Vingt et un suspects âgés de 15 à 37 ans ont été mis en examen dans l'enquête sur les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires, les adultes incarcérés et les deux mineurs placés en centre éducatif fermé, annonce la procureure de Paris Laure Beccuau lors d'une conférence de presse au tribunal.
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00:00Ce sont hier 21 personnes qui ont été mises en examen, toutes ont été placées en détention provisoire à l'exception de deux mineurs qui ont été placés en centre éducatif fermé
00:12et de deux personnes qui ont sollicité un débat différé et qui donc seront l'objet d'un débat contradictoire les jours prochains.
00:22Les personnes à qui il est reproché d'avoir recruté des exécutants âgés de 26 à 36 ans étaient également déjà en détention provisoire pour des faits délictuels de diverses natures.
00:35De nombreuses autres personnes sont soupçonnées d'avoir accepté de mettre le feu voire de faire usage d'armes à feu automatiques en des endroits symboliques au péril de la vie et de la santé des personnes qui pouvaient se trouver à proximité.
00:52Le prix de ces actions criminelles s'est situé entre 500 et 7 000 euros.
00:58Les profils des personnes mises en examen sont très différents.
01:02Divers temps par leur âge, 15 ans pour le plus jeune, 37 ans pour le plus âgé, divers par leur origine géographique.
01:12Ils sont aussi divers par leur parcours judiciaire.
01:14Certains étaient totalement inconnus alors que d'autres peuvent être considérés comme faisant partie de ce qu'on appelle la criminalité organisée du haut du spectre.
01:25Celui à qui paraît être imputable à ce stade la boucle télégramme, qui fait naître la revendication des DPF, âgé de 24 ans, est le seul qui prétend avoir des liens avec la DZ mafia.
01:38Il est détenu provisoire pour des procédures criminelles et délectuelles.
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