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  • 19/03/2025

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00:00Et ce matin Thomas vous recevez Leïla Bechti et Roland Pérez pour le film Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
00:05qui est au cinéma depuis ce matin. Allez-y, Jonathan Cohen dans le film, Joséphine Jappy, Jeanne Balibar
00:11et Sylvie Vartan évidemment et même Roland Pérez !
00:15Que vous affirmez-vous ?
00:17Allez-y pour repérer Roland Pérez !
00:20Ariane Massena qui joue le rôle de Sophie Davant
00:22qui était à l'origine de pas mal de choses dans cette histoire.
00:28On a parlé de Jonathan Cohen parce qu'à partir de 27 ans, c'est lui qui vous représente,
00:34Roland Pérez qui joue votre personnage.
00:36Leïla Bechti, vous vous connaissez depuis très longtemps,
00:40on vous voit plutôt comme des frères et sœurs,
00:43tous les deux ça devait être assez marrant de jouer sa mère tout d'un coup.
00:47Oui exactement, mais ça nous a surpris,
00:52c'était inattendu qu'on soit mère et fils après avoir joué une amoureuse folle
00:59dans La flamme et le flambeau d'Alexandra.
01:02Mais ce que je disais c'est qu'il n'y avait que l'amour d'Esther pour surpasser l'amour d'Alexandra.
01:06C'est ça !
01:08On a eu le trac mais c'était super parce qu'on n'a pas eu besoin de jouer la tendresse.
01:15Et puis moi je peux être assez maternelle avec les gens que j'aime donc du coup ça va, il y a des choses...
01:21Lui on n'a pas l'habitude de le voir dans ce genre de rôle dramatique comme ça,
01:24là il est sérieux de bout en bout.
01:26Moi j'ai la chance de le connaître, je savais qu'il avait une sensibilité folle
01:30mais je trouvais qu'au cinéma elle n'avait pas encore été utilisée.
01:34Et là c'est merveilleux ce qu'il fait en ce film.
01:38Il y a plusieurs comédiens qui jouent votre rôle Roland Pérez
01:41mais vous Leïla Bechti vous jouez sa maman Esther tout au long du film
01:45de ses 30 ans jusqu'à ses 85 ans.
01:48Alors bien sûr il y a des prothèses, il y a du maquillage pour vous vieillir
01:51mais on peut quand même assez vite tomber dans le ridicule.
01:54Est-ce que ça vous faisait peur ?
01:56Oui complètement, j'ai eu très très très peur.
01:58Et puis voilà on a beaucoup travaillé avec Ken évidemment,
02:02les prothèses évidemment m'ont beaucoup aidé.
02:06Mais j'ai convoqué plein de souvenirs, j'ai eu la chance de vivre avec ma grand-mère.
02:10Donc j'ai repensé à elle, j'ai repensé à son regard qui se voilait
02:17de plus en plus avec le temps.
02:19Je me souviens qu'elle glissait, elle ne glissait pas sur le sol
02:23parce qu'elle n'avait plus la force de lever ses petits pieds.
02:25Mais c'est plein de choses que j'ai convoquées.
02:28Et puis j'ai eu, je le dis souvent mais j'ai eu un coach bénévole
02:32à domicile en plus, qui s'appelle Tahar Rahim.
02:35Il est bon coach ?
02:37Oui, il est très très très exigeant.
02:39Mais c'était super, ça m'a beaucoup nourri ses conseils.
02:43Et alors Roland, vous avez été soigné par Madame Verge-Poche.
02:47Alors déjà, c'était vraiment son nom ?
02:49Madame Verge-Poche ? Ah non, ça ne peut pas s'inventer.
02:53C'était un mot pour triple dans l'ostradone.
02:56On reste sur Verge-Poche, très bien.
02:58Et donc la méthode de cette femme va vous contraindre à vivre,
03:02bien avant le Covid, 18 mois de confinement,
03:06alité, attaché carrément, 24 heures sur 24.
03:09Et celle qui va vous faire tenir en place, c'est elle.
03:13Si je chante, c'est pour toi.
03:18C'est pour toi, oui pour toi.
03:22Votre passion pour Sylvie Vartan va vous faire tenir
03:25et vous expliquer dans votre livre Roland Pérez
03:27que vous ne pensez pas que le traitement aurait fonctionné
03:30si ça avait été une autre chanteuse.
03:32Vous êtes même assez cash.
03:33Françoise Hardy était trop triste, trop inexpressive.
03:36Sheila, trop commune, on aurait dit la fille de la voisine.
03:40Qu'est-ce qu'elle avait de plus Sylvie Vartan ?
03:42Elle avait cette blondeur,
03:44ce regard mi-endormi, mi-clos, ses dents écartées,
03:48cette bouche à peine entreouvertes et extrêmement bien dessinée.
03:53Je peux continuer mais ça va tourner au fanatisme.
03:56On risque de m'arrêter, de me mettre en garde à vue.
03:59Mais voilà, elle me fascinait Sylvie Vartan.
04:01Elle avait des tenues absolument incroyables,
04:03elle dansait, elle chantait, elle était une artiste totalement complète.
04:07Et puis elle avait cette rareté, c'est-à-dire qu'elle apparaissait,
04:11elle apparaissait comme...
04:13Elle avait déjà l'aura d'une star, je crois.
04:15Je ne me rendais pas compte de tout ça.
04:16Aujourd'hui je peux le formaliser mais je ne me rendais pas compte.
04:18Elle me fascinait, c'est vraiment le mot.
04:21Et je me suis accrochée à elle comme à un rocher,
04:24comme une sangsue pour essayer de tenir.
04:27Et ses chansons me parlaient.
04:28Si je chante c'est pour toi, évidemment ça peut être que pour moi.
04:32Je ne sortais pas de chez moi.
04:33Donc la télévision, mon manche disque,
04:35les chansons que mes soeurs ramenaient, c'était pour moi.
04:39La télévision, est-ce que vous reconnaissez ce générique Roland-Pérez ?
04:46C'est le midi première.
04:48C'est ça.
04:49Le midi première, j'attendais cette émission avec impatience.
04:52C'était votre rendez-vous du midi.
04:54Elle me disait bonjour, je disais bonjour, je ne bougeais plus de l'écran.
04:57Je pensais qu'elle ne me parlait aussi qu'à moi.
04:59Je disais à mes frères et soeurs, ne menez pas attention, elle nous regarde.
05:01Ils me prenaient pour un débile.
05:04Quand elle recevait Sylvie Vartan, vous vous y débrouillez dans votre lit.
05:08C'était le Graal.
05:09Franchement, deux blondes en plus.
05:12C'est vrai que c'était la télévision, Denis Sfabre.
05:16Cette radio dans laquelle je suis, je suis très ému d'être européen.
05:19Je ne veux pas compter les années, je pense qu'on m'a oublié au service des relations humaines et sociales.
05:25Ça fait très longtemps, donc je suis très ému d'être là.
05:28Constance Bainquet, Dona, Vidal Revel,
05:31tous ces gens avec lesquels je travaille, vous,
05:34avec qui je suis là au quotidien.
05:37Je suis très, très ému en plus de parler de tout ça avec Leïla
05:39dans cette radio qui est un peu ma famille.
05:42On espère que ce film va être un très grand succès.
05:44C'est vraiment un succès qu'il mérite.
05:46Ma mère Dieu et Sylvie Vartan vont continuer à en parler.
05:48Et puis, dans un instant, Héloïse Gouin va faire son entrée en scène.
05:51Vous allez nous parler d'une série dans laquelle
05:53Leïla Bechti fait quelques apparitions.
05:57Dans le film, vous êtes la mère de Jonathan Cohen.
05:59Et là, vous êtes la cousine de Serge Rémy Thau.
06:03Tout de suite, sur Enfin.

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