Dans l'affaire des attaques contre les prisons, 21 personnes ont été placés en détention provisoire grâce au travail de 300 enquêteurs. Parmi eux, 2 sont mineurs. 7 sont déjà incarcérés pour d'autres faits dont le possible instigateur de ces actions violentes.
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00:00L'un des mises en cause pourrait être le créateur du groupe Télégramme Défense des prisonniers français.
00:05Ce compte de messagerie cryptée, point de départ des attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires,
00:11avait diffusé des vidéos et des menaces.
00:13L'individu actuellement incarcéré doit être jugé pour des faits liés au narco-banditisme.
00:18Il serait proche du réseau marseillais des Z-Mafia.
00:21Le Z-Mafia, c'est une dénomination qui recouvre un certain nombre d'organisations criminelles
00:27qui partent notamment de certaines zones de non-droit et qui sont spécialistes dans le narcotrafic
00:33avec des filières qui sont très structurées avec l'étranger, notamment le Maroc, l'Amérique du Sud.
00:38Trois autres détenus inscrits dans la grande criminalité sont également suspectés d'avoir agi comme des donneurs d'ordre.
00:45Ils auraient été chargés de désigner des cibles, mais aussi de recruter des exécutants via leur relais à l'extérieur.
00:50Il faut bien comprendre comment fonctionnent aujourd'hui ces quartiers, ces zones de non-droit,
00:57notamment parfois avec des jeunes mineurs non-accompagnés récemment arrivés,
01:00c'est le cas notamment de Nice, qui ont besoin de vivre des contrats assez modérés.
01:07On parlait de quelques milliers d'euros.
01:09Un mouvement violent considéré comme structuré, du moins au départ.
01:13Une sorte de mimétisme et donc certains groupes également ont décidé d'agir dans la foulée.
01:22Depuis le 13 avril dernier, une quinzaine d'actions avaient été menées contre des prisons et des agents pénitentiaires.