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L'opération de grande ampleur a commencé tôt ce lundi matin. 25 interpellations ont eu lieu partout en France dans l'enquête sur les attaques de prison. Des dizaines d'établissements pénitentiaire ou des agents sont ciblés depuis 15 jours par un mystérieux groupe: DDPF pour droit des prisonniers français. Certains commanditaires sont soupçonnés d'avoir œuvré depuis leur cellule. 

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Transcription
00:00DDPF, c'est avec ces lettres qu'étaient signées la plupart des dégradations de prison ou dégradations de biens de personnel pénitentiaire.
00:07Un acronyme qui est interprété comme droit des prisonniers français.
00:11Il a été utilisé entre le 13 et le 21 avril sur au moins 15 lieux d'agression, prison ou logement d'agent.
00:18Les interpellations qui ont eu lieu concernent des exécutants, des actions violentes, mais aussi leurs commanditaires, dont certains se trouvaient à l'intérieur des prisons.
00:27La coordination se faisant par les réseaux sociaux.
00:30Il y a des groupes qui ont été créés sur Telegram, sur Snapchat, des groupes nommés DDPF où ces commanditaires donnaient des prix en quelque sorte pour certains actes.
00:41Ils disaient voilà si vous allez brûler la voiture d'un surveillant c'est temps, si vous nous donnez une adresse c'est temps et c'est comme ça que ça a été organisé.
00:48Après les interpellations, des agents pénitentiaires se disent soulagés.
00:51Nous soufflons un petit peu. Le simple fait d'avoir des interpellations, un nombre quand même conséquent, une vingtaine de personnes incarcérées pour des faits, de tentatives d'intimidation, pour des détériorations, nous avons été entendus.
01:04Le parquet national antiterroriste liste dans un communiqué les actions d'ampleur réalisées pour faire avancer au plus vite les investigations.
01:14200 enquêteurs mobilisés.
01:17La collaboration de la sous-direction antiterroriste du RAID, de la police judiciaire et de la DGSI.
01:24260 scellés ont été analysés par la police scientifique et 10 millions d'identifiants téléphoniques ont été criblés.

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