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  • il y a 5 jours
Les Vraies Voix responsables avec Olivier Robert, fondateur de la plateforme "Sacrés français" ; Nicolas Chabanne, fondateur de "C’est qui le patron ?! - La Marque du Consommateur" ; Marc Pestel-Debord, fondateur et dirigeant de Qualidal, fleuron français du dallage industriel ; Marie Favre, directrice générale du Syndicat du Parc Alata, où se trouve le siège de Qualidal ; Maatea Stabile, chargée du développement de Pikip Solar Speakers, une entreprise marseillaise qui conçoit et produit de la sonorisation autonome et génératrice à énergie solaire ; Solène Vasseur, responsable des opérations de Marséa Nord Développement, le réseau des acteurs économiques du nord de Marseille.


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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2025-04-16##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h-20h, les vraies voix responsables.
00:06Les vraies voix responsables qui assez régulièrement s'attachent au Made in France avec notre Olivier Robert qui était avec nous, un fondateur de la plateforme Sacré Français.
00:15Bonsoir Olivier.
00:16Bonsoir.
00:17Bonsoir à tous.
00:17Et comme à chaque fois il vient dans sa besace avec des personnalités étonnantes et dont un qui redonne du sens à nos achats alimentaires en créant la marque.
00:29C'est qui le patron ? Il a permis aux consommateurs de fixer eux-mêmes les critères de qualité et le prix juste pour les producteurs.
00:35Nicolas Chaban sera avec nous dans un instant.
00:37On va parler ensuite d'arguments béton puisqu'on sera en compagnie de Mac Mesteldebord, de Calidal qui fait tout le béton, les sols dans tous les entrepôts.
00:48Et y compris avec des instruments de mesure qui sont exceptionnels, il sera avec nous dans quelques instants.
00:53Et puis elle développe des kits solaires autonomes pour électrifier les zones rurales en Afrique par exemple avec une technologie simple et durable.
01:02On en parlera avec Mata Stabile qui est avec nous, ça s'appelle Piquip Solar.
01:08On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix sacrées français, Made in France, c'est juste à 20h.
01:12Et Olivier Robert est avec nous, fondateur de la plateforme Sacré Français.
01:18Et Olivier dans sa besace, il vient aussi avec des bonnes nouvelles puisqu'on rappelle pour ceux qui ne connaîtraient pas,
01:24maintenant c'est quand même très connu et très répandu, le Made in France, le Sacré Français.
01:28La possibilité en tout cas pour vous de mettre en avant toutes ces personnes qui ont le courage aujourd'hui
01:32de continuer à avoir des industries et de créer des entreprises en France.
01:38Exactement, vous l'avez parfaitement bien résumé.
01:40Voilà, c'est la fin de l'émission, merci beaucoup.
01:44Qui ont le courage, et en fait c'est du courage, c'est des convictions, c'est passionnant.
01:50Nous, Sacré Français, on est une entreprise à mission et on a comme objectif d'aider les entreprises françaises à réussir
01:56avec ce que nous savons faire, qu'est la communication.
01:58Et donc, c'est la manière que nous avons, par exemple, d'inviter les trois invités d'aujourd'hui,
02:05d'organiser un événement comme nous le faisons le 22 mai.
02:09Exactement, à Marseille.
02:10À Marseille, les rencontres du Made in France.
02:13Événement qui est en train de prendre énormément d'ampleur.
02:16Et ça, ça nous donne beaucoup d'énergie parce qu'on voit tout l'engouement qu'ont aussi bien des politiques, des institutionnels.
02:24Nous sommes accompagnés par la mairie de Marseille, par la CCI, par la métropole.
02:28Évidemment, par la certification Origine France garantie, par exemple, le crédit coopératif.
02:34Il y a un nouvel élan, c'est ce que vous êtes en train de dire.
02:36Exactement.
02:37Et il y a même déjà des projets pour 2026.
02:41Alors que pour nous, créer cet événement, c'était une rencontre.
02:44Créer une rencontre avec des gens pour essayer de trouver des solutions et des idées
02:47pour réindustrialiser, relocaliser, réinventer des modèles,
02:51comme on va pouvoir le voir avec C'est qui le patron et Nicolas Chaban ?
02:54Donc, voilà ce qui nous anime.
02:56Qui sont ces partenaires sur place ? En tout cas, quel type d'entreprise seront présents au Made in France ?
03:03Alors, tout type d'entreprise.
03:05Aujourd'hui, il y a le crédit coopératif, par exemple, qui est une banque coopérative.
03:10Il va y avoir quelques petites structures, des PME françaises,
03:14comme Vitabri, qui est à Besançon.
03:17Radiorbike, que nous avions reçu ici, qui est à Bourg-en-Bresse.
03:20Des artisans ?
03:20Des artisans, exactement.
03:23Des entreprises, par exemple, qui sont dans l'énergie.
03:28Voilà, donc c'est vraiment de la petite PME à la grosse structure.
03:32C'est la rencontre, en fait, de différents univers qui sont complémentaires.
03:37C'est ça qui est intéressant.
03:38Et c'est ça que nous voulons réussir à mettre en place.
03:42Nous allons d'ailleurs un peu innover sur cet événement cette année.
03:44On va créer un mur des engagements, où on va demander à chacun un peu de prendre un engagement pour l'année.
03:51Peut-être plus me fournir en France, ou plus acheter français.
03:55Ou écouter Sud Radio.
03:56Ou écouter Sud Radio, par exemple.
03:58Faire un régime.
03:59Par exemple.
04:00Ça n'a rien à voir.
04:02Mais je m'attendais à ce qu'elle dise faire un régime pour Philippe David, donc j'ai anticipé.
04:06Mais si c'est votre engagement, on le prendra avec plaisir.
04:11Non.
04:11Et l'idée, c'est qu'on puisse faire une synthèse de tout ce qui s'est dit entre les tables rondes, les masterclasses, et ce mur des engagements.
04:19Et à la fin, d'en relever trois.
04:21Et de dire, nous, Sacré Français, on s'engage à travailler et à mettre en œuvre ces trois engagements, à les faire évoluer.
04:28Et à rendre compte, en 2026, de ce qui se sera passé sur ces trois résolutions qu'on aura apprises tous ensemble, collectivement.
04:37Olivier Robert, on dit toujours que l'entrepreneur est seul face à l'entreprise.
04:43Le fait de créer, justement, cette communauté de gens du Made in France et du Sacré Français.
04:48Il y a de l'entraide.
04:49Vous allez créer des liens entre tout le monde ?
04:52Oui, oui, tout à fait.
04:53Alors ça, effectivement, c'est le projet qu'on est en train de mettre en place, qui va s'appeler Les Sacrés Français.
05:00L'idée, c'est d'aller combler la solitude de l'entrepreneur.
05:02Nous, on se rend compte, moi, j'adore visiter les usines.
05:04Je l'ai encore redit là.
05:06J'ai visité une usine extraordinaire à Gémenos, à côté de Marseille.
05:10Et l'idée, c'est de dire, aujourd'hui, je m'aperçois que les entrepreneurs sont seuls.
05:14C'est-à-dire qu'à la moindre difficulté ou au moindre projet qu'ils pourraient éventuellement confronter à d'autres entrepreneurs,
05:21en fait, ça n'existe pas.
05:22Et ce n'est pas facile d'aller dire qu'on a des difficultés.
05:24Ce n'est pas facile d'aller l'évoquer.
05:26Donc, l'idée, c'est de créer un écosystème de dirigeants d'entreprise du Made in France
05:31pour qu'ils puissent s'entraider.
05:33Voilà, j'ai eu tel problème.
05:35Est-ce que quelqu'un l'a déjà eu ?
05:36Comment on pourrait s'entraider ?
05:38Passer une heure de son temps, donner une heure de son temps à ses pairs.
05:41Ça, c'est une idée.
05:42Et puis après, on va essayer de faire grossir ce mouvement.
05:44Quel est l'état d'esprit des entrepreneurs en ce moment
05:46entre les annonces catastrophistes d'hier de François Bayrou,
05:50la guerre commerciale avec notamment Donald Trump ?
05:53Ils sont dans quel état d'esprit ?
05:54Trang-San-Lix-O-Mille ou plutôt en avant-guingant ?
05:58Alors, un peu les deux.
06:01Tout le monde est un peu groggy quand même.
06:03Il faut l'avouer quand même.
06:06Mais moi, je trouve qu'on a affaire à des combattants.
06:08Et c'est ça qui est intéressant.
06:09C'est-à-dire que globalement, tous ceux qui ont créé,
06:12on va en discuter aujourd'hui,
06:14ce sont des combattants.
06:15Alors, effectivement, il y a tout qui arrive en même temps.
06:17La crise, Trump, les mauvaises annonces,
06:22le marché qui est difficile.
06:23Mais je sens que tout le monde relève les manches.
06:25Et tout le monde, de toute façon,
06:26un, n'a pas toujours le choix.
06:28Et deux, a vraiment envie de réussir.
06:30Donc, c'est dans ces moments-là où on doit y arriver.
06:32Et je vais vous donner un petit mot.
06:36Nous avons un parrain, Pierre Gattaz,
06:38qui est le parrain de Sacré-Français des rencontres du Made in France.
06:41Et l'autre jour, il me disait...
06:42Ancien patron du MEDEF.
06:43MEDEF, absolument.
06:43Ancien patron du MEDEF.
06:45Et patron de Radial, d'une belle entreprise française.
06:47De technologie.
06:48Exactement.
06:49Et il me disait, tu sais, Olivier,
06:51à un moment donné, il faut s'inspirer aussi des Chinois.
06:53Et les Chinois, ils disent toujours,
06:54danger égale opportunité.
06:56Et globalement, je sens ça de manière très présente
06:59chez les entrepreneurs français.
07:01Eh bien, on va en parler dans un instant
07:02avec Nicolas Chaban, fondateur de C'est qui le patron ?
07:04Et qui, lui aussi, voit certainement
07:06dans ces drames de douane, des opportunités.
07:10Je suis sûre.
07:11Ah, il dit oui, il dit je suis sûre.
07:13Je vous connais bien.
07:14On en parle dans un instant.
07:15Soyez les bienvenus.
07:15On est ensemble jusqu'à 20h.
07:17Sud Radio.
07:18Parlons vrai.
07:18Parlons vrai.
07:19Sud Radio.
07:19Parlons vrai.
07:20Sud Radio.
07:21Sud Radio.
07:22Les vraies voix qui font bouger la France.
07:2419h, 20h.
07:25Les vraies voix responsables.
07:27Les vraies voix responsables,
07:29puisqu'on parle français de Made in France,
07:30sacré français, avec Olivier Robert qui est avec nous.
07:33Merci en tout cas à Olivier Robert,
07:34avec des chefs d'entreprise,
07:36des patrons qui s'engagent au quotidien
07:38pour rester le maximum en France, fabriqués en France.
07:41Et comme Nicolas Chabanne,
07:42que vous connaissez bien maintenant,
07:43fondateur de C'est qui le patron ?
07:45Merci d'être avec nous, Nicolas Chabanne.
07:47On le disait hors antenne,
07:50mais peut-être que certains ne le savent pas,
07:52c'est qui le patron est devenu
07:53la marque alimentaire la plus vendue en France,
07:56parmi celles créées,
07:57c'est dit derrière Zané.
07:59Ce qui est énorme.
08:00Oui, et puis vraiment,
08:01merci de le souligner.
08:02Ce n'est pas pour les podiums,
08:03pour les chiffres.
08:04Il faut imaginer l'espoir
08:05qu'il peut y avoir derrière pour les producteurs,
08:07et puis pour nous, les consommateurs.
08:08Je le dirais différemment,
08:10mais c'est tellement fort,
08:11et bravo à tous ceux
08:12qui ont porté à bout de bras l'histoire.
08:14Le monde économique en France
08:15n'a pas créé une marque depuis 10 ans,
08:17dans le monde agroalimentaire,
08:19qui se vend plus que celle-là,
08:20et pas parce qu'elle est la moins chère,
08:22mais parce qu'elle est solidaire.
08:24Alors, il y a quand même un chiffre qui est donné.
08:26Vous avez fait un sondage YouGov.
08:28Nous, consommateurs,
08:29sommes prêts à mettre 6,05 euros de plus par mois
08:32sur notre panier alimentaire
08:33pour soutenir nos agriculteurs,
08:35rémunérés au juste prix.
08:37Ça fait 73 euros par an,
08:38c'est-à-dire quand on a les moyens strictement rien.
08:40Et une enveloppe, c'est dingue,
08:42de 4,98 milliards d'euros
08:45pour soutenir nos agriculteurs.
08:48Merci encore, cette fois-ci,
08:49de parler de ce sondage
08:51qui vient de souligner
08:53quelque chose de très important pour nous tous.
08:55On est en France,
08:56on est dans un thème,
08:57le Made in France.
08:58On a des gens qui nous nourrissent tous les jours,
09:00les producteurs.
09:01Ils disparaissent,
09:02ça c'est un constat.
09:04Un million d'exploitations en moins,
09:06en 50 ans.
09:07Il en reste 395 000.
09:10Et dans moins de 5 ans,
09:11l'INSEE dit que la moitié des producteurs
09:13part à la retraite.
09:14Qui va nous nourrir
09:15si les plus jeunes ne peuvent pas s'installer
09:17et gagner leur vie ?
09:18On a fait un sondage avec YouGov,
09:20l'Institut YouGov.
09:21On a dit,
09:21mais comment on serait prêt à rajouter ?
09:23D'abord, une photo très concrète.
09:25On a souvent parlé du prix le plus bas
09:27et il ne faut pas oublier
09:29qu'en ce moment,
09:30c'est dur pour tout le monde
09:30et qu'on cherche des prix
09:31qui ne soient pas
09:32des prix impossibles
09:33et inaccessibles.
09:35Mais,
09:36quelques centimes
09:37sur des produits alimentaires,
09:39il y a 30% de familles
09:40qui ne peuvent pas
09:41rajouter même quelques centimes
09:42parce que quand tu as du mal
09:43à nourrir ta famille,
09:44on ne peut pas te parler
09:45même de 4 euros par an.
09:46Mais on a oublié de parler
09:47des 70% de Français
09:50qui peuvent
09:51et qui doivent
09:52parce que c'est tellement précieux
09:53de protéger ses producteurs.
09:55Et voilà comment le sondage YouGov
09:56pour la première fois,
09:58c'est finalement assez historique
10:00de pouvoir mettre un chiffre
10:01sur combien on est prêt,
10:03nous, en France,
10:04en moyenne,
10:04entre ceux qui ne peuvent pas
10:05et ceux qui peuvent un peu plus,
10:07à mettre pour protéger
10:08les producteurs français
10:096 euros et quelques par mois.
10:116,05 euros.
10:120,05 centimes.
10:13Et ça représente
10:14donc 4,9 milliards
10:16dans nos poches
10:17de consommateurs.
10:18On a 4,9 milliards
10:20à amener
10:20aux producteurs français.
10:22Encore faut-il
10:23que des produits
10:24solidaires
10:25de leur rémunération
10:27existent.
10:28Et là,
10:28vous avez trop peu
10:29de démarches.
10:29On aimerait qu'il ait dit
10:30ses qu'il patroie en France
10:32sur 22 000 références
10:33dans un magasin.
10:34Ce n'est pas possible
10:34aujourd'hui
10:35d'en trouver que quelques-unes
10:36qui protègent
10:37ceux qui nous nourrissent
10:38tous les jours.
10:39Alors, je rebondis
10:39forcément sur ce que vous dites
10:41parce que là,
10:41vous parlez des agriculteurs.
10:42On parle tout souvent
10:43aujourd'hui
10:44de plus en plus
10:44des viticulteurs
10:45qui, eux,
10:46souffrent aussi énormément.
10:48Là, effectivement,
10:49avec les droits de douane
10:50de Donald Trump,
10:51ça va être de pire en pire.
10:53Vous, vous voyez ça
10:54peut-être comme une opportunité.
10:56Est-ce que ça va faire
10:56changer les mentalités,
10:59booster peut-être ?
11:00Oui, quand on a...
11:01Après, c'est un principe de vie.
11:03Je pense que tout le monde
11:04est d'accord.
11:04Dans un cas comme celui-là,
11:05il y a une sidération.
11:07Mais si tu restes
11:08en situation de choc
11:09et que tu ne bouges pas,
11:11c'est la double peine.
11:13Il y a une petite consolation.
11:14C'est le moment
11:15où tu relèves la tête.
11:16Tu as une raison
11:16d'appeler un pays européen
11:18avec qui tu n'avais pas
11:19forcément discuté.
11:20C'est ce que font
11:20les viticulteurs en ce moment.
11:22Essayer de sensibiliser
11:24pour la première fois
11:25les viticulteurs en France.
11:26Ils nous ont appelés,
11:27nous consommateurs,
11:28on est une coopérative
11:28de consommateurs,
11:29je le rappelle,
11:30en disant,
11:30écoutez,
11:32ça va être très dur
11:33pour nous
11:33sur les ventes à l'étranger.
11:35Est-ce qu'on ne pourrait
11:35pas avoir du soutien en France ?
11:37On a fait un calcul
11:37très concret.
11:39Combien il va vous manquer
11:40si les droits de douane
11:43augmentent
11:44et que vous vendez moins ?
11:45Il va nous manquer
11:46à peu près 800 millions d'euros.
11:48Alors,
11:48on a ramené ça
11:49à l'échelle de la consommation
11:50en France.
11:51On consomme à peu près
11:523,2 milliards de bouteilles,
11:55ce qui est beaucoup,
11:56mais à la fois,
11:57c'est une merveilleuse culture,
11:59le vin en France.
12:00C'est notre patrimoine.
12:00C'est notre patrimoine
12:02culturel même.
12:03Et donc,
12:04quand vous rapportez
12:05ces 800 millions
12:06à ce niveau de consommation,
12:08on se rend compte que
12:08si on rajoute
12:09seulement 25 centimes
12:11par bouteille,
12:12on va sauver
12:13d'une situation injuste
12:15et un peu dramatique
12:16des milliers de familles
12:17de viticulteurs.
12:18Donc,
12:19il ne faut pas qu'on soit
12:19les seuls à le faire.
12:20Les consommateurs
12:21ne doivent pas tout faire,
12:22mais on mesure le fait
12:24que si on prend
12:25des solutions en local,
12:27si on fait tourner
12:27notre argent
12:28effectivement autour de nous,
12:30il y a mille choses
12:31qui se passent.
12:31Si j'ai encore une seconde,
12:32il y a un petit manifeste
12:33qui raconte ça,
12:35qui est paru récemment,
12:36où les 80 familles
12:38sauvées par l'initiative
12:39des producteurs de lait
12:40dans l'un
12:41ont raconté
12:42les conséquences pour eux,
12:43mais pas que pour eux.
12:44Quand vous avez de l'argent
12:45qui leur parvient,
12:46eux qui perdaient
12:47120 euros par jour,
12:48chaque jour,
12:49ils perdaient 120 euros
12:50en tournant le bouton
12:51de la machine à traire.
12:52L'image a été
12:53du lundi au dimanche.
12:54Là, ils gagnent leur vie.
12:55Tout change pour eux,
12:56mais pas que pour eux.
12:57comme ils gagnent leur vie,
12:59celui qui leur vend
13:00l'aliment,
13:01il ne fait pas faillite.
13:02Celui qui répare
13:02les tracteurs,
13:04il y a des gens
13:04qui sont ultra émus
13:06quand ils ont su
13:07toutes les familles.
13:08Puis le producteur
13:09qui a un peu plus d'argent,
13:10il va consommer
13:11dans le village.
13:12Il y a un boulanger,
13:12la famille Brouillard,
13:14qui a vu arriver
13:1480 familles immobilisées
13:16qui ont ramené de l'argent,
13:17qui ont fait vivre
13:17ce commerce
13:18qui elle-même a pu aller
13:19dans un commerce local.
13:21L'argent près de chez nous,
13:22c'est un trésor
13:23à multiples coûts
13:25et répétitions
13:26positifs et de bonheur.
13:28Quand vous envoyez
13:29cet argent en Chine,
13:30il y a très peu de chances
13:32que cet argent
13:33n'est pas facile à gagner.
13:33Il vous revienne un jour
13:34dans un système
13:35qui est trop mondialisé.
13:38On va parler un peu plus tard
13:39de réindustrialisation,
13:41mais est-ce que vous n'êtes pas
13:41le vecteur numéro un
13:44de redynamisation
13:46des zones rurales ?
13:47C'est qui le patron ?
13:48Ça, il participe fortement.
13:49Parce que les productions agricoles,
13:51ça vient des zones rurales,
13:52rarement de Paris quatrième.
13:54C'est vrai.
13:55Au-delà d'ailleurs,
13:57on le dit à chaque fois,
13:58on sera demain encore
13:59dans la Bresse,
14:00du côté de Mâcon.
14:02Et en fait,
14:03ce que dit beaucoup
14:03Martial Darbon,
14:04qui est un producteur
14:05à l'origine de l'histoire,
14:06il n'y a pas simplement
14:07le fait de nourrir les autres.
14:09Les producteurs autour de chez nous,
14:10ils n'amènent pas simplement
14:11de la nourriture
14:12dans nos assiettes,
14:13les paysages.
14:14Si ils n'étaient pas là,
14:16on aurait une France
14:16bien moins belle.
14:17Regardez dans un TGV
14:18à quel point c'est incroyable.
14:20Les paysages,
14:21c'est du tourisme.
14:22Le tourisme,
14:22c'est des revenus.
14:24C'est dingue
14:25qu'en 2025,
14:27des gens aussi importants
14:28pour les autres,
14:29les producteurs
14:30qui nourrissent les autres,
14:31encore aujourd'hui,
14:32ne s'en sortent pas.
14:33Donc, ce n'est pas uniquement
14:34pour parler de ce qu'il patron,
14:35c'est une des démarches.
14:36Il faut que toutes
14:37les démarches solidaires
14:38soient dans les rayons.
14:40Il en va de leur avenir.
14:42Mais leur avenir,
14:43c'est le nôtre.
14:43Donc, on a tout intérêt
14:44à les protéger.
14:45Olivier Robert,
14:46forcément,
14:47quand on entend ça,
14:48on aime ce discours.
14:49Évidemment.
14:50Alors moi,
14:50je participe au projet
14:52depuis deux ans.
14:53Donc, je vois
14:53et j'accepte.
14:55J'ai dit oui,
14:55oui, il faut augmenter le prix
14:56et j'achèterai.
14:57Parce que vous êtes
14:58sociétaire de la coopérative.
14:59Je suis sociétaire
15:00de la coopérative.
15:01Tout à fait.
15:01Moi, ce que je trouve
15:02aussi extraordinaire,
15:03c'est que Nicolas Chaban
15:05a accepté mon invitation
15:06aux rencontres du Made in France
15:07parce qu'on va faire
15:08une table ronde
15:09sur les coopératives.
15:11Et ce que je trouve intéressant,
15:12c'est qu'il y a un modèle
15:13et en fait,
15:14c'est la manière
15:14de réinventer un modèle.
15:17des modèles.
15:17Parce que sur ce sujet-là,
15:19en plus,
15:19on pensait que ce n'était pas possible
15:20si on regardait bien.
15:21Parce qu'il y avait
15:22des grosses entreprises,
15:23des multinationales,
15:24des grosses industries
15:25qui avaient la mainmise
15:26sur tout ça
15:26et qui pressaient en fait
15:28les producteurs
15:28et les petits exploitants.
15:30Et ça, aujourd'hui,
15:30ça m'intéresse.
15:31Je trouve que c'est très intéressant
15:32parce que c'est un modèle
15:33et je suis certain
15:34que dans plein d'univers différents,
15:37il y a la possibilité
15:37d'aller réinventer ces modèles.
15:39Nicolas Chabal.
15:39Oui, vraiment.
15:40C'est un modèle collectif
15:42au-delà de la petite impulsion
15:43que j'ai mise au départ.
15:45Pourquoi c'est 128 millions
15:47d'échanges par an,
15:48la brique de lait
15:49la plus vendue de France
15:49hors MDD,
15:50les deux beurre bio
15:51la plus vendue de France,
15:51la marque nouvelle
15:52la plus vendue de France ?
15:53Pourquoi c'est possible ça ?
15:55Alors qu'il n'y a pas
15:55de commerciaux dans les magasins
15:56et pas de grande campagne de pub ?
15:58Parce qu'on a un méga pouvoir,
16:00nous, consommateurs,
16:01si à un moment donné,
16:02on sait où va l'argent,
16:03à quoi il sert,
16:04qu'on est sûr
16:04que ça crée de la valeur,
16:06on achète.
16:07Et cette coopérative,
16:09c'est une garantie,
16:10après le monde est comme il est,
16:11mais qu'à la fin de l'année,
16:12il n'y aura pas de dividende.
16:14Moi, je n'en perçois pas,
16:16les sociétaires n'en perçoivent pas,
16:17il n'y a pas de banque de fonds,
16:18tout l'argent reste dans le système.
16:20Et là, récemment,
16:21on a même créé
16:22une fondation actionnaire
16:23où pour que,
16:24lorsque je ne serai plus là,
16:27il n'y ait pas quelqu'un
16:27qui revienne récupérer
16:29l'histoire
16:29ou la dévoyer,
16:31eh bien,
16:32j'ai cédé,
16:32avec l'accord de mes trois enfants,
16:34toutes les parts
16:35à une fondation actionnaire.
16:36Et c'est pour ça,
16:37à un moment donné,
16:38que tout le monde se met
16:39à aider une initiative collective.
16:41Qu'est-ce qui me manque ?
16:42Quelques millions,
16:43c'est vrai,
16:43je ne les aurais pas.
16:46Mais à côté de ça,
16:48j'ai le bonheur infini,
16:50un de vos collègues m'avait dit
16:51mais vous ne serez jamais riche.
16:52Franchement,
16:53je suis tellement riche,
16:54tous les jours,
16:55de voir des gens incroyables
16:57se lever et gagner leur vie.
16:58Après,
16:59tout dépend où on met
16:59le niveau de bonheur
17:00et de richesse.
17:01Est-ce que vous êtes devenu
17:02un partenaire incontournable
17:03pour la grande distribution
17:04dont on sait qu'elle n'est pas tendre
17:05avec les agriculteurs ?
17:06La marque,
17:07c'est qui le patron ?
17:07Ils peuvent imaginer
17:08la grande distribution
17:09que c'est une marque parmi d'autres
17:10mais ils savent que non.
17:12En revanche,
17:12on est incontournable par nature
17:14puisqu'on est 16 millions
17:15de consommateurs
17:16à porter cette aventure.
17:18Je ne suis pas évidemment
17:18tout seul.
17:1916 millions de gens
17:20qui créent des produits,
17:22qui répondent à des questionnaires,
17:23qui vont vérifier,
17:24qui vont animer
17:25dans les magasins.
17:25Vous m'entendez ?
17:26Ça veut dire que...
17:27Et merci à tous ceux
17:27qui le font.
17:28Il y a des producteurs
17:29un samedi
17:29qui viennent expliquer
17:30qu'ils gagnent leur vie
17:31avec la démarche
17:32et il y a des consommateurs
17:33du magasin,
17:34des clients qui habitent
17:35à 10 kilomètres
17:35qui sont avec eux
17:36pour faire une journée
17:37d'animation.
17:38Merci à eux
17:40et à venir derrière tout ça,
17:42un message d'espoir.
17:45Tout l'argent du monde économique,
17:47grand frère du monde politique,
17:49est dans nos poches.
17:50C'est-à-dire que le 1er janvier,
17:52tout l'argent
17:53qui va créer cette année entière
17:55et tout ce qui nous entoure
17:56est dans nos poches
17:56de consommateurs.
17:58Si on amène cet argent
17:59au bon endroit,
18:00dans des entreprises
18:00qui créent de l'emploi positif,
18:03des salaires, je dirais, cohérents,
18:07qui n'ont pas d'impact négatif,
18:09on va faire bouger le monde.
18:10par nos actes d'achat.
18:12Ça s'appelle
18:12les entreprises du partage
18:13et ça va arriver
18:14dans quelques semaines.
18:15Je reparlerai.
18:16Merci beaucoup.
18:17Allez, vous restez avec nous.
18:18Cécile,
18:18permettez que je vous abandonne demain.
18:20Parce que j'ai entendu
18:21que Nicolas Chabanne
18:22allait à Bresse,
18:23ça m'a donné envie
18:23de manger un poulet de Bresse
18:25à la crème
18:25avec un verre de mac en blanc.
18:27Là, c'est pas me lovien.
18:30Allez-y maintenant.
18:33Voilà, c'est ça.
18:35Dans un instant,
18:36on va parler
18:36d'un fleuron français
18:37du dallage industriel,
18:38l'entreprise Picard,
18:40avec Marc Pestel de Bourse
18:42qui sera avec nous
18:42dans quelques instants.
18:43Fondateur et dirigeant
18:45de Qualidal.
18:46On en parle dans un instant.
18:47Soyez les bienvenus.
18:48On est ensemble jusqu'à 20h.
18:50Sud Radio,
18:51votre attention
18:51est notre plus belle récompense.
18:53Nos émissions sont toujours très riches.
18:55Quand je ne peux pas écouter le direct,
18:56je me fais le podcast le soir.
18:58Sud Radio,
18:59parlons vrai.
19:00Sud Radio,
19:01les vraies voix
19:01qui font bouger la France.
19:0319h-20h,
19:04les vraies voix responsables.
19:06Et pour être responsable,
19:07elles le sont,
19:08nos vraies voix aujourd'hui.
19:09Et surtout,
19:10en priorité,
19:11Olivier Robert,
19:12qui est avec nous,
19:13sacré français.
19:14Il aime les Français
19:16qui aujourd'hui fabriquent en France.
19:19Et il y en a un
19:20qui fabrique en France.
19:21Il s'appelle Marc Pestel de Bord.
19:23Merci d'avoir accepté notre invitation.
19:24Merci à vous.
19:25Fondateur et dirigeant
19:27de Qualidal,
19:27flevon français
19:28du dallage industriel
19:29entreprise Picard,
19:31comme on les aime,
19:31la Picardie.
19:33C'est une aventure
19:35qui commence en 2003.
19:37Oui, absolument.
19:38Une expertise particulière.
19:40Alors,
19:41Qualidal est spécialisé
19:42dans la qualité
19:42des sols industriels
19:44et logistiques.
19:45Si vous vous situez
19:46à peu près,
19:47ce sont les dallages
19:48qui se trouvent
19:48dans les grands bâtiments
19:50de part et d'autre
19:51des autoroutes,
19:52il faut savoir
19:52que ces dallages,
19:54c'est l'outil de travail
19:55numéro un
19:56pour les utilisateurs
19:56d'entrepôts.
19:58Et donc,
19:59pourquoi ?
20:00Parce qu'il y a
20:00des problématiques
20:01de charge d'exploitation,
20:03mais aussi de surface,
20:05parce que les chariots
20:06élévateurs
20:07stockent des charges
20:09lourdes
20:10et parfois en hauteur,
20:12à 12,
20:1215 mètres de hauteur.
20:14Et donc,
20:14on a mis au point
20:15un certain nombre
20:16d'outils,
20:17de contrôle de la surface.
20:18et quand ce n'est pas
20:19suffisamment plan,
20:21on utilise des outils
20:22de rectification automatisée
20:24des surfaces de dallage.
20:25C'est un marché concurrentiel ?
20:28Alors,
20:28le dallage industriel
20:29en lui-même,
20:30oui.
20:31Sur notre métier
20:33qui consiste
20:33à faire du contrôle
20:34et du conseil,
20:36je précise que
20:39nous,
20:40on intervient
20:41pour des missions
20:43sur des bâtiments neufs,
20:45de la conception
20:46jusqu'au rapport
20:47de conformité
20:48en passant par
20:48les notes de calcul,
20:50le conseil,
20:51tous les tests
20:52nécessaires
20:52pendant la réalisation
20:54des dallages.
20:55Oui,
20:55maître d'oeuvre en plus.
20:56Et notre métier
20:59en lui-même
20:59sur cette spécialité-là
21:01est plutôt
21:01un métier de niche.
21:02On a effectivement
21:04un peu de concurrence,
21:05mais pas beaucoup.
21:05Alors,
21:06il y a une chose importante,
21:07vous proposez un service
21:08complet de l'ingénierie
21:09à l'installation
21:10dans trois domaines.
21:11Donc,
21:11vous avez parlé d'un
21:12conception,
21:12construction,
21:13exploitation,
21:14maintenance
21:14et réaménagement.
21:16C'est très complémentaire.
21:17En quoi consistent
21:18ces trois domaines ?
21:19Alors,
21:19l'ingénierie,
21:20c'est l'étude
21:21d'un dallage,
21:23la conception
21:23et le calcul.
21:24Le type de béton
21:25qu'on utilise,
21:26etc.
21:26Faire la formulation
21:27par rapport
21:28aux charges
21:30d'exploitation
21:31et surtout
21:32l'utilisation
21:32qu'on veut faire
21:33d'un entrepôt.
21:34Ça peut être d'ailleurs
21:34un entrepôt
21:35qui stocke
21:35des briques de lait.
21:38Ce sont des charges.
21:39Vous voyez le lien ou pas ?
21:40Oui, très bien.
21:41Il est en train
21:41de vous faire
21:42un appel du pied.
21:45Non,
21:47il y a
21:48la partie ingénierie,
21:49c'est la conception,
21:51les notes de calcul.
21:53Effectivement,
21:53on développe,
21:54ça c'est assez intéressant
21:56de le souligner,
21:57on développe
21:58beaucoup
21:58les contrats
21:59de maintenance
21:59et de réparation
22:01des dallages.
22:02Donc ça,
22:03c'est à l'intention
22:04des exploitants
22:05d'entrepôts
22:06et des propriétaires
22:07d'entrepôts.
22:07Oui,
22:08il y a un vrai suivi
22:08en fait.
22:09Avec la remise
22:10d'un livret
22:10de maintenance
22:12numérique,
22:13ce qui est particulièrement
22:14apprécié.
22:15Il faut comprendre
22:15que ces entrepôts,
22:16derrière,
22:17c'est un petit peu
22:18moins philanthropique,
22:19mais il y a des propriétaires
22:20d'entrepôts,
22:21il y a des foncières
22:22logistiques
22:22et ces foncières
22:23logistiques,
22:24elles sont parfaitement
22:25conscientes
22:25que le dallage
22:27fait partie intégrante
22:28de la valeur
22:29de leurs biens,
22:30de leurs entrepôts
22:30et de leurs patrimoines.
22:31Quel rôle joue
22:32l'innovation aujourd'hui
22:34dans votre développement ?
22:35Alors,
22:36il faut savoir
22:37que quand j'ai démarré,
22:38il y a un peu plus
22:39de 20 ans,
22:40on contrôlait
22:41un dallage
22:41avec une simple règle
22:43en aluminium,
22:44c'était à la fois fastidieux
22:45et aucune information
22:47était enregistrée.
22:48On a commencé
22:49à développer
22:50des outils
22:52numériques
22:53qu'on appelle
22:54des profilographes,
22:55on les a toujours,
22:56ils sont de plus en plus précis,
22:58depuis près de 5 ou 6 ans,
23:00on développe
23:01et on innove
23:02dans notre capacité
23:04à scanner,
23:06à numériser
23:07en 3 dimensions
23:07un dallage,
23:09ça paraît idiot,
23:10mais évidemment,
23:10tout ce qui se passe
23:1110 cm au-dessus
23:13de la dalle
23:13ne nous intéresse pas
23:14particulièrement,
23:14donc on le supprime
23:15et par contre,
23:16on arrive à être
23:17extrêmement précis,
23:18c'est de l'ordre
23:18inférieur
23:19à 1 mm
23:20et donc on arrive
23:21à numériser la surface
23:22et donc trouver
23:24ce qui est nécessaire
23:25à rectifier
23:27avec des solutions
23:28automatisées.
23:28Parce que ça devient
23:29dangereux,
23:30c'est-à-dire que si le sol
23:31s'affaisse un petit peu
23:32et que vous avez des colonnes,
23:34ça peut déstabiliser ?
23:35Alors,
23:35pour essayer de schématiser
23:37de la façon
23:39la plus simple possible,
23:40entre deux points
23:41espacés d'un mètre,
23:43un centimètre
23:44à 10 mètres de hauteur
23:45devient 10 centimètres
23:46de manière statique.
23:47Donc,
23:48ces chariots élévateurs,
23:49lorsqu'ils sont en mouvement
23:50et qu'ils vont stocker
23:51à 15 mètres de hauteur,
23:52ils risquent de toucher
23:53les rayonnages
23:53de part et d'autre.
23:55Évidemment,
23:56la surface doit être
23:57absolument plane.
23:58précision.
23:59Alors,
23:59il y a une chose,
24:00vous avez investi
24:01dans un scanner 3D
24:03à 250 000 euros,
24:05c'est ça ?
24:05Pour travailler
24:06sur la planéité.
24:07Oui,
24:08absolument.
24:08Il faut faire beaucoup
24:09de mètres carrés
24:09pour l'amortir.
24:10Alors,
24:10on contrôle près
24:11de 2 millions
24:11de mètres carrés par an.
24:132 millions ?
24:13Oui.
24:14Donc,
24:14le scanner 3D,
24:16et d'ailleurs,
24:16on n'en a pas qu'un,
24:17mais le dernier outil
24:19d'investissement...
24:19C'est l'équivalent
24:19de l'entrée de la maison
24:20de Cécile de Ménibus,
24:21des millions de mètres carrés.
24:22Rien que l'endroit
24:23où il y a les portes-manteaux
24:24et pour accueillir les amis.
24:25Mes chaussures.
24:28Le scanner 3D
24:30permet de façon
24:31très précise
24:32et relativement
24:34rapide
24:35de numériser
24:36un dallage
24:37et c'est particulièrement
24:38utilisé
24:39depuis près de 10 ans.
24:41Les entrepôts,
24:43les principales sociétés
24:44du e-commerce
24:45sont particulièrement
24:46attentives
24:47avec l'évolution
24:48des entrepôts,
24:49en particulier
24:49en termes de robotisation
24:52et d'automatisation.
24:53Oui, les élysées.
24:55Donc ce scanner
24:56nous permet
24:57de manière
24:58pendant la construction
24:59ou post-construction
25:00de numériser
25:01l'ensemble de la surface
25:02et très rapidement.
25:03Nous sommes en compagnie
25:04de quelqu'un
25:04que vous connaissez bien.
25:06C'est Marine Favry,
25:07directrice générale
25:08du syndicat
25:08du Parc Alata
25:09où se trouve
25:10le siège de Calidal.
25:11Bonsoir.
25:12Bonsoir.
25:13Alors,
25:14une entreprise
25:14comme Calidal,
25:15c'est un atout fort
25:16dans une zone d'activité
25:17comme la vôtre ?
25:18Alors oui,
25:19c'est un atout fort.
25:20On a aujourd'hui,
25:21nous,
25:21plus de 70 entreprises
25:22sur le parc
25:22qui collabore
25:23et qui innove.
25:25Le rayonnement
25:25de Calidal
25:26à l'international
25:27et au national,
25:28c'est vraiment
25:29un atout
25:29pour le parc
25:30puisqu'il contribue
25:31à l'activité
25:31de notre territoire
25:32et du parc Alata.
25:34Alors,
25:35aujourd'hui,
25:36Calidal,
25:36vous travaillez
25:37à l'international
25:38également.
25:39Ça vous permet
25:39de faire des synergies
25:40quand les gens
25:41viennent dans les entreprises
25:42voir les 70 autres entreprises,
25:44vous leur dites
25:44tiens,
25:44vous voulez faire un entrepôt,
25:46on vous présente Calidal,
25:47etc.
25:51Vous nous entendez
25:52ou pas ?
25:53Marie-Fabre ?
25:54Oui,
25:54vous faites des synergies
25:55avec les autres entreprises.
25:56Ça a coupé ?
25:58Oui.
25:58Ah,
25:59mais c'est pour ça.
25:59J'ai entendu votre question,
26:00je ne sais pas si vous m'entendez bien.
26:01On peut tout à fait
26:06permettre à Calidal
26:09d'avoir de nouveaux clients
26:10et aussi d'accompagner
26:11les entreprises
26:12qui souhaitent s'implanter
26:13puisqu'on a sur place
26:15Calidal
26:16qui peut les accompagner.
26:18Calidal,
26:18aujourd'hui,
26:19vous avez racheté
26:20une entreprise espagnole
26:22donc ça veut dire
26:22qu'en plus,
26:23ce savoir-faire français,
26:24vous le déployez
26:25à l'international
26:26et quels sont aujourd'hui
26:27peut-être les pays
26:28qui sont plus enclins
26:29à travailler avec vous ?
26:31Alors,
26:32effectivement,
26:32Calidal,
26:33c'est une entreprise
26:33franco-française
26:34depuis près de 20 ans
26:35mais c'est vrai
26:35qu'il y a 4 ans,
26:38nous avons fait l'acquisition
26:39d'une entreprise en Espagne
26:40qu'on développe
26:41parce que le marché espagnol
26:42est en plein développement
26:44par opportunisme
26:48on intervient
26:49en Afrique du Nord
26:50en ce moment
26:52au Sénégal,
26:52au Maroc également
26:53on travaille beaucoup
26:55en Belgique
26:56et on a l'intention
26:56de s'implanter également
26:57en Pologne
26:58et en République Tchèque
26:59parce que ce sont des marchés
27:00qui sont très intéressants
27:01sur le plan logistique.
27:02Alors,
27:02vous travaillez avec
27:03des grandes marques
27:04on peut les citer
27:05Amazon
27:06enfin,
27:07pas mal de grandes sociétés
27:09comme ça
27:09est-ce que vous
27:10les accompagnez
27:11sur leurs différents
27:12sujets
27:13à l'étranger
27:14ou un petit peu partout
27:15est-ce qu'il y a une pérennité
27:16en tout cas
27:16de la relation ?
27:18Alors,
27:18oui,
27:19au sujet de ces grandes sociétés
27:20spécialisées dans le e-commerce
27:22on les accompagne
27:23dans la construction
27:24de leurs bâtiments logistiques
27:25qui sont de très grande taille
27:26mais aussi dans la rénovation
27:28de sites existants
27:29dans lesquels
27:30on va faire des audits
27:31et on va
27:32donc
27:33donner
27:35les informations
27:36nécessaires
27:36pour éventuellement
27:38rectifier
27:39et réparer
27:40pour rendre le dallage
27:41conforme
27:41aux spécifications
27:42de l'utilisateur.
27:45C'est très intéressant
27:46d'avoir des entreprises
27:46comme ça
27:47d'abord
27:47pour l'emploi
27:50justement
27:50sur la région
27:51et pour la dimension
27:53internationale aussi
27:53puisqu'il faut que
27:54le made in France
27:55s'exporte.
27:56Mais bien sûr
27:56alors déjà
27:57c'est un acteur
27:58majeur
27:59de la réindustrialisation
28:00puisque forcément
28:01quand on équipe
28:01des industries en France
28:02on participe
28:03à la réindustrialisation
28:04donc ça c'est un vrai sujet
28:06je trouve très très intéressant
28:07et effectivement
28:08quand on a des savoir-faire
28:09qu'on n'imagine même pas
28:10on connaît bien
28:11la gastronomie
28:13le luxe
28:14tout ça
28:14qui s'exporte très très bien
28:15mais on voit bien
28:16que dans des savoir-faire
28:17très techniques
28:17on est capable
28:18d'aller challenger
28:20des grandes entreprises
28:21étrangères
28:22et donc ça
28:22c'est une bonne nouvelle.
28:23L'ingénierie française
28:24a toujours eu
28:25une très bonne image
28:26de marque dans le monde
28:27vous faites de l'ingénierie
28:28c'est encore le cas
28:28on a encore
28:29une très bonne image
28:29de marque.
28:30Oui certainement
28:33le savoir-faire français
28:36avec les normes françaises
28:38s'exporte beaucoup
28:39vous avez raison
28:40alors il y a également
28:42les normes britanniques
28:43qui sont très présentes
28:45dans le monde entier
28:46mais en France
28:48les normes sont appliquées
28:52notamment au Maroc
28:53où ce pays aussi
28:55d'ailleurs que j'ai oublié
28:56de citer tout à l'heure
28:57parmi lesquels
28:58nous travaillons actuellement
28:59c'est un pays
29:00c'est un pays
29:00qui fait beaucoup référence
29:01aux normes françaises
29:03et qui se développe
29:04énormément
29:05en termes de logistique
29:07de robotisation
29:08et d'automatisation
29:09de la logistique
29:10donc c'est intéressant
29:11de le rappeler
29:12de le rappeler
29:12merci beaucoup
29:13vous restez avec nous
29:15merci beaucoup
29:16aussi on va remercier
29:17Marie Fabre
29:18qui est directrice générale
29:19du syndicat du parc Alata
29:20qui se trouve
29:21le siège de Kali Hidal
29:23par exemple
29:24Maatea
29:27je vais avoir du mal
29:28à le dire
29:28mais c'est très joli
29:29stabile
29:30dans un instant
29:31chargé du développement
29:32de Piquip Solar
29:34une entreprise marseillais
29:35qui a conçu
29:36des choses formidales
29:37vous savez
29:38en matière de RSE
29:38on est au top
29:40allez à tout de suite
29:41Sud Radio
29:42Parlons Vrai
29:44Parlons Vrai
29:44Sud Radio
29:45Parlons Vrai
29:46Sud Radio
29:47les vraies voix
29:47qui font bouger la France
29:4819h-20h
29:50les vraies voix responsables
29:51retour des vraies voix responsables
29:54spécial made in France
29:55avec bien évidemment
29:56Olivier Robert
29:57le fondateur
29:57des Sacrés Français
29:58on était du côté
30:00de Creil
30:00en Picardie
30:01on a été dans toute la France
30:02avec Nicolas Chabanne
30:03Cap au Sud
30:04direction Marseille
30:05avec Mathias Stabile
30:06chargé du développement
30:08de Piquip Solar
30:09alors Piquip Solar
30:10c'est fabuleux
30:11vous concevez
30:12et fabriquez
30:13de la sonorisation
30:14autonome
30:15et génératrice
30:16d'énergie solaire
30:17vous en fait
30:17on fait un spectacle
30:18uniquement avec
30:19la lumière du soleil
30:20c'est ça ?
30:21avec des batteries
30:22et la lumière du soleil
30:23oui effectivement
30:23donc nous on a travaillé
30:26sur des systèmes son
30:27on conçoit les systèmes son
30:28pour qu'ils consomment
30:29le moins possible
30:29et qu'une fois
30:31qu'on les met sur les batteries
30:32avec le solaire
30:32on a une très très bonne autonomie
30:34et comme on maîtrisait
30:36la technologie
30:36du stockage d'énergie
30:38et de l'alimentation solaire
30:40on l'a sorti
30:41et maintenant on peut alimenter
30:42tous les équipements
30:43nécessaires à faire un événement
30:44alors c'est une entreprise
30:46qui est née en 2017
30:47donc qui n'est pas
30:48qui n'est pas très très vieille
30:49ça a été
30:51peut-être un
30:53un pas de côté
30:54que personne n'avait fait
30:55à ce moment-là ?
30:56effectivement
30:57alors en 2017
30:58même des événements éco
31:01il y en avait quelques-uns
31:02alors effectivement
31:03il y avait des grands noms
31:04il y avait Willow Green
31:05déjà à ce moment-là
31:06mais il n'y avait que
31:08quelques événements
31:08et festivals éco
31:09nous on commence
31:11l'activité réellement
31:13en 2019
31:13tout de suite
31:14crise
31:15Covid
31:16confinement
31:17et on ressort
31:18des confinements
31:20avec
31:20en bouche
31:21que le festival éco
31:22l'autonomie
31:23et donc nous
31:24ça nous a
31:25un peu propulsé
31:26aussi à cet endroit-là
31:27parce que les discours
31:28les voix
31:29se sont démêlées
31:30sur ce sujet
31:31de transition
31:32dans l'événementiel
31:32vous êtes associé
31:34vous êtes spécialiste
31:36de l'image de marque
31:37et un ingénieur
31:38Julien Feuillet
31:39comment est-ce qu'on fait
31:40prendre la mayonnaise
31:40avec deux profils
31:41aussi différents
31:42sur un produit
31:43aussi novateur ?
31:44Alors déjà
31:45c'est Julien
31:46qui a commencé lui
31:47moi je l'ai regardé faire
31:49le temps qu'il fasse
31:50l'invention
31:50donc l'inventeur fou
31:51donc justement
31:52de 2017 à 2019
31:54Julien invente
31:55notre première machine
31:56qui est donc
31:57une énorme boîte à musique
31:58pour 500 personnes
31:59qui fait du son
32:00qui alimente
32:01donc le panneau solaire
32:02les amplis
32:03la diffusion
32:03et le plateau
32:04pour mettre le DJ dessus
32:06donc tout ça
32:07dans une grande boîte
32:08et donc Julien
32:10invente ça
32:10entre 2017 et 2019
32:12et quand sa machine marche
32:13qu'on l'a déjà mise
32:14sur le marché
32:14qu'elle a fonctionné
32:15pendant deux ans
32:16j'arrive
32:17et on crée une marque
32:18à ce moment-là
32:19en 2019
32:19donc les profils fous
32:20c'est l'inventeur
32:22et la personne
32:22qui l'a habillée
32:23quoi
32:23Philippe fait à dîner
32:24mais moi j'arrive
32:25quand c'est
32:25quand c'est
32:26c'est ça
32:28combien de personnes
32:29aujourd'hui
32:29travaillent cette entreprise
32:31alors on est
32:32on est huit
32:33dont sept salariés
32:35et deux freelancers
32:37mais qui bossent
32:38parce qu'on est très
32:38saisonniers
32:39parce qu'on fait aussi
32:39l'allocation
32:40on est fabricant
32:41et on vend
32:42mais on fait aussi
32:43l'allocation en saison
32:44donc on a évidemment
32:45des gens qui rentrent
32:46que pour les saisons
32:46avec nous
32:47vous êtes une entreprise
32:48marseillaise
32:49et on est en compagnie
32:49de Solène Vasseur
32:50bonsoir Solène Vasseur
32:52bonsoir bienvenue
32:53alors vous
32:54vous êtes responsable
32:55des opérations
32:56de Marcy
32:58c'est-à-dire
32:59le réseau des acteurs
33:00économiques du Nord
33:00Marseilla
33:01ah bah moi
33:01j'ai prononcé à l'anglaise
33:02désolé
33:03Marseilla
33:03il y a l'accent de Marseille
33:06sur le E
33:07ah oui
33:07l'accent de Marseille
33:09là vous l'avez pour de bon
33:10l'accent de Marseille
33:11sur le E
33:12alors
33:13ce que fait Piquip
33:15c'est une entreprise marseillaise
33:16c'est quand même génial
33:18non ?
33:19oui
33:19ils apportent une innovation
33:21et des solutions
33:22sur la transition environnementale
33:24nous on est très heureux
33:25de les avoir fait arriver
33:25sur les quartiers Nord
33:26de Marseille
33:27donc effectivement
33:29en plein développement
33:31depuis qu'ils sont arrivés là
33:32on a envie de raconter
33:34je ne sais pas
33:35si c'est complètement vrai
33:36mais que les quartiers Nord
33:37leur ont porté chance
33:37oui c'est ça
33:38avec vous Olivier Robert
33:41c'est des entreprises
33:41qui sont très intéressantes
33:42parce que ça va dans le sens
33:43de l'histoire
33:44de la société
33:44et de ce qu'on cherche aujourd'hui
33:46oui
33:47et puis il y a toujours
33:48l'humain qui est là
33:49et qui dit
33:49moi j'ai une idée
33:50je veux la réaliser
33:52je vais aller jusqu'au bout
33:53des fois c'est des paris fous
33:54c'est des paris
33:55on pense que c'est impossible
33:57je reviens là-dessus
33:57et en fait ça marche
34:00et c'est possible
34:00et surtout je pense que
34:02là on raconte l'histoire comme ça
34:04mais on sait très bien
34:04qu'il y a forcément eu
34:05des hauts débats
34:06des fois ça ne marchait pas
34:07et le fait d'arriver aujourd'hui
34:10à ce succès-là
34:11c'est étonnant
34:12d'autant plus
34:13enfin c'est passionnant
34:14d'autant plus que je sais
34:15que ça va aussi à l'international
34:16parce qu'aujourd'hui
34:17vous avez ouvert les frontières
34:18génial
34:18on ouvre les frontières
34:20évidemment que notre produit
34:22qui parle d'autonomie
34:23et de difficulté d'accès au réseau
34:25parle à l'international
34:28donc on a été
34:30une de nos premières machines
34:31a été vendue à Ibiza par exemple
34:33c'est-à-dire dès qu'on est sur une île
34:34pour la fête
34:35c'est assez cohérent
34:36voilà
34:36vous êtes en train de nous dire
34:38que ça ne peut pas fonctionner
34:39en Bretagne
34:39c'est ça que vous dites
34:40ça fonctionne en Bretagne
34:41il faudra juste être conscient
34:43de tout l'enjeu quand même
34:45de ce que nous on propose
34:46c'est contrôler sa consommation
34:47c'est vraiment ça
34:48nous on parle de sobriété
34:49et d'autonomie
34:50et on pense que l'autonomie
34:51elle arrive
34:51dans cette notion de sobriété
34:53alors vous avez deux gammes
34:55vous avez les enceintes
34:56c'est Piquip Acoustics
34:58et tout ce qui est énergie
34:59c'est
34:59et station d'énergie
35:01et ampli
35:02c'est Piquip Energy
35:03c'est
35:04vous concevez tout
35:05et vous fabriquez tout
35:06alors
35:07nous on conçoit
35:08et on fabrique
35:09tout au niveau de l'acoustique
35:11et au niveau de l'énergie
35:12ce sont des technologies
35:14qui vont être plus pointues
35:15donc on est assembleur
35:17clairement on est assembleur
35:18par contre
35:19on a quand même
35:19une notion de conception
35:20puisqu'on fabrique des produits
35:21qui sont dédiés à l'événementiel
35:23donc qui sont particulièrement adaptés
35:25notamment avec des systèmes de rack
35:27qu'on connait très bien
35:28des flycass
35:29qu'on connait très bien
35:29dans le monde de l'événementiel
35:30et de la culture
35:31donc sur l'énergie
35:33après c'est sûr que nous
35:34on a un gros travail
35:35de sélection
35:36des fournisseurs
35:37donc ça
35:38nous on a envie d'être intègres
35:40avec la solution qu'on propose
35:41et on va toujours chercher
35:42d'abord au plus près
35:43en France
35:44en Europe
35:45et évidemment
35:46je ne vais pas
35:47faire l'impasse
35:48sur le fait
35:49qu'il y a certaines choses
35:50qui n'existent pas
35:50en Europe
35:52et qu'on va être obligés
35:53de chercher ailleurs
35:53Solène Vasseur
35:54on te sait
35:55Marseille est une sorte
35:57d'incubateur
35:58pour des idées
35:59un peu dingues
36:00mais qui finalement
36:01sont formidables
36:02et on sait que vous êtes
36:03très dynamique
36:04sur ces sujets-là
36:04Oui
36:06et j'insiste un peu
36:08parce que
36:09les quartiers nord
36:10ont une image
36:11un peu négative
36:12et c'est effectivement
36:13notamment
36:14fortement dans cette zone
36:15qu'il y a un dynamisme
36:16très fort
36:17avec 4500 entreprises
36:1985000 emplois
36:21et effectivement
36:22c'est
36:24Piquip
36:25au-delà
36:25de son engagement
36:26environnemental
36:27parce que nous
36:28on travaille sur la transition
36:29effectivement
36:29des entreprises
36:30sociétales
36:31environnementales
36:32s'engagent aussi
36:32sur les sujets
36:33de l'emploi
36:33en accueillant
36:35des classes
36:35de collégiens
36:36en participant
36:37à des forums
36:37c'est aussi
36:38l'engagement
36:39des entreprises
36:39sur ce territoire
36:40d'accompagner
36:41les jeunes du territoire
36:43vers l'emploi
36:43et pour ouvrir
36:44le champ des possibles
36:45Je rebondis sur
36:47Marc Pestel
36:48tout à l'heure
36:48de bord
36:49de dire que
36:50vous c'est l'entreprise
36:51à la base
36:51de vos parents
36:52pour montrer aussi
36:53qu'on peut
36:54changer les choses
36:57et ouvrir une entreprise
36:58finalement
36:59trouver
37:00des moyens
37:02d'élargir
37:03en tout cas
37:03le terrain de jeu
37:04initial
37:04de montrer que
37:05finalement
37:05plus on va chercher
37:06et plus on imagine
37:07des choses
37:08et d'aller sur
37:10différents chemins
37:11En effet
37:12mes parents
37:13avaient une entreprise
37:14de dallage industriel
37:15celle qui coule le béton
37:16en revanche
37:18ils m'ont
37:18vraiment conseillé
37:20de ne pas suivre
37:21leur chemin
37:22et de plutôt
37:24m'orienter
37:24vers le conseil
37:25et le contrôle
37:26et c'est vrai
37:27que je pense
37:28qu'ils ont eu raison
37:29parce qu'aujourd'hui
37:30cette entreprise
37:32que j'ai créée
37:33et développée
37:34se porte plutôt bien
37:36et j'en suis assez fier
37:38mais c'est vrai
37:38que l'origine
37:39de cette création
37:41elle vient effectivement
37:42de cette idée
37:42de mes parents
37:44Un petit mot
37:45Olivier Robert
37:46et Nicolas Chaban
37:48Nicolas Chaban
37:48quand on voit
37:49des entrepreneurs
37:49prendre des risques
37:51et aujourd'hui
37:53c'est compliqué
37:54d'être un entrepreneur
37:55On en parle beaucoup
37:56bravo à tous les entrepreneurs
37:58on parle souvent
37:59des plus grands
38:00les plus riches
38:01en parlant d'inégalité
38:03il y a des gens
38:03qui bossent tous les jours
38:04chez les entrepreneurs
38:05et qui ont du mal aussi
38:06à s'en sortir
38:08et c'est un beau courage
38:10Olivier Robert
38:11Oui, moi j'aime pas trop
38:13le mot prendre des risques
38:14parce que je trouve
38:15qu'en fait
38:15quand on est entrepreneur
38:16on essaie surtout
38:17de saisir des chances
38:17et saisir sa chance
38:18et je trouve que c'est
38:19ce que font
38:20tous ces entrepreneurs là
38:21et on voit bien
38:23que quand il y a
38:23de la dynamique
38:24ça avance
38:25et ça réussit
38:25et aujourd'hui
38:26on a encore
38:27trois exemples
38:28complètement différents
38:29mais qui ont quand même
38:30un socle commun
38:32c'est de réussir en France
38:33et ça c'est ce qui nous anime
38:35le 22 mai
38:36le 22 mai
38:37à Marseille
38:37les rencontres du Made in France
38:38vous pouvez retrouver
38:39sur sacré-francais.com
38:41et merci à l'ensemble
38:42de nos invités
38:43merci
38:43dans un instant
38:44mon cher Philippe
38:46ton Thomas Auriccio
38:46pour les vrais voix du foot
38:48et toute sa bande
38:48évidemment
38:49ils vont parler
38:50de Ligue des Champions
38:50la qualification du PSG
38:52ce soir
38:52Real Madrid Arsenal
38:54est-ce qu'une remontada
38:56peut avoir lieu à Madrid
38:57après qu'il y en ait eu
38:58à Barcelone
38:59et inutile de dire
39:00qu'il y a aussi
39:00un Inter Milan
39:01Bayern Munich
39:02qui est pas mal non plus
39:04et on embrasse Marseille
39:04quand même
39:05merci en tout cas
39:06d'avoir été avec nous
39:07d'avoir partagé ce moment
39:08merci beaucoup
39:09Olivier Robert
39:09et on remercie Sophie
39:11d'avoir préparé cette émission
39:12et on vous retrouve demain
39:13à partir de 17h
39:14et merci à notre équipe formidable
39:15Maxime
39:16Justine
39:17Zach était avec nous
39:18et Nelly
39:20et Félix
39:21allez à demain
39:21salut
39:22merci à tous

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