Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Il est quasiment 9 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros à la une ce matin, voilà, c'est fini.
00:00:07Vertigineux et le symbole dans le pays des lumières que de voir un écran noir en allant sur NRJ12 et ce message sur la première chaîne TNT de France, C8, a cessé d'émettre.
00:00:18Je n'ose imaginer les premières heures de ces centaines d'employés qui ont, par cette décision de l'ARCOM, perdu leur travail et se retrouvent dans l'inconnu ce matin.
00:00:26Je pense à ces 3 300 000 Français qui ont répondu présent à la dernière de TPMP sur la chaîne jeudi, propulsant C8 au sommet du PAF.
00:00:34Imaginez les symboles, un collège de 9 personnes vaut plus que la voix du peuple.
00:00:39Je pense aussi aux confrères qui se sont tués hier, à ceux qui applaudissent aujourd'hui ou qui recrachent les éléments de langage du gendarme devenu bourreau de l'audiovisuel,
00:00:48à ceux qui expriment des regrets.
00:00:50Fermer C8 c'est bien, mais pourquoi CNews est-elle encore en vie ?
00:00:54CNews, notre boussole est la liberté.
00:00:57Libre de s'exprimer, d'échanger, de débattre.
00:00:59Libre du contradictoire.
00:01:01Libre de relater les faits tels qu'ils sont et non tels qu'une classe médiatico-politique voudrait que nous les présentions.
00:01:07Libre de soutenir sur notre antenne une chaîne dite concurrente quand cette dernière est visée par des élus.
00:01:14Libre de défendre des confrères qui sont insultés ou malmenés sur le terrain.
00:01:19Hier, ce tournant historique, on vient de retirer aux français leur droit de choisir.
00:01:23Aujourd'hui, c'est C8. Demain, à qui le tour ?
00:01:28Et on en parlera évidemment dans cette émission, mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Marine Sabourin.
00:01:33Bonjour Marine.
00:01:34Bonjour Elliot, bonjour à tous.
00:01:36Une quatrième personne est morte à La Réunion hier après le passage du cyclone Garance.
00:01:41La population devait être confinée jusqu'à 10h ce matin, heure locale.
00:01:45Les dégâts sont terribles, vous le voyez sur ces images.
00:01:48Arrachés, voitures emportées, routes coupées.
00:01:51Dernier week-end pour le salon de l'agriculture.
00:01:54Le bal des politiques se poursuit.
00:01:56Marine Le Pen est arrivée à 8h30 ce matin au salon, quelques jours après Jordan Bardella.
00:02:01Elle clôt le défilé politique qu'avait ouvert Emmanuel Macron samedi dernier.
00:02:05Et puis le pape a passé une nuit tranquille, dit le Vatican.
00:02:08Le souverain pontife a connu hier une crise respiratoire.
00:02:11Il a bénéficié d'une assistance en oxygène.
00:02:13Son pronostic était toujours réservé.
00:02:16Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:02:18Merci beaucoup pour le point sur l'information.
00:02:21Marine Sabourin, Alexandre Devecchio, Charlotte Dornelas, Philippe Guibert, François Puponi.
00:02:25Bonjour à tous les quatre.
00:02:26Bonjour à vous tous seuls.
00:02:27On est très très contents.
00:02:29Nous sommes des milliers ce matin.
00:02:31Des millions.
00:02:32Des millions, pas encore.
00:02:33Des millions, ils étaient sur C8.
00:02:35Ils ne seront plus.
00:02:36Et on a une pensée pour tous nos amis qui, ce matin, se réveillent en se disant
00:02:40qu'est-ce que je vais faire demain ?
00:02:42Qu'est-ce que je vais faire ? Quel va être mon job ?
00:02:44Je vais taper à la porte de l'ARCOM pour leur dire
00:02:46maintenant vous me proposez quoi, cher sage ?
00:02:49Parce qu'après 20 ans de boulot, je me retrouve peut-être à la rue.
00:02:54Donc on en parlera ce matin.
00:02:56Mais évidemment, on va revenir sur ce clash historique.
00:02:59On se réveille encore grogui après cette altercation
00:03:02entre Donald Trump, Jay Devance et Volodymyr Zelensky.
00:03:05Je dis tout aux téléspectateurs.
00:03:06Alexandre Devecchio, avant le début d'antenne, je lui dis
00:03:09mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:03:10Il me dit j'ai pas compris.
00:03:11Voilà, j'ai pas compris.
00:03:12C'est pas évident à comprendre.
00:03:14Mais vous avez entièrement raison.
00:03:16Ça arrive d'être modeste, oui.
00:03:18D'ailleurs, c'est une de vos qualités.
00:03:20Merci.
00:03:21Ce n'est pas le talent, c'est la modeste.
00:03:23Exactement.
00:03:24Il a plus de modestie que de talent.
00:03:26Mais sérieusement, ce qui est vrai, c'est qu'on a tout entendu
00:03:29des commentateurs hier, tout et parfois n'importe quoi.
00:03:33Il s'avère, et je le dis aux téléspectateurs,
00:03:35que la séquence dans le bureau ovale dure 50 minutes.
00:03:39Et que les 45 premières minutes se passent plutôt bien.
00:03:44Les échanges peuvent être tendus.
00:03:46On sent qu'il y a une vraie divergence idéologique
00:03:50de point de vue même sur l'avenir.
00:03:52On comprend que Volodymyr Zelensky est en difficulté.
00:03:56Mais c'est normal, il arrive non pas en terrain conquis
00:03:59comme il pouvait arriver avant avec l'administration Biden.
00:04:03C'est un fait.
00:04:04Et puis, il va se passer quelque chose.
00:04:07Tout part d'une question posée par un journaliste polonais.
00:04:11La séquence que vous allez voir dure 4 minutes 15.
00:04:14C'est long.
00:04:15Mais c'est important de tout voir pour tenter,
00:04:17non pas de cautionner, mais de comprendre
00:04:21comment devant les télés du monde entier,
00:04:25la situation a pu dégénérer et basculer.
00:04:28Voyons cette séquence et on en parle juste après.
00:04:32J'ai déjà mentionné la Pologne qui a été sous contrôle russe
00:04:37pendant des décennies après la Seconde Guerre mondiale.
00:04:40Quand j'étais enfant, je voyais les Etats-Unis
00:04:44non seulement comme le pays le plus puissant,
00:04:46le plus riche du monde, le pays qui a la meilleure musique,
00:04:49les meilleurs films, les meilleures voitures,
00:04:51mais aussi comme une force pour le bien.
00:04:57Aujourd'hui, je discute avec mes amis polonais
00:04:59et ils s'inquiètent que vous vous alignez trop sur Poutine.
00:05:01Quel est votre message pour eux ?
00:05:07Si je ne m'alignais pas sur les deux,
00:05:09ils n'y auraient jamais d'accord.
00:05:11Vous voulez que je dise des choses vraiment terribles sur Poutine
00:05:13et que je dise ensuite « Bonjour Vladimir,
00:05:15comment ça se passe l'accord ? »
00:05:17Cela ne marche pas comme ça.
00:05:19Je ne suis pas aligné sur Poutine.
00:05:22Je ne suis aligné sur personne.
00:05:24Je suis aligné sur les Etats-Unis d'Amérique.
00:05:27Et pour le bien du monde,
00:05:29je suis aligné sur le monde.
00:05:31Et je veux en finir avec cette affaire.
00:05:33Vous voyez la haine qu'il a pour Poutine ?
00:05:35Il m'est très difficile de conclure un accord
00:05:37en voyant ce genre de haine.
00:05:39Il a une haine énorme.
00:05:41Je le comprends.
00:05:43Mais je peux vous dire que l'autre camp
00:05:45ne l'aime pas vraiment non plus.
00:05:47Ce n'est donc pas une question d'alignement.
00:05:49Je suis en phase avec le monde.
00:05:51Je veux que tout soit prêt.
00:05:53Je suis aligné sur l'Europe.
00:05:55Je veux voir si nous pouvons faire avancer les choses.
00:05:57Vous voulez que je sois dur ?
00:05:59Je pourrais être plus dur que n'importe quel humain
00:06:01que vous n'ayez jamais vu.
00:06:03Je serai tellement dur.
00:06:05Mais vous n'obtiendrez jamais un accord de cette façon.
00:06:07C'est donc comme ça que ça se passe.
00:06:09Je vais répondre à cela.
00:06:11Pendant quatre ans,
00:06:13les Etats-Unis d'Amérique ont eu un président
00:06:15qui, lors des conférences de presse,
00:06:17a tenu des propos durs à l'égard de Vladimir Poutine.
00:06:19Et puis, Poutine a envahi l'Ukraine
00:06:21et a détruit une grande partie du pays.
00:06:23Et la voie de la prospérité consiste peut-être
00:06:25à s'engager dans la diplomatie.
00:06:29Nous avons essayé la voie de Joe Biden
00:06:31en nous frappant la poitrine
00:06:33et en prétendant que les paroles du président des Etats-Unis
00:06:35comptaient plus que ses actions.
00:06:37Ce qui fait de l'Amérique un bon pays,
00:06:39c'est l'engagement de l'Amérique dans la diplomatie.
00:06:41C'est ce que fait le président Trump.
00:06:45Puis-je vous demander ?
00:06:47Bien sûr.
00:06:49Il l'a occupé, nos parties,
00:06:51de grande partie de l'Ukraine,
00:06:53une partie de l'Est et la Crimée.
00:06:55Il l'a occupé en 2014.
00:07:01Pendant de nombreuses années,
00:07:03je ne parle pas seulement de Biden,
00:07:05mais de l'époque d'Obama,
00:07:07puis du président Obama,
00:07:09puis du président Trump,
00:07:11puis du président Biden,
00:07:13maintenant du président Trump,
00:07:15et que Dieu le bénisse,
00:07:17il s'est contenté d'occuper et de prendre.
00:07:19Il a tué des gens.
00:07:21Vous savez ce qu'est la ligne de contact ?
00:07:252015.
00:07:272014.
00:07:29Je n'étais pas là.
00:07:33Oui, mais de 2014 à 2022,
00:07:35la situation est la même.
00:07:37Des gens meurent sur la ligne de contact.
00:07:39Personne ne l'a arrêté.
00:07:41Vous savez que nous avons eu des conversations avec lui.
00:07:43Beaucoup de conversations.
00:07:45Une conversation bilatérale.
00:07:47Et nous avons signé avec lui.
00:07:49Moi, comme nouveau président en 2019,
00:07:51j'ai signé avec lui l'accord.
00:07:53J'ai signé avec lui Macron et Merkel.
00:07:55Nous avons signé un cessez-le-feu.
00:07:57Un cessez-le-feu.
00:07:59Tous m'ont dit qu'il ne partirait jamais.
00:08:01Nous avons signé un contrat gazier avec lui.
00:08:03Un contrat gazier.
00:08:05Oui, mais après cela,
00:08:07il a rompu le cessez-le-feu.
00:08:09Il a tué notre peuple et n'a pas échangé de prisonniers.
00:08:11Nous avons signé l'échange de prisonniers,
00:08:13mais il ne l'a pas fait.
00:08:21De quel type de diplomatie parlez-vous, J.D.?
00:08:23Que voulez-vous dire?
00:08:25Je parle du type de diplomatie
00:08:27qui mettra fin à la destruction de votre pays.
00:08:29Monsieur le Président,
00:08:31avec tout le respect que je vous dois,
00:08:33je pense qu'il est irrespectueux de votre part
00:08:35de venir dans le bureau Oval pour essayer
00:08:37de mettre un terme à ce conflit.
00:08:39En ce moment même, vous vous déplacez
00:08:41et forcez les conscrits à rejoindre les lignes de front
00:08:43parce que vous avez des problèmes défectifs.
00:08:45Vous devriez remercier le Président
00:08:47d'avoir tenté de mettre un terme à ce conflit.
00:08:49Je vous ai passé ces 4 minutes
00:08:51parce que c'est là où tout bascule.
00:08:53Et c'est intéressant de voir le contexte.
00:08:55Sans pour autant excuser qui que ce soit,
00:08:57défendre qui que ce soit, là n'est pas l'idée.
00:08:59L'idée est de comprendre comment,
00:09:01dans un bureau, devant les caméras du monde entier,
00:09:03les choses peuvent basculer.
00:09:05Parce qu'on a tout entendu hier.
00:09:07J'ai entendu ces deux mafieux,
00:09:09J.Divens et Donald Trump,
00:09:11qui se sont attaqués
00:09:13directement
00:09:15à Volodymyr Zelensky.
00:09:17La réalité est peut-être
00:09:19un peu plus ronde,
00:09:21un peu différente que ce qui s'est passé.
00:09:23Monsieur Guybert, je vous donne la parole
00:09:25parce que je sais que vous avez été choqué par cet échange.
00:09:27Bien évidemment, comme tout le monde d'ailleurs.
00:09:29Comme tout le monde.
00:09:31Il n'y a pas de précédent
00:09:33qu'une réunion diplomatique
00:09:35d'aussi haut niveau soit filmée.
00:09:39La discussion qu'ils ont,
00:09:41qui est effectivement vive,
00:09:43et qui se finit de façon très brutale,
00:09:45c'est normalement quelque chose qui se passe à huis clos.
00:09:47Oui, on est d'accord.
00:09:49Ce qu'il faut essayer de comprendre,
00:09:51et ce que je n'ai pas encore tout à fait compris,
00:09:53c'est pourquoi cette discussion
00:09:55où ils vident leur sac,
00:09:57où Zelensky dit tout le mal qu'il pense de Poutine,
00:09:59et puis les autres lui disent tout le mal
00:10:01qu'ils pensent de lui en réalité,
00:10:03pourquoi ça a lieu devant des caméras
00:10:05et pourquoi ça n'a pas lieu à huis clos ?
00:10:07Et moi j'essaye de comprendre
00:10:09cet élément-là.
00:10:11Je trouve qu'évidemment que le comportement
00:10:13de Vance, qui met beaucoup
00:10:15d'huile sur le feu dans cette affaire,
00:10:17puis de Trump
00:10:19qui accuse
00:10:21dans une sorte de renversement
00:10:23incroyable
00:10:25Zelensky d'être responsable d'une potentielle
00:10:27Troisième Guerre mondiale.
00:10:29C'est un délire tout à fait aberrant.
00:10:31J'aimerais comprendre pourquoi
00:10:33ils en sont arrivés là et pourquoi ils n'ont pas réglé
00:10:35leurs différents
00:10:37d'appréciation sur
00:10:39Poutine en particulier.
00:10:41Et ça, pour moi, ce matin,
00:10:43ce n'est toujours pas tout à fait clair.
00:10:45Donald Trump l'exprime hier.
00:10:47Il dit, et il a très certainement
00:10:49tort, puisque en fait
00:10:51aujourd'hui, tous les Européens
00:10:53se rangent derrière Volodymyr Zelensky
00:10:55et peut-être que sur le long terme
00:10:57Donald Trump
00:10:59sortira d'effet, entre guillemets,
00:11:01en termes d'image,
00:11:03de cette séquence, bien évidemment.
00:11:05Mais il dit, moi,
00:11:07cette séquence est très importante, comme ça les Américains
00:11:09voient ce qui se passe. Je suis face à un
00:11:11interlocuteur, Volodymyr Zelensky,
00:11:13qui refuse tout cesser le feu.
00:11:15Qui refuse de considérer qu'il a perdu
00:11:17la guerre. Oui, mais c'est ça
00:11:19justement sur lequel Zelensky s'est cabré.
00:11:21Parce que ce qu'on comprend,
00:11:23ce que je crois comprendre,
00:11:25c'est qu'en fait, Zelensky demande
00:11:27des garanties pour avoir un cessez-le-feu.
00:11:29Il ne veut pas d'un cessez-le-feu, tout net,
00:11:31parce qu'il considère, c'est ce qu'il explique
00:11:33dans ce qu'on a entendu,
00:11:35c'est qu'on ne peut pas faire confiance à Poutine
00:11:37et Gonde, qu'il demande des garanties.
00:11:39Et c'est ces garanties que Trump et
00:11:41Vance lui refusent. Et donc
00:11:43c'est même plus l'accord, parce qu'ils s'étaient réunis
00:11:45pour un accord sur
00:11:47les minerais ukrainiens.
00:11:49Sur lesquels il n'y a pas de désaccord.
00:11:51Leur désaccord n'est pas là-dessus.
00:11:53Mais c'est sur les garanties du cessez-le-feu.
00:11:55Et c'est là où Zelensky...
00:11:57Pourquoi je vous montre ces 4 minutes ?
00:11:59Parce que si on résume, et dites-moi si
00:12:01vous avez compris la même chose, il y a une première
00:12:03prise de parole de Donald Trump
00:12:05qui dit, moi je suis aligné sur personne.
00:12:07L'intérêt c'est que cesse cette
00:12:09guerre où vous avez des centaines de milliers de morts.
00:12:11Il faut aller vite.
00:12:13Depuis 3 ans, et l'Europe,
00:12:15et Joe Biden,
00:12:17je vulgarise, ils ont fait
00:12:19n'importe quoi en expliquant que
00:12:21la Russie allait être à genoux, ça n'est pas le cas.
00:12:23Donc il faut accélérer maintenant pour qu'il n'y ait
00:12:25un cessez-le-feu.
00:12:27Moi c'est une position qui est respectable et qui du coup,
00:12:29on comprend très bien. Alors on disait avec
00:12:31Charlotte, c'est la diplomatie
00:12:33pour Madame Michou ou pour
00:12:35Monsieur Tout-le-Monde. C'est vrai qu'ils s'expriment simplement
00:12:37mais on peut très bien comprendre qu'effectivement,
00:12:39quand on veut arriver à un accord,
00:12:41on n'insulte pas l'un des
00:12:43deux partis qui est
00:12:45Vladimir Poutine. Donc jusqu'ici, je comprends
00:12:47très bien et c'est vrai que c'est intéressant de montrer ça
00:12:49parce que du coup, la position de Trump
00:12:51apparaît plus équilibrée. Mais je partage
00:12:53ce que dit Philippe Guyberc.
00:12:55Ils auraient pu vider
00:12:57leur sac et je trouve que c'est très bien qu'ils le fassent
00:12:59en privé.
00:13:01Et ensuite, devant les caméras, parvenir
00:13:03à une position commune.
00:13:05Et donc, d'un côté,
00:13:07l'espèce de transparence
00:13:09est intéressante,
00:13:11mais je ne suis pas sûr que c'est comme ça qu'on arrive à un résultat
00:13:13efficace. Ensuite,
00:13:15vous dites sur son image...
00:13:17Moi aussi, dans cet échange, pardonnez-moi,
00:13:19déjà, depuis hier,
00:13:21J.D. Vance a pris la parole. On n'a jamais
00:13:23vu ça. Pas une seule fois un vice-président
00:13:25prend la parole.
00:13:27Il a jeté de l'huile sur le feu.
00:13:29C'est Donald Trump, pardonnez-moi, on le voit en image.
00:13:31C'est Donald Trump qui donne la parole
00:13:33à J.D. Vance. Et J.D. Vance qui fait
00:13:35une analyse, son analyse, de la
00:13:37diplomatie qui a été un échec.
00:13:39Bravo à Cenoz de montrer toute la
00:13:41séquence.
00:13:43Ça dure 50 minutes. Mais attendez, autre chose très
00:13:45important, autre chose très important,
00:13:47c'est Volodymyr Zelensky
00:13:49qui interpelle directement
00:13:51J.D. Vance en lui disant, attendez, vous me parlez de
00:13:53diplomatie ? De quelle diplomatie vous
00:13:55parlez ? Parce que moi, en fait, ça fait depuis 2014
00:13:57que la Russie est en train de tuer.
00:13:59Ils auraient pu se mettre d'accord
00:14:01avant. Alors ils l'ont peut-être fait.
00:14:03Peut-être que Zelensky ne respecte pas ce qu'ils se
00:14:05sont dit. Ce que fait Zelensky, c'est quand même
00:14:07critiquer les Etats-Unis depuis 2014.
00:14:09Vous avez fait quoi ? Vous êtes bien gentil
00:14:11de me dire aujourd'hui, mais vous étiez où pendant
00:14:1310 ans ? Y compris vous, Trump, vous étiez où ?
00:14:15Bon, donc ça veut dire que quand vous dites ça
00:14:17aux deux autres devant les caméras, ça ne les incite
00:14:19pas à dire, oui, effectivement, vous avez raison, on s'excuse.
00:14:21Voilà, donc c'est parti, c'est parti.
00:14:23Une scène surréaliste. Comment
00:14:25y compris les entourages ont pu
00:14:27accepter que tout ça se fasse avec les caméras
00:14:29autour ? C'est inimaginable.
00:14:31Là, on parle de la guerre.
00:14:33On parle de centaines de milliers de morts.
00:14:35On parle d'arrêter un conflit qui est en train
00:14:37de mettre le feu éventuellement à l'Europe, voire
00:14:39plus. Donc on ne rigole pas, ce n'est pas
00:14:41un petit sujet, c'est une gravité extrême.
00:14:43Mais faire ça dans ces conditions-là,
00:14:45compte tenu des personnalités
00:14:47en présence, ça ne pouvait pas bien finir.
00:14:49Mais attendez, les conseillers, visiblement,
00:14:51la presse américaine explique que les conseillers
00:14:53ukrainiens, en amont de
00:14:55cet échange dans le bureau Oval, avaient été
00:14:57briefés en se disant, faites
00:14:59attention parce que là, ça peut
00:15:01effectivement être
00:15:03tendu. Charlotte Dornelas,
00:15:05quel regard vous portez sur ce qu'on a
00:15:07entendu là, qu'on n'a peut-être
00:15:09pas suffisamment décodé,
00:15:11décrypté. Je ne mets personne en
00:15:13cause, je dis simplement qu'on était dans un tel état
00:15:15de sidération hier, c'est quand on voit
00:15:17cette séquence, qu'on se dit, mais que
00:15:19s'est-il passé ? Et je le répète,
00:15:21l'échange dure 50 minutes,
00:15:23les
00:15:2528 premières minutes,
00:15:2721, je crois que ça se passe
00:15:29plutôt bien, même si on comprend qu'il y a des
00:15:31accords profonds et que, d'ailleurs,
00:15:33c'est ce que dit
00:15:35Donald Trump, il dit, on est face
00:15:37à un homme qui a une haine
00:15:39pour Vladimir Poutine, et Vladimir Poutine a une
00:15:41haine pour Volodymyr Zelensky, et je les comprends
00:15:43tous les deux, et il a raison,
00:15:45mais il le dit dans la séquence.
00:15:47Ce qu'il doit le dire, je ne sais pas.
00:15:49Je veux dire, on est au courant,
00:15:51c'est des pays en guerre, on n'est pas
00:15:53très étonnés non plus.
00:15:55En fait, c'est quand même
00:15:57un événement en plusieurs
00:15:59étapes, parce que moi, honnêtement, quand j'ai vu ces
00:16:01images avec Emmanuel Macron, déjà,
00:16:03je n'ai pas compris. Ils avaient annoncé une
00:16:05conférence de presse, et on a finalement les images
00:16:07qui circulent dans le monde entier de leurs discussions
00:16:09dans le bureau entre le président de la République
00:16:11française et Donald Trump.
00:16:13Ça s'est mieux passé.
00:16:15Déjà, j'étais étonnée
00:16:17qu'on invite des caméras du monde entier pour une discussion
00:16:19qui était objectivement une discussion
00:16:21diplomatique sur un sujet où on sait
00:16:23qu'il y a des désaccords, et tout à l'heure,
00:16:25vous disiez qu'il y a une différence d'appréciation sur Poutine.
00:16:27Moi, ce n'est pas ce que j'entends. Je n'en sais rien,
00:16:29en fait. Peut-être, je vois une différence
00:16:31d'appréciation de la réalité
00:16:33du terrain dans cette guerre.
00:16:35Vous avez,
00:16:37Zelensky, il a raison.
00:16:39En effet, en termes de
00:16:41mise en scène,
00:16:43venir expliquer à Vance et
00:16:45Trump, dans le bureau Oval, devant les caméras du monde
00:16:47entier, qu'est-ce que vous avez fait pendant dix ans,
00:16:49on comprend que ça génère une réaction.
00:16:51Mais quand il dit depuis 2014... Moi, j'ai pensé
00:16:53immédiatement à tous les gens qui, depuis trois ans,
00:16:55vivent et respirent Ukraine, et qui, en effet,
00:16:57entre 2014 et
00:16:592022, ne savaient même pas qu'il y avait un sujet en Ukraine.
00:17:01Donc, il n'a pas tort de rappeler
00:17:03ça, notamment parce
00:17:05que c'est filmé, parce que ça fait du bien au monde
00:17:07entier de découvrir que ça n'a pas commencé en février
00:17:092022.
00:17:11Ça fait
00:17:13trois ans, déjà. 24 février 2022.
00:17:15Ensuite, que lui répond Trump
00:17:17initialement, je veux dire, au-delà, en effet,
00:17:19du basculement complètement dingue en une seconde
00:17:21d'insulte réciproque.
00:17:23Mais Donald Trump,
00:17:25il répond, écoutez,
00:17:27nous n'avons pas la même appréciation
00:17:29du terrain, c'est ça.
00:17:31C'est-à-dire que vous détestez Poutine, je le comprends.
00:17:33Quand je parle avec Poutine,
00:17:35il vous déteste aussi, c'est normal.
00:17:37C'est la guerre. Maintenant, qu'est-ce
00:17:39qu'on fait pour que ça s'arrête ?
00:17:41Évidemment que Donald Trump... C'est pour ça que je dis
00:17:43qu'il y a une différence d'appréciation sur
00:17:45le terrain. Zelensky défend des intérêts
00:17:47évidents de l'Ukraine
00:17:49au moment de passer ses accords, avec une
00:17:51conscience pleine du fait qu'il n'a pas
00:17:53la main totalement sur ses accords.
00:17:55Et Donald Trump lui dit, bon, c'est simple,
00:17:57soit vous acceptez l'accord,
00:17:59soit nous, on arrête de vous défendre.
00:18:01Et l'Europe, à ce moment-là,
00:18:03réagit, mais avec une
00:18:05mise en scène de son impuissance qui, moi, m'a fait de la peine.
00:18:07Moi aussi, j'ai trouvé ça un peu pathétique.
00:18:09Quand on réagit en disant, c'est une honte,
00:18:11et d'ailleurs, nous, on va finir par y arriver en ressortant
00:18:13les vieilles lunes qui ont déjà 10 ans
00:18:15et qu'on n'arrive pas à mettre en place.
00:18:17Moi, je me suis dit, en fait, Trump nous oblige,
00:18:19et on le savait très bien, on le savait pendant la campagne,
00:18:21on le savait quand il a été élu, il nous oblige
00:18:23à devenir des grandes personnes. Parce qu'on s'inquiète
00:18:25de l'ingérence quand J.D. Vance fait un discours,
00:18:27mais par contre, vivre sous le parapluie américain
00:18:29pour notre propre sécurité
00:18:31depuis des années et des années, apparemment,
00:18:33ce n'est pas de l'ingérence, c'est quand même énorme.
00:18:35Il me semble qu'il y a un point
00:18:37sur la réalité du terrain.
00:18:39Et c'est après, d'ailleurs, qu'ils sont d'une très
00:18:41grande brutalité.
00:18:43Avec une volonté d'humiliation,
00:18:45d'humilier Zelensky,
00:18:47quand ils lui disent, vous n'arrivez plus
00:18:49à recruter des soldats,
00:18:51ils enfoncent vraiment
00:18:53de façon extrêmement dure.
00:18:55Le point sur la réalité du terrain,
00:18:57ce n'est pas de contester que la Russie
00:18:59grignote du territoire
00:19:01à 20%.
00:19:03Ça a été contesté pendant longtemps, dans le discours.
00:19:05Non, que la Russie
00:19:07est 20%.
00:19:09Vous plaisantez.
00:19:11Juste une chose, Philippe.
00:19:13J'ai contesté que la Russie est à peu près
00:19:1520% du territoire.
00:19:17En septembre dernier, je vous donne la parole
00:19:19dans un instant, en septembre dernier,
00:19:21vous avez dit, M. Zelensky,
00:19:23aller aux Etats-Unis avec un plan
00:19:25pour la victoire.
00:19:27Oui, c'est normal quand vous faites la guerre.
00:19:29Vous essayez de gagner,
00:19:31mais ça ne marche pas à tous les coups.
00:19:33Ce n'est pas ça que je vous dis.
00:19:35En fait, il y avait un déni de la réalité
00:19:37sur le terrain. Depuis trois ans,
00:19:39vous avez des gens, très peu,
00:19:41qui n'ont pas eu la possibilité
00:19:43de dire, attention,
00:19:45si cette guerre continue, ça fera des centaines
00:19:47de milliers de morts.
00:19:49Ça ne peut pas tomber comme le promettent
00:19:51certains spécialistes.
00:19:53Aujourd'hui, il faut vite trouver
00:19:55un accord parce que ce conflit peut
00:19:57s'internationaliser.
00:19:59Que Zelensky ait
00:20:01voulu
00:20:03espérer reconquérir
00:20:05les territoires perdus,
00:20:07quand vous menez une guerre, vous êtes
00:20:09forcément dans cette région.
00:20:11Qu'il y ait une part peut-être d'illusion,
00:20:13ça je veux bien l'entendre,
00:20:15je n'ai pas de problème là-dessus,
00:20:17parce que Zelensky a eu cette position-là.
00:20:19Et là où il y a un vrai
00:20:21désaccord entre Zelensky et
00:20:23Trump, c'est
00:20:25quelles sont les garanties d'un accord
00:20:27de paix. C'est là-dessus que ça clashe.
00:20:29Moi, c'est ce que je comprends.
00:20:31Trump dit brutalement à Zelensky,
00:20:33comme vous l'avez dit,
00:20:35vous signez, sinon
00:20:37vous vous débrouillez, vous perdrez
00:20:39et votre pays ne sera plus rien.
00:20:41Et Zelensky dit en substance...
00:20:43Je vais bien signer, mais je vais dégarantir.
00:20:45Et je trouve qu'on ne peut pas donner tort...
00:20:47Et je trouve qu'on ne peut pas...
00:20:51On ne peut pas donner tort fondamentalement
00:20:53à Zelensky, je pense que fondamentalement
00:20:55il a raison là-dessus.
00:20:57Est-ce qu'on peut juste, et dites-moi si je me trompe,
00:20:59est-ce que vous avez la même analyse,
00:21:01c'est-à-dire que Zelensky est arrivé
00:21:03dans le bureau ovale avec les
00:21:05mêmes arguments de fond et de
00:21:07forme qu'il pouvait aller
00:21:09dans le bureau ovale quand il y avait
00:21:11Joe Biden, sauf qu'il est face à un
00:21:13homme...
00:21:15Donc il est face à un homme
00:21:17qui
00:21:19a fait sa campagne en disant
00:21:21Joe Biden est un homme, qu'il ait raison
00:21:23ou tort c'est pas le problème, Joe Biden est un homme
00:21:25sénile ou fatigué qui a
00:21:27fait n'importe quoi sur ce conflit en déversant
00:21:29des milliards sans même savoir ce qu'on
00:21:31en fait parce qu'en fait, les Etats-Unis,
00:21:33historiquement, ça n'a jamais été maire Teresa
00:21:35lorsqu'il lui donne de l'argent, c'est pour
00:21:37ensuite...
00:21:39C'est là où j'aimerais rebondir,
00:21:41quand vous avez dit
00:21:43Donald Trump va peut-être en ressortir
00:21:45très affaibli en termes d'image
00:21:47auprès des Européens, c'est une certitude
00:21:49mais très certainement
00:21:51il n'en a rien à faire et je pense qu'il
00:21:53parlait aussi à l'électorat américain
00:21:55et l'électeur américain
00:21:57du Midwest
00:21:59ou d'ailleurs moyen
00:22:01se dit Zelensky, il se dit peut-être
00:22:03à tort parce que les sujets internationaux
00:22:05sont plus complexes que ça mais Zelensky
00:22:07c'est un type à qui on donne de l'argent
00:22:09dans des pays qu'on ne connait pas très bien
00:22:11parce que l'Ukraine pour les Etats-Unis, c'est très lointain
00:22:13ils ne se sentent pas concernés et qu'il
00:22:15vient nous faire la morale dans le bureau ovale
00:22:17et donc de ce point de vue, Donald Trump
00:22:19a aussi... c'est aussi un exercice
00:22:21de communication
00:22:23en direction de son propre électorat
00:22:25Et c'est à ce moment là que ça part, c'est parce que
00:22:27J.D. Evans ne supporte pas, je comprends bien
00:22:29qu'on lui fasse la morale
00:22:31en disant de quel moment...
00:22:33Je ne veux pas
00:22:35aller sur le terrain qui a tort qui a raison
00:22:37Moi ce qui m'intéresse, c'est de reprendre
00:22:39un peu de mon cœur et de faire la paix
00:22:41On essaye de faire la paix
00:22:43Je pense qu'effectivement, c'est une
00:22:45scène surréaliste
00:22:47on parle de paix
00:22:49les deux ont tort en raison
00:22:51ils se sont engueulés, c'est surréaliste
00:22:53la question c'est comment on fait maintenant
00:22:55Zelensky a raison de dire
00:22:57moi, écoutez, ok, on fait le constat
00:22:59qu'on ne peut plus aller plus loin, j'ai perdu une partie
00:23:01de mon territoire, il faut que ça s'arrête
00:23:03mais garantissez-moi que vous allez me protéger
00:23:05pour que ça n'aille pas plus loin
00:23:07et il a raison de le demander
00:23:09et l'autre lui dit, tu signes ou sinon tu meurs
00:23:11et ça, ils auraient dû se mettre d'accord avant
00:23:13mais c'est comment on fait
00:23:15pour faire en sorte que Zelensky et les Américains
00:23:17se parlent, pour trouver la solution
00:23:19après, sur les arguments
00:23:21quand J.D. Evans reproche à Zelensky
00:23:23tu as été faire campagne contre nos opposants
00:23:25c'est apocalyptique
00:23:27c'est apocalyptique comme situation
00:23:29Dernière chose quand même, par rapport à l'Europe
00:23:31ça nous renseigne sur ce que sont les Etats-Unis
00:23:33et pas Donald Trump, parce que Donald Trump
00:23:35il a le mérite d'être pas hypocrite
00:23:37c'est l'Amérique d'abord
00:23:39je vous emmerde
00:23:41c'est le discours de Donald Trump
00:23:43on le savait
00:23:45par contre l'Amérique, on pourrait remonter avant 2014
00:23:47pardonnez-moi, parce que malgré tout
00:23:49on est dans cette affaire, parce que l'OTAN
00:23:51a quand même été en Ukraine
00:23:53a tout fait pour que l'Ukraine bascule dans le camp occidental
00:23:55alors que c'était du 50-50
00:23:57a quand même encouragé les révolutions oranges
00:23:59donc là, les Etats-Unis
00:24:01ont quand même une responsabilité
00:24:03dans le déclenchement de cette guerre
00:24:05donc on est face à un empire
00:24:07sur lequel on ne peut pas compter
00:24:09parce qu'ils ont quand même mis, pardonnez-moi, les Ukrainiens
00:24:11dans cette situation-là
00:24:13et après ils se retirent
00:24:15Donald Trump, c'est un ovni dans cette histoire-là
00:24:17c'est pour ça que je vous dis
00:24:19je ne n'incrimine pas Donald Trump
00:24:21j'incrimine les Etats-Unis en tant qu'empire
00:24:23sur lequel on ne peut pas compter
00:24:25et j'incrimine les Européens
00:24:27de justement s'être mis dans la main des Etats-Unis
00:24:29et de ne pas être capable d'être maître de leur destin
00:24:31ce qui s'est passé hier est une aubaine
00:24:33pour les européistes qui veulent faire
00:24:35de l'Europe une Europe fédérale
00:24:37c'est-à-dire que là, après ça, ils vont dire
00:24:39pendant des heures
00:24:41vous avez vu ce qu'il se passe
00:24:43là on est l'esprit municois ou non
00:24:45d'accord ? On va voir qui est avec nous
00:24:47on va créer une Europe de la défense
00:24:49on va créer une Europe fédérale
00:24:51vous savez quelle est la déclaration la plus importante d'hier ?
00:24:53la déclaration la plus importante d'hier
00:24:55c'est pas cet échange effectivement
00:24:57qui est historique
00:24:59la déclaration d'hier c'est celle d'Emmanuel Macron
00:25:01qui envisage de faire
00:25:03de la dissuasion nucléaire
00:25:05une sorte de consorcium européen
00:25:07d'enlever
00:25:09c'est de partager
00:25:11la dissuasion nucléaire
00:25:13c'est ça la décision historique
00:25:15la publicité, on revient dans un instant
00:25:17les amis, on continue d'en parler
00:25:19et puis l'autre déclaration qui est encore plus importante
00:25:21je peux vous dire
00:25:23Emmanuel Macron il peut remercier Donald Trump
00:25:25parce que normalement on aurait du parler
00:25:27pendant une heure et demie
00:25:29de sa déclaration sur l'Algérie
00:25:31c'est à dire qu'il désavoue complètement François Bayrou
00:25:33et Brézina
00:25:35parce qu'on monte les muscles sur l'Ukraine
00:25:37et on a un réseau mais on voit
00:25:39qu'on se met à genoux devant l'Algérie
00:25:41donc ça montre que tout ça c'est des paroles
00:25:43et que malheureusement on est très loin
00:25:45La publicité, on en parle juste après la pub
00:25:47Paris, Algiers, Emmanuel Macron a-t-il désavoué
00:25:49François Bayrou ? C'est la question qu'on se pose
00:25:51à 9h30, restez avec nous
00:25:55Un peu plus de 9h30 sur CNews
00:25:57et on poursuit l'heure des pros
00:25:59ensemble ce matin
00:26:01on reviendra dans un instant sur les déclarations
00:26:03des uns et des autres après ce clash historique
00:26:05dans le bureau Oval
00:26:07mais l'autre bombe politique
00:26:09c'est hier la déclaration
00:26:11d'Emmanuel Macron
00:26:13sur les accords de 68
00:26:15et le rapport de force
00:26:17qui devait être engagé
00:26:19entre Paris et Algiers
00:26:21avant d'écouter Emmanuel Macron
00:26:23avant d'écouter Emmanuel Macron
00:26:25je voudrais qu'on réécoute François Bayrou
00:26:27mercredi sur ces fameux accords de 68
00:26:29et la question qu'on va se poser
00:26:31c'est est-ce que
00:26:33Emmanuel Macron a désavoué
00:26:35publiquement son premier ministre
00:26:37et le ministre de l'intérieur
00:26:39parce que la question de l'avenir
00:26:41parce que les gens vont réussir à répondre
00:26:43l'avenir de Bruno Retailleau
00:26:45dans ce gouvernement peut se poser
00:26:47c'est un moment de vérité pour Bruno Retailleau
00:26:49l'avenir de François Bayrou
00:26:51dans ce gouvernement
00:26:53peut aussi se poser
00:26:55écoutons François Bayrou
00:26:57c'était mercredi et juste après on écoutera Emmanuel Macron
00:26:59d'abord François Bayrou
00:27:01il y a un levier
00:27:03si j'ose dire
00:27:05un levier très simple
00:27:07c'est que nous avons avec l'Algérie
00:27:09des accords qui sont des accords
00:27:11davantage préférentiels
00:27:13pour les ressortissants algériens
00:27:15tout cela ce sont les accords
00:27:17de 1968
00:27:19ce sont des accords je l'ai dit
00:27:23qui n'ont pas
00:27:25d'équivalent
00:27:27entre la France
00:27:29et d'autres pays
00:27:31ces accords là ils engagent
00:27:33les deux gouvernements et les deux administrations
00:27:35si ces accords
00:27:37ne sont pas respectés
00:27:39et pour l'instant ils ne le sont pas
00:27:41ils doivent entraîner
00:27:43une remise en cause fondamentale
00:27:45et c'est cette remise en cause là que nous
00:27:47conduirons dès l'instant
00:27:49que nous vérifierions
00:27:51que les accords ne sont pas respectés durablement
00:27:55non parce que je vous dis
00:27:57les accords de 68 on avait lancé ce processus
00:27:59on ne va pas les dénoncer de manière unilatérale
00:28:01ça n'a aucun sens
00:28:03le problème à mon avis dont on parle est beaucoup plus
00:28:05les accords de 94 et nous avions lancé avec le président
00:28:07Théboune un mouvement pour les moderniser
00:28:09et on le fera en bon ordre
00:28:11et je pense que les choses
00:28:13se font bien quand elles se font
00:28:15avec exigence, avec engagement
00:28:17mais il ne faut pas qu'elles fassent
00:28:19l'objet
00:28:21de jeux politiques où qu'ils soient
00:28:23cette dernière phrase elle est
00:28:25incroyable
00:28:27il ne faut pas qu'elle soit l'objet
00:28:29de jeux politiques où qu'il soit
00:28:31cette dernière phrase renvoie
00:28:33dos à dos la communication du régime
00:28:35algérien et les déclarations
00:28:37de son propre gouvernement
00:28:39à savoir François Bayrou et Bruno Retailleau
00:28:41ça confine à la trahison
00:28:43il y a un pays qui quasiment nous attaque
00:28:45envoyer des ressortissants
00:28:47qui nous menacent
00:28:49qui menacent notre sécurité
00:28:51et ensuite refuser de les récupérer
00:28:53c'est une forme d'attaque et d'ingérence
00:28:55on parle toujours d'ingérence russe
00:28:57c'est probablement vrai
00:28:59l'islam de France est sous la coupe
00:29:01en grande partie de l'Algérie
00:29:03les mosquées sont sous la coupe de l'Algérie
00:29:05la grande mosquée de Paris
00:29:07il y a une forme d'ingérence islamiste
00:29:09dans ce pays via
00:29:11l'Algérie et que le Président de la République
00:29:13renvoie Théboune
00:29:15un dictateur qui a passé un pacte
00:29:17avec les islamistes et qui nous humilie
00:29:19dos à dos avec son propre
00:29:21Premier Ministre
00:29:23ça confine quasiment à la trahison
00:29:25j'assume mes paroles
00:29:27et je rappelle que vous êtes maître de vos propos
00:29:29je dis à l'ARCOM parce qu'ils sont
00:29:31très attentifs et je crois qu'ils bossent
00:29:33pas trop le week-end mais on sait jamais
00:29:35c'est le Figaro
00:29:37ils sont nombreux et très bien payés
00:29:39ils sont nombreux et très bien payés
00:29:41par nos impôts
00:29:43passons sur l'ALCOM
00:29:45ensuite ce qui est intéressant dans la séquence politique
00:29:47c'est d'avoir un moment de vérité pour un homme
00:29:49c'est Bruno Retailleau
00:29:51puisque là il a poussé son avantage
00:29:53il a poussé François Bayrou finalement à réagir
00:29:55à aller au bras de fer
00:29:57et il est désavoué
00:29:59est-ce qu'ensuite il doit continuer dans ce gouvernement
00:30:01et il détient en fait la clé politique
00:30:03de la crise politique qu'on vit
00:30:05parce qu'Emmanuel Macron
00:30:07est très arrogant mais si demain Bruno Retailleau
00:30:09quitte le gouvernement, il n'y a plus de majorité
00:30:11du tout, on va vers une élection
00:30:13présidentielle anticipée
00:30:15on verra si Bruno Retailleau a le courage d'aller
00:30:17jusqu'ici et moi je pense qu'il devrait
00:30:19assumer une politique de rupture
00:30:21être un peu Trumpy, ça veut pas dire la vulgarité
00:30:23ça veut pas dire le style Trumpy, ça veut dire
00:30:25assumer la rupture et s'il le fait
00:30:27il apparaîtra comme un homme différent
00:30:29pas simplement comme un LR
00:30:31qui suit la meute mais comme quelqu'un qui est capable
00:30:33de transgresser et de faire des choses
00:30:35Je rappelle que Bruno Retailleau
00:30:37et François Bayrou ont l'appui
00:30:39des français sur cette question-là
00:30:41puisque 74% des français
00:30:43c'était un sondage qu'on avait proposé en janvier dernier
00:30:45CSA, CNews, Europe 1JDD
00:30:47souhaitent la suppression
00:30:49de l'accord franco-algérien
00:30:51de 1900 à 1968
00:30:53et on n'était même pas dans
00:30:55cette déclaration-là, mercredi
00:30:57de François Bayrou, c'était de dire
00:30:59écoutez, on se laisse 6 semaines
00:31:01avec le régime algérien
00:31:03soit ils respectent les engagements
00:31:05qu'il y a, les accords bilatéraux
00:31:07soit on remet tout à plat
00:31:09et vous avez le président de la République
00:31:11hier qui vient désavouer
00:31:13et François Bayrou et Bruno Retailleau
00:31:15C'est un peu le contraire
00:31:17Pardon ? C'est un peu le contraire si je peux me permettre
00:31:19Ah bah alors j'ai pas compris la déclaration
00:31:21Attendez, de quoi vous me parlez ?
00:31:23Nous on a décidé une autre stratégie
00:31:25on discute avec les algériens sur une autre stratégie
00:31:27c'est pas 68 qui nous intéresse
00:31:29c'est les autres accords
00:31:31c'est le gouvernement qui vient expliquer qu'on va faire différemment
00:31:33c'est comme ça que ça se passe
00:31:35bien entendu que Macron depuis des mois
00:31:37avec lequel il discute avec l'Algérie
00:31:39on peut être contre sa stratégie
00:31:41ça marche tellement bien de moi l'essentiel est toujours dans les jambes
00:31:43entre guillemets c'est pas ce que dit
00:31:45le ministre des affaires étrangères quand il dit
00:31:47quand on était dur il y avait 800
00:31:49je dis pas qu'ils ont raison mais voilà ce qu'ils disent
00:31:51depuis qu'on discute avec les algériens on a pu en expulser 2400
00:31:53c'est-à-dire 3 fois plus
00:31:55c'est ce qu'a dit
00:31:57le ministre des affaires étrangères
00:31:59ça marche tellement bien que le dernier assaillant algérien
00:32:01sous occultef a refusé 14 fois
00:32:03à attaquer des innocents
00:32:05à Mulhouse
00:32:07je dis pas qu'ils ont raison
00:32:09voilà ce qu'ils disent
00:32:11nous on négocie avec les algériens
00:32:13et aujourd'hui le gouvernement arrive en disant
00:32:15c'est pas la bonne stratégie
00:32:17c'est ça ce que dit Macron
00:32:19vous me contredisez
00:32:21je trouve que c'est pas tant pour Bruno Rotailleau
00:32:23c'est l'heure de vérité c'est pour sans François Bayrou dans sa relation
00:32:25avec Emmanuel Macron
00:32:27dans l'excellent Figaro
00:32:29l'interview de François Bayrou
00:32:31je crois que c'était avant-hier
00:32:33où justement il lui a posé la question
00:32:35il est très respectueux
00:32:37il lui a posé la question sur quand vous annoncez
00:32:39ce que vous avez annoncé sur l'Algérie
00:32:41est-ce que vous en avez parlé avec le Président de la République
00:32:43est-ce que vous êtes bien en ligne avec le Président
00:32:45et François Bayrou répond
00:32:47évidemment sur ce genre de sujet j'échange avec le Président de la République
00:32:49ça veut pas dire qu'ils sont en ligne, la preuve
00:32:51oui enfin il disait un peu plus
00:32:53que j'échange avec le Président de la République
00:32:55en gros il disait Macron est d'accord avec moi
00:32:57c'est ça que ça voulait dire
00:32:59et donc c'est là où on ne comprend pas
00:33:01la sortie
00:33:03c'est là où on ne comprend pas
00:33:05la sortie d'Emmanuel Macron
00:33:07hier qui est incompréhensible
00:33:09puisqu'il a l'air de corriger
00:33:11un peu comme le professeur en disant
00:33:13vous n'avez pas bien compris c'est pas l'accord de 68
00:33:15c'est celui de 94
00:33:17bref il y a une façon de donner la leçon
00:33:19qui relève pas de la trahison
00:33:21mais qui est une façon de vouloir réaffirmer
00:33:23sa prééminence dans le domaine
00:33:25de la négociation des traités
00:33:27alors que c'est un pouvoir partagé
00:33:29entre le Président et le gouvernement
00:33:31et donc si trahison il y a
00:33:33si je veux bien aller au bout de ma phrase
00:33:35c'est un peu vis-à-vis de François Bayrou
00:33:37oui il peut y avoir les deux
00:33:39la trahison vis-à-vis de son propre pays
00:33:41parce qu'il a pas l'air, enfin il y a urgence
00:33:43il y a urgence, on est face à une menace islamiste
00:33:45en France, on est face à un pays
00:33:47qui nous humilait, on a un ressortissant qui est détenu
00:33:49en otage, je pense qu'il s'adresse aussi
00:33:51au français le Président de la République
00:33:53on a eu un acte terroriste islamiste
00:33:55il devrait trouver d'autres mots
00:33:57moi je pense, c'est en ça que je parlais de trahison
00:33:59ensuite vous avez raison sur Bayrou
00:34:01mais je reviens à Rotaïo
00:34:03je pense que Bayrou est justement écartelé
00:34:05parce qu'il a besoin de Rotaïo
00:34:07dans son gouvernement, je l'ai dit, si Rotaïo s'en va
00:34:09c'est terminé pour François Bayrou
00:34:11et c'est peut-être terminé pour Emmanuel Macron
00:34:13on écoute Bruno Rotaïo qui vous donne la parole
00:34:15sur ce sujet parce qu'on ne vous a pas
00:34:17entendu et c'est la déclaration
00:34:19majeure d'Emmanuel Macron
00:34:21et encore une fois je le dis, il peut remercier
00:34:23en quelque sorte Donald Trump
00:34:25avec ce pugilat hier dans le bureau Oval
00:34:27parce que sinon on ne parlerait
00:34:29que de sa déclaration
00:34:31puisque c'est une question qui est absolument
00:34:33centrale, le régime algérien
00:34:35doit se tenir les côtes ce matin
00:34:37et depuis hier soir
00:34:39ils ne sont même pas capables de se mettre d'accord
00:34:41entre le Premier Ministre et le Président
00:34:43de la République sur quelle ligne
00:34:45il faut aborder pour
00:34:47entamer un bras de fer
00:34:49et justement, avant même de commencer le bras de fer
00:34:51on vous dit ne vous inquiétez pas, on n'ira pas jusqu'au bout
00:34:53on écoute M. Rotaïo
00:34:55Le droit international
00:34:57les relations entre les pays, les nations
00:34:59mais là
00:35:01notamment avec le régime algérien
00:35:03c'est la réciprocité
00:35:05il n'applique pas un certain
00:35:07nombre d'accords que nous avons passé
00:35:09avec eux, pourquoi est-ce que nous
00:35:11on serait plus royaliste
00:35:13que le roi, donc moi je suis
00:35:15pour ce rapport de force
00:35:17parce que je vois bien qu'on a des
00:35:19individus dangereux qui devraient
00:35:21être en Algérie et qui sont
00:35:23sur le sol français. Je pense que c'est la
00:35:25déclaration au soir de l'acte islamiste
00:35:27dans la République
00:35:29il a parlé depuis l'état Mulhouse
00:35:31mais tout au long de la semaine il a parlé aussi
00:35:33des accords de 68. Madame Dornelas
00:35:35Non mais en fait il y a plusieurs accords, d'ailleurs
00:35:37François Bayrou ne parle pas que des accords de 68
00:35:39quand il donne 6 semaines
00:35:41à l'Algérie, il parle des accords
00:35:43qui régissent
00:35:45en gros l'immigration entre nos deux
00:35:47pays pour faire très simple
00:35:49ce qui est absolument surréaliste
00:35:51Oui mais mercredi il parle nommément des accords de 68
00:35:53c'est pour ça que j'ai mis cette déclaration
00:35:55entre autres, mais il parle des accords plus larges
00:35:57en l'occurrence
00:35:59ce qui est absolument surréaliste dans la déclaration
00:36:01d'Emmanuel Macron c'est d'abord
00:36:03qu'il parle depuis le Portugal
00:36:05pays de nationalité de la victime de Mulhouse
00:36:07je le rappelle juste
00:36:09au passage
00:36:11ça avec une légèreté
00:36:13et une désinvolture qui moi
00:36:15franchement m'a brisé le coeur
00:36:17il me dit mais vous imaginez les gens
00:36:19qui sont frappés par ce terrorisme
00:36:21parce que c'est quoi l'histoire que dit Bayrou
00:36:23il dit mercredi
00:36:25c'est simple, on a une liste
00:36:27de gens qu'on va vous donner
00:36:29il ne leur demande même pas de réexaminer tout le détail
00:36:31tout le monde a pris cette phrase
00:36:33il dit vous allez réexaminer les accords parce que dans les accords
00:36:35vous avez aussi des obligations
00:36:37on n'est pas les seuls à en avoir, c'est ça qu'il dit Bayrou
00:36:39il dit je vous donne 6 semaines
00:36:41et si dans 6 semaines, il ne dit pas si on ne s'entend pas
00:36:43sur le réexamen, je ne sais pas quoi
00:36:45il dit si vous ne reprenez pas les gens
00:36:47qui sont sur la liste
00:36:49qui sont une trentaine, 20, 30
00:36:51or cette liste c'est quoi, c'est une liste qui a été présentée
00:36:53à deux reprises par Gérald Darmanin
00:36:55ministre de l'intérieur
00:36:57pendant qu'il était ministre de l'intérieur
00:36:59c'est une liste de 20 à 30 Algériens
00:37:01sous OQTF, dangereux
00:37:03dans cette liste il y avait qui ? Le tueur de Mulhouse
00:37:05d'accord ? Donc ça fait des années
00:37:07que l'Algérie marche
00:37:09sur une trentaine de gars dangereux
00:37:11que la France lui demande de reprendre
00:37:13et vous avez Emmanuel Macron qui arrive
00:37:15en l'occurrence c'est très factuel
00:37:17si l'Algérie avait répondu
00:37:19sur cette liste, l'attentat de Mulhouse
00:37:21ne serait pas arrivé, c'est très factuel
00:37:23cet homme en fait partie
00:37:25et vous avez Macron qui arrive et qui dit non vous n'avez rien compris
00:37:27vous êtes fatigants avec vos trucs
00:37:29il y a une perversion
00:37:31dans le ton, dans l'endroit
00:37:33qu'il choisit pour parler de ça
00:37:35ça me dépasse, franchement me dépasse
00:37:37Je précise quand même
00:37:39que ça a été une longue conférence, qu'Emmanuel Macron
00:37:41a dit que la priorité c'était évidemment
00:37:43la sécurité des Français
00:37:45et que cette priorité était au dessus de tout
00:37:47il dit aussi qu'il faut respecter
00:37:49des accords qui ont été révisés
00:37:51notamment les accords de 1994
00:37:53et il entend reprendre le travail
00:37:55avec la diplomatie
00:37:57algérienne, j'essaye de tout remettre
00:37:59dans le contexte, moi ce qui me choque le plus
00:38:01c'est la dernière phrase
00:38:03on peut même réécouter Emmanuel Macron
00:38:05cette dernière phrase
00:38:07lorsqu'il dit il faut faire attention
00:38:09il ne faut pas que ça soit un jeu
00:38:11politique, il ne faut pas de jeu politique
00:38:13où qu'il soit
00:38:15y compris chez nous
00:38:17c'est comme ça que je le comprends
00:38:19c'est hallucinant
00:38:21la fin de la réclamation
00:38:23en disant au Premier Ministre et à Bruno Rotaillot
00:38:25en France et aux Algériens
00:38:27voilà le patron c'est moi
00:38:29et voilà comment on va faire, c'est ça qui se passe
00:38:31et effectivement pour Bruno Rotaillot et pour François Bayrou
00:38:33l'heure de vérité est arrivée
00:38:35quand Bayrou dit dans 6 semaines on verra
00:38:37là tout de suite le Président
00:38:39leur appelle à l'ordre
00:38:41et dans 6 semaines ça peut être fini
00:38:43selon comment les choses évoluent ça peut être terminé
00:38:45parce que Rotaillot peut dire à un moment
00:38:47moi je ne joue pas à la petite politique
00:38:49sur ces sujets là, je protège les Français
00:38:51le Président me désavoue, je m'en vais
00:38:53Je suis étonné qu'il y ait si peu de réaction politique
00:38:55après la déclaration d'Emmanuel Macron
00:38:57effectivement c'est
00:38:59encore une fois non pas la faute de l'ARCOM
00:39:01pas cette fois-ci mais la faute de Donald Trump
00:39:03et c'est Jordan Bardella qui a réagi
00:39:05en dénonçant des jeux politiques en refusant toute pression
00:39:07sérieuse sur l'Algérie pour qu'elle reprenne
00:39:09ses indésirables, Emmanuel Macron vient de
00:39:11désavouer sèchement son ministre de l'Intérieur
00:39:13Bruno Rotaillot a donc condamné
00:39:15à l'impuissance et donc condamné à l'impuissance
00:39:17migratoire et devrait
00:39:19lui qui se dit attaché à l'action et au résultat
00:39:21en tirer toutes les conclusions
00:39:23c'est effectivement les prochaines heures
00:39:25parce qu'on voit bien le RN est gêné
00:39:27par Rotaillot, parce que Rotaillot
00:39:29prend de la place et prend une place
00:39:31un peu de symbole
00:39:33de l'autorité, de la fermeté
00:39:35donc là c'est du jeu politique
00:39:37encore une fois
00:39:39le sujet c'est Bayrou
00:39:41Bayrou en tant que chef de gouvernement
00:39:43Emmanuel Macron lui a dit
00:39:45en matière de...
00:39:47Bayrou tombe
00:39:49donc Bayrou
00:39:51entre Rotaillot et Emmanuel Macron
00:39:53aujourd'hui, ensuite effectivement c'est un jeu
00:39:55politique de la part du RN
00:39:57mais c'est aussi
00:39:59mais moi je pense que
00:40:01j'ai envie de dire à Bruno Rotaillot
00:40:03parce qu'il ne pourra pas être pris éternellement au sérieux
00:40:05par les français
00:40:07s'il n'obtient pas de résultats
00:40:09et s'il est constamment désavoué
00:40:11par le président de la République
00:40:13rappelez-vous comment Bayrou a été désigné
00:40:15je pense que Macron
00:40:17il le rappelle un peu alors
00:40:19dans son Himalaya de difficulté
00:40:21dans son Himalaya de difficulté
00:40:23c'était la phrase de François
00:40:25Bayrou un Himalaya de difficulté
00:40:27se dresse devant moi etc...
00:40:29il avait peut-être pas rajouté dans son Himalaya
00:40:31Emmanuel Macron
00:40:33c'est vrai c'était Emmanuel Macron
00:40:35il pensait pas que le canneux c'était Macron
00:40:37il y a un deuxième sujet c'est C8
00:40:39il y a un troisième sujet c'est C8
00:40:41et très important, très très important puisque
00:40:43l'opéra est tombé hier soir
00:40:45je ne sais pas si vous avez fait ce matin
00:40:47le test qui est d'ailleurs un crève-cœur
00:40:49vous allez sur la 8
00:40:51c'est un écran noir avec un message
00:40:53je crois qu'il y a inscrit
00:40:55C8 a cessé d'émettre
00:40:57sur d'autres box ou sur la TNT
00:40:59vous avez un message, ne vous inquiétez pas
00:41:01il y aura dans quelques temps
00:41:03une sorte de programme pour la prochaine
00:41:05chaîne, c'est pas facile à dire
00:41:07je vais vous proposer
00:41:09la séquence de fin
00:41:11hier soir, les toutes dernières secondes
00:41:13de la première chaîne de la TNT
00:41:15de France
00:41:17C8
00:41:19C'est maintenant le moment
00:41:21de se quitter, l'histoire
00:41:23de C8, nous l'avons écrite ensemble
00:41:25alors du fond du cœur
00:41:27et de la part de toutes les équipes
00:41:29merci
00:41:31on vous embrasse fort
00:41:33merci à vous de nous dire au revoir avec des fleurs
00:41:35et surtout
00:41:37merci à vous qui êtes là avec nous
00:41:39depuis la première
00:41:41merci à tous, merci d'être là
00:41:43merci à vous, ciao
00:41:45merci toutes et tous d'avoir été là
00:41:47merci vraiment du fond du cœur
00:41:49il est l'heure de se quitter
00:41:51donc page se referme, notre souvre
00:41:53belle route à vous
00:41:55je pleure maintenant, à bientôt
00:41:57je vous aime fort et n'oubliez pas, la télé c'est que de l'art
00:41:59merci les chéries
00:42:13les chéries, vous pensiez que c'était fini, bien non
00:42:15on sera là dès lundi en direct
00:42:17on est comme des fous
00:42:19vive la liberté
00:42:21et cette joie de vivre
00:42:23ces sourires, toutes ces émissions
00:42:25cette diversité de programmes
00:42:27a donc laissé place
00:42:29à un écran noir et c'est un crève-cœur
00:42:31bien évidemment, on sera dans
00:42:33l'émission à 10h avec Karine Arsène
00:42:35qui présente le mag qui fait du bien
00:42:37une émission évidemment qui dégage
00:42:39que des ondes positives
00:42:41alors peut-être qu'il y avait un manque de pluralité
00:42:43sur son plateau qui fait que l'ARCOM
00:42:45a décidé d'interdire
00:42:47le mag qui fait du bien
00:42:49peut-être qu'il faut faire le mag qui fait du mal
00:42:51ou le mag qui fait du bien pensant
00:42:53là c'est sûr on aurait pu le garder
00:42:55plutôt sourire parce que ce qui est vrai
00:42:57c'est que c'est un crève-cœur ce matin
00:42:59et la question qu'on doit se poser
00:43:01c'est
00:43:03quelle est la conclusion de tout ça
00:43:05c'est à dire, qu'est-ce qui peut se passer
00:43:07est-ce qu'on est face à un tournant historique
00:43:09quand 9 personnes dans un petit bureau décident de cela
00:43:11alors que vous avez des
00:43:13millions de français
00:43:15qui étaient attachés
00:43:17aux nombreux programmes
00:43:19qui étaient proposés par C8
00:43:21vous qui parlez pour le peuple Alexandre Révéquille
00:43:23qui est un grand populiste
00:43:25un populiste au sens noble
00:43:27du terme
00:43:29j'ai pas la prétention
00:43:31de parler pour le peuple mais j'aimerais bien
00:43:33que parfois on l'écoute
00:43:35est-ce que vous avez l'impression que le peuple a été entendu
00:43:37non mais je crois que
00:43:39c'est un tournant historique mais révèle quelque chose
00:43:41que je pense que une partie des français
00:43:43s'entendent, une partie des observateurs
00:43:45s'entendent mais qu'on ne pouvait
00:43:47pas montrer de manière aussi nette
00:43:49en fait pour moi ils ont commis une erreur
00:43:51parce que ça montre que les grandes
00:43:53démocraties libérales
00:43:55européennes sont pas tout à fait
00:43:57démocratiques
00:43:59ni pas tout à fait libérales, elles sont pas tout à fait
00:44:01démocratiques parce que comme vous l'avez rappelé
00:44:03la souveraineté populaire on s'assoit dessus
00:44:05sur un certain nombre de décisions
00:44:07et elles sont de moins en moins libérales parce que plus
00:44:09il y a contestation du peuple, plus les partis populistes
00:44:11montent, plus ceux
00:44:13qui prétendent défendre les libertés individuelles
00:44:15les libertés politiques se cabrent
00:44:17et essaient de
00:44:19mettre en place une forme de censure
00:44:21et c'est ce qu'on a vu là
00:44:23et quand on regarde ce qui s'est passé ailleurs
00:44:25Donald Trump on lui a mis la justice
00:44:27au basque
00:44:29on a essayé de le faire taire
00:44:31on l'a enlevé de Twitter, il a été
00:44:33réélu triomphalement donc je crois pas que ce
00:44:35type de stratégie fonctionne
00:44:37donc si il y a un tournant il est là
00:44:39parce que je crois que ça va déclencher une colère
00:44:41et surtout un manque de confiance en notre
00:44:43système et je crois que notre système
00:44:45doit être vu parce que le problème des agences
00:44:47est un vrai problème
00:44:49je comprends pas pourquoi l'ARCOM
00:44:51effectivement une bonne de fonctionnaire
00:44:53qui nous coûte 48
00:44:55millions par an, je sais pas exactement
00:44:57à quoi faire, pourquoi ils
00:44:59prennent ce type de décision et c'est pas que l'ARCOM
00:45:01il y a 500 agences comme ça
00:45:03pour 80 milliards d'euros, il paraît qu'on doit faire
00:45:05des économies. On écoute Gérald Briseviret
00:45:07le directeur général du groupe
00:45:09Canal Plus, ça va de soi
00:45:11très attention
00:45:13je vous ai à l'oeil
00:45:15vous avez intérêt à m'avoir à l'oeil
00:45:17il était l'invité de
00:45:19Europe 1 hier
00:45:23On dit le gendarme
00:45:25de l'audiovisuel, ça veut dire
00:45:27ce que ça veut dire mais là le gendarme
00:45:29de l'audiovisuel s'est transformé en bourreau de l'audiovisuel
00:45:31et c'est la première fois dans notre pays
00:45:33vraiment au niveau de la loi
00:45:35énormément de failles
00:45:37et nous étions
00:45:39certains en tout cas d'avoir un très très très bon dossier
00:45:41et le conseil d'état
00:45:43a balayé nos arguments
00:45:45d'ailleurs la personne qui a rapporté
00:45:47ça s'appelle un rapporteur, a toujours
00:45:49été contre ces huit à chaque fois qu'il a
00:45:51j'ai été d'ailleurs très étonné qu'on droite
00:45:53on peut choisir un rapporteur
00:45:55qui a toujours été contre ces huit, au moins sur
00:45:57huit dossiers et qui viennent
00:45:59encore être contre ces huit
00:46:01j'ai trouvé ça très très très bizarre
00:46:03Il nous reste quelques secondes avant la publicité, on reviendra évidemment
00:46:05en longueur
00:46:07sur la fin de ces huit
00:46:09mais
00:46:11moi j'ai une pensée pour mes confrères journalistes
00:46:13ici sur notre antenne on est libre
00:46:15évidemment de s'exprimer dans le respect
00:46:17dans l'échange, dans l'intelligence du débat
00:46:19libre de traiter de sujet
00:46:21pour ce qu'ils sont
00:46:23et de vraiment
00:46:25parler du réel en mettant
00:46:27de côté
00:46:29la bien-pensance. Quand vous avez des
00:46:31journalistes qui sont attaqués, je prends
00:46:33un cas, un cas
00:46:35qui est symptomatique de la liberté d'expression
00:46:37lorsque LCI avait été
00:46:39menacé par des élus, rappelez-vous
00:46:41au moment où ils interviewent Benjamin Netanyahou
00:46:43vous avez Rima Hassan qui appelle
00:46:45des journalistes de l'intérieur à
00:46:47saboter l'interview et qu'il y ait une manifestation
00:46:49au pied de ces huit, au pied de LCI
00:46:51on est les premiers à intervenir
00:46:53et c'est bien normal de défendre LCI
00:46:55c'est bien normal
00:46:57et j'ai le souvenir dans cette séquence-là de me dire
00:46:59comment se fait-il qu'on soit
00:47:01quasiment les seuls à traiter
00:47:03ce sujet-là et à dire
00:47:05attendez les amis, réveillez-vous, notre liberté
00:47:07de communiquer, d'informer
00:47:09de traiter
00:47:11ces informations-là, elle est
00:47:13menacée par certains
00:47:15soutenons évidemment, soyons
00:47:17confraternels, ça ne s'apprend pas dans les émissions de journalistes
00:47:19la confraternité, c'est une valeur
00:47:21qui me paraît être une valeur
00:47:23le problème c'est qu'effectivement
00:47:25des gens qui sont dans la bien-pensance
00:47:27et qui ont dit
00:47:29ce qui est bien c'est ça et ce qui est mal c'est ça
00:47:31rappelez-vous le cas de Jean-François Aquilie
00:47:33on le met dehors du service public
00:47:35parce qu'on considère qu'il n'a pas à parler aux premiers
00:47:37idem, Monsieur Aquilie
00:47:39on l'a soutenu et c'est bien normal
00:47:41quand Benjamin Nuhamel est attaqué
00:47:43directement
00:47:45pendant une interview par
00:47:47une responsable politique
00:47:49et qu'ensuite il est ciblé
00:47:51sur les réseaux sociaux, quand vous avez
00:47:53des visages de
00:47:55journalistes qui sont attaqués, quelles que soient
00:47:57les chaînes, on les défend, quand vous avez
00:47:59des journalistes qui sont attaqués sur le terrain
00:48:01et là il y a des journalistes qui sont contentes
00:48:03et qui arrivent assez vite. Je trouve ça
00:48:05fou ! Voilà dans lequel monde on vit
00:48:07Mais il n'y a aucune confraternité
00:48:09il n'y en a aucune
00:48:11vous savez très bien qu'il y a toute une partie des médias
00:48:13qui veut la peau du groupe
00:48:15Bolloré pour dire les choses directement
00:48:17Mais vous avez raison
00:48:19Et après il nous parle de liberté d'expression
00:48:21Mais vous avez raison
00:48:23Moi je trouve que dans la décision de l'ARCOM
00:48:25une des conséquences me semble-t-il immédiate
00:48:27c'est qu'aussitôt qu'il va y avoir un dérapage
00:48:29sur un autre média
00:48:31On l'a vu avec Jean-Michel Abattret
00:48:33tout à l'heure
00:48:35Je parlais de Benjamin Nuhamel
00:48:37qui dans une interview a donné les mêmes arguments
00:48:39Benjamin qui est un excellent journaliste
00:48:41donné les mêmes arguments que ce qu'on ne pouvait entendre
00:48:43du côté de l'ARCOM
00:48:45Mais que va faire l'ARCOM parce que la logique
00:48:47L'ARCOM a toujours expliqué
00:48:49comme s'il défendait la décision
00:48:51qui est aujourd'hui
00:48:53qui met 400 personnes sur la page
00:48:55L'ARCOM est entré dans une logique
00:48:57où maintenant s'il veut maintenir un minimum
00:48:59de crédibilité
00:49:01il est obligé de monter dans les sanctions
00:49:03par rapport aux autres médias
00:49:05Je pense qu'ils le feront pas
00:49:07C'est ça le fond du sujet
00:49:09Je trouve que la formule
00:49:11du patron de Canal Plus
00:49:13c'est bonne, c'est qu'ils n'ont pas été gendarmes
00:49:15parce que moi, contrairement à Alexandre
00:49:17je pense qu'il y a besoin de gendarmes
00:49:19Mais là, ils ont été bourreaux
00:49:21d'audiovisuel en fermant une chaîne
00:49:23en allant jusqu'à cette décision
00:49:25de fermer une chaîne alors qu'il y avait d'autres options
00:49:27Bien sûr qu'il y avait d'autres options
00:49:29La publicité, on revient dans un instant
00:49:31on pense encore à nos copains
00:49:33d'Energy 12 et de C8
00:49:35qui sont aujourd'hui sur la paille
00:49:37et on sera avec Karine Arsène
00:49:39Le mag qui fait du bien, c'était le programme
00:49:41qu'il y avait sur C8
00:49:43On aurait dû lui proposer le mag
00:49:45qui fait du bien aux bien-pensants
00:49:47Là, je peux vous dire, ça a été sacralisé
00:49:49protégé, peut-être même aux 20h de France
00:49:51Allez, à tout de suite
00:49:5510h sur CNews, le point sur l'information
00:49:57Marine Sabourin, chère Marine, rebonjour
00:49:59Rebonjour Elliot, bonjour à tous
00:50:01Nouvelle salve de mise en examen
00:50:03dans l'enquête sur l'évasion de Mohamed Hamra
00:50:05Sept nouveaux suspects ont été mis en examen
00:50:07hier à Paris dans l'enquête sur sa cavale
00:50:09Au total, 28 personnes ont été placées
00:50:11en garde à vue en France depuis son arrestation
00:50:13Cette scène historique est à peine
00:50:15croyable entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky
00:50:17Le président américain a notamment
00:50:19reproché à son homologue ukrainien
00:50:21son manque de gratitude à l'égard des Etats-Unis
00:50:23Il pourra revenir quand il sera prêt
00:50:25à la paix à asséner Donald Trump sur son réseau social
00:50:27Et puis la seconde phase de l'accord
00:50:29entre le Hamas et Israël va-t-elle voir le jour ?
00:50:31La première étape s'achève aujourd'hui
00:50:33Les pourparlers sont en cours
00:50:35au caire entre négociateurs israéliens
00:50:37et pays médiateurs
00:50:39Cette première phase a permis la libération
00:50:41de 25 otages israéliens vivants
00:50:43et le rapatriement de 8 corps à l'État hébreu
00:50:45L'équipe est toujours présente
00:50:47Alexandre Devecchio, Charlotte Dornelas, Philippe Guibert
00:50:49François Puponi et on est très heureux
00:50:51de retrouver sur le plateau
00:50:53Karine Arsène
00:50:55qui est présentatrice de l'émission
00:50:57Le Mag qui fait du bien
00:50:59C'est dur d'ailleurs
00:51:01de le dire au passé
00:51:03de dire qui était
00:51:05une émission qui apporte
00:51:07que des ondes positives
00:51:09aux gens, c'était tous les dimanches matin
00:51:11et aujourd'hui c'est terminé malheureusement
00:51:13Je suis contente parce qu'on n'était pas véritablement en concurrence
00:51:15parce que vous vous arrêtez à 10h et moi je commençais à 10h
00:51:17Il n'y a pas de concurrence entre nous
00:51:19On a commencé ensemble
00:51:21à CNews
00:51:23C'était petit comme ça
00:51:25Un peu plus petit encore
00:51:27Comment allez-vous aujourd'hui ?
00:51:29Je vais bien
00:51:31Je pense que c'est le moment de mettre en application
00:51:33tout ce qu'on prône dans cette émission
00:51:35C'est que
00:51:37il faut aller de l'avant maintenant
00:51:39Le mal est fait, je pense que tout a déjà été
00:51:41beaucoup dit sur les plateaux de télé
00:51:43Je ne vais pas redire que oui c'est
00:51:45très injuste, c'est un grand mal
00:51:47mais surtout parce que je pense aux téléspectateurs
00:51:49et que finalement on leur a retiré
00:51:51leur émission préférée
00:51:53Chacun avait des émissions préférées sur C8
00:51:55et c'est un peu la loi
00:51:57du talion
00:51:59d'étouffer la parole
00:52:01ne pas respecter
00:52:03Voilà l'humain
00:52:05On va en parler évidemment dans cette
00:52:07dernière partie de l'heure des pros
00:52:09et on se posera cette question
00:52:11est-ce qu'on peut tirer quelque chose
00:52:13de positif puisque c'était l'idée du
00:52:15Mag qui fait du bien
00:52:17Moi je suis plutôt pessimiste
00:52:19donc j'ai envie de dire ce qui s'est passé
00:52:21c'est un scandale
00:52:23c'est injuste, c'est un scandale
00:52:25il faut se battre
00:52:27et je ne vois pas ce qu'il y a de positif
00:52:29quand on vient fermer une chaîne
00:52:31et mettre sur la paille 400 employés
00:52:33mais justement ça va être la question
00:52:35que je vais vous poser dans quelques instants
00:52:37avant cela on revient sur évidemment
00:52:39l'information du week-end
00:52:41après cette immense clash
00:52:43on est revenu longuement dessus
00:52:45dans la première partie
00:52:47entre Jade Evans, Donald Trump
00:52:49et Volodymyr Zelensky dans le bureau Oval
00:52:51la presse du monde entier
00:52:53fait sa une dessus
00:52:55je pense qu'on va découvrir les unes de la presse
00:52:57qu'elles soient internationales
00:52:59ou encore françaises
00:53:01regardez c'est partout
00:53:03clash historique, choc and war
00:53:05le choc et la guerre
00:53:07El Pais qui explique
00:53:09que Donald Trump a humilié
00:53:11Volodymyr Zelensky
00:53:13je vous propose une première séquence
00:53:15puisque là encore une fois
00:53:17c'est compliqué
00:53:19et c'est difficile de tout découder
00:53:21de tout comprendre
00:53:23conférence qui dure 50 minutes
00:53:25et au début tout se passe bien
00:53:27Eh bien merci beaucoup
00:53:29c'est un honneur d'avoir
00:53:31le président Zelensky
00:53:33et nous avons travaillé très dur
00:53:35très étroitement
00:53:37nous nous connaissons depuis longtemps
00:53:39nous traitons ensemble depuis longtemps et très bien
00:53:41et nous déjeunerons ensemble
00:53:43nous discutons également d'autres choses
00:53:45et nous apprécions que tout le monde soit ici
00:53:47c'est un moment excitant
00:53:49mais le moment vraiment excitant
00:53:51est celui où ils arrêteront le tournage
00:53:53et nous conclurons un accord
00:53:55et je pense que nous sommes sur le point d'obtenir cela
00:53:57et c'est un honneur de vous recevoir
00:53:59et s'il vous plaît
00:54:01si vous souhaitez dire quelque chose
00:54:03merci beaucoup monsieur le président
00:54:05merci pour l'invitation
00:54:07et j'espère sincèrement
00:54:09que ce document sera le premier pas
00:54:11vers de véritables garanties de sécurité pour l'Ukraine
00:54:13notre peuple, nos enfants
00:54:15je compte vraiment là dessus
00:54:19j'aime bien vos vêtements en fait
00:54:21je pense que c'est un gars formidable
00:54:23mais je ne sais pas si vous vous appréciez tous les deux
00:54:27j'aime bien ce gars
00:54:29je pense qu'il est magnifiquement habillé
00:54:33j'ai des choses plus sérieuses auxquelles je peux répondre
00:54:35je répondrai sur une question plus sérieuse
00:54:37si je le peux
00:54:39on commence un tout petit peu à se tendre
00:54:41mais 40 minutes plus tard c'est le drame
00:54:43c'est la question du journaliste
00:54:45est-ce que vous avez un costume ?
00:54:47assez particulier
00:54:49un peu d'impolitesse totale
00:54:51ça peut s'entendre
00:54:53on s'est souvent posé cette question
00:54:55pourquoi
00:54:57n'a-t-il jamais porté de costume
00:54:59lorsqu'il vient et se déplace
00:55:01à l'étranger
00:55:03mais là on est d'accord qu'on est dans la pure communication
00:55:05depuis le début
00:55:07je ne suis pas sûr que
00:55:09ça change quelque chose
00:55:11il s'est inventé un personnage
00:55:13c'est vous qui le dites
00:55:15tout se passe bien au début de l'émission
00:55:17au début dans le bureau ovale
00:55:19tout se passe plutôt bien
00:55:21et puis 40 minutes plus tard
00:55:23patatra
00:55:25vous jouez avec la vie
00:55:27de millions de personnes
00:55:29vous jouez avec la troisième guerre mondiale
00:55:35et ce que vous faites est irrespectueux
00:55:37envers notre pays
00:55:39ce pays qui vous a soutenu bien plus que d'autres auraient dû le faire
00:55:43vous nous avez déjà remercié une fois ?
00:55:45oui plusieurs fois
00:55:47vous êtes allé en Pennsylvanie
00:55:49vous avez fait campagne pour l'opposition en octobre
00:55:51vous avez tenu un beau discours sur les Etats-Unis
00:55:53mais à présent
00:55:55pouvez-vous en avoir pour ce président
00:55:57qui essaye de sauver votre pays ?
00:56:03vous pensez que c'est en osant le ton que
00:56:05il n'ose pas le ton
00:56:07votre pays fait face à de graves problèmes
00:56:09puis-je répondre ?
00:56:11non vous avez assez parlé
00:56:13votre pays est dans une situation très difficile
00:56:15et vous ne gagnerez pas comme ça
00:56:17mais vous avez encore une chance
00:56:19de bien vous en sortir grâce à nous
00:56:21monsieur le président
00:56:23nous sommes forts dans notre pays
00:56:25depuis le début de la guerre nous nous battons
00:56:27et nous sommes seuls
00:56:29nous sommes reconnaissants
00:56:31j'ai dit merci
00:56:33et notamment dans ce cabinet
00:56:35notre ancien président cet idiot
00:56:37vous a donné 350 milliards de dollars
00:56:39et des équipements militaires
00:56:41et si vous ne l'aviez pas
00:56:43cette guerre aurait été terminée
00:56:45en deux semaines
00:56:47en trois jours même
00:56:49j'ai entendu la même chose de Vladimir Poutine
00:56:51en trois jours bien sûr
00:56:53ça va être très compliqué
00:56:55de conclure un accord comme cela
00:56:57monsieur Zelensky
00:56:59remerciez-nous
00:57:01reconnaissez qu'il y a des désaccords
00:57:03résolvons ces désaccords
00:57:05plutôt que d'essayer de se battre
00:57:07devant les médias américains
00:57:09quand vous avez tort
00:57:13je crois que c'est intéressant
00:57:15c'est important pour le peuple américain
00:57:17de voir ce qu'il se passe
00:57:19c'est pour ça que je veux continuer la conversation
00:57:21il faut que vous soyez reconnaissant
00:57:25la population meurt
00:57:27vous n'avez plus assez de soldats
00:57:33et ensuite vous me dites
00:57:35je ne veux pas d'un cesser le feu
00:57:37c'est pour ça
00:57:39écoutez
00:57:41si vous pouviez avoir le cesser le feu maintenant
00:57:43vous le prendriez
00:57:45comme ça il n'y aurait plus de balles qui volent
00:57:47bien sûr que nous voulons mettre fin à la guerre
00:57:49Philippe Guibert
00:57:51il faut dire qu'entre la première séquence que je vous montrais
00:57:53et la dernière là
00:57:55il y a 40 minutes
00:57:57et puis entre les deux il y a les 5 minutes
00:57:59qu'on a diffusées en tout début d'émission
00:58:01où on voit le moment de bascule
00:58:03le journaliste polonais qui interpelle
00:58:05Donald Trump
00:58:07qui donne la parole à J.D. Vance
00:58:09J.D. Vance qui est interpellé lui-même par
00:58:11Volodymyr Zelensky
00:58:13ce qui me paraît très intéressant dans la première séquence
00:58:15que vous venez de montrer, celle du tout début
00:58:17où ça se passe relativement bien
00:58:19Zelensky qu'est-ce qu'il dit à ce moment là
00:58:21dans son propos luminaire introductif
00:58:23il dit garantie de sécurité
00:58:25et je pense que tout le contentieux vient de là
00:58:27c'est à dire qu'en fait Zelensky
00:58:29veut bien d'un cesser le feu parce qu'il a une certaine
00:58:31conscience de la réalité du terrain lui aussi
00:58:33mais simplement il dit si vous ne donnez pas
00:58:35de garantie de sécurité
00:58:37votre cesser le feu et votre accord de paix
00:58:39ne servira à rien
00:58:41c'est important pour comprendre
00:58:43ce qu'on n'a pas dit surtout
00:58:45c'est que Donald Trump depuis déjà
00:58:47des jours renvoie la responsabilité
00:58:49des garanties de sécurité à l'Europe
00:58:51et alors justement l'Europe
00:58:53qu'est-ce qu'on fait maintenant
00:58:55alors les cris d'orfraie
00:58:57la morale, les condamnations
00:58:59c'est intéressant, peut-être que la position
00:59:01la plus juste
00:59:03vous allez me dire si vous êtes d'accord
00:59:05avec ça, c'est celle de Georgia Maloney hier
00:59:07qui dit chaque division de l'Occident
00:59:09nous affaiblit tous et favorise
00:59:11ceux qui voudraient voir
00:59:13le déclin de notre civilisation
00:59:15elle appelle en urgence
00:59:17à un sommet
00:59:19réunissant les alliés
00:59:21européens ainsi que
00:59:23les Etats-Unis pour trouver
00:59:25une situation
00:59:27rapidement, pour régler
00:59:29la situation
00:59:31Alexandre Névecchio, est-ce que sur le coup vous êtes
00:59:33méloniste ? Oui, oui, d'ailleurs
00:59:35je pense que c'est
00:59:37effectivement la chose
00:59:39à faire, puisque effectivement Donald Trump
00:59:41renvoie la balle à l'Europe
00:59:43donc il va falloir un accord de sécurité globale
00:59:45je pense que vu hélas
00:59:47l'état de l'Europe, c'est mieux si effectivement
00:59:49les Etats-Unis sont dans cet accord, c'est ce que veut
00:59:51aussi Zelensky, puisqu'ils ont une puissance militaire
00:59:53qui est bien plus forte que la nôtre
00:59:55et tout ça renvoie à notre
00:59:57à notre faiblesse, c'est-à-dire qu'on s'est
00:59:59réfugié derrière l'Empire
01:00:01américain depuis des décennies et des décennies
01:00:03et ce que révèle cette séquence au-delà
01:00:05de Donald Trump, parce que Trump a le mérite
01:00:07d'être honnête, il dit l'Amérique d'abord
01:00:09etc, c'est qu'on ne peut pas faire confiance
01:00:11aux Etats-Unis, parce que
01:00:13Zelensky n'a pas tout à fait
01:00:15tort, il remonte à 2014, il pourrait
01:00:17remonter avant, la vérité c'est que l'OTAN
01:00:19a fait en sorte de
01:00:21mettre l'Ukraine dans son giron
01:00:23l'OTAN a soutenu
01:00:25la révolution orange, donc ils ont
01:00:27une responsabilité dans la montée des tensions
01:00:29avec Vladimir Poutine et dans cette guerre
01:00:31et aujourd'hui, Donald Trump change les règles
01:00:33du jeu, il a été élu pour ça
01:00:35et dit nous on se retient, débrouillez-vous
01:00:37ça montre simplement qu'il faut être
01:00:39maintenant indépendant, ce que disent
01:00:41tous les dirigeants européens aujourd'hui
01:00:43et moi je crains qu'on fasse l'effort
01:00:45un peu comme Emmanuel Macron quand il a été
01:00:47voir Donald Trump, vous allez voir ce que vous allez
01:00:49voir et puis finalement il était tellement
01:00:51content d'être dans le bureau Oval, on n'a pas vu
01:00:53grand chose, donc moi j'ai peur qu'à la fin
01:00:55un monde s'épare, attendez
01:00:57un monde s'épare, et c'est lui
01:00:59qui permet à Zelensky d'être invité
01:01:01par Donald Trump, et d'ailleurs c'est lui
01:01:03qui pousse les quelques heures avant
01:01:05qu'il y ait cette rencontre, Volodymyr Zelensky
01:01:07en disant il faut absolument que tu ailles à la Maison Blanche
01:01:09et que tu rencontres Donald Trump
01:01:11il nous reste trop peu de temps et je veux vraiment
01:01:13garder ce temps avec Karine Hassen
01:01:15pour parler de C8
01:01:17avant de vous donner la parole
01:01:19Karine je voudrais qu'on revoit juste une séquence
01:01:21de jeudi soir, vous étiez présente d'ailleurs
01:01:23pour la fin de TPMP
01:01:25vous étiez présente
01:01:27avec tous vos collègues
01:01:29de C8, mais moi ce qui m'a
01:01:31le plus marqué
01:01:33au delà de tous les témoignages d'affection
01:01:35des personnes qu'on n'entend
01:01:37jamais, c'est cette France silencieuse
01:01:39que C8 a mis
01:01:41en lumière à travers TPMP
01:01:43mais aussi toutes les émissions, dont le Bac
01:01:45qui fait du bien, je voudrais qu'on écoute aussi
01:01:47ces personnalités qui sont
01:01:49adorées des français, je pensais à
01:01:51Michel Sardou, Mireille Mathieu, à Norbert
01:01:53le chef cuisinier, voilà c'est
01:01:55une France aujourd'hui qui est
01:01:57invisibilisée, des gens qui sont
01:01:59parfois stigmatisés, caricaturés
01:02:01et bien ils ont apporté un
01:02:03message très bienveillant, positif
01:02:05là aussi, je vous propose de l'écouter
01:02:07Merci
01:02:09Je tenais juste à être là par amitié
01:02:11pour vous, tout simplement
01:02:13et pour toutes les personnes
01:02:15intermittents du spectacle, les CDI
01:02:17tous ces techniciens qui sont là
01:02:19c'était juste par solidarité
01:02:21et je voulais vraiment vous dire
01:02:23que de tout coeur je suis avec vous
01:02:25et il y a un truc
01:02:27hyper important
01:02:29c'est que quoi qu'il fasse, le talent
01:02:31ils ne l'effaceront pas. Je trouve que c'est une aberration
01:02:33au nom
01:02:35de la liberté d'expression
01:02:37d'arrêter la première
01:02:39chaîne de la TNT
01:02:41j'ai envie de chanter
01:02:43Allons tous à la liberté
01:02:45et Paris et toute la France
01:02:47met en colère
01:02:49j'ai l'impression qu'on est en train de nous voler un peu
01:02:51de notre liberté en fermant C8 et en
01:02:53arrêtant TPMP, ça me dérange un peu
01:02:55mais bon, je sais que t'es un phénix
01:02:57mais bon, voilà, je voulais vous faire des gros
01:02:59bisous, je suis très ému
01:03:01vous savez que je vous aime Michel
01:03:03je sais, je sais, je t'aime aussi moi
01:03:05je suis très content
01:03:07de t'avoir au téléphone
01:03:09en même temps un peu triste
01:03:11parce que ce qui se passe ne me plaît
01:03:13pas beaucoup
01:03:15de faire supprimer une chaîne
01:03:17comme ça
01:03:19et tout le monde
01:03:21comme si j'étais des malpropres
01:03:23ça ne me convient pas
01:03:25c'est pas ce que j'appelle
01:03:27élégant
01:03:29Karine, vous dites quoi ?
01:03:31Je connais la séquence, je l'ai déjà vue, j'y étais
01:03:33là-bas, sur C8
01:03:35ça donne des frissons, c'est émouvant
01:03:37c'est toujours émouvant et ça fait du bien
01:03:39de se sentir soutenu
01:03:41de vous, jusqu'à la dernière minute
01:03:43même vous Eliott, de m'inviter
01:03:45ce matin
01:03:47et qu'on puisse vraiment aussi
01:03:49le dire, on existait
01:03:51et on existera toujours, vous me demandiez si j'étais
01:03:53une optimiste, mais c'est
01:03:55ma nature d'être optimiste
01:03:59Vous avez Dante
01:04:01Point positif, on pourrait retirer
01:04:03de cette histoire absolument
01:04:05injuste. Je pensais à Dante
01:04:07encore hier qui devait plonger
01:04:09dans les larmes pour aller chercher, explorer
01:04:11finalement la lumière. Moi regardez
01:04:13alors, je vais parler en mon nom
01:04:15vous savez que mon émission c'est quand même une émission
01:04:17aussi où on parle aussi de numérologie
01:04:19d'énergétique, etc
01:04:21le 8, ça ne meurt jamais
01:04:23regardez, direct 8, c'est passé à D8
01:04:25et ensuite C8
01:04:27alors, qu'est-ce que nous réserve
01:04:29encore cette chaîne, on ne sait pas
01:04:31pour le moment, mais j'ai plus envie
01:04:33d'attendre d'espoir mais de l'incarner
01:04:35et ce qui était très beau aussi, c'est tout ce qui
01:04:37s'est passé en coulisses que vous
01:04:39n'avez pas vu finalement jeudi soir
01:04:41et c'était merveilleux
01:04:43aussi ces liens qu'on a pu
01:04:45ensemble, vous savez
01:04:47parfois un grand mal permet
01:04:49aussi de se réunir et
01:04:51de revenir à l'humain et c'est
01:04:53véritablement ce que j'ai ressenti dans les coulisses
01:04:55c'est-à-dire que je le disais, tout ce qui
01:04:57se passe dans les coulisses de Canal+, de C8
01:04:59et même Cnews, puisque
01:05:01j'étais sur Cnews à l'époque
01:05:03c'est que de la joie en fait
01:05:05on diabolise un peu toutes ces
01:05:07chaînes-là alors que finalement entre nous
01:05:09je n'ai jamais vu autant
01:05:11d'humanité
01:05:13de rigolade entre nous
01:05:15et ça finalement la paix elle ne commence pas à l'antenne
01:05:17sous la lumière, elle commence
01:05:19entre nous et ça moi je l'ai vraiment vécu
01:05:21pendant des années
01:05:25ces ondes-là, cette transparence
01:05:27cette bienveillance, ce côté familial
01:05:29aussi qui crée la relation
01:05:31de confiance
01:05:33et quasi filiale qu'on peut avoir
01:05:35avec les téléspectateurs et on ne remerciera
01:05:37jamais assez vous qui nous regardez
01:05:39tous les jours
01:05:41vous avez propulsé Cnews, première chaîne
01:05:43info de France
01:05:45vous avez propulsé C8, première
01:05:47chaîne de la TNT
01:05:49et c'est cette relation-là
01:05:51qui s'est créée
01:05:53au fil des années
01:05:55le bain d'amour que j'ai reçu sur mes réseaux sociaux
01:05:57suite justement
01:05:59à notre petit poste sur C8
01:06:01où on dit au revoir
01:06:03et je me dis mais c'est incroyable l'impact
01:06:05et c'est que des mots adorables
01:06:07de soutien, les gens
01:06:09le disent, c'était un véritable
01:06:11rituel, c'était
01:06:13un véritable moment
01:06:15privilégié pour chacun d'eux
01:06:17et bien merci d'être venue
01:06:19Karine pour en parler
01:06:21on essaiera
01:06:23régulièrement de parler d'informations
01:06:25positives
01:06:27évidemment et d'infos qui font du bien
01:06:29mais je n'ai aucun doute sur la suite
01:06:31parce que c'est important
01:06:33aussi d'apporter un peu d'apaisement
01:06:35Si je pouvais dire juste un petit mot
01:06:37Merci Franck Apetto
01:06:39Vincent Bolloré qui m'a donné ma chance
01:06:41il y a de ça 7 ans
01:06:43Gérald Brezeviret
01:06:45je vous assure, ils sont fantastiques
01:06:47vraiment, j'ai eu tellement de chance, j'ai eu carte blanche
01:06:49pendant 7 ans, je pouvais faire ce que je voulais
01:06:51aller chercher une chaîne
01:06:53aujourd'hui où on a carte blanche
01:06:55et on nous fait une telle confiance
01:06:57C'est news
01:06:59C'est news aussi, on a cette liberté
01:07:01Merci beaucoup Karine
01:07:03A tous les 4
01:07:05c'était un plaisir d'être avec vous
01:07:07dans un instant c'est Brigitte Millot qui nous expliquera
01:07:09comment fonctionnent ces nouveaux médicaments
01:07:11contre l'obésité
01:07:13et à qui ils s'adressent
01:07:15est-ce que c'est un message subliminal
01:07:17chère Brigitte
01:07:19je sais que je dois faire attention à Maline
01:07:21bien évidemment, merci beaucoup
01:07:23je me souviens quand il avait dit
01:07:25que j'avais grossi
01:07:27vous avez de la marge
01:07:29attendez, je fais 3 fois par semaine du sport
01:07:31je témoigne
01:07:33je l'ai vu sur Instagram
01:07:35j'étais en train de courir
01:07:37je l'ai vu en âge avec des cahuets
01:07:39pour respirer
01:07:41François Pomponi
01:07:43il était occupé
01:07:45merci à tous les 5
01:07:47je voudrais qu'on se quitte sur ces dernières secondes
01:07:49de la chaîne C8
01:07:51c'était hier soir
01:07:53et on salue les 400 collaborateurs
01:07:55de C8
01:07:57on salue aussi les collaborateurs d'Energy12
01:07:59et on pense très fort aux téléspectateurs
01:08:01qui n'auront plus ces rendez-vous
01:08:03qui les émettent
01:08:05c'est maintenant le moment de se quitter
01:08:07l'histoire de C8
01:08:09nous l'avons écrite ensemble
01:08:11alors du fond du coeur
01:08:13et de la part de toutes les équipes
01:08:15merci
01:08:17on vous embrasse partout
01:08:19et surtout vous remerciez vous
01:08:21qui êtes là avec nous
01:08:23depuis la première
01:08:25merci à tous
01:08:27merci à vous
01:08:29merci toutes et tous d'avoir été là
01:08:31merci
01:08:33merci vraiment du fond du coeur
01:08:35il est l'heure de se quitter
01:08:37notre souvent belle route à vous
01:08:39je pleure maintenant
01:08:41à bientôt
01:08:43je vous aime fort
01:08:45et n'oubliez pas la télé c'est que de l'art
01:08:47merci à tous
01:08:57les chéris vous pensiez que c'était fini
01:08:59ben non on sera là dès lundi en direct
01:09:01bon on est comme des fous
01:09:03vive la liberté