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Une vingtaine d'interpellations de personnes suspectées d'être liées aux attaques de prisons et d'agents pénitentiaires ont eu lieu dans plusieurs endroits en France ce lundi.

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Transcription
00:00Autre information très importante ce matin, donc cette vaste opération de police qui a été déclenchée très tôt dans le cadre de l'enquête sur les attaques
00:06survenues contre les agents pénitentiaires ces dernières semaines, le fameux groupe DDPF, Droits des prisonniers français.
00:12Ce qui est très intéressant à Maxime Bronstetter, c'est que cette opération a lieu non seulement partout en France,
00:17mais à l'intérieur comme à l'extérieur des prisons, y compris à l'intérieur des établissements pénitentiaires.
00:23Exactement, exactement, c'est tout simple, c'est parce qu'il y a d'une part les commanditaires, ceux qui ont organisé ces attaques.
00:29Vous savez comment cela s'est fait, des groupes Telegram, TikTok, Snapchat qui étaient créés, à l'intérieur on mettait des personnes et on leur disait
00:36voilà, on vous donne 5000 euros si vous allez brûler la voiture d'un agent pénitentiaire, on vous donne 1000 euros si vous nous donnez l'adresse d'un autre agent pénitentiaire.
00:45Donc il y a les personnes qui ont organisé depuis l'intérieur des prisons et il y a celles qui ont commis les actes qui sont à l'extérieur des prisons qui ont été très imprudents d'ailleurs.
00:52Avec quel résultat à l'heure où l'on parle ? Combien d'interpellations ?
00:54On nous parle pour l'instant d'une vingtaine d'interpellations, après il faut être prudent sur ce chiffre.
00:59C'est une grosse opération, ça on nous l'assure, c'est conduit par la DGSI, la sous-direction antiterroriste.
01:04On le rappelle, c'est le parquet national antiterroriste qui dirige cette enquête.
01:08C'est montrer un petit peu l'importance qu'elle a.
01:09Donc là on est sur une vingtaine d'interpellations, ça va peut-être grossir.
01:13Ce qui est sûr c'est qu'il y en a partout en France que c'est une très grosse opération qui va peut-être durer plusieurs jours.
01:19Je vous souviens que l'acte le plus spectaculaire avait visé la porte de la prison de Toulon,
01:23qui avait été attaqué par une quinzaine de tirs à larmes de guerre.
01:26Et Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, vient de réagir à l'instant sur le réseau social X.
01:33Merci aux magistrats et aux forces de l'ordre d'avoir procédé tôt ce matin à l'interpellation des auteurs présumés
01:38des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons.
01:40Force reste à la loi et à la République.
01:42Il parle des auteurs présumés le ministre.
01:44Auteurs présumés et il parle aussi de narcotrafic.
01:47Parce que vous savez il y a eu plusieurs hypothèses.
01:49Je vous souviens on avait parlé, est-ce que c'est une ingérence étrangère ?
01:51Est-ce que DDPF est un groupe d'ultra-gauche ?
01:53Est-ce que c'est le narcotrafic ?
01:55C'est l'hypothèse qui semble privilégier, l'hypothèse que des narcotrafiquants organiseraient cela.
02:00Quel serait le mobile ?
02:01On a plusieurs sources qui nous disent que ce serait peut-être une opération d'intimidation
02:05liée aux prisons haute sécurité que créait le même Gérald Darmanin.
02:08Pourquoi ? Parce que ces prisons haute sécurité, si elles fonctionnent bien,
02:11elles empêcheront les gros narcotrafiquants qui continuent leur business depuis la prison
02:16de continuer à le faire et ce serait peut-être une action, une volonté d'essayer d'empêcher cela
02:19en s'attaquant directement aux agents pénitentiaires.
02:22Merci.
02:23Merci.
02:24Merci.

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