L'Assemblée nationale s'attaque au débat sur une proposition de loi sur la fin de vie. Un sujet épineux qui suscite de nombreuses critiques. Le Figaro révèle qu'une centaine de personnalité monte au créneau pour dénoncer certains aspects de cette loi.
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00:00Avant son retour au centre des débats, certains dénoncent des dérives.
00:04La proposition de loi sur la fin de vie est de nouveau à l'Assemblée nationale.
00:09Mais un collectif d'une centaine de personnalités s'inquiète.
00:12Anciens ministres, politiques, soignants et spécialistes de l'éthique.
00:16Certains craignent que ce texte permette un accès sans limite au suicide assisté.
00:21La formulation du texte pose problème car selon ses détracteurs,
00:25le texte ouvre désormais la voie à l'euthanasie à plus grande échelle.
00:30Diabète, insuffisance rénale, difficultés respiratoires,
00:34une centaine de milliers de personnes deviendraient éligibles.
00:38Une procédure également jugée expéditive.
00:41Plusieurs collectifs dénoncent une décision solitaire et non-collégiale
00:45d'un médecin pour se prononcer sur une demande de mort assistée.
00:48« Cette procédure est plus laxiste qu'ailleurs.
00:51En France, il suffirait d'une demande orale à un médecin sans aucune traçabilité.
00:55La Belgique par exemple impose une demande datée, signée
00:58et un délai d'un mois entre la demande et l'injection. »
01:01Enfin, les collectifs évoquent un risque d'apparition d'un droit opposable
01:05et la multiplication de recours devant la justice
01:08si un médecin n'accède pas à une demande de mort assistée.