A Nouméa, mise à genoux économiquement après les émeutes urbaines, des chefs d'entreprises disent leurs craintes face aux difficultés qui s'accumulent et à une consommation qui n'est pas repartie.
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00:00La réserve du supermarché a complètement brûlé, là vous avez la boulangerie, vous avez des bureaux, vous avez un centre médical, le seul cardiologue du coin qui a totalement brûlé.
00:30La perte de confiance continue à aggraver les départs de Nouvelle-Calédonie, mais pas que ça.
00:50Si on prend les indicateurs de consommation, le secteur automobile, de vente automobile va très mal, le secteur de vente immobilière aussi va très mal.
01:00La consommation des ménages, évidemment, est à la baisse très largement.
01:06Et j'ai envie de dire, le plus inquiétant, c'est la confiance des chefs d'entreprise.
01:12Si vous voulez, pour le façonner, vous pouvez le voir là ?
01:18Aujourd'hui, il faut un choc de confiance, un déclic de confiance.
01:24Et qu'est-ce qui peut faire ce déclic de confiance ?
01:30Alors on pense bien sûr à un accord, parce que ça symboliserait un changement de séquence.
01:37Je pense que c'est vraiment ça, il faut qu'on change de séquence.
01:40Il y a toute une partie de notre clientèle qui n'est plus là, en tout cas qui ne consomme plus, et qui a certainement quitté le territoire.
01:48Ce qui fait que ça se ressent tout de suite sur le chiffre d'affaires.
01:52On a des baisses de chiffre d'affaires qui sont importantes.
01:55Sur la partie grossiste, négoce, il y a beaucoup moins d'entreprises, il n'y a plus beaucoup d'appels d'offres, il n'y a plus rien.
02:01Donc évidemment, ça se ressent de la même manière.
02:10Et la boisson chaude, ça sera un espresso ?
02:13Oui.
02:14On n'est pas les plus à plainte, mais on travaille tous les jours, comme je vous dis, 7 jours sur 7.
02:20Et par rapport à ce qu'on peut gagner en salaire, ça n'en vaut pas la chandelle.
02:27Et si c'était à refaire aujourd'hui, je ne le referais pas.
02:29A tout à l'heure.
02:31Et bonjour.