Invitée du Grand Rendez-Vous, Amélie de Montchalin, ministre chargée des comptes publics : «Qui que l'on soit, il faut que l'on soit en sécurité dans notre pays».
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00:00Est-ce que vous revendiquez, quant à vous,
00:01ce terme d'ensauvagement pour parler de la France contemporaine ?
00:03Je ne vais pas revendiquer un terme ou un autre.
00:05Moi, je vais vous dire très clairement,
00:07il faut que dans notre pays, qui que l'on soit,
00:09on soit en sécurité.
00:10Qui que l'on soit quand on est lycéen dans son lycée,
00:12qui que l'on soit quand on est un croyant dans un lieu de culte,
00:15qui que l'on soit quand on est une mère de famille
00:17dans un quartier dit populaire,
00:19qui que l'on soit quand on est une personne âgée
00:21à son domicile qui se fait
00:23parfois molester ou cambrioler
00:25par des individus,
00:27le terme, on peut se passer
00:29des heures à discuter, est-ce que c'est comme ci ou comme ça ?
00:31Si le terme s'est bon, je suis sans face
00:33pour marquer la gravité des faits.
00:35La gravité est extrême, la mobilisation
00:37de l'État est extrême, la mobilisation
00:39des moyens financiers est extrême. Je vous rappelle
00:41que s'il y a trois budgets
00:42qui n'ont vu aucune baisse par rapport à ce qui était
00:45prévu dans leur loi de programmation, c'est bien
00:47la Défense, le ministère de l'Intérieur
00:49et le ministère de la Justice. Quand je suis
00:51arrivé dans mes responsabilités le 23 décembre,
00:53je l'ai dit, et d'ailleurs c'est acté,
00:55nous n'avons pas raboté, certains disaient
00:57qu'on rabotait tout, s'il y a bien une chose qui n'a pas été
00:59rabotée, au contraire, ce sont les ministères régaliens.
01:01Donc les faits sont très graves
01:03et je préfère qu'on passe plus de temps
01:05si vous l'acceptez, à discuter de ce que
01:07nous faisons que
01:09de qualificatifs.
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