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  • 02/04/2025
Avec Nicolas Dupont-Aignan, président de "Debout la France", ancien député, conseiller municipal d'Yerres


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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-04-02##

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Transcription
00:00Alors, anti-social ou anti-justice ? Donc, vous avez évidemment suivi la séquence qui s'est passée avec Marine Le Pen, rendue inéligible ou pas, on verra.
00:12On ne va pas parler des suites judiciaires, on ne va pas en parler aujourd'hui, on ne va pas en parler demain,
00:18on va parler évidemment des travaux caractéristiques ou pas caractéristiques, et au-delà de tout, la politique.
00:29Alors, nous allons en parler avec Nicolas Dupont-Aignan, qui est président de Debout la France, c'est un ancien député, bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
00:36Bonjour André Bercoff.
00:38Alors, Nicolas Dupont-Aignan, on ne va pas revenir là, pour le moment, sur l'affaire Le Pen, sur ce qui se passe et ce qui va se passer,
00:45mais au-delà de ça, et je suis sûr que vous avez suivi ça au moins autant que moi et au moins autant que tout le monde,
00:50c'est de regarder effectivement, d'ailleurs, notamment l'avocat Juan Branco a fait un inventaire intéressant sur une série d'affaires qui ont été jugées pas tout à fait de la même façon avant celle de Marine Le Pen.
01:03Par exemple, la relax de l'actuel Premier ministre François Bayrou, par ce même tribunal judiciaire, pour des faits identiques, à l'inverse de ses proches, pour la plupart condamnés,
01:12Bayrou a été relaxé en première instance, le 5 février 2024, dans l'affaire des assistants parlementaires du Modem, on ne va pas rentrer dans les détails.
01:19Bon, et puis la relax de Éric Dupont-Moretti, l'ancien ministre de la Justice, relax par le procureur près de la Cour de cassation, le 4 décembre 1923, voilà,
01:31on ne peut pas réunir en Cour de la Justice la République, ce serait trop long, actuellement, et je rappelle qu'il y a toujours présomption, et heureusement la présomption dit le sens,
01:41Jean-Luc Mélenchon, lui-même, soupçonné d'avoir utilisé, en tant qu'eurodéputé, les fonds du Parlement européen pour financer et développer une partie de ses activités politiques en France.
01:52Et alors, juste un mot, Nicolas Dupont-Aignan, c'est de citer tous les personnalités politiques qui ont été interpellés par la Justice, encore une fois, relaxés par certains, non poursuivis pour d'autres,
02:04alors je vous donne un inventaire, c'est mieux que prévert, François Bayrou, Muriel Pellicot, Richard Ferrand, les mutuelles de Bretagne, actuellement Président du Conseil Constitutionnel,
02:13Alexis Collère, qui va devenir numéro 2 de la Société Générale, Thierry Solaire, Jean-Paul Delevoye, Éric Dupont-Moretti, Olivier Dussopt, Sébastien Lecornu, Agnès Buzyn,
02:23Laura Flessel, Sylvie Goulard, Muriel de Sarnez, Damien Abad, Gérald Darmanin, Alain Griset, Rachida Dati, Jean-Michel Blanquer, Jean-Jacques Bridé, Nathalie Hémas, Benjamin Griveaux, Michel Marchand, Jean-Marie Girier, liste évidemment non exhaustive.
02:40Alors, Nicolas Dupont-Aignan, qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Est-ce qu'on insiste à, alors tout le monde dit, gouvernement des juges, les juges ont cédé à la politique,
02:49sauf que c'est la politique qui leur a donné, avec la loi Sapa 2, la possibilité de voir cela. Alors, qu'est-ce qui se passe ?
02:55Basculement des juges, le politique n'est plus là, les juges règnent ?
03:01Alors, moi je pense qu'il faut être le plus franc possible. D'abord, les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois, et c'est sain que les hommes politiques soient traduits dans les tribunaux quand ils commettent des fautes.
03:17Moi, je m'élève contre cette idée que les hommes politiques devraient être au-dessus des lois, non.
03:21D'ailleurs, vous citez beaucoup de noms, mais il y en a beaucoup qui n'ont jamais été traduits dans les tribunaux, dont votre serviteur, et je pense qu'il ne faut pas l'oublier, parce que sinon, on va dire, tout se pourrit, ce n'est pas vrai.
03:31D'ailleurs, vous avez marqué, je ne vous ai pas cité.
03:35J'espère bien, j'espère bien, qu'en revanche, la vraie question, c'est que si la justice passe, elle doit passer pour tout le monde, et pas seulement pour un camp politique.
03:46Or, nous voyons bien, il n'y a pas besoin d'avoir fait polytechnique pour comprendre que, comme par hasard, ce sont toujours les mêmes du même bord qui sont condamnés, et ce sont toujours les mêmes du même bord, l'autre bord, qui sont absous.
04:01C'est ça qui pose problème, et dans la décision de Marine Le Pen, moi, je ne commande pas la condamnation, qui est très lourde.
04:09En revanche, je suis scandalisé par l'exécution provisoire d'inéligibilité, qui, véritablement, entrave la démocratie.
04:20C'est-à-dire qu'on peut, dans ces questions, avoir des positions nuancées.
04:24Et moi, je remarque, je remarque depuis cette condamnation, c'est tout l'un ou tout l'autre.
04:30C'est-à-dire que les juges seraient les meilleurs du monde et n'auraient rien à se voir reprocher, ce qui est faux.
04:37Et de l'autre côté, les hommes politiques seraient parfaits. Non.
04:40En vérité, ce qui ne va pas dans cette décision de justice, c'est que si la condamnation, sur le fond, ne peut pas être contestée, et puis il y a appel,
04:48et Marine Le Pen sera peut-être innocentée, en revanche, ce qui est scandaleux, c'est qu'on lui interdise de se présenter aux élections alors qu'il y a appel suspensif.
04:55C'est ça, le problème. Et donc, la vraie question, c'est est-ce qu'on peut, un jour, dans notre pays, avoir une justice qui soit juste ?
05:05Parce qu'elle n'est pas juste, là. On n'a pas parlé de McKinsey, on n'a pas parlé de quantité d'affaires.
05:12Ben ala, comme par hasard, quand ça vient de Macron, quand ça vient du macronisme, quand ça vient d'une certaine gauche, à l'exception de cas extravagants comme Kaouzac,
05:23et bien là, circuler, il n'y a rien à voir. Et puis de l'autre côté, comme par hasard, c'est toujours à des fins électorales.
05:29Fillon a payé très cher, mais on sait maintenant que l'affaire Fillon a été instrumentalisée pour l'empêcher d'être élue. On le sait.
05:38— Certes. Parquet national financier, etc., etc.
05:42— Moi, ce que je demande, je ne demande pas l'absolution pour les hommes politiques. Les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois.
05:47— Bien sûr.
05:48— Mais en revanche, ce qui est scandaleux, c'est la manière dont la justice en France fait de la politique.
05:53Et d'ailleurs, elle ne s'en cache pas. Retrouvez le communiqué du syndicat de la magistrature au moment de l'élection présidentielle de 2022.
06:00— Nous l'avons lu. Nous l'avons lu. Et diffusé.
06:03— C'est hallucinant. Moi, je suis pour l'interdiction des syndicats dans la magistrature. C'est hallucinant.
06:09Donc le problème, ce n'est pas la justice en soi, c'est la dérive d'une justice politisée qui apparaît comme naturelle dans notre pays.
06:18— Oui. Surtout, surtout, vous le dites, mais enfin, il y a quand même les deux poids, deux mesures.
06:22On va revenir là-dessus. Juste, encore une fois, François Bayrou, Dupond-Moretti, Agnès Buzyn, Agnès Buzyn,
06:29l'enterrement de l'affaire de business France avec Muriel Pénicaud, vous avez parlé de Benalla et le coffre de Benalla,
06:36la prescription pour Richard Ferrand dans l'affaire des mutuelles de Bretagne. Je ne parlerai pas.
06:41Mais est-ce que tout cela, est-ce que, je ne dirais pas le péché originel, ça a existé depuis des siècles,
06:47tout ce qu'on raconte, les liens justice, politique, les deux poids, deux mesures.
06:52Mais quand même, est-ce qu'on remonte, vous en avez aussi beaucoup parlé, est-ce que, je dirais, non pas le cri primal,
06:59mais ça n'a pas été le référendum du 25 mai 2005, où 505% des Français avaient voté contre la Constitution européenne
07:06telle qu'elle était présentée, et où on s'est assis dessus, on l'a suffisamment parlé avec le traité de Lisbonne.
07:12Est-ce que ça n'a pas été là le signe de la rupture, Nicolas Dupont-Aignan ?
07:17Le signe, c'est vrai, en fait nous ne sommes plus vraiment dans une démocratie.
07:22Il y a eu le pouvoir de l'Union Européenne, premier point, qui n'est pas démocratique, et puis le gouvernement des juges qui est une réalité.
07:31Quand vous voyez les motivations du Conseil constitutionnel sur les votes des lois, c'est ahurissant.
07:37Si vous lisez le Conseil constitutionnel, il prend une partie politique, c'est évident, le Conseil d'État.
07:45Donc le problème, c'est que tous ces juges prétendent juger au nom du peuple français, mais jugent en fonction de leurs convictions personnelles.
07:51C'est ça le problème. Et pourquoi ils y arrivent ? C'est très intéressant.
07:55C'est aussi parce que les parlementaires ont voté des lois incompréhensibles leur donnant des pouvoirs extravagants.
08:01Moi j'ai voté contre la loi Sapin 2 à l'époque. Et à l'époque, ce n'était pas facile de voter contre la loi Sapin 2.
08:07Ce n'était pas facile, parce que vous étiez accusés d'être favorables à la corruption des hommes politiques et tout.
08:14Donc les hommes politiques, par démagogie, se sont suicidés aussi.
08:17Comme ils ont donné des pouvoirs extravagants à des commissaires européens, comme ils ont donné des pouvoirs extravagants au Conseil constitutionnel.
08:24Parce qu'en fait, ça les arrange bien dans une mesure. Ils instrumentalisent par des liens de subordination.
08:31Parce que vous pensez bien que c'est très difficile pour des juges d'aller contre le ministre et le garde des Sceaux.
08:39Donc en fait, si vous voulez, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
08:44Moi je ne veux pas qu'on jette tous les juges dans le panier en disant, ce sont tous, ce n'est pas vrai, c'est injuste et ce serait très grave pour notre société.
08:52En revanche, il faut être intransigeant sur cette autoprotection, sur un Conseil supérieur de la magistrature qui protège trop des juges qui font défaut,
09:04sur des syndicats qui devraient être interdits, au nom de quoi un syndicat de juges peut critiquer des lois.
09:13Pour rendre compte et dire qu'on ne les abattra pas.
09:15Ce qu'a fait le syndicat de la magistrature après les élections européennes, effectivement.
09:20Avec le mur des cons, vous vous souvenez ? Moi j'étais sur le mur des cons.
09:23Le père d'une jeune fille assassinée était sur le mur des cons.
09:26Mais on est où ?
09:28Et c'est accepté. Et pourquoi c'est accepté à votre avis ?
09:32Tout simplement parce que ça sert une oligarchie qui est au pouvoir et qui se sert de la justice de certains juges pour faire la salle bosagne.
09:42C'est tellement plus pratique d'empêcher Marine Le Pen d'être candidate que de la battre dans les urnes.
09:48C'est peut-être le plus pratique de déconsidérer François Fillon.
09:51Il a commis une faute. Je ne dis pas qu'il n'a pas commis de faute.
09:55Et il doit être puni pour ça.
09:57Mais de là à l'instrumentaliser et en même moment à ne rien faire contre des décisions hallucinantes.
10:05La relaxe de Richard Ferrand est hallucinante.
10:09Et vous savez que la procureure, je ne vais pas dire une bêtise parce qu'on va m'accuser,
10:14mais il y a une des juges qui a eu à traiter de l'affaire Ferrand qui a été nommée membre du conseil constitutionnel.
10:20Non mais écoutez, Nicolas Dubon-Aignan, moi ce qui me frappe c'est que ça veut dire ce que vous dites là.
10:26C'est la fin, en tout cas l'absence aujourd'hui quasi totale de contre-pouvoir.
10:32Le problème est là, le conseil constitutionnel devait juger effectivement de la constitutionnalité des lois.
10:39On a vu qu'on a étendu, c'est-à-dire depuis Pompidou, ça date de Pompidou,
10:43comment on a étendu son pouvoir de venir extraire le conseil d'état.
10:47Même chose, c'est-à-dire qu'on a l'impression vraiment,
10:50et vous savez en ce moment c'est le réunion du gouvernement,
10:56et Emmanuel Macron vient de dire que la justice est indépendante,
10:59comme l'a dit d'ailleurs François Hollande.
11:01Ah mais écoutez, moi on ne peut pas contester, même si la condamnation est lourde,
11:06sur des décisions de justice.
11:08Quelle est cette hypocrisie ?
11:10En tout cas, je dirais généralisée, je ne dis pas pour tout le monde,
11:13mais à droite comme à gauche, qui consiste à dire
11:15quand ce sont des ennemis qui sont condamnés, qui sont empêchés de se présenter, tout va bien,
11:21et quand c'est des amis, on revient vraiment au deux poids deux mesures,
11:24mais de manière tellement flagrante.
11:26Et moi, juste un mot, je voudrais comprendre ce cynisme extraordinaire
11:30qui consiste à dire écoutez, c'est comme ça,
11:32et si vous n'êtes pas content, ça ne change rien, c'est la même chose.
11:37Mais la difficulté André Bercoff,
11:41c'est qu'il ne faut pas, parce qu'il y a une justice politisée,
11:45qu'il n'y ait plus de justice, et que les hommes politiques reprennent leurs défauts,
11:49de se sentir au-dessus des lois.
11:51Parce qu'il faut être honnête,
11:53et moi je vois la vie politique depuis 30 ans, je la connais,
11:57c'est un peu trop facile de s'exonérer des règles,
12:01comme certains l'ont fait.
12:03– Non mais personne ne veut s'exonérer des règles.
12:05– Non mais attendez, il faut critiquer la politisation de la justice,
12:11mais il ne faut pas oublier que les hommes politiques
12:14ne doivent pas être au-dessus des lois.
12:16– On est d'accord, vous l'avez dit Nicolas Dupont-Aignan,
12:19vous l'avez dit ça, ok, il n'y a pas de politique,
12:22attendez, il y a, ok, politique, qu'on ne soit pas au-dessus des lois,
12:25on est d'accord, vous l'avez déjà dit cinq fois.
12:27Le problème n'est pas là.
12:29– Mais ce qui est important, qui juge les juges ?
12:34Qui juge les juges ou des juges ?
12:36Il est là le problème.
12:38Le problème c'est que les juges n'ont pas de contre-pouvoir,
12:40il n'y a pas de jugement des juges.
12:43Les politiques peuvent eux être condamnés et ça se passe,
12:46oui mais il est là le problème.
12:48Tant que ceci n'aura pas été réglé,
12:50tant qu'il n'y aura pas un contre-pouvoir des juges,
12:52comme de toute profession, politique, journaliste et autres,
12:55tout à fait normal, mais où est le contre-pouvoir pour les juges ?
12:58Enfin, des juges.
13:00– Mais, vous avez raison là-dessus,
13:03mais le vrai problème c'est la politisation des juges.
13:06C'est ça la vraie question.
13:08La vraie question c'est la formation des juges.
13:10La vraie question c'est, est-ce qu'il ne faut pas diversifier
13:13le recrutement des juges ?
13:15La vraie question c'est de traiter en amont les problèmes.
13:19La vraie question aussi c'est que les lois soient moins complexes,
13:22que les lois soient plus simples.
13:25Ce que je veux dire, si vous voulez,
13:27pourquoi je dis ça ?
13:28C'est parce qu'il n'y aurait rien de pire
13:32que parce qu'il y a une égalité,
13:36finalement il n'y a plus de jugement.
13:38Et là vous émergeriez la colère des Français
13:40qui eux doivent prêter des amendes,
13:42qui eux sont condamnés et qui verraient une classe politique
13:44ne jamais pouvoir être atteinte.
13:46Ça ce serait dramatique.
13:48– Non mais la colère des Français, vous le savez très bien.
13:51– Il faut qu'il y ait des garanties
13:55et c'est là où l'inéligibilité est scandaleuse.
13:58Mais cette inéligibilité, pardonnez-moi,
14:00c'est les parlementaires qui l'ont votée.
14:01– Absolument, c'est vrai, bien sûr.
14:03– Et moi je votais contre.
14:04– Bien sûr.
14:05– Donc c'est un peu facile aussi d'accuser les juges
14:07alors que c'est le législateur qui a mis ses âneries.
14:11Excusez-moi, quand un collègue à Sarkozy
14:13et j'ai voté contre la réforme constitutionnelle
14:15a donné un pouvoir extravagant dans sa réforme de 2009
14:18au conseil constitutionnel.
14:20– Oui, ben oui.
14:21– C'est lui qui a donné un pouvoir extravagant.
14:22– Evidemment, et ils ont servi, comme vous le dites,
14:24avec la loi Sapin 2.
14:26Non, ils ont donné.
14:27Le problème n'est encore une fois pas d'exonérer
14:29une classe pour une autre, qu'elle soit la plus classe politique.
14:31– Non mais bien sûr.
14:32– Je parle en tant que citoyen.
14:33En tant que citoyen, mais écoutez,
14:35on ne va pas dire le tous pourri.
14:37Vous avez raison, c'est démagogique et faux.
14:39Mais on ne va pas non plus dire
14:41qu'il n'y a pas ces deux points de mesure
14:43qui fait que les gens aujourd'hui sentent que
14:45ben écoutez, rien ne se passe,
14:47on n'est pas protégé, et voilà.
14:49– Mais deux points de mesure aussi, pardonnez-moi,
14:51avec la petite délinquance des trafiquants de drogue.
14:54Quand vous pensez que des trafiquants de drogue
14:56qui violent, qui tuent, n'ont pas de peine,
14:58sont libérés, et puis que quelqu'un
15:01qui n'a eu aucun enrichissement personnel,
15:03parce que je ne suis pas là pour défendre Marine Le Pen,
15:06mais elle n'a eu aucun enrichissement personnel.
15:08C'était une différence d'interprétation du Parlement européen.
15:10– Bien sûr.
15:11– Donc il n'y avait pas mort d'homme.
15:13Eh bien, on a né un mort politiquement comme ça.
15:17C'est inacceptable.
15:19Donc en fait, le problème de fond,
15:21c'est le fonctionnement de la justice,
15:23c'est des lois qui lui ont donné un pouvoir extravagant,
15:26c'est le manque d'encadrement,
15:28mais là encore, il faut trouver le juste milieu,
15:31il faut être raisonnable,
15:33il faut être intransigeant sur les abus de juges,
15:36il y a un abus de juges,
15:38et j'espère qu'il sera corrigé très vite,
15:40je me réjouis que, normalement, l'appel vienne vite,
15:44parce que sinon ce serait un scandale démocratique sans précédent.
15:48– Merci Nicolas Dupont-Aignan,
15:50merci en tout cas de vos exercices.
15:52– J'essaierai d'être le plus honnête possible dans mon commentaire.
15:54– Absolument, mais il faudra surtout de la volonté, du courage,
15:57et de ne pas avoir cette espèce de velerie
16:00qui saisit un certain nombre de gens,
16:02pas vous bien sûr, mais un certain nombre de personnes de tous bords.

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