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Alors que l’Assemblée nationale examine la suppression des restrictions de circulation avec les ZFE. Le débat crispe l'opinion. Entre enjeux environnementaux et problèmes d'accessibilités, les contraintes sont nombreuses.

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Transcription
00:01C'est un coup de frein sur les ZFE et une première victoire pour la droite et le Rassemblement National
00:06qui ont obtenu la suppression des zones à faible émission en commission
00:10avant l'étude dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
00:14Comment concevoir qu'il y ait des Français des territoires à deux vitesses,
00:18des Français de seconde zone, des Français qu'on mépriserait
00:22parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'acheter la dernière voiture électrique à 40 000 euros.
00:26C'est complètement insupportable intellectuellement.
00:30Un sujet qui divise, car si les ZFE ont l'objectif d'améliorer la qualité de l'air,
00:35notamment dans les villes où les niveaux de pollution dépassent régulièrement les normes européennes,
00:39elles pénalisent les propriétaires de nombreux véhicules anciens et jugés trop polluants.
00:44Le gouvernement espère tout de même les conserver, au moins dans les grandes métropoles.
00:48L'idée aujourd'hui qui va être dans la loi de simplification,
00:51c'est de dire Paris et Lyon continuent et font à leur rythme,
00:57en fonction des seuils de déclenchement des particules fines.
01:00De son côté, la gauche elle-même est divisée sur la question,
01:03même si certains font valoir une problématique de santé publique.
01:07Nous allons faire des propositions qui disent clairement
01:09qu'on maintient des zones à faible émission parce qu'il le faut,
01:12parce qu'il faut qu'on baisse nos émissions de carbone,
01:13parce qu'il faut qu'on baisse la pollution.
01:14Mais on le fait évidemment dans l'accompagnement social, territorial,
01:18de celles et ceux qui en ont besoin.
01:19Selon Santé publique France, la pollution atmosphérique
01:22tue près de 40 000 personnes par an en France.

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