Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot
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00:0020h, 21h, les informés, Agathe Lambret, Jean-Rémy Baudot.
00:10Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés.
00:12Du soir, votre rendez-vous de débat, votre rendez-vous de décryptage.
00:15C'est tous les soirs sur France Info, la radio et le canal 27 de la TNT.
00:19Bonsoir Agathe.
00:20Bonsoir Jean-Rémy, bonsoir à tous.
00:22Quel est le programme ce soir ?
00:23Où trouver 40 milliards d'euros ?
00:25C'est l'objectif du gouvernement pour l'année prochaine.
00:27Peut-on y arriver sans augmenter les impôts, sans s'attaquer à certaines niches fiscales ?
00:32François Bayrou peut-il y arriver, surtout sans être renversé ?
00:36On en parle dans un instant avec Jean-Hervé Lorenzi, économiste.
00:39Bonsoir Jean-Hervé.
00:41Jusqu'où ira la crise entre Paris et Alger ?
00:44Nouveau coup de froid aujourd'hui alors que l'Algérie a annoncé l'expulsion de 12 fonctionnaires français.
00:48Pourquoi ce nouveau soubresaut ?
00:50Comment rétablir le dialogue ?
00:52Enfin, dans la carte blanche de nos informés,
00:54il sera question notamment de prison modulaire.
00:58C'est la nouvelle proposition du ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
01:00Nos informés ce soir justement, autour de la table,
01:03Patrice Moyon, journaliste à Ouest-France,
01:05François-Xavier Bourmeau, journaliste à l'Opinion,
01:07et Alexandra Schwarzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération.
01:11Bonsoir à tous les trois.
01:12Les informés, c'est parti.
01:16Agathe, on a l'impression que le gouvernement prépare les esprits à un budget difficile.
01:19Oui, il va falloir faire des économies. 40 à 50 milliards, selon l'exécutif,
01:24qui s'exprime à la veille d'une conférence sur les finances publiques à Matignon.
01:28Demain, François Bayrou compte exposer aux Français, je cite,
01:30les pathologies du pays en matière budgétaire.
01:34Est-il possible de tenir la baisse des déficits sans augmenter les impôts,
01:38sans toucher aux retraites, sans supprimer certaines niches fiscales ?
01:43Pour la France insoumise, le calcul paraît simple.
01:45En tout cas, écoutez Manuel Bompard.
01:47La taxe Zuckman, l'impôt de 2% sur le patrimoine des milliardaires, 14 milliards d'euros.
01:52Deuxième mesure, ce qu'on appelle l'impôt universel,
01:55c'est-à-dire le fait que les multinationales,
01:57qui aujourd'hui ne payent pas l'impôt,
01:59qui correspond pourtant au chiffre d'affaires qu'ils réalisent en France,
02:02parce qu'ils ont des mécanismes d'optimisation fiscale,
02:05alors vous rentrez 25 à 26 milliards d'euros par an dans les caisses de l'État.
02:0914 plus 26, si mes calculs sont bons, ça fait 40, non ?
02:13Donc M. Lombard, il a ses recettes.
02:14Après son diagnostic des pathologies budgétaires,
02:17à quoi ressemblera la potion du docteur Bayrou ?
02:20Qui devra payer et comment ?
02:22Jean-Hervé Lorenzi, président des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
02:2540 milliards, c'est possible ou pas à trouver d'ici l'année prochaine ?
02:29Bon, c'est impossible de dire que c'est très difficile.
02:32Évidemment, c'est difficile.
02:33Ce que je crois, c'est que quand on prend l'expérience des pays
02:35qui ont eu de véritables révolutions budgétaires,
02:40c'était le cas de la Suède, c'était le cas du Canada,
02:42ça ne se fait jamais sans modification assez profonde
02:45de l'organisation même de la décision publique.
02:49Alors, ça a été le cas dans ces deux pays,
02:53et c'est comme ça.
02:54On peut considérer que c'était une bonne ou une mauvaise manière.
02:57Vous vous souvenez que la Suède a très largement,
03:00au fond, passé à des systèmes d'assurance, d'association.
03:03Je veux dire, c'était le pouvoir lui-même central
03:06a été non pas démantelé, mais très modifié.
03:10Moi, je suis convaincu qu'on a en France
03:13non seulement la possibilité, ce que dit Lombard,
03:16et pas fouille, on a quand même 57% de dépenses,
03:20mais on ne modifiera pas cet aspect
03:23qui représente peut-être 2-3% de réduction
03:26si on ne modifie pas notre organisation.
03:30Et je vous rappelle que nous avons,
03:31ça a été rappelé par plusieurs personnes,
03:34nous avions mis en place il y a une quinzaine d'années
03:36avec un accord général de tous les partis
03:38un système qui s'appelait la LOLF
03:41et la loi organique des finances publiques
03:44qui est absolument majeure
03:46et qui revenait à modifier
03:47à des obligations de moyens,
03:49c'est-à-dire chaque année, on rajoute un peu plus
03:51ou on enlève un peu plus, on gratte un peu,
03:54des objectifs,
03:55où c'est l'objectif qui devient central.
03:57Et ça, ça signifie que tout l'État,
04:00l'organisation publique se modifie.
04:02Je crois qu'on ne va pas se limiter aux 40 milliards de cette année,
04:06mais il va falloir continuer par la suite.
04:08On n'échappera pas à une transformation très profonde
04:10du système de décision publique.
04:11Alors justement, soyons très concrets,
04:13Patrice Mouillon, quand on dit 40 milliards,
04:15ça peut paraître énorme.
04:17Est-ce que ça l'est tant que ça ?
04:19Et concrètement, quels effets ça pourrait avoir ?
04:20Effectivement, ça peut sembler beaucoup,
04:22mais comme le rappelle Jean-Hervé Lorenzi
04:24dans son livre Un monde de violence et après,
04:26en fait, ce serait 150 milliards,
04:28parce que faire des économies, oui,
04:29mais pour investir aussi,
04:31c'est-à-dire qu'il y a 150 milliards d'euros
04:33d'investissement qu'il faudrait imaginer
04:35pour faire quoi ?
04:36Trois transitions, la transition démographique,
04:38la transition climatique
04:40et la transition numérique.
04:42Donc en fait, effectivement,
04:44je pense qu'il faut revoir complètement
04:45l'organisation de l'État,
04:46se demander comment est-ce qu'on maintient
04:48un niveau de protection sociale élevé,
04:51probablement parce que quand on regarde
04:52le niveau de dette,
04:53on avait 20% du PIB
04:55qui était consacré à la dette en 1980,
04:57plus de 110% aujourd'hui.
04:58Or, dans le même temps,
04:59on constate que les hôpitaux
05:01ne vont pas si bien que ça,
05:02que notre système éducatif
05:03ne va pas si bien que ça.
05:03Donc il faut effectivement repenser
05:05en profondeur pour se dire
05:06avec quel projet aussi,
05:08quel niveau de protection sociale
05:10on veut demain,
05:10quel niveau d'éducation
05:12on veut pour nos enfants,
05:13parce que l'accès à l'égalité
05:15pour les enfants,
05:16ça passe aussi par un bon niveau
05:17d'éducation dans le système public.
05:18Quand on regarde de près aussi,
05:20on voit que le niveau
05:21de rémunération, par exemple,
05:24des enseignants
05:24a considérablement baissé
05:26depuis une vingtaine d'années.
05:27– On en est loin de ce que vous proposez.
05:32– On en est très loin.
05:32– Il est où le projet ?
05:33Vous avez vu un projet, Alexandre ?
05:35– Ah ben non, là le projet,
05:36on a beau soulever toutes les pierres,
05:39il n'y a pas ce projet-là pour l'instant.
05:41Et je trouve que la grande question
05:44que vous soulevez,
05:45que vous soulevez tous,
05:47c'est est-ce qu'on va pouvoir maintenir
05:48notre modèle social ?
05:49Parce que c'est ça surtout
05:51la grande question.
05:53Et on voit bien qu'année après année,
05:55ce modèle-là est fragilisé.
05:58Là, on parle à nouveau
05:59d'une réforme de l'assurance chômage.
06:02– Sur les 57%,
06:04il y a un 10% de dépenses publiques.
06:06Ce n'est pas très exact.
06:08En fait, il y a plus de 30,
06:09près du tiers,
06:1032-33% qui sont en fait
06:12des transferts.
06:14Quand moi je suis retraité,
06:15je reçois de l'argent,
06:16c'est un transfert des jeunes.
06:17Pour moi, quand on va dans un hôpital,
06:19c'est un transfert aussi.
06:21Donc tout ça est,
06:22en réalité,
06:23je crois qu'on peut maintenir
06:24notre système de protection sociale
06:26tel qu'on l'a imaginé,
06:29tel qu'on l'a développé,
06:31peut-être de manière plus efficace.
06:33– Parce qu'on dépense plus
06:33que nos voisins
06:34et pour autant,
06:35on n'est pas forcément satisfait.
06:36– Alors,
06:37on dépense plus sur un sujet,
06:39pas sur 36.
06:40Le gros sujet,
06:41c'est les retraites.
06:42On dépense 14%
06:43en gros
06:45du PIB
06:47en retraite
06:48et les autres sont à 10,
06:50un peu moins de 10.
06:51Donc le gros paquet,
06:52la grosse différence,
06:53c'est les retraités.
06:54Mais comme je tiens
06:54à sortir vivant d'ici,
06:56je préfère ne pas trop
06:57m'apesantir sur le sujet
06:59parce que chaque fois
06:59qu'on aborde
07:00le sujet des retraités,
07:02on est en terminé.
07:03Donc attention,
07:05mais c'est vrai
07:06qu'on dépense plus,
07:07mais le fond du sujet
07:08n'est pas celui-là.
07:09Le fond du sujet,
07:11c'est que notre système
07:11d'organisation
07:12n'est plus adapté.
07:14Tu as parlé
07:14de l'éducation,
07:16des hôpitaux,
07:17il n'y a que des gens
07:17formidables,
07:18mais ça ne marche pas bien.
07:19François-Xavier Bourbon,
07:20on a l'impression
07:20qu'on dépense plus,
07:22que le système fonctionne moins
07:23et que politiquement,
07:24c'est très compliqué
07:25de toucher à quoi que ce soit.
07:26C'est même au-delà
07:27de compliqué
07:28parce que quand on regarde
07:29l'ampleur des économies
07:30à réaliser,
07:31ça demande
07:32un très fort capital politique
07:33pour pouvoir engager
07:34des réformes
07:35qui permettraient
07:36de dégager ces économies.
07:39Or aujourd'hui,
07:39le capital politique,
07:40il est totalement inexistant.
07:41Or,
07:42si vous voulez toucher...
07:43Qu'est-ce que vous appelez
07:44capital politique ?
07:45La capacité à faire des réformes
07:49et à entraîner
07:49le pays derrière soi,
07:50ça, en général,
07:51vous récupérez
07:53du capital politique
07:54après une élection.
07:56C'est pas le cas
07:56de François Bayrou aujourd'hui.
07:57François Bayrou,
07:58non.
07:58Il n'y a surtout pas de majorité
07:59à l'Assemblée nationale,
08:00ce qui complique énormément
08:01sa tâche
08:01puisque si vous voulez
08:03toucher à une niche fiscale,
08:05vous allez forcément
08:06trouver à l'Assemblée nationale
08:07un groupe
08:07qui va s'y opposer,
08:08qui va menacer
08:09de voter à la censure
08:10parce que maintenant,
08:11c'est directement à ça
08:12qu'on passe.
08:13Donc,
08:14la remise à plat
08:16des finances publiques,
08:17j'ai l'impression
08:17que même François Bayrou
08:18ne sait pas
08:19comment s'y prendre.
08:20Il convoque un peu
08:21à la façon du conclave
08:22sur les retraites.
08:24Il met tout le monde
08:24autour de la table
08:25pour essayer de dégager
08:26les bonnes idées
08:27et on voit ce que ça a donné
08:28au bout de deux mois,
08:30c'est-à-dire rien
08:30et c'est sans doute
08:31ce qui menace un peu
08:33l'autre conclave
08:35qui est réuni demain.
08:36Je vais arriver,
08:37l'orraine,
08:37vous n'êtes pas d'accord ?
08:38Deux remarques
08:38pour être un petit peu plus positifs
08:40parce que sinon,
08:41d'abord,
08:42Patrick avait raison
08:43d'indiquer
08:43qu'il faudra mettre
08:45pour les différentes transitions,
08:47j'en prends un exemple,
08:48la dépendance,
08:49ça coûtera 30 milliards
08:50de plus par an,
08:52de plus,
08:53uniquement pour prendre en charge
08:54les dépendances lourdes.
08:56Donc, vous voyez,
08:56on est au tout début
08:57d'un problème
08:58et une trajectoire
08:59qui est très compliquée.
09:00Deux sujets quand même
09:01sur l'affaire.
09:04La première,
09:04c'est que sur les retraites,
09:06c'était le conclave,
09:08ce n'était pas une mauvaise idée,
09:09mais vous le détruisez
09:10en 10 secondes
09:10en annonçant
09:11le jour même
09:12du démarrage
09:12que vous allez faire
09:13un référendum.
09:14Je veux dire honnêtement,
09:15ce n'est pas
09:15de l'impossibilité politique
09:17dans un pays,
09:18c'est simplement
09:18de la bêtise politique.
09:20Et deuxième aspect,
09:21sur la partie
09:22de réorganisation,
09:24je rappelle
09:24que la fameuse LOLF,
09:27je vais vous ennuyer
09:28avec la LOLF,
09:28la LOLF,
09:30c'est...
09:30Pour que les auditeurs
09:32comprennent bien
09:32et les téléspectateurs.
09:33La LOLF,
09:34c'est de dire
09:34que vous demandez
09:36à tous les départements,
09:39tous les administratifs,
09:42toutes les universités,
09:43tous les hôpitaux,
09:45tout est partout
09:46où vous avez des gens
09:47qui dépensent,
09:48vous leur dites d'abord,
09:49au lieu de recevoir
09:50votre...
09:50entre ce que vous aviez
09:52l'année dernière
09:52plus 3%,
09:53mettons,
09:54c'est quand même
09:54le cas systématique,
09:56vous leur dites,
09:57vous allez fixer
09:58vos objectifs,
09:59quels sont vos besoins
10:00pour vos objectifs
10:01et à partir
10:01de ces objectifs-là,
10:03on va vérifier
10:03que vous allez les atteindre
10:06et évidemment,
10:07quand on se situe
10:08par rapport
10:08à des objectifs,
10:09on peut plus facilement
10:10convaincre des gens
10:11de changer
10:12que si on se contente
10:13juste de dire
10:13je ratisse 5% de moins
10:16parce que ça,
10:16ça ne marche pas
10:17et ça ne marchera pas
10:18cette année.
10:18Il y a cette idée
10:19de concertation aussi
10:20dans ce que fait
10:21François Bayou et Alexandre.
10:22Quand on pense que
10:22l'actuel Premier ministre
10:23a été haut-commissaire au plan
10:24pendant combien ?
10:263, 4 ans ?
10:27Ce haut-commissariat au plan
10:29a pondu 5 ans ?
10:325 ans ?
10:33Il a pondu
10:33combien ?
10:34Une vingtaine de rapports,
10:35plus d'une vingtaine de rapports,
10:36tout ça.
10:37Il aurait pu faire ça,
10:38c'était son boulot,
10:39non ?
10:39D'essayer de préparer,
10:40de réorganiser
10:41la chose publique.
10:43C'est quand même insensé.
10:44Mais quelle était sa légitimité ?
10:45Je reviens sur ce que disait
10:46François-Octavien à l'instant.
10:47Il était commissaire au plan,
10:48il n'avait pas la légitimité politique
10:50d'appliquer immédiatement
10:51ce qu'il avait travaillé
10:52pendant 5 ans.
10:52Il aurait pu,
10:54en effet,
10:54une fois arrivé à Matignon,
10:55essayer de mettre en pratique
10:56ce qu'il a étudié
10:58pendant ces 5 ans.
11:01Je trouve que tout ça,
11:02il y a une perte
11:02de temps,
11:03d'énergie
11:04dans tous ces rapports,
11:08tout ce qu'on est en train de dire.
11:11Et concrètement,
11:11ça veut dire quoi ?
11:12Qu'est-ce qu'on va faire ?
11:13Qui va s'attaquer
11:14à ce que vous proposez
11:16très légitimement ?
11:16Peut-être que c'est un peu
11:17explosif aussi comme sujet,
11:19non ?
11:19Patrice Moyen,
11:20je voyais à l'écrire.
11:20C'est vrai que le sujet
11:22est explosif,
11:22mais il ne faut pas oublier
11:23qu'effectivement,
11:23François Bayrou avait même
11:25consacré une de ses campagnes
11:27présidentielles
11:27à la question des finances publiques
11:29et la façon
11:29de les réformer.
11:32Donc, il a dit,
11:33juste avant d'être nommé
11:34à Matignon,
11:34il avait dit
11:35que les finances publiques
11:36de la France,
11:37ça a été le fil conducteur
11:38de toute ma carrière délue.
11:39C'est vrai,
11:39là, c'est son dada.
11:40C'est mon dada.
11:41Donc, effectivement,
11:42on attend un vrai projet.
11:44On va en reparler,
11:45mais un proche de François Bayrou
11:46me disait l'autre jour
11:46que c'était un peu
11:47son grande œuvre,
11:48cette conférence
11:49sur les finances publiques,
11:50que ça allait durer des heures,
11:51qu'il adorait ça.
11:52Combien de fois
11:53il a vu François Bayrou
11:55parler de la dette,
11:56du poids des retraites,
11:57tout ça.
11:57Donc, pour lui,
11:58en tout cas,
11:59ça va être un grand moment.
12:00Maintenant,
12:00on verra s'il peut
12:01en ressortir quelque chose.
12:02Allez, il est 20h15,
12:04on va les informer,
12:04on se retrouve dans quelques instants.
12:06On fait un tour de l'actualité,
12:07un nouveau fil d'info
12:08avec Stéphane Milhomme.
12:10On ne sait pas encore
12:11s'il y a des victimes
12:12ou des dégâts en Californie,
12:14mais un tremblement de terre
12:15de magnitude 5,2
12:16a été ressenti
12:17il y a maintenant
12:18quelques heures
12:19près de Juliane.
12:20C'est une ville
12:21à une heure de route
12:21de San Diego.
12:23Emmanuel Macron réaffirme
12:24vouloir déclencher
12:25une série de reconnaissances
12:27d'un État palestinien
12:28et d'Israël.
12:29Le chef de l'État
12:30envisage depuis quelques jours
12:31de le proposer en juin
12:33lors d'une réunion à l'ONU.
12:34Cet après-midi,
12:35discutait aussi
12:36avec le président palestinien
12:37Mahmoud Abbas
12:38en déclarant vouloir
12:39écarter le Hamas
12:40et réformer
12:41l'autorité palestinienne.
12:43Marine Le Pen
12:44prévoit de passer
12:45la main à Jordan Bardella
12:46dès le mois de septembre 2026
12:48pour la présidentielle
12:49si et seulement si
12:50sa peine d'inéligibilité
12:52est confirmée.
12:53Plusieurs membres
12:53de son entourage
12:54le confirment
12:55à France Info.
12:56Ces dernières semaines,
12:57la présidente du groupe RN
12:59à l'Assemblée
12:59refusait d'évoquer
13:00un plan B
13:01en vue de 2027.
13:03Il était le dernier
13:04grand géant
13:05de la littérature
13:06latino-américaine.
13:07Les hommages
13:08se succèdent
13:09après l'annonce
13:10de la mort
13:11de Mario Vargas
13:12Liossa,
13:1289 ans.
13:13Le prix Nobel
13:14de littérature péruvien
13:15s'était installé
13:16en France
13:16en 1959
13:17et il le disait
13:19c'est à Paris
13:19que je suis devenu
13:21écrivain.
13:21France Info
13:2420h-21h
13:28Les informés
13:29Agathe Lambret
13:30Jean-Rémy Baudot
13:32Retour sur le plateau
13:33des informés
13:34avec Alexandra Schwarzbrand
13:35de Libération
13:36avec François-Xavier
13:37Bourmeau
13:37de L'Opinion
13:38et Patrice Moyon
13:38de Ouest France.
13:40Et toujours en compagnie
13:41également de
13:42Jean-Hervé Lorenzi
13:43économiste
13:44et vous publiez
13:45vous venez de publier
13:46Un monde de violence
13:47et après
13:48aux éditions
13:49Erol
13:49on parlait à l'instant
13:51de comment trouver
13:52des économies
13:53à la veille de cette
13:53grande conférence
13:54des finances publiques
13:54de François Bayrou
13:55pourquoi on n'augmente
13:56pas les impôts
13:57tout simplement
13:58Jean-Hervé Lorenzi
13:59l'insoumis
13:59Manuel Bompard
14:00tout à l'heure
14:00disait
14:00le calcul il est simple
14:02moi les 40 milliards
14:02je vous les trouve vite
14:03notamment en taxant
14:04les plus riches
14:04c'est une solution ça ?
14:06Non enfin
14:07je veux dire
14:08bien sûr que non
14:09parce que
14:10souvenez-vous toujours
14:10la première année
14:11de Hollande
14:12je vous en souvenez
14:13il a été président
14:13de la République
14:14la première année
14:15il a augmenté
14:16de manière très significative
14:17les impôts
14:17et l'impact
14:19sur la croissance
14:19qui par ailleurs
14:20va être déjà très difficile
14:22à maintenir en France
14:23a été quand même
14:23très lourd
14:24donc il faut être
14:25on ne peut pas
14:26traiter les problèmes
14:26comme le fait
14:27M. Bompard
14:29que je trouve
14:31remarquable
14:32mais l'histoire
14:33est un tout petit peu
14:33plus compliqué
14:34non mais
14:35les impôts seront
14:36évidemment
14:36augmentés
14:37d'une manière
14:38ou d'une autre
14:38c'est évident
14:39alors on commence
14:40à rediscuter
14:41des problèmes
14:41de TVA sociale
14:42ça va revenir
14:43Pourquoi pas une hausse de TVA ?
14:44Pourquoi pas une hausse de TVA ?
14:45Parce que ça a été évoqué
14:46notamment
14:47Oui, l'argument
14:48c'est toujours le même
14:48c'est de dire
14:49que la TVA
14:50est injuste
14:51puisqu'elle touche
14:51de la même manière
14:52tout le monde
14:53il faut te toucher
14:54alors la réponse
14:55c'est de dire
14:56qu'on peut tout à fait
14:57avoir des taux
14:58qui sont différenciés
15:00tous les biens
15:01qui sont plutôt
15:02dans la consommation
15:03des gens
15:03qui ont moins de moyens
15:04se trouvent à 5,5
15:06je veux dire
15:07il y a plusieurs taux
15:07donc tout ça
15:08peut être joué
15:09sur les retraités
15:10vous voyez
15:11on arrive
15:13au fond
15:14à des choses
15:15assez simples
15:15on peut dire
15:16sans du tout
15:17être scandaleusement
15:19anti-retraités
15:20ce que je ne suis pas
15:21mais on peut dire
15:23que les fameux
15:2410% d'abattement
15:25pour les retraités
15:27sur leurs frais
15:28professionnels
15:30c'est vrai
15:30quand on est retraité
15:31on n'a pas énormément
15:32de frais professionnels
15:33donc ce ne serait pas
15:34scandaleux
15:35de revenir
15:35il y a 2-3 sujets
15:37où on peut modifier
15:38les choses
15:38sans pour autant
15:40être comme
15:40M. Bompard
15:41mettre
15:42le pays
15:45à feu et à sang
15:46François-Xavier Bourmont
15:48sur les retraités
15:49non sur les impôts
15:50on parlait des impôts
15:53vous vous souvenez
15:55pendant le budget
15:56de Michel Barnier
15:56on parlait beaucoup
15:57de lignes rouges
15:58et là on s'approche
15:59du retour des lignes rouges
16:00dont une qui a été tracée
16:01par le président
16:02de la République lui-même
16:03c'est pas de hausse d'impôts
16:04et il y a un indice
16:06qui va dans ce sens là
16:09c'est le remplacement
16:10d'Alexis Collère
16:10par Emmanuel Moulin
16:11au poste de secrétaire
16:12général de l'Elysée
16:13à qui a été confié
16:14la mission
16:15de poursuivre
16:16la politique de l'offre
16:17en gros
16:18la politique réformatrice
16:19du président
16:19mise en place
16:20depuis 2017
16:21et notamment
16:22surtout
16:23ne pas toucher aux impôts
16:24c'est la consigne
16:24qui a également été passée
16:25à François Bayrou
16:27donc à Éric Lombard
16:29est-ce que le président
16:31de la République
16:31pourra tenir là-dessus
16:32effectivement
16:32quand on regarde
16:33les montants
16:34qu'il faut aller chercher
16:35ça paraît compliqué
16:37qu'il n'y ait pas
16:38une hausse d'impôts
16:40camouflée
16:40d'une façon
16:41ou d'une autre
16:41Patrice Moyon
16:42par exemple
16:43quand on parle
16:43de toucher
16:44à des niches fiscales
16:46quand on parle
16:46de toucher
16:46à certains abattements
16:47par exemple
16:47l'emploi à domicile
16:48si vous avez
16:49un homme ou une femme
16:50de ménage à la maison
16:51de temps en temps
16:51et que ça
16:52vous le déclarez
16:53vous pouvez en déduire
16:54une partie de vos impôts
16:55typiquement
16:56quand on touche à ça
16:57en fait
16:57on augmente les impôts
16:58oui alors deux choses
16:59sur les impôts
17:00il y a une note
17:00qui a été faite
17:02pour Bercy
17:02donc le ministère
17:03de l'économie
17:04des finances
17:04qui constate
17:05qu'en 2024
17:05en fait la classe moyenne
17:07et moyenne supérieure
17:08a plutôt vu
17:09ces impôts augmenter
17:10et les très riches
17:11ont vu leur niveau
17:13d'imposition
17:13baisser
17:14donc il y a quand même
17:16un besoin
17:16de justice fiscale
17:18dans ce pays
17:18d'autre part
17:20il y a quand même
17:20on peut observer
17:22par exemple
17:23les rachats
17:23les rachats d'actions
17:24par les très grandes entreprises
17:26il existe
17:29des marges
17:30de manœuvre
17:31dans ce pays
17:32et je voulais revenir
17:33aussi sur la TVA
17:33TVA sociale
17:36il y a un autre intérêt
17:37pour cette TVA
17:38vous savez que la balance
17:38commerciale française
17:39est déficitaire
17:40et la TVA
17:41elle permettrait aussi
17:42d'avoir des sources
17:43de revenus
17:44à partir des produits
17:44d'importation
17:45alors qu'aujourd'hui
17:47l'un des problèmes
17:47de l'économie française
17:48c'est aussi que
17:49les charges sociales
17:50pèsent sur le travail
17:51donc trouver peut-être
17:52une autre façon
17:52pardon
17:53quelqu'un a une idée
17:54de combien ça rapporterait
17:55d'augmenter la TVA
17:56peut-être Jean-Hervé ?
17:57ça va vite
17:57parce que la TVA
17:58c'est 200 milliards
17:59en tout
18:00donc si vous rajoutez un peu
18:01on est tout de suite
18:02dans des dizaines de milliards
18:03donc on est
18:04non non c'est pas mal
18:05c'est pas mal
18:06c'est pas mal
18:07je vais vous dire
18:09on va évidemment garder
18:11la religion
18:12du non-augmentation
18:14d'impôts
18:15ça la forme
18:16après on est un pays
18:17assez malin
18:17et nos politiques
18:18donc évidemment
18:19qu'il va y avoir
18:20des ajustements
18:21j'ai évoqué celui
18:23sur les retraités
18:25les 10%
18:27objectifiquement
18:28il n'y a pas besoin
18:29de choses extraordinaires
18:30pour aller reprendre
18:31tout en
18:32tout concernant
18:34les retraités
18:35sont
18:35très inégalement
18:37traités
18:37il y a des toutes petites retraites
18:39notamment
18:39les femmes avec carrière à chier
18:41tout ça c'est
18:42à protéger
18:42non seulement à protéger
18:44mais à modifier
18:44et puis par ailleurs
18:45il y a des gens comme moi
18:46qui n'ont pas les retraites
18:47non plus
18:47je veux dire
18:48je ne suis pas milliardaire
18:49mais si on m'enlève
18:50non non
18:51je le regret
18:52d'ailleurs
18:52je me le regret
18:53avec un air
18:54suspicieux
18:55mais honnêtement
18:57on me dirait
18:59que mes 10%
18:59sur mes impôts
19:02de diminution
19:03automatique
19:04on me le supprime
19:05je conseille
19:06que c'est normal
19:06sachant que quand ça a été fait
19:07quand Emmanuel Macron
19:08a voulu toucher
19:08la CSG
19:09sur les retraités
19:10ça s'est très mal passé
19:11il y avait le côté
19:12petite retraite
19:13parce qu'il ne faut pas
19:16traiter les sujets
19:18de manière globale
19:20la stupidité
19:21mais est-ce qu'on peut
19:22créer un impôt
19:22juste pour certains
19:23retraités
19:24et pas pour d'autres
19:24c'est très simple
19:25sur un centre de sujets
19:27c'est d'ailleurs le cas
19:28aujourd'hui
19:29il y a toute une série
19:30de fiscalités
19:31qui ont été
19:32en réalité
19:33dédiées à tel ou tel
19:34ou modifiées
19:35le fait que
19:36les retraités
19:37il y a plusieurs taux
19:38de TVA
19:39pour les retraités
19:40donc on a
19:41quatre
19:42de mémoire
19:43trois ou quatre
19:44taux différents
19:45donc on peut jouer
19:45je veux dire
19:46merci
19:47il y a suffisamment
19:48d'intelligence
19:48pour trouver des choses
19:49dont personne
19:50ne verra réellement
19:52si c'est une augmentation
19:53d'impôt ou non
19:54et il y a aussi
19:55quelque chose
19:56à jouer
19:56sur l'optimisation fiscale
19:58parce que
19:58Manuel Bompard
20:00en a parlé tout à l'heure
20:01mais ça
20:01il y a une contribution
20:02exceptionnelle
20:03sur les grandes fortunes
20:04qui pourrait être
20:05transformée
20:06en lutte
20:07anti-optimisation fiscale
20:09parce que c'est vrai
20:10que ça permet
20:10comme vous le disiez
20:11très bien
20:12à beaucoup
20:13de grandes fortunes
20:15d'éviter
20:15de payer
20:16beaucoup moins
20:17d'impôts
20:17qu'il ne le devrait
20:18et ça
20:18si c'est mis en place
20:19ce serait plutôt
20:21une bonne nouvelle
20:22en revanche
20:23l'exécutif
20:23n'a pas l'intention
20:24de reconduire
20:25la taxe
20:26sur les grandes entreprises
20:27qui rapportaient
20:298 milliards
20:29est-ce qu'on peut se permettre
20:30Alexandra
20:30de se priver
20:31d'une telle manne
20:32dans le contexte ?
20:34moi ça me paraît
20:34assez fou
20:36mais c'est vrai
20:37que dans le contexte
20:38l'exécutif va mettre ça
20:39sur le contexte
20:40de la guerre commerciale
20:42que là on entre
20:43quand même
20:43dans un truc
20:44dans une période
20:44dans une ère
20:45qu'on ne maîtrise
20:46pas du tout
20:47que personne
20:47ne maîtrise
20:50on ne sait pas
20:51où on va
20:51donc c'est pas le moment
20:52d'assommer les entreprises
20:53voilà
20:54cela dit
20:55qu'on mette quand même
20:56à contribution
20:56d'une façon ou d'une autre
20:58les grandes entreprises
20:58je pense que pour une question
21:00d'équité
21:01pour le reste de la population
21:03ce serait quand même
21:03une bonne chose
21:04on peut peut-être revisiter
21:07certaines niches fiscales
21:08les rendre plus efficaces
21:10plus au service
21:10de l'économie
21:11je pense par exemple
21:12au crédit impôt recherche
21:13c'est 7 milliards d'euros par an
21:14ils profitent surtout
21:15aux grands groupes
21:16on pourrait imaginer
21:17un crédit impôt recherche
21:19qui profite plus
21:20aux entreprises
21:22de taille intermédiaire
21:23dont on manque en France
21:24et puis aussi
21:24peut-être travailler
21:25sur cette question
21:26de soutenir
21:29les innovations
21:30de rupture
21:30aussi
21:30mais vous savez bien
21:31que souvent
21:32les petites entreprises
21:32ne souscrivent pas
21:33à ce type de dispositif
21:34tellement ils sont compliqués
21:35à mettre en place
21:36et c'est aussi peut-être
21:37un peu aussi pour ça
21:38que ça se tourne vers les grandes
21:39François-Xavier Pormont
21:40oui alors
21:41niche fiscale
21:41attention
21:42vous prenez les 6 premières
21:43niches fiscales
21:44vous arrivez à 40 milliards
21:45ils sont trouvés
21:45il y a le crédit impôt
21:48c'est bon par biche
21:49alors c'est quoi
21:49non mais listez-nous
21:50aidez-nous
21:51aidez-nous à comprendre
21:51le crédit impôt
21:52pour la compétitivité
21:53et l'emploi
21:53ça fait 20 milliards d'euros
21:54le crédit impôt recherche
21:55effectivement 7 milliards
21:56le crédit d'impôt
21:57pour l'emploi
21:58les salariés à domicile
21:59ça fait 6 milliards
22:00les réductions d'impôt
22:01pour l'investissement locatif
22:02le Pinel et le Duflo
22:03ça fait 2 milliards
22:05l'exonération fiscale
22:06pour les heures supplémentaires
22:071,5 milliard
22:07et l'exonération fiscale
22:09pour l'outre-mer
22:091,3 milliard
22:10là vous arrivez
22:11à vos 40 milliards
22:12vous les avez tous
22:12après c'est censé
22:13de la dentelle
22:14un budget
22:14on ne veut pas
22:14se terminer comme ça
22:15non parce que
22:15si vous taillez tout
22:16à la hache
22:16les effets pervers
22:19derrière
22:20sont phénoménaux
22:21le CICE par exemple
22:23ça provoque une hausse
22:24du coût du travail
22:24c'est quoi le CICE ?
22:25le crédit impôt
22:25compétitivité emploi
22:26pardon
22:27hausse du coût du travail
22:29donc chômage
22:30le crédit impôt recherche
22:31baisse de l'innovation
22:33dans les entreprises
22:34donc perte de compétitivité
22:36donc chômage
22:37concurrence
22:37vous les décevrez
22:38l'emploi à domicile
22:39c'est un point par exemple
22:40bah oui
22:40ça aide aussi à embaucher
22:42est-ce que ça évite pas
22:43le travail au nord
22:44typiquement
22:44quand vous avez
22:45un employé de maison
22:46qui vient à 3 heures par semaine
22:47à 25 euros
22:48ça vous coûte 25 euros
22:49il en touche 15
22:50s'il vous demande 15 euros au black
22:51peut-être que vous serez
22:53tenté de le faire
22:53voilà
22:54mais c'est pour ça
22:55que dès que vous touchez
22:55à une niche fiscale
22:56ça devient très compliqué
22:58non parce que
22:59vous supprimez
23:00les aides aux emplois
23:02à domicile
23:02effectivement
23:03ça pousse au travail
23:05au black
23:05au noir
23:06et vous créez de la précarité
23:08enfin il y a tout un tas
23:09d'effets
23:10donc les niches fiscales
23:11c'est quelque chose
23:12qui peut être tentant
23:13sur le papier
23:14parce que les montants
23:14sont importants
23:15mais dès que vous commencez
23:16à regarder
23:17à l'intérieur
23:18dans le détail
23:19ça devient tout de suite
23:20très compliqué
23:20comme disait Geoffroy Roux-de-Bézieux
23:22l'ancien patron du Medef
23:23qui était l'invité
23:24à 18h30 sur France Info
23:25on a tellement imposé
23:28tellement créé d'impôts
23:29qu'ensuite on crée
23:29des niches fiscales
23:30pour empêcher de payer
23:31les impôts
23:32enfin finalement
23:32c'est un cercle infernal
23:34on fait les choses
23:35pas forcément dans le bonheur
23:36on a une trajectoire économique
23:39je parle pas de l'environnement
23:40dont personne ne sait
23:41ce qu'il sera
23:41moi j'ai une vision
23:43plutôt un peu pessimiste
23:45de ce qui va se passer
23:45dans les mois qui viennent
23:46donc il faut être prudent
23:49mais on a une trajectoire
23:51qui est très compliquée
23:52qui est liée
23:53au vieillissement
23:54de la population
23:54ne jamais oublier
23:55que le phénomène majeur
23:57c'est le vieillissement
23:57de la population
23:58parce que c'est à la fois
24:00les retraites
24:00mais c'est la dépendance
24:01c'est la prise en charge
24:02juste on a évoqué
24:04tout à l'heure
24:04le chiffre de 14%
24:06sur les retraites
24:0714% du PIB
24:0914% du PIB
24:10merci
24:11et 6% de la santé
24:14sur les 12% de santé
24:16qu'on dépense
24:16il y en a à la moitié
24:17qui sont pour les plus de 60 ans
24:19donc il y a 20% du PIB
24:21qui part pour les personnes
24:23disons de plus de 60 ans
24:25ceci va augmenter
24:26de manière massive
24:27donc il va bien falloir
24:29à un moment se secouer
24:30sur toute une série de sujets
24:32et on ne passera pas
24:34ça a été dit tout à l'heure
24:36par Patrick Moyen
24:37on ne passera pas
24:38je vais dire l'étape
24:39il y a l'étape des 40 milliards
24:41que je trouve
24:42le ministre de l'économie
24:43aborde assez franchement
24:44mais c'est un tout début
24:46donc il va bien falloir
24:47remettre à plat
24:48beaucoup de choses
24:49y compris
24:51je ne parle pas uniquement
24:53des niches fiscales
24:54qui sont de la politique de l'offre
24:55mais des niches fiscales
24:56nombreuses
24:57je reviens sur mon
24:58abattement fiscal
25:00pour frais professionnels
25:01des retraités
25:02je dois avouer
25:03que c'est quand même
25:04la niche
25:05la plus extraordinaire
25:06auquel
25:07on aurait pu imaginer
25:09il faudrait au moins
25:10changer le nom
25:11sauf que pour ça
25:12pour toucher aux retraités
25:13pour couper
25:13dans les dépenses
25:15comme disait François-Xavier Bournemont
25:17il faut avoir
25:17un capital politique
25:18et là
25:19l'impression que nous renvoie
25:21le premier ministre
25:21c'est plutôt qu'il fait
25:22cette grande conférence
25:24des finances publiques
25:25pour
25:26je ne vais pas dire
25:27pour endormir
25:28mais pour montrer
25:29qu'il négocie
25:30il y va vraiment
25:31à pas de velours
25:31il fait très attention
25:32il faut bien qu'il s'occupe
25:33et qu'il fasse attention
25:35aussi à ne pas être censuré
25:36voilà
25:36et c'est pareil
25:38pour le conclave
25:39le fameux conclave
25:40sur les retraites
25:41tout ça
25:41c'est aussi fait
25:42pour montrer
25:42qu'il fait quand même
25:44quelque chose
25:44François Bérous
25:45objectivement
25:46il est coincé
25:47il ne peut pas faire
25:49grand chose
25:50on voit bien
25:51qu'il ne peut pas
25:51faire la moindre
25:52forme d'importance
25:54donc il faut
25:55qu'il s'occupe
25:56il faut qu'il montre
25:57qu'il gère le pays
26:00et voilà
26:01et donc c'est lié à ça
26:04alors il faut bien dire
26:05comme vous venez de le dire
26:06qu'on est au tout début
26:08des discussions
26:08les 40 milliards
26:09c'est une façon aussi
26:11de préparer le terrain
26:12de laisser entendre
26:15aussitôt
26:16on a l'impression
26:17nous qu'on vient tout juste
26:18de terminer
26:19de parler du dernier budget
26:21dont on a longuement parlé
26:22et là ça recommence
26:24à nouveau
26:25et en fait
26:26c'est pour lancer
26:26pour prévenir
26:28pour prévenir les français
26:29attention
26:29il faut se préparer
26:31à des moments difficiles
26:32vous voyez déjà les maires
26:33l'association des maires de France
26:34la MF
26:34qui boycotte en fait
26:36la réunion de demain
26:36disant que la méthode
26:37n'est pas bonne
26:38que l'ordre du jour
26:38n'est pas bien
26:39en fait ils voient venir le truc
26:40on va leur demander des efforts
26:41donc on a encore du temps devant nous
26:43mais les uns et les autres
26:44ne sont pas forcément prêts
26:45à discuter
26:46on est quand même
26:47juste une chose
26:47pardon je reviens
26:49mais je suis un peu provocateur
26:51mais on est quand même
26:51le roi
26:52les rois des ronds-points
26:53des pavés
26:55à portée de Chine
26:56des transformations
26:57on voit bien
26:59qu'il y a quand même
26:59de l'argent en France
27:01qui n'est pas directement
27:02je vais dire au fond
27:04productif
27:05et qui est destiné
27:06à nous préparer à l'avenir
27:07moi je suis très sensible
27:09au fait qu'il faut protéger
27:10notre modèle social
27:10mais évidemment
27:11il va falloir le modifier
27:12notamment entre les générations
27:14et sur le reste
27:15c'est vrai qu'objectivement
27:17on dépense beaucoup d'argent
27:19vous voyez on est là
27:21à juste titre
27:22on dit
27:22les infirmières
27:25les éboueurs
27:26ce n'est ce qu'on a applaudi
27:27au moment du Covid
27:29on les a très rapidement oubliés
27:31et on voit bien
27:33que ça ne peut pas marcher
27:34parce que les gens
27:35ne sont pas suffisamment payés
27:36donc c'est tout un système
27:38qui c'est au fond
27:39une remise à plat
27:39de beaucoup de choses
27:40qui va avoir lieu
27:42qui va avoir lieu
27:43allez on vous garde
27:435 minutes encore
27:44Jérémy Lorenzi
27:45restez là
27:45vous allez voir
27:46on va continuer
27:46à parler un petit peu
27:47de toutes ces économies
27:48parce qu'en fait
27:49on a encore beaucoup de choses
27:49à dire
27:50que tout ça est très politique
27:51et qu'on va en parler
27:52juste après
27:53le journal de 20h
27:54et 31 minutes
27:55sur France Info
27:56et bonsoir
28:03Benjamin Encoureur
28:04bonsoir à tous
28:05les moyens de recherche
28:06vont être renforcés
28:07pour retrouver Agathe
28:08cette diogueuse de 28 ans
28:10disparue à Vivonne
28:11dans la Vienne
28:11depuis 4 jours maintenant
28:12l'enquête est désormais
28:14ouverte pour enlèvement
28:15et séquestration
28:16elle l'était jusqu'à présent
28:17pour disparition inquiétante
28:18aujourd'hui
28:19une centaine de gendarmes
28:20ont été mobilisés
28:21sur le terrain
28:21avec des équipes synophiles
28:23malgré les critiques israéliennes
28:25Emmanuel Macron
28:26persiste et signe
28:27le président français
28:28répète ce soir
28:29qu'il veut déclencher
28:30une série de reconnaissances
28:31réciproques
28:32d'un état palestinien
28:33et d'Israël
28:34il avait évoqué
28:35cette possibilité
28:36la semaine dernière
28:36ce qui avait déclenché
28:37de vives réactions
28:38du côté de l'état hébreu
28:39le premier ministre
28:40Benyamin Netanyahou
28:41a été jusqu'à lui dire
28:42d'aller se faire voir
28:44les deux hommes
28:45doivent se parler demain
28:46le bilan de la frappe russe
28:48a soumis dans le nord
28:49de l'Ukraine
28:50monte à 35 morts
28:51ce soir
28:51deux missiles
28:52ont visé hier
28:53le centre-ville
28:54117 autres personnes
28:55sont blessées
28:55la Russie assure
28:57avoir visé
28:57une réunion militaire
28:59mais toutes les victimes
29:00sont civiles
29:01Moscou accuse aussi
29:02Kiev d'utiliser
29:03la population civile
29:04comme bouclier humain
29:05elle va durer deux mois
29:07jusqu'au 14 juin
29:08une nouvelle campagne
29:08de vaccination
29:09contre le Covid-19
29:10s'est ouverte
29:11aujourd'hui en France
29:11à destination notamment
29:13des seniors
29:13de plus de 80 ans
29:14et des personnes
29:15immunodéprimées
29:16la période estivale
29:17qui arrive
29:18est souvent propice
29:19à la propagation du virus
29:21et puis elles porteront
29:22le feu olympique
29:23et paralympique
29:24les torches
29:24des Jeux d'hiver
29:252026
29:26de Milan-Cortina
29:27ont été dévoilées
29:28aujourd'hui
29:28elles sont de couleur bleue
29:30ont une forme de flûte
29:31et seront toutes
29:32produites en Italie
29:33un hommage
29:34au design
29:35italien
29:36selon le comité
29:37d'organisation
29:38France Info
29:4120h
29:4221h
29:43les informés
29:44Agathe Lambret
29:45Jean-Rémi Baudot
29:46retour sur le plateau
29:47des informés
29:48deuxième grande partie
29:48avec Patrice Moyon
29:49journaliste à Ouest France
29:51avec François-Xavier Bourmeau
29:52journaliste à l'Opinion
29:53avec Alexandra Schwarzbrod
29:54directrice adjointe
29:56de la rédaction de Libération
29:57et pour encore quelques minutes
29:58il nous accompagne
29:58Jean-Hervé Lorenzi
29:59le président fondateur
30:01du Cercle des économistes
30:02merci à tous les quatre
30:03d'être là ce soir
30:03on parlait à l'instant
30:04d'économies assez douloureuses
30:06on parlait des retraites
30:07on parlait de la hausse
30:08de la TVA
30:08François-Xavier Bourmeau
30:09est-ce qu'il faut s'attendre
30:10à quelque chose
30:11de ce genre-là
30:12demain
30:13où il ne va rien se passer
30:14à l'issue de cette
30:15grande conférence
30:16sur les finances publiques
30:17demain c'est plus
30:18pour préparer les esprits
30:20à la purge
30:21que pour faire
30:21des grandes annonces
30:22parce que
30:24une hausse de la TVA
30:25ça ne s'annonce pas
30:26en sortie de réunion
30:28où le Premier ministre
30:29a consulté tout le monde
30:30comme ça
30:30d'une minute à l'autre
30:32il faut préparer les esprits
30:33que le pays comprenne
30:35que ça va être difficile
30:36et qu'il va vraisemblablement
30:37falloir payer
30:38donc demain
30:39on aura sans doute
30:40plutôt du Bayrou
30:41que de la mesure franche
30:42et nette
30:43Il veut montrer
30:44qu'il consulte aussi
30:45le Premier ministre
30:45parce que
30:46ce qui est en train de se jouer
30:47c'est certes
30:48l'avenir du pays
30:49la dette
30:51mais il y a aussi
30:51le maintien à Matignon
30:53de François Bayrou
30:53il joue son poste
30:55dans cette séquence
30:55C'est le budget
30:58de 2026
30:59c'est le rendez-vous
31:00difficile
31:00qui a été identifié
31:01par tout l'exécutif
31:03jusqu'à l'Élysée
31:04ils savent qu'à partir
31:05des universités d'été
31:07de la fin du mois août
31:09ça va commencer
31:10à secouer sévèrement
31:11Effectivement
31:12il y a la menace de censure
31:13qui va mécaniquement revenir
31:14mais
31:16toutes les inconnues
31:18ne sont pas encore levées
31:19sur les conditions
31:19de cette rentrée
31:20on ne sait pas
31:20quelle sera la ligne
31:21du parti socialiste
31:22par exemple
31:22est-ce qu'ils seront
31:23sur une ligne
31:23plus sociale-démocrate
31:24ce qui pourrait
31:25favoriser un budget
31:27même un peu raide
31:28pour que les socialistes
31:30s'abstiennent
31:30est-ce que
31:32quelqu'un aura intérêt
31:33à faire tomber
31:34François Bayrou
31:35à un an et demi
31:35de l'élection présidentielle
31:36parce que faire tomber
31:37François Bayrou
31:38ça veut dire
31:38qu'il faut mettre
31:39quelqu'un à Matignon
31:41pour le remplacer
31:41donc est-ce qu'au bout du compte
31:43finalement
31:44François Bayrou
31:45ne sera pas
31:45une espèce de
31:46moindre mal
31:47pour tout le monde
31:48donc sa chute
31:50est programmée
31:52et écrite
31:52sur le papier
31:54mais ce n'est pas
31:55encore fait
31:56Finalement
31:57il pourrait survivre
31:58à un budget
31:59très difficile
31:59Patrice Moyon
32:00François Bayrou
32:01expert en survie
32:02disent certains
32:03dans son entourage
32:04et même dans l'opposition
32:04Tout dépend
32:05de l'attitude
32:08de la France insoumise
32:09tout dépend
32:10de l'attitude
32:10du Rassemblement national
32:12en fait
32:12c'est vraiment
32:14un sujet
32:14de politique intérieure
32:15donc c'est compliqué
32:16de répondre
32:17Sujet de politique intérieure
32:18vous parliez de la France insoumise
32:20Jean-Hervé Lurézi
32:21peut-être un dernier mot
32:21puisque Jean-Luc Mélenchon
32:23dit
32:23le peuple de France
32:24est traité comme la Grèce
32:25en 2010
32:26ceux qui ont refusé
32:27de voter la censure
32:27sont eux aussi responsables
32:29de cette guerre sociale
32:30guerre sociale
32:30Grèce 2010
32:31juste un mot
32:3240 milliards
32:33donc baisser les dépenses
32:35est-ce qu'on est sur les niveaux
32:36de ce qu'a connu la Grèce
32:37à l'époque ?
32:39Non la Grèce
32:39a été beaucoup plus grave
32:41objectivement
32:42deux remarques
32:44la première
32:44c'est que l'environnement
32:45international
32:46qui est horrible
32:47ce que j'essaie de montrer
32:49que ce n'était pas très évitable
32:50enfin qui est horrible
32:51c'est un cadeau
32:53pour le gouvernement actuel
32:54parce que
32:55beaucoup de choses
32:56peuvent passer
32:57dans un environnement
32:58dont on se dit
32:59on va avoir
32:59une récession
33:01en tout cas
33:03un ralentissement de l'économie
33:04on est à 0,7
33:05à mon avis
33:06C'est que les gens
33:06qui nous écoutent
33:07ils ont le moral
33:07dans les chaussettes
33:08oui oui mais
33:08il vous reste
33:10un minute après
33:11pour le remonter
33:11en tout cas
33:12ce contexte
33:13aide le gouvernement
33:14parce qu'il contribue
33:15à préparer les esprits
33:16bien sûr
33:16et puis deuxième
33:17deuxième aspect
33:19la Grèce
33:20était
33:20en véritable faillite
33:23comme vous le savez
33:24personne ne croit
33:25un instant
33:26que la dette française
33:27ne sera pas remboursée
33:29personne ne le pense
33:30on a la meilleure
33:31administration fiscale
33:32au monde
33:32d'une honnêteté
33:33d'un scrupule
33:34c'est formidable
33:35donc on ne peut pas avoir
33:36que des inconvénients
33:37dans la vie
33:38et donc
33:39il vous reste 20 minutes
33:40pour remonter le moral
33:41de tout le monde
33:42et puis là
33:42Jean-Luc Mélenchon
33:43visait essentiellement
33:44les socialistes
33:44qui n'ont pas voté
33:47la censure
33:48c'était plus
33:49une pique
33:50en direction
33:51un dernier mot
33:52et le niveau
33:53de la dette
33:54de la Grèce
33:55par rapport aujourd'hui
33:55à la France
33:56était trois fois plus élevé
33:57donc on ne peut pas
33:58comparer les deux situations
33:59France et Grèce
34:00merci beaucoup
34:01à tous les quatre
34:03et merci
34:03Jean-Hervé Lorenzi
34:04économiste
34:05président fondateur
34:06du cercle des économistes
34:08et je rappelle
34:08que vous avez publié
34:10on a l'image
34:11un monde de violence
34:13et après
34:14aux éditions
34:14Erol
34:15qui vient de paraître
34:16merci
34:16à bientôt
34:17à très bientôt
34:18allez on va passer
34:18à la deuxième soirée
34:20deuxième soirée
34:20non
34:20deuxième thème
34:21vous êtes informés
34:22de la soirée
34:22avec le ton
34:24qui monte une fois de plus
34:25entre Paris et Alger
34:26comme un mauvais feuilleton
34:27Agathe
34:28oui les autorités algériennes
34:29ont demandé
34:29à 12 fonctionnaires français
34:31en poste en Algérie
34:32de quitter
34:33leur territoire
34:33une réponse
34:34à l'arrestation
34:35de trois ressortissants
34:37algériens en France
34:38trois hommes
34:38soupçonnés
34:39de l'enlèvement
34:40et de la séquestration
34:41d'un opposant
34:41au régime algérien
34:42qui bénéficiait
34:43du statut
34:44de l'asile politique
34:46dans l'Hexagone
34:47ce soir
34:48l'Elysée juge
34:49cette expulsion
34:50des 12 fonctionnaires français
34:51disproportionnée
34:52et annonce
34:53travailler dans les 48 heures
34:54travailler avec
34:56les autorités algériennes
34:57pour éclaircir
34:58la situation
34:58avant de prendre
34:59une décision
35:01mercredi
35:02que se passe-t-il
35:03entre Paris
35:04et Alger
35:04écoutez
35:05Sébastien Chenu
35:06pour l'URN
35:06et Éric Coquerel
35:07pour la France insoumise
35:08en réalité
35:10ces barbouseries
35:11ces opérations
35:12sur notre sol
35:13qui vivent à traquer
35:14des militants
35:15qui sont hostiles
35:15au pouvoir algérien
35:16sont autant
35:18de mauvaises manières
35:19faites à la France
35:20et qui montrent
35:21que l'Algérie
35:22nous mène par le bout du nez
35:23voilà ce que je pense
35:24on peut se demander
35:24si c'est pas Bruno Retailleau
35:26qui essaye de reprendre
35:26le dossier en main
35:27alors qu'il avait été
35:29heureusement cornerisé
35:30par le président de la république
35:31donc moi ce que j'appelle
35:32c'est que les deux présidents
35:33se reparlent tout de suite
35:34voilà
35:34et qu'on ne laisse pas faire
35:35Bruno Retailleau
35:36pourquoi ce nouveau pic de tension
35:38entre Paris et Alger
35:39alors que la situation
35:40semblait apaisée
35:41quelles conséquences
35:43comment rétablir
35:44la communication
35:45entre les deux pays
35:45Patrice Moyon
35:46on croyait que c'était réglé
35:47cette histoire
35:48que ça allait mieux
35:49et puis en fait non
35:50pas du tout
35:50non ça va pas
35:51ça va pas mieux
35:52on voit bien
35:54que le sujet
35:55est un sujet
35:56de politique intérieure
35:57sur les deux rives
35:58de la Méditerranée
35:59donc à chaque fois
36:00qu'il y a un prétexte
36:01le ton monte
36:02après on peut regretter
36:04que Bruno Retailleau
36:05se soit emparé
36:06de ce dossier
36:06parce qu'il ne relevait pas
36:08de sa responsabilité
36:09donc je pense que
36:10ça a beaucoup contribué
36:12à durcir le ton
36:13entre les deux pays
36:14les obligations
36:14quitter le territoire français
36:15ça relève aussi
36:17du champ du ministre
36:17d'Intérieur
36:18mais aussi
36:19des affaires étrangères
36:20c'est vrai
36:20mais aussi des affaires étrangères
36:21et donc ça relevait quand même
36:22de la politique étrangère
36:24de la France
36:25donc je pense que
36:25ça n'a pas aidé
36:27ça n'a pas aidé
36:27et de leur côté
36:29les Algériens
36:29utilisent aussi ce sujet
36:31sur leur scène
36:32politique intérieure
36:33c'est de la faute
36:34de Bruno Retailleau
36:34ou Alexandra Chouard
36:35c'est là où on voit
36:36quand même
36:37et ça c'est vrai
36:38que depuis l'arrivée
36:39d'Emmanuel Macron
36:41il n'a jamais aimé
36:42les diplomates
36:43maintenant il commence
36:44à y venir
36:44mais c'est là où on voit
36:46que le métier de diplomate
36:47c'est quand même important
36:48on a beaucoup
36:50beaucoup cassé de sucre
36:51sur le dos des diplomates
36:52en disant
36:52qu'il ne servait à rien
36:53ben non
36:54non non
36:55c'est important
36:56et on voit
36:57dans ces moments-là
36:57à quel point
36:58ils sont précieux
37:00parce que ce n'est pas
37:00à Retailleau
37:01de faire la pluie
37:03et le beau temps
37:03dans la politique
37:04entre la France
37:06et l'Algérie
37:06et là on voit bien
37:07que cette relation
37:09est viciée
37:11par ces espèces
37:11de coups de menton
37:12alors c'est vrai
37:15comme vous le dites
37:16c'est une histoire
37:16de politique intérieure
37:18et en Algérie
37:18et en France
37:19on voit bien
37:20que dans chaque pays
37:21il y a des tensions
37:23internes
37:23qui font qu'à un moment
37:24ça clashe
37:26mais oui
37:28il vaut mieux
37:29que Retailleau
37:31et Darmanin
37:31se tiennent
37:32le plus loin possible
37:33de ce dossier
37:34qui est de toute façon
37:35vicié depuis
37:36beaucoup plus longtemps
37:37que ça
37:38il y a la relation
37:39franco-algérienne
37:40c'est tellement compliqué
37:43c'est chargé
37:43de tellement
37:44de rancœurs
37:46il y a vraiment
37:47quelque chose
37:48qu'il faudrait remettre
37:48totalement à plat
37:49et là on en est
37:50très très loin
37:51et malheureusement
37:51c'est ce malheureux
37:53Boalem Sansal
37:54qui va en faire les frais
37:55parce que là tout le monde
37:56pensait le voir revenir
37:57là d'un jour à l'autre
37:59et j'ai peur
38:00que ça
38:00l'écrivain franco-algérien
38:02qui est emprisonné
38:03qui est âgé
38:04malade
38:04et qui est en prison
38:05en Algérie
38:06François-Xavier Bourbon
38:07du côté de l'Elysée
38:08on avait l'idée
38:09que les choses
38:11pouvaient s'apaiser
38:11que Boalem Sansal
38:13pouvait ressortir bientôt
38:14oui
38:16enfin
38:17on avait plutôt l'impression
38:18que les diplomates
38:19avaient pris le pas
38:20sur les hommes d'action
38:21si on partait la citation
38:22là ça va plutôt être
38:24le retour de la boîte à outils
38:25de Bruno Retailleau
38:26je ne sais pas si vous vous souvenez
38:27il avait présenté
38:28toute une série de mesures
38:29de rétorsion
38:29de ripostes graduées
38:32qui allaient
38:33la suspension des visas
38:34enfin tout un tas
38:34de mesures
38:35de ripostes
38:36contre l'Algérie
38:37le débat risque de se tendre
38:39parce que pour l'instant
38:40il y a un échec
38:41de la diplomatie
38:42qui est flagrant
38:43et puis il y a un deuxième
38:44niveau de lecture aussi
38:45dans cette histoire-là
38:47c'est
38:48la bataille
38:50que se livrent
38:51Bruno Retailleau
38:51et Laurent Wauquiez
38:52pour la tête
38:53des républicains
38:54on voit bien
38:55que cette question
38:57algérienne
38:57fait partie
38:58de l'enjeu
38:59de la campagne
38:59quand Laurent Wauquiez
39:01propose
39:01d'envoyer
39:02les OQTF
39:03à Saint-Pierre-et-Miquelon
39:05c'est pour souligner
39:06en creux
39:06l'échec de Bruno Retailleau
39:08sur le dossier
39:08des OQTF
39:09et donc tout ça
39:10vient rajouter
39:12un peu d'huile
39:12sur ce feu
39:13qui est déjà brûlant
39:14et c'est peut-être
39:15pour ça aussi
39:16que Bruno Retailleau
39:16s'était saisi
39:17de ce sujet
39:18l'Algérie
39:18Patrice Moyon
39:19pour exister aussi
39:21en plein bras de fer
39:22avec Laurent Wauquiez
39:22pour la présidence du parti
39:23la question
39:24de la présidence du parti
39:25effectivement
39:26est au coeur
39:27de cette
39:28exacerbation
39:29des tensions
39:31donc chacun
39:31chacun essaie
39:32d'avoir
39:35la part
39:36d'électorat
39:37qu'on imagine
39:39beaucoup plus
39:40à droite
39:40aujourd'hui
39:41donc en proposant
39:41des mesures
39:42y compris
39:42des mesures
39:42inapplicables
39:43en faisant
39:45de la démagogie
39:46tout simplement
39:46donc ça c'est l'élection interne
39:47qui joue
39:48comme ça se passe
39:49dans les primaires
39:50c'est que
39:50c'est la primaire
39:51la radicalité
39:52ah oui bien sûr
39:54Dieu sait
39:55qu'entre Wauquiez
39:55et Retailleau
39:56c'est vrai
39:56qu'on a du mal
39:57à voir lequel
39:58est le plus radical
40:00mais oui oui
40:02bien sûr
40:02de toute façon
40:03on est
40:03il y a la primaire
40:06du parti
40:06et puis il y a
40:07la présidentielle
40:08de 2027
40:09et là de toute façon
40:09tout ce qui est
40:10tout ce qui est
40:11entrepris en ce moment
40:12c'est uniquement
40:14en vue
40:15de se positionner
40:16pour la présidentielle
40:18de 2027
40:18et ça va être pareil
40:20comme vous le soulignez
40:21pour le parti socialiste
40:24qui va bientôt élire
40:26un nouveau secrétaire
40:28on voit bien
40:31que ça provoque
40:33des tensions
40:34alors qu'ils sont
40:34moins fortes
40:36c'est beaucoup plus
40:37polissé
40:37qu'au sein de LR
40:40mais quand même
40:41l'enjeu est important
40:42les personnalités
40:43ne sont pas les mêmes
40:44les enjeux
40:45ne sont pas
40:45totalement les mêmes
40:46mais on voit bien
40:46que là
40:47il se joue
40:48des moments politiques
40:49très forts
40:50et qui sont
40:50une mise en jambe
40:51pour
40:52pour 2027
40:54si les élections
40:55sont maintenues
40:56en 2027
40:57en tout cas
40:57Bruno Rottelon
40:58on l'entend un peu moins
40:59sur ce dossier
41:00ces derniers jours
41:00c'est plutôt Emmanuel Macron
41:01qui avait repris la main
41:02qui avait échangé
41:03avec le président
41:04ce soir
41:06l'Elysée dit
41:07que le président
41:08prendra mercredi
41:09les décisions
41:10qui s'imposent
41:11c'est aussi
41:12le retour
41:14en première ligne
41:15d'Emmanuel Macron
41:16dans ce dossier
41:17le chef de l'état
41:17a voulu reprendre
41:18un peu les choses en main
41:19oui il était un peu agacé
41:20déjà de voir
41:21parce que c'était quand même
41:22sa grande affaire
41:23la réconciliation franco-algérienne
41:25depuis 2017
41:26donc de voir
41:28que ce grand dossier
41:30a échoué
41:31il était profondément agacé
41:32surtout de voir
41:33que ça s'envenimait
41:34il pensait avoir repris la main
41:35il y a eu un regain de tension
41:37bon
41:38il n'y a plus que deux jours
41:39à attendre
41:40donc pour voir
41:40ce qui va décider
41:41mais
41:42ça paraît quand même compliqué
41:44de rajouter de la tension
41:46dans ce dossier
41:47qui en comporte déjà beaucoup
41:49c'est d'autant plus compliqué
41:51il ne faut pas non plus
41:53oublier le dossier marocain
41:54la France a reconnu
41:55le Sahara occidental
41:57comme faisant partie
41:58du Maroc
42:00sachant que l'Algérie
42:01contestait
42:02cette reconnaissance
42:04ça fait même partie des choses
42:05qui ont remis de l'huile sur le feu
42:06qui ont remis de l'huile sur le feu
42:08puisque les relations en plus
42:08sont exécrables
42:09entre l'Algérie
42:10et le Maroc
42:11donc c'est vraiment
42:12un dossier extrêmement délicat
42:14à gérer
42:14Maroc où se trouve Bruno Retailleau
42:16en ce moment
42:18en ce moment
42:18justement le contraste
42:20entre la situation
42:21avec l'Algérie
42:21et la visite du ministre
42:22de l'Intérieur au Maroc
42:23oui c'est étonnant
42:26c'est intéressant à souligner
42:27en tout cas
42:27c'est l'un ou l'autre
42:28en diplomatie
42:29il faut choisir l'Algérie
42:30ou le Maroc
42:30c'est pas l'un et l'autre
42:31donc là la France a choisi
42:33le Maroc
42:34la France a choisi
42:34après avoir tergiversé
42:35pendant longtemps
42:36ça n'a pas toujours été vide
42:38et a choisi le Maroc
42:39au terme
42:41en constatant
42:42que l'échec
42:43du processus
42:44de réconciliation
42:44avec l'Algérie
42:45allez les informés
42:46on se retrouve dans un instant
42:47c'est la séquence
42:48des cartes blanches
42:48juste après le fil info
42:50un fil info
42:51de Stéphane Milhomme
42:52il est 20h46
42:53sur France Info
42:54la situation est de plus en plus dramatique
42:57au Soudan
42:58près de 400 000 déplacés
42:59ont fui leur camp de Zamzam
43:01touchés par la famine
43:02après l'arrivée des paramilitaires
43:04ces derniers jours
43:05le constat de l'organisation internationale
43:07pour les migrations
43:08demain
43:09on rentrera
43:10dans la troisième année
43:11de conflit
43:11entre ces milices
43:12et les soldats
43:13de l'armée régulière
43:14François Bayrou
43:15lance une cellule
43:16d'accompagnement
43:17des collectivités
43:18avec le médiateur
43:19des assurances
43:20c'est l'une des conséquences
43:21des inondations
43:22et glissements de terrain
43:23de plus en plus fréquents
43:24en France
43:25des communes
43:25ne sont plus assurées
43:26ou bien pour être indemnisées
43:28elles doivent payer
43:29de grosses franchises
43:30après cette incidence
43:32sur le Paris-Roubaix
43:33hier
43:34un bidon
43:34lancé au visage
43:35du coureur Mathieu Van Der Poel
43:37en pleine course
43:37le parquet de Lille
43:39pilote désormais
43:40une enquête
43:40pour violences avec armes
43:41selon ICI Nord
43:43ex France Bleu
43:44un spectateur
43:44s'est présenté
43:45à la police
43:46en Belgique
43:46il s'accuse
43:47d'avoir jeté ce bidon
43:48et puis l'événement
43:50n'a duré
43:50que 11 minutes
43:51entre la terre
43:52et le ciel
43:53mais quel spectacle
43:54la chanteuse Katy Perry
43:55a décollé en milieu
43:56d'après-midi
43:57avec un équipage
43:58100% féminin
43:59un bref voyage
44:00dans l'espace
44:01depuis les Etats-Unis
44:02proposé par le patron
44:03d'Amazon
44:04Jeff Bezos
44:05à bord de sa fusée
44:06Blue Origin
44:07France Info
44:1020h
44:1321h
44:13les informés
44:15Agathe Lambret
44:16Jean-Rémy Baudot
44:17la dernière partie
44:19de ces informés
44:20avec Alexandra Schwarzbrod
44:21de la rédaction
44:22Libération
44:22avec François-Xavier Bourmeau
44:24de l'Opinion
44:24et avec Patrice Moyon
44:25de Ouest France
44:26Agathe
44:27c'est l'heure
44:27des cartes blanches
44:28c'est ça
44:28vous avez chacun
44:29choisi votre sujet
44:30on commence avec vous
44:31Patrice Moyon
44:32vous nous parlez
44:33de prison un peu spéciale
44:34ce soir
44:35prison un peu spéciale
44:36mais avant
44:36deux chiffres
44:38au 1er mars
44:39en France
44:39il y avait 82 000
44:40détenus en France
44:41pour 62 000 places
44:43ce qui veut dire
44:43qu'il y a plusieurs
44:44milliers de détenus
44:45aujourd'hui en France
44:46qui dorment tout simplement
44:47sur des matelas
44:47dans des conditions
44:48absolument détestables
44:50la France a déjà été
44:51condamnée
44:52il y a quelques années
44:53par la Cour européenne
44:56des droits de l'homme
44:56et donc là
44:58le garde des Sceaux
45:00revient avec une proposition
45:01c'est-à-dire
45:01avec des prisons
45:03qui seraient en fait
45:04construites en usines
45:06donc ce qui permettrait
45:07à la fois d'agir
45:07de construire
45:09beaucoup plus vite
45:09et surtout
45:10beaucoup moins cher
45:10la question c'est
45:12dans quelles conditions
45:13est-ce que les prisonniers
45:15seront accueillis
45:16alors il y aura
45:16une première prison
45:17qui sera réservée
45:18notamment pour
45:19les courtes peines
45:20Oui parce que
45:21l'idée c'est pas
45:22de mettre
45:23les plus dangereux
45:24dans ces prisons
45:25c'est ça ?
45:25L'idée c'est
45:26effectivement
45:27de réserver
45:28ces prisons
45:29d'un nouveau type
45:31aux courtes peines
45:32donc pas les longues peines
45:36reste à savoir
45:36maintenant
45:36dans quelles conditions
45:37alors le garde des Sceaux
45:39s'est rendu
45:39dans les pays
45:40où ce type
45:41de processus
45:43existe déjà
45:44notamment en Allemagne
45:44notamment en Allemagne
45:46notamment
45:46je crois qu'au Royaume-Uni
45:47Et ça fonctionne ?
45:48Allemagne
45:49au Royaume-Uni
45:49alors on sait déjà
45:50qu'aujourd'hui
45:52vous avez des maisons
45:53pour des particuliers
45:54qui sont construites
45:55en usines
45:56et puis ensuite
45:56qui sont assemblées
45:58sur le terrain
45:58donc on gagne du temps
45:59c'est aussi un gain
46:01de temps
46:01un gain
46:02le gain
46:03selon le garde des Sceaux
46:04je crois que c'est
46:04deux fois moins cher
46:05c'est 200 000 euros
46:06contre 400 000 la place
46:07alors on voyait
46:08pour ceux qui nous regardent
46:09à la télévision
46:09effectivement
46:11c'est beaucoup plus rapide
46:12ceux qui nous regardent
46:13à la télévision
46:13ont peut-être vu
46:14ces images
46:14qui ont été tournées
46:15lors de la visite
46:16du ministre
46:16dans cette usine Bouygues
46:18aujourd'hui
46:19Patrice Moyon
46:20il faut quand même préciser
46:20c'est pas des préfabriqués
46:22comme on fait
46:23quand il y a un collège
46:24qui est en travaux
46:24ou comme on en avait
46:26autour de Radio France ici
46:26non c'est du béton en fait
46:29c'est du béton
46:30mais qui est fabriqué en usine
46:31fabriqué en usine
46:32et on raccourcit
46:33donc le délai de construction
46:36c'est peut-être une solution
46:37François-Xavier Bourmont
46:38pour lutter contre
46:39la surpopulation carcérale
46:40pour désengorger les prisons
46:41oui sûrement
46:42ça peut être une solution
46:43pour Gérald Darmanin
46:44qui a toujours mis
46:45un point d'honneur
46:45à laisser une trace
46:46dans tous les ministères
46:47où il est passé
46:47à Bercy
46:48il avait fait
46:49le prélèvement à la source
46:51la loi immigration
46:52à l'intérieur
46:53et donc là
46:53il y a les prisons
46:54de haute sécurité
46:55pour les narcotrafiquants
46:56et maintenant
46:56les prisons sur mesure
46:57c'est très important pour lui
47:00c'est très important pour lui
47:00de chaque fois
47:01laisser une trace
47:02de son passage
47:03pour au moins afficher
47:04un bilan
47:06Alexandre Charles-Broad
47:07vous voulez dire un mot
47:07sur la carte blanche
47:08de Patrice
47:08on revient exactement
47:10à ce que je disais
47:12il y a quelques instants
47:13c'est-à-dire là
47:14dans la politique
47:14d'autopromotion
47:15en vue
47:17des prochaines
47:19gestions électorales
47:20il n'a plus d'autopromotion
47:21il n'a plus d'autopromotion
47:22on ne peut pas dire
47:22qu'il y a un peu
47:23de bon sens aussi
47:25ou de nécessité
47:26de trouver des alternatives
47:28quand on sait
47:28que construire une prison
47:29ça dure des années
47:30et que c'est aujourd'hui
47:32en ce moment
47:32qu'il y a des milliers
47:33de détenus
47:33qui dorment sur un matelas
47:34à même le sol
47:35oui oui
47:35peut-être que c'est
47:37la politique aussi
47:37la politique carcérale
47:38qui est à revoir
47:39est-ce que tous ceux
47:41qui sont en prison
47:42doivent rester en prison
47:44ou est-ce que
47:45pour les petits délits
47:46il n'y a pas un système
47:47avec brasseraie électronique
47:49à mettre en place
47:49c'est peut-être
47:50toute cette politique-là
47:51qu'il faut revoir aussi
47:52aujourd'hui sur France Info
47:53Dominique Simonot
47:54qui est la rapporteure
47:55qui s'occupe des centres
47:56de privation de liberté
47:57disait
47:58je vais la paraphraser
48:00mais elle dit en gros
48:00voyons dans quelles conditions
48:02ça se passe
48:03mais c'est une idée
48:03qui s'étudie
48:04notamment parce que
48:05la situation actuelle
48:06des prisons
48:07est absolument catastrophique
48:08et inhumaine
48:10elle l'a amplement documentée
48:11et du coup
48:11ce que je veux dire
48:12c'est qu'elle n'avait pas
48:13l'air contre l'idée
48:13de changer de méthode un peu
48:16ben voyons
48:16voyons ce que ça donne
48:18moi j'avoue
48:18que je me méfie un peu
48:19des annonces en ce moment
48:21en ce moment
48:22de ce type-là
48:23venant de personnes
48:24comme Bruno Retailloux
48:26ou Gérald Darmanin
48:26Merci en tout cas
48:27Patrice Moyen
48:28François-Xavier Bourmeau
48:30vous nous parlez
48:31de la figure de l'outsider
48:32expliquez-nous
48:33Oui on a publié ce matin
48:34dans l'opinion
48:34une enquête réalisée
48:36par Aris Interactive
48:37sur le potentiel électoral
48:38d'une soixantaine
48:40de personnalités françaises
48:41alors le potentiel électoral
48:42ce ne sont pas
48:43des intentions de vote
48:43c'est l'Institut
48:44a appelé des Français
48:46leur a demandé
48:46est-ce que vous pourriez voter
48:47pour telle ou telle personne
48:48et ne se sont pas retrouvées
48:50en concurrence
48:51les unes avec les autres
48:52mais ça indique
48:52que dans les esprits
48:54quelque part
48:54il y a une possibilité
48:56de concrétiser quelque chose
48:58lors de l'élection présidentielle
48:59il y a deux enseignements
49:01intéressants
49:01dans cette enquête
49:02la première
49:03ça confirme
49:03que la France
49:04penche à droite
49:05et très à droite
49:06même puisque
49:07les deux premiers
49:08du classement
49:08sont Jordan Bardella
49:10et Marine Le Pen
49:11et que sur les dix premiers
49:13il y en a huit
49:13qui appartiennent
49:14donc au RN
49:15au Républicain
49:17ou au Bloc Central
49:17et il n'y a qu'un homme de gauche
49:18et il n'appartient pas
49:20au PS
49:21c'est Raphaël Glucksmann
49:22le premier homme de gauche
49:23qui appartient au PS
49:25c'est Bernard Cazeneuve
49:25et ensuite
49:26c'est François Hollande
49:27qui est un peu plus bas
49:28dans le classement
49:29cette enquête
49:30elle présente
49:31une particularité intéressante
49:33c'est de tester
49:33des personnalités
49:34de la société civile
49:35elle avait été réalisée
49:36en 2022
49:37et c'est comme ça
49:37que le phénomène Zemmour
49:39avait été identifié
49:41on avait vu
49:42le potentiel électoral
49:44d'Éric Zemmour
49:44se concrétiser
49:45progresser
49:46au fil de la réalisation
49:47de cette enquête
49:47avant qu'il soit candidat
49:48avant qu'il soit candidat
49:49donc là
49:51Arisa Tarardi
49:52va tester
49:53des personnalités
49:54de la société civile
49:55il y en a une
49:55qui ressort du lot
49:56c'est Michel-Edouard Leclerc
49:57qui passe le temps
49:59à parler
49:59et alors il sort
50:01au même niveau
50:02que François Hollande
50:02par exemple
50:03il a 20%
50:05de potentiel électoral
50:06et d'ailleurs ça
50:08c'est de la notoriété
50:09ou c'est une forme
50:10d'engagement
50:11c'est plus lié
50:12à son discours
50:13sur la défense
50:14du pouvoir d'achat
50:15alors ce que je explique
50:16c'est que pour transformer
50:17un potentiel électoral
50:18en intention de vote
50:20il suppose quand même
50:22un gros travail
50:23sur le discours
50:25et puis aussi sortir
50:28de son sujet
50:28mais en tout cas
50:29pour cette première enquête
50:30qui va être réalisée
50:31tous les deux mois
50:32il me semble
50:33il y a une base de départ
50:34pour Michel-Edouard Leclerc
50:36qui est à 20%
50:36il y a d'autres personnalités
50:37plus que Cyril Hanouna
50:38par exemple
50:38Cyril Hanouna
50:39il ressort à 10%
50:41alors que lui
50:43il laisse
50:43il n'a jamais démenti
50:45le désir d'Elysée
50:46qu'on lui prêtait
50:47il est à 10%
50:48il me semble qu'il est
50:49au même niveau
50:50que Xavier Niel
50:51l'entrepreneur
50:52l'homme d'affaires
50:52Xavier Niel
50:53les deux autres
50:55personnalités intéressantes
50:56ce sont deux personnalités
50:57dont les noms ont circulé
50:58pour Matignon
50:59mais qui
51:00n'ont jamais
51:02concrétisé
51:03c'est Laurent Berger
51:03l'ancien patron
51:04de la CFDT
51:05et Tony Estanguet
51:06l'homme des JO
51:07l'organisateur
51:08des Jeux Olympiques
51:09qui sont à 14%
51:10mais eux ont souvent dit
51:12qu'ils ne voulaient
51:12pas forcément
51:13s'engager en politique
51:14oui ils n'ont rien demandé
51:15pour l'instant
51:15mais Alexandra Chouardroise
51:17vous avez beaucoup réagi
51:18à Michel-Edouard Leclerc
51:20qu'est-ce que cela dit
51:21selon vous ?
51:22oui ça dit
51:23la situation
51:26dans laquelle
51:26on se trouve
51:27en ce moment
51:28où les gens
51:28sont totalement perdus
51:29ne savent plus
51:30à qui se fier
51:32et sont prêts
51:33à s'en remettre
51:35au premier venu
51:37qui a une petite notoriété
51:39mais je trouve
51:40que c'est dangereux
51:41ce genre d'enquête
51:41d'ailleurs vous l'avez dit
51:42bien sûr vous l'avez dit
51:44c'est peut-être ça
51:44qui a donné
51:45ça peut donner des idées
51:46à des gens
51:47qui n'y pensaient pas
51:47à Zemmour
51:48si ça se trouve
51:49Eric Zemmour
51:50c'est ça
51:51où il s'est dit
51:53mais peut-être
51:53que je peux y arriver
51:54ça peut donner des idées
51:55mais le passage
51:56du potentiel électoral
51:58à l'intention de vote
51:59est extrêmement compliqué
52:00je rappelle qu'Eric Zemmour
52:01a terminé à 7%
52:03il me semble
52:03une campagne électorale
52:05ça agit un petit peu
52:07comme un tamis quand même
52:08ça fait apparaître
52:09vraiment la densité
52:11des personnages
52:12là en l'occurrence
52:13ça dit quelque chose
52:15de la société
52:15des attentes de la société
52:16ça ne crée pas
52:18un président de la République
52:19un dernier mot là-dessus
52:21Michel-Edouard Leclerc
52:22ça souligne aussi
52:23l'importance
52:24de la question
52:24du pouvoir d'achat
52:25aujourd'hui en France
52:26c'était très court
52:28dernière carte blanche
52:30alors moi j'aime beaucoup
52:31la carte blanche
52:32d'Alexandra Schwarz-Rouade
52:33vous nous parlez
52:34d'un immense écrivain
52:35oui Mario Vargas-Lossa
52:37qui est mort hier à Lima
52:38à 89 ans
52:39c'était le dernier géant
52:41de ce qu'on a appelé
52:42la génération du boom
52:44cette génération
52:46qui a
52:46qui comporte
52:48de très grands noms
52:49et ne serait-ce que
52:50Gabriel
52:50Gabriel Garcia Marquez
52:54vous savez
52:55l'auteur de
52:56Cent Ans de Solitude
52:56qui est ce chef-d'oeuvre
52:58absolu
52:59et qui était en quelque sorte
53:00il a été très très longtemps
53:01ami avec Vargas-Lossa
53:03avant que
53:04dans une bataille
53:05Vargas-Lossa
53:07donne un coup de poing
53:08dans la figure
53:09de Gabriel Garcia Marquez
53:11et en fait
53:12c'était juste
53:12pour une question
53:13de femme
53:13bref
53:14c'était un grand écrivain
53:15Vargas-Lossa
53:17le problème
53:17c'est que
53:18sur la fin
53:19comme beaucoup
53:19malheureusement
53:21il s'était un peu
53:23il avait eu
53:24des positions politiques
53:27un peu
53:28un peu
53:29bordeur
53:29plus que bordeur
53:30parce que
53:32il était
53:33après avoir été
53:34très
53:35de gauche
53:37c'est-à-dire
53:37en soutien
53:38en grand soutien
53:38à Fidel Castro
53:39à la révolution cubaine
53:41il a pris le contre-pied
53:42au bout de quelques années
53:43considérant
53:45que la justice
53:46allait forcément
53:48avec la liberté
53:49ce qui peut
53:49tout à fait
53:50parce que les gens
53:51ont le droit
53:51c'est ce qu'ils veulent
53:52absolument
53:52mais sauf qu'il a pris
53:54des positions
53:54il a soutenu
53:55au Pérou
53:56il a soutenu
53:56un candidat
53:57d'extrême droite
53:58parce que celui-ci
53:59parce qu'en face
54:00il y avait un concurrent
54:01de gauche
54:02et il a un peu
54:03abîmé son image
54:03et quand il a été
54:04élu à l'Académie française
54:06au siège de Michel Serres
54:08en 2023
54:09il y a eu un peu
54:10de contestation
54:11cette nomination
54:12a fait polémique
54:13bon
54:14il reste quand même
54:15un immense écrivain
54:16et nous d'ailleurs
54:18nous lui rendons hommage
54:19en une délibération
54:19demain
54:20et moi je vous recommande
54:21les tours et détours
54:22de la vilaine fille
54:22je ne sais pas si vous l'avez dit
54:23Alexandre
54:24une histoire d'amour
54:25absolument magnifique
54:26sublime
54:27allez on va la regarder
54:28cette une de l'Ib
54:29donc demain matin
54:30merci beaucoup
54:31Alexandre Achfarsbrod
54:32on va faire le tour
54:33des autres titres de la presse
54:34François-Xavier Bourmeau
54:35la une de l'opinion
54:36demain
54:36budget 2026
54:37Bayrou prépare les français
54:38au pire
54:39on en parlait tout à l'heure
54:40voilà on y revient
54:40à lire dans l'opinion
54:41il y a la une de West France
54:42Patrice Moyon
54:43on revient sur les travaux
54:44de rénovation de Notre-Dame
54:45et puis aussi sur le titre
54:47de la chaîne de télévision
54:48la TNT de West France
54:49qui s'appellera
54:50Novo 19
54:51voilà
54:52voilà donc ça c'est bientôt
54:53sachant que
54:54France Info
54:56sera désormais
54:57sur le canal 16
54:57à partir de début juin
54:59voilà pour toutes les infos
55:00les informés
55:01merci beaucoup
55:01Agathe on se retrouve demain
55:02à demain
55:0318h30 à la radio
55:0318h30
55:04votre interview politique
55:05les informés
55:06qui reviennent demain matin
55:07avec Salia Braclia
55:08et Renaud Daly