• il y a 8 mois
Les Vraies Voix responsables avec Olivier Robert Fondateur de Sacrés Français, Philippe Dénécé Directeur Général du Groupe Intuis, Alain Fanet CEO de Bondzai, Didier Lequemener, Président de Uptogo
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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-04-03##

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00:00 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:05 - Bienvenue dans les vraies voies responsables, c'est tous les mercredis soir, vous ne pouvez pas le rater, de 19h à 20h, on est ensemble avec Philippe David.
00:11 Ça va Philippe David ? - Ça va très bien et vous ?
00:13 - Écoutez, pas mal. - Vous faites du Made in France aujourd'hui, en plus on aime ça.
00:16 - C'est ma passion le Made in France. Allez, à l'occasion des rencontres du Made in France justement, le 23 et le 24 mai prochain,
00:22 ce sera à Aix-en-Provence pour renforcer le dynamisme des entreprises françaises, nous reviendrons avec la plateforme Sacré Français et Olivier Robert qui sera avec nous dans quelques instants, fondateur des Sacrés Français.
00:32 - Fabriquant français de confort thermique depuis plus de 70 ans, Intuisse marque 100% réservé aux professionnels, propose des solutions et des services pour répondre aux nouveaux défis du confort thermique,
00:41 dont les lieux de vie qu'ils soient résidentiels, industriels et tertiaires. Notre invité, Philippe Dénessé, directeur général du groupe Intuisse.
00:47 - Intuisse, moi j'ai un maillot de 6, voilà. - Intuisse, c'est ça que vous avez, Intuisse, c'est bien.
00:50 - Bonzaï, révolution de l'intelligence artificielle, industrielle, pionnier justement de cette intelligence artificielle en industrie, sobre avec son approche novatrice et son engagement vers la réduction de l'empreinte carbone.
01:04 Bonzaï propose des solutions qui s'adaptent aux exigences sociales, environnementales et opérationnelles en milieu industriel.
01:10 Alain Fanet est avec nous, CEO de Bonzaï, on sera en tout cas ravis de l'écouter.
01:15 Une marketplace dédiée aux véhicules premiums et sportifs, Hub2Go est une toute nouvelle plateforme d'annonces d'automobiles entièrement dédiée aux véhicules premiums et sportifs.
01:23 Sa grande force, son moteur de recherche à la fois innovant et précis, pour trouver votre perle rare facilement et rapidement.
01:29 Didier Lequeménaire, président de Hub2Go, sera en notre compagnie, bonsoir.
01:33 - Bonsoir Philippe. - Bienvenue, c'est les vraies voix responsables spéciales made in France.
01:37 Les vraies voix sud-radio.
01:40 Il y a quelques temps, un petit peu moins d'un an, le groupe Muller et ses marques professionnelles deviennent InTuis,
01:46 un groupe spécialisé dans le confort thermique, avec nous pour en parler, Philippe Dénessé, président de ce groupe.
01:51 - Bonsoir, merci d'être avec nous. - Bonsoir Philippe, bonsoir.
01:54 Déjà important, parlons d'un titre, puisque vous avez reçu, en tout cas, une belle récompense d'être élu,
02:05 finalement, le meilleur directeur général, si je dis à peu près entrepreneur de l'année 2023.
02:12 A quelle occasion déjà, c'est important de le dire, et forcément, ce que ça génère dans le groupe ?
02:18 Alors oui, effectivement, c'était une reconnaissance que j'ai reçue au nom de toutes les équipes,
02:23 parce que derrière un chef d'entreprise, il y a une équipe qui a travaillé pendant trois ans à la transformation profonde,
02:29 comme vous l'avez rappelé tout à l'heure. Il y a trois ans, c'était encore une querelle de marques connues du grand public,
02:36 Noireau, Campa, Erelec, Oer, et il nous a semblé qu'il y avait notamment une dispersion commerciale
02:44 qui nous empêchait vraiment d'être beaucoup plus visibles, et on a travaillé à rationaliser tout ça,
02:49 rationaliser l'outil industriel, rationaliser la position commerciale, et ça s'est traduit par le changement de nom,
02:54 qui est devenu InTuis.
02:55 Outre l'outil industriel, vous avez déposé plus de 130 brevets. Est-ce que c'est la condition sine qua non
03:01 pour perdurer quand on est un industriel qui fabrique en France comme vous aujourd'hui ?
03:05 J'en reste convaincu. Nous, on n'a jamais délocalisé, on a toujours fabriqué en France,
03:12 donc c'est un pari qui a été assez dur parfois à tenir, mais c'est le prix à payer, et pour ça, effectivement,
03:20 il faut, puisque nous concevons, nous développons et nous fabriquons nos produits,
03:24 il faut être sans cesse innovant. Et ça, c'est la clé de la réussite.
03:27 Et malgré ça, malgré cette capacité qu'on a à fabriquer des produits de qualité,
03:33 qui répondent à toutes les normes possibles et imaginables, et Dieu sait s'il y en a,
03:37 on... voilà. Il faut des règles du jeu...
03:41 Entre les Françaises et les Européennes, je veux vous exporter.
03:44 Des règles du jeu qui ne sont pas toujours très équitables.
03:47 En tout cas, pour moi, c'est la condition essentielle pour vivre.
03:50 On a 80 ingénieurs qui travaillent chez nous, et donc c'est un travail permanent
03:53 d'innovation et de créativité, et de recherche, illustré par le nombre de brevets qu'on gère.
04:00 Voilà, revenons sur le cœur de métier, parce que vous faites du confort thermique,
04:03 ça va à une large gamme de radiateurs, entre autres, et aussi de PAC, ce qui est important de le dire.
04:13 Tout à fait, alors le chauffage électrique d'un côté, avec effectivement toute la gamme des produits qu'on peut imaginer,
04:19 du convecteur qui quitte évidemment tous les logements aujourd'hui,
04:24 jusqu'à la chaleur douce, très très haut de gamme, des produits très haut de gamme,
04:27 et puis côté pompe à chaleur, la thermodynamie, avec aujourd'hui des outils,
04:33 des équipements de confort thermique qui seront les outils de demain,
04:36 puisque ce sont les outils qui vont permettre la décarbonation,
04:40 et permettent de sortir des énergies fossiles, qui est l'objectif évidemment de ces pompes à chaleur.
04:46 Alors Emmanuel Macron, c'était l'un de ses objectifs en 2023,
04:49 pour 2027 de dire "on va faire un million de pompes à chaleur en France".
04:53 Il y a peu de temps, l'ancienne ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher,
04:58 est venue, puisque aujourd'hui vous avez 6 usines, si je n'en abuse,
05:01 et une dans la Somme, qui justement est dédiée à ces PAC.
05:06 On a 6 usines dans une grande moitié nord de la France, les Hauts-de-France,
05:10 Pays de Loire et le Grand Est, et effectivement 5 centres de recherche.
05:14 On a une usine dédiée à la thermodynamie en Baie de Somme, Feukier-en-Vimeux pour la nommer,
05:21 et à partir de là, on a dès l'année dernière anticipé une capacité de production,
05:27 puisque c'était quand même une tendance extrêmement positive dans laquelle on s'inscrivait.
05:32 On a quadruplé la capacité de production il y a un an, en étendant notre usine existante.
05:38 - Vous êtes une entreprise qui fabrique en France, dans une zone fortement industrielle,
05:41 par exemple Feukier-en-Vimeux.
05:43 Une question, est-ce que vous vous vendez beaucoup à l'international,
05:46 parce qu'on parle souvent du déficit commercial de la France qui passe des 100 milliards,
05:49 et plus on exporte, mieux c'est ? Les Allemands peuvent témoigner d'ailleurs.
05:53 - On vend 20% de notre chiffre d'affaires réalisé à l'étranger.
05:57 Ça va des États-Unis à la Chine, au Japon, le Japon est très demandeur du savoir-faire français.
06:02 Il nous demande même de mettre le bleu blanc rouge estampillé sur nos produits.
06:06 L'Australie... On a souvent tendance à se flageller,
06:10 et le savoir-faire français est très reconnu à l'étranger.
06:13 - Mais justement, sur cette filière française,
06:16 c'est quand même un sujet qui est, en tout cas aujourd'hui,
06:20 un environnement qui est dominé par les Asiatiques. Comment on s'en sort en fait ?
06:23 - C'est ça qui est la plus grosse difficulté aujourd'hui, la quadrature du cercle.
06:26 J'ai eu l'occasion de m'exprimer de nombreuses reprises sur le sujet,
06:29 c'est qu'on est dans une espèce d'injonction contradictoire.
06:32 Vous l'avez rappelé, le président Macron a demandé, a appelé de ses voeux,
06:36 qu'un million de pompes à chaleur soient fabriquées en France à l'horizon 2027, c'est demain.
06:40 Aujourd'hui, on dit qu'il y a 350 000 pompes à chaleur installées en France.
06:44 Et "installées" ne veut pas dire "fabriquées". Il y en a un peu moins de 100 000 qui sont fabriquées en France.
06:48 Donc c'est x10 qu'il faut faire. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, on a une industrie asiatique
06:53 qui est aux abois parce qu'ils sont en surcapacité, donc ils déversent leurs produits en Europe,
06:57 et en France, à prix cassé. Et en plus, c'est vrai, sur le gâteau,
07:01 ils sont aidés par des aides du type MaPrimeRénov', etc.
07:04 Donc la concurrence, évidemment, les données de loyales...
07:07 Les impôts, quelque part, des Français servent aussi à financer l'industrie asiatique.
07:11 Mais justement, cette question, comme vous êtes très innovant,
07:14 est-ce que vous arrivez à vendre dans des pays où on aime beaucoup la qualité ?
07:18 Parce que, qu'on le veuille ou non, la qualité nippone, c'est quand même quelque chose.
07:21 On parle des voitures, de l'électronique, tout le monde connaît les multinationales japonaises.
07:25 C'est ça, maintenant, qui fait la différence pour vous ?
07:27 Vous voulez battre sur la qualité, sur la durabilité, sur l'innovation ?
07:31 Il y a beaucoup de choses, en fait. Quand on fabrique des produits comme les nôtres,
07:33 il y a le produit qui doit être performant.
07:35 On disait, vous prenez le butin météo tout à l'heure,
07:38 une pompe à chaleur, ça peut fonctionner, les nôtres peuvent fonctionner jusqu'à -20°C à l'extérieur.
07:42 Chose qu'on ignore parfois, parce qu'on dit "oui, mais si il fait moins,
07:46 ou si la température est négative, ça ne va pas fonctionner".
07:48 On met des calories dans l'air et on peut faire fonctionner.
07:51 Et puis, il sert à ce qu'il fasse -20°C en France, par exemple.
07:53 Ou alors, c'est deux jours par semaine du côté de Moutes.
07:55 Oui, c'est ça, exactement.
07:57 Donc, ça existe, mais on en installe aussi à Moutes.
07:59 Donc, ça montre qu'on est aussi capable d'être innovants sur ce côté-là.
08:03 Moi, je pense effectivement que c'est d'abord la technologie
08:07 qui est au cœur de nos préoccupations, de notre innovation,
08:09 mais aussi, c'est la notion de service.
08:11 La notion de service, c'est là où on peut faire la différence.
08:13 C'est qu'on a une proximité avec nos clients.
08:16 Une pompe à chaleur, c'est un outil très complexe
08:19 qui nécessite un suivi régulier, de la maintenance, etc.
08:22 Si vous n'êtes pas réactif parce que vous êtes trop éloigné
08:24 des centres d'utilisation, c'est compliqué.
08:27 Et il y a un autre élément qui est aussi important,
08:30 qu'on n'arrête pas de mettre à l'ordre du jour à tout crainte,
08:34 c'est évidemment le bilan carbone de ces produits
08:36 qu'on transporte depuis l'Asie, parfois, pour venir verser.
08:39 Alors, quel est le bilan carbone ?
08:41 Un mois de porte conteneur qui navigue parfois au fioul lourd,
08:44 c'est le carburant le plus polluant qui existe.
08:46 Exactement. Alors, qu'est-ce que ça veut dire en termes d'impact carbone ?
08:48 On peut vouloir des carbonations, et si on ne regarde pas
08:50 d'où viennent les produits, comment on les transporte,
08:53 c'est un peu schizophrénique de prétendre pouvoir
08:58 équiper tous les ménages de produits décarbonés.
09:02 Sur des sujets comme l'économie circulaire,
09:04 comment on s'y retrouve chez Entwis ?
09:07 Alors, nous, d'abord, parce qu'on fabrique,
09:11 on est au cœur de ces préoccupations-là,
09:14 et je dirais qu'au-delà de ça, au sein de l'entreprise,
09:18 cette préoccupation était extrêmement forte aussi.
09:21 Elle est en développement.
09:23 De toute façon, on n'a pas le choix.
09:25 On n'a pas le choix.
09:26 On est une entreprise industrielle qui est faite d'ingénieurs,
09:28 donc c'est aussi une recherche systématique,
09:30 mais ça fait partie de nos préoccupations.
09:32 On parle beaucoup des pompes à chaleur.
09:33 Emmanuel Macron, Cécile Larapelet,
09:35 avaient parlé du 1 million fin 2027.
09:37 Cécile Larapelet avec intelligence.
09:38 Avec grande intelligence et brillo et luminosité.
09:42 Vous en voulez pas encore un peu plus ?
09:44 Est-ce que la pompe à chaleur, c'est vraiment le graal aujourd'hui ?
09:47 Ou est-ce qu'on travaille déjà sur d'autres technologies
09:49 qui pourront arriver dans 5 ans, 10 ans, 15 ans ?
09:52 Je crois qu'il faut aussi modérer les choses.
09:53 Il y a le principe de réalité qui prévaut.
09:55 On voit bien aujourd'hui que ce qui fait aujourd'hui
09:58 les attermoiements du monde du bâtiment,
10:00 c'est l'inflation, c'est le coût de toutes ces normes,
10:02 parce qu'on est très contents de parler de RE 2020.
10:05 Je ne sais pas si ça vous plaît.
10:06 Si, si, les fabrications françaises, etc.
10:08 Le coût qu'il y a derrière est extrêmement important.
10:11 Et voilà.
10:12 Et tout ça, effectivement, fait qu'aujourd'hui,
10:15 il y a quand même une question budgétaire derrière,
10:18 une question de moyens.
10:20 Et donc, à l'évidence, d'avoir ces perspectives-là,
10:24 c'est une bonne chose.
10:25 Mais il y aura un mix entre la pompe à chaleur,
10:28 ce qui est très proche de la géothermie,
10:30 mais malheureusement, je pense que les intentions
10:33 d'arrêter l'énergie fossile à très brève échéance,
10:36 je pense qu'elles prendront un peu plus de temps.
10:38 - Un petit mot juste avant, parce qu'on a bientôt fini,
10:42 sur les métiers et l'emploi aujourd'hui.
10:44 Est-ce qu'il faut rénover l'industrie
10:46 et les métiers de l'industrie ?
10:48 - Il faut.
10:49 C'est une obligation, c'est impératif.
10:51 La désindustrialisation, qu'a très bien expliqué Nicolas Dufourc
10:54 dans son livre, qui date de 40 ans,
10:56 on en paie uniquement les frais aujourd'hui.
10:59 C'est évidemment la nécessité de produire en France,
11:02 la nécessité de produire localement,
11:05 qui va faire qu'on va s'en sortir.
11:07 Si on ne fait pas ça, il y a très peu de chances de s'en sortir.
11:09 Aujourd'hui, on est devenu un pays désindustrialisé.
11:11 Je crois qu'il y a le Liechtenstein et Luxembourg
11:13 qui sont derrière nous, les plus européens.
11:15 - Mais s'ils ont d'autres manières de faire de l'argent !
11:17 - On peut comprendre les peu d'usines au Luxembourg.
11:21 C'est aussi quelque chose qui doit interpeller.
11:24 J'ai été très surpris de voir au Salon du Bédine France
11:28 des gens découvrant dans des outils virtuels
11:31 ce qu'est une usine.
11:33 Ils étaient surpris de voir que c'était propre,
11:35 que c'était clair.
11:36 Ils pensaient que l'usine c'était encore Zola.
11:38 Il y a aussi toute une pédagogie à avoir
11:40 pour expliquer ce qu'est une usine.
11:42 Ce n'est pas que le métier des usines,
11:44 ce sont des filières de formation qui ont disparu.
11:46 En France, on ne fabrique plus de compresseur.
11:48 Le compresseur, c'est le moteur d'une pompe à chaleur.
11:50 Il faut aller chercher en Chine
11:52 et dans quelques pays très lointains.
11:55 Ce sont des choses qu'il faut absolument refaire
11:58 et faire revenir en France.
12:00 Et former les gens.
12:02 Que les jeunes n'aient pas peur
12:04 de se lancer dans des carrières industrielles.
12:06 C'est vraiment...
12:08 Absolument, vous avez bien raison.
12:09 Merci beaucoup Philippe Dénessay d'avoir été avec nous.
12:11 Président, directeur général du groupe Intuisse.
12:14 Vous restez avec nous.
12:16 On avait un petit retard à terre, on ne l'a pas dit.
12:18 Olivier Robert est avec nous.
12:19 Dans quelques instants, le fonds directeur de Sacré Français.
12:21 Puisqu'il y a une rencontre bientôt.
12:23 Les rencontres du Made in France.
12:25 Ce sera le 23 et le 24 mai prochain.
12:27 Justement, parler de tous ces savoir-faire.
12:30 Et de toutes ces belles entreprises françaises.
12:32 On est d'accord Olivier ?
12:34 Non, c'est trop tard.
12:35 Allez, à tout de suite.
12:36 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
12:39 19h-20h, les vraies voies responsables.
12:42 Les vraies voies responsables jusqu'à 20h.
12:44 On est ravis de les accueillir.
12:46 Toutes ces industries,
12:47 ces entreprises Made in France.
12:48 On est ensemble avec Philippe David.
12:50 Et les rencontres du Made in France
12:52 seront le 23 et le 24 mai à Aix-en-Provence.
12:55 On en parle bien entendu avec Olivier Robert.
12:58 Le fondateur de Sacré François.
13:00 Bon, Sacré Français.
13:02 C'est bon, vu le français, c'était les François.
13:04 Oui, exactement.
13:05 Comme quoi je ne suis pas si jeune.
13:07 Olivier Robert.
13:09 D'abord, rappelons-nous ce que sont Sacré Français.
13:13 C'est justement de réunir toutes ces entreprises du Made in France.
13:17 Oui, c'est ça.
13:18 En fait, l'idée de Sacré Français, c'est de créer un écosystème
13:21 autour de tous les industriels.
13:23 Tous ceux qui sont dans le service.
13:25 Toutes les entreprises qui ont décidé de fabriquer en France.
13:27 Et de leur permettre de toucher au mieux possible leurs consommateurs.
13:30 Donc ça peut passer par du conseil,
13:32 ça peut passer par du média,
13:33 et ça peut passer par des avis.
13:35 Et un label de consommateurs que nous venons de créer.
13:37 Mais est-ce que ça veut dire que les entreprises aujourd'hui françaises
13:39 ont besoin forcément d'être accompagnées
13:42 pour éclore peut-être
13:45 et créer des ponts entre les uns et les autres ?
13:48 Pas toutes.
13:49 Mais ce dont je suis sûr,
13:50 c'est qu'ils se consacrent à essayer de rationaliser les coûts
13:53 sur ce qu'ils produisent, sur ce qu'ils fabriquent.
13:55 Et donc dans ce fait-là,
13:56 souvent la communication est un peu délaissée.
13:58 Donc l'idée, c'est de trouver des solutions malines, efficaces,
14:01 qui vont leur permettre de trouver de la rentabilité rapidement.
14:04 Parce que finalement, plus ils vont vendre,
14:05 plus ils arriveront à baisser les coûts.
14:07 Et au plus, la France sera gagnante.
14:09 On a fait deux salons la semaine dernière avec les vrais voix.
14:11 Global Industrie à Villepinte et Made in PME à Lyon.
14:14 Donc un salon à Paris et un salon en région.
14:16 Et on a l'impression que notamment dans l'industrie,
14:18 le Made in France revient vraiment en haut des préoccupations des gens.
14:22 Vous êtes d'accord avec ça Olivier Robert ?
14:24 Ou pas ? Les autres aussi peuvent réagir bien sûr.
14:26 A 100%.
14:27 Nous étions à Global Industrie justement avec Alain.
14:30 Et moi, c'est la première fois que je faisais Global Industrie.
14:33 J'ai halluciné.
14:34 C'était impressionnant.
14:35 C'est impressionnant.
14:36 Et surtout quand on voit le...
14:37 Alors je vais laisser,
14:38 parce que toi t'es plus à même de parler de ça que moi.
14:40 Philippe Denis.
14:41 Philippe, oui.
14:42 Juste, il y a simplement encore...
14:44 Mais c'est vrai, l'intention grandit.
14:46 Alors il y a eu des mesures qui ont dit que c'était à peu près 2/3 des intentions d'achat.
14:50 Et par contre le passage à l'acte c'est encore 1/3.
14:54 C'est ça.
14:55 Evidemment le prix reste quand même l'élément qui fait la différence.
14:59 Je rajouterais moi quelque chose.
15:00 Alain Fanet, président de Bomzaï.
15:02 Merci.
15:03 On vous rajouterait pour les auditeurs.
15:04 Je rajoutais en effet que ce qui était super intéressant en effet la semaine dernière,
15:09 en tout cas à Global Industrie,
15:10 c'est qu'on parle toujours en effet des 500 premières entreprises,
15:14 des 40 etc., des grosses sociétés confrontées à l'IA, à l'intelligence artificielle.
15:19 On oublie simplement les millions de fabricants mid-size,
15:23 c'est-à-dire de taille moyenne,
15:25 qui elles n'ont pas d'autre choix que d'utiliser en effet des technologies dominantes
15:30 et qui justement pendant ce salon ont témoigné de cette peur de la fuite de savoir-faire français,
15:36 en même titre que de la confidentialité des informations
15:40 qui aujourd'hui malgré les contrats circulent en effet bien loin de nos frontières.
15:45 Et ça c'était en effet un vrai souci,
15:47 qui en tout cas qu'on nous a reporté énormément.
15:49 C'est pour ça que toutes les initiatives...
15:51 D'Idee Le Québénaire à vous.
15:54 À l'origine de Tougou on n'avait pas ce label français,
15:59 on l'a rajouté par le biais du drapeau tricolore effectivement
16:03 et on a vite perçu qu'effectivement nos utilisateurs étaient sensibles
16:07 à cette partie d'un site franco-français, fait par des français,
16:10 pour des utilisateurs pas spécifiquement français,
16:13 parce que le site s'adresse à Sors des Frontières.
16:16 Néanmoins, le fait d'avoir acheté ce drapeau
16:21 a permis une hausse des visiteurs et une sensibilité certaine à ce Made in France.
16:26 Ça crée une crédibilité forcément, Olivier.
16:29 Pour revenir sur les rencontres du Made in France du 23 et 24 mai prochains,
16:35 ce sera à Aix-aux-Provences, à The Camp,
16:38 que je vous incite à aller voir sur internet,
16:40 parce que c'est un truc qui a un espace assez incroyable.
16:43 C'est le principe de ces rencontres,
16:46 c'est d'aider les entreprises à revenir sur le territoire.
16:50 Oui, exactement.
16:51 L'idée c'est vraiment de travailler autour de la réindustrialisation,
16:53 la relocalisation des savoir-faire,
16:55 ce qu'évoquait Philippe Dénessé en disant qu'on ne fabriquait plus
16:58 un certain nombre d'outils en France de nos jours.
17:01 Donc ça ce sont des éléments importants.
17:02 Il y en a qui ont le souhait de fabriquer 100% français,
17:04 sauf qu'ils ne savent pas comment faire.
17:06 Donc l'idée de ces rencontres, c'est d'essayer d'avoir des retours d'expérience,
17:09 d'avoir des experts sur différents univers,
17:11 le financement, l'innovation, la communication, la distribution,
17:14 et j'en passe, de manière à ce qu'ils trouvent des vraies réponses
17:17 et qu'ils puissent démarrer.
17:18 Ce qui a été marrant,
17:19 oui allez-y, je le vois également,
17:21 il aurait été facile pour nous de travailler avec des développeurs
17:24 à l'étranger, qui sont beaucoup moins chers
17:26 que nos développeurs qui sont aussi forts en France.
17:28 Nous, c'est pareil, on a absolument choisi de travailler,
17:30 de développer et de continuer à développer en France.
17:32 Alors les équipes sont disséminées, elles sont à Paris,
17:34 elles sont à Aix-en-Provence,
17:36 mais aujourd'hui, on a pris le principe de rester dans l'hexagone
17:40 pour une réactivité, pour rester franco-français.
17:44 Philippe Dené, c'est difficile,
17:46 aujourd'hui vous avez 6 usines en France,
17:48 de construire une usine,
17:52 est-ce que c'est compliqué,
17:53 est-ce que ça prend du temps,
17:54 ou est-ce qu'on vous facilite le travail ?
17:57 Là où on a fait l'extension l'année dernière,
18:00 ça n'a pas été compliqué,
18:02 je dirais pas que c'était une démarche compliquée,
18:04 dans un site ou dans un environnement
18:06 où il y a déjà un savoir-faire, un bassin industriel,
18:09 je pense que pour d'autres, c'est ce que j'entends en tout cas,
18:11 toutes les contraintes écologiques,
18:13 toutes les appréhensions qu'il y a autour de l'usine,
18:15 alors qu'une usine aujourd'hui, je me mets au défi
18:17 de voir des fumées fubrolles
18:23 qui sortent et qui disent "pourquoi tu ?"
18:26 En fait, on n'est plus dans l'usine,
18:27 on est dans le laboratoire la plupart du temps.
18:29 C'est exactement ça, on peut aller par terre.
18:31 Les habitudes sont tenaces quand même.
18:33 Oui, bien sûr.
18:35 Et c'est ça qu'on va changer avec vous, Olivier Robert,
18:37 justement ces habitudes de changer de paradigme
18:40 et l'idée de se dire que les entreprises
18:44 peuvent se déployer et on va les aider,
18:46 on va leur trouver des solutions.
18:48 C'est clair. Alors il faut dépoussiérer l'image
18:50 que feront les usines françaises auprès du grand public,
18:52 ça c'est une certitude,
18:53 et on a pas mal d'outils, et notamment un confrère
18:56 qui travaille à ça et qui fait des visites virtuelles d'usines,
18:58 et ça marche très très fort.
19:00 De la même manière, il faut aussi faire connaître ces entreprises,
19:03 parce qu'il y a quand même un souci,
19:05 c'est que quand on parle de certaines entreprises
19:07 comme ça au grand public, et qu'on fait des sondages
19:09 sur des marques, les marques ne sont pas assez connues.
19:11 Donc globalement, on avait reçu ici 1083,
19:14 1083 qui fait des jeans aussi qualitatifs que Levis,
19:17 au même tarif, je peux vous le dire,
19:19 à moins de 1083 km,
19:23 et bien eux, aujourd'hui,
19:25 ils souffrent juste d'un problème de notoriété,
19:27 c'est-à-dire qu'ils doivent travailler cette notoriété.
19:29 - Une chose qui était marquante la semaine dernière
19:31 à Global Industries, on a même reçu une entreprise japonaise
19:33 qui était là et qui disait que le Made in France
19:35 avait une bonne image, vous parliez du Japon,
19:38 comment expliquer qu'on n'arrive pas à plus le valoriser ?
19:40 C'est un problème de notoriété, c'est quoi ?
19:42 - Alors c'est un problème de notoriété,
19:44 il y a quelque chose qui est ancré, c'est de dire
19:46 le Made in France c'est trop cher, et c'est faux.
19:48 Donc c'est ça qu'il faut qu'on arrive à faire comprendre
19:51 aux consommateurs, et tout l'enjeu du label,
19:53 c'est que les consommateurs plébiscitent les produits,
19:55 et que ce soit un label de consommateurs,
19:57 et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui on va pouvoir mettre la pression
19:59 sur les nouveaux, et faire cette pédagogie.
20:01 - Je rajouterais qu'il y a un autre élément,
20:03 c'est qu'on est assez ingénieurs en France,
20:05 pas assez commerçants.
20:07 - C'est ce que je voulais rajouter en effet,
20:09 c'est que ce qui est en effet beaucoup apprécié,
20:11 que ce soit au Japon ou aux Etats-Unis,
20:13 c'est le savoir-faire de l'engineering français,
20:15 qui est très très demandé.
20:17 Malheureusement, on ne sait pas le vendre.
20:19 - Justement, il va falloir que vous vendiez dans un instant.
20:21 Allez, on fait une petite pause,
20:23 et on revient dans un instant.
20:25 Les vrais voix responsables,
20:27 ce sont des entreprises françaises qu'on adore, on est ravis.
20:29 Avec Olivier Robert,
20:31 sacré français,
20:33 rappelons qu'il y a une plateforme importante,
20:35 cher Olivier.
20:37 - C'est ça, plateforme de communication,
20:39 qui aide les entreprises du Made in France,
20:41 celles qui ont décidé de fabriquer en France,
20:43 à mieux communiquer, pour réussir à toucher leur cible.
20:45 - Et puis comme ça, quand vous venez, vous venez chez nous,
20:47 et comme ça tout le monde en parle, on est content.
20:49 Et avec nous,
20:51 le président du groupe Intuisse,
20:53 président directeur général, Alain Fanné.
20:55 Avec nous, le président de Bonsai, Didier Lequeménaire.
20:57 Président de Up2Go, Alain Fanné.
20:59 Alors aujourd'hui,
21:01 cette start-up qui s'appelle Bonsai,
21:03 qui a été mise au point par un système
21:05 d'intelligence,
21:07 un système d'intelligence artificielle,
21:09 capable d'apprendre en direct.
21:11 Et on continue dans un environnement industriel
21:13 complexe. Voilà,
21:15 ce que j'ai pu récupérer de toute cette belle
21:17 entreprise, qui est passionnante.
21:19 Quelle est la différence aujourd'hui ?
21:21 C'est de l'intelligence artificielle,
21:23 qui est, on l'a dit, industrielle,
21:25 qui n'a rien à voir avec l'intelligence
21:27 artificielle que l'on utilise tous les jours,
21:29 nous, comme indémerbentelle, ou oui ?
21:31 - Alors, elle est différente.
21:33 - D'accord. C'est bien ce que j'avais compris.
21:35 - C'est pas que... Elle a rien à voir, mais elle est différente.
21:37 Ce qu'on appelle en effet
21:39 l'IA industrielle ou opérationnelle,
21:41 c'est une IA qui a vocation
21:43 de prendre une décision et d'assister en effet les professionnels
21:45 attachés, en fin de compte,
21:47 aux différents métiers. Donc ça, c'est un point
21:49 important. L'IA que vous utilisez tous les jours,
21:51 c'est celle qui vous dit de tourner à droite quand il faut tourner à droite
21:53 ou de tourner à gauche. Le problème,
21:55 c'est que cette IA, vous ne réfléchissez plus, vous tournez à droite
21:57 aujourd'hui. Donc, on a besoin
21:59 quand même... - Même s'il y a des travaux où on ne s'en fait pas carrément.
22:01 - Exactement. Moi, la première fois,
22:03 vous la mettez en cause, la deuxième fois,
22:05 vous la suivez. Et c'est le danger
22:07 de cette IA-là. Cette IA qui est
22:09 construite, en fin de compte, sur une loi d'uniformité
22:11 sur le big data, et qui, en fin
22:13 de compte, a une tendance à favoriser
22:15 la majorité. Notre IA,
22:17 elle se démarque par deux choses. La première,
22:19 c'est qu'elle valorise la diversité.
22:21 C'est-à-dire que nous apprenons, en effet,
22:23 de très peu, c'est-à-dire
22:25 de très peu d'informations. Et surtout,
22:27 on apprend vite, c'est-à-dire
22:29 en moins d'une seconde. Donc,
22:31 ça veut dire qu'on se rapproche de l'humain.
22:33 Et en se rapprochant de l'humain,
22:35 on est capable, en effet, d'apprendre ce qui est le plus important,
22:37 comme disait Einstein. L'expérience,
22:39 c'est l'intelligence, le reste, c'est l'information.
22:41 Ce qu'on apprend, c'est l'expérience. C'est pour ça
22:43 qu'on assiste, en effet, on collabore
22:45 avec les professionnels du terrain,
22:47 et on exploite, en fin de compte,
22:49 de façon positive, leur expérience,
22:51 leur expertise, afin d'améliorer
22:53 en effet notre IA opérationnelle
22:55 pour augmenter la productivité,
22:57 en effet, et l'efficacité de la production.
22:59 - Alors, pour revenir à la genèse
23:01 de cette start-up,
23:03 c'est finalement à la suite d'un
23:05 programme de recherche de mathématiques.
23:07 Vous, vous êtes un entrepreneur. C'est l'association
23:09 de deux personnalités sur deux terrains différents,
23:11 qui fait qu'elle est, aujourd'hui,
23:13 opérationnelle, et très rapidement opérationnelle
23:15 dans le milieu de l'industrie.
23:17 Parce que vous, vous comprenez l'entreprise,
23:19 et eux comprennent, effectivement, les besoins
23:21 de ces entreprises. - Et surtout, on partage les mêmes valeurs.
23:23 - Oui. - Donc, même si les mondes
23:25 sont différents, même si notre passé
23:27 est différent et notre sensibilité
23:29 est différente, à Bonsai,
23:31 on partage en effet les mêmes valeurs.
23:33 Ces valeurs, je vous en ai cité quelques-unes,
23:35 il y en a une qui est importante, vous avez parlé
23:37 de souveraineté, nous c'est la souveraineté
23:39 du libre-arbitre
23:41 qui nous importe, c'est-à-dire une IA
23:43 qui est là pour faciliter,
23:45 transférer, transmettre
23:47 la connaissance de l'humain vers la machine, et pas l'inverse,
23:49 comme le GPS pourrait le faire.
23:51 C'est donc ces valeurs-là
23:53 qui nous ont réunis, et qui nous ont permis de travailler
23:55 ensemble. Maintenant, oui,
23:57 il y a quand même deux mondes, et il est important de monter
23:59 une équipe, tout de suite, qui, justement,
24:01 bridge un peu les deux mondes, une équipe d'ingénieurs
24:03 capables, en effet, de réaliser un produit.
24:05 - Alain Fallon, on dit que
24:07 l'IA c'est l'avenir, les Américains
24:09 mettent des budgets considérables
24:11 dans l'IA, y compris avec les budgets militaires,
24:13 où est-ce qu'on en est
24:15 en France ? Vous êtes une start-up très
24:17 innovante dans l'IA industriel, est-ce qu'on
24:19 est au niveau par rapport aux Japonais, aux Américains,
24:21 aux Chinois ou aux autres ? - Non.
24:23 Non, non, je pense
24:25 qu'on a en effet... - Ça c'est un nom désespérant.
24:27 - Désespéré d'ailleurs.
24:29 - Non, parce qu'on est optimiste, et je suis optimiste
24:31 par nature, donc on sait en effet
24:33 travailler nos propres atouts.
24:35 Par contre,
24:37 d'un point de vue, je dirais,
24:39 échelle, on n'est pas du tout
24:41 à la même échelle, d'un point de vue
24:43 échelle de grandeur, échelle d'investissement,
24:45 échelle de, je dirais, de
24:47 force marketing, on en parlait
24:49 tout à l'heure, les Américains
24:51 sont bien loin, en effet,
24:53 devant nous, et surtout,
24:55 ils maîtrisent en effet, donc, les technologies,
24:57 les fondations technologiques de l'IA,
24:59 et c'est ce problème
25:01 que nous avons en France, c'est-à-dire que
25:03 nous sommes plus, nous sommes,
25:05 je dirais, sensibles, et surtout,
25:07 nous suivons ces technologies dominantes,
25:09 d'accord, nous les colorons,
25:11 nous leur donnons en effet une forme un peu
25:13 différente, mais on reste très, très
25:15 dépendant de ces technologies-là. Et les
25:17 investissements qui se font en France sur les
25:19 changements de paradigme, c'est-à-dire
25:21 fondamentaux sur les technologies
25:23 en tant que telles de l'IA, sont très faibles.
25:25 - Alain Fanet, pour qu'on comprenne
25:27 bien l'intérêt pour une
25:29 industrie, est-ce qu'on peut avoir un exemple, par exemple,
25:31 sur le bruit,
25:33 cette intelligence artificielle,
25:35 pour que nos éditeurs comprennent bien l'intérêt de
25:37 cette intelligence, justement.
25:39 - Dans l'industrie, si vous regardez, en effet,
25:41 comment l'IA s'applique
25:43 pour aider, justement, à
25:45 l'efficacité, à améliorer l'efficacité de la production,
25:47 la plupart
25:49 des IA utilisent
25:51 l'image, la caméra,
25:53 les images, et autres.
25:55 Une des raisons, c'est qu'en fin de compte, elles s'appliquent
25:57 et bien l'image s'applique en fin de compte à une nature
25:59 d'information qui est, on l'appelle,
26:01 non structurée, c'est-à-dire, en gros, il suffit de la masse
26:03 d'informations pour pouvoir en dégager
26:05 une tendance.
26:07 Mais il y a des tas d'autres signaux
26:09 qui sont super utiles et qui sont utilisés tous les jours.
26:11 Vous-même, vous l'utilisez tous les jours
26:13 quand vous mettez en route votre voiture, vous savez
26:15 qu'il faut l'amener au garage simplement par
26:17 l'analyse du bruit. - Oui. - Et pourtant,
26:19 vous n'êtes pas une spécialiste, vous n'êtes pas une data-scientiste.
26:21 Eh bien, en fait,
26:23 c'est ce qu'on développe de plus en plus,
26:25 c'est-à-dire d'utiliser en fin de compte d'autres signaux
26:27 que simplement l'image, des signaux
26:29 qui ont une certaine continuité physique
26:31 comme le son et comme
26:33 la voix, afin, en effet, justement
26:35 de pouvoir, je dirais,
26:37 répondre à des
26:39 anticipations, des prédictions
26:41 de défauts ou de défaillances
26:43 mais à des coûts qui sont
26:45 et qui n'en ont rien à voir.
26:47 Et l'avantage, en effet, d'utiliser
26:49 notre technologie
26:51 pour le son, c'est que le son, c'est quand même
26:53 très volatil, c'est-à-dire que c'est soumis
26:55 à du bruit, s'il suffit que je fasse du bruit, vous ne me comprendrez pas,
26:57 il faut s'adapter. Et comme on s'adapte
26:59 très vite, parce qu'on apprend très vite, eh bien on sait
27:01 s'adapter, en effet, sur le terrain,
27:03 au niveau de la maîtrise du son. - Exemple, vous mettez
27:05 des machines d'IA
27:07 dans l'usine de notre ami Philippe Dédécé,
27:09 ah ben c'est bon, on s'arrange
27:11 pour faire les élégances entre vous deux
27:13 sur une radio, dans les vraies voix responsables,
27:15 vous mettez l'IA à côté
27:17 d'une visiote... - Je vous fais un contrat tout de suite.
27:19 - Vous notez ma commission, Cécile.
27:21 Vous mettez une machine,
27:23 une IA à côté d'une plieuse,
27:25 et là, au bruit, elle va dire "Tiens, là,
27:27 une pièce dans la plieuse qui a un problème, il va falloir
27:29 pas tarder à réparer cette pièce." - C'est un super exemple.
27:31 - Merci, c'est la seule fois
27:33 que j'ai une chose intéressante à dire. - Non, non, non,
27:35 c'est un super exemple. Typiquement, en effet...
27:37 - T'as les deux signes, Philippe.
27:39 - Philippe a du savoir-faire sur son terrain,
27:41 sur ses usines, et surtout sur
27:43 la maîtrise, en effet, justement, de l'outil de production.
27:45 D'accord ? Et comme vous-même,
27:47 vous êtes capable de maîtriser, en effet,
27:49 une défaillance sur votre voiture, pourtant, d'accord ?
27:51 Eh bien, les opérateurs qui ont,
27:53 en effet, travaillent tous les jours, ont,
27:55 en effet, ce don de savoir d'identifier
27:57 très vite. Ces opérateurs
27:59 qui sont sur le terrain, qui ont ce savoir-faire,
28:01 deviennent vos data-scientistes,
28:03 en utilisant notre IA. Vous n'avez pas besoin,
28:05 puisqu'il y a une pénuverie, aujourd'hui,
28:07 d'expertise dans le domaine des sciences
28:09 des données, vous n'avez pas besoin
28:11 de ces experts pour utiliser notre IA.
28:13 Il vous suffit simplement d'experts et de spécialistes
28:15 métiers pour pouvoir l'utiliser.
28:17 C'est extraordinaire ! Ça veut dire que, demain, en matière de sécurité,
28:19 par exemple, dans la rue, l'intelligence
28:21 artificielle, en entendant un bruit, un cri,
28:23 pourra appeler les secours ?
28:25 J'imagine quelque chose comme ça.
28:27 Est-ce que ce sera possible ?
28:29 Je dirais que j'espère qu'on peut le faire dès maintenant,
28:31 sans être obligé d'avoir une IA, pour
28:33 appeler les secours en cas de problème. Par contre,
28:35 ce qui est relativement
28:37 important, c'est de pouvoir
28:39 comprendre, je vous donne un exemple concret.
28:41 En Europe, il y a des guerres
28:43 qui se passent, et entre autres, on connaît
28:45 les endroits. Les soldats
28:47 qui sont sur ce qu'on appelle la ligne de front
28:49 sont soumis à des bruits
28:51 énormes. Des bombes de chute, etc.
28:53 Et le principal
28:55 problème de ces soldats, c'est que
28:57 quand ils donnent un ordre en talkie-walkie,
28:59 c'est de se faire comprendre
29:01 l'ordre. Pas tellement de savoir
29:03 ce qu'ils disent, etc.
29:05 Mais que l'ordre soit immédiatement
29:07 et à 100% audible,
29:09 quel que soit l'environnement du bruit.
29:11 Notre IA peut s'adapter à ce genre
29:13 de situation.
29:15 - Passionnant ! Alain Fan a été avec nous,
29:17 CEO de Bonzaï. Vous restez un, on vous garde jusqu'à
29:19 la fin. - Il faut se tester
29:21 l'IA qui reconnaisse les choses intéressantes
29:23 qui sont dites dans le studio de Sud Radio, vous ne croyez pas ?
29:25 - Vous n'émergeriez pas beaucoup !
29:27 (rires)
29:29 - Je sais pas, je crois pas.
29:31 - 19h20, les vraies voies responsables.
29:33 - Il n'y a pas que les vraies voies
29:35 qui font bouger la France, il y a les entreprises aussi
29:37 qui font bouger la France. Et on est ravis de
29:39 les accueillir avec
29:41 notre ami Olivier Robert
29:43 qui est là, de cette belle plateforme
29:45 Sacré Français. On rappelle,
29:47 ses rencontres "Made in France" ce sera le 23
29:49 et le 24 à Aix-en-Provence
29:51 à The Camp. - Exactement.
29:53 Et vous pourrez trouver toutes les informations sur
29:55 sacré-français.com
29:57 et vous allez pouvoir voir aussi
29:59 une autre actualité de Sacré Français
30:01 qui est que nous avons ouvert notre capital.
30:03 L'objectif de cette entreprise
30:05 qui est une entreprise à mission, c'est vraiment de fédérer
30:07 tout le monde et de pouvoir permettre à tout le monde
30:09 de participer à ce projet.
30:11 Donc sur le site internet, toutes les informations
30:13 sont présentes. - Ah bon ?
30:15 Celui qui veut être mon associé ?
30:17 - C'est ça, on ressemble à ça.
30:19 Mais en un peu plus ouvert.
30:21 - Exactement. Alors si vous aimez
30:23 les voitures de sport
30:25 et de luxe, on a trouvé un site
30:27 pour vous formidable, ça s'appelle
30:29 "Up to Go" et le fondateur
30:31 a été avec nous, on est ravis de l'accueillir.
30:33 Didier Lequey-Méner, merci beaucoup
30:35 d'être là. - Merci à vous.
30:37 - Très belle idée. Alors là, on touche
30:39 un public d'aficionados
30:41 et de passionnés
30:43 d'automobiles. Quand on ouvre
30:45 le site, ce qu'on a fait tout à l'heure avec
30:47 Philippe, on s'est assis et on a fait "Waouh !"
30:49 Voilà.
30:51 C'est à peu près ça. - En fait,
30:53 c'est Philippe tout à l'heure qui disait que les habitudes
30:55 sont tenaces et effectivement
30:57 elles le sont. En fait, pour vendre
30:59 votre véhicule, qu'il soit premium ou généraliste,
31:01 on avait l'habitude de travailler
31:03 avec des acteurs qui sont connus.
31:05 Amaury Perrault, qui est cofondateur
31:07 avec moi, avait la même passion,
31:09 véhicule premium et sportif, et on
31:11 avait tellement de mal à trouver les véhicules particuliers
31:13 qu'on cherchait parce que quand on parle de véhicules
31:15 luxes ou sportifs, on parle
31:17 d'options également. Donc, on
31:19 mettait tellement de temps à trouver
31:21 ces options et ces modèles spécifiques qu'on finissait
31:23 par aller les chercher à l'étranger ou mettre
31:25 six mois à le trouver en revenant en arrière sur les annonces,
31:27 etc. Et on s'est dit à ce moment-là,
31:29 pourquoi ne créer... On pourrait
31:31 créer un site spécifique
31:33 en créant un écran
31:35 dédié aux véhicules premium et sportifs
31:37 uniquement. Alors pourquoi ? Pour développer
31:39 un moteur de recherche pour que les
31:41 utilisateurs puissent mettre un maximum d'options
31:43 sur leur véhicule. - Alors, ce qu'il y a d'impressionnant,
31:45 c'est très vaste. Schématiquement,
31:47 ça va de 30 000 euros et vous
31:49 avez même vendu, j'ai vu le prix,
31:51 3 999 950 euros
31:54 une Bugatti Chiron.
31:56 - Ah, c'est la mienne !
31:58 - Vous avez négocié 50 euros de remise. Elle n'est pas partie
32:00 à 3,8 millions mais à 3 999 000.
32:02 - C'est vrai. - C'est une belle remise.
32:04 - Oui, j'ai vendu votre maison.
32:06 - Il faut savoir, Philippe, que
32:08 nous mettons en relation les personnes
32:10 qui vendent et qui achètent. Nous ne vendons
32:12 pas de l'électrique spécifique. On est ce qu'on appelle
32:14 un infomédiaire. - Mais comment ça se passe ?
32:16 Parce que quand vous vendez une Bugatti Chiron,
32:18 vous n'avez pas tellement envie d'avoir un chèque en bois,
32:20 vous vous en doutez. Comment ça se passe pour être sûr
32:22 de se faire payer, qu'il n'y ait pas de vies seules cachées,
32:24 etc. - Alors, la confiance est un maître mot.
32:26 Effectivement, on travaille en ce moment
32:28 pour mettre en place un système de
32:30 compte séquestre, pour que
32:32 les acheteurs et les vendeurs... - Comme un infirmaire.
32:34 - Exactement.
32:36 Le chèque en banque aujourd'hui est un peu
32:38 galvaudé. On est soumis à des
32:40 arnaques aussi sur le chèque de banque. Donc, on se doit
32:42 de fournir un service qui met en
32:44 confiance le vendeur et l'acheteur.
32:46 C'est important. Ça fait partie des services que
32:48 nous mettons en place parce que Up2Go, ce n'est pas
32:50 uniquement une marketplace
32:52 d'annonces de véhicules.
32:54 C'est aussi un club qui a été créé pour
32:56 fédérer une communauté qui se retrouve
32:58 au travers de cet écran. C'est une alternative
33:00 à ce qui se passe aujourd'hui. Les abus d'usage sont
33:02 certes tenaces. On a besoin d'avancer. On avance, la communauté
33:04 augmente. Mais pour que cette communauté soit
33:06 encore plus fédérée, ce club est devenu
33:08 prépondérant. On offre des services.
33:10 Il y a des choses qui sont spécifiques, mais qui répondent
33:12 à leurs attentes, en fait. - J'ai eu un message
33:14 de vos banquiers. Ma maison est saisie. Merci.
33:16 C'est le site de Minus. - Mais ça fait
33:18 longtemps. Il aurait dû vous le prévenir.
33:20 Aujourd'hui, les voitures star, c'est quoi
33:22 sur ce site ? Parce que j'imagine que
33:24 en matière de ranking, vous voyez ce qui cartonne
33:26 et ce qui est le plus regardé. - Les Porsche
33:28 sont évidemment,
33:30 par leur volume, par leur notoriété
33:32 et par leur historique, en fait,
33:34 sont un des modèles les plus prépondérants.
33:36 Mais on ne peut pas oublier
33:38 les Lamborghini, les Ferrari ou autres.
33:40 Mais ce qu'on voit le plus, ce sont
33:42 les Porsche. Effectivement. Mais n'oublions
33:44 pas les modèles premium.
33:46 Donc on est premium, que ce soit BMW,
33:48 Mercedes ou Audi, qui sont
33:50 représentés sur le site. Néanmoins,
33:52 ils ne sont pas en page d'accueil. Si vous voulez les trouver,
33:54 il va falloir passer par le moteur de recherche.
33:56 Quand on arrive sur Optego, on attend
33:58 de voir chez Optego des véhicules ultra
34:00 premium. - Mais pour parler, là, je voudrais me revenir
34:02 sur les caractéristiques techniques. Quand
34:04 quelqu'un achète, vous avez un service pour demander
34:06 "elle est marquée moteur 50 000 km
34:08 et il n'en a pas 100 000, etc."
34:10 - Non. En fait, on a
34:12 toute une carrière de services qui sont mis en place,
34:14 que ce soit l'historique du véhicule, la garantie du véhicule,
34:16 mais nous n'intervenons pas entre l'acheteur
34:18 et le vendeur. Notre mission,
34:20 c'est de les mettre en relation et qu'ils soient
34:22 entre gens de confiance, en fait. - On sent
34:24 quand même qu'il y a
34:26 beaucoup de bashing sur l'automobile,
34:28 mais on sent quand même que
34:30 certaines, enfin une grande majorité
34:32 de Français, aujourd'hui, continuent
34:34 à avoir cet amour et cette passion pour l'automobile
34:36 en général. - Absolument, Cécile. Et quoi qu'il
34:38 arrive aujourd'hui... - Et pas que pour faire des trajets.
34:40 - Oui, oui, mais absolument. Moi, j'utilise
34:42 souvent, parce que cette question revient souvent,
34:44 j'utilise souvent cette maxime,
34:46 je dis toujours, un véhicule qui soit
34:48 thermique, électrique, combustion
34:50 ou autre, que sache encore, reste un véhicule
34:52 de luxe, s'il est de luxe. Ça ne change pas.
34:54 La passion du véhicule sportif
34:56 ou du luxe, elle est là, en fait.
34:58 - Est-ce que vous avez eu peur avec les ZF,
35:00 par exemple, les zones à faible émission, en disant
35:02 "Ça va être compliqué pour les voitures,
35:04 on sent qu'il y a un retour en arrière, là,
35:06 Paris-Lyon, il reste les autres
35:08 on dit stop, on arrête",
35:10 est-ce que c'est plutôt une aubaine
35:12 pour vous ? - Oui et non, en fait.
35:14 La passion est prépondérante,
35:16 elle est plus forte que tout, en fait.
35:18 La cible est très large,
35:20 et vous avez les personnes qui vont utiliser
35:22 leur véhicule sportif ou premium d'une manière quotidienne,
35:24 mais ceux qui vont les utiliser le week-end
35:26 ou autre, donc l'utilisation est différente.
35:28 - Sur votre site web, vous avez un forum,
35:30 est-ce que c'est un lieu qui peut déclencher
35:32 un achat ? On a vu, j'arrête à le regarder un peu,
35:34 que ça tchatte beaucoup sur les véhicules,
35:36 est-ce que c'est un lieu où les gens
35:38 disent "Ouais, prends cette bagnole,
35:40 parce que moi j'en ai une, elle est très bien, etc.
35:42 j'ai pas eu de problème avec jusqu'à 200 000 km"
35:44 C'est un gros plus, ce forum ?
35:46 - Absolument, et on ne peut pas s'en passer, en fait.
35:48 Vous avez cette notion de confiance
35:50 qui est importante. Si demain, je décide
35:52 d'acheter un véhicule, je peux
35:54 avoir affaire à des gens qui ont cette expérience
35:56 pour me dire "Oui, tu peux acheter ce véhicule
35:58 parce qu'il est nickel". C'est important
36:00 ces échanges, et il peut y avoir aussi des échanges
36:02 sur un guide spécifique, sur une pièce de moteur
36:04 ou autre, ou sur des tracs
36:06 d'ailes spécifiques. Donc c'est un vrai
36:08 moteur pour l'échange, et pour
36:10 une nouvelle fois, fédérer une communauté
36:12 qui est passionnée, en fait. - Je suppose que
36:14 la discussion entre passionnés, elle doit être
36:16 justement... - Passionnante !
36:18 - En fait, elle est passionnante et elle ne s'arrête jamais.
36:20 Le forum est alimenté par les
36:22 membres eux-mêmes, et elle ne s'arrête jamais.
36:24 - Philippe Dinessez,
36:26 est-ce que chez Intwis, il y a des voitures
36:28 de fonction, des Porsche, des Ferrari ?
36:30 - On est sur le Ferrari, bien sûr.
36:32 - Coupé de micro, coupé de micro.
36:34 - On a des Lamborghini,
36:36 bien sûr, si on le sait. Vous êtes des passionnés
36:38 d'automobiles, tous les deux ?
36:40 - Oui, moi je suis...
36:42 - Mais quoi ? Courses ?
36:44 - Plutôt voitures de légende.
36:46 - Dans la catégorie que...
36:48 - Pas très éco, quoi.
36:50 Si on dit éco, éco-électrique.
36:52 - Je crois que vous étiez un passionné de la Ford
36:54 GT40 de Steve McQueen.
36:56 - Exact. - Et puis, le Mans.
36:58 - Moi, j'ai juste le blouson, mais c'est déjà
37:00 pas mal. - La GT40, elle est très belle.
37:02 - Moi, j'ai la montre, mais la GT40...
37:04 - J'ai été très, très Mustang, en fait.
37:06 - La voiture préférée de Philippe Dinessez, c'est quoi ?
37:08 - Porsche. - Porsche. - Laquelle ?
37:10 - 911 997. - Ouais, pas mal, pas mal.
37:12 - Alors ? - La AMG. Moi, j'aime bien
37:14 la AMG. - Olivier, Robert ?
37:16 - La Porsche GT3. - Ouais, vous ?
37:18 - La Ford Mustang. - Vous ?
37:20 - La Ferrari P4. - Moi, je le ferais plutôt
37:22 la Ferrari F40. - Ah, disons qu'on sent
37:24 le luxe du côté de la table,
37:26 non ? - C'est jamais ça.
37:28 - Vous êtes en la connexion avec une marque de luxe française.
37:30 - Moi, c'est le luxe chic. - Pardon ?
37:32 - Ah, il y a une voiture qui sort, là, qui va faire la PaxPix,
37:34 qui est une course avec une Quarcus,
37:36 qui est une voiture française,
37:38 montée à Melan,
37:40 en région parisienne, et qui va courir avec
37:42 un pilote français qui s'appelle Bruce Joigny.
37:44 - Qui est notre ambassadeur. - Qui est ton ambassadeur,
37:46 - J'allais le dire, incroyable.
37:48 - Bruce Joigny est quelqu'un
37:50 qui a adhéré tout de suite à notre philosophie,
37:52 et qui est... - Bah, nous aussi, on adhère
37:54 à votre philosophie. - ...a tout de suite accepté d'être notre ambassadeur,
37:56 et c'est un vrai atout pour nous,
37:58 au-delà du fait que c'est une vraie belle personne.
38:00 - Et vous cherchez pas une ambassadrice
38:02 pour rouler dans vos voitures, non ? - Avec plaisir.
38:04 - Je vous le répète, je ne mets en relation
38:06 que les personnes moi.
38:08 - Et de confiance.
38:10 - Attention, tout est enregistré.
38:12 - Cette émission est vraiment devenue mythique
38:14 pour les rencontres.
38:16 - Allez, merci beaucoup Didier
38:18 de nous avoir été avec nous, président de Up & Go.
38:20 Allez voir ce site internet si vous aimez.
38:22 - Up to go. - Up to go, qu'est-ce que j'ai dit ?
38:24 - Vous n'avez aucune preuve.
38:26 - Elle nous prend pour des sourds.
38:28 - C'est un respect. - Je le répète,
38:30 Up to go, merci beaucoup Olivier Robert.
38:32 Les rencontres du Made in France,
38:34 ce sera à Aix-en-Provence
38:36 les 23 et 24 mai.
38:38 Comment je peux me souvenir de ça ? J'oublie tout.
38:40 - Bravo.
38:42 - Vous trouvez toutes les informations sur sacre-francais.com
38:44 - Exactement. Et merci beaucoup
38:46 Alain Fanné, président de Bonsai,
38:48 l'intelligence artificielle de demain.
38:50 Et bien, ça vous guette. - On y croit.
38:52 - Philippe Dénessé, président du groupe Intuisse.
38:54 Si vous avez besoin de chaleur ambiante,
38:56 si vous voulez être
38:58 heureux dans votre maison,
39:00 et vous allez sur Intuisse,
39:02 il y aura forcément quelque chose chez vous. - Et du froid.
39:04 - Malgré son nom, ça fait aussi du rafraîchissement.
39:06 - Oui, rafraîchissement.
39:08 Merci beaucoup,
39:10 merci beaucoup Maxime pour cette...
39:12 Merci, Zach, bien entendu.
39:14 On se retrouve demain partier de 17h.
39:16 - On est vraiment obligés ? - On est obligés, oui.
39:18 - Ah bon, d'accord. - Ah bah oui, même si vous n'avez pas de bois,
39:20 vous reviendrez quand même à 20h.
39:22 L'essentiel de Sud Radio à 20h, le flash tout de suite.
39:24 Sud Radio à votre service.

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