Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy, Gilles-William Golnadel, Joseph Massé-Oscarron, Sarah Salman et Johan Ouzay.
00:10Est-ce que vous connaissez le Proms ?
00:12Le Proms ?
00:14Le Proms ?
00:17Qui est Proms ?
00:18C'est le bar dans lequel est allé Emmanuel Macron.
00:21Exactement, bravo.
00:22Le bar PMU.
00:23Exactement, il y en a un qui s'intéresse à l'actualité ici.
00:25C'est le bar PMU.
00:26Il était Emmanuel Macron en visite dans un bar PMU avant de se rendre dans les locaux de la menuiserie Asselin.
00:31Le Président s'est rendu dans un café de Thouard dans les Deux-Sèvres.
00:36Il a échangé avec les locaux et il a payé sa tournée.
00:40Et vous voyez des photos qui ont été envoyées par des membres de ce bar PMU.
00:46Donc voilà une image sympathique, sans doute, du Président de la République qui est au contact.
00:51Alors il n'y avait pas de journaliste évidemment.
00:52Et là on le comprend, parce que s'il y a des journalistes, par définition...
00:57À l'Élysée, on dit que le Président était en immersion.
01:00C'est le terme qu'on utilise.
01:02Non, je vous jure.
01:02Ça y est, ils ont tout gâché.
01:04Voilà, ils ont tout gâché.
01:05Elle a raison, Elisabeth.
01:06C'est vrai.
01:07Je veux dire en immersion.
01:09Dans la France très profonde.
01:11C'est ça le truc.
01:12Ils sont vraiment médiuns pour communiquer.
01:14Non mais, c'est drôle, parce que tout le monde a ri.
01:19Oui.
01:19Et c'est ça qui est étonnant.
01:21C'est que personne ne dit à l'Élysée, dans une réunion de com', on ne va pas dire immersion, ce n'est pas le mot.
01:25Vous avez raison, parce que le simple fait de dire ça, ça montre bien qu'en fait, il est coupé de la réalité le reste du temps.
01:29Alors que l'Élysée, c'était parfait.
01:31Tout le monde fait le procès à tout le monde d'être coupé de la réalité.
01:36Mais qu'un président de la République soit un poil coupé de ce qui se passe, on peut le comprendre.
01:41Mais en même temps, il regarde la télévision, il y a des journaux, il regarde les réseaux sociaux, il sait à peu près ce qui se passe.
01:47Il ne faut pas exagérer, quand même.
01:49Non ?
01:49Et là, c'est sûr que c'est pas.
01:50La solitude.
01:51Parfois, on peut en douter.
01:52Bon, écoutez, Nicolas Cossard, qui est un des, non pas un des patrons, mais un des employés de ce bar PMU, et qui nous raconte ce qui s'est passé.
02:00Ah.
02:02J'étais en plein service, en train de servir des clients, et puis en fait, j'ai senti du coup une foule arriver dans le bar.
02:09Et j'ai entendu un client me dire, il y a le sosie de Macron, il y a le sosie de Macron.
02:14Et en fait, en me retournant, j'ai vu monsieur le président, du coup, en train de serrer des mains à mes clients,
02:20à discuter vraiment de la conjoncture actuelle, la pluie du beau temps.
02:24Monsieur Macron, du coup, a dit, du coup, au comptoir, monsieur, je paye la tournée à toutes les personnes qui sont autour de moi.
02:31Pendant l'encaissement, du coup, il m'a demandé, du coup, sa facture, et du coup, je lui annonçais le montant.
02:37Et puis, il m'a donné, du coup, le billet.
02:39Et je lui ai demandé, du coup, si je pouvais ajouter la TVA ou si je l'enlevais.
02:45Et monsieur Macron, du coup, a décidé de payer ses deux cafés, ainsi que les consommations des clients.
02:51Quand il a vu la note, il a fait, mais comment ça, ce n'est pas cher, vous m'avez fait un tarif.
02:54Si on avait pour 14 euros, il m'a laissé la monnaie sur les 20 euros.
02:59J'ai peur que la note que laissera Macron, qu'il y a Emmanuel Macron, sera plus importante à la fin de ces deux quinquennats.
03:06J'ai peur que la note, que ce soit plus importante.
03:09Si ça se trouve, c'est de 1 500 milliards.
03:11Non, arrêtez.
03:12Mais quand il dit que ce n'est pas cher, ça montre encore une fois qu'il est déconnecté, je vous assure.
03:15Non.
03:16Mais si.
03:16Mais non, parce qu'à Paris, là, c'est la mauvaise.
03:19Non, mais je vous le dis, on vous tend une note, vous dites que ce n'est pas cher, c'est que vous êtes complètement déconnecté.
03:22Mais non, non, c'est qu'il y a Paris.
03:24Non, dès que tu sors de Paris, tu…
03:27Ça ne m'arrive pas souvent.
03:28Oui, parce que vous, vous êtes une princesse parisienne, peut-être.
03:32Non, je suis à la Neuilly récemment.
03:34Oui, non, mais dès que vous sortez de Paris, par définition, c'est quand les prix de Paris sont exorbitants.
03:41Exorbitants.
03:41Oui, mais le prix d'un café à Paris est exorbitant.
03:44C'est la remarque de dire que ce n'est pas cher.
03:45Va dans un supermarché en banlieue, tu te diras exactement pareil.
03:48Bon, en tout cas, ça c'était…
03:51Deux cafés ce matin à 5,80, je les ai encore à travers de la gloire.
03:55C'était où ?
03:56C'était dans le 17ème.
03:58Bon, je vois qu'on vit dans un train.
04:01Je veux bien qu'on passe notre commission à raconter nos vies personnelles et l'argent qu'on a dépensé.
04:08Mais oui, mais Paris est exorbitant.
04:11Si vous voulez, je vous dis…
04:12Donne-lui 2 euros.
04:16Évidemment que c'est exorbitant, vous sortez Paris et vous quittez Paris, les prix ne sont pas les mêmes.
04:22Bon, ça c'était pour l'anecdote.
04:24En revanche, ce qui n'est pas pour l'anecdote, c'est la déclaration d'Emmanuel Macron sur la Palestine.
04:28Il est sur la position française depuis toujours d'ailleurs, de reconnaître deux États.
04:33Bon, peu de gens pensent que c'est possible aujourd'hui, deux États.
04:37Et d'autres s'interrogent si c'était le bon moment de le dire.
04:41Donc je vous propose de voir le sujet d'Augustin Donadieu.
04:46C'est dans son avion présidentiel, au retour de son déplacement en Égypte,
04:50qu'Emmanuel Macron a ouvert la porte à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France.
04:54La seule réponse pour tout cela, c'est une solution politique,
04:57c'est-à-dire reconnaître chacun dans ses droits, l'existence de chacun
05:01et aussi les solutions de sécurité pour lutter contre les terroristes
05:04mais permettre à chaque peuple de vivre en paix.
05:06Jusqu'alors, l'Hexagone a toujours refusé de reconnaître l'État de Palestine
05:10contrairement à ses voisins européens.
05:12Les derniers en date, l'Espagne, l'Irlande, la Norvège et la Slovénie,
05:16c'était en mai 2024.
05:18En 2013, le Parlement britannique qui a voté pour la reconnaissance de l'État de Palestine
05:23n'a finalement pas donné suite.
05:24A l'échelle du globe, ce sont désormais 148 pays, au dernier des comptes,
05:29qui reconnaissent l'État palestinien.
05:31Cette solution à deux États souhaitée par le Président de la République
05:35serait impréalable à la reconnaissance d'Israël par l'Arabie saoudite
05:39puisqu'aujourd'hui, au Moyen-Orient, plusieurs pays ne reconnaissent pas l'État hébreu.
05:43C'est le cas du Liban, de la Syrie, l'Irak, l'Iran ou encore le Qatar.
05:48Au total, 139 pays reconnaissent l'existence de l'État d'Israël.
05:52– Yoann Ouzahi, d'abord l'interview dans l'avion devient le must maintenant
05:58des personnalités importantes.
06:00Le pape a inauguré, Donald Trump s'exprime dans l'avion
06:04et maintenant le Président de la République.
06:05Alors c'est pratique parce qu'il y a un bruit de fond quand même assez important,
06:09ce qui est plutôt logique dans l'avion, et puis on communique comme cela.
06:12– Oui, c'est sûr, il n'y a qu'un journaliste, donc il n'y a pas trop de contradictions en fait.
06:15– Oui, alors vous faites bien effectivement de dire ça,
06:17c'est que le Président de la République qui sera allé partout,
06:19dans tous les bars PMU pourtant, pourquoi pas de la région,
06:22il y a le seul endroit où il n'y a pas mis les pieds, c'est à CNews.
06:26– C'est sûr, c'est CNews, oui.
06:27– C'est à CNews.
06:28– Non mais ça évite effectivement d'avoir une contradiction trop importante,
06:32ça n'est pas la première fois qu'il le fait, il avait déjà embarqué avec lui,
06:35il choisit les journalistes, mais ça n'est pas la première fois.
06:36– Alors sur le fond ?
06:38– Sur le fond, on entend dans le sujet, là, la contrepartie,
06:43ce serait une reconnaissance de l'État d'Israël par l'Arabie saoudite.
06:46Je ne sais pas, ça m'a un peu étonné parce que j'avais cru comprendre
06:48que l'Arabie saoudite, ces derniers temps, s'était plutôt rapprochée de l'Iran.
06:52Donc ça m'a vraiment étonné.
06:55J'ai cherché, je me dis pourquoi est-ce qu'il annonce ça maintenant,
06:58avec quelle contrepartie ?
06:59Et au fond, je me dis, est-ce que ce qu'il souhaite finalement,
07:01ça n'est pas tout simplement avoir une forme de reconnaissance dans le monde arabe ?
07:05– Et puis, et exactement ce que dit Elisabeth aussi,
07:09on ne peut pas, il y a aussi un message en interne.
07:11Mais ces deux États, ça a été souvent proposé dans l'histoire depuis 1947 à Israël.
07:18Je crois que ça a été proposé trois fois.
07:19Et ça a été toujours refusé.
07:21– La réalité, c'est que les Arabes de Palestine auraient depuis longtemps leur État,
07:29pour le plus grand bien d'ailleurs des Israéens eux-mêmes,
07:32à l'époque, ils préféraient un petit chez-soi qu'un grand chez les autres.
07:36Sauf qu'il n'y a jamais eu de représentant palestinien
07:39qui soit intéressé par la création d'un énième État à côté de l'État juif.
07:46Eux, ce qui les intéresse, à tort ou à raison, je ne suis même pas dans le jugement,
07:49c'est de récupérer une Palestine entière qui soit arabe et musulmane.
07:54Ça, c'est ma première remarque.
07:55Deuxième remarque, c'est qu'après le 7 octobre, on fasse ça,
08:01c'est une prime, c'est un encouragement malgré tout au ramasse.
08:04Et dernière chose que j'ai à vous dire et que j'ai sur le cœur,
08:08c'est bien gentil d'aller manifester en faveur des civils palestiniens,
08:16mais j'aurais beaucoup aimé qu'il aille manifester en faveur des civils juifs français
08:22contre l'antisémitisme des banlieues et de la France insoumise.
08:27Bon, on écoute Gérard Larcher, je donne la parole à Sarah Salmane.
08:32Le Président l'a annoncé dans un avion.
08:34J'espère qu'il prendra le temps d'en débattre, j'allais dire,
08:38avec les parlementaires.
08:41En tous les cas, je suis ouvert à ce débat.
08:43J'ai bien compris que vous y voyez un problème, Gérard Larcher.
08:47Majeur, aujourd'hui, dans la situation, et puis ça légitimerait le Hamas.
08:51Or le Hamas, je le rappelle, est une organisation terroriste
08:54qui le 7 octobre a massacré des citoyens,
09:02parmi lesquels il y avait aussi nos compatriotes, je ne l'oublie pas.
09:05Deux réactions, celle du Hamas, que vous allez pouvoir découvrir à l'instant.
09:09En même temps que vous, pour tout vous dire, la France en tant que pays
09:12avec un poids politique et membre permanent du Conseil de sécurité
09:15à la capacité d'orienter les solutions justes, a dit Mahmoud Arbas,
09:19et de pousser à la fin de l'occupation,
09:22ainsi qu'à l'accomplissement des aspirations du peuple palestinien.
09:24Je ne suis pas exactement sûr que ce soit ce que pense, je découvre,
09:27en même temps que vous.
09:28C'est formidable d'ailleurs, comment c'est instrumentalisé ?
09:31C'est-à-dire que la déclaration d'Emmanuel Macron est instrumentalisée
09:34immédiatement comme celle-là.
09:35Et puis il y a une autre réaction que je voulais vous proposer,
09:38c'est Israël, une reconnaissance unilatérale d'un État palestinien
09:42fictif par n'importe quel pays dans la réalité que nous connaissons tous
09:45sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas.
09:49Ce genre d'action n'apportera pas la paix, la sécurité et la stabilité
09:52dans notre région, mais l'inverse, elles ne feront que les éloigner davantage.
09:56Joseph ou Sarah ?
09:58On peut s'interroger évidemment sur la temporalité,
10:01mais aussi sur les critères du droit international
10:03avec la Convention de Monde Vidéo,
10:04où il faut quand même des critères, le territoire, la population,
10:07un gouvernement ayant une autorité effective
10:10et pouvoir interagir avec les autres États.
10:12Et on n'est pas certain que tous les critères soient remplis.
10:14Autant la population, oui, le territoire, avec la présence du Hamas,
10:20on peut quand même légitimement s'interroger.
10:22J'ai dit Marmoud Abbas, c'est évidemment pas Marmoud Abbas,
10:24l'autorité palestinienne, c'était Marmoud Abbas.
10:27Oui, vous aurez rectifié, je l'espère.
10:29Mais ce n'est pas une question de droit, évidemment.
10:31Cette reconnaissance est toujours un acte politique.
10:36Et moi, j'y vois là, implicitement, une condamnation d'Israël.
10:40L'idée de dire c'est Israël qui est en tort, malgré le 7 octobre,
10:44et malgré le fait qu'Israël aurait pu disparaître en étant attaqué de tous les côtés.
10:49Et je dois dire que pour des citoyens français,
10:52il ne faut pas jouer d'ailleurs, pour moi c'est un crève-cœur.
10:55Parce que ce choix permanent contre Israël,
10:58au moment où Israël est utilisé comme paravent de l'antisémitisme,
11:03c'est découragé.
11:04Mais il est dans la droguine, il n'est pas venu à la marche contre l'antisémitisme,
11:07il a des déclarations ambiguës le 6 octobre 2024,
11:10il est dans la droguine.
11:11Écoutez-moi, je ne peux pas enlever l'aspect politique intérieur sur un...
11:15Bien sûr, mais vous avez une incursion sur le droit international.
11:18L'air au monde arabe.
11:19Non mais voilà, en fait c'est très difficile,
11:21parce que c'est pour ça que les discussions avec Emmanuel Macron sont compliquées.
11:24S'il était là, on lui dirait, mais il y a une part de politique intérieure.
11:28Mais à ce moment-là, il dirait, mais non, comment vous pouvez penser ça ?
11:31C'est inadmissible, ne me faites pas ce procès.
11:33J'imagine.
11:34Donc tu es coincé parce que tu ne peux pas, par définition, prouver ce que tu dis.
11:38Et personne ne lui dit de toute façon.
11:39Et personne ne lui dira, évidemment.
11:41Et au contraire, si tu lui dis, tu as l'impression que c'est un crime de lèse-majesté.
11:45Je ne sais pas que plaire au monde arabe, c'est...
11:47Et Joseph, il y a encore un mot.
11:49Oui, mais Joseph n'a pas parlé.
11:50Oui, mais c'est intéressant ce que je vais dire.
11:52Voilà.
11:52Donc, sinon, ce que je veux dire, c'est exister quand même.
11:56De la même manière qu'il a joué les chefs de guerre il y a 15 jours par rapport à l'Ukraine,
12:01là, il explique qu'il va faire le HQ et le beau temps en Palestine.
12:03Juste, moi, ce qui me frappe, à l'été 2023, j'ai un souvenir très précis.
12:09Il se trouve que j'ai déjeuné avec des personnes qui sont des diplomates.
12:12Je ne vais pas dire, évidemment, leur rôle, mais des diplomates.
12:15Et on était à l'été 2023.
12:18Qu'est-ce qu'ils m'ont dit ?
12:19On a parlé, justement, de la question prochainement.
12:22Ils m'ont dit, nous allons, nous allons, c'était un nous global, nous allons reconnaître l'État palestinien.
12:28C'est une question de semaine.
12:30C'est une question de semaine.
12:32Bon.
12:32Et il y a eu le 7 octobre qui, évidemment, a rendu ça un peu si.
12:35Mais ce que je veux dire par là, c'est que, bien sûr, il y a la question des banlieues,
12:38mais il y a le poids du quai d'Orsay qui est considérable.
12:43Qui est considérable.
12:44C'est-à-dire, Macron, et c'est amusant parce que le poids, paradoxalement,
12:47le poids du quai d'Orsay a grandi alors que Macron a essayé, justement, de le dépecer.
12:52Inversement, si, il a tout essayé.
12:54Attendez, si, en nommant, par exemple, pardonnez-moi,
12:57en nommant des professeurs d'université de province, ambassadeurs au Vanuatu.
13:02J'entends, Joseph.
13:03Ben oui.
13:04J'entends.
13:04Mais la politique du quai d'Orsay, bon.
13:06Quand il est d'accord avec eux, c'est sûr que tout le monde soit au fait de cela.
13:11Donc, restons à un niveau...
13:13Macron-Bénatar.
13:14Aujourd'hui, c'est le Macron-Bénatar.
13:16Voilà.
13:16Bon.
13:17Écoutons peut-être François Hollande, qui était ce matin sur Radio Luxembourg.
13:24Cette reconnaissance, elle doit venir.
13:26Si elle vient dans un cadre qui permet à des pays qui ne reconnaissent pas Israël de le faire,
13:32et à d'autres pays qui ne reconnaissent pas la Palestine ou l'État palestinien de le faire,
13:37c'est un bon processus.
13:38Mais il faut quand même dire que c'est purement déclaratoire.
13:42Donc, ce qui compte, c'est, bien sûr, qu'un jour, il puisse y avoir un État palestinien,
13:46mais que le Hamas ne soit pas dans cet État palestinien,
13:49et que Gaza puisse être une zone où les Gazaouis puissent vivre.
13:54Il est impossible que le Hamas ne prenne pas la main d'un État palestinien,
13:58comme il a pris la main à Gaza,
14:00en défénestrant les représentants de les autorités palestiniennes.
14:04Enfin, dire ça, je suis étonné,
14:06c'est l'historien qui parle,
14:08je suis étonné qu'on puisse avancer de telles fadaises.
14:10Oui, mais on peut les interpréter différemment.
14:13Il dit les conditions dans lesquelles il ne faut pas le reconnaître,
14:16puisque, précisément, le Hamas sera toujours dans l'État palestinien.
14:20Et que François Hollande, il est peut-être plus subtil là-dessus que vous ne le pensez.
14:23Il est en train d'expliquer pourquoi il ne faut peut-être pas le reconnaître.
14:25C'est aussi ce que j'ai entendu.
14:28C'est comme ça que j'entends cette parole.
14:30Vous voyez, mais comme toujours, il y a un double fond.
14:34C'est assez habile, même, pour tout dire.
14:36C'est assez habile.
14:38Et ça serait un excellent observateur de la vie politique, François Hollande.
14:42On l'a souvent dit.
14:43Sciences Po.
14:43Non, Sciences Po.
14:44C'est un excellent éditorialiste du monde.
14:46Non, je ne vais pas vous interrompre, mais vous allez redire un truc.
14:48Vous allez dire quelque chose d'intéressant.
14:50Non, je voulais aller dans mes obsessions quotidiennes.
14:53Si vous aviez entendu sur le sujet l'émission hier sur France Inter,
14:58c'était invraisemblable.
14:59On interrogeait des gens près de l'Institut du Monde Arabe,
15:02de la Palestine à la mer, etc.
15:04Ça a été un concert totalement pro-palestinien,
15:09sans la moindre critique du Hamas,
15:11sans la moindre allusion au cet occulte.
15:13Écoutez, l'Arcom est là pour écouter France Inter.
15:19Le souci, c'est que nous sommes victimes de ce qu'on appelle des signalements.
15:23Il y a des gens qui sont en permanence en train de regarder ça.
15:26Mais manifestement, les autres médias échappent à cela.
15:30Parce qu'il n'y a pas de gens qui en permanence...
15:34On doit leur prendre un signalement, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
15:36Mais moi, je ne suis pas dans cet esprit-là non plus.
15:38On n'a pas l'état d'esprit d'écouter.
15:40Mais voilà, moi, je n'ai pas envie de...
15:42Le côté délateur en permanence...
15:45En fait, on occupe trop l'Arc.
15:46Non, ce n'est pas ça, c'est qu'il y a des signalements.
15:48Science Po.
15:49Pourquoi Science Po ?
15:50Parce qu'on a trois événements qui se télescopent dans la même semaine.
15:54Un professeur d'université à Lyon qui ne peut pas terminer son cours.
15:57Une manifestation à l'Assemblée nationale où Frontière ne peut pas être présente.
16:03Je rappelle que c'est Mediapart qui avait diffusé un film à l'Assemblée nationale.
16:08LFI avait proposé la diffusion d'un film de Mediapart, plus exactement.
16:12Vous vous souvenez de ça ?
16:13Il y a eu un film de Mediapart qui a été diffusé.
16:16A l'initiative de Mathilde Panot.
16:18Oui, bon, ça n'a posé aucun problème.
16:22Et troisième chose, un directeur de Science Po qui est poursuivi,
16:26Science Po Strasbourg, qui est poursuivi dans la rue par des étudiants.
16:29Donc vous avez l'extrême gauche qui est intimide, qui est violente, qui menace.
16:33Et ce sont ses méthodes.
16:35Alors je vous propose de voir le sujet de Maëva Lamy.
16:41Les cours ont finalement repris à Science Po Strasbourg.
16:44Le blocage mis en place à l'entrée de l'établissement a été levé.
16:48Une trentaine d'étudiants a été délogé par la police.
16:52Les élèves dénonçaient la décision prise mardi soir de maintenir un partenariat entre l'IEP et l'université Reichman en Israël,
17:00qu'ils accusent de soutenir la politique de Benyamin Netanyahou.
17:03A l'issue du vote, Jean-Philippe Hurtin, directeur de Science Po Strasbourg,
17:08a été poursuivi par une dizaine de militants pro-palestiniens.
17:15Les murs de Science Po Strasbourg ont également été tagués avec des inscriptions en soutien à la lutte armée,
17:22aux martyrs ou encore des appels à l'intifada.
17:25D'autres incidents ont également été répertoriés par les responsables de l'école.
17:29La direction déplore la violence verbale, les cris, les intimidations et même les crachats
17:34avec lesquels le comité palestine a accueilli les administrateurs à l'issue de la séance.
17:39Selon le comité palestine de Science Po Strasbourg,
17:42le ministre de l'Enseignement supérieur pourrait avoir pesé dans le vote.
17:46Il avait en effet pris position.
17:48Un établissement ne peut pas décider d'arrêter un partenariat pour des raisons politiques.
17:53Si à Strasbourg ou ailleurs un conseil d'administration mettait fin à un partenariat académique
17:58pour des raisons militantes, nous saisirions immédiatement le tribunal administratif.
18:03Pour apaiser les esprits, la présidente de l'université de Strasbourg a dit vouloir élaborer
18:08un programme de formation pour les étudiants qui, à Gaza, n'ont plus d'université.
18:12Malgré tout, ça prouve que l'intolérance et la violence paient.
18:22Puisque malgré tout, on fait une concession pour tenter de calmer.
18:26Ça marche.
18:26Une concession, c'est une soumission.
18:28Oui, c'est une soumission.
18:30Bon, on va marquer une pause.
18:31Mais ce dont je vous parlais, elle est finie.
18:34Oui, reconnaissons quand même, parce que c'était mieux avant, mais il fut un temps
18:38où les débats à Sciences Po étaient sur des questions économiques, avec des vrais affrontements.
18:45Tandis que là, aujourd'hui, avoir le palestinisme qui est vraiment, pardonnez-moi, le socialisme
18:50des imbéciles, là, c'est quand même...
18:52Et puis il n'y a pas de débat, pardon.
18:54Et en plus, il n'y a pas de débat.
18:55Et en plus, il n'y a pas de débat.
18:55On va marquer une pause et on va parler évidemment de frontières, de ce qui s'est passé hier
19:00et de la réaction de Mme Broun-Pivet, mais quand on parle de deux poids, deux mesures,
19:04ça date d'il y a quelques jours, LFI a organisé à l'Assemblée nationale,
19:10la veille des réquisitions du procès Nicolas Sarkozy, la diffusion du film de Mediapart
19:16à charge contre Nicolas Sarkozy.
19:19Ça ne pose un problème à personne.
19:22Et surtout pas Mme Broun-Pivet.
19:24En revanche, là, elle n'écrit pas.
19:25En revanche, à frontières, elle rappelle effectivement...
19:30C'est scandaleux ce qu'elle a dit hier.
19:31Mais oui !
19:32C'est scandaleux.
19:32C'est scandaleux.
19:33Mais oui, mais...
19:34Personne ne dit rien.
19:35Mais personne ne dit rien, si vous voulez que je dise.
19:38Sauf sur France Inter, vous n'avez pas dit un mot.
19:42Et nous, nous en avons parlé.
19:44Mme Broun-Pivet était sur France Inter.
19:46Oui, et personne ne lui a interrogé là-dessus.
19:48Je ne suis pas objectif, je précise, puisque je suis l'avocate frontière.
19:52Alors, elle a modéré quand même un tout petit peu ses critiques en ce qui concerne frontières.
19:58Elle était quand même plus prudente.
19:59Mais par contre, elle s'est estimée en devoir, pour plaire à France Inter,
20:04de dire qu'elle regrettait d'avoir dit qu'elle était un soutien inconditionnel de l'État d'Israël.
20:11C'est particulier.
20:13Ça me fait de la peine, parce qu'au risque de le répéter...
20:15Je rappelle que dans sa lettre, on va en parler tout de suite après la pause,
20:18Mme Broun-Pivet a dit la méconnaissance des règles.
20:21Elle a fait un communiqué hier.
20:23Elle a dit que la présidente de l'Assemblée nationale vaillerait de façon ferme et équilibrée
20:27à ce qu'elle soit respectée.
20:29Elle parle des règles.
20:29Elle le rappellera par courrier aux médias frontières.
20:33Et elle ajoute, comme elle l'avait déjà pu le faire récemment,
20:36auprès de Mme Élise Dusset.
20:37Ça n'avait absolument aucun rapport.
20:38Mme Dusset, elle était venue pour faire des interviews et des tests
20:41pour savoir si les députés étaient drogués.
20:43Elle dit aussi que les journalistes de frontières ne doivent pas provoquer les députés.
20:49Non, mais ça, c'était, soyons justes, c'était hier.
20:51Je vous assure que ce matin, elle avait...
20:54Un communiqué officiel de la présidence de l'Assemblée nationale, ce n'est pas n'importe quoi.
20:56Et je rappelle, mon exemple est excellent.
21:00Permettez-moi de le dire.
21:02LFI a diffusé un documentaire de Mediapart.
21:07Ce n'est même pas ça qui me gêne, d'ailleurs.
21:09Ils ont tous les membres.
21:11Moi, je vous assure, ce n'est même pas ça qui me gêne.
21:14LFI fait ce qu'il veut, d'une certaine manière, de ce point de vue-là.
21:17Liberté d'expression, elle peut être totale.
21:19Mais ce qui me gêne, en revanche, c'est que frontières soient attaquées.
21:22On marque une pause et nous revenons.
21:23Je vous propose un dessin de Plantu, aujourd'hui, qui a regardé manifestement ce qui se passait à l'Assemblée nationale hier.
21:35Et il a donc caricaturé cette dame, qui s'appelle Claudia Rouault, qui est une députée de Rennes.
21:42Claudia Rouault, députée socialiste de Rennes, amie de la maire de Rennes, Nathalie Appéré.
21:48Et c'est elle qui a fait le coup de poing, en tout cas, qui a poussé la jeune journaliste de Frontières hier.
21:56Et vous avez vu les images qui sont sidérantes.
21:59D'ailleurs, on peut peut-être...
22:00Les images parlent d'elles-mêmes.
22:01Oui, on peut voir les images parlent d'elles-mêmes.
22:03Vous allez voir cette jeune femme, on en a beaucoup parlé hier, qui est présente, qui est là, qui est quand même pressée par M. Lecoq, etc.
22:12Et puis vous allez voir arriver...
22:14Elles sont où les féministes, là ?
22:14Exactement, vous allez voir arriver...
22:16Elles ne seront pas là.
22:17Elles ne seront pas.
22:18Moi, je l'ai dit ce matin d'une fois, je ne vais pas le répéter, mais vous imaginez si c'était un journaliste de Libération, une journaliste de Libération,
22:24qui avait été poussée par un député du Rassemblement national.
22:28Et vous allez voir arriver, dans quelques instants, Mme Claudia Rouault.
22:32Donc voilà, hop, et elle arrive.
22:35Et voilà, donc, et elle va effectivement se faire pousser cette journaliste.
22:42Et ça va mal se passer.
22:43Regardez comment ça se passe.
22:45Et on y va, et on se bat.
22:47Un petit coup de coude, comme ça, un petit coup de coude, et puis un petit coup de coude.
22:51On dirait Jean-Marie Le Pen.
22:52Mais je vous assure, je vous assure quand même.
22:57Je vais vous dire quelque chose.
22:57Il y a des gens qui n'ont pas honte.
22:59Je ne connais pas Mme Rouault.
23:02Il y a des gens qui n'ont pas honte.
23:03C'est tout ce qu'on peut dire.
23:04Alors évidemment, Plantu...
23:04Ils sont nés après la honte.
23:06Oui, ils sont nés après la honte.
23:07Ils font leur fonction et à la France.
23:08Les autres ne réagissent pas non plus.
23:10Oui, alors regardez le dessin de Plantu, parce qu'il est assez amusant.
23:13Parce que le dessin de Plantu, c'est maintenant, ça se passe en France.
23:15Et vous avez Poutine et Trump qui s'amusent de voir Mme Claudia Rouault.
23:22C'est Plantu, hein ?
23:23Ce n'est pas n'importe qui qui l'a mis avec les petits gants de boxe.
23:25Mme Rouault, ok.
23:27Manifestement, n'a pas été à la hauteur de sa mission.
23:31Je vous propose d'écouter Mme Broun-Pivet qui était ce matin sur France Inter sur ce sujet.
23:34Je n'ai pas exfiltré un média.
23:39Malheureux, je n'ai pas le pouvoir et je ne fais pas le tri des médias qui sont accrédités à l'Assemblée nationale.
23:45Il y a eu un incident à l'Assemblée nationale hier avec une manifestation organisée par des collaborateurs de la CGT et de la France Insoumise
23:55qui, suite à l'apparution du journal Frontière justement, et à un moment donné, il y a eu un trouble et la sécurité des uns et des autres n'était plus assurée.
24:07Je suis en charge de cette sécurité.
24:08Je suis en charge de permettre aux journalistes de travailler dans de bonnes conditions
24:13et en même temps de permettre aux collaborateurs de manifester cet endroit constitutionnel.
24:16La sécurité des uns et des autres ?
24:19J'ai compris que la sécurité de la journaliste était évidemment mise en péril,
24:25mais il n'est pas paru que la dame en question et que, comment il s'appelle le grand costaud ?
24:31Monsieur Lecoq ?
24:32Monsieur Lecoq était spécialement mis en danger.
24:35Bon, autre sujet, Trump et les taxes, nouvelle volte-face de Donald Trump sur les droits de douane
24:39qui a instauré une pause de 90 jours.
24:40La bourse a flambé au départ ce matin et puis elle est un peu plus en recul en fin de soirée.
24:47Mais disons que quand même c'est une journée positive.
24:50Écoutez le sujet de Régine Delfour.
24:54Après avoir fait trembler les marchés financiers, Donald Trump rétropédale dans son offensive protectionniste.
25:00J'ai mis en place une pause de 90 jours pour ceux qui n'ont pas riposté.
25:05On leur a dit, si vous ripostez, on va doubler les droits de douane.
25:12La Chine se voit désormais taxée à hauteur de 125% car elle est jugée irrespectueuse par Donald Trump.
25:19En France, ce délai de 90 jours est salué en premier lieu par le gouverneur de la Banque de France,
25:25même s'il s'inquiète de la stratégie économique des Etats-Unis.
25:28Le premier mauvais ingrédient c'est l'imprévisibilité et l'imprévisibilité c'est toujours ennemi de la confiance et de la croissance d'abord aux Etats-Unis.
25:38L'autre mauvais ingrédient c'est bien sûr le protectionnisme.
25:40Une prudence partagée par Gérard Larcher.
25:43Si depuis hier soir nous avons un délai de 90 jours, mettons-le à profit pour préparer les éventuelles réponses que nous devrions faire
25:55sur des décisions unilatérales qui sont des décisions qui vont conduire à la récession économique.
26:02La présidente de la Commission européenne se félicite elle aussi de cette annonce.
26:07Je salue l'annonce du président Trump de suspendre les droits de douane réciproques.
26:11C'est une étape importante vers la stabilisation de l'économie mondiale.
26:15Et pour permettre cette stabilisation, l'Union européenne a annoncé suspendre également sa riposte pendant 90 jours
26:22afin de mener des négociations constructives avec les Etats-Unis.
26:27En tous les cas sur le rapport de force il a réussi à l'imposer.
26:31Mais moi ce qui me frappe, pour l'instant il a réussi à faire venir à lui 80 pays qui négocient.
26:35Donc c'est quand même pas mal.
26:37Mais moi je voulais juste faire une remarque, m'adresser à un reproche même.
26:41Parce que pendant des années on a pensé que c'était simple, qu'il fallait du protectionnisme pour protéger nos industries.
26:46Vous voyez, parce que c'est la mondialisation qui a mis en concurrence les ouvriers français, chinois, etc.
26:53A tué nos industries.
26:54Personne n'a pensé ça.
26:55Ah si.
26:56Vous vous le pensiez.
26:57Oui je le pensais, j'étais pas la seule à le penser me semble-t-il.
27:00La démondialisation a été...
27:02Bah si, ça fait quand même plusieurs années que c'est un thème quand même.
27:05Est-ce que le protectionnisme peut sauver la France ?
27:07Peu.
27:08Qu'un peu de protectionnisme peut...
27:09Bah si vous protégez pas vos industries, il n'y a aucune raison que vous puissiez produire en France.
27:15Ce sera toujours moins cher ailleurs.
27:17Pour faire la Corée du Nord, on peut fermer les frontières.
27:19Non, une frontière ne doit pas être ouverte ou fermée.
27:21C'est pas comme une porte.
27:23Il peut y avoir, mais je vais dans votre sens.
27:26C'est qu'en fait, une fois qu'on a lancé la mondialisation, on se rend compte.
27:30Mais c'est ce que veut faire Trump, je vous rappelle.
27:31C'est protéger son industrie avec des droits de douane.
27:34Mais c'est maintenant...
27:35Mais le but des droits de douane.
27:36Comment ?
27:36C'est même le but.
27:37C'est le but des droits de douane.
27:38C'est de protéger les industries qu'on veut protéger.
27:41Eh bien, je ne sais pas comment on va les protéger.
27:43C'est ça que je voulais vous dire.
27:46Oui.
27:47Je vous propose d'écouter François Hollande.
27:48Cette question, Donald Trump, c'est juste anecdotique,
27:52mais a perdu 500 millions de sa fortune personnelle.
27:55500 millions de dollars selon le magazine Forbes.
27:57Entre son annonce qu'il avait une fortune estimée par le magazine Forbes
28:01à 4,7 milliards de dollars,
28:03et après cette annonce, elle a été de 4,2 milliards.
28:07D'après les démocraties, il aurait commis un délit d'initiés.
28:09Il a juste perdu la bagatelle de 500 millions de dollars.
28:12C'est tout.
28:13Ça fait réfléchir aussi.
28:15Ça fait réfléchir à quoi ?
28:16À la pertinence des mesures.
28:17À la pertinence.
28:19Si, pardonnez-moi.
28:20Vous ne perdez pas 500 millions.
28:21C'est exactement la même chose pour Elon Musk.
28:23Vous pensez comme ça que...
28:24Il faut qu'on tient à la fin quand même, là.
28:26Tu ne sais pas, parce qu'elle nous a expliqué que ça montait que ça déchournait.
28:28Honnêtement, sur cette décision, je n'ai pas la grille de lecture.
28:31Parce qu'en fait, comme elle est incompréhensible,
28:34parce que c'est un homme évidemment qui connaît trop les marchés financiers
28:38et les conséquences de ses décisions,
28:40pour ne pas imaginer que la bourse allait précisément faire
28:43ce que la bourse a fait une fois qu'il a pris ses décisions.
28:46Donc, je n'ai pas la grille de lecture.
28:48Si vous l'avez...
28:49Peut-être qu'il ne l'imaginait pas dans ses proportions.
28:51Mais ce n'est pas possible, ça.
28:52Ah bon ?
28:53Franchement, ce n'est pas possible.
28:55C'est ça qui n'est pas justement...
28:56Qui, me semble-t-il, n'est pas possible.
28:58Mais ce n'est pas fini.
28:59C'est tout.
29:00Qu'est-ce qui n'est pas...
29:00Oui.
29:01Tu ne peux pas compter la perte maintenant, en réalité.
29:04C'est tout.
29:04Bon.
29:05Je pense que...
29:07Non, mais ce que je vous disais est tout à fait logique.
29:09Vous ne pouvez pas, aujourd'hui, compter la perte à la fin.
29:12La fin du marché qu'on compte les bourses.
29:14C'est ça que tu veux dire.
29:15Voilà, merci.
29:15Tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu.
29:17C'est pas possible.
29:18Mais non, mais c'est ce que je veux dire.
29:19On est au milieu de la crise.
29:21Qu'on n'a pas perdu.
29:22Et tout le monde commente au jour le jour.
29:23Oui, vous avez raison.
29:24Mais il y a encore des gens...
29:24Vous savez que...
29:25Je pense que ça a fini de tout commenter.
29:26Je vais vous dire.
29:28Mes grands-parents avaient encore des emprunts russes.
29:29Ils pensaient qu'un jour, ça pourrait ressortir.
29:32Quand j'étais enfant.
29:32Il y avait des gens qui les avaient encore, des emprunts russes.
29:34Non, j'ai dit ça.
29:37Mais les emprunts russes, il y avait vraiment dans les années 70 des gens qui imaginaient
29:42qu'ils les gardaient, qu'ils pourraient à jour être renforcés.
29:44Bon.
29:46Je vous propose peut-être...
29:47Écoutons rapidement François Hollande sur Trump.
29:51Ça reste un partenaire.
29:52On est obligé de discuter avec le président des Etats-Unis, quel qu'il soit.
29:56Mais ce n'est plus un allié.
29:57Quand un allié vous met des taxes à ce niveau-là,
30:01quand il est capable de mettre par terre votre économie,
30:03et quand il discute avec Vladimir Poutine plus qu'avec Zelensky,
30:08et qu'il est dans une forme de regard sur l'Iran qui est un peu particulier,
30:13vous vous dites qu'il faut le regarder pour ce qu'il est.
30:17C'est-à-dire quelqu'un qui ne regarde que les intérêts, que ses intérêts.
30:21Parce qu'en l'occurrence, il ne sert pas les intérêts du peuple américain.
30:24Il est regardé, et pour lui c'est sans doute assez cruel, comme étant faible.
30:30Donc il faut faire attention.
30:30Il ne s'agit pas de réanimer le monstre, si je puis dire,
30:36de le fouetter pour espérer qu'il va entendre raison.
30:40Là, réfléchis quelques microsecondes à dire le mot monstre.
30:45C'est maladroit, c'est certain, mais après, est-ce que ça me choque ?
30:48Non, ça ne me choque pas, parce que tout le monde comprend ce que ça veut dire au fond.
30:50Oui, tout à fait.
30:51Bon, Evaëlle, et ça c'est un sujet dramatique.
30:54Mise en examen pour harcèlement moral sur la jeune Evaëlle, une adolescente qui s'est donnée la mort en 2019.
30:59L'enseignante de 62 ans a été relaxée ce jeudi.
31:02Le juge a estimé que les faits imputés n'étaient pas établis.
31:06Je vous propose d'écouter Marie-Victoire de Dieudonné.
31:08La cour a jugé que les faits de harcèlement moral n'étaient pas suffisamment établis
31:14et qu'ils ne permettaient pas de rentrer en voie de condamnation,
31:18notamment parce qu'ils reposent sur des témoignages jugés peu précis, discordants, indirects et peu circonstanciés.
31:25C'est également le contexte général des auditions des témoins, notamment de jeunes élèves,
31:30qui a été soulevé un contexte agité, puisque quelques temps après le suicide de la jeune Evaëlle,
31:35Le deuxième point qui a été soulevé par la présidente, c'est l'absence d'éléments permettant d'établir l'intentionnalité de l'enseignante.
31:43Or, un harcèlement involontaire, ça n'existe pas.
31:46Et puis, s'il faut retenir un mot de la prise de parole des parents d'Eveëlle à l'issue de l'annonce de cette relaxe,
31:52c'est celui-ci, l'indignation pour sa mère en larmes.
31:56La justice cautionne le comportement de cette professeure.
31:59La famille a justement annoncé sa décision de faire appel sur le volet civil.
32:03C'est le parquet qui pourra ensuite le faire sur le volet pénal.
32:06On le rappelle, à l'époque, le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis à l'encontre de cette enseignante.
32:13Écoutons les parents de la jeune Evaëlle qui se sont exprimés.
32:21Là, en fait, moi, je le vis comme la justice cautionne le comportement de cette professeure
32:28et qu'elle a le droit de se comporter comme ça vis-à-vis de nos enfants.
32:32Elle a le droit.
32:34C'est cautionné.
32:35On ne risque rien.
32:37Et je pense que non.
32:39À partir du moment où il y a de la maltraitance,
32:41alors après, vous appelez ça harcèlement, maltraitance ou comme vous voulez,
32:44mais il y a eu de la maltraitance.
32:45On ne peut pas le nier, ça.
32:49Là, c'est vraiment incompréhensible.
32:52Là, la justice fait corps avec l'éducation nationale.
32:56Et comment se sortir de ce dilemme-là ?
32:58J'ai l'impression qu'en fait, on légitime le comportement de ce professeur.
33:03Je suis tétanisé.
33:08J'ai même du mal à réfléchir.
33:10C'est vraiment un coup de massue,
33:13même si on s'était préparé quand même à une éventuelle relaxe.
33:18Mais là, comment ça a été expliqué ?
33:21On a l'impression quand même que c'est un peu de la faute d'Evaëlle, en fait.
33:25Elle était dans cette situation-là.
33:27Il faut peut-être réfléchir pourquoi elle était dans cette situation-là.
33:30Et en fin de compte, on n'écoute pas les enfants.
33:33On n'écoute pas Evaëlle.
33:34On n'écoute pas les 30 élèves qui ont quand même témoigné.
33:38Donc là, je me dis effectivement, la justice, elle est loin d'être prête.
33:41Elle est vraiment loin d'être prête.
33:43Et l'avocat des parents s'est également exprimé.
33:48Nous sommes révoltés de cette décision absolument révoltée.
33:51Et en qualité de parti civil, on a la possibilité de faire appel.
33:55Nous allons faire appel de cette décision.
33:59La détresse d'Evaëlle avait été méprisée lorsqu'elle était dans cet établissement.
34:03C'est pour ça qu'elle en avait changé.
34:05Elle a encore été méprisée aujourd'hui, cette douleur.
34:08Les parents qui ont lutté pendant des années pour leur fille ont été méprisés.
34:13Et aujourd'hui, ils sont insultés.
34:14Donc, il est certain que nous ferons appel de cette décision.
34:17Et nous nous battrons devant la cour d'appel pour faire reconnaître la culpabilité de cette enseignante
34:21dont on vient d'entendre qu'elle exerçait une autorité légitime au sein de sa classe.
34:27Ce qui est juste inadmissible au regard des faits qui ont été développés
34:30et au regard du comportement de cette professeure qui était froide, sans une once d'humanité.
34:36Mais on ne nie pas la matérialité des faits.
34:41De ce que je comprends, on nie l'élément intentionnel.
34:43Et pour caractériser l'infraction, ils font donc l'élément...
34:45On nie aussi leur cohérence.
34:47La discordance des témoignages.
34:48La discordance des témoignages.
34:48Mais donc, l'élément intentionnel, pour moi, après, de l'extérieur,
34:53quand on voit autant de faits où elle la met à l'écart, etc.,
34:56c'est difficile de dire qu'il n'y a pas d'élément intentionnel.
34:58Après, voilà.
35:00Depuis le début, je ne le sens pas.
35:02Je me suis exprimé ici, cette affaire.
35:04Je ne le sens pas parce que j'ai l'impression que...
35:07Ça veut dire quoi, pas le senti ?
35:08J'ai l'impression que cette enseignante, tout de suite, a été jugée.
35:10Le procès de cette enseignante a été fait avant même que le procès s'engage.
35:13Oui, c'est le principe du tribunal médiatique.
35:15On l'a dans tous les dossiers.
35:16Ah oui.
35:16Je pense que le plus sage...
35:17Pardonnez-moi, on ne peut pas condamner le principe du tribunal médiatique
35:20dans des certaines affaires.
35:22Bien sûr.
35:22Mais je ne dis pas que c'est positif.
35:23Je vais vous dire, le plus sage, il faut attendre.
35:25Absolument.
35:25Le plus sage eu égard à la souffrance des parents,
35:29c'est de ne faire aucun commentaire.
35:31Je pense que c'est le plus sage.
35:35Alors, à ce moment-là, il ne faut pas parler.
35:37L'enseignante, je suis soulagé, la vérité éclate enfin.
35:41Je ne pouvais pas m'exprimer tant que l'instruction était en cours.
35:43Je peux dire aujourd'hui que le jugement du tribunal correspond aux éléments du dossier.
35:46parce que j'ai peur que tous les commentaires que nous pourrions faire
35:50seraient, oui, offenseraient en tout cas,
35:56seraient mal vécus par les parents.
35:59Et je peux comprendre les parents, pour tout vous dire.
36:02Excusez-moi, mais moi, c'est un dossier que je ne connais pas.
36:04Oui, justement.
36:05Oui, mais justement,
36:09j'aurais aimé entendre l'avocat de l'enseignante.
36:14L'enseignante aussi, elle a une sensibilité.
36:17Oui, mais c'est peut-être...
36:19Non, M. Praud.
36:20Si le jugement...
36:21C'est peut-être ça, justement, de l'avocat de ne pas s'exprimer dans la presse.
36:24C'est peut-être une volonté de défense.
36:26Si le jugement du tribunal est fondé...
36:29D'abord, je comprends parfaitement la colère des parents.
36:31Les parents, c'est vrai.
36:32C'est légitime.
36:33Si le jugement du tribunal,
36:36il y aura peut-être appel du parquet,
36:38est fondé,
36:39je comprends le sentiment de l'enseignante
36:42qui a, comme vous l'avez reconnu,
36:44été traînée dans la boue pendant des mois.
36:47C'est tout.
36:48Mais maintenant, peut-être qu'il y aura appel
36:50et peut-être que la cour d'appel infirmera cette décision.
36:53Mais je peux comprendre que l'avocat de l'enseignante
36:56ne s'exprime pas d'une certaine manière.
36:59Parce que la victime, pour l'enfant,
37:00c'est quand même une petite fille.
37:01Parce que, voilà, il y a une petite fille qui est morte.
37:03Et je peux comprendre que la situation judiciaire
37:08suffise à l'avocat et à cet enseignant.
37:10Parce qu'il n'a pas voulu s'exprimer ?
37:11Je ne peux pas vous le dire,
37:15mais je pense que,
37:16j'imagine qu'il n'a pas voulu se mettre devant.
37:20La décision suffit à lui-même.
37:22À une relaxe.
37:23Il suffit à elle-même, la décision.
37:24Bon, un mot, il est 20h47,
37:27et comme le PSG a gagné,
37:29comme le PSG a gagné,
37:30Benjamin.
37:31Benjamin va venir.
37:32Ah, Benjamin, je pense qu'il va venir jusqu'à la finale.
37:35Puisque Benjamin, hier...
37:37Il va venir nous expliquer ça ?
37:38Mais non seulement il va venir vous expliquer,
37:40mais la semaine prochaine,
37:41Benjamin Noeud, lundi et mardi,
37:42il n'est pas à Paris.
37:44Il est à Birmingham.
37:45De quel droit ?
37:46Il a demandé un droit de sortie.
37:49D'abord, pour aller en Angleterre,
37:51il va nous raconter,
37:52parce que maintenant, pour aller en Angleterre,
37:53il faut payer.
37:54Donc il va nous dire,
37:55c'est presque un stage,
37:57un grand reportage,
37:58on l'envoie là-bas.
37:59Et il a demandé, effectivement,
38:00à M. Neidjar,
38:01s'il pouvait partir lundi et mardi.
38:03Pour faire une gamme.
38:04Parce que le match retour est mardi.
38:06Un mot quand même sur le Salvador.
38:08Vous savez que pour les Etats-Unis,
38:09le Salvador est désormais plus sûr que la France.
38:11Vous avez vu cette affaire.
38:12Votre carte promise.
38:15Le Salvador est passé devant l'Hexagone,
38:18dans le classement de l'administration américaine.
38:21L'État bénéficie désormais du niveau 1
38:23en matière de recommandations aux voyageurs.
38:25La meilleure note possible.
38:26L'activité des gangs a diminué
38:27au cours des trois dernières années.
38:29Cela a entraîné une baisse des crimes violents
38:30et des meurtres,
38:32observe Washington dans la communauté.
38:34Bon, ça m'a fait sourire.
38:35La France, l'Italie ou encore le Royaume-Uni
38:36sont classés au niveau 2.
38:38C'est-à-dire que pour un Américain qui dit
38:40tiens, je pars où en vacances cette année ?
38:41Je ne vais peut-être pas aller à Paris tout de suite,
38:43mais je vais aller au Salvador.
38:44Il faut quand même rappeler qu'il y a peut-être aussi
38:46en plus des gangs,
38:47des gens qui ont été arrêtés,
38:48qu'il n'y a pas grand-chose.
38:49Il y a peut-être pas mal d'innocents.
38:51Il n'en reste pas moins
38:52que je préfère vivre en France qu'au Salvador.
38:54Merci, c'est ce que je voulais dire.
38:55En tenue de la situation au Salvador,
38:57il y a beaucoup d'innocents en prison.
38:58Quand on n'a rien à se reprocher,
39:02monsieur Ouzay.
39:03Voilà, c'est tout.
39:05Je voulais vous parler
39:06à l'approche de Pâques,
39:11de nouveaux chiffres viennent d'être publiés.
39:12C'est tout à fait passionnant, ça.
39:14Par la Conférence des évêques de France,
39:15l'Église catholique enregistre un chiffre record
39:17de baptême d'adultes pour l'année 2025.
39:19Et déjà, 2024, c'est un chiffre,
39:21un nombre de chiffres record.
39:23Cette année, il y a 10 384 adultes
39:26qui vont se faire baptiser à Pâques
39:28et 7 400 adolescents.
39:32Alors, je voulais qu'on voit
39:32ce sujet de Pauline Trevzer.
39:35De l'eau, un signe de croix.
39:40Cette année, ils seront plus de 10 000 adultes
39:42à recevoir le baptême.
39:44Pour beaucoup, ils ne viennent pas
39:46de familles pratiquantes.
39:47Je viens d'un milieu qui n'est pas vraiment catholique,
39:50à proprement parler dans la pratique,
39:51mais qui est de tradition catholique.
39:53C'est drôle de voir que je me suis naturellement
39:54dirigé vers le baptême sans influence, du coup.
39:57Ou comme Justesse, qui, elle,
39:58vient d'une autre tradition chrétienne.
40:00C'est avec foi, avec force, conviction
40:02que je vais me plonger dans les bains du baptême,
40:06vraiment avec beaucoup, beaucoup de joie.
40:07Pour moi, c'est tellement naturel.
40:09J'en parle au travail, j'en parle tout le temps.
40:11Les baptêmes d'adultes ont presque doublé en 3 ans.
40:14Plus 45% par rapport à l'année 2024,
40:17avec 10 391 baptêmes recensés,
40:21contre environ 5 000 en 2023.
40:23Parmi ces catéchumènes, 63% sont des femmes
40:26et 37% d'hommes.
40:28Ce rebond s'explique notamment par un facteur.
40:31La sortie du Covid,
40:32la situation internationale un peu complexe,
40:36qui les incite certainement à se poser
40:38de manière un peu plus cruciale
40:40toutes les questions existentielles
40:41qui traversent toutes les générations.
40:43Un regain de dynamisme pour l'Église catholique,
40:46puisque c'est chez les 18-25 ans
40:48que la hausse est la plus forte.
40:50Ces jeunes représentent 42% des baptisés adultes.
40:54Joli mot de catéchumène.
40:55Oui, catéchumène, énergumène.
40:58Mais moi, j'ai beaucoup de jeunes amis
41:00qui vont à la messe des jeunes à Paris.
41:02Il paraît que c'est absolument plein à craquer.
41:04C'est quoi la messe des jeunes ?
41:05Il y a une messe des jeunes dans le 9e et dans le 17e.
41:08C'est une messe des jeunes.
41:09Je vous assure.
41:10C'est le dimanche soir.
41:12J'ai des jeunes amis qui y vont.
41:13Oui, mais ce n'est pas une messe spéciale.
41:14La messe du dimanche soir,
41:16ce n'est que des jeunes.
41:17C'est ce qu'on appelle historiquement
41:18la messe des fêtards.
41:20Tous les jeunes qui sont sortis le samedi soir
41:22allaient à la messe.
41:24Alors ça, c'est un truc que tous les jeunes connaissent.
41:25D'accord, mais celle-là,
41:25ça s'appelle vraiment la messe des jeunes.
41:27Mais par ailleurs, ce que je vois,
41:28c'est qu'il y a une jeunesse catholique
41:30qui est très fervente.
41:32Il y a ses baptêmes d'adultes.
41:33Alors, peut-être qu'il y a une sorte de réaction
41:35par rapport à une autre religion
41:38qui est assez dynamique.
41:39Mais je pense qu'il ne faut pas se tromper.
41:40C'est-à-dire qu'on a à la fois
41:41quand même une minorité très active
41:44et une déchristianisation
41:47qui s'approfondit, à mon avis.
41:49En tous les cas, c'est la question.
41:50La déchristianisation, elle a eu lieu.
41:51Oui, elle a déjà eu lieu.
41:53Mais il est possible qu'il y ait un retour
41:55pour plein de raisons.
41:57Peut-être pas que pour des raisons religieuses.
41:59Pour l'islam.
42:00Non, peut-être parce que l'église de Rome
42:03perpétue une culture des mœurs
42:07qui, aujourd'hui, sont attaquées
42:09dans la société
42:11et qui permettent à ceux qui rentrent
42:13dans cette église
42:14de retrouver un sentiment d'appartenance
42:17à un monde évanoui
42:19et qu'ils retrouvent pendant une année.
42:20D'ailleurs, ce qui est intéressant...
42:21Moi, je suis très frappé.
42:22En plus, pardon, ce qui est intéressant,
42:24en plus, c'est que les catholiques
42:26ont se converti d'abord au catholicisme.
42:30Autrefois, c'était les mouvements évangélistes
42:32qui faisaient une sorte de...
42:34En Afrique, ça continue.
42:36Non, non, non, en France, en France.
42:37Mais le retour du carême, par exemple...
42:39Aujourd'hui, c'est la religion catholique.
42:42C'est la religion catholique.
42:43Et ça, en effet, c'est parce qu'on souhaite
42:45se remettre...
42:48Il y a deux éléments qui se rejoignent.
42:51La transmission et la tradition.
42:52Ce sont deux éléments
42:53qui, maintenant, cheminent l'un à côté de l'autre.
42:56Et beaucoup plus que la réaction...
42:58Moi, je connais des amis
43:00qui se sont, justement, baptisés,
43:03les catholiques humaines,
43:04et qui, pour le coup...
43:06Ce n'est pas, évidemment, la question de l'islam
43:07qui compte.
43:08C'est la question que, dans un monde
43:10totalement désorienté,
43:12il y a quelque chose, il y a une lumière.
43:13Oui, vous avez raison.
43:14Et d'ailleurs, sur les réseaux sociaux,
43:15notamment sur TikTok,
43:16il y a de plus en plus de comptes
43:17qui se mettent vraiment dans la religion,
43:20que ce soit la religion juive.
43:21Moi, je vois beaucoup de comptes
43:23de religions juives
43:23où elles expliquent comment ça fonctionne,
43:25les prières, etc.
43:27Il y en a aussi beaucoup
43:27pour la religion catholique,
43:29et c'est surtout...
43:30Dans la religion musulmane, probablement.
43:33Et c'est un regain, je trouve,
43:35chez les 18-25 ans.
43:36Beaucoup.
43:36C'est une demande de verticalité, aussi.
43:38Oui, mais c'est des comptes
43:39qui sont...
43:39Par exemple, il y a une compte...
43:40Je ne sais plus comment ça s'appelle.
43:41C'est une bonne sœur
43:42qui fait des vidéos plutôt humoristiques.
43:44Et je trouve ça plutôt bien.
43:46Vous pourrez lire
43:46Journal d'un curé de Paris
43:47de Mgr Chauvet,
43:48qui est édité chez Fayard,
43:50qu'on a reçu d'ailleurs sur Europe 1.
43:52Et c'est assez intéressant
43:53de voir ces phénomènes-là
43:55et le phénomène carême, également.
43:57Il y a beaucoup de jeunes
43:57qui sont en carême, actuellement.
44:01Et puis, on le dit à chaque fois,
44:03mais pour les catholiques,
44:05Pâques est évidemment
44:05le jour le plus important de l'année
44:07puisque c'est la résurrection du Christ.
44:10On peut souhaiter
44:11de bonnes fêtes de Pessar, aussi,
44:12à nos compétences.
44:13Oui, parce que cette année,
44:14je crois que c'est le même jour.
44:15Non, c'est ce week-end-là.
44:17C'est ça, mais le week-end-là.
44:19Ah, parce que Pâques,
44:21en France...
44:22C'est plus important pour les catholiques.
44:23Pâques, c'est par la mort,
44:25il a vaincu la mort.
44:27Oui.
44:27Ce qui est le plus grand hémistème.
44:29Et Pâques est entre le 25 mars
44:31et peut aller jusqu'au 5 mai
44:32puisque Pâques est lié à la Lune.
44:35Je ne sais pas précisément
44:36où vous l'expliquez,
44:37mais Pâques, cette année,
44:38est assez tard.
44:39D'ailleurs, c'est le 21 avril
44:40et Pâques peut être...
44:43C'est lié au chocolat.
44:44Comment dites-vous ?
44:45C'est lié au chocolat, surtout.
44:46Non, mais vraiment...
44:49Vous êtes une païenne.
44:52Bien sûr, bien sûr.
44:54Bon, cher Boutier-le-Brette est là.
44:58Il va nous donner l'info.
45:00Il est déjà 20h55.
45:00Alors, je voudrais...
45:02Alors, dans ces cas-là,
45:03on a un dispositif particulier
45:05lorsque Benjamin nous vient.
45:07vous allez vous mettre,
45:08chers camarades,
45:09à côté de moi
45:10puisque Benjamin va pouvoir
45:12nous parler du Paris Saint-Germain.
45:14Alors, c'était hier soir sur Canal.
45:17On était en concurrence
45:18avec Pâques et le Boutier-le-Brette.
45:19Ça n'a pas eu...
45:20Ça n'a pas eu...
45:20Ça n'a pas...
45:21Vous voyez...
45:22Bon, bon...
45:23Alors, Aston Villa a marqué le premier but
45:27et vraiment contre le cours de jeu
45:28parce que le PSG...
45:30Il y a eu un record quasiment historique
45:31pour Canal hier soir sur...
45:33Alors ça, c'est l'égalisation de Douai.
45:36Ça, c'est un but absolument extraordinaire, d'ailleurs.
45:39De 1.
45:40Et puis, à la dernière seconde,
45:42il y a eu ce but formidable 3-1.
45:44Et c'est vrai que...
45:46Pourquoi ?
45:47On demande à Benjamin de venir.
45:50Il y a longtemps qu'une équipe
45:52ne m'a pas fait...
45:53Toute nation...
45:54Vous m'avez appelé hier.
45:55Il y a longtemps qu'une équipe
45:56ne m'a pas fait vibrer comme ça.
45:58J'adore ce PSG.
46:00C'est une équipe jeune.
46:01Le garçon qui marque l'égalisation,
46:03il a 19 ans.
46:04Ils ont 19 ans, 20 ans, 21 ans, 22 ans.
46:06La moyenne d'âge, c'est 24 ans.
46:07Bon, il y a une énergie folle.
46:09Il y a un plaisir de jouer.
46:11Il n'y a pas de problème de star.
46:13Il n'y a même pas à côté,
46:14comme on pouvait avoir des histoires
46:15avec des gens accusés de certaines choses
46:17ou qu'on voit dans des lieux la nuit.
46:19Là, il n'y a pas de remous au PSG.
46:21Donc, c'est vraiment agréable.
46:23C'est que là, on suit notre saison de foot.
46:24Il y a eu un début de saison un peu compliqué.
46:26Mais depuis, tout roule.
46:28Et le PSG est peut-être aujourd'hui
46:29la meilleure équipe.
46:30Moi, je pense que c'est la meilleure équipe d'Europe.
46:32Il y a Barcelone quand même.
46:34Barcelone hier, il gagne 4-0 contre Dortmund quand même.
46:36Donc, c'est une finale
46:37que tout le monde aimerait voir en plus.
46:38Vous me permettrez de dire quand même
46:40que le bloc bas d'Aston Villa
46:41a empêché quand même
46:42d'embeler, de donner toute sa capacité.
46:47Ce n'est pas loin d'être vrai.
46:49Il fallait avoir le courage de le dire.
46:53Vous avez demandé à qui cette analyse ?
46:55C'est un copain quand même.
46:56Je ne suis pas mécontent.
46:58Je l'ai bien dit.
46:59Le bloc bas d'Aston Villa, bien sûr.
47:02Alors, là où vous avez raison,
47:03c'est que le PSG Barcelone
47:05serait une finale formidable
47:06puisqu'il y a ce match absolument invraisemblable
47:08où, et c'était Luis Enrique
47:10qui était entraîneur de Barcelone à ce moment-là.
47:12Et Unai Emery qui était le coach d'Aston Villa.
47:15Oui, mais le fameux match
47:18où Barça a gagné 6-1
47:20contre le PSG,
47:21Luis Enrique était l'entraîneur.
47:22Oui, Luis Enrique était.
47:23Donc, c'est vrai.
47:24La finale aura lieu à Munich cette année
47:26et c'est vrai qu'on attend.
47:28Et puis même, il y a un autre passif.
47:29C'est que l'année dernière,
47:29justement, on leur fait une remontada
47:31un peu inversée.
47:31C'est-à-dire qu'on va gagner là-bas
47:33et tout le monde nous donnait un peu perdant
47:35et on a réussi.
47:35Il dit nous, vous avez vu.
47:37Il y a une...
47:38C'est mystérieux le...
47:39Le supporter parisien heureux
47:40le titre de Barça-Noël.
47:41J'espère que ça reste jusqu'à l'avant.
47:44Eliott Deval.
47:45Eliott Deval que vous connaissez,
47:46qui est l'ami un...
47:47Ils se connaissent tous les deux.
47:48Vous vous connaissez depuis toujours ?
47:49Depuis le CM2.
47:50Ils se connaissent, c'est formidable,
47:52Eliott et Benjamin.
47:53Eliott était au stade hier.
47:55Il est parti.
47:56Il est venu nous narguer
47:57alors que nous, on était en train de travailler.
47:59Il est venu.
48:00Et Eliott va à Stavilla ?
48:02Ah non.
48:02J'y vais avec Martin Mazur.
48:04Bon, et vous allez effectivement...
48:07À Birmingham.
48:07À Birmingham.
48:08Grâce à quelqu'un qui présente cette émission.
48:11Qui a réussi à m'obtenir les places.
48:12Oui, ben...
48:13Je vous remercie comme ça devant la France entière.
48:16Mais non, mais j'ai appelé des amis.
48:19J'ai appelé des amis.
48:21Bon, mais...
48:22Et donc, ils partent lundi.
48:23Lundi, on prend l'avion à 10h25
48:25et on arrive à 10h55 avec le décalage horaire.
48:27Mais ce que je trouve formidable,
48:29c'est leur vie.
48:30C'est une partie de votre vie.
48:32C'est une grosse partie, oui.
48:32Voilà, donc...
48:33Là, j'ai vraiment hâte.
48:34Bon, après, Birmingham, de ce qu'on m'a dit,
48:36n'est pas la ville la plus touristique d'Angleterre.
48:38Non, mais...
48:39Vue au sainement industriel.
48:41Et vous viendrez, évidemment, mercredi.
48:43Alors, j'espère que...
48:44Je pense que le PSG va se qualifier, oui.
48:46Voilà, avec le début, franchement, j'espère.
48:48Ça va, amis ?
48:49C'est la deuxième fois que je viens à côté de vous.
48:51Attention, je risque d'y prendre goût, Pascal.
48:53Je vous le dis.
48:54Mais écoutez, il y a des méthodes...
48:55Mais il faut partager.
48:57Voilà.
48:58Je reste là, je suis très bien.
48:59Oui.
49:00Bon, comment ça va ?
49:01Qu'est-ce que vous faites ce soir ?
49:02Alors, ce soir, nous allons revenir sur les dernières 24 heures
49:07et cette stratégie de l'intimidation de l'extrême gauche
49:10qui s'intensifie, notamment, évidemment, avec Frontier,
49:13mais pas seulement.
49:14Johan est la cible d'Emeric Caron, vous le savez, depuis 24 heures.
49:17Emeric Caron qui a tweeté ce matin, on a un gros dossier contre Johan Uzaïk.
49:21Donc, Johan va pouvoir répondre dans un instant.
49:22Ce qui permet de dire aussi, au nom de la rédaction de CNews,
49:24toute notre soutien à Johan qui est la cible comme ça d'Emeric Caron
49:27de manière totalement...
49:28Oui, j'ai l'ouïame.
49:29J'ajoute un mot.
49:30J'ai l'honneur d'être l'avocat de Johan Uzaïk.
49:33Mais M. Caron, pour le même prix, dans la même série,
49:39parlant de quelqu'un qu'il ne connaît pas du tout,
49:41lui a dit, toi, tu es un pédophile, tout le monde le sait.
49:45Je ne pourrais pas...
49:45Tout le monde...
49:46Non, mais...
49:47Il a répondu à ça sur les réseaux sociaux ?
49:49C'est un autre qui commence à dire du bien de M. Uzaïk.
49:52Et M. Caron lui dit, toi, tu es un pédophile, tout le monde le sait.
49:56C'est un illustre inconnu, le type.
49:59Donc, je veux dire, ça interroge quand même...
50:02L'équilibre.
50:02Sur l'équilibre de M. Caron.
50:05Et donc, on va y revenir sur cette séquence,
50:07parce que c'est une stratégie qui dure maintenant depuis de longs mois
50:10et qui s'est accélérée avec la dissolution
50:12et qui devient assez insupportable.
50:14Et puis, on parlera évidemment des autres thèmes d'actualité,
50:16notamment la reconnaissance de l'État de Palestine,
50:18jouée par Emmanuel Macron.
50:19C'est l'occasion de dire à notre ami Johan,
50:23d'abord toute notre amitié, toute notre tendresse
50:25et toute sa qualité journalistique
50:28et son courage journalistique.
50:30Et c'est vrai que, vous le sentez peut-être d'ailleurs à travers nos échanges,
50:34il y a une certaine atmosphère à CNews.
50:37Absolument, c'est vrai.
50:37dont vous, peut-être jeunes, vous vous rendez peut-être moins compte
50:41parce que vous n'avez pas été dans d'autres maisons.
50:43Moi, j'ai été dans d'autres maisons.
50:45Et celle-ci est particulière en cela.
50:47C'est qu'il y a une atmosphère de...
50:50Comment dire ?
50:52De bienveillance familiale ?
50:53Oui, en tout cas, de bienveillance, de solidarité, d'intelligence,
50:58disons-le, d'échange, de courtoisie.
51:01Et effectivement, on entend parfois des choses qui sont dites à l'extérieur
51:04qui, me semble-t-il...
51:05Et d'ailleurs, les jeunes gens qui viennent ici,
51:08qui ont 23, 24, 25 ans,
51:10ils adorent travailler à CNews
51:12parce qu'ils se disent que c'est une des rédactions
51:15les plus agréables pour apprendre et pour travailler.
51:18Les plus chaleureuses.
51:18Et donc, exactement, et ils le disent.
51:20Alors, parfois, effectivement,
51:22quand ils vont prendre un verre avec leurs copains,
51:23ils leur disent, mais tu travailles à CNews,
51:24ça doit être...
51:25Bon, et ils disent, mais non, en fait, c'est ce qui est mieux.
51:28Bon, mais c'est la vie.
51:29Tout ça n'est pas très grave.
51:30Tout ça n'est pas très grave.
51:31C'est l'occasion aussi de remercier, évidemment,
51:33Serge Medjar et de sa confiance qu'il nous donne
51:35et sa liberté.
51:37Notre liberté, c'est aussi celle que nous donnent nos patrons,
51:40comme je le dis très, très souvent.
51:42Là-dessus, il est 21h01.
51:44Demain soir, c'est Eliott Deval
51:45qui sera là, donc on ne se revoit plus ?
51:47On se revoit mercredi, si tout va bien.
51:50Si le pari n'est pas éliminé,
51:52que je ne veux pas mon vol.
51:53Bon.
51:54Ami, merci pour vos mots, Pascal.
51:56Mais vous savez que c'est sincère,
51:58et nous le savons.
51:59Et je voulais remercier ce soir...
52:02Et vous êtes beau tous les deux à côté, là.
52:03Mais oui !
52:04Mais je trouve que...
52:05Mais c'est bien de présenter à deux.
52:06Les poils et rayures.
52:07C'est bien de présenter à deux
52:09quand il y en a un qui se tait.
52:11Jean-Marc Lelouch était à la réalisation.
52:15Jean-Marc Lelouch était à la réalisation.
52:17Philippe était à la vision.
52:19Titouan était au son.
52:21Merci à Benjamin, à Lucas Consalves.
52:23Félix Perrault a été là.
52:24Toutes ces émissions sont retrouvées sur CNews.fr.
52:28Gauthier, dans un instant, à demain.
52:29L'esplissage.
52:30Gros !
52:31Dîода, dans un instant.
52:32C'est ça ?
52:33Fabien ?