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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Isabelle Choquet du 07 mars 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
00:07On vient de parler à l'instant du parapluie nucléaire avec le colonel Lefèvre, et ça illustre, j'allais dire, le dossier qu'on va ouvrir, c'est-à-dire les retombées sur notre morale de cette situation,
00:20parce qu'en tant que parler de guerre mondiale ou de bombe nucléaire à longueur de journée, forcément, ça plombe, ça inquiète peut-être vos proches, vos enfants, vos petits-enfants.
00:28Bruno, bonjour Bruno, vous êtes à Nantes, quel est votre sentiment aujourd'hui ?
00:34Je suis plutôt inquiet.
00:36Vous allez nous expliquer pourquoi dans un instant, au 3210, le temps pour Isabelle Choquet de nous résumer l'actualité en une minute trente.
00:44Vous allez voir, c'est un exemple.
00:46Je vais essayer. Trafic interrompu jusqu'à 16h au moins, Gare du Nord, les démineurs sont à l'œuvre après la découverte d'une bombe de la seconde guerre mondiale à hauteur de Saint-Denis.
00:55Le nord du périphérique est fermé, ainsi que l'autoroute A, une portion de l'autoroute A.
01:00Un emprunt national peut-être pour financer la défense européenne, c'est la piste qui tient la corde pour l'instant.
01:05Hier, les 27 ont validé le plan européen à 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe.
01:10Le partage de la dissuasion nucléaire française est sur la table, on en parlait.
01:14Et puis, la première prison française de haute sécurité ouvrira d'ici fin juillet à Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais.
01:20Et en 20 octobre, il y aura aussi Condé-sur-Sarthe dans l'Ordre.
01:23200 narcotrafiquants les plus dangereux du pays seront placés à l'isolement très strict.
01:28La météo, Valérie Quintin, de la douceur encore.
01:31Et on la garde aujourd'hui et tout le week-end d'ailleurs, mais on a aussi de l'instabilité qui persiste près des Pyrénées.
01:36Mais également au Méditerranée, ça remonte vers le Roussillon et vers le Languedoc avec des pluies orageuses, des vents qui vont se renforcer.
01:42Notamment l'OTAN qui soufflera fort jusqu'en midi Toulousain.
01:45On a un tout petit peu d'instabilité, pas grand-chose entre la Normandie et la Bretagne sous la forme d'un ciel assez chargé
01:50et de quelques ondées locales qui devraient peu à peu s'atténuer partout ailleurs.
01:53Simplement du ciel bleu et des températures très printanières.
01:5615 degrés à Perpignan, 17 à Cherbourg, à Lille à Grenoble, 18 degrés pour Paris, Montauban et Ajaccio.
02:0219 à Strasbourg et 20 degrés à Biarritz.
02:05Merci Valérie.
02:07Midi, 14h.
02:09Les auditeurs ont la parole.
02:11Avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
02:14La Russie de monsieur Poutine ne nous menace aucunement.
02:17Tout ça c'est des histoires qu'on raconte pour faire peur.
02:19Cela n'a aucune réalité tangible.
02:21Donc il y a des grands aboyeurs sur les radios, sur les télévisions qui viennent nous parler de soi-disant menaces russes, etc.
02:28Non, non, non, pas du tout, pas du tout.
02:30Il faudrait un petit peu arrêter de mettre cette ambiance de peur.
02:35Vous l'avez compris, tout le monde n'est pas inquiet.
02:38Notamment cet auditeur qui parle des aboyeurs.
02:42Alors je ne sais pas si on fait partie nous des aboyeurs.
02:45On essaye de relayer en tout cas des inquiétudes qui visiblement se manifestent de manière concrète.
02:53A la fois sur le terrain militaire, sur le terrain diplomatique.
02:58Mais évidemment ça ne convainc pas tout le monde.
03:01Ce n'est pas votre point de vue si je comprends bien Bruno.
03:03On vous retrouve en direct de Nantes.
03:06Vous avez entendu à l'instant cet auditeur qui, on comprend, dit bon ben voilà, on s'agite, on s'agite.
03:13Et pendant qu'on s'agite, on ne règle pas les vrais problèmes.
03:16J'ai envie de faire un peu la traduction de ce qu'il nous disait.
03:20Bonjour Vincent, bonjour Isabelle.
03:23J'ai l'impression qu'il y a certaines personnes qui font un peu partie des, pas des complotistes,
03:30mais des gens qui ne comprennent pas vraiment ce qui se passe, les enjeux qui sont en cours.
03:36Parce que pour moi, les câbles coupés dans la Baltique, ce n'est pas du fantasme.
03:41Les intimidations auprès des drones, que ce soit des drones français, américains, ce n'est pas du fantasme.
03:47Les bombes qui tombent en Ukraine, ce n'est quand même pas du fantasme non plus.
03:51Et les mots de Vladimir Poutine, ce n'est pas du fantasme.
03:54Oui, et les mots de Vladimir Poutine, ce n'est pas du fantasme non plus.
03:57Donc il y a peut-être des gens qui, à mon avis, je ne sais pas où est-ce qu'ils vivent,
04:00mais pas sur la même planète que moi, ça je peux vous le dire.
04:03Parce qu'effectivement, et c'est ce que je soulignais tout à l'heure,
04:09quand on entend au quotidien parler de Troisième Guerre Mondiale ou de nucléaire,
04:15on était il y a quelques minutes avec le colonel Lefebvre,
04:20ça joue forcément sur notre morale.
04:25Aujourd'hui, vous Bruno, quand vous entendez prononcer le mot nucléaire,
04:31on n'en parlait jamais auparavant.
04:33On a traversé des décennies, on savait qu'il y avait le nucléaire,
04:36on savait qu'il était là, mais on n'en parlait pas.
04:38Aujourd'hui, il n'y a pas un journal d'info où on n'évoque pas cette question, ce sujet.
04:44En plus, si vous voulez, depuis les années 50 jusqu'à aujourd'hui,
04:51on avait le sentiment quand même de vivre dans un pays qui était protégé
04:57et dont on ne remettait jamais en question l'utilisation et la défense nucléaire française.
05:06Je pense qu'aujourd'hui, on n'en est plus là.
05:08Pour moi, techniquement, on a perdu deux ans en laissant M. Poutine faire son show en Ukraine.
05:17Enfin, son show, je suis un petit peu exagéré dans mes termes.
05:20Mais depuis deux ans, on est entre des commissions parlottes
05:26pour essayer de savoir ce qu'on doit faire et pas faire.
05:30Pour moi, on aurait dû réarmer dès le départ.
05:35C'est-à-dire dès l'invasion ou même auparavant ?
05:38Dès l'invasion, oui.
05:39On aurait dû montrer les muscles tout de suite.
05:42Parce que sans montrer ses muscles, on laisse les vérités à M. Poutine de faire un petit peu ce qu'il veut.
05:50Là, il a la main libre.
05:52Ce n'est pas M. Trump en tout cas qui va le freiner, je n'ai pas l'impression.
05:59Après, c'est vrai que se dire qu'envoyer des troupes, c'est peut-être un petit peu de trop.
06:07Mais je pense qu'il aurait fallu dès le départ montrer que l'Europe était très forte
06:12et n'était pas disposée à se laisser faire.
06:14Et pas non plus disposée à laisser M. Poutine peut-être aller plus loin que ce qu'il veut faire.
06:20On entend votre inquiétude, Bruno, sur cette situation géopolitique.
06:24C'est une inquiétude aussi sur les conséquences possibles de ce conflit en France.
06:29Par exemple, là, on parle beaucoup du financement de la défense européenne,
06:33des pistes qu'on peut avoir pour trouver tous ces milliards qui nous manquent.
06:38Oui, parce que la question qui se pose, par exemple,
06:41si on a au moins de 40 milliards le budget des armées,
06:43il faut oublier l'idée de revenir sur la réforme des retraites.
06:49J'entends pour moi que ça n'a pas de corrélation.
06:53Ce n'est pas en empêchant les gens de finir leur carrière à 60 ans
07:00que ça va permettre de gagner les 80 ou 100 milliards dont on a besoin.
07:07Pour moi, il y a d'autres sources de financement à trouver.
07:10Par exemple, tout simplement, pourquoi ne pas moneiller auprès de nos partenaires européens
07:15le parapluie nucléaire français ?
07:17C'est-à-dire que si on doit aller dans les Pays-Bas
07:20pour ouvrir des bases françaises pour protéger les pays ou amener notre dissuasion,
07:26tout ça, ça peut se moneiller avec les Pays-Baltes.
07:29Ça peut faire l'objet d'accords multilatéraux entre les Pays-Baltes
07:33ou les pays qui seraient disposés à accueillir sur leur sol une base française.
07:39Ça amène de l'argent.
07:41Faire payer le parapluie nucléaire.
07:43Une dernière question, Bruno, avant de vous laisser,
07:45parce que j'ai l'impression que vous êtes en extérieur et qu'il y a du vent.
07:49Oui, tout à fait, il y a un petit peu de vent.
07:51On parle beaucoup en ce moment de la possibilité d'ouvrir un emprunt sur la base du volontariat
07:58ouvert aux Français.
08:00Les Français donneraient ce qu'ils veulent
08:02et avec un taux qui serait relativement intéressant, on l'espère.
08:07Vous, vous êtes prêt, vous seriez prêt à y participer, même presque symboliquement ?
08:12Oui, je pense que tous les Français devraient prendre conscience.
08:17On ne demande pas aux Français de mettre toute leur épargne dans ce genre de produit, pas du tout.
08:23Ne serait-ce que pour prendre conscience simplement que la nation est mobilisée
08:30et n'est pas disposée à laisser les choses se faire sans réagir.
08:35Je pense que symboliquement, ça aurait du sens.
08:38C'est dit, merci Bruno.
08:40On vous laisse à Nantes.
08:43Visiblement, il y a du vent à Nantes, mais j'espère un beau soleil.
08:46Bonne journée Bruno, à bientôt.
08:48Catherine est en ligne avec nous, bonjour Catherine.
08:51Oui, bonjour à tous.
08:52Bonjour Catherine, d'où vous appelez-vous ?
08:54Saint-Jean-des-Bois, en banlieue sud.
08:57Voilà, c'est ça, région parisienne.
08:59Alors, vous inquiète aussi ?
09:01Alors, inquiète oui, mais pas du tout de ce qu'on me raconte.
09:05Inquiète surtout pour Macron, pour ce qu'il fait.
09:09Pour moi, c'est lui qui compte.
09:11Vous le trouvez vatanguerre ?
09:12Je le trouve complètement vatanguerre.
09:14Il n'est plus reconnu en France.
09:17Sa cote de popularité plonge.
09:20Il a beaucoup d'adversaires.
09:22Même le gouvernement ne le reconnaît plus.
09:24Il a perdu son pouvoir, parce qu'il a perdu de sa majorité.
09:27Il a perdu son pouvoir.
09:28Mais il reste le chef des armes et le chef de l'État.
09:31Justement, il est en train d'essayer de redorer son image en jouant les vatanguerres.
09:35Et c'est lui qui me semble le plus inquiétant.
09:38Parce que je le trouve complètement déconnecté de la réalité.
09:41Il est dans un monde parallèle.
09:43Et il ne se rend plus compte.
09:46Il est dans un monde parallèle.
09:47Pour vous, ce n'est pas Trump qui est dans un monde parallèle ?
09:49Ou Poutine qui est lui aussi dans un monde un peu différent d'un autre ?
09:55Poutine ne nous attaquera pas.
09:57Ça, c'est clair.
09:58Poutine ne peut pas se le permettre.
09:59C'est bien l'affirmative, Catherine.
10:01Moi, j'en suis certaine.
10:02Parce qu'à ce moment-là, Trump réagirait.
10:04Trump ne peut pas accepter que Poutine devienne si important en prenant la main sur l'Europe.
10:10Et l'Ukraine, dans tout ça, qu'est-ce que vous en faites ?
10:13L'Ukraine, pour moi, ce qu'il faut, c'est la paix le plus rapidement possible.
10:19Malheureusement pour l'Ukraine, je pense qu'il va falloir qu'elle lâche les provinces qui sont d'origine russe, de langue russe,
10:25et sur lesquelles il tapait depuis 2014.
10:29Cela dit, si on considère que la ligne, c'est des provinces d'origine russe et de langue russe,
10:36on peut s'inquiéter.
10:38D'autres nations, aujourd'hui, comme les anciennes républiques baltes,
10:44comme la Moldavie, où on parle russe aussi, où il y a des minorités russes importantes.
10:49S'il y a vraiment des minorités russes importantes, effectivement, il faut voir ce que ça peut donner.
10:56Mais Poutine ne viendra pas chez nous, ça c'est clair.
10:59Donc vous, vous n'êtes pas inquiète, en tout cas, d'entendre parler de guerre, de troisième guerre mondiale ?
11:03Si, je suis très inquiète.
11:04Vous êtes inquiète de l'attitude de Macron.
11:06Voilà, parce que c'est lui qui nous emmène à la guerre.
11:08Emmanuel Macron, c'est lui, mais il n'est pas tout seul, il y a tous les Européens.
11:12J'espère que les Européens vont le tempérer.
11:15Parce que lui, il nous emmène à la guerre.
11:17Ce n'est pas la première fois qu'il nous parle d'envoyer des troupes sur place.
11:19Déjà, ça, il en avait parlé.
11:21Heureusement, les autres pays européens l'avaient un peu calmé.
11:24Ce que vous nous dites à la fin, c'est qu'il faut laisser faire la Russie, il faut laisser faire Vladimir Poutine.
11:29Non, il ne faut pas laisser faire Vladimir Poutine.
11:31Je pense que Poutine, Trump, ils vont réussir à établir la paix.
11:36Trump, c'est le premier qui parle de paix.
11:40Oui.
11:41Je sais que personne ne l'aime, mais...
11:44Mais si la paix, ça constitue le fait de dire, on arrête là.
11:50Ce que vous avez gagné en envahissant et en ne respectant pas les frontières, vous l'avez gagné.
11:55Alors, attendez.
11:57Poutine n'a pas non plus tous les torts.
11:59Il y a eu des torts des deux côtés.
12:01Je ne suis pas d'accord pour qu'il envahisse l'Ukraine.
12:04L'Ukraine, ce n'était pas une chose à faire.
12:07Mais il y a eu des torts des deux côtés.
12:10Personne n'a respecté les accords.
12:12Poutine a failli se retrouver avec l'OTAN à sa frontière.
12:16Ils sont tous les deux coupables.
12:21Maintenant, ce n'est peut-être pas la peine de maintenir sous perfusion Zelensky.
12:26Alors, c'est votre avis, Catherine.
12:29Et vous faites bien de l'exprimer, d'autant que vous n'êtes pas seule, je peux vous le dire.
12:32Il y a Étienne, médecin de profession, qui, je pense, partage beaucoup de vos opinions.
12:38Il va nous l'exprimer dans un instant.
12:40Après la pause, on sera aussi avec Serge et avec d'autres auditeurs qui veulent intervenir au 3210.
12:45A tout de suite.
13:02C'est vrai que je suis très inquiète par les temps qui courent.
13:05Parce que, si vous voulez, j'ai trois petits-enfants qui seraient en âge de partir éventuellement.
13:10Et trois garçons.
13:12Et donc, ça me fait beaucoup peur pour eux.
13:14Pour moi, non.
13:15Mais pour les enfants, pour les petits-enfants, oui.
13:17Ce serait un immense malheur, en fait.
13:19Voilà, témoignage de Anne sur le répondeur RTL au 3210.
13:23Évidemment, on n'en est pas là.
13:25Et de loin.
13:26Mais la question, elle finit par germer dans les esprits.
13:30On parle de guerre.
13:31De guerre en Ukraine.
13:32D'extension du conflit.
13:34De troisième guerre mondiale.
13:36On en a même parlé dans le bureau ovale de la Maison Blanche.
13:39Lors de ce fameux, si on peut dire, entretien entre Donald Trump et Zelensky.
13:47La troisième guerre mondiale.
13:48On en parle aussi du côté de Moscou.
13:50Tout cela nous inquiète.
13:52Est-ce que ça vous inquiète, Étienne ?
13:54Bonjour, Étienne.
13:55Bonjour, Vincent.
13:56Bonjour, Isabelle.
13:57Je ne suis pas très inquiet de ce narratif ambiant qui est terrorisant.
14:03De troisième guerre.
14:04Je pense que c'est du n'importe quoi.
14:06De manière factuelle.
14:08Par exemple, quand Donald Trump dit à Zelensky,
14:12vous nous menez à la troisième guerre mondiale, ça ne vous inquiète pas ?
14:15Non.
14:16Si Zelensky fait venir sur l'Ukraine des soldats français
14:21ou des soldats d'autres pays européens,
14:24Poutine a été très clair.
14:26Il a la capacité de nous détruire en quelques minutes.
14:28Il peut le faire sans aucun problème.
14:30Donc, il a mis lui-même les jalons.
14:33Ça n'a été évoqué qu'en cas de paix.
14:36Ça n'a été évoqué que dans le cas où il y aurait une trêve, un accord de paix.
14:40Où là, effectivement, les troupes européennes seraient chargées de veiller à ce que la paix soit respectée.
14:45Non, Isabelle.
14:46Souvenez-vous bien.
14:47Poutine a dit ce qu'il vous envoyait.
14:49Poutine et même un de ses responsables de députés
14:53avaient dit, si vous envoyez un soldat sur place, on vous attaquera.
14:57Oui, ça c'est la menace russe qui elle-même a fait venir des soldats de Corée du Nord.
15:02C'est la menace russe.
15:03Donc, c'est tout.
15:04Sinon, Poutine n'a jamais eu le déveil d'éité à envahir l'Europe.
15:09Je me suis posé la question tout à l'heure, qui me paraît assez juste, des pays baltes.
15:13Mais je pense que si les pays baltes n'ont pas la prétention d'installer des bases de la CIA ni de l'OTAN sur leur territoire,
15:21je pense que Poutine n'aura pas envie d'aller les chercher sur ce plan-là.
15:25Vous pensez que Vladimir Poutine a une vraie nostalgie de l'Empire russe tout de même ?
15:28Je n'y crois pas, Madame.
15:30Je n'y crois pas, Isabelle.
15:31Non, non, moi je n'y crois pas.
15:33Moi je n'y crois pas.
15:34Non, non, non, non, non.
15:36Et quand il parle des Russes et de Napoléon, vous pourriez...
15:39Il faudrait montrer la vidéo.
15:41Je suis en train de rigoler en laissant clairement penser que l'élan napoléonien qu'on a attribué à Macron au tout départ de son quinquennat était vraiment grotesque.
15:55Moi je voudrais juste dire une chose par rapport à votre auditrice précédente qui, à mon avis, a développé des bons arguments.
16:01J'aimerais dire simplement que moi je ne pense pas, par contre, que Macron soit un va-t'en-guerre.
16:06Je pense que pour cacher son bilan qui est complètement nul estime sur le terrorisme, sur la dette de la France de 2 000 milliards d'euros supplémentaires, vous pouvez voir contribuables associés,
16:172 000 milliards d'euros supplémentaires sous sa gouvernance pour voir où en est l'assurance maladie, la police, l'éducation nationale,
16:26il avait besoin de rattraper un peu de leadership, il a besoin de ponctionner en impôts, il a besoin de faire reculer la liberté d'expression.
16:33Mais vous croyez qu'à lui seul il peut entraîner l'Europe ? Il peut entraîner la Grande-Bretagne qui n'est même plus dans l'Europe ?
16:40L'Allemagne qui se dit prête aujourd'hui, vous avez vu l'Allemagne qui se dit prête à multiplier de manière importante ses budgets militaires ?
16:49Alors ça c'est de l'hypocrisie pure, à mon sens.
16:52C'est pas uniquement Emmanuel Macron qui est capable de faire ça ?
16:56Alors à mon sens c'est de l'hypocrisie pure pour plusieurs raisons.
16:59La première des raisons concernant l'Allemagne c'est que l'Allemagne est totalement affaiblie aux Etats-Unis et pour cause.
17:04Donc les Etats-Unis, si Trump dit vous les Allemands vous vous taisez, après-demain il n'y a plus personne.
17:10Pareil pour les Anglais.
17:11Et quant aux forces européennes, aux forces de chaque armée nationale,
17:19comme on communique avec des moyens ou comme on est armé avec des moyens pour parti états-unien,
17:26il est hors de question de pouvoir faire l'impasse des Etats-Unis.
17:30Donc l'Europe, l'armée européenne, ça déjà on peut faire une croix dessus.
17:35Quant au fait, quand on se parle de leadership européen, je crois que ce qu'il veut laisser croire,
17:39c'est qu'il pourrait assumer un leadership après peut-être son quinquennat au niveau de l'Europe.
17:43Vous voulez dire ses ambitions personnelles peut-être ?
17:47Un dernier mot Etienne, on a bien compris ce que vous envisagez pour lui.
17:52Une nouvelle vie politique mais cette fois au niveau européen.
17:55En tout cas les gilets jaunes ne sont pas loin, la rébellion n'est pas loin.
17:58Parce qu'il y a beaucoup de gens qui pensent comme votre auditeuse précédente et comme moi.
18:01Et que ce sera bon pour faire fonctionner encore une fois en impôts pour une pseudo-sécurité qui ne va jamais se faire.
18:06Est-ce que je peux vous poser la question que j'ai posée à un autre auditeur tout à l'heure ?
18:10S'il y a un emprunt qui est lancé sur la base du volontariat, un emprunt justement pour financer ce réarmement avec intérêt ?
18:18Moi je ne fais pas partie des dindes qui se réjouissent de Thanksgiving.
18:22D'accord, donc vous n'avez pas l'intention d'être plumé si j'ai bien compris.
18:26Merci Etienne, on vous souhaite une bonne journée.
18:30Du côté de Grincourt, je n'avais pas le nom de la ville.
18:36Grincourt-les-Avories.
18:38C'est dans quel coin ?
18:42C'est aux confins du Nord et du Pas-de-Calais.
18:45Bonne journée dans le Nord, à bientôt Etienne.
18:48Merci de votre fidélité RTL, n'hésitez pas à nous rappeler quand vous voulez.
18:51Bon alors Etienne, pas près du tout à participer à l'effort de guerre, ce qui n'est pas le cas vraisemblablement de Serge qui est avec nous.
18:57Bonjour Serge.
18:58Bonjour Céline, bonjour Vincent.
18:59Bonjour Serge.
19:00Je viens d'entendre l'auditeur précédent et Catherine et je trouve ça, leurs commentaires, franchement déplorables.
19:07Je vous explique, pour se répondre à ce monsieur Etienne, les gilets jaunes c'est des militants d'extrême droite et d'extrême gauche.
19:14Monsieur Macron n'a pas 2 000 milliards de dettes.
19:17Donc ça c'est déjà mis de côté.
19:21Alors pour moi, par rapport à la Russie, par rapport au conflit qu'il y a aujourd'hui, le seul homme pour moi qui est dangereux c'est Poutine.
19:29Poutine et Trump.
19:30Les peuples n'y sont que rien.
19:32Et personnellement, moi j'ai pas peur.
19:34Pourquoi ? Parce qu'on a la dissuasion nucléaire.
19:39La dissuasion nucléaire, on s'en sert une fois et en général après c'est fini, fin du film.
19:52Vous avez entendu ? Est-ce que vous étiez à l'écoute tout à l'heure avec le colonel Lefebvre ?
19:56Oui.
19:57Moi il m'a pas vraiment rassuré.
19:58Moi je suis d'une génération effectivement où on a vu se multiplier les arsenaux nucléaires.
20:05Et le discours c'était de toute façon, l'arme nucléaire c'est fait pour ne jamais s'en servir.
20:10Non, on pourra pas l'utiliser parce qu'il sait très bien que s'il l'utilise, la Russie sera rasée, la France sera rasée, tout le monde sera rasé.
20:17Et ça sera conflit mondial.
20:19Donc à partir de là, personne n'appuiera.
20:21Par contre moi ce qui me fait peur, c'est quand j'entends aujourd'hui par exemple des militants d'extrême droite ou militants d'extrême gauche,
20:29des hommes politiques comme Dupont-Aignan qui tapent sur la France, ça me fait penser un peu en 1938 avec Adolf Hitler.
20:37C'est-à-dire qu'on a les mêmes personnes qui pour eux, c'est pas un problème.
20:42Mais Poutine est tellement fou, je dirais tellement fou ce gars-là, comme Trump, qu'il est capable de tout.
20:50Oui, oui, et puis effectivement vous soulignez le rôle de ceux qui s'appelaient pacifistes, on se souvient des pacifistes.
20:56Oui, tout à fait.
20:57Qui nous ont menés à la guerre.
20:59Vous savez Vincent, je vais vous dire une chose.
21:01Les gens que j'entends parler là, comme les politiques, ça me rappelle en 1939 et qui ont collaboré.
21:07C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est tous face à un danger.
21:11Il y en a qui retournent leur veste et il y en a qui font front.
21:14Moi je vais vous dire une chose, si jamais demain, il y a un emprunt qui est fait, je mettrai mon argent dessus.
21:19C'était la question que j'allais vous poser aujourd'hui.
21:21Non, je suis français et je veux défendre mon pays.
21:24Et s'il faut prendre les armes, je prendrai les armes.
21:26C'est dit Serge, on entend votre amour du drapeau, j'ai envie de dire.
21:33Il n'y a aucune connotation négative, évidemment, à travers ça.
21:37Merci beaucoup, votre patriotisme.
21:40Je cherche un mot.
21:41C'était le mot.
21:42C'est plus simple de dire une chose comme ça.
21:44Oh, mais je connais cette musique, par cœur.
21:46C'est la musique de l'heure du crime, mon cher Vincent.
21:48Mais oui, Jean-Alphonse.
21:50Bonjour à tous les deux, Vincent et Isabelle.
21:52Je suis ravi de vous retrouver aujourd'hui dans l'heure du crime.
21:55Je vais vous emmener à Fécamp, en Normandie, avec une jeune femme souriante.
21:59Elle a 23 ans.
22:00Elle s'appelle Harmonie Marin.
22:02C'est une infirmière.
22:03Elle rêve d'avoir un enfant.
22:04Elle a une jolie maison avec son compagnon, donc tout va bien.
22:07On va la retrouver pendue dans son grenier.
22:10Elle était seule à ce moment-là dans cette maison.
22:12Son compagnon Bruno l'a filée, était sortie.
22:16L'enquête est bouclée, c'est un suicide.
22:18C'est malheureux, mais elle devait avoir beaucoup de problèmes dans sa tête, cette femme.
22:21Elle s'est suicidée, elle s'est pendue.
22:23Au fil des mois, on va mettre au jour beaucoup de choses.
22:26Une vie privée un peu compliquée, une vie amoureuse également.
22:30On va beaucoup s'interroger.
22:32Seule certitude, au bout de quelques mois, on va s'apercevoir que Harmonie ne s'est pas suicidée.
22:37Mais qui est l'auteur de cette macabre mise en scène ?
22:42Pourquoi est-ce qu'on a tué Harmonie ?
22:44Ne me dites pas qu'il nous faudra attendre 14 heures pour le savoir.
22:48Vous attendrez l'heure du crime à 14h et vous pourrez l'écouter en podcast si vous la ratez.
22:5314h et 15h.
22:55On sera à mon rendez-vous, 14h, l'heure du crime.
22:57Jean-Alphonse, à tout à l'heure.
22:59On marque une petite pause, Isabelle ?
23:01Oui, c'est bienvenu, je pense.
23:03On se retrouve avec Jean et Jérémie qui veulent nous parler de la situation diplomatique, militaire.
23:11Et de ce qu'on ressent en entendant, à longueur de journée,
23:15parler de Troisième Guerre mondiale et de conflits nucléaires.
23:17Ça joue un peu sur le moral, quand même.
23:19Allez, à tout de suite.
23:21Ensuite, on parlera de la pêche.
23:23C'est bon pour le moral, la pêche.
23:25Un peu de douceur dans ce monde de brut.
23:27Envoyez le nouveau message sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
23:3150 centimes, l'ami.
23:33Jusqu'à 14h.
23:35Les auditeurs ont la parole sur RTL.
23:37Avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
23:39Et on parle évidemment de la situation internationale et de vous angoisser.
23:43Avez-vous peur après les événements de ces derniers jours ?
23:47RTL vous révélait ce matin qu'à la cellule de l'Elysée,
23:50là où on traite le courrier et les messages qui sont adressés au Président,
23:53le volume a été multiplié par 30 en quelques jours.
23:57Et on se disait que c'est vrai qu'entendre parler à longueur de journée
24:00de bombes nucléaires, de Troisième Guerre mondiale,
24:03ça finit par avoir un effet assez néfaste, j'imagine, sur notre moral.
24:08En même temps, il faut regarder les choses en face et notamment se poser la question.
24:12S'il y a un effort de guerre, est-ce qu'on y participe ?
24:15Bonjour Jérémy.
24:16Bonjour Vincent et bonjour Isabelle.
24:19Bonjour.
24:20Bienvenue.
24:21Tiens, je vous pose la question tout de suite, après on avancera dans le sujet.
24:25Imaginons que ça se fasse, même si pour l'instant c'est clairement étudié,
24:28ce n'est pas encore fait, l'idée de lancer un emprunt aux Français,
24:32sur la base évidemment du volontariat.
24:35Est-ce que vous y participez pour financer l'effort de guerre ?
24:39Bien sûr que j'y participe.
24:41Il faut penser surtout à tout ce qu'on pourrait perdre.
24:44S'il y avait cette guerre qui arrivait à nos portes, on perdrait bien plus.
24:49Et moi je ne savais même pas qu'il y avait des intérêts en plus pour ce qu'on allait...
24:53Ah bah si, normalement c'est ça l'idée, c'est 3, 4, 5, ça soit mieux que le livret A.
24:57Il faut que ce soit incitatif.
24:58Même sans savoir qu'il y avait cet intérêt qui était attractif en plus, je participe.
25:04J'ai des enfants qui pourraient être amenés à y aller.
25:09Et bien sûr on aurait tous bien plus à perdre.
25:12Vous avez entendu les deux auditeurs précédents qui ont dit en gros...
25:18Je vais essayer de ne pas caricaturer, mais tout ça c'est un peu de l'enfumage.
25:24Ça n'arrivera pas.
25:25Non, je ne suis pas du tout d'accord avec eux.
25:28Moi je ne suis pas du tout macroniste, alors pas du tout.
25:31Mais je pense que les gens ont eu bien plus peur d'une menace invisible en 2020.
25:36Et là on était prêts à faire plein de choses.
25:39Vous parlez du Covid là.
25:40Bien sûr, en plus je viens de rassembler donc je sais un peu de quoi je parle quand même.
25:43Je ne suis pas aussi bon historien ou géopoliticien que l'auditeur précédent qui était d'ailleurs de ma région.
25:51Mais par contre, moi j'ai bien plus peur d'un mec qui est au pouvoir depuis 30 ans je pense.
25:58Oui, et puis même quand il a quitté le pouvoir, il ne l'a pas quitté vraiment.
26:01Il a mis un vice-président à la place.
26:03Quand on voit ce qu'il arrive à ses opposants, j'ai bien plus peur d'un mec comme ça
26:07que d'un mec comme Macron qui ne fait même pas peur à la jury.
26:10Donc je pense que oui...
26:12C'est dire si vous n'êtes pas macroniste effectivement.
26:15Oui, mais par contre, je peux ne pas être du tout pour son parti.
26:20Mais par contre je suis d'accord.
26:22Vous habitez dans un lotissement.
26:24Vous entendez parler des voisins qui se font cambrioler.
26:27Vous avez la chance de ne pas l'avoir arrêté.
26:29Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous achetez une alarme.
26:31Bon, et bien là, qu'est-ce qu'on fait ? On se prépare.
26:34On se protège.
26:36Il vaut mieux prévenir que guérir.
26:38Et en payer le prix parce que tout cela a un prix.
26:43Là on parle de dizaines et de dizaines de milliards d'euros.
26:47Oui, c'est tout.
26:49De toute façon, c'est comme ça.
26:51De toute façon, il y a toujours des bêtes.
26:53C'est tout.
26:54C'est notre vie qui pourrait être menacée.
26:56Je suis désolé mais la vie n'a pas de prix.
26:58Et bien c'est tout.
26:59S'il faut mettre la main à la poche, je la mettrai volontiers.
27:01Et je serai fier de le faire.
27:03Et c'est tout.
27:05Alors oui, je...
27:07Jérémie, il y a deux aspects d'ailleurs dans le réarmement.
27:10Il y a l'aspect uniquement financier.
27:12On en a parlé et vous êtes prêt à participer.
27:14Et il y a l'aspect humain.
27:17Et on en parlait d'ailleurs tout à l'heure avec le colonel Lefebvre.
27:20L'idée de la réserve, c'est-à-dire d'inciter des gens qui ont des compétences
27:25à venir éventuellement, en tout cas, se préparer
27:29pour peut-être un jour participer à une situation.
27:33Comme vous êtes infirmier,
27:35et que vous avez des compétences dans un domaine très utile en cas de conflit,
27:40est-ce que ça, ça vous intéresse ?
27:43Même si ça m'intéresse, c'est tout.
27:46J'y vais.
27:47C'est tout.
27:48C'est comme ça.
27:49Il faut défendre ses enfants.
27:50Il faut défendre les générations à venir.
27:52C'est tout.
27:53Il faut arrêter de mettre des œillères
27:55et de tout de suite accuser que c'est Macron qui déconne,
27:59que c'est pour se racheter une image, etc.
28:02Non.
28:03Et pour revenir à l'effort financier aussi,
28:05parce que c'est le côté humain, mais l'effort financier.
28:07Mais les gens, il faut voir où on met ses priorités.
28:10Ma priorité, ce n'est pas d'acheter le dernier iPhone à plus de 1 000 euros.
28:13Non.
28:14Ma priorité, c'est s'il faut mettre 1 000 balles pour participer
28:18et puis défendre notre pays.
28:20Mais bien sûr, ça, c'est une priorité.
28:22Restez avec nous, Jérémy, parce que pour la fin de cette séquence,
28:26j'aimerais bien que la parole circule et éventuellement qu'il y ait du dialogue.
28:29Oui, pas de problème.
28:30Parce qu'on a Jean qui est en ligne de Lyon.
28:32Bonjour Jean.
28:33Oui, bonjour à vous tous et merci de prendre mon appel.
28:37Et c'est normal parce que toutes les opinions doivent s'exprimer.
28:41Je dis ça parce que vous n'êtes pas de la vie de Jérémy.
28:44Vous ne faites pas partie des inquiets.
28:46Alors, non, ce n'est pas ça.
28:48Je ne suis pas du tout de la vie de Jérémy.
28:51Pas du tout.
28:52Je suis complètement en opposition avec lui.
28:54Mais par contre, je ne suis pas inquiet par un risque de guerre.
28:57Je suis inquiet face à l'attitude de nos politiques.
29:01C'est va-t'en-guerre.
29:03Et je pense, à l'inverse de l'auditeur précédent,
29:05que bien évidemment, Macron a à reprendre la main.
29:08C'est viscéral chez lui.
29:10Il a besoin d'exister.
29:11Donc, il utilise le conflit en Ukraine pour se mettre devant la scène.
29:16C'est comme ça, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas.
29:18L'auditeur précédent disait que non.
29:20Mais c'est intrinsèque.
29:22C'est cette perversion narcissique qu'il a en lui qui fait que...
29:25Donc, maintenant, cela dit, bien évidemment...
29:28Quand il y a un sommet des chefs d'État en urgence organisé à Londres,
29:32il n'est pas tout seul.
29:36Non, mais on sait très bien qu'il en est à l'initiative.
29:39On sait très bien que les téléphones ont fonctionné,
29:41qu'il s'est démené comme un malade.
29:42Et que tout le monde veut rendre service à Macron, vous croyez ?
29:45Non, mais je pense qu'il a des capacités de dissuasion aussi.
29:48On sait très bien que c'est un stratège à ce niveau-là.
29:50Et pour arriver à ses fins, je parle uniquement.
29:53Mais moi, ce qui m'inquiète énormément, par contre,
29:55c'est effectivement dans quel déficit on va replonger.
29:58On parle de milliards comme si c'était des centimes d'euros.
30:01L'auditeur précédent, ben oui, ma foi, d'accord.
30:04Mais alors, ces enfants, s'il veut les préserver,
30:06il faudrait peut-être qu'on arrête de creuser du déficit sans cesse.
30:09Parce que Mme von der Leyen, qui dit d'ailleurs avec son pouvoir de nulle part,
30:13a décrété qu'elle allait fournir je ne sais plus combien de milliards d'euros.
30:15C'est tellement aberrant que je ne sais même plus.
30:17Il va y avoir un prêt réalisé par l'Union européenne.
30:20Oui, mais d'accord, mais sur quelle base ?
30:22Et qui sera ensuite réparti entre les pays de l'Union.
30:25Oui, mais la France va contribuer à combien ?
30:27C'est ça, la véritable question ?
30:29Je ne sais pas encore, ça.
30:30Oui, mais on ne sait pas encore.
30:32Mais avant de mettre les bœufs, il faudrait peut-être voir si la charrue fonctionne.
30:35Parce que les Français, ils ne vont pas accepter d'être encore,
30:38parce qu'on a beau nous parler d'emprunts, etc.
30:40C'est hors de question que je prête de l'argent pour un va-t-en-guerre.
30:43C'est hors de question.
30:44D'accord, donc vous, si je vous pose la question,
30:46est-ce que vous participez à cet emprunt, vous dites non ?
30:48Bien sûr que non.
30:49Au contraire, je leur dirai midi immédiatement pour les mettre à l'étranger si besoin.
30:52Mais moi, Poutine, il faut arrêter de délirer.
30:54Poutine n'attaquera pas la France.
30:56Il y a une auditrice qui l'a très bien dit.
30:59Il n'a aucun intérêt.
31:01Il attaque la France, il perd tout ce qu'il a actuellement.
31:03Le pouvoir, la concentration des pouvoirs, la dictature, etc.
31:07Donc, redescendons un peu sur Terre.
31:09Arrêtons ce délire.
31:11Ça veut dire qu'il faut lâcher l'Ukraine ?
31:13Je n'ai jamais dit ça.
31:14Vous ne m'avez pas laissé continuer.
31:15Parce que je sais que c'est la stratégie qui consiste à pousser jusqu'au bout de la guerre.
31:19Non, il faut régler la question avec l'Ukraine.
31:21Il faut remettre tout le monde sur la table, les Etats-Unis compris,
31:23parce que nous ne pouvons pas faire abstraction des Etats-Unis,
31:26même si M. Macron s'agit dans tous les sens, il ne peut pas.
31:28Il faut remettre tout le monde à table,
31:30à la limite à l'initiative de la France, pourquoi pas,
31:33et rediscuter.
31:34Parce qu'on sait très bien que Donald Trump,
31:36c'est quelqu'un qui aujourd'hui a une position
31:38et le lendemain aura une position médiane.
31:40Donc, il faut arrêter ce délire de guerre.
31:43Arrêtez, s'il vous plaît.
31:44Ce n'est pas une histoire d'être anxiose.
31:46C'est que vous nous plombez l'avenir complètement.
31:48Vous jouez avec le feu.
31:50Parce que celui de Russie,
31:52si demain il doit sortir la bombe,
31:54contrairement à ce que disait l'auditeur précédent,
31:56du fait qu'il n'est pas très d'aplomb psychiquement,
31:58il la sortira, ça je peux vous le dire,
32:00il n'aura rien à faire.
32:01Et on sera tous foutus et on sera contents.
32:03Voilà.
32:05– Bon, écoutez, je comprends votre raisonnement Jean,
32:10mais est-ce que dans ces cas-là,
32:12c'est un blanc-seing que vous donnez à la Russie
32:15après ne pas avoir respecté les frontières internationales finalement ?
32:19– Les frontières internationales et nos détruits,
32:21c'est ce qu'il vous a très bien dit tout à l'heure.
32:22Regardons le passé,
32:23les accords verbaux qui avaient été faits sur le Donbass,
32:26qui ont été remis en cause à plusieurs reprises
32:28et qui n'ont jamais été respectés.
32:30Il a mis en garde Poutine.
32:31Et je ne suis pas pour Poutine,
32:32je pense que c'est quelqu'un qui est détraqué.
32:34Mais il n'en demeure pas moins qu'il a la tête du pays,
32:36on a un loup détraqué en France, d'ailleurs,
32:38donc il faut faire avec.
32:40– Après, on vous laisse quand même la responsabilité
32:44de vos opinions et de votre regard notamment
32:48sur l'état de santé mental de ceux qui nous dirigent.
32:51Christophe, on n'est pas obligé nous-mêmes de partager ce point de vue,
32:55mais vous avez bien fait de l'exprimer.
32:57Et puis surtout, ce que je tiens à dire,
32:59et ça on le constate,
33:00c'est que vous êtes un certain nombre à vous exprimer.
33:03– C'est très partagé.
33:04– Sur ce point, et c'est très partagé, effectivement.
33:07Et vous êtes nombreux à nous dire, non,
33:09Poutine ne représente pas un danger.
33:11Et aujourd'hui, peut-être qu'on en fait un petit peu trop.
33:14Et peut-être qu'Emmanuel Macron en fait un petit peu trop.
33:16C'est bien noté.
33:17Est-ce qu'on conclut la séquence avec Christophe qui est au Mans ?
33:21– Oui, bonjour.
33:22– Ouh là, j'ai entendu le bruit derrière vous.
33:24– Sur la route, peut-être.
33:25– Attendez, attendez, attendez.
33:28– Ça va mieux.
33:29– Voilà, ça va mieux.
33:30Oui, oui, vous étiez sur le circuit, là.
33:32Votre point de vue sur la situation.
33:35Tiens, je vous pose la question,
33:36s'il y a un grand emprunt qui est lancé sur la base du volontariat,
33:40est-ce que vous y participez pour réarmer la France ?
33:44– Alors, je suis à la limite de Normandie.
33:48En tant que Normand, oui, par principe, parce que je suis citoyen.
33:52Mais moi, je ne peux plus entendre les propos de M. Macron.
33:55Je ne suis ni pour M. Poutine, qui est un cas particulier,
34:01ni pour M. Trump, qui est hyper dangereux.
34:04Mais M. Trump a dit une vérité l'autre jour.
34:06M. Macron, c'est un malin menteur.
34:09Je ne peux plus l'entendre quand il dit
34:12qu'il cherche à nous responsabiliser par rapport à la situation.
34:16N'oubliez pas que quand, au début de son quinquennat,
34:19le général de Villiers a démissionné du ministère des Armées
34:24parce qu'on sabrait le budget de l'armée.
34:27On est en train de se mettre comme une puissance importante,
34:30ce qu'on a été à une certaine époque.
34:32Mais aujourd'hui, on n'a plus les moyens de citer.
34:35– Le budget de l'armée, il a doublé depuis l'arrivée de M. Macron au pouvoir.
34:42De fait, on a remis quand même de l'argent dans la défense.
34:46– Oui, mais il n'y a pas eu de réforme globale de l'armement et des armées.
34:50On nous parle aujourd'hui d'ouvrir des usines, tout ça.
34:53Quand vous savez que, dans certains cas,
34:55la France est en défaut de paiement par rapport à ce que doit.
35:00Comment on va rouvrir des usines d'armement pour satisfaire aux besoins ?
35:04– Vous voulez dire qu'on se paye deux mots aujourd'hui ?
35:06– Oui, je pense.
35:07– Que c'est facile de parler et plus difficile…
35:09– Et puis de culpabiliser les citoyens.
35:11– Vous ne voulez pas être culpabilisés ?
35:13– On a élu des personnes, ça fait un moment que ça dure.
35:18– À elles d'assumer les responsabilités.
35:20On comprend bien, Christophe, je suis obligé de vous couper.
35:23Non pas parce que je ne veux plus que vous vous exprimiez,
35:25mais parce qu'on a un autre sujet très important à ouvrir avec eux.
35:31Puis c'est vrai que ça, en ce vendredi ensoleillé,
35:34malgré la situation, ça va un peu nous aérer le cerveau.
35:38On va parler de la pêche, de la pêche à la ligne.
35:40Eh oui, parce que demain, c'est l'ouverture de la pêche à la truite.
35:43Préparez les mouches !
35:45À tout de suite, 3210.
35:48– Jusqu'à 14h.
35:50– Vincent Parizeau et Isabelle Choquet vous donnent la parole sur RTL.
35:54Isabelle Choquet et Vincent Parizeau.
35:57– Les auditeurs ont la parole sur RTL.
36:00– Dites, monsieur le pêcheur, ça mord ?
36:02– Chut !
36:03– Vous faites souffler du poisson ?
36:04– Du poisson ? Je n'en ai jamais vu.
36:06Il y en a peut-être, mais il ne faut pas faire de bruit.
36:08– Chut, la barbe !
36:10– Évidemment, vous avez retrouvé Bourville.
36:12– Le rebord de l'eau…
36:14– Ce n'était pas évident, hein ? Bourville, oui.
36:16Non, non, ce n'était pas évident, ça ne nous rajeunit pas,
36:18mais c'est très agréable d'entendre chanter Bourville à l'occasion,
36:22vous l'avez compris, de la réouverture de la pêche.
36:26Demain, c'est l'ouverture de la pêche à la truite
36:29et ça fait des semaines que certains attendent ça.
36:33Bonjour Jean-Luc.
36:35– Bonjour Vincent, bonjour Isabelle.
36:37– Bonjour.
36:38– Du côté de Puy-Guillaume, vous êtes fin prêt pour demain ou pas ?
36:42– Ah mais tout est prêt, les vers sont ramassés,
36:45j'ai acheté une boîte de teignes ce matin, tout est prêt.
36:48– Une boîte de ?
36:49– Teignes !
36:50– Alors, racontez-nous ce que c'est.
36:52– Oh, les teignes, c'est des petits vers, si vous voulez,
36:54qu'on peut pousser dans du…
36:57Ah, c'est des petits verdons, si vous voulez, mais bon, ça ne pousse pas comme ça.
37:00– Non, non, ce n'est pas des asticots, voilà.
37:02– C'est un secret, c'est un secret.
37:04– Oui, il y a beaucoup de secrets, notamment les endroits où…
37:07Vous allez pêcher dans quel coin, vous ?
37:09– Alors, moi, je vais pêcher la Crodogne, comme chaque année.
37:12– La Crodogne ?
37:13– La Crodogne, c'est donc juste à côté de Puy-Guillaume.
37:15– Ah.
37:16– Voilà, je vais aller faire mon ouverture tranquillement,
37:20essayer de prendre quelques truites, et puis voilà, passer surtout un bon moment.
37:23– Alors, voilà, c'est ça, c'est surtout passer un bon moment.
37:26Donc, qu'on comprenne bien, ce qui vous plaît, c'est avant de pêcher le poisson,
37:32c'est le ramener, c'est après, c'est quoi ?
37:36Ou c'est l'ensemble, c'est finalement de déconnecter du monde habituel ?
37:41– Voilà, c'est tout à fait ça.
37:43La pêche à la truite, si vous voulez, c'est quelque chose qui vous fait évader.
37:47Vous êtes seul au bord de ce ruisseau, et là, vous observez, vous lisez l'eau,
37:52et puis vous comprenez que les poissons sont là ou pas là,
37:55et vous êtes là pour justement essayer de les attraper, si vous pouvez.
38:00– J'adore cette expression, vous lisez l'eau.
38:03– Oui, il faut lire l'eau, parce qu'une truite,
38:06elle peut être à chaque endroit au niveau du ruisseau.
38:10Donc, par rapport au soleil, par rapport à plein de choses,
38:13si vous voulez, elle peut être différemment placée, si vous voulez.
38:17– C'est fascinant.
38:18Bon, vous avez le pliant, vous asseyez sur un…
38:21– Ah, pas du tout !
38:22– Non, vous êtes debout tout le temps ?
38:24– Oui, oui, je pêche en marchant, en remontant l'eau.
38:28– D'accord.
38:30– Comment vous avez découvert la pêche à la ligne ?
38:32Comment vous êtes tombé dedans, si on peut dire ?
38:34– Alors, à l'âge de 10 ans, le voisin de mes grands-parents m'amenait,
38:39je suis complètement tombé amoureux de la pêche,
38:43et puis un petit peu plus tard, de la chasse.
38:46La chasse raisonnée, je…
38:48– Oui, oui, mais il est loin de nous le fait de dire
38:51que tous les chasseurs sont des mauvais chasseurs.
38:54– La chasse raisonnée, aux petits gibiers, et notamment à la Bécasse.
38:58La Bécasse qui se rapproche énormément de la pêche à la truite.
39:02– Mais revenons à nos poissons, oui, parce que…
39:05D'abord, votre plus belle prise, vous en souvenez, j'imagine, Jean-Luc ?
39:09– Oh oui, on prend des belles truites,
39:11on arrive à prendre des truites qui font un petit peu plus de 30 cm,
39:1435, voire 40.
39:16Ça m'est arrivé une fois de prendre une truite de 40 cm,
39:18ça, c'était le plus beau jour de ma vie.
39:20– Et ça, vous ramenez à la maison ou vous rejetez ?
39:23– Je ramène à la maison, mais de temps en temps, je relâche un petit peu.
39:27Il faut laisser un petit peu…
39:30Les poissons ont besoin d'être préservés.
39:34– On sent beaucoup de sagesse chez vous, Jean-Luc,
39:38par rapport à cette passion qu'est la pêche.
39:41Donc, personne n'a jamais réussi à vous faire louper l'ouverture de la pêche ?
39:45– Eh si ! Pratiquement si !
39:47– Comment ça ?
39:48– Il y a 32 ans, le 6 mars 1993,
39:53mon ex-femme était enceinte de ma fille qui s'appelle Julie,
39:57qui a 32 ans aujourd'hui.
39:59– Ah ! D'abord, on lui souhaite un bon anniversaire à Julie,
40:02si elle nous écoute.
40:03– Je pense qu'elle vous écoute,
40:05je lui me suis permis de lui laisser un petit message pour qu'elle le fasse.
40:07– Alors, on l'embrasse, Julie, bon anniversaire, 32 tours de piste, parfait !
40:12– Et donc, ce jour-là, j'étais avec les copains,
40:15tout était prévu pour faire notre ouverture,
40:18et bien sûr, manger la tripe à l'issue.
40:21Mais ce jour-là, je n'ai pas quitté, on va dire,
40:24un endroit où je voyais la maman de mes copains
40:28qui avait préparé la tripe,
40:30pour être sûr que… parce qu'il n'y avait pas de portable.
40:33– Oui, voilà, donc on aurait agité, genre, le drapeau,
40:38et il fallait vite que vous arriviez.
40:40Ça vous a un petit peu gâché, cette ouverture de la pêche, cette année-là,
40:45mais j'imagine que depuis ces 32 ans…
40:47– C'était le plus beau cadeau de ma vie.
40:49– C'était le plus beau cadeau de ma vie,
40:51et puis donc, elle est venue le lendemain,
40:53c'était merveilleux, et ça, c'est quelque chose,
40:56à chaque fois que je fais l'ouverture de la pêche,
40:58depuis cette date-là, je pense qu'à ça.
41:00– Moi, j'ai une petite question, quand même, Jean-Luc,
41:02petite question subsidiaire, effectivement,
41:04on vous sent très calme, très zen,
41:06vous êtes pêcheur parce que vous avez ce calme,
41:08ou vous êtes très très calme parce que vous êtes pêcheur ?
41:12– Je pense que je suis calme parce que je suis pêcheur.
41:17– Ça vous apaise ?
41:19– Voilà, exactement.
41:21– On vous souhaite une belle ouverture, lisez bien l'eau,
41:25demain, j'adore cette expression.
41:27– C'est très joli.
41:28– Merci Jean-Luc, de nous faire partager cette passion.
41:31Bonjour Louis !
41:32– Bonjour Eric, bonjour Isabelle.
41:35J'ai les 300.
41:37– Oui, c'est pas grave, c'est pas grave.
41:39Juste une question, quel âge vous avez ?
41:41– 24 ans.
41:42– Et vous pêchez depuis combien de temps ?
41:44– Depuis, j'ai dit tout à l'heure, à l'âge de 6 ans…
41:48– Bon, on va surtout essayer d'améliorer la ligne,
41:51qui n'est pas terrible, on vous retrouve dans un instant.
41:54Louis, vous allez nous faire partager, vous aussi, votre passion.
41:57À tout de suite.
41:58Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
42:02– 50 centimes la minute.
42:03Midi 14h, les auditeurs ont la parole
42:07avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
42:10– J'ai l'impression qu'entre les animaux, il y a une discrimination,
42:13c'est-à-dire que tout le monde est contre la chasse,
42:15contre la corrida, contre les cirques, contre tout ce que vous voulez,
42:18mais apparemment la pêche, ça ne pose pas de problème,
42:21c'est-à-dire que les poissons sont une espèce d'animaux inférieurs pour vous.
42:25Moi, j'aime tous les animaux, je les défends,
42:27et ce que vous dites sur la pêche, de révolte.
42:30J'affûte mes gaules pour partir à la pêche,
42:33vous êtes sur l'épaule, saucisson, bière fraîche.
42:38– Vous faites bien d'exprimer ce point de vue,
42:41ça fait du bien d'ailleurs parfois de dire les choses qu'on a sur le cœur.
42:44Et c'est vrai que si on regarde les choses de manière un petit peu froide,
42:48la pêche… – On ne défend pas les poissons de la même façon que les taureaux.
42:52– C'est quand même planter un napson dans la bouche,
42:57je ne sais pas si on dit la bouche d'ailleurs, d'un animal,
43:00de le sortir de l'eau et souvent de le tuer quand il n'est pas relâché.
43:04Ça fait partie des choses, mais c'est vrai qu'il y a tout un univers
43:06autour de la pêche, symbolisé par cette chanson de Renaud,
43:11symbolisé par le discours que nous a tenu avant cet auditeur Jean-Luc,
43:16qui était franchement très apaisé.
43:19Et on retrouve Louis, bonjour Louis, re-bonjour.
43:22– Oui, bonjour Aston, vous m'entendez bien ?
43:24– Vous êtes dans vos vignes là ? – Oui, c'est ça.
43:27– C'est ce qui explique la liaison un petit peu difficile,
43:29parce que, qu'est-ce que vous faites ? Quelle est votre profession ?
43:32– Alors, je suis employé agricole et viticole,
43:36et en contrepartie, je travaille aussi chez mon père dans une exploitation agricole.
43:40– D'accord, mais là, vous taillez les vignes ?
43:42– Là, je taille les vignes, oui.
43:44– C'est formidable.
43:45Et donc, vous êtes pêcheur depuis, alors je disais, vous êtes tout jeune, 24 ans,
43:49mais depuis l'âge de 6-7 ans, ne me dites pas que c'est votre papy,
43:53votre pépé qui vous a initié, parce que moi aussi.
43:56– Si, je suis oublié, comme la plupart des personnes.
44:00– C'est souvent le grand-père qui se charge de ça.
44:02– Oui, oui, oui, et puis on passe des moments formidables.
44:05Malheureusement, il n'est plus là aujourd'hui,
44:07mais je me dois de continuer la pêche pour lui.
44:11– Qu'est-ce qui vous plaît, en fait, dans la pêche ?
44:13Surtout à 6-7 ans, qu'est-ce que vous avez aimé ?
44:15Parce que, pardon, il faut de la patience tout de même,
44:18il ne faut pas beaucoup bouger, il ne faut pas faire de bruit,
44:20ce n'est pas facile quand on est petit.
44:22– Eh bien, on dit toujours qu'il faut de la patience, qu'il faut être calme.
44:25Moi, c'est tout au contraire, je ne suis pas calme du tout, je ne tiens pas en place.
44:29Et ce qui me plaît dans la pêche, c'est l'épanouissement, le lien avec la nature.
44:33Comme disait l'ancien auditeur, c'est comment lire l'eau.
44:38– Vous aussi, vous arrivez, vous regardez et vous dites,
44:41tiens, je vais me mettre là, plutôt à 3 mètres d'ici, parce que c'est mieux.
44:45Pourquoi ? Ben là, quand vous vous demandez pourquoi un pêcheur,
44:47c'est un petit peu difficile à comprendre.
44:49– Oui, voilà. – C'est comme ça.
44:51William est avec nous, restez avec nous, Louis.
44:53William ? – Oui, bonjour, Vincent Isabel.
44:56– Vous êtes prêts, vous, ou pas ? – Oui, bien sûr, oui.
44:59– C'est-à-dire, les gaules sont prêtes, vous avez préparé les hameçons, tout ?
45:04– Oui, c'est un petit peu différent.
45:06Nous, on est chez le département de la Mayenne, de la Sarthe,
45:10donc la pêche, c'est beaucoup au toque, et puis surtout au verron manié, puis aux ordures.
45:14– Bon, alors là, on est dans le pointu, on est dans le technique.
45:17– Voilà, moi, je vous dis, quel est ce langage étrange ?
45:20Parce que je n'y connais rien à la pêche, je vais l'avouer.
45:23– Alors, le verron manié, ça va choquer un petit peu des gens,
45:25c'est que c'est un petit verron qu'on pêche, et puis qu'on donne une pichenette,
45:29et qu'on met sur une monture, pour aller dans les coins,
45:32ou comme disaient mes collègues avant, la strut, elle est partout,
45:35donc il faut savoir lire l'eau, lire l'eau, c'est énorme.
45:38– Eh bien voilà, lire l'eau, je pense que c'est vraiment l'expression qui sera restée aujourd'hui,
45:43il faut savoir lire l'eau.
45:45Franchement, je vous souhaite de bien la lire, et de vous faire plaisir à partir de demain.
45:50À quelle heure vous êtes devant la rivière pour lire l'eau, William, demain matin ?
45:55– Alors, ça ne sert à rien d'être de bonheur, parce que la truite meurt quand il fait du soleil,
45:59donc il faut y être une coup de midi.
46:01– Ah ben ça, c'est bien !
46:03– Quand les copains sont au casse-croûte, c'est là que ça meurt le mieux.
46:07– Elle va passer une belle journée demain, au bord de l'eau.
46:11Merci William, merci Louis, merci à toutes celles et à tous ceux qui ont fait ça.

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