Alors que les négociations entre la direction et les organisations syndicales semblent bloquées, une grève dure se profile du côté des contrôleurs. Le mouvement serait moins suivi du côté des conducteurs.
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00:00Quand je fais la liste de toutes ces revendications, je me dis mais au fond c'est pas le service public que vous défendez, c'est votre intérêt personnel et sans doute est-il légitime.
00:09Mais c'est pas pour les usagers que vous faites ça, c'est pour vous.
00:11Là c'est un conflit salarial comme il en existe dans des milliers d'entreprises aujourd'hui en France.
00:16En effet la question qui est posée sur la question des revendications, sur la question de la prime traction, en effet la revendication principale qui est sous-jacente dans le conflit à la conduite des trains,
00:24c'est en effet une revendication de revalorisation de la prime traction, puisque cette prime traction qui est un système archaïque, date de 1973,
00:32est adossée au nombre de kilomètres parcourus par les conducteurs en tête de leur train.
00:36Or le constat qui est fait c'est que le nombre de kilomètres parcourus a augmenté, le nombre de conducteurs a diminué,
00:41et pourtant le montant de ces primes tractions ont soit stagné, voire dans certains dépôts régressés.
00:46Pour les contrôleurs, en plus des revendications salariales que vous avez évoquées, il y a une chose que vous avez, je pense, négligée,
00:51qui est très importante dans ce conflit, c'est cette revendication sur la stabilité des plannings.
00:55C'est-à-dire qu'aujourd'hui des logiciels liés à l'intelligence artificielle ont été déployés,
01:00que la direction utilise pour se permettre de modifier parfois à la dernière minute,
01:04souvent plus les derniers jours ou les dernières heures avant la prise de service,
01:07et se permettre de modifier la dernière minute des prix de service.