00s'engagent pour servir
33:01mais après
33:02ils sont
33:03heurtés aujourd'hui
33:04à une société
33:05qui n'est plus tellement civique
33:06mais où vous avez
33:07des gens qui sont
33:08des zappeurs
33:09consommateurs de services
33:10et si tu me donnes
33:12moi j'ai eu
33:13j'ai eu l'affaire quand même
33:14j'ai eu des gens
33:15qui rentrent dans ma permanence
33:16qui me disent
33:16vous me donnez une place
33:17en crèche
33:18je suis pas du tout
33:20de votre bord
33:20même je vous déteste
33:23mais vous me donnez
33:24une place en crèche
33:24je vote pour vous
33:25voilà
33:25des zappeurs
33:27le consommateur de services
33:28et mes copains
33:29qui sont maires
33:30beaucoup d'entre eux
33:31me disent ça
33:32et au bout d'un moment
33:33effectivement
33:33comme disait le monsieur
33:34c'est usant
33:35c'est usant
33:35j'ai un maire moi
33:37dans l'ouest de la France
33:39socialiste
33:39qui était un copain à moi
33:40qui me disait que
33:42il y a les gens
33:43tout le temps
33:44tout le temps
33:44tout le temps
33:44sur eux
33:45et à un moment
33:46il y a une dame
33:47qui lui dit
33:48d'enlever le caca du chat
33:49qui était dans son jardin
33:50parce que c'était
33:51le chat du voisin
33:52donc le maire
33:53devait venir
33:53ramasser le caca du chat
33:54quand on en est là
33:56le type a dit
33:57c'est ce que je lui ai dit
33:57c'est H24
33:59quand on est maire
33:59et à France
34:00oui maire d'une petite commune
34:01on n'est plus dans une relation
34:02civique normale
34:03entre citoyens
34:04alors je vais vous faire écouter
34:06alors c'est compliqué à vivre
34:08pour beaucoup des élus
34:09en question
34:10je vais vous faire écouter
34:10Robert Ménard
34:11je voulais qu'on l'ait
34:12dans cette émission
34:13mais il avait un emploi du temps
34:14assez chargé
34:15il a accepté de répondre
34:15à nos questions
34:16juste avant cette émission
34:17écoutez le constat
34:18que fait Robert Ménard
34:19et lui il a été visé
34:20un grand nombre de fois
34:21écoutez ce que nous dit
34:22Robert Ménard
34:22le maire de Béziers
34:23comme vous le savez
34:25bien sûr
34:26il y a des gens
34:26qui vous insultent
34:28des gens qui s'en prennent à vous
34:29des gens qui vous menacent
34:31moi les expériences
34:32que j'ai eues
34:32les plus douloureuses
34:33je dirais
34:34les plus insupportables aussi
34:36c'est en particulier
34:37avec les anti-vax
34:39vous savez au moment du Covid
34:40c'était un déferlement
34:42de haine
34:43et maintenant
34:44et maintenant
34:45avec les pro-palestiniens
34:46moi j'ai
34:47les positions que j'ai
34:49chacun a ses positions
34:50mais je me fais régulièrement
34:52attendez
34:53pas seulement
34:54insulté
34:55menacé
34:56j'ai porté plainte
34:57un certain nombre de fois
34:58alors c'est pas
34:59c'est très rare
35:00que ce soit des gens
35:01de visu
35:02vous savez en chair et en os
35:03qui vous disent en face de vous
35:04les gens préfèrent
35:06un truc qui s'appelle
35:07internet
35:07les réseaux sociaux
35:08et qui veut dire
35:09la lâcheté
35:10vous savez
35:10mais maintenant
35:11on retrouve les gens
35:12je laisse plus passer
35:13systématiquement maintenant
35:14je porte plainte
35:15parce que j'en ai
35:16ras le bol
35:17il n'y a aucune raison
35:18que je sois menacé
35:19pour ce que je pense
35:20c'est d'abord le règne
35:21de la lâcheté
35:22internet et les réseaux sociaux
35:24c'est la lâcheté
35:25c'est la possibilité
35:26de dire
35:26toutes les saloperies
35:27sur quelqu'un
35:29toutes les menaces
35:30en se pensant
35:31à l'abri de tout
35:32sauf qu'on n'est plus
35:32à l'abri de tout
35:33parce que maintenant
35:34on arrive
35:34la police arrive
35:36à remonter
35:36et à poursuivre les gens
35:38et moi je vous le redis
35:40et je le referai
35:41systématiquement
35:42je porterai plainte
35:43parce qu'encore une fois
35:44le maire
35:45c'est pas un paillasson
35:46sur lequel on essuie ses pieds
35:48écoutez c'est déjà
35:48assez compliqué
35:49de répondre aux gens
35:51de répondre à des gens
35:52qui sont de plus en plus
35:53demandeurs
35:54dans tous les domaines
35:55même dans des questions
35:56où vous n'avez
35:57aucune réponse
35:58moi on vient me demander
35:58des conseils médicaux
36:00figurez-vous
36:00qu'est-ce que vous voulez
36:01que je dise
36:01rien
36:02où on me demande
36:02de faire des choses
36:03sur lesquelles
36:04je n'ai aucun pouvoir
36:05alors déjà c'est pas facile
36:07à vivre
36:08mais c'est le boulot de maire
36:09et c'est pour ça
36:10qu'on est ému
36:11d'une part
36:12mais moi je ne veux pas
36:12me faire insulter
36:13je ne veux pas me faire
36:14je n'insulte pas les gens
36:16on ne m'insulte pas
36:17voilà le franc parler
36:18de Robert Ménard
36:19et son expérience
36:20au quotidien
36:21qui rebondit un petit peu
36:22sur ce que vous disiez
36:23mon cher
36:24mais il y a aussi
36:25des situations compliquées
36:26de haine locale
36:28qui compliquent les choses
36:29c'est compliqué
36:30il faut vraiment avoir
36:31la foi chevillée au corps
36:32pour faire ce genre de job
36:34c'est clair
36:34ça m'était très difficile
36:35Kibine
36:36c'est vrai que le maire
36:37n'est pas un paillasson
36:38il a raison Robert Ménard
36:39je trouve le témoignage
36:40de Robert Ménard
36:41intéressant
36:41parce qu'il met en avant
36:43les pro-palestiniens
36:44avec leur violence verbale
36:46qui est complètement décomplexée
36:48mais qu'est-ce qu'il y a derrière
36:50évidemment les militants
36:51d'extrême gauche
36:51comment voulez-vous
36:52que les français
36:53finalement respectent
36:55les politiques
36:55quand les politiques
36:56ne se respectent pas
36:57eux-mêmes
36:58moi je crois beaucoup
36:59au devoir d'exemplarité
37:01quand vous avez
37:01un monsieur Thomas Porte
37:03député de la France
37:04Insoumise par exemple
37:05qui dit à monsieur
37:06Jacobelli
37:07je vous prie de m'excuser
37:08ferme ta gueule
37:09on va s'occuper de toi
37:10ça pose quand même question
37:11quand vous avez
37:11Ercilia Soudet
37:12qui à l'Assemblée nationale
37:14traite ses collègues
37:16de Ville-Charognard
37:17évidemment ça pose question
37:18quand vous avez
37:19Rima Hassan
37:19qui menace
37:21François-Xavier Bellamy
37:22évidemment
37:23ça pose question
37:24mais ça
37:24ça ne donne pas
37:25le bon exemple
37:26ce sont des exemples
37:27qui finalement
37:28sont dévastateurs
37:30puisque ceux
37:31qui sont censés
37:32incarner une forme
37:33de respectabilité
37:34finalement ne l'incarne plus
37:36et les gens
37:36qui voient ça
37:37les citoyens
37:38qui voient ça
37:38finalement
37:39se croient
37:40évidemment
37:40tout permis
37:42et dernière chose
37:43que j'aimerais ajouter
37:43aussi
37:44souvent on s'en prend
37:45aux élus
37:45parce qu'on s'en prend
37:46aussi à travers eux
37:47à la République
37:47et on s'en prend
37:48notamment aux institutions
37:49il y a un tel divorce
37:51démocratique dans notre pays
37:52finalement on se dit
37:53que si on s'en prend
37:54à un maire
37:54on s'en prend
37:55à ce qu'il y a derrière
37:56on s'en prend à l'Etat
37:57et finalement
37:58les gens ne veulent plus
37:59rempiler
37:59et ils ne veulent plus
38:00devenir conseillers municipaux
38:01parce que c'est devenu
38:02un fardeau
38:03et on le comprend aisément
38:04et encore une fois
38:05c'est 7 jours sur 7
38:06H à 24
38:07quand on est maire
38:08et il y a fortiori
38:09quand on est maire
38:09d'une petite commune
38:10on doit tout faire
38:11Virginie
38:12Oui je souhaitais rebondir
38:13également sur les propos
38:14de M. Robert Ménard
38:17il a indiqué
38:18qu'aujourd'hui
38:18il portait systématiquement
38:20plainte
38:20notamment pour des insultes
38:23et des menaces
38:23notamment des menaces
38:24de mort sur internet
38:25et il a rappelé
38:27que les auteurs
38:27seraient
38:28pouvaient être identifiés
38:30et il a raison
38:31et on n'est pas
38:34en toute impunité
38:35derrière son écran
38:36simplement là où
38:38il pourrait nécessiter
38:39une réforme
38:41de la loi
38:42c'est d'imposer
38:43aux plateformes
38:45que ce soit
38:46des plateformes américaines
38:47ou aux plateformes françaises
38:48ou européennes
38:49non pas d'avoir
38:50nécessairement
38:51le nom et le prénom
38:53de la personne
38:54donc du titre
38:55de l'auteur
38:56des propos
38:56mais surtout
38:57l'adresse postale
38:59et en fait
39:00ce sur quoi
39:00il faudrait travailler
39:01aujourd'hui
39:02entre
39:03les gouvernements
39:05et les plateformes
39:06c'est d'imposer
39:07la collecte
39:08systématique
39:09de l'adresse postale
39:10de tous les internautes
39:12pour permettre
39:12l'interpellation
39:14donc on resterait
39:15sur le pseudonymat
39:16mais derrière
39:17il nous faut absolument
39:18l'adresse postale
39:18et aujourd'hui
39:19c'est ce qui manque
39:20principalement
39:21aux enquêteurs
39:22pour que
39:22ces plaintes
39:25aboutissent
39:26à de véritables sanctions
39:27allez on avance
39:28on va aborder
39:29un sujet
39:29qui va vous faire réagir
39:30j'en suis persuadé
39:31mon cher Kevin Bossuet
39:32en tant qu'enseignant
39:33en tant que professeur
39:34d'histoire
39:34c'est cet élève
39:35placé en garde à vue
39:36pour avoir menacé de mort
39:37on est toujours dans la même
39:38petite musique
39:39sa professeure
39:40l'adolescent de 15 ans
39:41a été exclu définitivement
39:43quelques jours plus tôt
39:44du lycée Lavoisier
39:45de Porcheville
39:46c'est dans les Yvelines
39:47il est sorti libre
39:48à l'issue de son audition
39:49Inès Alitkan
39:50et Pierre Henko
39:51nous racontent
39:52cette affaire
39:52mercredi soir
39:55dans les Yvelines
39:56un élève de 15 ans
39:57est interpellé
39:58à son domicile
39:59après avoir proféré
40:00des menaces de mort
40:01à l'encontre
40:02de son professeur
40:03quelques jours plus tôt
40:04il avait été exclu
40:06définitivement
40:07de son lycée
40:07et il en tenait
40:09son enseignant
40:09pour responsable
40:10c'est choquant
40:11mais pour ce lycée
40:12ça me choque pas
40:14c'est notre lycée
40:15il n'a pas forcément
40:17une réputation
40:18mais là c'est la première fois
40:21des menaces de mort
40:22sur un prof
40:23c'est grave quand même
40:26c'est pas tous les jours
40:27qu'on entend ça
40:28surtout que ça peut être
40:29nos parents
40:30c'est ça le problème
40:30l'enseignant avait croisé
40:32l'adolescent devant
40:33l'établissement
40:33en fin de journée
40:34le ton monte
40:35l'élève assure
40:36que l'histoire
40:37ne s'arrêtera pas là
40:38des propos tenus
40:39devant un autre membre
40:40du personnel
40:40le nombre de demandes
40:42de protection fonctionnelle
40:44de la part des professeurs
40:45a augmenté de 30%
40:46l'année dernière
40:48ce qui montre quand même
40:49qu'il y a un sentiment
40:50d'insécurité
40:51qui infuse
40:52dans les établissements scolaires
40:55puis les assassinats
40:57de Samuel Paty
40:58et de Dominique Bernard
40:59par exemple
41:00et bien
41:01rien n'a été
41:03véritablement fait
41:04pour protéger
41:06les personnels
41:07et les élèves
41:07dans les établissements scolaires
41:08le parquet de Versailles
41:10a reconnu les menaces
41:11une plainte a été déposée
41:13par l'enseignant
41:14l'adolescent devra suivre
41:15un stage de citoyenneté
41:17et n'a plus le droit
41:18de contacter son professeur
41:19Kevin
41:20même petite musique
41:21depuis le départ
41:21les maires
41:23un pompier
41:24un enseignant
41:25voilà où on en est
41:26c'est la contestation
41:27de tous ceux
41:28qui incarnent l'autorité
41:29c'est la contestation
41:30de tous ceux
41:31qui incarnent l'état
41:33être professeur
41:34c'est l'un des plus beaux
41:34métiers du monde
41:35sauf qu'aujourd'hui
41:36c'est en train de devenir
41:37un fardeau
41:37il y a des collègues
41:38qui arrivent parfois
41:39au collège ou au lycée
41:40la peur au ventre
41:41parce qu'ils ont du mal
41:42à maîtriser
41:43leur classe
41:44et surtout
41:45on en parlait
41:45notamment avec Rudy Bellage
41:47où certains policiers
41:48n'osent plus agir
41:49parce qu'en effet
41:50ils ont peur des conséquences
41:51finalement de leurs actions
41:52rédabélage
41:53rédabélage pardon
41:54c'est pareil
41:55notamment pour les enseignants
41:56vous savez
41:57il y a beaucoup d'enseignants
41:58qui entendent des insultes
41:59qui ne réagissent plus
42:00même à leur encontre
42:01pourquoi ?
42:02parce qu'ils se disent
42:02qu'ils vont faire un rapport
42:03ils se disent
42:04qu'encore
42:05ils vont être convoqués
42:05dans le bureau
42:06du proviseur
42:07ou du principal
42:08qu'ils vont devoir
42:09se justifier
42:09et qu'à la fin
42:10ils n'auront pas forcément
42:11gain de cause
42:11et qu'il n'y aura pas forcément
42:13de conseil de discipline
42:14et dernière chose
42:15quand même
42:16sur cet individu-là
42:17parce qu'il a été exclu
42:20de son lycée
42:20donc on voit bien
42:21qu'il n'accepte pas
42:22finalement ce verdict
42:23et vu que
42:24la scolarisation
42:25est obligatoire
42:26cette personne
42:28qui a insulté
42:29un enseignant
42:30va être remise
42:32dans un autre lycée
42:33et il y a d'autres enseignants
42:35qui seront à nouveau victimes
42:36de ce genre d'individu
42:38et sans doute
42:38que cet individu
42:39je ne le connais pas
42:40sans doute
42:40saccage la scolarité
42:41de tous les autres
42:42voilà ce que c'est
42:43que le problème
42:43de l'éducation nationale
42:44on se transbaillite
42:45finalement les élèves
42:46et à la fin
42:47on ne trouve pas de solution
42:48pour ces jeunes-là
42:49mais également
42:49pour ceux qui subissent
42:50au quotidien
42:51Karima, rapidement
42:52parce qu'ensuite
42:53on va parler référendum
42:53référendum, on a dit référendum
42:55mais quel référendum ?
42:56On en parle avec Elodie
42:56Karima, de vous ?
42:58On a parlé aujourd'hui
42:59des agressions
43:01envers l'État
43:02envers les policiers
43:04on a parlé
43:04de rodéos urbains
43:06envers des agressions
43:07envers les maires
43:07maintenant
43:08envers les professeurs
43:09moi je suis terrifiée
43:12et je suis triste
43:12en même temps
43:13parce que j'ai l'impression
43:13qu'on est dans une société
43:14que je qualifierais
43:16société cocotte minute
43:17où il y a toujours
43:18des individus
43:19qui sont prêts
43:19à exploser
43:20à violenter
43:21Oui, il y a des thèmes
43:22que l'on traite
43:22depuis ce matin
43:23C'est ça
43:23c'est pour ça que je dis
43:24c'est une société
43:25cocotte minute
43:26comme ça
43:26où on a l'impression
43:27que c'est en dormance
43:29et il y a toujours
43:30quelqu'un
43:30C'est pas comme ça
43:30au Québec
43:31au Canada
43:31Pas à ce point-là
43:32Non, non, pas à ce point-là
43:33On ne vit pas comme ça
43:35au Canada
43:35Et c'est pour ça
43:36que quand je vois
43:37ces professeurs-là
43:38moi je ne peux pas oublier
43:38comme tous les Français
43:39j'imagine
43:40ce traumatisme
43:42de Samuel Paty
43:43Dominique Bernard
43:44où on se dit
43:45que dans un pays
43:45comme la France
43:46il y a des professeurs
43:46qui ont été assassinés
43:48sauvagement de la Syrie
43:48Donc c'est un traumatisme
43:51pour les Français
43:52mais je pense que
43:52c'est quelque chose
43:53qui a résonné aussi
43:54à l'international
43:55dans plusieurs pays
43:56C'est quelque chose
43:57qui a vraiment marqué
43:58les esprits
43:58Après vous avez quand même
44:00le président d'un pays
44:02qui s'appelle la Syrie
44:03qui reçut en grande pompe
44:05garde républicaine
44:05etc.
44:06Or le type
44:06était quand même
44:07à la tête
44:08d'organisations
44:09qui étaient en lien
44:11avec ceux
44:11qui ont assassiné
44:12les professeurs en France
44:13Donc c'est vous dire
44:14quand on marche sur la tête
44:15en permanence
44:16que la police tue
44:17qu'il n'y a pas
44:17de culture française
44:18qu'il n'y a pas
44:19d'histoire de France
44:20que le terroriste
44:21est reçu à l'Elysée
44:22Comment voulez-vous
44:23que ça fonctionne ?
44:24Quand il n'y a plus
44:25de repères
44:26les gens font n'importe quoi
44:28Et que le jour
44:29
44:30le jour où
44:31une majorité de gens
44:33seront agressés
44:34ça sautera
44:35Pour l'instant
44:36c'est des pompiers
44:37les mères
44:39les filles
44:39Les enseignants
44:40Les enseignants
44:41à bas bruit
44:42mais tous les jours
44:43Mais à un moment
44:44ça va devenir insupportable
44:45Mais on est en train
44:46de tuer cet engagement
44:47Il y a des gens
44:48qui ont la vocation
44:49qui ont envie
44:50de servir leur pays
44:51C'est ça qui est terrible
44:52Référendum
44:53Référendum
44:55Magnifique
44:56Référendum
44:56Ça, ça va vous faire parler
44:57mon cher Pierre
44:58J'en suis persuadé
44:59On va en parler avec vous
45:01Élodie
45:01Deux tiers des Français
45:03sont favorables
45:04à référendum
45:05sur les finances publiques
45:06et l'immigration
45:07C'est ce que révèle
45:08un sondage
45:09au Doxa
45:09Backbone
45:10pour le Figaro
45:11Le président
45:12Emmanuel Macron
45:13doit prendre la parole
45:14sur les liens de la France
45:16lors d'une émission spéciale
45:18On devrait peut-être
45:19en savoir plus
45:20ou pas
45:21ou pas
45:21ou pas
45:22ou pas
45:22j'en sais rien
45:23vous allez nous le dire
45:23Mais quels sont les thèmes
45:25qui pourraient être évoqués
45:26et le Référendum
45:26est-il une bonne solution
45:27pour les Français ?
45:28Je vois Pierre Lelouch
45:29ne me regardez pas comme ça
45:30parce que ça me déstabilise
45:32On voit les éléments de réponse
45:34avec Mathilde Couillère-Fleurnois
45:35et Jean-Laurent Constantini
45:36On en parle avec Élodie
45:37et puis vous allez réagir
45:38et les uns
45:39et les autres
45:39Va-t-il demander aux Français
45:44de trancher ?
45:46Le président Emmanuel Macron
45:47pourrait bien annoncer
45:48la mise en place
45:48de référendums
45:49autour de plusieurs sujets
45:50comme il l'a déjà mentionné
45:52lors de ses vœux pour 2025
45:54En 2025
45:54nous continuerons de décider
45:56et je vous demanderai aussi
45:58de trancher
46:00certains de ces sujets déterminants
46:01D'après un sondage
46:03pour le Figaro
46:0360% des Français
46:05pensent que le chef de l'État
46:06n'ira pas au bout
46:07Mais est-ce qu'avoir recours
46:08au référendum
46:09serait une bonne idée ?
46:10Nous vous avons posé la question
46:11Le référendum
46:12c'est beaucoup de perte de temps
46:14donc je ne suis pas sûr
46:15que j'y sois très favorable
46:16Je pense qu'il est temps
46:18que le président de la République
46:19prend en compte
46:21la vie des Français
46:23Sincèrement
46:24j'ai du mal à me prononcer
46:25Je ne sais pas
46:26si ça va vraiment changer grand chose
46:27Si Emmanuel Macron
46:29a recours au référendum
46:30les Français aimeraient
46:31qu'ils portent sur des sujets précis
46:33Les questions budgétaires
46:34sont prioritaires
46:35pour 62% des Français
46:36puis la réforme des retraites
46:38pour 54% d'entre eux
46:39L'immigration
46:40reste un sujet important
46:42pour la moitié des sondés
46:43Un référendum sur ce sujet
46:45impliquerait une modification
46:46de la Constitution
46:47Une idée à laquelle
46:49Emmanuel Macron est fermé
46:50Et pour trois quarts des Français
46:52la promesse des référendums
46:54c'est un peu une manœuvre politique
46:57Elodie
46:57En tout cas
46:58ce que nous dit l'entourage
46:59du président de la République
47:00c'est qu'il devrait bien
47:01être annoncé les thèmes
47:02des référendums
47:04Alors ce qu'on sait
47:04c'est que le président de la République
47:05aurait déjà les idées
47:07mais pour l'instant
47:08évidemment il les garde secrètes
47:09sinon on va tous en parler
47:103-4 jours avant l'émission
47:11Et puis il n'y a plus d'émissions
47:12Et donc du coup
47:12il n'y a plus du tout
47:13aucun suspense
47:14On sait que depuis janvier
47:15quand il avait annoncé
47:16qu'il voulait redonner la parole
47:17aux Français
47:18il a multiplié les réunions
47:19sur ce sujet
47:20Il a entendu les propositions
47:21de son Premier ministre
47:23qui parlait justement
47:23d'un référendum
47:25sur les finances publiques
47:25Il a aussi vu
47:27beaucoup de parlementaires
47:28qui lui ont fait remonter
47:28un petit peu
47:29les envies des Français
47:30Alors effectivement
47:31on a beaucoup parlé
47:32d'un fameux référendum
47:33sur la politique migratoire
47:35mais le problème ou pas
47:36c'est que nous avons
47:36une Constitution
47:37qui pour l'instant
47:38ne le permet pas
47:39puisque c'est l'article 11
47:40pour qu'on soit précis
47:41de la Constitution
47:41qui dispose
47:42qu'on peut organiser
47:43un référendum
47:44sur l'organisation
47:45des pouvoirs publics
47:46sur des réformes
47:46relatives à la politique
47:47économique, sociale
47:49ou environnementale
47:50de la nation
47:51et aux services publics
47:52qui y concourent
47:53ou pour les traités
47:54notamment
47:55Et donc effectivement
47:55si on veut un référendum
47:57sur d'autres sujets
47:57il faut donc réviser
47:59la Constitution
48:00Alors Emmanuel Macron
48:01a fermé la porte
48:02surtout parce que
48:03quand vous voyez
48:03l'état actuel du Parlement
48:05aller trouver un moyen
48:07de réviser la Constitution
48:08en ayant un vote identique
48:09dans les deux assemblées
48:09et puis plus parlant peut-être
48:11quand il était dans l'opposition
48:12il y a encore un peu plus
48:13d'un an
48:13Bruno Retailleau
48:14n'avait de cesse
48:15de dire qu'il fallait
48:16réviser la Constitution
48:17pour avoir un référendum
48:19sur l'immigration
48:19Qu'est-ce qu'il a dit
48:20une fois arrivé au ministère
48:21de l'Intérieur ?
48:21Ça n'était pas possible
48:22c'est toujours plus facile
48:23peut-être quand on est
48:24dans l'opposition
48:26Alors c'est évidemment
48:26un moyen pour Emmanuel Macron
48:28de dire qu'il va redonner
48:29entre guillemets
48:30la parole aux Français
48:31mais quand on voit
48:32à quel point on est contraint
48:33dans les thèmes
48:34et puis évidemment
48:34peut-être le décalage
48:35entre les envies
48:36des politiques
48:36et les envies des Français
48:38on a entendu en tout cas
48:39ceux qui ont été interrogés
48:40ils ne mettent pas
48:40beaucoup d'espoir
48:41dans ces référendums
48:43Comme c'est bizarre
48:43ça vous surprend ?
48:45Mais on peut être surpris après
48:45On peut être surpris
48:46bon on verra
48:47C'est vrai que sur l'immigration
48:48c'est fait 50%
48:50Qu'est-ce qu'ils disent
48:52les Français ?
48:53Les Français
48:53ils disent
48:54il y a un problème
48:55sur l'argent
48:56le budget
48:57et il y a un problème majeur
48:58sur l'immigration
48:59donc il faut le trancher
49:00Mais qu'est-ce qu'ils ont en face ?
49:02Ils ont une assemblée
49:03qui est complètement
49:05explosée
49:07qui ne peut pas prendre
49:08de décision aucune
49:09Il y a un Premier ministre
49:10qui annonce
49:11qu'il ne peut pas
49:13avoir un budget
49:13donc il veut faire un référendum
49:15Le Premier ministre annonce
49:16j'ai voulu être Premier ministre
49:18mais maintenant que j'y suis
49:19je vous dis
49:19je ne peux pas
49:20je ne peux pas faire
49:21les baisses d'impôts
49:22je ne peux pas faire
49:23les baisses de dépenses
49:24donc il faut faire un référendum
49:25Donc c'est une espèce
49:26de fuite en avant
49:27Puis vous avez un Président
49:28de la République
49:28qui est responsable
49:30de l'ensemble
49:30de cette situation
49:31car je répète
49:31et c'est fondamental
49:33il a perdu les élections européennes
49:35il a perdu
49:36les élections législatives
49:38Après les avoir organisées
49:40d'ailleurs
49:40Après les avoir organisées
49:42sous forme d'une dissolution importante
49:44Oui
49:44ça compte
49:45magique
49:46n'est-ce pas
49:47une dissolution
49:48et donc il est
49:49hors circuit
49:50il n'a plus de pouvoir
49:52en politique intérieure
49:53et qu'est-ce qu'il fait ?
49:54Il agit des trucs
49:55pour exister
49:56alors il y a l'international
49:57heureusement
49:57aujourd'hui il est dans le train
49:59il est à Kiev
50:00Il est arrivé
50:00Il est très content
50:02ça se passerait très bien
50:03bravo
50:03vive la guerre
50:04et de l'autre côté
50:05vous avez un pays
50:06qui attend des décisions
50:07et il n'y en a pas
50:08donc chacun a son référendum
50:10dans sa poche
50:10tiens le Premier ministre
50:11sort un référendum
50:12le Président va sortir
50:13un autre référendum
50:14mais du coup on parle
50:17s'agissant du budget
50:18et de l'argent
50:18je parle
50:19elle le dit
50:20elle sait ça
50:21c'est dans la Constitution
50:22le budget il est voté
50:23par le Parlement
50:24il n'est pas voté
50:24par référendum
50:25le référendum
50:26ne changerait rien
50:26à la problématique
50:27de l'Assemblée
50:28s'il faut faire
50:29des économies
50:29sur la dépense sociale
50:30ou sur les impôts
50:32c'est un gouvernement
50:33élu qui doit le faire
50:34et puis quelles questions
50:35sur le budget
50:35on pose aux Français
50:36quelles questions
50:37sur le budget
50:38sur l'immigration
50:40on sait tous
50:41que tant que c'est Bruxelles
50:42qu'on applique
50:43la Convention européenne
50:44des droits de l'homme
50:44on n'est plus
50:45en contrôle
50:46de nos frontières
50:47donc en effet
50:48il faut changer
50:48la Constitution
50:49pour permettre
50:50de sortir
50:51de cette impuissance générale
50:53voilà le sujet
50:54non mais rapidement
50:55rapidement
50:56parce qu'on arrive au terme
50:57je suis parfaitement d'accord
50:58avec tout ce qui a été dit
51:00mais qu'est-ce que c'est
51:01que le référendum
51:01pour les Français
51:02c'est le référendum
51:03de 2005
51:03sur le traité européen
51:04où finalement
51:05les Français ont dit non
51:06et ça a quand même
51:07été adopté
51:08par voie parlementaire
51:09donc forcément
51:09il y a un doute
51:10qui s'installe également
51:11chez les Français
51:13et je trouve quand même
51:14que nos élites
51:15sont prolophobes
51:16parce que quand vous écoutez
51:18nos élites politiques
51:19en effet
51:19ils nous racontent
51:20qu'il faut faire des référendums
51:22qu'il faut donner
51:22la voix au peuple
51:23sauf qu'ils ne le font jamais
51:24parce que le peuple
51:26ne comprend rien
51:26parce qu'ils ont peur
51:28que le peuple vote mal
51:29regardez ces pauvres prolos
51:31ils votent pour le Rassemblement National
51:32ils n'ont absolument rien compris
51:34il faut tout cadenasser
51:36sur l'immigration
51:37on ne va pas faire un référendum
51:38M. Fabius nous a dit
51:39que c'était anticonstitutionnel
51:41et quand vous avez les pauvres
51:42les prolos qui s'expriment
51:44par exemple sur C8
51:45on bloque la chaîne
51:47on supprime la chaîne
51:48parce que ce n'est pas
51:49politiquement correct
51:51ça s'appelle de la prolofobie
51:53et on le voit également
51:54sur les politiques
51:55qui sont mises en place
51:56qu'est-ce que c'est
51:56que les zones à faible émission
51:57on va éloigner les pauvres
51:59notamment des centres urbains
52:01des centres de décision
52:02restez dans vos campagnes
52:04les élites gèrent
52:05M. Macron gère
52:07et vous
52:07vous n'avez plus le droit
52:08à la parole
52:08c'est ça qui crée aussi
52:10la fracture démocratique
52:11et c'est ce dégoût
52:12qui anime de plus en plus
52:13les français
52:13c'était le mot de la fin
52:15vous nous avez fait
52:16un petit paquet cadeau
52:17pour finir
52:17mon cher Kevin
52:18merci les amis
52:20de nous avoir accompagnés
52:22pour ce rendez-vous
52:23de la mi-journée
52:23merci à l'équipe
52:24qui nous a aidés
52:25à préparer cette émission
52:26Déborah Smadja
52:28Olli Loucano
52:28Nathalie Le Pelletier
52:29Pierre-Yves Bastide
52:30merci à la programmation
52:32Albin Texera
52:33merci mille fois Albin
52:33merci aux équipes
52:34en RG
52:35tout de suite
52:35c'est Michel Onfray
52:36Laurence Farim
52:36et nous on aura le plaisir
52:37de se retrouver
52:37Karima
52:38vous serez là
52:39Elodie
52:39oui
52:40vous serez là
52:41évidemment
52:42félicité
52:42et moi je vous regarderai
52:44avec grand plaisir
52:44et j'espère que
52:45Virginie et Pierre aussi
52:47merci en tous les cas
52:48à tout à l'heure
52:50au revoir
52:50salut les jeunes

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