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  • 15/03/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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News
Transcription
00:00:00Il est 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, plus les jours passent, plus il devient difficile de défendre l'indéfendable
00:00:09chez LFI après les affiches de la honte concurrençant celles des années 30 où l'antisémitisme
00:00:14faisait loi.
00:00:15Les contertions de la gauche radicale pour tenter de justifier ses publications virent
00:00:19au grotesque.
00:00:20Paul Vannier, député LFI, expliquait hier que le problème venait non pas de l'homme
00:00:25qui a pensé cette affiche, celui qui a donné son feu vert, conscient selon nos confrères
00:00:29de l'opinion du risque du tollé antisémite, non le problème c'est l'intelligence artificielle
00:00:34qui a produit ce cliché.
00:00:35Je résume, si polémique il y a, allez dire ça au logiciel groc d'Elon Musk.
00:00:41Il n'y a pas un mot à retirer de l'édito de Patrick Cohen hier sur France Inter, Jean-Michel
00:00:45Apathie aussi s'est fendu d'un tweet pour soutenir Cyril Hanouna, signe que les divergences
00:00:50des uns s'arrêtent ou commence la haine des autres.
00:00:52Je note que trop peu de confrères ont condamné ces affiches insupportables, ciblant encore
00:00:56des journalistes.
00:00:57Il y a les justes, les courageux, j'ai vu David Pejadas prendre la défense de Pascal
00:01:01Praud, tout comme les GG sur RMC, mais où est passée la levée de boucliers confraternelles.
00:01:06Enfin, et c'est tout un symbole, SOS Racisme, se présentant comme engagé dans la lutte
00:01:12contre l'antisémitisme et toute forme de discrimination depuis 1984, se terre dans
00:01:17un silence assourdissant.
00:01:19Son président Dominique Sopo n'a pas dit un mot sur ces affiches.
00:01:22Nous avons tenté de solliciter Dominique Sopo hier qui refuse de répondre à CNews,
00:01:26aucun problème.
00:01:27Qu'il aille sur un autre média pour les condamner.
00:01:30Qu'il annonce que SOS Racisme se mobilise dans les poursuites judiciaires.
00:01:34Où est SOS Racisme depuis 4 jours ? Où sont passés ces grands chevaliers contre la haine ?
00:01:40Garot mutisme, tout le monde connaît l'adage qui ne dit mot qu'on sent.
00:01:44Je ne suis pas mauvaise langue ce matin, je ne dirai donc pas qu'au pays des pleutres,
00:01:48Dominique Sopo est devenue roi.
00:01:50Je ne le dirai pas bien évidemment et on en parlera dans cette émission.
00:01:54Le point sur l'information c'est avec Marine Sabourin.
00:01:56On peut le dire nous ?
00:01:57Non vous n'avez pas le droit de le dire, nous ne sommes pas mauvaise langue.
00:02:00Bonjour Marine.
00:02:01Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:02:02La France vient d'envoyer à Alger une première liste d'une soixantaine de noms d'algériens
00:02:06expulsés en priorité liste établie par Bruno Retailleau.
00:02:10Il s'agit d'individus considérés comme des menaces à l'ordre public.
00:02:13Le collège de Conflans-Saint-Honorino enseigné Samuel Paty a officiellement pris son nom.
00:02:18Une cérémonie s'est déroulée hier en présence d'Elisabeth Borne et de l'une des soeurs
00:02:22de l'enseignant.
00:02:23Une plaque portant le nom du professeur d'Histoire-Géo a également été dévoilée à l'intérieur
00:02:28de la cour de l'établissement.
00:02:29Et puis le championnat de Formule 1 qui fait son grand retour demain en Australie avec
00:02:34le Grand Prix de Melbourne.
00:02:35Une saison qui s'annonce spectaculaire et c'est le britannique Lando Norris chez McLaren
00:02:39qui a décroché la première position de la saison.
00:02:42Un rendez-vous à ne pas manquer, ce sera à suivre demain sur Canal+.
00:02:46Dès 6h45.
00:02:47Voilà pour l'essentiel de l'actualité Eliott.
00:02:50Et il faut le dire aux téléspectateurs, vous savez que quasiment chaque année, Canal+,
00:02:54reçoit un prix sur la couverture de la Formule 1 parce que c'est une couverture absolument
00:02:59exceptionnelle.
00:03:00Il n'y a pas que la Formule 1 sur Canal+, il y a aussi la Ligue des champions.
00:03:03Et le Grand Prix Moto.
00:03:04Le GP Moto.
00:03:05Mais de toute façon moi depuis le 11 mars tout se passe bien.
00:03:08Ma vie est belle, une amende c'est pas grave, le Paris Saint-Germain est qualifié.
00:03:12Le Paris Saint-Germain est qualifié, le Paris Saint-Germain est qualifié.
00:03:15Une contravention, pas de soucis, c'est pas grave.
00:03:18Une polémique, pas de soucis.
00:03:19Il dit ça pour faire enrager Philippe de Villiers.
00:03:21Bonjour Charlotte Dornelas, Alexandre Devecchio, François Puponi, Arnaud Benedetti, bonjour
00:03:28à tous les quatre.
00:03:29Contorsion, j'ai même eu du mal à le dire dans l'édito, la manière dont la France
00:03:35insoumise tente de justifier, d'expliquer ses affiches de la honte, plus on avance,
00:03:40plus ils creusent.
00:03:41Je pensais qu'ils avaient touché le fond, mais en fait ils continuent, ils continuent
00:03:44de creuser.
00:03:45Hier, Paul Vanier était l'invité de C'est à vous sur France 5, alors écoutez attentivement,
00:03:52le problème c'est pas l'affiche, le problème c'est pas celui qui a pensé ces affiches
00:03:56de la honte, c'est Elon Musk, c'est l'intelligence artificielle, c'est finalement le fascisme.
00:04:03C'est extraordinaire, écoutons Paul Vanier.
00:04:05Si nous l'avons supprimé, c'est parce qu'il a été produit dans des conditions
00:04:10qui ne correspondent pas à celles qui conduisent à ce que nous publions, ces visuels, il
00:04:15a été produit en recourant à l'intelligence artificielle, au logiciel groc, celui d'Elon
00:04:20Musk.
00:04:21Dès lors, cette image a conduit certains à faire des associations avec des caricatures,
00:04:26des images antisémites, et donc ce visuel n'aurait pas dû être publié, c'est une
00:04:31erreur que d'avoir utilisé cet outil, c'est une règle que nous nous sommes fixées de
00:04:36ne jamais y recourir.
00:04:37C'est extraordinaire.
00:04:38L'erreur, c'est d'avoir donc utilisé Groc et l'intelligence artificielle que vous
00:04:44puissiez utiliser sur le réseau social d'Elon Musk, plutôt que d'avoir pondu cette affiche.
00:04:49Mais je trouve qu'à ce degré de mauvaise foi, ça confine au génie, je trouve ça.
00:04:54Ecoutez, il m'a fait sourire en écoutant ça, donc tout renvoie…
00:04:58Mieux vaut en rire qu'en pleurer.
00:04:59Mieux vaut en rire qu'en pleurer, effectivement, et tout renvoie chez eux à ce qu'ils appellent
00:05:02l'extrême droite, c'est toujours la faute de l'extrême droite, même quand c'est
00:05:06eux qui, effectivement, produisent ce type d'affiches.
00:05:09On rappelle tout de même que l'intelligence artificielle, elle ne produit pas des affiches
00:05:13toutes seules.
00:05:14On lui a donné un modèle.
00:05:15Sans doute.
00:05:16Exactement.
00:05:17Alors, c'est très important.
00:05:18Ils ont l'air de se discusculper, je trouve les règles plutôt qu'autre chose.
00:05:21Ce qu'ils ont l'air de dire, c'est de dire qu'on a demandé une photo de Cyril
00:05:24Hanouna et puis Elon Musk a donné une affiche à l'internet.
00:05:25Non, mais c'est extraordinaire.
00:05:26Alors, vous savez qu'il y a un député, il y a un député RN, député du Val-d'Oise,
00:05:32Philippe Schreck.
00:05:33Attention, ça ne veut pas dire que ce sont les mots-clés qui ont été utilisés par
00:05:37la France Insoumise, mais qui, justement, a utilisé l'intelligence artificielle
00:05:42avec des mots-clés ultra violents, c'est-à-dire qu'il met extrême droite, juif, méchant
00:05:47ou en colère pour produire une photo via l'intelligence artificielle.
00:05:51Et vous allez voir ce qui ressort.
00:05:53Intéressant quand même, parce qu'évidemment, pour avoir une photo via l'intelligence
00:05:58artificielle, il faut mettre des mots-clés, il faut faire des demandes et il faut mettre
00:06:01des mots-clés très précis.
00:06:02Donc, j'attends que la justice puisse déterminer ou du moins qu'il y ait une enquête qui
00:06:05puisse déterminer quels ont été les mots-clés qui permettent de produire cette affiche.
00:06:09Moi, je me suis demandé comment sont-ils parvenus à cette photo puisque celle-ci n'existe
00:06:14pas.
00:06:15Eh bien, avec mes équipes, on a travaillé un petit peu et ils ont accouché de cette
00:06:21photo grâce à l'intelligence artificielle.
00:06:23Vous savez, l'intelligence artificielle, vous rentrez ce que vous voulez, vous rentrez
00:06:26ce que vous ressentez et vous avez un résultat.
00:06:28Donc, moi et mes équipes, on a rentré photos de Cyril Hanouna en méchant juif, agressive
00:06:34d'extrême droite sur fond noir.
00:06:36Et regardez le résultat, le même.
00:06:39Donc, je tire de ça trois enseignements.
00:06:41Le premier, dans la commande qu'ils ont faite, ils avaient mis le fait d'être juif, ce qui
00:06:49en dit beaucoup.
00:06:50Deuxième enseignement, finalement, ils ont eu dans leur commande le même résultat que
00:06:54celle de Goebbels en 1935.
00:06:58Troisième enseignement, ils sont antisémites et nous savions quand c'est à la fille, c'est
00:07:04pourri.
00:07:05Ce sont ces enseignements, l'idée n'est pas d'épouser ou non ces enseignements.
00:07:09En revanche, c'est très intéressant de voir à quel point une photo et certains mots-clés
00:07:14peuvent vous permettre de tendre vers ce qu'on a vu.
00:07:18Et ce qui est hallucinant, c'est que tout parti, tout responsable politique, tout chef
00:07:23de parti aurait dit quoi ?
00:07:24Ce qui s'est passé est une honte.
00:07:26On présente nos excuses, la personne qui l'a fait sera condamnée peut-être par la justice
00:07:31puisque Cyril Hanouna a décidé de porter plainte et nous, nous l'avons renvoyé manu
00:07:36militari.
00:07:37Vous imaginez bien que moi, chef de parti, je ne vais pas valider toutes les affiches
00:07:40qui seront présentées.
00:07:41En revanche, c'est un scandale.
00:07:42Sauf si vous l'avez fait exprès.
00:07:43Comment ?
00:07:44Sauf si vous l'avez fait exprès.
00:07:45Sauf si vous l'avez fait exprès.
00:07:46Sauf si aussi vous êtes finalement dans une sorte d'impunité où vous dites je peux faire
00:07:52ce que je veux.
00:07:53Cyril Hanouna, c'est notre lutte ultime.
00:07:56D'ailleurs, Cyril Hanouna a répondu hier, il en a parlé dans son émission.
00:08:00Écoutez-le.
00:08:01On est d'accord, LFI, bon bien sûr, ils veulent nous tuer, on est d'accord.
00:08:09On est en guerre contre eux, c'est vraiment une vraie guerre.
00:08:11Ils veulent nous tuer, ils veulent me tuer, on le sait.
00:08:13Et moi, je suis là.
00:08:14On est en guerre.
00:08:15On est en guerre.
00:08:16Et le journaliste Antoine Oberdoff, apparemment le directeur de la communication de LFI avait
00:08:22bien conscience de ce qu'il était en train de faire, mais a pris la décision de quand
00:08:24même publier les visuels.
00:08:25Tout sera évidemment interrogé sur la polémique des affiches de la honte.
00:08:28Et la mauvaise foi continue parce qu'elle dit que les affiches n'avaient rien à voir
00:08:33avec ma religion.
00:08:34Alors, il parle d'Antoine Oberdoff parce que ce journaliste de l'Opinion expliquait
00:08:38que l'indignation causée par l'affiche ne retombe pas à la France insoumise.
00:08:42Plusieurs sources assurent que le directeur de la communication de LFI, Bastien Parisiot,
00:08:47était bien conscient, Arnaud Benedetti, du risque de polémique antisémite et a quand
00:08:52même posté le visuel.
00:08:53Alors, c'est très grave parce que ça veut dire que c'est totalement intentionnel de
00:08:56leur part et qu'ils avaient tout à fait conscience de ce qu'ils étaient en train de faire et
00:09:00qu'ils renvoyaient des codes qui sont des codes évidemment antisémites, il suffit
00:09:04de connaître un peu l'histoire de l'antisémitisme et des symboles de l'antisémitisme, sachant
00:09:08que, je veux dire, de la sorte, ils allaient envoyer des signaux à une partie de leur
00:09:12clientèle électorale, encore une fois.
00:09:15Mais ce qui est très intéressant avec eux, c'est que finalement, et je reviens sur ce
00:09:18que disait Vannier tout à l'heure, enfin ce que disait Vannier je crois hier, sur France
00:09:22Sac, c'est que, en fin de compte, c'est le propre des pensées totalitaires de refuser
00:09:26de reconnaître ses erreurs.
00:09:28C'est-à-dire qu'ils continuent toujours à s'enfoncer, toujours plus, parce que reconnaître
00:09:32ses erreurs, c'est d'une certaine manière faire preuve d'une forme de faiblesse par
00:09:35rapport à ce qu'ils considèrent être leurs ennemis et je crois que c'est ce qui vraiment
00:09:39aujourd'hui caractérise une grande partie de la France insoumise, même s'il y a quand
00:09:42même, faut-il, enfin, si j'entends ce que dit Oberdoff, manifestement, ça crée quand
00:09:47même des remous en interne, ils ne pouvaient pas rendre un contre-remond, manifestement.
00:09:50En interne que publiquement, ceux qui considèrent que c'est un scandale, alors là, qui viennent
00:09:54sur le plateau.
00:09:55Ça va peut-être venir.
00:09:56Qui viennent le dire.
00:09:57Et vous parlez d'erreur, pardonnez-moi, Paul Vannier pourrait vous répondre ce matin,
00:10:00mais j'ai reconnu l'erreur.
00:10:01L'erreur, c'est d'avoir utilisé l'intelligence artificielle, intelligence artificielle qui
00:10:06nous a mis dans cette polémique parce que certains ont fait un parallèle entre les
00:10:11affiches antisémites des années 30-40 et l'affiche qu'on produit.
00:10:15Donc l'erreur, c'est l'intelligence, c'est l'IA.
00:10:17Non, ils transforment une faute en erreur.
00:10:19Bien évidemment.
00:10:20Mais soyons clairs, moi je trouve qu'ils auraient temps de se priver, puisque dans quelques
00:10:23mois, peut-être, il y aura une dissolution et les mêmes qui crient au racisme, à tout
00:10:30va, vont faire alliance avec eux, donc je pense qu'ils sont effectivement dans une
00:10:34logique d'impunité.
00:10:35D'ailleurs, ils ne crient pas tellement.
00:10:37Non, on ne les entend pas beaucoup crier et je pense que demain, ils feront alliance
00:10:41avec eux.
00:10:42Donc, LFI a parfaitement raison d'un point de vue politique, je pense qu'ils narguent
00:10:46à la fois le système médiatique et le système politique en se disant « on peut faire ce
00:10:50qu'on veut, de toute manière, les électeurs de gauche finiront par se rallier à nous,
00:10:54les électeurs du centre aussi, donc pourquoi se priver ? ». Je pense que c'est ça et
00:10:58je pense que quand ils accusent Elon Musk, ce n'est même pas une diversion, c'est
00:11:04une forme d'ironie, c'est une forme de, pardonnez-moi l'expression, je dirais de
00:11:08foutage de gueule.
00:11:09On est ensemble, vous savez, jusqu'à 10h30, ce qui est intéressant par exemple puisque
00:11:13vous parlez du système médiatique, ce matin, on est les seuls à revenir sur les dernières
00:11:16déclarations, sur les explications compliquées et complexes de Paul Vanier sur ses affiches
00:11:22qui sont un scandale absolu et très peu de voix médiatiques se sont élevées pour condamner
00:11:28ce qui s'est dit et ce qui s'est passé.
00:11:30Vous parliez du malaise chez la France insoumise, Arnaud Benedetti, je vous propose de voir
00:11:34le sujet de Mathieu Devese parce qu'il y a effectivement quelques voix du côté d'LFI
00:11:39mais qui en interne disent « est-ce qu'il serait possible qu'on évite une polémique
00:11:44à chaque communication et à chaque communiqué ? ». Mais c'est en interne, encore une fois,
00:11:49la lâcheté c'est ça, ce n'est pas de venir sur un plateau pour dire « moi je me désolidarise
00:11:54». Les affiches proches de l'antisémitisme, c'est non, on voit à Mathieu Devese, on
00:11:59en parle.
00:12:01Au centre de l'image, l'affiche mise en ligne mardi par la France insoumise sur ses
00:12:05réseaux sociaux.
00:12:06Sourcils français, rictus haineux, le visage de Cyril Hanouna est volontairement déformé.
00:12:12A gauche, la photographie originale de l'animateur et à droite l'affiche du film antisémite
00:12:17Le Juif éternel.
00:12:18Créé pour appeler à manifester le 22 mars contre l'extrême droite ses idées et ses
00:12:23relais, le visuel de la France insoumise divise au sein même du parti politique.
00:12:28Questionnée sur le sujet ce vendredi, Manon Aubry a du mal à cacher son agacement.
00:12:32« On va passer dix minutes sur une affiche qui par ailleurs a été retirée, dont je
00:12:37vous dis qu'elle était maladroite et qu'elle n'aurait pas dû être là.
00:12:39»
00:12:40Face aux accusations d'antisémitisme, le député Éric Coquerel évoque une maladresse
00:12:45tandis que Jean-Luc Mélenchon balaie la polémique.
00:12:47« Ce que je dis à mes camarades, c'est qu'il va falloir vérifier tout le temps
00:12:50la religion des gens qui ont caricature.
00:12:52Des caricatures sur M.
00:12:53Hanouna, il y en a qui sont mille fois pire dans le journal Charlie.
00:12:56»
00:12:57Pourtant bien présent au sein du parti, plusieurs députés dont Aymeric Caron manifestent
00:13:02leur désaccord dans une boucle WhatsApp interne.
00:13:05« Merci de tenir compte du fait que chaque membre du groupe est impacté, une fois de
00:13:09plus, par ces communications catastrophiques qui se multiplient.
00:13:12»
00:13:13Cyril Hanouna annonce portée plainte et dénonce une caricature qui nous ramène aux heures
00:13:17les plus sombres.
00:13:18« Imaginez Manon Aubry, tête de liste aux européennes, qui parle d'affiches maladroites.
00:13:26On n'est pas sur de la maladresse.
00:13:28Vous allez nous en parler pendant dix minutes, c'est ça que dit Manon Aubry hier sur RTL.
00:13:33C'est la honte.
00:13:34»
00:13:35La sortie de Mélenchon est scandaleuse.
00:13:38En fait, il dit « vous nous reprochez d'avoir mis un juif ». Non, ce n'est pas d'avoir
00:13:41mis un juif.
00:13:42C'est d'avoir pris le symbole du juif voulu par les nazis, qui est là pour tout
00:13:46manger, qui est là pour tout prendre, qui dirige les médias.
00:13:49C'est le symbole de l'antisémitisme.
00:13:51Donc lui il dit « il faut qu'on regarde la religion des gens ».
00:13:55D'abord, moi je pense qu'ils l'ont fait exprès, sincèrement.
00:13:58Je ne peux pas imaginer que la fiche, quand on la voit, ça saute aux yeux tout de suite.
00:14:02Ce sont des gens inquiets.
00:14:03Mais ce sera la justice de le déterminer.
00:14:04Moi j'ai l'idée qu'une enquête soit en cours pour comprendre, pour déterminer.
00:14:09Je n'ai pas envie d'être sur des, je pense, des suppositions.
00:14:11Moi ce que je veux savoir c'est quelle est la sanction lorsqu'on pose ce genre d'affiches.
00:14:16Là où je suis étonné.
00:14:17On va attendre la plainte de SOS Racisme.
00:14:20On y vient, on y vient François Puponi, parce que SOS Racisme, sur leur page Twitter,
00:14:25SOS Racisme est engagé dans la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations
00:14:31depuis 1984.
00:14:33Dominique Soppo, le président d'SOS Racisme, on l'a sollicité hier.
00:14:38Il répond à nos équipes « je ne réponds jamais aux sollicitations de CNews ».
00:14:44Donc M.
00:14:45Soppo, grand bien lui fasse de ne pas venir sur notre plateau.
00:14:47Oui parce qu'il y a peut-être que l'antisémitisme qui est à l'extrême droite.
00:14:49On s'en embousse en fait.
00:14:50Je pensais que vous disiez qu'il y aurait tant de privés.
00:14:52C'est-à-dire que depuis le début de cette histoire, je pense qu'il faut élargir la
00:14:55fenêtre parce que comment il se justifie, c'est assez intéressant.
00:14:58Ils expliquent, et Paul Vannier, c'est le plus sublime, en effet, ça confine vraiment
00:15:02au sublime, c'est qu'il dit plus qu'on n'aurait pas dû utiliser l'intelligence artificielle.
00:15:09Il dit « on a retiré la fiche parce qu'il y a eu utilisation d'un logiciel créé
00:15:14par Elon Musk, extrême droite, vous avez bien compris, et qu'on a convenu tous ensemble
00:15:20de ne jamais utiliser ce logiciel ». Il ne va pas sur le terrain de ce qui gêne
00:15:24dans cette affiche du tout.
00:15:25Il explique que c'est le recours à l'intelligence artificielle.
00:15:28Très bien.
00:15:29Ensuite, Jean-Luc Mélenchon nous dit « il y a pire dans Charlie Hebdo ».
00:15:31Alors Charlie Hebdo est un journal de caricatures satiriques.
00:15:35On le sait pertinemment.
00:15:38Là, ils appellent, c'est un parti politique déjà, et ils appellent à manifester.
00:15:42C'est un peu plus sérieux qu'un recueil de caricatures, me semble-t-il.
00:15:46Et comment il justifie ça en disant, parce que Jean-Luc Mélenchon avait fait une déclaration
00:15:50préalable en disant « en fait, on est attaqué par l'extrême droite, globalement cette
00:15:55affiche est attaquée, crée la polémique dans l'extrême droite ».
00:15:58Et ces affiches, au-delà de Cyril Hanouna lui-même, il colle des visages sur des affiches
00:16:06pour une manifestation contre l'extrême droite.
00:16:08Et ses relais.
00:16:09Et ses relais, ses idées, ses relais, sans aucune définition, jamais.
00:16:13Mais ça suffit.
00:16:15Ça suffit.
00:16:16Une fois que vous avez préalablement collé l'étiquette d'extrême droite, SOS racisme
00:16:20ne sait pas comment réagir, la plupart de nos confrères ne savent pas comment réagir.
00:16:24Donc le système entier se tait.
00:16:26Donc en effet, et c'est pour ça que je disais, je résumais ça comme ça, pour Dominique
00:16:32Soppo, l'antisémitisme c'est grave bien sûr, parce qu'il est d'extrême droite.
00:16:37S'il vient d'ailleurs, c'est toujours moins grave que l'extrême droite.
00:16:40Donc on va continuer à ne combattre que l'extrême droite.
00:16:42On ne sent jamais la définir et l'extrême droite aujourd'hui, c'est par exemple, il
00:16:47faut bien que tout le monde ait conscience, c'est par exemple François Bayrou qui utilise
00:16:51le mot submersion pour l'associer à un sentiment, alors que les Français, dans leur majorité,
00:16:57disent depuis des années qu'ils n'en peuvent plus.
00:17:01Je constate juste la tartufferie des SOS racisme qui se présentent comme les chevaliers de
00:17:08la lutte contre l'antisémitisme et qui sont incapables, incapables de communiquer, incapables
00:17:14de dire, alors que c'est déjà arrivé, on va se porter partie civile, on va soutenir
00:17:19Cyril Hanouna dans sa poursuite judiciaire, c'est en fait grotesque.
00:17:25Monsieur Soppo, il ne veut pas venir sur le plateau, grand bien lui fasse, qu'il aille
00:17:28ailleurs, qu'il aille sur France Inter, qu'il fasse une tribune dans l'humanité, qu'il
00:17:32fasse un papier dans Libération, je m'en fiche, mais qu'il dise quelque chose ou qu'ils arrêtent
00:17:36de dire qu'ils luttent contre l'antisémitisme.
00:17:38Dominique Soppo ne combat pas contre le racisme, il en vit, ça fait des années qu'il en vit,
00:17:43donc arrêtons de faire croire que SOS racisme…
00:17:46Oui mais la LICRA par exemple a condamné.
00:17:48Comment ?
00:17:49La LICRA a condamné.
00:17:50Oui mais il y a ces affiches.
00:17:51Il reste des associations antiracistes qui sont vraiment antiracistes, et SOS raciste
00:17:55est une association pour moi qui a plutôt fait monter le racisme, parce que c'est
00:17:59communautariste.
00:18:00Moi je vous dirais, Julien Drey serait encore président et je peux vous dire qu'il aurait
00:18:04soutenu Cyril Hanouna.
00:18:05Je parlerai avec lui dimanche soir.
00:18:07Il n'est plus président, et d'ailleurs, Dominique Soppo occupe le poste depuis longtemps.
00:18:11Rappelons les conditions historiques de la naissance de SOS racisme.
00:18:14SOS racisme a été créé par François Mitterrand, financé à l'époque par les proches de
00:18:21François Mitterrand, pour faire de SOS racisme une arme de guerre contre le Front National
00:18:26à l'époque, et finalement aussi pour diaboliser une partie de la droite qui pouvait à un
00:18:32moment donné rejoindre un certain nombre des constats du Front National.
00:18:35C'était ça.
00:18:36Oui, mais certains vous diraient aujourd'hui que la France insoumise reprend les codes
00:18:40de l'historique extrême droite, et notamment sur la question de l'antisémitisme.
00:18:45Juste une chose, c'est quand même important de rappeler que depuis le début, SOS racisme
00:18:50pourrit le débat politique en collant cette étiquette d'extrême droite sans jamais
00:18:54la définir.
00:18:55Parce que l'extrême droite, dans la tête de tout le monde, ça renvoie au nazisme,
00:19:00et vous conviendrez que par exemple, quand on se pose la question de faire concourir
00:19:03des hommes biologiques dans des compétitions féminines aujourd'hui, c'est aussi l'extrême
00:19:08droite.
00:19:09Alors moi j'aimerais bien qu'on m'explique et qu'on me donne une définition claire.
00:19:11La deuxième chose sur LFI, parce que Manon Aubry qui nous explique qu'on ne va quand
00:19:14même pas y passer dix minutes, Jean-Luc Mélenchon qui dit qu'on fait des polémiques pour
00:19:17rien...
00:19:18Non, ça ne sert à pas dix minutes, on va passer une heure dessus.
00:19:20Non, mais ce sont les spécialistes, ils ont créé le monde dans lequel le débat public
00:19:25se résume à des polémiques en général infondées.
00:19:29Je donne deux exemples.
00:19:31Un, à l'Assemblée nationale.
00:19:32Vous vous souvenez du député du Rassemblement national qui avait répondu à cette question
00:19:36qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse de ce bateau et qu'il avait dit qu'il retourne
00:19:39en Afrique.
00:19:40Ils ont réussi, eux, à créer une polémique en disant qu'ils s'adressaient aux députés,
00:19:45ce que les greffiers de l'Assemblée nationale ont immédiatement considéré comme faux,
00:19:49et le système médiatique et politique dans son entièreté a embrayé.
00:19:54Si bien qu'à la fin, il y a quand même eu une sanction du député en question en disant
00:19:59certes vous n'avez pas dit ça, mais vous avez provoqué un trouble à l'ordre public.
00:20:02Je ne sais pas si on réalise en fait.
00:20:04Donc LFI lance une polémique fausse, et le système sanctionne quand même le député
00:20:08parce qu'il aurait lui-même créé un trouble qui n'a pas été créé par lui.
00:20:12Deuxième exemple.
00:20:13Le député Arnaud qui insulte sa collègue de raciste il y a deux jours, c'est la collègue
00:20:17qui se fait reprendre.
00:20:18Il y a Elbron qui vit et qui dit votre attitude a été inacceptable.
00:20:22Deuxième exemple, quand LFI a poursuivi et mis en branle tout le système médiatique
00:20:28et politique sur une caricature qui avait été publiée dans Valeurs Actuelles, je
00:20:31m'en souviens bien, de Daniel Obono, souvenez-vous, dans une fiction présentée comme une fiction
00:20:37dans un roman de l'été.
00:20:38Ce n'était pas un appel à manifester par un parti politique.
00:20:41Et d'ailleurs si je ne m'abuse, SOS Racisme s'était mobilisé non ?
00:20:45Oui bien sûr.
00:20:46Vous dites bien sûr, parce que moi je ne comprends plus rien.
00:20:48SOS Racisme aujourd'hui ne se mobilise pas pour Cyril Hanouna, peut-être qu'ils le
00:20:52feront dans quelques heures, peut-être qu'ils préparent une grande campagne.
00:20:56Ce que vous faites me pose un problème, c'est que vous continuez à leur accorder la sincérité
00:21:01de leur débat.
00:21:02Ça fait des années et des années qu'il n'y en a pas.
00:21:05Je rêve d'un monde où les gens sont sincères, où les gens sont honnêtes, où les gens
00:21:10sont courageux.
00:21:11Je ne suis pas mauvaise langue, je l'ai dit tout à l'heure, donc je ne dirai pas qu'au
00:21:17pays des pleutres, M.
00:21:18Dominique Sopo est roi.
00:21:20Je ne le dirai absolument pas.
00:21:21En revanche, tout à l'heure, la publicité...
00:21:23Il n'est pas pleutre, il a un combat politique.
00:21:25La publicité, on revient dans un instant, on va écouter Patrick Cohen qui a fait son
00:21:29addito hier sur ses affiches, et puis ensuite on a un autre angle.
00:21:33C'est la gauche qui a tapé dans la main de la France insoumise, la déclaration hier
00:21:38de Ségolène Royal, là aussi c'est difficile de comprendre Ségolène Royal.
00:21:43En revanche, un homme comme Camerim Bouamral, le maire de Saint-Ouen, c'est limpide.
00:21:48Vous voyez dans la communication, qui condamne, qui ne condamne pas, qui tente d'expliquer
00:21:52ou non.
00:21:53C'est un sujet absolument passionnant, parce qu'il est dramatique d'avoir ces affiches
00:21:57quand on cible des journalistes, que ce soit Pascal ou Cyril, avec ces affiches de la
00:22:02France insoumise.
00:22:03Et encore une fois, je le disais, il y a eu des levées de boucliers des journalistes.
00:22:06David Pujadas, Patrick Cohen qui en parlait, les grandes gueules, Apathy c'est un tweet,
00:22:12mais après c'est Silence Radio.
00:22:13Mais ils sont où tous les journalistes ? Elle est où la confraternité ? Ils sont où les
00:22:17syndicats de journalistes pour condamner ça ?
00:22:20C'est insupportable.
00:22:21Mais qu'ils arrêtent de nous faire des leçons alors.
00:22:23On aurait pu aussi avoir un soutien à la ministre de la Culture.
00:22:25La ministre de la Culture, vous avez raison.
00:22:26On aurait pu quand même dire, on n'attaque pas des journalistes dans ce pays de cette
00:22:29manière-là.
00:22:30On aurait pu même avoir un soutien de l'ARCOM, tiens.
00:22:32C'est de l'ARCOM si vous nous demandez.
00:22:34Non mais c'est plus de leur ressort.
00:22:35On ne va pas étendre leur pouvoir.
00:22:40Je disais tout à l'heure, les divergences s'arrêtent.
00:22:42On commence, chez certains, on commence la haine et l'antisémitisme des autres.
00:22:48Et c'est intéressant de voir qu'hier, monsieur Cohen, Patrick Cohen, a accordé
00:22:55son édito sur ces affiches de la honte et sur l'absence de prise de conscience de
00:23:02l'AFI qui refuse de dire c'est une faute majeure.
00:23:08C'est évidemment, il y a un relan antisémite à travers ces affiches.
00:23:13On les a retirées parce qu'il y avait ce relan antisémite.
00:23:16On va renvoyer la personne qui l'a validée.
00:23:20Et puis ensuite, on attend de voir ce que va dire la justice.
00:23:23Écoutons Patrick Cohen.
00:23:24C'était son édito hier.
00:23:27L'affiche de l'AFI qui appelle à manifester contre l'extrême droite, avec le visage
00:23:31en noir et blanc de Cyril Hanouna, rictus menaçant, nez crochu, oreille saillante,
00:23:36cumule tous les stéréotypes antisémites.
00:23:38Le visuel paraît décalqué sur une caricature des années 30.
00:23:41Pour qui sait lire, c'est à peu près aussi clair que le bleu blanc rouge comme
00:23:45symbole de la France ou la croix gammée pour celui des nazis.
00:23:48C'est la première leçon.
00:23:49Les dirigeants de la France insoumise ne peuvent pas plaider l'ambiguïté, la maladresse,
00:23:54comme l'a fait Éric Coquerel, ou blâmer la propagande des réseaux d'extrême droite
00:23:58comme l'a fait Jean-Luc Mélenchon hier matin à ce micro.
00:24:01Dans n'importe quelle autre partie, les chefs auraient reconnu la faute, elle est grave,
00:24:06lancé une enquête et sanctionné les responsables.
00:24:09Pas à l'AFI qui a laissé faire.
00:24:11Et dans quel but ? Avec quelle intention ?
00:24:13Est-ce un calcul ou une ignorance ? Un acte conscient ou inconscient ?
00:24:17On ne saurait dire ce qui est le plus inquiétant.
00:24:19N'y a-t-il aucun représentant de l'AFI qui se pose ces questions ?
00:24:22Apparemment si, d'après le journal l'Opinion et l'AFP.
00:24:25Plusieurs députés se sont plaint en interne des dégâts d'image, de ces communications
00:24:29catastrophiques.
00:24:30Mais ces élus pensent-ils sincèrement qu'il n'y a là qu'un problème de communication ?
00:24:35Tant de déclarations problématiques.
00:24:37Mélenchon envoyant le député PS Jérôme Guedj à sa religion, considérant le phénomène
00:24:41antisémite comme résiduel, etc.
00:24:43Tout cela devrait conduire à un examen de conscience.
00:24:46Comme les travaillistes britanniques l'ont fait il y a 5 ans en débarquant le numéro
00:24:501 Jérémie Corbyn qui avait laissé l'antisémitisme se répandre dans le parti.
00:24:54Tandis qu'en France, Mélenchon défendait Corbyn en expliquant que lui ne cèderait
00:24:59pas devant les oucas arrogants des communautaristes du CRIF.
00:25:02Scandale vite oublié.
00:25:05Il faut dire aussi que la veille, il avait Jean-Luc Mélenchon, j'aurais aimé que
00:25:09Patrick Cohen puisse faire cet étudo devant Jean-Luc Mélenchon mais peut-être a-t-il
00:25:14attendu 24 heures pour mûrir cette réflexion parce qu'il n'a rien à dire sur ce qu'il a dit.
00:25:19Il a raison sur le point.
00:25:20Ce qui m'intéresse maintenant c'est que, Patrick Cohen comme d'autres,
00:25:23que vont-ils dire lorsqu'aux prochaines élections, l'ensemble de la gauche va aller s'unir
00:25:28avec LFI pour faire le front républicain contre l'Assemblée Nationale.
00:25:31Mais pas seulement de la gauche d'ailleurs.
00:25:33Et que vont penser les électeurs ?
00:25:36Les électeurs mais eux, le microcosme politico-médiatique, ils vont dire quoi ?
00:25:41Ils vont dire, ils continueront à dire que l'extrême droite est un danger pire.
00:25:45Et donc que si l'extrême droite est un danger pire que la France insoumise,
00:25:49à ce moment-là on en a la vraie question.
00:25:52Ce n'est que la confirmation.
00:25:54La vraie question c'est de savoir si ça marchera encore.
00:25:58On en vient justement à l'autre angle qui est très important,
00:26:02c'est qu'est-ce que va faire la gauche dite républicaine ?
00:26:06Mais est-ce qu'on peut parler de gauche républicaine quand on tape dans la main
00:26:09de cette gauche radicale comme la France insoumise ?
00:26:12En tous les cas, Ségolène Royal, hier, était l'invitée d'RTL.
00:26:17Ségolène Royal, elle a travaillé avec Cyril Hanouna.
00:26:20Elle est venue ici régulièrement.
00:26:23Elle dit que ses affiches sont abominables,
00:26:26mais elle explique que rien ne permet de dire que LFI serait un parti antisémite
00:26:31et puis ensuite elle va revenir sur le climat général autour d'Israël,
00:26:37la politique de Benjamin Netanyahou.
00:26:41C'est un gloubibouga.
00:26:43On n'y comprend rien dans cette justification.
00:26:48On écoute Ségolène Royal.
00:26:50Non, la France insoumise n'est pas antisémite,
00:26:53ou alors il faut saisir les tribunaux.
00:26:55Mais cette affiche est abominable.
00:26:58On se demande même comment, dans une organisation politique,
00:27:01une erreur comme ça peut...
00:27:03C'est ça, parce qu'on est d'accord.
00:27:04Quelqu'un ne peut pas l'avoir fait tout seul, cette affiche.
00:27:06C'est extravagant.
00:27:07Elle n'est probablement pas antisémite dans le fond,
00:27:09mais elle instrumentalise l'antisémitisme de façon cynique.
00:27:12C'est inconscient.
00:27:13Non, ce n'est pas inconscient.
00:27:15Je pense aussi que le contexte de la situation effroyable de Gaza
00:27:20suscite aussi une montée des tensions.
00:27:25Et donc...
00:27:27La France insoumise au lieu de l'apaiser, l'exacerbe.
00:27:30Oui, mais je veux dire par là, c'est qu'il y a une confusion
00:27:33chez ceux qui ne suivent pas forcément bien les choses,
00:27:35aussi entre la politique de Netanyahou,
00:27:37qui aujourd'hui est absolument effroyable,
00:27:39qui est d'ailleurs condamnée par l'ONU pour crime,
00:27:43et d'un autre côté, le fait qu'on reste quand même inertes
00:27:47par rapport à ça, qu'il y a quand même très peu de réaction politique
00:27:50pour la défense de Gaza.
00:27:51Vous avez vu, maintenant, on coupe l'électricité,
00:27:53on coupe les secours humanitaires, c'est effroyable.
00:27:58Pardonnez-moi, je ne vois pas le rapport, en fait.
00:28:00Mais c'est très intéressant.
00:28:01C'est qu'elle justifie l'injustifiable.
00:28:03C'est qu'elle dit, après tout,
00:28:05on peut comprendre que la France insoumise fasse ça,
00:28:07parce que regardez ce qu'ils font, ces pauvres Gazawicks.
00:28:10Elle parle quand même de peut-être,
00:28:12quand la personne était dans un face-à-face
00:28:15avec l'un des journalistes du JDD, d'ailleurs,
00:28:18Antoine André, qui dit que ça instrumentalise l'antisémitisme.
00:28:22Vous l'entendez en fond dire, peut-être de manière inconsciente.
00:28:25Pardonnez-moi, c'est en conscience que vous produisez cette affiche.
00:28:28Et là où elle a raison, c'est aussi à la justice de décider,
00:28:31si oui ou non, cette affiche est antisémite.
00:28:34Charlotte ?
00:28:35Ce qui est intéressant dans ce qu'elle dit,
00:28:36c'est qu'elle lit de manière très maladroite la stratégie LFI.
00:28:42C'est-à-dire, il se passe quelque chose à Gaza.
00:28:46Il y a des horreurs que subissent les Gazawicks.
00:28:50Elle lit elle-même, dans cette déclaration,
00:28:53ce qui se passe à Gaza.
00:28:55Au fait qu'il y a des esprits qui suivent un peu de loin les choses
00:28:59et qui se disent que c'est de la faute des Juifs.
00:29:02C'est ça qu'elle est en train de nous expliquer.
00:29:04Cyril Hanouna, par...
00:29:06Mais pas seulement des esprits, apparemment des gens de LFI.
00:29:09Justement, c'est ça le pire.
00:29:11C'est qu'elle dit qu'il y a des esprits comme ça.
00:29:13Et donc, c'est ça que vise LFI à travers cette affiche.
00:29:17Donc, qu'ils le pensent ou pas, moi, je m'en fous.
00:29:19Je ne sais pas. Je ne somme pas les reins et les cœurs.
00:29:21Donc, on s'en fiche.
00:29:22Et quand on dit qu'ils instrumentalisent l'antisémitisme, c'est pire.
00:29:27Ça veut dire que c'est à dessein qu'ils utilisent ce ressort-là
00:29:31en prenant la souffrance réelle de personnes
00:29:34pour l'importer en France sur le dos de gens
00:29:36qui ne décident de rien, évidemment, de la politique israélienne.
00:29:39En l'occurrence, Cyril Hanouna.
00:29:41Parce qu'électoralement, ça pourrait fonctionner.
00:29:44Le problème de la France dans les années à venir,
00:29:46il est précisément exactement sur ce point.
00:29:49Dernière déclaration.
00:29:50Parce qu'après, elle s'est justifiée dans un tweet.
00:29:52Son tweet est interminable.
00:29:54J'ai vu toutes les réactions fiéleuses déformant mes propos.
00:29:56Et je plains tous ces obsédés qui n'ont rien d'autre à faire
00:29:58qu'à banaliser gravement l'antisémitisme.
00:30:00Je rappelle donc que l'affiche de Cyril Hanouna est abominable,
00:30:02comme je l'ai dit sur LTL.
00:30:04Et il a tout mon soutien pour sa plainte,
00:30:06et qu'il a eu raison de déposer.
00:30:07Soutien également à Pascal Praud.
00:30:09Rien ne permet de dire que LFI serait un parti antisémite.
00:30:12Voilà, encore une fois.
00:30:14Et donc, à la question qui m'a été posée,
00:30:16j'ai répondu non.
00:30:17Un peu plus loin, elle explique que ceux qui l'ont critiqué
00:30:19avec mépris lorsqu'elle a accepté de faire des émissions
00:30:22d'éducation civique à la TPMP,
00:30:24ce sont les mêmes qui critiquent parce que je ne...
00:30:28C'est incompréhensible.
00:30:30Alors, Ségolène Royal, pardonnez-moi, je le répète,
00:30:32c'est incompréhensible.
00:30:33Écoutez maintenant Karim Bouamrane,
00:30:35qui était l'invité d'Europe 1,
00:30:37qui me paraît beaucoup plus clair sur la question.
00:30:39C'est incompréhensible.
00:30:40Elle n'est vraiment pas d'accord avec vous.
00:30:41Mais ce qu'elle dit, je le répète,
00:30:43ce n'est pas incompréhensible.
00:30:44C'est même grave.
00:30:45C'est la stratégie de LFI qu'elle explique en fait.
00:30:47Non mais attendez, pardonnez-moi Charlotte.
00:30:49Pourquoi je dis que c'est incompréhensible ?
00:30:51C'est que, en fait,
00:30:53quand vous êtes une responsable politique
00:30:55susceptible de taper dans la main de ces gens,
00:30:57la question c'est de savoir si oui ou non,
00:30:59vous vous associez avec eux à l'avenir.
00:31:01Pas de comprendre la stratégie.
00:31:03Tout le monde l'a compris, la stratégie d'LFI.
00:31:05Est-ce que Ségolène Royal considère
00:31:08que c'est une ligne rouge qui est franchie,
00:31:10que c'est un scandale,
00:31:11qu'ils doivent être condamnés
00:31:12et que LFI n'a rien à faire avec eux ?
00:31:14C'est ça qui est comportant ?
00:31:15Elle n'insulte pas l'avenir.
00:31:16Eh bien écoutez Karim Bouamrane.
00:31:17On écoute Karim Bouamrane.
00:31:19On écoute Kaméry Bouamrane.
00:31:20Une pensée républicaine pour Cyril Hanouna,
00:31:23qui a quand même été une victime
00:31:27d'une illustration raciste, antisémite,
00:31:32qui nous rappelle la période la plus sombre de notre histoire.
00:31:35Je vous rappelle la fameuse exposition
00:31:37Le Juif et la France de 1941,
00:31:40pas plus tard qu'hier,
00:31:41où je faisais dans ma ville
00:31:43une réunion avec 150 collégiens,
00:31:48parce que je suis particulièrement ému
00:31:49quand j'évoque ces questions-là,
00:31:50avec une rescapée d'Auschwitz de 97 ans,
00:31:53où justement le sujet c'était
00:31:57attention, attention, l'histoire ne se répète pas,
00:31:59mais elle peut bégayer.
00:32:00Et là, quand j'entends la manière
00:32:03avec laquelle les responsables de la France insoumise
00:32:06se défendent en disant que c'était une erreur,
00:32:08ce n'est pas une erreur.
00:32:10C'est une faute, c'est un délit.
00:32:15L'antisémitisme, le racisme, est un délit.
00:32:18Pardonnez-moi, mais je ne vois pas un événement plus clair
00:32:20que Mme Ségolène Royal.
00:32:21Et ça, c'est courageux,
00:32:22parce que dans le contexte politique de Saint-Ouen,
00:32:24il sait très bien que ça peut lui coûter sa mairie,
00:32:26mais il le fait avec ses valeurs, ses principes,
00:32:29et tant pis s'il perd, il le fait dignement.
00:32:32Par contre, sur Ségolène Royal, quand elle dit
00:32:34« Je ne suis pas antisémite »,
00:32:36deux députés de la France insoumise
00:32:38étaient la semaine dernière à une manifestation
00:32:40le 8 mars, où il était crié
00:32:42« On interdit à des femmes juives de manifester ».
00:32:45Et elles sont là avec leurs écharpes.
00:32:47Si ce n'est pas de l'antisémitisme, c'est quoi ?
00:32:49Mais Karim Brouhamran, il a fortement raison.
00:32:52Et je répète, c'est très courageux.
00:32:53C'est pour ça que je vous dis qu'à gauche,
00:32:55il y a deux lignes.
00:32:57Et que Karim Brouhamran, pour le coup...
00:32:59Il est quand même très isolé, Karim.
00:33:02Isolé, mais qui commence à avoir un certain poids.
00:33:04Non, mais c'est une ligne qui est ultra minoritaire.
00:33:07Et moi, je suis d'accord avec ce qui a été dit sur ce plateau.
00:33:09C'est-à-dire que si nous avons des élections
00:33:12dans quelques mois, nous reverrons le nouveau Front populaire.
00:33:16D'une autre manière, il aura peut-être un autre nom.
00:33:18Il se reconstituera de la même manière
00:33:20dont il s'est constitué au mois de juillet dernier.
00:33:23C'est pour ça que je vous dis sur ces affiches
00:33:25et sur le procédé de l'appel à manifester,
00:33:27ce qui est grave, c'est de cibler
00:33:29en accolant au-delà de l'affiche elle-même
00:33:33dont on parle, c'est de coller le mot « extrême droite »
00:33:36sur des gens pour pourrir tout débat.
00:33:38Tout désaccord, désormais, relève de l'extrême droite.
00:33:40Pour empêcher le débat.
00:33:42Bien sûr, pour empêcher le débat.
00:33:44Et donc, vous verrez, c'était la justification
00:33:48notamment avancée par Gabriel Attal,
00:33:50qui ne pointe pas à la France insoumise,
00:33:52qui vous disait, certes,
00:33:54il y a de gros problèmes avec la France insoumise
00:33:56parce que tout ce dont on discourt aujourd'hui,
00:33:58on y discourait déjà avant les législatives.
00:34:00Donc il y a de gros problèmes avec la France insoumise,
00:34:02mais il y a pire, il y a un risque qui est pire,
00:34:04qui est celui de l'extrême droite.
00:34:06Parce que l'extrême droite, c'est ce qu'on est en train
00:34:08de dénoncer pour la France insoumise, en pire.
00:34:10Oui, mais dans la réalité, c'est pas grave,
00:34:12on s'en fout de la réalité, on s'en fout.
00:34:14La manifestation, pour terminer sur ce sujet,
00:34:16puisque dans une semaine, il compte manifester,
00:34:18si cette manifestation sera interdite ?
00:34:20Si le préfet va demander l'interdiction
00:34:22de cette manifestation pour troubler l'ordre public ?
00:34:24Non, je pense que la...
00:34:26Vous dites, je pense, on verra.
00:34:28L'autorisation a dû être accordée.
00:34:30On verra, on verra.
00:34:32On ne va pas les laisser manifester,
00:34:34on verra quels sont les slogans.
00:34:36Vous avez vu les affiches comme ça,
00:34:38pardonnez-moi, ce n'est pas une simple manifestation.
00:34:40Il fallait que c'était une simple manifestation.
00:34:42J'ai dit qu'il fallait les laisser manifester
00:34:44parce que ce sera un révélateur.
00:34:46Je pense que la manifestation sera intéressante à voir
00:34:48et qu'on aura encore des slogans
00:34:50et des choses très contestables.
00:34:52Il faut rappeler aussi que ce qui est inquiétant
00:34:54là-dedans, au-delà de l'affiche en elle-même,
00:34:56c'est le contexte.
00:34:58On est dans un contexte de montée de l'islamisme
00:35:00qui a été conçu en France.
00:35:02Donc ce type d'affiche
00:35:04peut avoir des conséquences
00:35:06dramatiques.
00:35:08Merci en tous les cas
00:35:10parce qu'on a pu vraiment
00:35:12parler de ce sujet-là en longueur
00:35:14avec toutes les dernières déclarations.
00:35:16Je vais vous proposer un autre sujet à présent.
00:35:18Vous avez vu le bandeau défiler
00:35:20avec une agression hier.
00:35:22Un de nos journalistes a été
00:35:24agressé
00:35:26aux portes de la gaieté lyrique
00:35:28qui est un établissement
00:35:30à Paris, un théâtre
00:35:32en plein cœur de Paris, qui depuis
00:35:34le mois de décembre est investi
00:35:36par désormais 400 migrants.
00:35:38On a un journaliste qui va sur le terrain
00:35:40pour faire son travail.
00:35:42Il y va avec une sécurité.
00:35:44C'est-à-dire qu'un vigile est présent avec lui.
00:35:46Qu'est-ce qui se passe ? Il est agressé physiquement
00:35:48par des migrants qui sont présents.
00:35:50Je l'ai eu
00:35:52au téléphone hier et il m'expliquait
00:35:54que ce n'était pas seulement les migrants,
00:35:56mais les équipes associatives qui étaient présentes également.
00:35:58Il a déposé plainte.
00:36:00Encore une fois,
00:36:02ce matin,
00:36:04qui sur les autres chaînes
00:36:06a pu parler de ce qui se passait ?
00:36:08Donc voyez la séquence
00:36:10de l'agression et on en parle juste après.
00:36:13Mais pourquoi tu nous filmes ?
00:36:15C'est interdit là.
00:36:17Pourquoi tu nous filmes ?
00:36:19Les gens ne sont pas là.
00:36:21Tu filmes là.
00:36:25Le plan est effectivement
00:36:27avec sa caméra et puis
00:36:29il y a un témoin à filmer la scène
00:36:31d'un peu plus loin. C'est qu'une petite partie
00:36:33parce qu'il y a eu deux agressions.
00:36:35Une première devant la gaieté lyrique.
00:36:37Ils ont réussi à s'échapper et ils ont été retrouvés,
00:36:39il m'expliquait, par une vingtaine d'individus
00:36:42et heureusement qu'il y avait des forces de police
00:36:44qui étaient présentes pour les aider.
00:37:06Alors c'est confus.
00:37:08C'est que quelques petites images.
00:37:10On a une séquence qui est un peu plus longue
00:37:12concernant l'agression avec la caméra
00:37:14de notre journaliste.
00:37:16Mais je rappelle le contexte.
00:37:18La gaieté lyrique investie depuis décembre
00:37:20par des centaines de migrants.
00:37:22Ils sont désormais plus de 400.
00:37:24Et hier on a une équipe
00:37:26qui veut aller sur le terrain
00:37:28et qui est agressée.
00:37:30Même sous protection.
00:37:32Qu'est-ce qu'on fait ?
00:37:34Moi je suis très inquiet de l'évolution de l'ambiance
00:37:36dans notre pays.
00:37:38Je ne savais pas quand on me disait
00:37:40qu'un jour ou l'autre on aura des affrontements.
00:37:42Mais on y va tout droit.
00:37:44On voit bien que maintenant,
00:37:46y compris de passer sur CNews,
00:37:48ça peut presque devenir dangereux
00:37:50si dans la rue on vous reconnaît
00:37:52parce que vous passez à la télé.
00:37:54Et maintenant c'est comme ça que ça se passe.
00:37:56Il y a des gens qui vous disent
00:37:58super, c'est bien, bravo ce que vous dites
00:38:00et puis l'autre qui vous insulte parce que vous venez.
00:38:02Moi je reçois régulièrement des messages d'insultes
00:38:04parce que je viens sur la chaîne
00:38:06et c'est une gravité extrême
00:38:08parce qu'on est là pour dire ce qu'on pense
00:38:10et puis on risque d'être agressé régulièrement.
00:38:12Alexandre Devecchio,
00:38:14vous avez peut-être un avis
00:38:16sur ce qui s'est passé ?
00:38:18Je ne comprends pas.
00:38:20C'est quand même une évolution
00:38:22des choses qui est incroyable.
00:38:24C'est-à-dire que normalement quand on est migrant,
00:38:26quand on est en situation illégale,
00:38:28on essaye de bosser, de se faire discret
00:38:30et d'avoir ses papiers.
00:38:32Aujourd'hui déjà on manifeste
00:38:34et en plus on agresse les gens.
00:38:36Donc ça laisse augurer
00:38:38ce que peut être l'intégration
00:38:40de ces personnes-là.
00:38:42Première chose, deuxième chose,
00:38:44ça révèle aussi qu'on a des associations
00:38:46militantes qui ne sont pas seulement là
00:38:48pour aider les gens
00:38:50mais qui ont une idéologie,
00:38:52se renfrontent aux terroristes,
00:38:54qui combattent également l'extrême-droite,
00:38:56ce qu'ils considèrent comme l'extrême-droite
00:38:58puisque dans leur logique, c'est news et d'extrême-droite
00:39:00donc s'ils sont d'extrême-droite,
00:39:02il faut leur taper dessus.
00:39:04Donc il y a toute cette logique-là.
00:39:06Ce sont souvent des associations
00:39:08qui reçoivent des financements publics.
00:39:10Il faut aussi se demander si on a bien intérêt
00:39:12à les financer.
00:39:14Pas toutes, d'ailleurs.
00:39:16Je pense à Utopia 56.
00:39:18C'est très intéressant Utopia 56 par exemple.
00:39:20Je ne sais pas s'ils sont présents à la Guételéguerica
00:39:22mais qui est une ONG d'ailleurs
00:39:24qui a été visée par plusieurs enquêtes
00:39:26pour des faux signalements
00:39:28au niveau du nord de la France
00:39:30du côté de la Manche
00:39:32pour essayer de faire diversion
00:39:34pour les policiers
00:39:36qui surveillent cette zone-là
00:39:38et c'est déjà suffisamment compliqué.
00:39:40Je précise, ce n'était pas pour les Molières
00:39:42où il y avait eu un événement
00:39:44récemment où une artiste
00:39:46avait demandé
00:39:48à ce que la foule ovationne
00:39:50Utopia 56
00:39:52qui n'a pas de subvention de l'État.
00:39:54Vous avez entièrement raison
00:39:56mais Utopia 56, ce n'est pas n'importe qui.
00:39:58Ce qu'on propose, c'est qu'on revoit la séquence
00:40:00parce qu'il y a eu un petit bug technique.
00:40:02Vous n'avez vu que 5 secondes
00:40:04et on a la séquence en plus long.
00:40:28Il n'est pas supprimé.
00:40:30Il n'est pas supprimé.
00:40:32Il n'est pas supprimé.
00:40:34Il est supprimé.
00:40:36Il n'est pas supprimé.
00:40:38Il n'est pas supprimé.
00:40:40Il n'est pas supprimé.
00:40:42Il n'est pas supprimé.
00:40:44Il n'est pas supprimé.
00:40:46Il n'est pas supprimé.
00:40:48Il n'est pas supprimé.
00:40:50Il n'est pas supprimé.
00:40:52Il n'est pas supprimé.
00:40:54Il n'est pas supprimé.
00:40:56Il n'est pas supprimé.
00:40:58Il n'est pas supprimé.
00:41:00Il n'est pas supprimé.
00:41:02Il n'est pas supprimé.
00:41:08Regarde, regarde.
00:41:22Et vous voyez,
00:41:24la caméra se fige parce qu'évidemment dans cette agression, la connexion saute avec des
00:41:33individus qui lui intiment l'ordre de supprimer ces images. Voilà on en est, le contexte dans
00:41:41lequel... C'est sublimement vu la situation de ces personnes quand ils disent c'est interdit de
00:41:44filmer. Il y a beaucoup de choses qui sont interdites aussi et en l'occurrence ne gênent
00:41:48personne. Mais moi ce qui me frappe le plus et c'est ce que disait Alexandre, c'est la décontraction
00:41:53dans l'agression. C'est que derrière c'est des personnes qui sont accompagnées dans leur
00:41:58parcours migratoire par des gens qui les chauffent à blanc dans un discours de vengeance. On leur
00:42:04doit tout, la France est coupable de tout et donc leur doit absolument tout. Si bien qu'il y a une
00:42:09impunité dans la manière d'être dans l'espace public chez ces personnes qui est assez stupéfiante
00:42:14en effet et qui est inquiétante. Je rejoins absolument François. Je pense que c'est des
00:42:18images qui font peur en fait. Bon bah écoutez voilà ce qu'on pouvait dire. Je vous propose
00:42:25quand même qu'on voit le sujet parce que sur place les riverains sont très en colère. C'est
00:42:30quand même hallucinant de se dire que 450 personnes en situation irrégulière sont présentes à la
00:42:37Gaie-Thébièque depuis décembre dernier. Non mais depuis décembre dernier. C'est en plein
00:42:44coeur de Paris. Je pense que c'est aller à vol d'oiseaux c'est à 700-800 mètres de l'hôtel
00:42:49de ville de Paris. Voilà où on en est. Et comment on peut accepter qu'en France vous ayez des
00:43:01individus qui viennent, qui investissent un lieu comme cela, qui mettent en difficulté donc tout
00:43:07l'écosystème parce que les commerçants sont aujourd'hui en danger, l'écosystème artistique et
00:43:13puis il y a les riverains qui n'en peuvent plus. Donc vous voyez le sujet de la rédaction ? Pourquoi
00:43:16quoi ? Vous dites comment on peut accepter ? Oui. C'est assez simple. On a des personnes là qui se
00:43:21revendiquent mineurs. Elles ont été déboutées de la minorité par le département. Elles ont
00:43:26déposé un recours. Donc dans le doute elles sont encore considérées comme... enfin le recours est
00:43:33suspensif entre guillemets. Donc au bénéfice du doute elles doivent être hébergées, là en
00:43:38l'occurrence en ce moment. Or et la ville et le département et l'état ont expliqué que tous les
00:43:42centres d'hébergement étaient pleins. Voilà comment on l'explique. On voit le sujet de ces news ? Nous
00:43:46sommes débordés. C'est tout. Trois mois d'occupation et de calvaire pour les riverains de la gaieté
00:43:52lyrique. 450 migrants ont investi les lieux et ne montrent pas de signe de vouloir partir malgré un
00:43:58ordre du tribunal administratif de Paris d'évacuer les lieux. Une situation que les riverains ont du
00:44:04mal à comprendre. Il y a quand même une décision qui a été prise, une décision en référé. Normalement
00:44:09ils devaient partir hier. Donc on est dans un pays où les décisions d'utilité ne sont pas appliquées. Nous ça nous pose
00:44:16problème quand même d'habiter au quotidien. Les quelques 450 squatteurs sont régulièrement visités
00:44:22par les associations et militants qui les soutiennent. Une solidarité à géométrie variable que déplorent
00:44:27les habitants du quartier. C'est un engrenage en fait par les associations qui leur expliquent tous
00:44:33leurs droits, toutes les lois etc. Ils sont de leur camp, même sur des choses on aurait envie de leur dire
00:44:39mais vous ouvrez les lieux, nous aussi on a besoin de soutien. En fait le soutien est toujours du même côté alors qu'en fait il y a un moment donné
00:44:46maintenant je crois qu'on a nous aussi besoin de soutien. Malgré le non-respect de l'injonction du
00:44:50tribunal qui leur ordonne de quitter les lieux, la mairie de Paris a indiqué qu'elle ne ferait pas
00:44:54appel à la force publique pour expulser ces migrants. Les employés de la gaieté lyrique
00:44:59quant à eux sont au chômage technique et la salle a fermé ses portes au public jusqu'à nouvel ordre.
00:45:05C'est la ronde, sur toute la ligne François Pucrony.
00:45:08Si le propriétaire ne porte pas plainte en demandant l'expulsion, il ne se passe rien.
00:45:14Et la mairie dit c'est pas...
00:45:16Ah bah si la mairie elle dit...
00:45:18On n'utilise pas la force.
00:45:20Je n'engage pas de procédure pour les mettre dehors donc on les laisse.
00:45:22Parce que la gaieté lyrique disait la même chose.
00:45:24Mais c'est quand même un truc.
00:45:26On revient dans un instant, on a encore beaucoup de choses à traiter.
00:45:28On parlera du port du voile dans le sport avec cette cacophonie non pas à la France insoumise,
00:45:33ils sont très clairs là-dessus.
00:45:35Là c'est au sein du gouvernement.
00:45:37Ce que dit la ministre des Sports n'est pas ce que dit le Premier ministre,
00:45:39n'est pas ce que dit le ministre de l'Intérieur.
00:45:41Vraiment très surprenant.
00:45:43Vraiment c'est une grande surprise.
00:45:45Et puis quelques petites infos.
00:45:47Est-ce que vous avez vu que Marine Lorphelin,
00:45:49vous savez c'est l'ancienne Miss France 2013.
00:45:51Il y a souvent des clichés qui sont faits sur les Miss France.
00:45:54Et bien elle a obtenu son diplôme de médecine avec mention.
00:45:57Et elle parle justement de son parcours.
00:46:00Je le trouve assez intéressant.
00:46:02Et en tête de Bernard Arnault,
00:46:04qui entend continuer la direction de LVMH jusqu'à ses 85 ans.
00:46:10Vous connaissez l'adage, aux âmes bien nées,
00:46:12la valeur n'atteint pas le nombre des...
00:46:14années.
00:46:16C'est assez étonnant.
00:46:18Est-ce que vous entendez par là ?
00:46:20Il n'y a rien justement.
00:46:22On peut être évidemment très expérimenté quand on est jeune,
00:46:24mais on peut garder l'expérience très longtemps.
00:46:28Le fait qu'on soit expérimenté à un certain âge,
00:46:31personne ne le remettait en compte.
00:46:33Bien sûr, mais vous pouvez avoir des gens qui veulent continuer
00:46:36à garder finalement la main sur...
00:46:39Vous lancez un appel là ?
00:46:41Écoutez, je n'ai pas encore 85 ans,
00:46:43mais peut-être qu'un jour,
00:46:45un jour peut-être que je me dirais,
00:46:47il faut rester le plus longtemps possible.
00:46:49On en parle après la pub.
00:46:5510h sur CNews, le point sur l'information.
00:46:57Marine Sabourin, Rebonjour Marine.
00:46:59Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:47:01L'agence de notation Fitch,
00:47:03qui maintient la note souveraine,
00:47:05a à moins de la France.
00:47:07L'agence observe que notre pays conserve une économie vaste
00:47:09et diversifiée.
00:47:11Elle avait menacé d'abaisser sa note en octobre dernier.
00:47:13Cette réunion virtuelle organisée à Londres.
00:47:15Aujourd'hui, quelques 25 dirigeants prêts au maintien de la paix
00:47:17en cas de cesser le feu avec la Russie
00:47:19sont attendus.
00:47:21Plusieurs pays européens, l'Ukraine, le Canada
00:47:23ou encore l'Australie doivent prendre part
00:47:25à cette réunion dans la matinée.
00:47:27La fusée SpaceX pourrait ramener
00:47:29les astronautes coincés dans l'ISS
00:47:31qui a décollé hier depuis la Floride.
00:47:33Pour rappel, deux astronautes américains
00:47:35sont coincés dans l'espace depuis neuf mois.
00:47:37Initialement planifié mercredi,
00:47:39le décollage avait été annulé à la dernière minute.
00:47:41Leur retour vers la Terre
00:47:43pourrait débuter dès mercredi.
00:47:45Et pour poursuivre
00:47:47et garder la tête
00:47:49levée vers les étoiles,
00:47:51Elon Musk a déclaré samedi
00:47:53que sa fusée massive Starship
00:47:55décollerait vers mars fin 2026
00:47:57avec à son bord
00:47:59Alexandre Devecchio, journaliste.
00:48:01Le robot.
00:48:03Vous aimeriez bien ?
00:48:05Non, sérieusement.
00:48:07On vous propose d'aller sur Mars.
00:48:09Non, on vous propose.
00:48:11Fin 2026, Alexandre Devecchio,
00:48:13vous êtes le premier journaliste
00:48:15à vous aller faire ce test.
00:48:17On ne sait pas où ça vous mènera.
00:48:19Mais vous allez sur Mars.
00:48:21Oui ou pas ? Vous validez ?
00:48:23Mais ça prend combien de temps ?
00:48:25C'est un temps infini.
00:48:27On va appeler Michel Chevalet.
00:48:29Combien de temps ça prend pour aller sur Mars ?
00:48:31Il faut se préparer physiquement.
00:48:33Dans Starship, il y aura le robot
00:48:35humanoïde Tesla Optimus
00:48:37et non Alexandre Devecchio.
00:48:39Écoutez, courageux Alexandre.
00:48:43Revenons à l'actualité.
00:48:45Merci beaucoup Marine.
00:48:47Vous diriez oui ?
00:48:49Bien sûr, moi je dirais oui, évidemment.
00:48:51Demain, on vous propose d'aller sur Mars ?
00:48:53Ce serait incroyable, journalistiquement parlant
00:48:55et même pour une expérience personnelle.
00:48:57Laissez-moi au siège de CNews
00:48:59sur ce plateau.
00:49:01Je suis très bien.
00:49:03Vous me raconterez comment ça s'est passé.
00:49:05Merci Marine.
00:49:07Revenons à l'actualité judiciaire.
00:49:09Soyons très prudents.
00:49:11Un an après le meurtre
00:49:13de Thomas à Crépole,
00:49:15un PV qui serait resté
00:49:17sous les radars,
00:49:19relancerait une fois du commissionnel
00:49:21la thèse
00:49:23de crimes racistes après les déclarations
00:49:25de Jean-Michel Decujise, qui est journaliste
00:49:27police-justice au Parisien et auteur d'un livre
00:49:29qui sortira d'ailleurs la semaine prochaine
00:49:31sur l'affaire Crépole.
00:49:33Un député a décidé de signaler
00:49:35ses propos au ministère de la Justice.
00:49:37Ce député, c'est le député
00:49:39de la Drôme, il s'appelle Thibault Monnier.
00:49:41Il dit, d'après le journaliste,
00:49:43un procès verbal de gendarmerie
00:49:45rédigé cinq jours après les faits a été classé
00:49:47pour une notification de garde à vue.
00:49:49Ce document comporterait des témoignages
00:49:51attestants que des insultes racistes
00:49:53auraient été proférées pendant l'attaque du bal
00:49:55de Crépole et rendrait d'autant
00:49:57plus incompréhensible la décision du parquet
00:49:59de Valence de ne pas reconnaître le mobile
00:50:01du racisme anti-blanc.
00:50:03Cette reconnaissance est pourtant cruciale
00:50:05puisqu'elle permettrait d'établir une circonstance
00:50:07aggravante de nature à permettre
00:50:09au juge de prononcer des condamnations
00:50:11bien plus sévères à l'encontre
00:50:13des prévenus.
00:50:15Il revient aussi dans cette lettre
00:50:17sur un article du Figaro, publié le 5 décembre
00:50:192023, qui révélait
00:50:21la reconnaissance du racisme anti-blanc
00:50:23qui était un tabou au sein du
00:50:25ministère de la Justice et
00:50:27a égréné plusieurs exemples où, malgré
00:50:29les mentions explicites de propos injurieux
00:50:31à l'encontre des personnes blanches,
00:50:33certains magistrats du parquet
00:50:35rechignaient à retenir cette qualification.
00:50:37Alors, pour bien comprendre,
00:50:39Monsieur Ducujis
00:50:41a accordé un entretien
00:50:43à nos confrères du Nouvel Obs.
00:50:45Dans cet entretien, il y a la question
00:50:47du fameux PV, et voilà ce que
00:50:49dit Jean-Michel Ducujis.
00:50:51Ce PV, mystère, n'a pas
00:50:53disparu, mais il a été classé
00:50:55dans les notifications de garde à vue
00:50:57des documents qu'on ne consulte jamais,
00:50:59comme si on avait voulu le cacher.
00:51:01Comment est-il arrivé là ? On ne sait pas.
00:51:03Le procureur dit ne l'avoir
00:51:05jamais vu. Il a été rédigé
00:51:07cinq jours après l'effet à la demande de la gendarmerie
00:51:09par une analyste criminologue.
00:51:11La tension est alors énorme, car toute la classe politique
00:51:13et les réseaux sociaux d'extrême droite
00:51:15parlent d'un crime raciste
00:51:17alors que la justice ne le qualifie pas ainsi.
00:51:19L'analyste a-t-elle eu raison
00:51:21ou a-t-elle tort ? L'existence de ce PV de gendarmerie
00:51:23est en tout cas très embarrassante.
00:51:25Chardonne, Dornélas, vous avez beaucoup suivi.
00:51:27C'est embarrassant parce que ça pourrait donner raison à l'extrême droite
00:51:29quand même.
00:51:31C'est vous dire, là,
00:51:33je suis un peu obsessionnelle ce matin,
00:51:35mais le poids
00:51:37et la pertinence de ce concept
00:51:39décidément.
00:51:41Apparemment, c'est récurrent.
00:51:43Ce qu'on comprend,
00:51:45c'est assez flou pour tout vous dire.
00:51:47Le livre, on l'a peint entre les mains,
00:51:51donc peut-être qu'il y a plus de précision dans l'ouvrage.
00:51:53Mais dans cette interview, d'abord,
00:51:55en effet, on ne sait pas exactement ce qu'il y a dans le PV.
00:51:57Ça n'est pas décrit.
00:51:59On comprend simplement que l'analyste en question
00:52:01a été chargé d'examiner
00:52:03les témoignages qui rapportent
00:52:05du racisme anti-blanc au moment de l'agression.
00:52:07Ces témoignages,
00:52:09on les connaissait déjà,
00:52:11puisque le procureur lui-même,
00:52:13dans une des conférences de presse qu'il avait données
00:52:15dans la foulée du drame de Crépole,
00:52:17avait évoqué neuf témoins
00:52:19qui avaient entendu des propos
00:52:21sur le nombre de personnes
00:52:23qui étaient dans la soirée.
00:52:25C'est comme ça que la justice avait expliqué
00:52:27qu'elle ne gardait pas cette qualification.
00:52:29Là, ce qu'il est en train de nous dire,
00:52:31et il faudra suivre,
00:52:33et en effet, ce serait intéressant
00:52:35que la justice éclaire ce point,
00:52:37c'est que dans une garde à vue,
00:52:39il y a beaucoup d'actes qui sont posés.
00:52:41Les policiers, à chaque fois qu'ils sont quelque chose,
00:52:43ils le notent, etc.
00:52:45Là, on nous dit que c'est dans la partie du rapport
00:52:47qui est transmis au procureur,
00:52:49ça a été mis avec la notification de début de garde à vue
00:52:51ou de fin de garde à vue.
00:52:53Justement, c'est pour ça que j'explique.
00:52:55Sinon, on ne comprend pas ce qu'il est en train de dire.
00:52:57Il y a dans cette garde à vue
00:52:59beaucoup de documents.
00:53:01Normalement, le procureur lit toute la procédure,
00:53:03la notification, par exemple, de début de garde à vue.
00:53:05Un tel a été placé à telle heure en garde à vue.
00:53:07On passe vite dessus.
00:53:09Ça a été mis à ce moment-là.
00:53:11La question, c'est que les policiers,
00:53:13ou les gendarmes en l'occurrence,
00:53:15pour faciliter le travail, font un rapport de synthèse
00:53:17à la fin de la garde à vue,
00:53:19dans lequel ils écrivent tout ce qu'il y a d'important
00:53:21à retenir précisément au moment de le transmettre au procureur.
00:53:23Si les gendarmes ne l'ont pas écrit dans ce rapport de synthèse,
00:53:25cette question du racisme anti-blanc,
00:53:27c'est peut-être, et c'est là qu'interviennent
00:53:29les pouvoirs publics, comme il nous dit,
00:53:31qui ont pesé sur la gendarmerie en disant
00:53:33« vous êtes gentils, vous n'en rajoutez pas avec ce truc ».
00:53:35C'est ça la question qui se pose aujourd'hui.
00:53:37Si c'est le cas, en effet...
00:53:39C'est du mal à comprendre pourquoi
00:53:41c'est le ministre de la Justice
00:53:43qui est interpellé sur des faits
00:53:45qui datent de l'année dernière.
00:53:47Parce que c'est lui qui a les documents.
00:53:49Là, aujourd'hui, il a les documents en main,
00:53:51mais l'année dernière, je précise que...
00:53:53C'est pour éclaircir les choses.
00:53:55Le ministre de la Justice, c'était M. Dupond-Moretti, bien sûr.
00:53:57Ça peut venir, d'ailleurs, du ministère de la Justice.
00:53:59C'est surtout que depuis
00:54:01un an après ce drame,
00:54:03on ne connaît toujours pas l'auteur
00:54:05du coup de couteau
00:54:07qui a tué Thomas.
00:54:09Et là, ce n'est pas de la mauvaise volonté.
00:54:11C'est juste que c'est difficile.
00:54:13Et puis, il faut rappeler également
00:54:15qu'un an après, c'est toujours un drame
00:54:17absolu, que ce soit dans la région,
00:54:19et même, c'était un meurtre
00:54:21qui avait saisi la France.
00:54:23Et lorsqu'on a des responsables politiques
00:54:25ou encore des journalistes
00:54:27qui parlent de faits divers
00:54:29à ce moment-là,
00:54:31on ne peut avoir
00:54:33qu'une pensée pour la famille.
00:54:35Je pense que la famille...
00:54:37Je ne voulais pas en parler
00:54:39de cette interview
00:54:41de M. Ducuigis
00:54:43et du livre.
00:54:45Déjà parce que vous avez raison, on ne l'a pas encore lu.
00:54:47L'entretien dans le Nouvel Obs.
00:54:49J'espère que la famille ne l'a pas lu.
00:54:51Parce que je pense qu'il
00:54:53pourrait très mal le vivre.
00:54:55Oui, mais il y a une chose.
00:54:57En parlant de la famille, c'est que ce fameux PV
00:54:59qui existe quelque part,
00:55:01il ne nous dit qu'il n'a pas disparu,
00:55:03il se retrouve dans la procédure, et donc aussi entre les mains
00:55:05des avocats qui participent de ça, donc des avocats
00:55:07des parents. Et c'est peut-être la raison pour laquelle
00:55:09les parents ont fait savoir, par leur avocat
00:55:11comme par le biais de Marie-Hélène Thoraval,
00:55:13qu'ils aimeraient bien que la justice se penche
00:55:15sur cette question du racisme anti-blanc
00:55:17évoquée à ce moment-là.
00:55:19En effet, cette question
00:55:21est présente depuis le premier jour
00:55:23et elle a été minimisée,
00:55:25et c'est ce qu'on comprend dans le livre.
00:55:27Ce livre va sortir le 18 mars
00:55:29prochain. Je pense
00:55:31qu'ils vont faire la tournée des médias.
00:55:33Je serais très curieux d'entendre ce qu'ils vont dire à partir du
00:55:3518 mars. Est-ce qu'ils vont nous expliquer
00:55:37que c'était une instrumentalisation
00:55:39de l'extrême droite, que ça a plombé l'histoire,
00:55:41que les pauvres du quartier de La Monnaie,
00:55:43ils avaient des couteaux,
00:55:45mais ils ont des couteaux tolérateurs.
00:55:47Et que le problème c'est l'intégration,
00:55:49et que le problème c'est la pauvreté.
00:55:51Et que c'était finalement
00:55:53une bagarre entre
00:55:55deux clans, une rixe, ça c'était le terme
00:55:57d'ailleurs, il avait été
00:55:59rattrapé par la patrouille Arcom,
00:56:01Patrick Cohen, quand il avait parlé de rixe.
00:56:03On ferme la parenthèse, autre sujet
00:56:05très important également,
00:56:07un sujet politique,
00:56:09et en même temps sportif, à savoir
00:56:11le port du voile dans le sport.
00:56:13Et quiconque a
00:56:15joué au sport,
00:56:17quel que soit d'ailleurs le sport,
00:56:19a encore un pied dans les associations
00:56:21sportives,
00:56:23sait à quel point
00:56:25les choses ont basculé en 20
00:56:27ou 30 ans. Il n'y a jamais eu,
00:56:29moi j'ai fait du rugby,
00:56:31du tennis, du football, dans les sports collectifs,
00:56:33jamais on m'a parlé religion.
00:56:35Jamais il n'y a eu un problème, par exemple
00:56:37vestimentaire ou dans les douches,
00:56:39etc. C'est des problèmes
00:56:41qui sont maintenant
00:56:43systémiques dans le sport malheureusement.
00:56:45On sait très bien que les réseaux proches de l'islam radical
00:56:47occupent le champ social
00:56:49dans sa globalité, éducatif,
00:56:51dans le logement
00:56:53et dans le sport.
00:56:55Ils prennent le pouvoir
00:56:57dans les associations sportives, et ensuite ils
00:56:59essayent d'imposer leur vouille.
00:57:01Il y a plusieurs méthodes,
00:57:03ceux qui ne sont pas de la bonne religion, on les fait partir,
00:57:05on ne garde que ceux qui ont la bonne religion,
00:57:07on permet des pratiques,
00:57:09et puis on teste la république,
00:57:11on teste les fédérations,
00:57:13en faisant en sorte qu'il y ait de l'expression de faits religieux
00:57:15ou des signes ostentatoires.
00:57:17Ce qui est surréaliste dans la déclaration de la ministre,
00:57:19c'est qu'elle dit, moi ça m'a sidéré,
00:57:21que ce problème-là n'est pas le problème du sport amateur.
00:57:23Or c'est le problème du sport amateur.
00:57:25C'est comme ça que ça commence. Les grandes fédérations
00:57:27au niveau international et au niveau national,
00:57:29elles ont plus ou moins, au niveau professionnel,
00:57:31géré le problème. Plutôt bien d'ailleurs.
00:57:33Mais c'est au niveau local,
00:57:35au niveau du sport amateur, et elle a dit
00:57:37non ce n'est pas un sujet. Donc moi je suis catastrophé
00:57:39d'avoir entendu ce qu'elle a pu dire.
00:57:41Et je rappelle que vous parlez en tant qu'ancien député,
00:57:43en tant qu'ancien maire de Sarcelles.
00:57:45Et donc vous savez exactement.
00:57:47Madame la ministre des Sports, que personne ne connaissait,
00:57:49qu'elle prenne son téléphone, qu'elle vous appelle.
00:57:51Et qu'elle vienne voir tous les dimanches.
00:57:53Évidemment. Alors il y a eu un sondage,
00:57:55êtes-vous favorable à l'interdiction du voile
00:57:57lors des compétitions sportives ? 73% des Français répondent oui.
00:57:59Sondage CSA pour CNews,
00:58:01le JDD et Europe 1.
00:58:03Quels que soient les partis d'ailleurs,
00:58:05ils répondent favorablement
00:58:07à l'interdiction du voile
00:58:09lors des compétitions sportives.
00:58:11On est bien loin de ce que disent les responsables politiques.
00:58:13Et je vous propose de voir à quel point
00:58:15le gouvernement est diffusé.
00:58:17D'un côté cette semaine la ministre des Sports,
00:58:19et de l'autre hier par exemple le ministre de l'Intérieur,
00:58:21Bruno Retailleau.
00:58:23Je n'accepte pas que l'on refuse
00:58:25de serrer la main à une femme, évidemment dans le sport.
00:58:27Je ne tolère pas qu'on stoppe
00:58:29un match pour faire une prière, ça c'est non,
00:58:31c'est clair. Mais combattre ces dérives
00:58:33c'est accompagner les acteurs de terrain.
00:58:35Et de nouveau c'est pour ça que nous avons produit ce guide.
00:58:37Non, je ne suis pas d'accord.
00:58:39Le gouvernement est une ligne.
00:58:41Le gouvernement s'est exprimé
00:58:43en la personne de François-Noël Buffet
00:58:45qui était au banc, puisque
00:58:47le Sénat a voté il y a quelques jours
00:58:49en février, une proposition
00:58:51de loi sur la neutralité du sport.
00:58:53Sur l'implication du principe de laïcité.
00:58:55Ce principe de laïcité
00:58:57qui veut que dans les compétitions sportives
00:58:59notamment des fédérations
00:59:01avec leurs ligues,
00:59:03les associations qui leur sont affiliées,
00:59:05il n'y ait pas de signe ostentatoire.
00:59:07Alors malheureusement, le son
00:59:09de la ministre des Sports a été raccourci.
00:59:11Et on ne comprend pas bien.
00:59:13Evidemment, en fait, elle dit
00:59:15le port du voile dans le sport n'est pas de l'antrisme.
00:59:17Voilà, selon la ministre des Sports.
00:59:19Et c'est ce à quoi répondre, non, je ne suis pas
00:59:21d'accord, Bruno Rotailleau.
00:59:23Voilà, c'est quand même intéressant.
00:59:25C'est intéressant parce que
00:59:27elle est, elle, d'une
00:59:29immense naïveté, je vais être gentille,
00:59:31et elle a l'air de dire
00:59:33non, non, mais ça ne regarde pas le sport amateur.
00:59:35Or, François l'a dit,
00:59:37et c'est absolument évident,
00:59:39que dans les grandes instances internationales,
00:59:41il y a les moyens, entre guillemets,
00:59:43de tenir sur la forme.
00:59:45Mais le problème qu'a le sport amateur
00:59:47et qu'a la France de manière générale,
00:59:49c'est que les mœurs ne se modifient que par
00:59:51le nombre. On pourra faire toutes les chartes
00:59:53qu'on veut. En effet, le club de foot
00:59:55amateur, il fait ce qu'il peut
00:59:57avec les revendications de la
00:59:59majorité des gens avec lesquelles
01:00:01il doit composer. Mais simplement,
01:00:03là où c'est grave de la part de la ministre,
01:00:05c'est qu'elle nous explique que c'est pas
01:00:07de l'antrisme. Et au-delà des intentions
01:00:09des uns et des autres sur le terrain, ici ou là,
01:00:11dans les sports amateurs, on a quand même eu
01:00:13le collectif des hijabeuses qui est monté jusqu'à
01:00:15la CEDH, et dont la
01:00:17rhétorique est extrêmement claire.
01:00:19Ils font des revendications
01:00:21de pratiques religieuses
01:00:23dans le sport, au nom de la liberté
01:00:25religieuse, que reconnaît
01:00:27le droit français, mais que ne
01:00:29reconnaît pas la religion islamique.
01:00:31C'est quand même très ennuyeux, et c'est ça qu'on devrait
01:00:33avoir en tête. Dans un gouvernement normal,
01:00:35Mme Parsac aurait dû être
01:00:37envoyée
01:00:39à quelques minutes.
01:00:41Elle aurait dû démissionner.
01:00:43M. Bayrou aurait très bien pu y aller.
01:00:45Il y a quelques parlementaires, j'ai vu,
01:00:47de la majorité, de la coalition,
01:00:49qui ont demandé sa démission.
01:00:51Mais en fait, ça dit quelque chose aussi
01:00:53sur l'état de cette coalition. C'est une coalition
01:00:55qui est très fragile, et dont on peut se poser
01:00:57la question sur des sujets qui sont aussi
01:00:59clivants dans la classe politique,
01:01:01pas dans l'opinion, parce que dans l'opinion,
01:01:03vous avez montré le sondage qui montre que vous avez
01:01:05une large majorité de français qui sont opposés
01:01:07au port du voile dans les pratiques sportives,
01:01:09ce qui est tout à fait légitime et normal.
01:01:11Mais comment ça peut durer sur une question ?
01:01:13Cette coalition peut durer sur
01:01:15ces questions-là ?
01:01:17Je le répète, normalement,
01:01:19François Bayrou, il prend son téléphone,
01:01:21il dit « Madame la ministre des
01:01:23sports, prenez vos affaires,
01:01:25on va mettre quelqu'un
01:01:27qui ne va pas diviser
01:01:29le gouvernement sur cette question-là,
01:01:31à l'heure où, justement,
01:01:33on essaye d'avoir...
01:01:35Le gouvernement est l'expression aussi
01:01:37du pluralisme
01:01:39de la majorité ou de la non-majorité
01:01:41de la coalition bancale,
01:01:43et je pense que dans la coalition,
01:01:45il y a un certain nombre de députés qui,
01:01:47malheureusement, partagent l'avis
01:01:49de l'administration pour rejoindre
01:01:51Arnaud Bénédetti.
01:01:53Là où ça pose un vrai problème,
01:01:55parce que le ministre de l'Intérieur
01:01:57l'a dit la semaine dernière au banc,
01:01:59d'ailleurs c'était un ministre délégué
01:02:01au ministre de l'Intérieur qui a dit
01:02:03« Nous sommes contre le port du voile
01:02:05dans les manifestations sportives ».
01:02:07Elle, elle est ministre des sports.
01:02:09Une semaine après, elle fait cette sortie,
01:02:11c'est qu'elle est en désaccord total.
01:02:13Donc le Premier ministre, effectivement,
01:02:15devrait lui dire « Où tu t'en vas,
01:02:17où tu te tais ».
01:02:19Le Sénat a voté il y a un mois
01:02:21une proposition de loi à Les Républicains
01:02:23interdisant le voile dans les compétitions sportives.
01:02:25Projet de loi soutenu par le ministre
01:02:27auprès du ministre de l'Intérieur,
01:02:29François-Noël Buffet,
01:02:31et Marie Barsac, qui disait
01:02:33« Le port du voile, ce n'est pas de l'antrisme »
01:02:35et que l'antrisme ne se résume pas au port du voile.
01:02:37La ministre des Sports avait expliqué
01:02:39que le sujet de la radicalisation dans le sport
01:02:41est un autre sujet que le sujet du port du voile
01:02:43et d'un signe religieux.
01:02:45En un mot, pour terminer,
01:02:47qu'elle distingue les deux,
01:02:49ce qui est scandaleux dans son propos,
01:02:51la question du voile ne relève pas
01:02:53de la question de la lutte contre le terrorisme
01:02:55directement. Les islamistes
01:02:57se servent de la conquête visuelle
01:02:59de l'espace public.
01:03:01Mais simplement, qu'elle fasse la distinction,
01:03:03moi ce n'est pas ça qui me choque.
01:03:05Au-delà de la question de « Est-ce qu'elle va démissionner ? »
01:03:07ou « Est-ce que c'est la prochaine qui va démissionner ? »
01:03:09ou « Est-ce qu'ils sont d'accord ? »
01:03:11Il y a une chose sur laquelle
01:03:13le marigot macroniste s'entend,
01:03:15c'est sur la poursuite de l'immigration,
01:03:17notamment extra-européenne,
01:03:19notamment d'origine musulmane.
01:03:25Tant que vous aurez le nombre,
01:03:27ces questions se poseront.
01:03:29Au bout d'un moment, les moeurs se transforment
01:03:31parce que les gens veulent les transformer.
01:03:33La politique est aussi une question de symbole
01:03:35et c'est pour ça que, normalement,
01:03:37dans une vie politique normale,
01:03:39vous avez une ministre qui est hors-sujet,
01:03:41du moins qui est hors-sujet,
01:03:43en contradiction avec le gouvernement.
01:03:45Ce que je veux vous dire,
01:03:47c'est qu'une fois qu'on a dit ça,
01:03:49tout le monde peut s'entendre pour rédiger
01:03:51un nouvel alinéa dans la charte
01:03:53des compétitions sportives amateurs.
01:03:55Ça ne changera rien à la pression du nombre.
01:03:57Vous avez entièrement raison.
01:03:59On termine sur cette actualité positive.
01:04:01Une ancienne Miss France
01:04:03devient médecin.
01:04:05Marine Lorphelin, Miss France 2013
01:04:07et première dauphine de Miss Monde 2013
01:04:09a soutenu sa thèse
01:04:11mercredi 12 mars
01:04:13devant le jury de la faculté
01:04:15de santé de l'université Paris Cité
01:04:17et elle a obtenu
01:04:19la mention lors de
01:04:21cette thèse.
01:04:23Elle s'est exprimée. Elle a dit
01:04:25« Pendant mes études, tout le monde savait que j'avais été Miss France.
01:04:27On m'attendait un peu au tournant.
01:04:29J'ai eu l'impression de devoir faire
01:04:31plus mes preuves que les autres.
01:04:33Cela m'a permis d'avoir un équilibre
01:04:35entre une existence palpitante
01:04:37et ma vie simple
01:04:39d'étudiante. »
01:04:41Belle information.
01:04:43La semaine prochaine, ce sera la campagne
01:04:45du CidAction les 22, 23 et
01:04:4724 mars.
01:04:49Plusieurs artistes,
01:04:51une quinzaine d'artistes, se sont mobilisés
01:04:53autour d'un rappeur
01:04:55qui s'appelle Damso et ils ont produit
01:04:57une chanson qui s'appelle « Grand soleil ».
01:04:59Ce sera l'hymne du CidAction
01:05:01et cela va me permettre de lancer
01:05:03Brigitte Millot avec notre émission de santé
01:05:05chaque samedi matin qui va nous donner des conseils
01:05:07pour optimiser notre sommeil.
01:05:09Brigitte, c'est dans un instant.
01:05:11Je voudrais vraiment qu'on termine cette émission
01:05:13avec la musique
01:05:15de Damso.
01:05:17Je cherchais les artistes.
01:05:19Edi De Pretto,
01:05:21Eva, Youssoupha,
01:05:23Charlotte Gainsbourg,
01:05:25Adèle Castillon,
01:05:27Anaëlle Scana,
01:05:29Kanto Kalang, Margot Chikwan.
01:05:31Tous les artistes.
01:05:33Cela vous fait marrer ?
01:05:35Je ne connaissais pas.
01:05:37C'est vrai que je ne connaissais pas.
01:05:39Vous connaissez Priska Vua Solana ?
01:05:41Vous connaissez, Charlotte ?
01:05:43Est-ce que vous connaissez
01:05:45Juliette Armanet ?
01:05:47Oui.
01:05:49Ce sera l'hymne
01:05:51pour cette campagne
01:05:53du 21-22-23 mars.
01:05:55La chanson s'appelle « Grand soleil ».
01:05:57Merci à tous les quatre.
01:05:59C'était très agréable d'être avec vous.
01:06:01On se quitte sur cette musique de Damso
01:06:03qui est le rappeur préféré
01:06:05de Alexandre Devecchio.
01:06:07Avec qui il va partir sur Mars ?
01:06:09Exactement.

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