• il y a 11 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Bonsoir à tous, Jérôme Nique, Jacques Quillet, Louis Dragnel, Paul Melun, Gilles William,
00:04 Golden Adel, Louis Dragnel, Pascal Praud, la chaise du service politique.
00:09 Jusque là, tout va bien. L'Europe 1. Oui. Donc c'est vous qui avez des informations.
00:12 Oh là là. Et en gros, vous n'en avez pas. On en entend des choses.
00:16 Voilà. On va. On sait que Gérald Darmanin est confirmé.
00:20 Pour le moment, oui. On sait que Bruno Le Maire est confirmé.
00:24 Pour le moment, oui. L'éducation nationale, on ne sait pas.
00:26 Tous les noms circulent. Vous voulez qu'on fasse la liste des noms qui circulent?
00:30 Non, mais on peut égrener des noms qui circulent.
00:33 Ou Madame Berger pour l'éducation nationale. Ce sont les noms qu'on entend.
00:36 Il y a eu l'idée aussi de Claire Chazal à la culture.
00:38 Mais finalement, ce nom est totalement écarté.
00:42 Enfin, l'Élysée ne lui accorde pas. Elle a pourtant d'ailleurs le profil.
00:46 Claire Chazal, éducation nationale de la culture.
00:50 Un domaine qu'elle connaît bien. Et on sait son attirance,
00:53 notamment pour l'art en général. Et puis, elle a une connaissance.
00:58 On sait qu'on a proposé le ministère des Armées à Elisabeth Borne, qui a refusé.
01:03 C'est vrai, ça? Des armées ou de la défense?
01:05 C'est le même ministère. Enfin, ça s'appelait la défense avant et maintenant des armées.
01:08 Ils appellent ça et c'est le même. Exactement. D'accord.
01:11 Donc Sébastien Lecornu devrait soit conserver le ministère des Armées,
01:14 soit aller au Quai d'Orsay pour ce qui est des grands ensembles.
01:18 Il y a quelques certitudes quand même. On va dire.
01:20 On sait qu'il y aura maximum, a priori, 15 ministres.
01:23 L'idée, c'était d'avoir 12 à 15 ministres.
01:24 Toujours 12 et 15. Et puis, ils arrivent à 50.
01:26 Vous avez parfaitement raison.
01:29 Ça fait 30 ans que j'entends ça.
01:32 Donc, en premier temps, avec la nomination des 12 à 15,
01:35 qui seront peut être effectivement 20 à 25 ou plus.
01:38 Et dans un second temps, il y aura des ministres délégués, des secrétaires d'État.
01:41 Ne vous inquiétez pas, on arrivera aux 40 à la fin.
01:43 Vous avez un nom pour le porte parole?
01:45 Il y a un nom aussi qu'on a entendu qui circulait. C'était celui de Mayada Boulos.
01:49 Non, ça vous oubliez.
01:51 Je pense a priori que ce n'est pas ce nom là.
01:54 Il y a deux femmes qui sont en lice.
01:55 Alors dites, mais vous allez peut être m'apprendre des choses.
01:58 Peut être que Maude Bréjean, par exemple, pourrait être le porte parole.
02:01 On avait déjà parlé d'elle en plus la dernière fois.
02:03 Peut être. Peut être.
02:06 Voilà. On va être prudent.
02:08 On en parlera évidemment dans une seconde.
02:09 D'autant qu'il y a eu Marie-Hélène Arrota-Raval.
02:13 Laurence Ferrari lui a posé la question.
02:14 Simplement, je voulais vous donner une information parce qu'on essaye toujours
02:17 de suivre les informations que nous développons,
02:19 ce qui est la moindre des choses au fil des émissions.
02:22 Et bien, selon le Parisien,
02:24 Émilie Gomis n'est plus ambassadrice des Jeux olympiques.
02:26 C'est plus important que vous ne pensez.
02:29 Pour son poste mettant en scène des cartes de la France datant de 47-67 puis 2023,
02:34 progressivement recouverte par un drapeau israélien,
02:37 l'ancienne basketteuse, voilà ce qu'elle avait dit, a été exclue de 2024.
02:42 Que feriez vous dans cette France 47?
02:45 Vous voyez, vous comprenez le sens de ce que ça veut dire.
02:50 C'était après le 7 octobre, c'est assez clair.
02:53 Qu'est-ce que vous feriez vous, Français, si Israël avait conquis toute la France?
02:57 C'est ça que ça voulait dire très clairement en référence à ce qui se passe
03:01 ou à son analyse de ce qui peut se passer à Gaza.
03:07 - Oui, ça me...
03:08 - Et donc, après ses propos, elle a été, c'est une ancienne basketteuse,
03:12 elle a été exclue de la commission des athlètes du Comité national olympique et sportif français.
03:17 C'est important de le dire parce que c'est sans doute une bonne décision.
03:21 - Oui, ça me paraît.
03:22 Ce qu'elle a posté au lendemain d'un massacre d'hommes, de femmes et d'enfants
03:28 correspond quand même à une justification de celui-ci,
03:33 il me paraît assez contraire aux valeurs de l'olympisme.
03:36 - C'était deux jours après l'attaque du Hamas.
03:38 C'est une ancienne basketteuse, 194 sélections.
03:41 Elle s'en était donc prise à la politique israélienne.
03:43 Vous l'avez compris, elle n'est plus ce soir ambassadrice des Jeux
03:47 après ses messages polémiques sur Israël.
03:49 C'est une information qu'a donnée le Parisien Marie-Hélène Thoraval,
03:53 la maire que vous connaissez également.
03:57 - Il y a quelques jours, on disait ce serait intéressant d'avoir ce type de personnalité dans un gouvernement.
04:02 Quelqu'un qui a les mains, entre guillemets, dans le cambouis.
04:05 - Pardonnez-moi cette expression un peu triviale.
04:07 Elle avait été élue députée UMP de 2010 à 2012,
04:11 mais elle est donc maire de Romand-sur-Isère.
04:14 Et la question lui a été posée tout à l'heure par Laurence Ferrari.
04:19 - Si on me propose de rentrer au gouvernement,
04:21 je veux dire, rentrer au gouvernement, ce n'est pas une fin en soi,
04:24 mais pour y faire quoi ?
04:26 Donc ce sera ma question.
04:28 - Mais quel poste vous intéresserait ?
04:31 - Je pense que depuis plusieurs semaines,
04:33 on est en mesure de considérer les sujets sur lesquels je suis intéressée,
04:40 sur lesquels aussi je me suis impliquée sur ma ville.
04:43 Je rappelle que j'ai une ville dans laquelle j'ai fait de la sécurité une priorité
04:48 lorsque j'ai pris mon mandat en 2014.
04:50 Et j'en ai fait même une priorité,
04:53 sachant que j'avais une situation financière que j'ai assainie depuis,
04:56 mais qui à l'époque a été vraiment mon cheval de bataille.
05:00 - Donc si Gabriel Attal cherche une femme à poigne pour le ministère de l'Intérieur,
05:05 il peut vous passer un coup de fil ?
05:06 - Il peut m'appeler.
05:07 - Il peut toujours vous appeler.
05:08 - Il cherche des idées, Emmanuel Macron.
05:11 Mais c'est vrai qu'il y a presque un mépris de classe parfois
05:14 à ne prendre que des gens de la technostructure
05:16 et de mépriser ce type de personnalité.
05:20 - C'est alors qu'on se fait des poils.
05:22 - Elle n'a pas fait l'ENA, Madame Coraval.
05:25 - La technostructure en a peur parce qu'elles se disent
05:27 "Attendez, elle est géniale, elle est très populaire,
05:30 quand elle parle c'est cash, tout le monde comprend,
05:32 mais attention, souvent le mot qui revient, pas s'agissant de cette dame-là,
05:36 mais elle risque de nous péter dans les doigts,
05:38 de faire des déclarations qui ne sont pas maîtrisées."
05:41 Donc en fait, il y a un mépris doublé d'une peur.
05:44 - Bien sûr.
05:45 - Et je trouve qu'elle répond très très bien à la question.
05:48 Elle dit en fait "Si on me propose d'entrer au gouvernement, ça dépend pourquoi faire."
05:51 Et en fait, je pense que même les Français ne veulent plus de totem
05:54 si on la nomme secrétaire d'Etat, sans administration, sans budget,
05:58 juste pour être là, qu'on la sorte entre guillemets sur des plateaux de télévision
06:01 dès que ça va mal.
06:02 - Moi je voudrais la voir.
06:04 - C'est les Français qui sont les plus malheureux.
06:05 - On voit que l'ascenseur est bloqué, l'ascenseur politique est bloqué
06:08 parce qu'avant il y avait un moyen simple de partir du terrain pour monter,
06:12 et il n'y avait pas finalement la techno-politique et la technostructure.
06:14 - On pouvait être député-maire déjà.
06:16 - Mais non, mais c'était effectivement le cumul des mandats.
06:18 Maintenant, comme il n'existe plus ce cumul des mandats,
06:21 l'élite politique a peur de tout, y compris de ceux qui mettent la main dans le cambouis tous les jours.
06:25 C'est désastreux.
06:26 - Non, et puis il y a la main dans le cambouis, et puis il y a aussi le fait que pour moi,
06:28 ça reflète aussi avoir peur des élus, c'est avoir peur du peuple.
06:31 C'est-à-dire que Mme Thoraval, elle est en lien direct avec le peuple.
06:34 - C'est une bonne formule.
06:35 - Si vous ne voulez pas nommer d'élus, à ce moment-là, vous ne voulez pas de gens qui représentent le peuple.
06:37 - C'est une bonne formule.
06:38 - Donc vous nommez des courtisans, vous nommez un certain nombre de personnes
06:40 qui ont fait leur preuve de leur technologie.
06:42 - En fait, vous nommez des conseillers. Le conseiller du ministre devient ministre.
06:45 - À ce moment-là, on prend le cabinet du président de la République et puis on fait un gouvernement.
06:48 - Mais ce n'est pas l'esprit de la Ve République.
06:50 - Moi, je vous assure, je rêverais que Mme Thoraval entre dans ce ministère
06:56 et un ministère important, dans ce gouvernement. J'aimerais bien ça.
07:00 - Si vous me permettez en plus, Mme Thoraval, elle représente peut-être le peuple,
07:06 mais elle n'est pas dans le populisme.
07:08 - Non.
07:08 - C'est quelqu'un qui s'exprime, cache, comme tu l'as dit, mais avec une certaine recherche.
07:15 Elle est capable justement de parler du racisme anti-blanc, si j'ose dire, avec une certaine élégance.
07:21 Donc elle pourrait parfaitement, elle est digne de faire partie d'un ministère
07:26 et qu'on puisse se poser la question d'ailleurs.
07:28 La manière même dont M. Attal se positionne et s'est positionné dans son discours,
07:34 on voit quand même largement les progrès des idées que j'oserais situer à la droite de l'échiquier.
07:41 - En tout cas, ce qui est intéressant avec Mme Thoraval, c'est son authenticité, son intégrité, qu'on devine,
07:49 son engagement, sans doute sa loyauté.
07:52 Et ce sont des valeurs, pourquoi pas, qu'on aimerait voir au plus haut niveau.
07:57 - Elle n'est pas en même temps, elle est comme nous.
07:58 - Écoutons un deuxième passage de Mme...
08:00 - Elle est en face de la société des Français, ce qui est très important.
08:02 - Elle est en phase, vous avez parfaitement raison, elle est en phase avec l'opinion.
08:06 Écoutez ce qu'elle dit sur le retour de l'autorité, Mme Thoraval.
08:09 - Notre pays manque d'autorité, d'incarnation déjà de l'autorité
08:15 et du retour de l'autorité à tous les niveaux de l'État et même de nos collectivités.
08:21 Puisque aujourd'hui, j'estime qu'en termes de manifestation de l'autorité,
08:24 nous sommes particulièrement bridés.
08:26 C'est ce que j'ai dénoncé déjà il y a quelques temps,
08:29 notamment au travers de cette culture de l'excuse qui est permanente,
08:35 qui finalement fait que la peur, elle n'est pas dans le bon camp.
08:40 - Regardez comme cette dame parle simplement.
08:44 - Avec précision. - On comprend tous.
08:46 - Et je trouve que... - Simplement mais avec...
08:50 - C'est ça, faire de la politique, c'est parler aux gens.
08:53 - J'avoue que boire ses paroles.
08:55 - Elle parle d'autorité parce qu'elle sait de quoi elle parle aussi.
08:58 Si on revient à notre débat sur les technocrates,
09:00 un technocrate qui parle d'autorité, il parle d'autorité depuis un ministère
09:04 ou depuis une rue à Paris.
09:05 Elle, elle parle d'autorité avec une cité dans sa ville,
09:08 avec une police municipale certainement,
09:10 avec des services, avec un pouvoir de police administrative,
09:12 ce qui change tout en réalité.
09:13 - Le gouvernement cherche des femmes et parfois les femmes qui sont choisies,
09:17 c'est vrai aussi pour les hommes, répondent à des profils.
09:19 Nous sommes d'accord. Là, on n'est pas dans un profil.
09:22 On est dans une femme compétente qui sait de quoi elle parle
09:26 et qui pourrait au plus haut niveau servir au Gouvernement.
09:30 - Et qui a une autorité naturelle.
09:32 - Et qui a une autorité.
09:33 - C'est très juste, il cherche des femmes.
09:35 - On devrait faire le gouvernement.
09:36 - Il nous le disait d'ailleurs.
09:37 - Vous avez des noms à proposer ?
09:39 - On devrait faire le gouvernement.
09:41 - Des noms de femmes à proposer pour entrer au gouvernement.
09:43 - Là, je peux vous en proposer, je pense notamment à une en particulier
09:48 qui serait parfaite dans ce rôle-là.
09:50 Croyez-moi.
09:51 - On est curieux de savoir.
09:52 - Je le garde pour moi.
09:54 - Vous en avez trop dit, monsieur.
09:56 - Je le garde pour moi.
09:58 - Bon, Gabrielle Attal.
10:00 Brigitte Macron était ce midi invitée du journal de 13h
10:03 et elle a parlé de Gabriel Attal.
10:05 - Il est courageux, il est audacieux.
10:08 Il est un homme d'action.
10:11 C'est un homme d'action.
10:12 Ça fait cinq mois que nous sommes sur le harcèlement ensemble.
10:16 J'ai vu, non seulement il a développé des programmes
10:19 qui avaient été initiés par Jean-Michel Blanquer et Pape Ndiaye,
10:22 mais il a eu aussi plein d'idées.
10:24 - Oui, au ministère de l'Éducation nationale.
10:26 - Au ministère de l'Éducation nationale.
10:27 D'ailleurs, il y a des professeurs qui s'inquiètent et je l'ai eu au téléphone.
10:30 Il m'a dit, surtout tu les rassures.
10:32 Tout va continuer d'une manière ou d'une autre.
10:35 Il continue à avoir l'œil, bien évidemment,
10:37 parce que l'éducation lui est très chère.
10:39 Donc, j'ai très confiance et je lui souhaite bonne chance.
10:45 - Bon, ça va être simple.
10:47 Les rapports Emmanuel Macron-Gabrielle Attal ?
10:49 - Ils ne sont pas les mêmes que Brigitte Macron-Gabrielle Attal.
10:51 Emmanuel Macron-Gabrielle Attal, non, mais Brigitte Macron,
10:54 c'est très affectueux et ça s'entend, ça se voit.
10:56 Emmanuel Macron et Gabrielle Attal,
10:58 ils le considèrent comme le jeune qui a bien réussi,
11:02 mais ça n'a pas toujours été l'histoire d'amour.
11:06 Je vais vous raconter une histoire.
11:08 Emmanuel Macron est réélu en 2022, dernière élection présidentielle.
11:12 Il propose à Gabrielle Attal d'être ministre chargé des relations avec le Parlement.
11:16 Gabrielle Attal le prend très, très mal.
11:18 Du coup, il fait savoir, si on me propose ça, je redeviens député, il n'y a pas de problème.
11:23 C'est à ce moment-là qu'on lui propose d'être ministre du budget.
11:25 Là, il sent qu'il est tout à fait apte et prêt à assumer cette nouvelle fonction.
11:29 - Tout le monde dit que c'est le clone.
11:31 Je trouve qu'il y a plus de Nicolas Sarkozy chez Gabrielle Attal
11:37 dans le fait d'aller immédiatement sur le terrain, dans le fait de parler aux uns aux autres.
11:41 - Il est plus simple, Gabrielle Attal.
11:43 - Il y a eu des phrases qu'il a dites.
11:45 "Vous êtes la France qui se lève tôt", évidemment, ça a fait résonner le nom de Nicolas Sarkozy.
11:50 - Et c'est fait pour. - Et c'est fait sans doute pour.
11:52 Donc, j'ai été très surpris.
11:54 Ce n'est pas du tout... - Non, ils sont très différents.
11:56 - Il est très différent d'Emmanuel Macron, puisque déjà, quand il parle, Gabrielle Attal, on comprend d'où.
12:00 - Voilà, et puis lui... - C'est moins finandreux, c'est plus clair.
12:02 - Au fond, il n'est pas en même temps. - Il n'est pas en même temps, exactement.
12:04 - En fait, il vient de la gauche. - Il n'y a pas d'encontre.
12:06 - Il est en train d'évoluer vers la droite. La réalité, c'est celle-là.
12:08 Moi, ça fait 10 ans que je le connais, je l'ai connu quand il était secrétaire d'État en charge du Service National Universel.
12:13 J'avais fait des déplacements qui, globalement, intéressaient peu de monde à l'époque.
12:16 Et moi, j'ai vu cette évolution. Il se posait plein de questions.
12:19 Ça l'intriguait, ça l'intéressait.
12:21 Et au contact de l'exercice du pouvoir, il m'a dit...
12:23 Moi, je me souviens, même il y a 5-6 ans, je découvre à quel point la France est dans un état lamentable.
12:29 - Ça serait bien que les technos, effectivement...
12:31 Là, on va avoir un ministre de gauche qui va sans doute faire...
12:33 Un Premier ministre de gauche qui va sans doute faire une politique de droite.
12:35 - Si le Président l'autorise.
12:36 - Et avant, on avait des Premiers ministres de droite qui faisaient plutôt une politique de gauche.
12:40 - Et au-dessus, c'est le "en même temps", "inversible".
12:44 - Donc ça, c'est le macronien.
12:47 - Si le Macron l'autorise, le centre gauche...
12:49 - Je vous propose d'écouter le parallèle, parce que tout le monde le fait, ce soir, entre Attal et Bardella.
12:53 Voilà, qui sont peut-être les deux, peut-être, à ceinture de chauffe, qui sait.
12:57 - C'est l'arme anti-Bardella.
12:59 - Écoutez, voyez le sujet de Thomas Baudet.
13:02 Ils incarnent la nouvelle génération de politiques et aspirent aux plus hautes fonctions de l'Etat.
13:08 A première vue, leur parcours diffère.
13:11 Dès la naissance, Gabriel Attal est né à Clamart, d'un père avocat et producteur,
13:15 et d'une mère salariée d'une société de production.
13:18 Il suit ses études à Sciences Po et en ressortira diplômé d'un master en affaires publiques.
13:24 Jordan Bardella, lui, est né à Drancy, en Seine-Saint-Denis,
13:28 de parents respectivement patrons de PME et agents de territorial.
13:31 Il entame alors une licence en géographie, à la Sorbonne,
13:34 mais abandonne rapidement ses études pour se lancer en politique.
13:38 Militant au Parti Socialiste à ses débuts, Gabriel Attal ne rejoint son rival que sur peu de sujets.
13:44 - On est d'accord sur quasiment rien, sur le fond, mais ça n'empêche pas de se respecter en tant que personne.
13:50 Pourtant, entre l'expérimentation de l'uniforme à l'école et l'interdiction des abayas,
13:55 l'ancien ministre de l'Éducation nationale a pris des mesures fortes.
13:59 En à peine six mois, rue de Grenelle.
14:02 - Gabriel Attal, il a regardé les sondages, il a regardé les dossiers qui étaient populaires,
14:06 attendus par les Français, et il s'est dit "je vais dire comme les Français".
14:10 On lui aurait dit "l'abaya est populaire", il aurait défendu avec la même force de caractère l'abaya.
14:16 Une chose est sûre, aux élections européennes, Gabriel Attal défendra avec force sa tête de liste face à celle du RN.
14:23 Jordan Bardella, toujours en tête des sondages.
14:26 - Cette comparaison Sébastien Chenu du RN, qu'en pense-t-il ?
14:31 - Il note deux choses. Par exemple, lorsque le gouvernement cherche à nous combattre,
14:36 il essaie d'aller sur des thématiques que nous connaissons et sur lesquelles nous travaillons depuis longtemps.
14:40 Je pense à l'immigration. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'a pas été couronné particulièrement de succès.
14:45 Mais ça valide le fait. Et moi, ce que j'aime, c'est qu'en fait, ce gouvernement, il s'ajuste à nous.
14:49 Il essaie d'aller sur des thématiques que nous déployons depuis longtemps, mais il ne va pas jusqu'au bout.
14:54 Donc, bien sûr, ce n'est pas le succès. Et maintenant, il s'est dit, le RN a un jeune président,
15:00 Jordan Bardella, il est populaire. Regardons ce que nous avons en magasin.
15:03 On a un jeune homme populaire qui s'appelle Gabriel Attal et on va essayer d'en faire quelque chose.
15:08 - Il se trompe d'analyse.
15:10 - Là où Sébastien Chenu n'a pas tort sur quelque chose, c'est qu'effectivement, le discours du RN est pour moi,
15:15 alors je ne sais pas si c'est de l'opportunisme politique ou de la sincérité de la part du RN,
15:19 mais c'est pour moi une photocopie assez conforme du portrait clinique de ce que pensent et ce que veulent les Français.
15:23 Vous prenez sur la plupart des grands sujets souveraineté nationale,
15:26 mesures sociales sur le plan du pouvoir d'achat, refus de l'immigration massive,
15:30 refus de la mondialisation, refus de l'Union européenne de Bruxelles.
15:33 Vous pouvez égrener les sujets, le RN est au diapason de ce que pensent les Français sur beaucoup de sujets.
15:37 Donc, Gabriel Attal, en venant sur un certain nombre de ces sujets-là, notamment sur l'insécurité, sur la baïa,
15:43 mécaniquement se rapproche, si ce n'est du Rassemblement national.
15:46 En tout cas, moi, je ne me positionne pas par rapport au Rassemblement national,
15:48 plutôt par rapport à ce que pense le pays à un moment donné.
15:51 - Gilles William ?
15:53 - Je vous ai dit dès le premier soir que c'était quand même un mauvais coup pour le Rassemblement national
15:59 de présenter quelqu'un qui, effectivement, allait vers son terrain.
16:03 Cela étant, chez nous, il n'a pas tort.
16:06 - Oui, mais je ne pense pas que ce soit une bonne stratégie.
16:08 Si le RN commence à dire qu'il prend leurs idées, les gens ne vont plus aller voter pour le RN.
16:12 - Exactement.
16:13 - Je suis très étonné que le RN dise ça.
16:17 - C'est une stratégie défensive de perdant, ça.
16:19 - Je suis d'accord avec vous, mais vous m'avez interrompu grossièrement.
16:23 - J'aurais pu le faire aussi.
16:25 - Vous m'avez interrompu grossièrement.
16:27 J'allais vous dire, cela étant, la force du RN, c'est pouvoir se targuer d'une certaine ancienneté
16:34 et d'une certaine permanence dans ses idées, d'une part, et d'autre part, le fait que M. Attal a supposé même...
16:42 - J'ai compris.
16:43 - Il a mis le Macron au temps de lui.
16:45 - J'ai compris, mais si le RN commence à dire que le gouvernement prend ses idées et les applique...
16:50 - Mais, mais...
16:51 - Politiquement, quand on dit qu'on est copiés, ça veut dire qu'on n'a pas grand-chose à opposer à la personne et qu'on accorde le coup.
17:03 - C'est une...
17:04 - Dernier mot là-dessus.
17:05 - Je pense qu'il devrait attaquer Gabriel Attal sur des derniers mots là-dessus.
17:08 - On ne va pas se lancer dans la course et les toucher à l'autre.
17:10 - Bien arrivé au moins.
17:11 - A côté de Gabriel Attal, pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de production.
17:13 - Voilà.
17:14 - Il y a peut-être des idées fortes.
17:16 - Des diagnostics.
17:17 - Et encore, on attend l'uniformisation du port de l'uniforme à l'école, etc. Mais on attend la suite.
17:22 - Bon. La jeunesse. La jeunesse. Il a 34 ans. Et je vais vous faire écouter... On est en 1984, l'heure de vérité.
17:32 Et une question est posée à Laurent Fabius. On lui pose cette question sur la jeunesse, d'ailleurs.
17:36 Vous voyez, Mitterrand, Premier ministre. Libé a fait la même couverture ce matin.
17:41 C'est intéressant parce qu'on voit la différence quand même de communication.
17:44 On va deviner, on devine dans la personnalité de Laurent Fabius, dans sa réponse, la manière dont il va parler aux journalistes.
17:51 Quelque chose, disons-le, qui n'est pas forcément très agréable.
17:54 Voilà. Une forme de distance, d'arrogance, peut-être de morgue.
17:57 Et on comprend pourquoi peut-être qu'il y aura un problème avec l'opinion publique que ne semble pas avoir pour le moment Gabriel Attal.
18:03 Et puis, c'est intéressant de voir comment...
18:05 - Il arrive au monde. Vous avez lu mal, quand même. Il vient d'arriver au monde. Il a même...
18:09 - C'est une expression, manifestement, que vous aimez bien. Il a 34 ans. Il y en a qui le quittent.
18:14 Parfois, tu as un stage-là. Lui, il vient d'arriver. Pensez-vous.
18:17 Bon. Écoutez cette séquence. Elle a juste 40 ans.
18:20 - Quasiment. On est en 84. Laurent Fabius.
18:24 - Oui. Je vous félicite de votre jeunesse, dit cet agent commercial de Levallois-Perret.
18:30 Ne vous sentez-vous pas conditionné par l'âge de votre entourage politique de ceux qui vous côtoient au gouvernement ?
18:36 - Je ne comprends pas très bien la question. Qu'est-ce que... C'est sur ma jeunesse ou c'est sur...
18:41 - Non. Cette personne vous félicite pour votre jeunesse, mais vous pose la question de savoir
18:45 si vous vous sentez conditionné ou non par l'âge de ceux qui vous entourent au gouvernement.
18:48 - Oui. Ça, vous répétez la question. Bon. La jeunesse. Vous savez, la jeunesse, la jeunesse, la jeunesse.
18:54 Ce n'est pas une recette miracle. C'est un atout, je crois.
19:00 Mais les problèmes, ils existent, que je sois jeune ou que je sois moins jeune.
19:04 Et il y a des gens qui sont beaucoup plus âgés que moi qui ont de grandes capacités.
19:08 Il ne faut donc pas tomber non plus dans une espèce de mode où on dirait avant tel âge, c'est formidable,
19:12 après tel âge, ça ne vaut plus rien. Mais c'est quand même, à mon avis, pour un chef de gouvernement,
19:17 un certain atout, parce que j'ai essayé de le montrer, on a un monde qui bouge formidablement.
19:23 Et moi, il se trouve qu'étant le premier chef de gouvernement qui soit né après la guerre,
19:28 eh bien, j'ai vécu et je suis un petit peu le produit de ces bouleversements-là.
19:35 La naissance de l'audiovisuel, le changement d'un certain nombre de données économiques,
19:41 la modification de toute une série de rapports sociaux, les problèmes de l'école.
19:45 Moi-même, j'ai de tout petits enfants dans, non pas demain, comme pour la plupart des enfants,
19:51 mais lundi, j'amène mon tout petit à l'école.
19:55 – En maternelle ? – Voilà. – Quelle école ? Publique ? Privée ?
19:58 – Publique. – Et l'école de votre carte scolaire ?
20:01 – Oui, tout à fait. École à côté de chez moi. – La rue Kévin.
20:05 – À côté de chez moi. Donc, ce sont des choses que je vis.
20:08 Et de ce point de vue-là, dans un monde qui bouge, qui change très vite, qui va changer encore,
20:13 avoir peut-être à la tête du gouvernement quelqu'un qui est de cette génération,
20:17 ça ne résout pas magiquement tous les problèmes, ne tombons pas dans le gadget, mais c'est peut-être un atout.
20:22 – Il faut que tout change pour que rien ne change.
20:26 Chaque mot qui vient d'être dit par Laurent Fabius sur ce monde qui change,
20:30 l'audiovisuel état, – Ne pourrait être redit aujourd'hui.
20:33 – Sur l'école, ça pourrait être dit quasiment… – C'est vrai.
20:37 – Il faut que tout change pour que rien ne change. Ce qui ne change pas, c'est la pause.
20:41 Et nous allons marquer quelques secondes avant de revenir. À tout de suite.
20:50 – Bon, on s'est un peu brocardé sur les réseaux sociaux.
20:53 Jojo, par exemple, nous dit "Votre propagande pro-Attal est écœurante.
20:58 À part l'Abaya, qu'a-t-il fait ? Il abandonne lâchement les enseignants auxquels il a tant promis.
21:03 Il se fout des gens, il est allé dans l'ongle, c'est tout, et je continuerai à voter RN".
21:06 Et puis Elmrich dit "Vous nous gonflez". Pardonnez-moi, hein.
21:10 "Vous nous gonflez et qu'Attal a longueur d'émission, visiblement vous assurez votre avenir".
21:13 Je suis bien déçu. Bon.
21:15 – Sans vouloir défendre Jojo, vous aurez le droit de répondre.
21:20 Sans vouloir défendre Jojo, il faut reconnaître qu'il arrive au moment.
21:24 – Il arrive ! – Il n'a pas encore…
21:26 – On ne peut pas dire normal, alors. – Mais je ne dis pas ça.
21:31 Je dis qu'il dit des mots que vous reprenez ici.
21:35 Donc on va voir effectivement ce qu'il fera.
21:37 Mais dans les mots, et là on va l'entendre parler d'ordre républicain, de sécurité d'État, moi je souligne ça.
21:42 – Il a donné sa chance au produit. Vous vous dites, on attendait ça, il pleut.
21:46 – Je ne suis ni porte-parole de monsieur Attal, ni militant, ni quoi que ce soit, ni rien du tout.
21:50 On parle toujours d'ordre, de sécurité, et de ça, il se trouve qu'il le dit.
21:54 – Monsieur Meulin. – Écoutons.
21:56 – On est encore à expliquer que le Rassemblement National n'a pas le droit de faire un procès d'intention à Attal.
22:03 Je suis désolé, le Rassemblement National, ça fait 30 ans qu'il fait le même truc.
22:07 Attal, il sort d'un gouvernement Macron. C'est quand même pas la même chose.
22:11 – En tout cas depuis ce matin, parce que depuis hier soir,
22:13 comme effectivement nous disons des choses positives autour de cette table de monsieur Attal,
22:17 il semble que manifestement les gens pensent que nous sommes les porte-parole.
22:21 La réponse est non.
22:22 Écoutez monsieur Attal, sur l'ordre républicain, écoutez.
22:25 – Je suis ici à Hermont, dans le Val d'Oise, avec Gérald Darmanin, les parlementaires, le maire, le préfet,
22:33 et l'ensemble des autorités pour venir au soutien de nos policiers et de nos forces de l'ordre.
22:38 Parce qu'ici à Hermont, comme partout en France, vivent des Français qui aspirent à l'ordre et à la tranquillité.
22:48 Français qui y travaillent, qui ne manquent jamais à leurs responsabilités,
22:52 des Français, quelle que soit leur activité au quotidien,
22:57 mais qui en tout cas aspirent à pouvoir vivre tranquillement et paisiblement dans notre pays.
23:02 Et je le dis, il n'y a pas de sécurité sans nos policiers et il n'y a pas d'ordre républicain sans notre police.
23:09 – Bon ben ça c'est clair, Anne Hidalgo elle ne parle pas comme ça,
23:12 Jean-Luc Mélenchon non plus, je n'y peux rien.
23:14 – Non, non, d'accord, mais est-ce qu'il pourrait dire le contraire ?
23:16 – Parole, parole, parole.
23:18 – Mais personne ne parle comme ça.
23:20 Pardonnez-moi, Anne Hidalgo ne dit pas ça, Jean-Luc Mélenchon ne dit pas ça.
23:23 – Non mais elle est pas capable d'aller dans la carrière.
23:25 – Maintenant deuxième passage.
23:27 – Et vous êtes prête à aborder ?
23:29 – Je tiens à défendre Jojo.
23:33 – Jojo est sur les réseaux, je ne sais pas s'il serait étonné Jojo qu'on ait cité son tweet.
23:38 Mais on a raison, parce que nous au contraire nous sommes connectés justement.
23:42 Bon écoutez ce qu'il dit sur la famille et sur l'école sérieusement.
23:45 – Je ne conçois pas de société sans ordre et sans règles.
23:49 Et donc c'est aussi l'affaire des familles, c'est évidemment aussi l'affaire de l'école,
23:55 c'est l'affaire de la société dans son ensemble.
23:57 Vous le savez le président de la République est particulièrement mobilisé sur cette question.
24:02 Il l'a dit dans ses voeux, il aura l'occasion dans les prochains jours,
24:05 les prochaines semaines d'intervenir sur ces enjeux de civisme dans notre pays.
24:11 Ils commencent très tôt et qui doivent se poursuivre tout au long de la vie
24:14 avec une intervention d'une très grande pluralité d'acteurs.
24:17 Nous allons continuer à agir sur ce sujet sans relâche aux côtés des Français.
24:23 Et c'est ce que je suis venu réaffirmer ici.
24:25 Je remercie Gérald Darmanin, les parlementaires, l'ensemble des élus,
24:28 des autorités qui sont ici à mes côtés.
24:31 Je crois que les Français sont dans l'attente que nous poursuivions cet effort absolu
24:36 pour leur sécurité qui est une des conditions de leur liberté
24:40 et de l'exercice de la fraternité dans notre pays.
24:42 – Gérald Darmanin peut-être n'est-il pas forcément très satisfait d'être dans ce rôle ?
24:47 – Il n'a pas l'air. – Non, il n'a pas l'air.
24:49 – Peut-être, mais il y a quelque chose qui doit dépasser M. Darmanin et M. Attal,
24:54 c'est la France, pardonnez-moi de le dire comme ça.
24:56 – Pour prendre deux exemples concrets, si M. Attal, avec sa force de conviction,
25:02 puisqu'il parle bien, arrive à persuader son président de la République
25:06 de déférer un référendum sur l'immigration aux Français, je dirais formidable.
25:12 S'il arrive à le convaincre de privatiser l'audiovisuel de services publics
25:17 comme le réclame le Rassemblement national, je serai le premier à l'applaudir.
25:21 – Mais là, il est parmi nous. – Il y avait juste un tout petit défi.
25:25 – Je pense à la personne qui a écrit le tweet, tout à l'heure, Jojo,
25:30 le client de M. Goldnadel, votre copain.
25:33 Je pense que l'heure de vérité viendra très vite.
25:36 Ce que beaucoup de gens reprochent à Gabriel Attal,
25:39 c'est effectivement d'avoir dit des choses fortes,
25:42 mais on ne sait pas très bien ce qu'il va faire réellement dans l'action.
25:45 Mais il va être confronté très vite à ça.
25:47 Si demain il y a une nouvelle affaire à Naël, on saura très bien ce qu'il pense.
25:50 Il y a les sujets, la question de l'AME, la réforme de l'aide médicale d'État,
25:55 va-t-il le faire ? Tout ça, la réponse on l'aura très vite.
25:58 – On va attendre. – Parce que l'actualité, il ne faut pas le juger à priori.
26:01 – Je le juge à l'épreuve. – Je ne lis pas tous les tweets qui arrêtent.
26:04 "Je vous ai zappés hier soir, arrêtez, vous voilà, etc."
26:08 – Non, non, mais "wait and see", je surveille tout ça.
26:11 – Autre sujet, manifestation des policiers.
26:14 Ça, ça peut nous intéresser, parce que les policiers, effectivement,
26:18 ils sont sur le terrain et ils vont avoir une année 2024 particulièrement difficile.
26:23 Avec les Jeux Olympiques, donc ils ont défilé aujourd'hui dans Paris,
26:27 il y aura les Jeux Olympiques, il y aura le Tour de France, il y aura 50 choses.
26:30 Donc, je vous propose peut-être d'écouter M. Joron, qui est du SGP Police,
26:35 et qui, effectivement, s'est exprimé sur ce sujet,
26:39 la difficulté d'être policier sur le terrain.
26:41 – Ça fait un an et demi que le ministre répète qu'ils vont être mobilisés à 100%.
26:45 Globalement, il y a quelques lignes qui ont bougé, parce qu'on explique qu'entre le 15 juin et le 15 septembre,
26:50 ils vont avoir le droit de prendre une dizaine de jours de congé.
26:53 Mais nous, on ne sait pas pourquoi, entre le 15 juin et le 15 septembre,
26:56 ce sont des choses qui n'ont pas été réellement discutées.
26:58 Donc, on demande aussi du dialogue social.
27:00 À un moment donné, encore une fois, je le répète, la mobilisation,
27:02 elle ne fait pas que se décréter, elle s'initie et on doit la préparer, elle se conditionne.
27:07 Les conditions aujourd'hui, pour nous, elles ne sont pas réunies
27:09 à une bonne mobilisation des agents, et c'est pour ça qu'on fait cette manifestation.
27:13 – C'est vrai que, attention à cette fronde des policiers, quand même, dans une année particulière.
27:17 – Pourquoi les policiers font ça aujourd'hui ?
27:18 En fait, ils attendent des réponses de la part de Gabriel Attal.
27:21 Elisabeth Borne s'était engagée à aller jusqu'à tripler la prime de 500 euros
27:27 en raison de la surmobilisation des policiers.
27:29 Il faut quand même rappeler qu'il n'y aura aucun congé pour les policiers
27:31 entre le 24 juillet et le 11 août.
27:34 Objectivement, c'est très contraignant.
27:36 – 24 juillet et 11 août, c'est 15 jours.
27:38 – Mais attendez, tout est prioritaire quand vous êtes policier,
27:41 donc ils travaillent tout le temps, tout le temps, tout le temps,
27:43 ils accumulent des jours de congé qui, souvent, sont difficilement payés.
27:46 On leur dit "tu partiras plus tôt à l'âge de la retraite".
27:48 Donc là, ce qu'ils attendent, en fait, c'est une réponse de la part de Gabriel Attal.
27:52 Est-ce que lui va enterriner qu'il y aura une valorisation de ce renoncement
27:57 du temps libre, mais qui est du temps libre aussi.
28:00 C'est des policiers qui ont des familles, qui ont des enfants, il y a beaucoup de paroles divorcées.
28:04 – Oui, on place là le focus sur les Jeux Olympiques.
28:06 Ça fait des mois et des années que les policiers sont surmobilisés,
28:09 quasiment de façon continue depuis les attentats de 2015.
28:14 Ils sont surmobilisés, il y a eu des mobilisations sociales,
28:16 il y a eu les Gilets jaunes, il y a eu le Roi Charles,
28:18 il y a le Roi Charles, maintenant, il y a les Jeux Olympiques.
28:20 Donc si vous voulez le problème, c'est qu'on compte sur nos policiers,
28:22 on compte sur nos policiers pour venir essuyer les plâtres d'une société qui va mal.
28:26 C'est pas le rôle des policiers.
28:28 – Il y a deux choses, il y a la sursollicitation des policiers,
28:30 il y a aussi, quelque part, le signal qu'ils attendent chez Gabriel Attal.
28:33 C'est-à-dire que là, quand on l'entend sur le terrain dire "nous allons poursuivre nos efforts",
28:36 en fait, ce qu'ils veulent, c'est qu'ils renversent la table.
28:39 Voilà, c'est ça, ils veulent vraiment une autre politique.
28:41 Parce que là, on a l'impression qu'ils parlent comme un homme de droite,
28:44 mais il n'est pas encore un homme de droite.
28:46 En tout cas, il est peut-être la partie encore non-assumée d'Emmanuel Macron à droite.
28:49 Mais enfin, on l'attend.
28:51 – En tout cas, et en plus, ils sont mal traités souvent dans l'espace médiatique,
28:54 parfois ou souvent mal payés,
28:56 et effectivement, c'est toute une revalorisation de ce travail
28:59 qu'il faut envisager ces prochaines années.
29:01 – Ceux qui viendront de l'autre côté.
29:02 – Ça aussi, c'est peut-être des dossiers prioritaires pour le nouveau Premier ministre.
29:06 L'affaire Théo, elle nous intéresse fortement,
29:10 puisque nous la suivons chaque jour.
29:11 Le procès des trois fonctionnaires de police impliqués dans l'affaire Théo a commencé hier,
29:15 vous le savez, ils ont comparu devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis
29:18 pour l'interpellation violente en 2017 à Aulnay-sous-le-Bois,
29:21 de Théo Louhaka, grievement blessé à l'anus par une matraque télescopique.
29:25 Le compte-rendu de la journée avec Noémie Schultz.
29:30 À l'issue de ces auditions, le déroulé des faits reste encore assez flou.
29:34 Plusieurs enquêteurs de l'IGPN chargés d'entendre des témoins,
29:37 de décortiquer les images de vidéoprotection, ont été entendus,
29:41 car la scène avait été filmée de loin par trois caméras.
29:45 On aperçoit Théo Louhaka qui tente d'échapper aux policiers,
29:48 la scène est confuse, un policier tombe au sol,
29:51 Théo Louhaka se débat pour ne pas être menotté.
29:54 Est-ce à ce moment-là qu'il a reçu le coup de matraque
29:57 en faisant des séquelles irréversibles au sphincter ?
30:00 Les enquêteurs de l'IGPN semblent le penser, sans toutefois pouvoir l'affirmer.
30:04 Une autre séquence s'est en effet déroulée juste après, à l'abri des caméras.
30:08 Le soir des fêtes, Théo Louhaka avait expliqué que son pantalon
30:11 avait été volontairement baissé et son caleçon écarté par un policier.
30:16 Les images diffusées ne semblent pas le confirmer,
30:19 mais cela veut-il dire qu'il a menti pour son avocat Antoine Weil ?
30:23 Il faut lier ces déclarations au contexte de son interpellation.
30:27 Sur une photo projetée à l'audience, on voit Théo Louhaka allongé dans le commissariat,
30:31 le visage et le t-shirt plein de sang, à demi-conscient.
30:34 Un policier lui a dit qu'il allait mettre la photo sur les réseaux sociaux.
30:38 Alors oui, il associe le coup de matraque à des propos, des comportements humiliants.
30:42 Il fallait peut-être lui apporter des soins, plutôt que de le prendre en photo.
30:46 Dominique Soupeau était présent aujourd'hui, c'est le président des Sous les racismes,
30:50 et il a pris la parole.
30:52 C'est une violence extrême qui a été exercée sur un jeune homme noir.
30:56 Ça n'est sans doute pas le fruit du hasard, même si malheureusement,
31:00 je regrette personnellement que les insultes racistes très graves,
31:04 dont Théo a fait témoignage de façon constante dans ses dépositions,
31:09 ne soient pas réellement débattues ici, puisque ça n'a pas été retenu
31:14 dans ce qui est reproché aux agresseurs.
31:18 Mais malheureusement, on constate que ces violences ne s'exercent en général pas sur n'importe qui.
31:25 Non, ben écoutez, le monsieur, il est dans le racisme anti-policier
31:31 depuis la création de SOS Racisme.
31:34 Théo mérite mieux que ce genre de défense.
31:38 Parce que, encore une fois, Théo, c'est un dossier où il y a indubitablement
31:42 un très grave dommage, et c'est factuel.
31:46 C'est les faits. Moi, j'y étais pas.
31:49 J'entends le commentaire de Noémie Schultz qui nous dit que la blessure a été causée,
31:55 mais c'est contesté, et j'y étais pas.
31:58 Au moment où il se rebellait, ça change tout.
32:01 Mais encore une fois, ce n'est pas une invention comme l'affaire Traoré
32:05 ou comme ce que raconte monsieur Sopo, qui est venu encore nous expliquer
32:10 que les policiers français sont des salaracistes.
32:13 Je ne sais pas ce que vient dire Géloïa, mais je pense qu'il faut dissocier
32:16 la récupération politique à laquelle ça donne SOS Racisme,
32:19 tout en dénonçant systématiquement la récupération politique dans les faits divers
32:22 qui n'arrangent pas le récit et le narratif de SOS Racisme.
32:25 Il faut distinguer ça de l'affaire, et là, effectivement, c'est entre les mains de la justice.
32:28 Si les magistrats n'ont pas fait le lien avec des insultes racistes,
32:32 effectivement, monsieur Sopo dit des choses qui ne sont pas prouvées par la justice.
32:36 Donc il sert son narratif au mépris des faits.
32:39 - Mais avec les faits, on doit attendre l'issue de ce que vont nous dire les magistrats.
32:43 Ce n'est pas à Dominique Sopo de faire la justice.
32:46 - Ce n'est pas à Dominique Sopo de faire la justice, mais on avait déjà François Hollande
32:49 qui avait quand même rendu la justice à cette façon,
32:51 en se rendant au chevet du jeune Théo à l'hôpital.
32:54 - François Hollande avec le recul.
32:56 - Les gens ordinaires n'ont pas droit à un président à leur chevet
33:00 quand il leur arrive malheur.
33:03 Ça en dit long aussi sur le climat dans lequel nous vivons.
33:05 - Non mais SOS Racisme a contribué beaucoup à la haine dans les banlieues.
33:12 J'en veux beaucoup plus à SOS Racisme aux gens des banlieues.
33:16 Vous savez, c'est facile à croire que vous êtes des victimes.
33:19 - Et qui a instrumentalisé SOS Racisme ?
33:23 - Ça a été une machine du Parti Socialiste.
33:26 - On en revient toujours à la même.
33:28 - Oui, bien sûr, François Mitterrand.
33:30 - C'est certain.
33:32 - Il a fait tous les sujets de la société française
33:34 avec tout le talent de François Mitterrand.
33:36 - Il a favorisé à la fois SOS Racisme et Jean-Marie Le Pen.
33:41 - Bien sûr.
33:43 - Avec un talent exceptionnel.
33:45 - C'est très cohérent.
33:47 - Les socialistes, ça se tient.
33:49 - Nous suivrons bien sûr chaque jour avec Noémie Schultz ce procès.
33:54 La une de Paris Match.
33:56 Alain Delon, le crépuscule sur véritable état de santé,
33:59 ce qui se joue à Ducchy l'héritage.
34:01 Paris Match sortira demain dans les kiosques.
34:04 Et effectivement, il y a une interview d'Alain Fabien Delon
34:07 qui donne une interview.
34:09 Dans cet entretien, il s'exprime sur l'état de santé,
34:13 notamment de son père, qui est plus dramatique.
34:18 Sans doute qu'on ne le dit.
34:21 Je pense que nous allons peut-être voir ce qu'il dit.
34:26 Ce n'est pas que des gens puissent prétendre le faire à distance.
34:29 C'est la question.
34:31 Il faut arrêter.
34:33 J'aimerais bien qu'Alain Delon me dise des choses.
34:35 Mais quand j'arrive à le faire parler,
34:37 je suis obligé de me mettre sur un genou
34:39 et d'approcher mon oreille de sa bouche.
34:41 Et parfois de le faire répéter 3, 4, 5 fois
34:43 après avoir éteint le chauffage qui fait du bruit
34:45 pour l'entendre et le comprendre.
34:47 Il répond sans doute à Anoushka Delon
34:49 qui disait dimanche dernier
34:51 que son père voyait tout et comprenait tout.
34:53 Et puis Alain Fabien Delon,
34:55 fin d'après-midi, s'est exprimé
34:57 également, d'une manière encore peut-être plus forte,
34:59 à la télévision.
35:01 Puisqu'il a dit "je suis désolé de vous le dire,
35:03 mais il est dans un état lamentable".
35:05 Il parle de son père.
35:07 "Honte à elle", il parle d'Anoushka,
35:09 "Honte à elle de ne pas essayer de passer du temps avec lui.
35:11 Oui, c'est difficile de le voir,
35:13 mais c'est moi qui le couche tous les soirs,
35:15 c'est moi qui le réveille,
35:17 c'est moi qui le mets dans son fauteuil roulant.
35:19 Parfois il m'insulte car il parle un peu
35:21 en stec, dit-il.
35:23 Il n'ose même pas le regarder quand je le couche,
35:25 quand je le mets au lit.
35:27 Elle n'ose même pas le regarder
35:29 quand je le couche, quand je le mets au lit,
35:31 tellement il est dans un état lamentable.
35:33 Elle détourne les yeux quand moi je le couche
35:35 et il dit des choses
35:37 que je ne répéterai peut-être pas ici encore plus violentes
35:39 lorsqu'il s'adresse à sa soeur.
35:41 "Arrête de nous", etc.
35:43 Il est dans un état lamentable et toi,
35:45 tu t'en vas en ce moment.
35:47 Là, on est dans un déballage, effectivement.
35:49 Je disais qu'on est au-dessus, d'une certaine manière,
35:51 du déballage à l'idée, pour deux raisons.
35:53 Premièrement, parce qu'Alain Delon est vivant,
35:55 alors que Johnny Hallyday était mort.
35:57 Et ensuite, parce que les enfants,
35:59 notamment Anoushka et Alain Fabien,
36:01 ont pris la parole ces dernières heures.
36:03 Vous disiez tout à l'heure "en rentaine, ça me met mal à l'aise".
36:05 Oui, je n'aime pas cette affaire,
36:07 je n'aime pas ce déballage.
36:09 Ça peut concerner la justice,
36:11 mais pardon de vous dire que,
36:13 par respect d'abord pour Alain Delon,
36:15 par respect pour la conception que je me fais de la famille,
36:17 je vous mentirai en disant que j'aime ça.
36:19 On a le sentiment d'être un peu
36:21 voyeuriste dans cette affaire.
36:23 Et ça tient en plus au comportement de tout un chacun,
36:25 par rapport au grand âge.
36:27 Je pense qu'ils sont tous complètement déboussolés
36:29 de voir leur père, justement,
36:31 dans un état vieillissant.
36:33 On est tous mal aussi,
36:35 parce qu'on n'accepte jamais la grande vieillesse,
36:37 qui peut ressembler effectivement à un offrage.
36:39 Et on en a tous peur.
36:41 Donc, voilà, ça nous met très mal à l'aise tous, je crois, cette affaire.
36:43 Alors, ce soir, à 20h42,
36:45 l'avocat d'Alain Delon transmet à 6h30
36:47 une nouvelle affaire,
36:49 à 20h42, l'avocat d'Alain Delon transmet
36:51 un signalement à la justice pour mise en danger
36:53 de l'acteur,
36:55 c'est Maître Christophe Ayela,
36:57 qui a donc transmis ça au procureur de la République de Montargis.
36:59 Le 9 janvier,
37:01 d'après Maître Christophe Ayela, Anushka demande
37:03 que son médecin suisse puisse
37:05 visiter son père pour décider des suites
37:07 à donner concernant son état de santé
37:09 et recueillir son consentement, ce à quoi s'opposeraient
37:11 les deux fils d'Alain Delon,
37:13 Anthony et Alain Fabiani.
37:15 - On est au courant de tout leur détail.
37:17 Mais que tout le monde soit au courant
37:19 de tous ces détails-là, je me dis que si ça
37:21 concernait ma propre famille, je serais
37:23 mais... Non mais,
37:25 c'est d'une tristesse infinie
37:27 de prendre à témoin
37:29 tous les Français. Je me retrouve tout à fait
37:31 dans ce que disaient Maître Golnadal et
37:33 Véronique Jacquier. - Oui, avec ceci...
37:35 - C'est malaisant, moi je... - J'ai toute la vie,
37:37 et c'est horrible,
37:39 peut-être de dire ce que je vais dire là,
37:41 toute la vie d'Alain Delon,
37:43 depuis 1958, ses amours,
37:45 ses ruptures, ses naissances, ses enfants,
37:47 ses enterrements, tout est
37:49 sous l'œil des caméras.
37:51 - Est-ce qu'il a peut-être le droit
37:53 au moins à préserver l'intimité
37:55 de sa mort ? - Mais vous avez raison.
37:57 - Moi je le pense. - Mais vous avez raison.
37:59 - J'espère surtout qu'on retiendra de lui
38:01 plutôt ce qu'il fut dans sa carrière immense,
38:03 dans le fait que c'est l'idole,
38:05 dans ce que son public aime de lui. - Mais vous avez aussi raison.
38:07 - On n'a pas envie d'entendre parler de choses comme ça.
38:09 Moi quand je pense à Alain Delon, je pense à lui dans ses films,
38:11 je pense à sa beauté, je pense à lui pour la publicité,
38:13 pour un célèbre parfum, mais je pense
38:15 pas à ce que je lis là dans les colonnes
38:17 de matchs, qui rend plutôt triste à vrai dire.
38:19 - Alors c'est toujours le paradoxe, les gens n'ont pas
38:21 envie de savoir, mais en même temps quand tu en parles,
38:23 tu t'aperçois que nous on a reçu
38:25 l'autre jour Anthony Delon,
38:27 vendredi matin, et manifestement l'audience
38:29 montrait que les gens étaient intéressés
38:31 par son témoignage. Donc on a tous
38:33 des rapports ambiguës. - Et ça passe,
38:35 je vais vous dire une chose, moi je vais me jeter sur Paris Match
38:37 une fois que je vous ai dit ça.
38:39 C'est complètement contradictoire, c'est ce que je vais vous dire,
38:41 on assume cette contradiction. - Oui.
38:43 - Le paradoxe c'est qu'on est à la fois gênés
38:45 et en même temps on tend l'oreille,
38:47 et en même temps on a envie de le lire.
38:49 - Et parce que... - Je vous confesse
38:51 ce paradoxe.
38:53 - Anne Hidalgo. Alors Anne Hidalgo,
38:55 écoutez,
38:57 j'allais dire,
38:59 on va terminer l'émission, et on va pas la terminer
39:01 tout de suite parce qu'il reste encore un gros quart d'heure,
39:03 mais avec le sourire
39:05 quand même. Parce que ça s'appelle...
39:07 - Paris donne le sourire. - The show Hidalgo.
39:09 The show must go on.
39:11 Anne Hidalgo, elle nous a maintenant, ça y est.
39:13 Il y a un moment, vous savez, tu peux dire,
39:15 je sais pas si c'est l'ère de Tahiti,
39:17 je sais pas, mais bon, là, c'est merveilleux.
39:19 - Les embruns. - Là, elle y va,
39:21 mais vous voyez, elle y va, mais carrément.
39:23 Vous voyez, elle est désinhibée, maintenant.
39:25 Elle y va, mais on s'en fiche des critiques,
39:27 les autres, etc.
39:29 Donc vous allez écouter deux, trois passages
39:31 qui effectivement montrent que
39:33 Anne Hidalgo, tout va bien.
39:35 Je vous propose, sur les SUV,
39:37 les SUV dont...
39:39 On va payer trois fois plus cher pour ceux qui en ont.
39:41 Le 4 février, les Parisiennes
39:45 et les Parisiens décideront s'ils veulent
39:47 plus ou moins de SUV
39:49 dans leur ville. Et ils sont nombreux
39:51 à me dire, très très nombreux
39:53 à me dire qu'il y a encore trop de voitures
39:55 à Paris et qu'il faut
39:57 aller plus loin en réduisant
39:59 le nombre de SUV.
40:01 Alors oui, nous allons proposer
40:03 de multiplier par trois
40:05 le tarif de stationnement de ces véhicules
40:07 pour limiter leur présence,
40:09 réduire les accidents
40:11 dont ils sont souvent responsables.
40:13 Une voie dédiée
40:15 au covoiturage sera créée
40:17 sur le périphérique. Écoutez,
40:19 il faut atterrir un peu. Ça fait
40:21 plus de 30 ans que ça existe
40:23 partout dans le monde.
40:25 S'il y a un point sur lequel on n'est pas en avance,
40:27 c'est bien celui-là.
40:29 Par ailleurs, je signerai l'arrêté réduisant
40:31 la vitesse à 50 km/h.
40:33 Oui, je le dis.
40:35 5 sur le périphérique.
40:37 C'est madame 1,70%.
40:39 Je le rappelle aux élections présidentielles.
40:41 Et c'est toujours la même chose, c'est la morale.
40:43 Comme elle ne sait rien dire d'autre
40:45 que faire la morale, faire la morale,
40:47 faire la morale, donc il faut covoiturer,
40:49 monsieur. Bah oui, il faut enlever les SUV,
40:51 monsieur, parce que bien sûr.
40:53 Elle peut être élue.
40:55 Mais là, elle parle à ses électeurs.
40:57 Si la loi Paris
40:59 change, si les Parisiens
41:01 votent pour leur maire,
41:03 la loi PLM change, ça sera déjà
41:05 plus difficile, parce que le découpage électoral,
41:07 ça sera vraiment intéressant. Bon, ça c'est le premier passage.
41:09 Deuxième passage,
41:11 si vous demandez aux gens de voter les Parisiens,
41:13 peu de gens ont un SUV.
41:15 Sur le camp non pas, ils vont dire évidemment
41:17 qu'on est contre les SUV.
41:19 Deuxième passage, sur la baignade.
41:21 Madame Hidalgo va se baigner dans Paris.
41:23 Et la baignade dans la Seine.
41:25 J'en parlais, cher Marc.
41:27 Tout le monde affirmait
41:29 que c'était impossible.
41:31 On se faisait moquer.
41:33 Eh bien, nous l'avons fait.
41:35 Oui, après la piétonnisation des berges,
41:37 c'est-à-dire
41:39 on s'est rapprochés de la Seine.
41:41 Après les Jeux,
41:43 les Parisiennes et les Parisiens
41:45 se baigneront dans la Seine en 2025.
41:47 En juillet 2024.
41:49 Il y a déjà
41:51 un long carnet
41:53 de gens qui veulent y venir aussi.
41:55 Je sais que Marc a préparé
41:57 son maillot de bain également.
41:59 Nous, nous baillerons
42:01 dans la Seine.
42:03 Et nous ferons ce plongeon
42:05 historique, mythique
42:07 pour montrer que ce fleuve
42:09 est un fleuve. C'est fait.
42:11 Ce que j'aime, c'est que c'est
42:13 une bonne comédienne. Elle a de l'humour.
42:15 C'est amusant.
42:17 Il y a du second degré.
42:19 C'est formidable.
42:21 Elle est un carle. C'est vraiment bien.
42:23 - Affligeant. - Non, moi je ne suis pas d'accord.
42:25 - Je suis du premier degré, vous êtes du deuxième.
42:27 - Je la trouve formidable. Je trouve qu'elle a de l'esprit.
42:29 - Vous avez envie de la suivre,
42:31 d'aller derrière elle.
42:33 - Vous passez à côté en plus de sa générosité
42:35 et de ses bonnes intentions.
42:37 - Et puis beaucoup de panache.
42:39 - Elle joue vraiment bien. Troisième passage,
42:41 pas de différence entre les nationalités. Nous sommes tous égaux.
42:43 - Paris restera cette ville-refuge.
42:47 Avec ses valeurs,
42:49 avec son histoire. Non, nous ne
42:51 ferons jamais de différence
42:53 entre les nationalités.
42:55 Car la solidarité, ce n'est pas une question de nationalité,
42:57 c'est une question de dignité,
42:59 de droits humains et de valeurs universelles.
43:01 Non, nous n'accepterons
43:05 jamais, jamais
43:07 les idées nauséabondes.
43:09 Celles qui conduisent tous les jours
43:11 à faire tomber des digues
43:13 qui séparent les démocraties
43:15 des populismes. Et je vous rappelle,
43:17 à Paris, un habitant sur quatre
43:19 est né à l'étranger.
43:21 Alors oui, nous allons être fidèles à nous-mêmes.
43:23 Nous allons continuer à accueillir
43:25 les femmes et les hommes qui fuient la misère,
43:27 le terrorisme, les guerres,
43:29 qui rendent des terres
43:31 inhabitables.
43:33 - Et elles seront partout, effectivement,
43:35 porte-boucliers en cours.
43:37 - Elle ira demander, Pascal, des conseils au maire de New York
43:39 dans l'accueil des réfugiés, parce qu'ils se sont débordés,
43:41 la ville étant faillite.
43:43 - C'est d'une démagogie insensée.
43:45 Elle disait, effectivement, que les migrants étaient les bienvenus,
43:47 mais elle est la première
43:49 à engueuler l'Etat, dès l'instant
43:51 où vous avez les mineurs isolés,
43:53 dont on ne peut pas s'occuper.
43:55 Elle a un adjoint,
43:57 enfin, il est passé au Sénat,
43:59 son adjoint communiste.
44:01 - Yann Brossat. - Brossat, je l'avais eu
44:03 en face de moi dans un débat, c'était assez épique.
44:05 Non, mais non seulement
44:07 il voulait, évidemment,
44:09 accorder le droit d'asile aux migrants
44:11 qui arrivaient régulièrement, mais je lui dis,
44:13 mais qu'est-ce que vous faites de ceux
44:15 qui sont déboutés du droit d'asile ?
44:17 Je les expulse, et il me dit, ah non, pas du tout.
44:19 Il n'expulse pas non plus les déboutés
44:21 du droit d'asile. - Il est en justice, alors.
44:23 - C'est la démagogie et l'irresponsabilité
44:25 et le mépris total du peuple français.
44:27 - Je vous rappelle que M. Béliard trouve que les Jeux Olympiques,
44:29 ce n'est pas une fête internationale.
44:31 - Oulah. - Qui est un de ses adjoints,
44:33 M. Béliard, il a dit ça sur Sud Radio.
44:35 Il a dit, mais c'est vous qui le dites, que c'est une fête internationale.
44:37 Il voulait empêcher les touristes étrangers
44:39 de venir s'arrêter des Jeux
44:41 Olympiques écologiques.
44:43 De nouveau, une petite charge
44:45 contre les populismes par Annie Delgaux.
44:47 - C'est bien, ça.
44:49 - Nos démocraties sont
44:51 menacées par la montée des populismes,
44:53 alimentées par
44:55 une folie irrationnelle
44:57 et destructrice des réseaux sociaux
44:59 où le débat politique est devenu
45:01 impossible,
45:03 où le harcèlement organisé pour attaquer
45:05 qui, en général ? Les scientifiques,
45:07 les climatologues, les femmes,
45:09 les progressistes, les démocrates.
45:11 Cela ne cesse de progresser
45:13 en ligne. La haine
45:15 est galvanisée
45:17 par des plateformes
45:19 et des médias
45:21 qui ne valorisent que le conflit
45:23 et la désinformation.
45:25 - Je n'ai l'impression
45:27 qu'on est un peu visé.
45:29 - Ce qui est génial, c'est que
45:31 Pascal, si jamais elle voulait précisément
45:33 faire monter ce qu'elle qualifie de populisme,
45:35 elle ne s'y prendrait pas autrement. Dans les
45:37 quatre extraits que vous nous avez montrés,
45:39 c'est la grande compil pour les bobos
45:41 qui votent pour elle. C'est assez surréaliste.
45:43 - Tu pourrais imaginer, quand tu fais
45:45 un 70%, que tu es
45:47 représentant du Parti Socialiste, après tu te dis
45:49 "Bon, voilà, manifestement,
45:51 je n'ai pas séduit le plus grand nombre."
45:53 Mais, voilà,
45:55 il n'y a aucun souci. Elle a fait un
45:57 70% dans ce grand
45:59 Parti Socialiste,
46:01 avec une campagne électorale
46:03 l'an passé dans une présidentielle.
46:05 - Et pas un poil de remise en question.
46:07 - Non. - Et puis elle est satisfaite de son bilan à Paris, surtout.
46:09 - Et dernier mot
46:11 sur Gérard Depardieu, parce qu'évidemment, c'est tellement
46:13 facile d'attaquer un homme à terre.
46:15 Anne Hidalgo.
46:17 - Je suis très fière de la
46:19 vitalité à Paris de toutes ces
46:21 associations féministes sans lesquelles
46:23 rien ne serait possible.
46:25 Nous les soutenons
46:27 indéfectiblement. Elles se
46:29 mobilisent tous les jours, tous les
46:31 jours, contre toutes les formes
46:33 de harcèlement et de violence faites aux
46:35 femmes. Et je le dis
46:37 avec force,
46:39 à Paris, il n'y a pas de
46:41 privilèges pour les monstres sacrés.
46:43 - Il manquait la petite touche de wokisme sur le
46:53 privilège à la fin, sinon c'était incomplet.
46:55 - Ça vous laisse
46:59 sans voix. - Oui, non mais oui.
47:01 Je veux dire, il n'y a pas, en
47:03 vérité, il n'y a pas une once de
47:05 courage intellectuel. Il n'y a rien.
47:07 - Il y a une volonté de plaire.
47:09 - Je ne dirai pas ce qu'il n'y a pas non plus.
47:11 - Quand elle fustige...
47:13 - Il n'y a pas une once non plus.
47:15 - Non, mais elle a raison.
47:17 C'est que du pseudo-courage.
47:19 - Non mais quand elle fustige...
47:21 - Elle a l'implication.
47:23 - Ça c'est vous qui l'avez dit.
47:29 Moi je ne me serais pas permis de dire ça.
47:31 Je précise que Mme Hidalgo, bien sûr,
47:33 elle a été sur ce plateau.
47:35 - Il y a des consistances.
47:37 - Comme tous les gens que nous invitons régulièrement.
47:39 - On la réclame.
47:41 - D'ailleurs, M. Attal,
47:43 il était venu plusieurs fois sur ce plateau.
47:45 Je l'ai dit hier aussi.
47:47 Je suis toujours au plus près,
47:49 c'est facile, de ce que je pense.
47:51 Je n'allais pas dire, dans cette prise
47:53 de fonction du mal de Gabriel Attal,
47:55 c'est quelqu'un qui est venu régulièrement sur notre
47:57 plateau pour défendre,
47:59 pourquoi pas ses idées, mais surtout
48:01 pour venir débattre
48:03 avec les journalistes
48:05 de CNews. Ce que n'a toujours pas fait
48:07 le président de la République depuis qu'il est élu.
48:09 Je le rappelle. Depuis 2017.
48:11 - Il n'a pas fait Elisabeth Borne non plus, je crois.
48:13 - Non, mais je ne suis pas sûr qu'on lui ait demandé.
48:15 Mais en revanche, ce qui est intéressant,
48:17 c'est que M. Attal est venu régulièrement.
48:19 - Mais il n'a pas peur du débat en poli-crise.
48:21 - Exactement, ça montre une ouverture d'esprit,
48:23 une intelligence. Et puis, quand tu es bon
48:25 et quand tu es fort, tu n'as peur de rien.
48:27 C'est toujours pareil. Ceux qui ne veulent pas venir,
48:29 peut-être qu'ils ont peur qu'on leur pose
48:31 des questions qui les gèneraient. Et Mme Hidalgo,
48:33 peut-être, était dans ce cas-là.
48:35 On termine avec l'Équateur. C'est formidable ce qui se passe
48:37 en Équateur. Avec justement
48:39 une prise d'otages sur un plateau de télévision.
48:41 - Avec des gens en arbre. - Quand je dis
48:43 "c'est formidable", entendons-nous bien.
48:45 - C'est formidable comme vous y allez.
48:47 - Je retire ce mot, vous l'avez compris.
48:49 C'est absolument incroyable,
48:51 exceptionnel. - Dans un studio.
48:53 - J'entends bien. Donc voyons le mot de
48:55 Maxime Lemoyne. - On ne se laisserait pas faire.
48:57 - Le sujet de Maxime... Je pense qu'il vous rendrait
48:59 très rapidement... - Maxime Le Guet.
49:01 - Surréaliste.
49:03 En plein... - Le sujet de
49:05 Maxime Le Guet. Relançons
49:07 le sujet de Maxime Le Guet.
49:09 - Une scène surréaliste.
49:13 En plein direct sur ce plateau
49:15 de télévision, armés de
49:17 fusils d'assaut, des assaillants
49:19 prennent en otage les journalistes
49:21 de la rédaction, avant d'être interpellés
49:23 par les forces de l'ordre.
49:25 Une attaque qui plonge un peu plus
49:27 le pays dans le chaos.
49:29 - A partir de maintenant, tous les groupes
49:33 terroristes identifiés constituent
49:35 une cible militaire. Le présent
49:37 et l'avenir de notre patrie sont en jeu
49:39 et aucun acte de terreur ne nous fera
49:41 renoncer.
49:43 - Le président Daniel Noboa
49:45 a décrété l'Équateur en état
49:47 de conflit armé interne et
49:49 ordonné la neutralisation des groupes
49:51 criminels impliqués dans le narcotrafic.
49:53 Ce lundi déjà,
49:55 le pays avait été plongé dans l'état
49:57 d'urgence.
49:59 - Je viens de signer le décret sur l'état d'urgence
50:01 pour que les forces armées étouent le soutien
50:03 politique et juridique dans leurs actions.
50:05 - Une décision prise après
50:07 l'évasion de prisons spectaculaires
50:09 ce dimanche d'Adolfo Macias,
50:11 chef de gang et ennemi public
50:13 numéro un en Équateur.
50:15 Un événement précipitant une crise
50:17 sécuritaire sans précédent dans le pays.
50:21 - C'est un pays gangrené par la corruption,
50:23 par les narcotrafiquants.
50:25 Je vous signale qu'il y a
50:27 certains pays en Europe
50:29 maintenant,
50:31 comme la Hollande
50:33 ou des pays comme la Belgique
50:35 qui sont en danger.
50:37 La réalité est là.
50:39 C'est une grande chose la drogue.
50:41 - Il est 20h59,
50:43 M. Benkemoen va venir nous rejoindre.
50:45 - Eh bien le voilà !
50:47 - Vous avez failli
50:49 attendre !
50:51 - J'ai failli en avance.
50:53 Pardonnez-moi M. Prot.
50:55 - C'est passionnant
50:57 l'histoire de l'Équateur parce que toute la poudre
50:59 qui est envoyée dans les points de vie
51:01 aujourd'hui en France
51:03 elle vient de l'Équateur.
51:05 Ça inonde tout le marché américain
51:07 mais ça inonde tout le marché français.
51:09 Nous on devrait aller aider,
51:11 être les premiers à aller aider ce président qui a 34 ans.
51:13 Président équatorien, on devrait lui porter...
51:15 - C'est l'âge qu'il faut en ce moment d'avoir 34 ans.
51:17 - Bah écoutez, voilà.
51:19 Et on en parlera tout à l'heure parce qu'il y aura
51:21 Réda Bellage qui est porte-parole
51:23 d'une unité SGP, police, qui sera là
51:25 avec nous.
51:27 Il y aura aussi M. Ramos, député
51:29 Modem. On parlera de politique
51:31 évidemment dans un instant.
51:33 - Arnaud Lecarte a été à la réalisation, Ludovic Lieber a été à la vision,
51:35 Marc Fontaine était au son, merci à
51:37 Benjamin Nau, à Hugo Caprioli, à Guilhem
51:39 Lafage. Toutes ces émissions sont retrouvées sur
51:41 cnews.fr. Bonne soirée à tous
51:43 et donc à Mme Hidalgo, bien sûr,
51:45 maire de Paris, à qui nous souhaitons
51:47 le meilleur et que nous attendons
51:49 avec plaisir sur ce plateau. Bonne soirée à tous.
51:51 (Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org)
51:54 [SILENCE]