Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros à la une.
00:00:04 Ce matin, l'interruption volontaire de grossesse est scellée dans la Constitution
00:00:08 et maintenant le président de la République rêve de l'inscrire dans la charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne.
00:00:14 À quoi bon ?
00:00:15 Dans cette même charte, il est écrit noir sur blanc, toute personne a droit à son intégrité physique et mentale.
00:00:21 20 articles plus loin.
00:00:22 L'égalité entre les femmes et les hommes doit être assurée dans tous les domaines.
00:00:26 Voilà deux valeurs fondamentales qui ne sont pas respectées sur notre sol.
00:00:32 Une femme française réfléchit à deux fois avant de prendre les transports en commun le soir,
00:00:36 réfléchit à deux fois avant de porter une jupe, un décolleté, des talons.
00:00:41 Une femme sur quatre renonce à sortir seule.
00:00:44 Parce qu'elles ne sont pas protégées, nos mères, nos sœurs, nos grands-mères, nos filles
00:00:48 ont pour certaines fait le choix du confinement sécuritaire.
00:00:52 Le combat de Simone Veil était historique, la scellée de l'IVG dans la Constitution hier symbolique.
00:00:57 Car après cette grande messe, cette Marseillaise revisitée,
00:01:01 les chansonnettes poussées dans certains ministères,
00:01:03 le cours tristement normal de la vie d'une femme à repris
00:01:06 à l'afflux de la moindre agression verbale ou de la moindre agression physique.
00:01:12 On en parle dans un instant, je vous présente les invités après.
00:01:15 Le point sur l'information, Isabelle Pibolo.
00:01:17 Bonjour Isabelle.
00:01:18 Bonjour Elliot, bonjour à tous.
00:01:20 Valérie Eyer, tête de liste du parti Renaissance aux Européennes,
00:01:23 tient aujourd'hui son premier meeting de campagne.
00:01:26 Près de 2500 personnes sont attendues au Grand Palais de Lille.
00:01:30 Le Premier ministre prendra la parole avant l'eurodéputé.
00:01:33 Une première exposition publique d'envergure pour la candidate de la majorité,
00:01:37 largement inconnue du grand public.
00:01:39 Discours à suivre dès 15h sur CNews.
00:01:42 Nouveauté au collège dès la rentrée prochaine.
00:01:44 Gabriel Attal affirme que des groupes de niveau seront mis en place en français et en mathématiques.
00:01:49 Les classes de 6e et 5e seront concernées.
00:01:52 Le Premier ministre assure qu'il s'agit d'une très bonne idée
00:01:55 et souligne la nécessité de laisser de la flexibilité aux établissements
00:01:59 afin de faire évoluer les élèves dans les groupes en fonction de leur progrès.
00:02:03 Enfin, après plus de 20 ans de pouvoir à la tête de la Turquie,
00:02:06 Recep Tayyip Erdogan a évoqué hier et pour la première fois la fin de son règne.
00:02:11 Lors d'un discours à Istanbul, le président turc a annoncé
00:02:15 que les élections municipales du 31 mars seraient ses dernières.
00:02:18 Premier ministre, puis président,
00:02:20 Recep Tayyip Erdogan, âgé de 70 ans, est au pouvoir depuis 2003.
00:02:24 Merci chère Isabelle Piboulot pour l'information.
00:02:27 Sabrina Medjéber, Charlotte Dornelas, Pierre Gentillet,
00:02:30 Philippe Guybert, c'est le Quatuor du samedi.
00:02:32 Et puis il y a une surprise puisque Christine Kelly est avec nous.
00:02:36 Moi je dis tout aux téléspectateurs à chaque fois.
00:02:37 Oh non, pas tout.
00:02:38 Mais non.
00:02:38 Mais je dis si, bien sûr que je vais dire.
00:02:40 Je vous croise dans le couloir.
00:02:41 Je dis "Qu'est-ce que vous faites là un samedi, Christine ?
00:02:44 Mais pourquoi vous êtes là ?
00:02:45 Et vous m'expliquez que vous étiez en matinale ?
00:02:47 Avec Anthony Faber.
00:02:48 Avec Anthony Favali.
00:02:49 Parce que depuis 14 ans, vous menez un combat
00:02:53 pour défendre le droit des familles monoparentales.
00:02:56 Et je vous dis "Mais restez avec nous".
00:02:58 Exactement.
00:02:58 Mais je vous kidnappe.
00:02:59 Avec plaisir.
00:02:59 Je vous kidnappe parce que...
00:03:00 Quelques instants.
00:03:01 Quelques instants, vous allez rester une petite...
00:03:04 Alors normalement, ça va durer une petite demi-heure
00:03:07 et en fait vous restez jusqu'au bout.
00:03:08 Mais dans tous les cas, vous êtes toujours évidemment la bienvenue ici.
00:03:11 Mais ça me fait plaisir de vous voir.
00:03:12 C'est important de parler de ce combat-là.
00:03:15 C'est un combat que vous menez, je le disais, depuis plus de 10 ans.
00:03:19 Et il s'avère que Gabriel Attal en a parlé hier, si je ne m'abuse.
00:03:23 Gabriel Attal a fait des annonces dans le magazine Elle
00:03:26 pour les familles monoparentales.
00:03:27 C'est intéressant parce qu'il a révélé qu'il était issu de familles monoparentales.
00:03:30 Il a été élevé seul.
00:03:33 Sa mère l'a élevé seul avec ses soeurs et son frère.
00:03:36 Et c'est intéressant de voir comment lors des émeutes,
00:03:39 on dit que 60% des familles monoparentales sont issues...
00:03:43 Des émeutiers sont issus des familles monoparentales.
00:03:45 Mais de voir que si dans les délinquants, la plupart des délinquants,
00:03:49 la plupart de ceux qui sont en prison aussi, sont issus des familles monoparentales,
00:03:53 ce n'est pas parce qu'on est famille monoparentale qu'on devient forcément délinquant.
00:03:57 Là où est la petite manœuvre, là où est la petite faille et là où est le levier.
00:04:01 Et de voir qu'on peut devenir Premier ministre en étant issu de familles monoparentales
00:04:05 ou encore président de la République comme Nicolas Sarkozy.
00:04:08 Mais il y a des choses à faire pour aider ces familles
00:04:10 qui sont les premières victimes de la pauvreté en France.
00:04:13 Vous ne rêvez pas Christine Kelly et son leurre d'écho ce matin.
00:04:17 Les téléspectateurs, ils doivent être tellement heureux.
00:04:19 C'est vrai que là, il n'y a pas sale info et il est quasiment majoritaire dans cette émission.
00:04:25 On y reviendra dans un instant, on verra un sujet qui a été proposé par la rédaction.
00:04:29 Mais l'image de cette journée internationale du droit des femmes,
00:04:33 elle n'était pas à Paris Place Vendôme.
00:04:35 Elle n'était pas avec l'artiste qui a voulu revisiter la Marseillaise.
00:04:38 L'image, elle est à Kaboul, où des petits groupes d'Afghanes
00:04:42 ont manifesté contre la répression des autorités talibanes
00:04:46 qui empêchent ces femmes de sortir dans les rues.
00:04:49 Depuis août 2021, l'islamisme radical prôné par les talibans
00:04:53 fait de l'Afghanistan le seul pays au monde
00:04:56 où l'éducation des filles après l'école primaire est interdite.
00:05:01 Il s'avère qu'à Islamabad, au Pakistan également, il y a eu des mobilisations.
00:05:05 Quelques centaines de femmes se sont rassemblées dans les grandes villes,
00:05:08 dont Islamabad, je le disais, pour dénoncer le harcèlement de rue,
00:05:11 le travail forcé ou encore le manque de femmes au Parlement.
00:05:14 Au Pakistan, il y a un chiffre qui est saisissant.
00:05:17 Seulement 21% des femmes travaillent aujourd'hui, ont ce droit-là.
00:05:21 Voilà les images qui étaient les plus symboliques
00:05:25 de cette grande mobilisation hier partout dans le monde.
00:05:28 On voit ça avec Godrik Bey et on en parle juste après.
00:05:31 Le visage caché et un message.
00:05:35 Droits, justice, liberté.
00:05:37 Ces Afghanes ont manifesté comme elles le pouvaient
00:05:39 pour la Journée internationale des droits des femmes.
00:05:42 Dans plusieurs provinces, elles se sont réunies discrètement en petit nombre
00:05:45 pour protester contre la répression des autorités talibanes.
00:05:48 Nous demandons que les dirigeants du groupe taliban soient traduits en justice
00:05:53 pour leurs attaques terroristes et meurtrières au cours des 20 dernières années
00:05:56 et pour les crimes contre l'humanité et l'apartheid sexiste
00:05:59 dont sont victimes les femmes afghanes depuis près de trois ans.
00:06:02 L'Afghanistan est le seul pays au monde
00:06:04 où l'éducation des filles est interdite après l'école primaire.
00:06:08 Au Pakistan, les droits des femmes sont également réprimés
00:06:10 mais plusieurs mobilisations ont pu avoir lieu.
00:06:13 Chaque année, des centaines de pakistanaises sont tuées par des hommes
00:06:16 pour des questions de code d'honneur.
00:06:19 Il existe de nombreux écarts entre les hommes et les femmes
00:06:21 dans tous les domaines de la vie,
00:06:22 qu'il s'agisse de l'écart entre les électeurs et les hommes,
00:06:25 de l'éducation, de l'alphabétisation ou de la santé.
00:06:28 Et je pense qu'il s'agit là d'une forme de violence.
00:06:30 Selon l'ONU, au Pakistan, seulement 21% des femmes travaillent
00:06:34 et moins de 20% des filles dans les zones rurales
00:06:37 sont inscrites à l'école secondaire.
00:06:40 Voilà pour ces images, je le disais, saisissantes.
00:06:43 Et ce qui est d'autant plus frappant, c'est le silence assourdissant
00:06:47 des donneuses de leçons en France,
00:06:50 des dites féministes très silencieuses, Sabrina Medjéber,
00:06:53 pour nous parler de la situation, que ce soit en Afghanistan,
00:06:56 au Pakistan ou encore en Iran.
00:06:59 Alors ça, c'est déjà une vraie claque à toutes les féministes du monde
00:07:02 puisque ces femmes risquent leur vie.
00:07:03 C'est au péril de leur vie qu'elles manifestent.
00:07:06 Il y a une association en France qui s'appelle Femmes Azzoudis
00:07:09 qui défend le sort des Iraniennes.
00:07:12 Et elles ont demandé la sollicitation du groupe Nous Toutes,
00:07:16 qui leur a clairement expliqué que de toute façon,
00:07:19 le voilement n'était pas leur combat.
00:07:21 Nous avons eu hier une manifestation qui a complètement dégénéré,
00:07:25 où aujourd'hui, les Iraniennes qui se battent contre le voilement
00:07:28 sont des fascistes, les Israéliennes qui se font violer sont des putes,
00:07:32 et les laïcs qui défendent justement la laïcité précisément,
00:07:37 elles se font insulter de racistes ou d'islamophobes dans ce pays.
00:07:40 Donc on en est là.
00:07:41 On a construit un féminisme intersectionnel, différentialiste,
00:07:46 qui fait le choix et le tri entre les victimes et les bourreaux qu'elles préfèrent défendre.
00:07:50 Donc que voulez-vous que je vous dise ?
00:07:52 Hier, la manifestation qui était censée être un agrégat de lutte féministe
00:07:56 et quelles que soient les revendications, a complètement dégénéré.
00:08:00 Et c'est principalement identificatoire de ce qu'est devenue la société française,
00:08:03 en tout cas en termes de lutte, soi-disant émancipatrice pour les droits des femmes.
00:08:07 Les mots que vous avez pu employer peuvent heurter,
00:08:10 mais sauf que c'est ce qui a été employé hier et on le verra dans un instant.
00:08:14 Parce qu'il n'est pas bon en France d'être une femme, d'être une femme juive,
00:08:20 d'être une femme juive qui souhaite participer à une manifestation du 8 mars pour le droit des femmes.
00:08:26 Et si en plus de tout cela, vous comptez chanter, vous comptez marcher
00:08:31 pour soutenir des femmes qui ont été tuées, violées le 7 octobre par des terroristes du Hamas,
00:08:37 eh bien votre sécurité est en jeu.
00:08:39 On voit le sujet et on en parle juste après.
00:08:42 "Jeunis, fascistes, êtes-vous les terroristes ?"
00:08:51 Des slogans antisémites et de violents affrontements.
00:08:55 Lors de la marche parisienne organisée pour la journée de la femme,
00:08:58 les militantes du collectif Nous Vivrons, qui luttent contre l'antisémitisme,
00:09:02 ont été prises pour cibles par des manifestants pro-palestiniens.
00:09:05 Il y a eu des projectiles, il y avait des bombes lacrymogènes.
00:09:08 J'ai eu trop de peine, donc je ne préfère pas vous dire les insultes qu'on a entendues.
00:09:12 C'est impressionnant quand même.
00:09:14 On est quand même très choquées toutes.
00:09:17 Le service d'ordre du collectif s'est alors interposé
00:09:20 et les quelques 400 à 500 militantes présentes ont été exfiltrées par la police.
00:09:25 On avait le service de protection de la communauté juive,
00:09:28 qui est un service de protection officiel.
00:09:30 Ce dispositif était très important en lien avec le service d'ordre de l'organisation,
00:09:35 en lien avec la police, mais notre sécurité avant tout, on a dû être exfiltrés.
00:09:40 Le collectif assure pourtant avoir obtenu l'autorisation
00:09:44 de participer officiellement à la marche.
00:09:47 Et dans ce sujet, il y a une séquence qui a été coupée
00:09:50 et qui est très peu utilisée par les médias.
00:09:52 On va la voir dans son intégralité.
00:09:54 Parce qu'il y a des femmes qui se permettent justement de s'en prendre à d'autres femmes
00:09:58 en disant "vous êtes sionistes, vous êtes fascistes".
00:10:01 Et vous l'avez dit ce mot, il y en a une d'entre elles qui dit "vous êtes des putes".
00:10:05 Voilà, regardez.
00:10:07 Sionistes, fascistes, vous êtes tous des terroristes !
00:10:10 Sionistes, fascistes, vous êtes tous des terroristes !
00:10:15 Vous êtes la féminisme, sioniste, fasciste !
00:10:21 Sioniste, fasciste, fasciste !
00:10:25 Quelle répondent de ces paroles devant la justice ?
00:10:28 Cette image, elle circule maintenant depuis 24 heures.
00:10:31 J'imagine qu'il peut y avoir des signalements.
00:10:33 L'article 40 des responsables politiques le voit.
00:10:38 Quelle répondent de ces mots-là devant la justice Philippe Guybert ?
00:10:43 C'est d'une tristesse empathétique pour la cause féministe qui est absolument terrible.
00:10:48 Vous vous rendez compte que des militantes féministes sont en train d'insulter d'autres militantes féministes
00:10:55 parce qu'elles manifestent pour soutenir la mémoire des femmes qui ont été victimes
00:11:03 de viols systématiques le 7 octobre en Israël.
00:11:06 Je ne sais pas si on mesure aussi que cette semaine,
00:11:11 la grande papesse des études de genre, Judith Butler, a fait une déclaration incroyable.
00:11:17 C'est elle qui a fait, c'est elle qui a été à l'origine de toute la pensée sur les études de genre
00:11:21 et qui a expliqué que le 7 octobre n'était pas un acte terroriste mais un acte de résistance armée
00:11:29 et que les viols qui avaient eu lieu n'étaient pas suffisamment étayés.
00:11:35 Alors même que l'ONU a fini par documenter largement ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:11:43 Et donc on est dans un monde où au sein de la cause féministe, qui est quand même tout à fait essentielle,
00:11:48 et notamment pour tous les pays dont on parle, dont on vient de parler,
00:11:51 vous avez une division et des insultes entre militantes féministes.
00:11:56 Comment on en est arrivé là ?
00:11:58 Comment on a pu...
00:12:00 Comment des militantes féministes peuvent insulter d'autres militantes féministes
00:12:04 qui protestent contre ce qui s'est passé le 7 octobre ?
00:12:07 C'est de la folie et c'est grave je trouve.
00:12:09 - Mais Philippe c'est une question rhétorique, rassurez-moi, comment est-on arrivé là ?
00:12:13 - Non c'est pas uniquement rhétorique, je pense qu'à ce point-là je ne l'imaginais pas.
00:12:17 Vous êtes naïf, mais à ce point-là je ne l'imaginais pas.
00:12:20 - Mais vous prenez l'exemple de Judith Butler, qui est à l'origine de la théorie du genre.
00:12:24 Mais qu'est-ce que c'est que l'histoire de la théorie du genre,
00:12:26 si ce n'est une déclinaison extrêmement idéologique du rapport de domination ?
00:12:30 La femme n'est pensée que comme une dominée,
00:12:33 dans une lecture beaucoup plus globale du monde,
00:12:35 où les dominés doivent se révolter contre les dominants.
00:12:38 C'est exactement la grille de lecture qu'elle applique depuis le premier jour,
00:12:41 à toute la société, particulièrement aux sociétés occidentales.
00:12:45 Vous dites que finalement la cause féministe est essentielle pour les pays dont on vient de parler,
00:12:49 le Pakistan, l'Afghanistan,
00:12:50 mais précisément ça n'est pas du tout un sujet pour la cause féministe.
00:12:55 - Jusqu'à nier des viols qui ont eu lieu le 7 octobre.
00:12:58 - Mais bien sûr, pourquoi ? C'est pour ça que je vous disais,
00:13:00 c'est une question rhétorique.
00:13:02 Vous avez raison, c'est délirant, évidemment,
00:13:04 mais simplement on le voit avec le 7 octobre,
00:13:07 et on le voit jusqu'en France,
00:13:09 ce sont des militantes qui examinent d'abord qui est la victime,
00:13:12 qui est le bourreau, avant d'en dire quelque chose.
00:13:15 C'est vrai en France, c'est vrai malheureusement le 7 octobre.
00:13:18 Et là vous avez raison, c'est que c'est délirant devant l'horreur du 7 octobre,
00:13:21 de ne pas se réveiller,
00:13:23 mais ce n'est pas très étonnant malheureusement.
00:13:25 - Mais je rends malheureusement ce que vous disiez,
00:13:26 Eliott Deval, sur l'article 40, mais qui porte plainte ?
00:13:30 Qui se saisit ? Qui se réveille ?
00:13:34 Personne !
00:13:35 Je veux dire, moi ça me scandalise, dans notre pays de liberté,
00:13:38 par contre ce sont toujours les mêmes,
00:13:40 qui ont contre, qui ont porte plainte.
00:13:42 Là, qui porte plainte ?
00:13:43 Lorsqu'à l'Assemblée nationale, on entend certains mots,
00:13:45 on voit que certains sont condamnés,
00:13:47 sont réprimandés, d'autres non.
00:13:49 Je suis désolée, l'Assemblée nationale aujourd'hui,
00:13:51 c'est le reflet même de la radicalité qu'on voit dans la société.
00:13:55 À chaque fois qu'on voit des mots comme ça,
00:13:57 qui porte plainte ?
00:13:58 Qui saisit la justice ?
00:13:59 Qui va porter plainte pour incitation à la haine ?
00:14:01 Par contre, attention, un petit mot qui est repris,
00:14:04 peut-être même par le préfet des Alpes-Maritimes,
00:14:06 en disant que des délinquants, parmi les étrangers,
00:14:09 les délinquants, il y a beaucoup d'étrangers,
00:14:10 là, tout de suite, on va porter plainte pour incitation à la haine.
00:14:12 C'est là qu'est le problème,
00:14:13 et c'est là qu'est toute la voie tracée
00:14:15 pour la scission, l'explosion de la société aujourd'hui.
00:14:18 - Mais il y a un regard chez certains responsables politiques,
00:14:21 bienveillants,
00:14:22 il y a une vision hémiplégique des rapports de l'ONU.
00:14:25 Certains les utilisent pour expliquer qu'ils refusent
00:14:28 de parler de terrorisme pour le Hamas,
00:14:30 mais quand c'est pour parler des viols des femmes,
00:14:33 le 7 octobre, là, on ne regarde pas ce rapport.
00:14:36 Antoine Léaumont, par exemple, sur ce qui s'est passé hier,
00:14:38 voilà ce qu'il écrit.
00:14:40 "Ralbolt, arrêtez d'accuser d'antisémitisme
00:14:42 tous ceux qui ne sont pas d'accord avec la politique coloniale de Netanyahou.
00:14:46 Condamnez la violence de la LDJ",
00:14:48 c'était même pas la LDJ qui était hier,
00:14:50 qui est venue cagouler avec des bombes lacrymogènes.
00:14:52 L'extrême droite n'a pas sa place dans les manifs féministes.
00:14:55 Le collectif lui répond,
00:14:57 quand un élu de la République trouve normal que des femmes juives
00:15:00 soient agressées alors qu'elles venaient manifester.
00:15:02 Quand un élu de la République reprend à son compte
00:15:04 des éléments de langage des agresseurs.
00:15:06 Oui, monsieur le député, cette agression est antisémite.
00:15:09 L'antisionisme est un étendard brandi pour justifier l'inacceptable.
00:15:14 Et ça, réponse une nouvelle fois d'Antoine Léaumont,
00:15:17 hypocrisie totale.
00:15:18 Votre service d'ordre masculin encagoulé et armé de bombes lacrymogènes
00:15:22 a agressé des gens qui portaient un drapeau palestinien.
00:15:25 Les violents, c'est vous, les passivistes, c'est nous.
00:15:28 30 000 morts de Netanyahou, pas un mot de votre part.
00:15:32 Antoine Léaumont, élu de la République,
00:15:35 on a les élus qu'on mérite.
00:15:36 C'est ce que je disais.
00:15:37 On a les élus, bien sûr, c'est pour ça que je...
00:15:40 Au cœur de l'Assemblée.
00:15:41 Au cœur de l'Assemblée nationale.
00:15:42 Mais personne ne dit rien.
00:15:44 Je pense que, enfin, on s'étonne ici, mais de toute manière,
00:15:47 on sait très bien que depuis une cinquantaine d'années,
00:15:49 le féminisme a été pris en otage par l'extrême gauche.
00:15:53 Il faut reconnaître aussi que son émergence est aussi du fait de la gauche radicale.
00:15:56 Mais aujourd'hui, vous l'avez dit, il y a une vision hémiplégique
00:15:59 de la question, effectivement, du féminisme.
00:16:03 Je reviens sur ce qu'on disait encore une fois tout à l'heure,
00:16:05 c'est-à-dire qu'il faut être concret maintenant, aujourd'hui.
00:16:07 Qui menace les droits des femmes dans le monde ?
00:16:10 Vous prenez une carte, d'accord ?
00:16:12 Une carte faite par n'importe quelle organisation internationale.
00:16:15 Et vous regardez, je ne sais pas moi,
00:16:16 les pays où les femmes ne peuvent pas accéder à des études supérieures.
00:16:20 Les pays où les femmes peuvent être violées
00:16:23 sans qu'il y ait une répression pénale solide.
00:16:26 Les pays où les femmes ne peuvent pas travailler.
00:16:27 Les pays où les femmes n'ont pas le droit de vote.
00:16:29 Et vous allez voir que, très curieusement, ce sont les pays
00:16:34 qui ne seront jamais pointés par l'extrême gauche
00:16:37 parce que ça concerne leur électorat, qui aujourd'hui est en France.
00:16:40 C'est-à-dire concrètement les pays du Moyen-Orient et d'Afrique.
00:16:43 Non mais il faut le dire, voilà, je veux dire, il faut le dire.
00:16:45 Là-dessus, évidemment, l'extrême gauche et la presse sur elle
00:16:47 se concentraient sur quoi ?
00:16:48 Sur le vilain petit canard, c'est-à-dire concrètement
00:16:50 sur ces méchants catholiques qui, eux, seraient responsables
00:16:54 des actes dits féminicides, qui seraient responsables
00:16:57 d'une montée des violences.
00:16:59 Malheureusement, tant que cette prise en otage du féminisme
00:17:02 sera le fait de l'extrême gauche, on ne va pas avancer.
00:17:04 - Autre image juste.
00:17:05 - On ne peut pas récapturer non plus l'extrême gauche, le féminisme.
00:17:08 J'ai dit que c'est pris en otage par l'extrême gauche.
00:17:11 - Il y a quand même une grille de lecture idéologique
00:17:15 qui protège ce fameux vocable de racisé, qui est quand même
00:17:18 bien plus inscrit chez les féministes d'extrême gauche,
00:17:21 qui n'ont jamais un mot pour les victimes elles-mêmes de racisé.
00:17:25 Je pense par exemple aux 122 000 excisions par an,
00:17:28 selon un article du Figaro qui a été relaté au mois de février
00:17:31 la dernière. Une étude du GAMS également, qui montre qu'il y a
00:17:34 à peu près, et c'était en 2021, 200 000 mariages forcés,
00:17:38 qui concernent principalement les pays du Maghreb et ceux
00:17:41 d'Afrique subsaharienne. Ces féministes n'ont pas un mot
00:17:44 pour ces femmes elles-mêmes racisées. Donc, il y a quand même
00:17:46 aussi une grille de lecture et un champ lexical qui soutient
00:17:50 ces hommes-là parce qu'elles les considèrent comme étant
00:17:53 des résistants post-coloniaux en invisibilisant la cause
00:17:56 et les souffrances des femmes elles-mêmes racisées.
00:17:59 Donc, c'est quand même assez particulier en termes de référendum.
00:18:02 - Est-ce qu'on peut aussi dénoncer ce deux poids, deux mesures
00:18:04 avec ce qui se passe à Gaza, qui est terrible ?
00:18:07 Tout le monde voit les images et c'est terrible.
00:18:10 Et je ne supporte pas voir ces enfants à Gaza souffrir.
00:18:13 C'est une évidence.
00:18:15 Oui. Est-ce que quelqu'un se pose la question de ce qui se passe
00:18:18 en Haïti ? Est-ce que quelqu'un se pose la question de ce qui se passe
00:18:21 dans d'autres foyers de guerre aujourd'hui, où des femmes
00:18:24 se font violer, où des femmes se font tuer, où des femmes se font
00:18:27 brûler les seins, où le viol est devenu une arme de guerre ?
00:18:31 Est-ce que ici, on voit justement des collectifs, des politiques
00:18:35 s'intéresser justement ? Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
00:18:37 Posons-nous les bonnes questions pour savoir pourquoi il y a
00:18:40 un deux poids, deux mesures. Est-ce que là aussi, il n'y a pas
00:18:42 une question de racisme ?
00:18:43 - La réponse, rendez-moi, elle est justement...
00:18:45 Moi, je la parle. La réponse, elle est toute trouvée.
00:18:47 C'est parce que le conflit israélo-palestinien,
00:18:49 pourquoi est-ce qu'on en parle ? Et pourquoi est-ce que l'extrême gauche
00:18:50 en parle ? Parce qu'elle a un intérêt électoral en France et parce que
00:18:53 ce conflit a été importé sur le sol français.
00:18:55 Et voilà. Et c'est la raison pour laquelle on ne parlera pas
00:18:57 Haïti. C'est la raison pour laquelle on ne parlera pas de tout ce qui peut
00:19:00 se passer en Asie. Voilà.
00:19:02 - Une vie vaut une vie, quelle que soit l'endroit sur la planète.
00:19:05 - Christine Kelly, vous êtes avec nous ce matin parce que vous portez
00:19:08 un combat, je le disais en début d'émission, depuis plus de 10 ans,
00:19:12 pour aider, accompagner, protéger les mères célibataires.
00:19:17 Il s'avère que le Premier ministre, Gabriel Attal, lui aussi compte
00:19:20 porter ce combat-là. On voit le sujet, on en parle juste après.
00:19:23 - C'est un dossier qui touche particulièrement le Premier ministre,
00:19:29 celui qui a été élevé par une mère célibataire aux côtés de deux sœurs.
00:19:32 Il peut témoigner du quotidien parfois ô combien compliqué
00:19:35 pour ses mamans solos.
00:19:36 - Quand mes parents ont divorcé, elle s'est retrouvée seule,
00:19:39 sans travail, avec trois enfants. Je me souviens, petit,
00:19:42 de son premier boulot, assistante monteuse.
00:19:45 Elle avait des horaires de dingue, elle rentrait tard le soir.
00:19:48 - Alors Gabriel Attal, aujourd'hui, souhaite des mesures pour mieux
00:19:51 accompagner ses mères célibataires. Il a confié la mission aux mains
00:19:54 de la députée Fanta Berreté et du sénateur Xavier Iacoveli.
00:19:59 Leurs propositions sont attendues au plus tard en juillet.
00:20:01 Un projet louable pour Nathalie Abiad, fondatrice d'une plateforme
00:20:05 pour mamans solos.
00:20:06 - Je suis ravie que le Premier ministre s'intéresse à la question
00:20:09 des familles monoparentales parce que déjà, les mettre un peu en avant,
00:20:13 alors que ce sont souvent des familles oubliées, c'est déjà super.
00:20:17 Aujourd'hui, on a une famille sur quatre en France qui est monoparentale
00:20:20 et dans neuf cas sur dix, ces familles sont portées par des mamans.
00:20:24 Donc vraiment, les mamans solos, elles sont de plus en plus
00:20:27 représentées dans la population et je trouve que c'est vraiment super,
00:20:33 je ne sais pas d'autres mots, qu'on s'adresse vraiment à ces parents
00:20:38 qui ont des besoins très spécifiques.
00:20:40 En France, c'est environ 1,5 million de mères qui élèvent seules
00:20:44 leurs enfants, un chiffre qui a presque doublé en 30 ans et dont 45 %
00:20:49 sont considérés comme pauvres en 2020.
00:20:51 - Christine Kelly, vous qui vous mobilisez depuis maintenant
00:20:54 plus de dix ans, est-ce que vous avez la sensation qu'aujourd'hui,
00:20:58 on en fait assez, on n'en fera peut-être jamais suffisamment assez,
00:21:01 bien sûr, mais que l'État a pris la mesure de l'enjeu
00:21:06 qui est de protéger, de soutenir, d'accompagner ces mères seules ?
00:21:09 - Deux choses. D'abord, je dénonce le blabla politique.
00:21:13 Et deuxièmement, je veux vraiment insister sur les 15 % de papas solos.
00:21:17 Alors bien sûr, il y avait la journée de la femme,
00:21:20 donc c'est pour ça qu'on mise là depuis hier sur les femmes qui sont 85 %,
00:21:24 les familles monoparentales sont des femmes, mais 15 % sont des hommes.
00:21:27 Je dénonce le blabla politique pourquoi ?
00:21:29 Quand j'ai lancé mon action le 19 avril 2010,
00:21:32 personne ne parlait de famille monoparentale.
00:21:35 Je voyais autour de moi des copines, journalistes, des voisines,
00:21:39 des amis souffrir, galérer en silence, et j'ai ciblé justement
00:21:42 cette action à ce niveau-là. Je bousculais les pouvoirs publics
00:21:46 pour pouvoir en parler depuis sous Nicolas Sarkozy,
00:21:48 sous François Hollande jusqu'à aujourd'hui.
00:21:50 Bien sûr, j'ai réussi à faire changer des choses,
00:21:53 revaloriser la location de soutien familial
00:21:56 avec Najat Vallaud-Belkacem, sous François Hollande,
00:21:58 ou encore travailler sur la pension alimentaire avec Emmanuel Macron.
00:22:03 Mais regardons un exemple concret.
00:22:05 Il a été voté le complément mot de garde,
00:22:07 c'est l'aide pour les familles monoparentales
00:22:09 pour faire garder l'enfant avant 6 ans,
00:22:13 pour qu'on puisse aider à prolonger cette aide
00:22:15 jusqu'à ce que l'enfant arrive au collège.
00:22:18 Ça a été voté et ça reste en silence dans les coulisses
00:22:21 du Parlement et personne ne va jusqu'au bout de cette mesure.
00:22:25 Pourtant l'annonce a été faite et tout le monde croit que c'est fait.
00:22:27 Et dans la réalité, c'est pas fait.
00:22:29 Stop au blabla politique.
00:22:31 Et la réalité, c'est que 56% d'entre elles n'ont qu'un seul enfant.
00:22:36 Il suffit de leur donner un emploi, de les aider à garder l'enfant
00:22:39 pour qu'elles puissent trouver un emploi
00:22:41 et qu'elles puissent tout de suite s'en sortir.
00:22:43 Malheureusement, ce sont les premières victimes de la pauvreté en France
00:22:46 et elles cumulent tous les problèmes de la société.
00:22:50 Il y a une grève dans les transports, ce sont elles qui trinquent.
00:22:52 Il y a une crise, ce sont elles qui trinquent.
00:22:54 Il y a une inflation, ce sont elles qui payent.
00:22:56 L'enfant est malade, on doit laisser son travail,
00:22:59 aller à l'hôpital, emmener son enfant, ne pas dormir la nuit,
00:23:02 être opérationnel et finalement,
00:23:04 40% des pensions alimentaires fixées par les tribunaux ne sont pas payées.
00:23:07 Elles cumulent 40%.
00:23:09 Elles cumulent tous les problèmes de la société
00:23:12 et je trouve qu'il faut passer à une étape supérieure
00:23:15 et stop aux missions parlementaires, c'est bien gentil.
00:23:17 J'adore Gabriel Attal, je vous promets qu'on le dira,
00:23:20 mais sa mission parlementaire ne sert à rien.
00:23:22 Il a en possession toutes les propositions
00:23:26 et que j'ai faites depuis 14 ans,
00:23:27 tous ceux dont les familles monoparentales ont besoin.
00:23:29 Besoin de ressources et demande simplement...
00:23:31 - Vous avez pu échanger avec le Premier ministre ?
00:23:33 - Non, mais avec lui, avec grand plaisir.
00:23:35 - Parfois, les équipes gouvernementales
00:23:39 peuvent être attentives à des missions que vous faites, chère Christine.
00:23:42 - Je lui lance un appel.
00:23:45 - On salue peut-être un directeur du cabinet qui prend son café,
00:23:48 qui voit double, il dit "je ne comprends pas,
00:23:50 c'est l'heure des pros ou c'est quoi ça ?"
00:23:52 "Qu'est-ce qui se passe ? Appelez-moi le conseiller,
00:23:55 qu'est-ce qui se passe sur ce nid ?"
00:23:56 Merci d'avoir participé à cette émission.
00:23:59 - C'est bien pour le Premier ministre,
00:24:00 je suis ravie qu'il ait parlé des familles monoparentales.
00:24:02 Merci à vous pour cet accueil.
00:24:03 - Félicitations pour ce combat.
00:24:04 On pense évidemment à toutes ces mamans et ses papas,
00:24:07 seuls, qui se battent tous les jours pour éduquer leurs enfants.
00:24:12 On va revenir sur la manifestation dans un instant.
00:24:14 On salue Christine Kelly parce qu'il y a eu
00:24:17 les groupes féministes qui ont été pris à la partie,
00:24:20 mais il y a eu aussi des slogans qui ont été scandés contre les policiers.
00:24:23 Le kérosène, ça ne sert pas pour les avions.
00:24:26 Il faut brûler les flics et les fachos.
00:24:29 Et ça, on peut le dire en détente, dans une manifestation à Paris.
00:24:33 La publicité.
00:24:34 Il est quasiment 9h30 sur CNews.
00:24:40 Pendant la publicité, j'ai demandé à Charlotte Dornelas,
00:24:42 est-ce que vous avez vu cette séquence de la ministre,
00:24:46 madame Olivia Grégoire, hier ?
00:24:48 Vous m'avez dit non.
00:24:49 - Comme je dis toujours la vérité, j'ai dit non.
00:24:50 - Vous m'avez dit non.
00:24:51 Donc vous allez découvrir quelque chose d'étonnant.
00:24:54 - J'ai l'impression, oui.
00:24:56 - Très étonnant, dans cette émission.
00:24:58 - Le suspense.
00:24:59 - Vous ne l'avez pas vu hier ?
00:25:00 - Non, je ne l'ai pas vu.
00:25:01 - Non mais vous plaisantez ou quoi ?
00:25:02 - Non, je ne plaisante pas.
00:25:03 - Vous dormez dans une grotte ?
00:25:04 Il y a plus d'un million de personnes qui l'ont vu en moins de 24 heures.
00:25:08 - Il en reste 57 qui ne l'ont pas vue.
00:25:11 - Si vous avez entièrement raison.
00:25:14 Le point sur l'information, Isabelle Piboulot.
00:25:17 - La menace terroriste préoccupe à l'approche des Jeux Olympiques de Paris.
00:25:21 Dans un entretien au Figaro, Jean-François Ricard,
00:25:24 procureur national anti-terroriste, déclare que le contexte de menace terroriste
00:25:28 se renouvelle et s'accentue.
00:25:30 A Gaza, au moins 5 personnes ont été tuées hier.
00:25:33 10 ont été blessées après de nouveaux largages aériens de nourriture et d'aides médicales.
00:25:38 Dans le même temps, les efforts internationaux s'accélèrent
00:25:41 pour acheminer l'aide humanitaire par la mer.
00:25:44 Dans la bande de Gaza, Israël ne laisse entrer les camions d'aide qu'au compte-goutte.
00:25:48 Enfin, en moto GP, les essais qualificatifs du Grand Prix du Qatar prévus hier soir
00:25:53 ont été décalés en raison de la pluie.
00:25:55 La séance se disputera donc en début d'après-midi.
00:25:58 La course sprint, elle, est prévue à 19h avant le traditionnel Grand Prix demain soir
00:26:02 à suivre sur Canal+.
00:26:04 - Merci chère Isabelle pour le point sur l'information.
00:26:07 Une image que je souhaitais vous montrer également.
00:26:10 Je ne sais pas si vous l'avez vue, ce portrait de Lord Arthur Balfour,
00:26:14 ancien ministre des Affaires étrangères, signataire de la déclaration de 1917
00:26:17 en faveur d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine qui a été vandalisé
00:26:22 à l'université de Cambridge vendredi par une militante du groupe Palestine Action.
00:26:27 La séquence a été visionnée des millions de fois depuis le 7 octobre.
00:26:32 Les actes antisémites ont également explosé outre-Manche.
00:26:37 Parce que ce n'est pas qu'en France que ça se passe bien évidemment.
00:26:40 - Et même plus en Manche.
00:26:42 - Plus outre-Manche.
00:26:43 Je ne sais pas s'il y a une hiérarchie dans l'antisémitisme à faire en Europe et en Occident.
00:26:49 Mais ce qui est vrai c'est qu'il y a des mobilisations extrêmement fortes au Royaume-Uni,
00:26:53 tout comme en France.
00:26:55 Et puis hier, puisqu'on parlait de la manifestation pour le droit des femmes,
00:26:59 dans ces manifestations des personnes peuvent prendre un micro, pousser la foule à se cander.
00:27:05 Le kérosène ce n'est pas pour les camions, c'est pour brûler les flics et les fachos.
00:27:09 Image filmée par les journalistes de Livre Noir.
00:27:11 Et on est en direct avec Rudy Mana, merci d'être avec nous.
00:27:14 Vous êtes responsable syndical, unité SGP Police.
00:27:17 Voyons cette alliance.
00:27:19 - Alliance.
00:27:20 - Alliance, pardonnez-moi.
00:27:22 - Là, ça ne rigole pas.
00:27:24 - Mais je n'ai pas dit...
00:27:25 - Oh, il y a police.
00:27:26 - Voilà, vous représentez les forces de l'ordre et vous le faites à la perfection, cher Rudy Mana.
00:27:31 On voit la séquence, on en parle juste après.
00:27:33 - Le kérosène ce n'est pas pour les camions, c'est pour brûler les flics et les fachos.
00:27:42 - Le kérosène ce n'est pas pour les camions, c'est pour brûler les flics et les fachos.
00:27:55 - C'était au micro quand même.
00:27:57 - La provocation, je le rappelle, directe à une atteinte volontaire à la vie ou à l'intégrité de la personne non suivie des faits
00:28:02 et punie de 5 ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
00:28:06 C'est l'article 24 de la loi de 1881, si je ne m'abuse.
00:28:10 Rudy Mana, on pourrait se dire, ce ne sont que 15 personnes qui scandent cela dans une manifestation.
00:28:19 Ça arrive à chaque fois, donc il n'y a pas vraiment de sens à relayer cette information.
00:28:24 Mais ça participe à la haine du flic, haine que vous vivez au quotidien, Rudy Mana.
00:28:30 - Bien sûr, bien sûr.
00:28:32 Je pense qu'il faut le dire, il faut le relayer parce que ça prouve que ces gens-là,
00:28:37 déjà, ils ne vont pas dans le sens de leur cause.
00:28:40 Puisqu'au départ, c'était une manifestation pour le droit des femmes.
00:28:44 Et aujourd'hui, on entend des propos pour brûler des flics.
00:28:49 Ou à Poitiers aussi, j'ai entendu "assassin, flic, violeur".
00:28:54 Alors vous savez, Eliott, moi, ça fait 27 ans que je suis dans la police,
00:28:57 j'ai le cuir épais, elles peuvent dire ce qu'elles veulent.
00:28:59 Franchement, je n'en ai rien à cirer.
00:29:01 Par contre, il y a des jeunes policiers qui rentrent dans la boîte et qui se disent
00:29:04 "mais en fait, moi, je vais faire une carrière où toute ma vie, je vais me faire traiter d'assassin,
00:29:09 de violeur et de gens qui veulent me brûler".
00:29:12 Et puis, il faut aussi penser aux familles, aux enfants.
00:29:15 Mais vous vous rendez compte quand vous avez un enfant qui entend que son père,
00:29:18 c'est un assassin ou un violeur.
00:29:20 Alors bien sûr qu'il ne le croit pas, bien sûr qu'il ne l'imagine pas,
00:29:23 mais dans la tête de ces gamins-là, ça reste.
00:29:26 Et à la fin, on se dit "tu sais papa, moi je l'ai entendu,
00:29:29 tu sais, moi je suis fier que tu sois policier,
00:29:31 mais jamais de ma vie je voudrais rentrer dans cette corporation,
00:29:33 parce que vous êtes tellement humiliés, insultés,
00:29:36 et que derrière, vous l'avez dit tout à l'heure, il n'y a pas grand-chose".
00:29:39 Parce que vous savez, moi j'ai vu des images de ces femmes-là.
00:29:42 Celles qui ont crié "assassin et violeur" à Poitiers.
00:29:45 Vous savez ce que j'aimerais ? J'aimerais qu'elles soient interpellées,
00:29:47 qu'elles soient placées en garde à vue,
00:29:49 et qu'on les mette pendant une semaine,
00:29:51 entourées d'assassins de vrai et de violeurs de vrai.
00:29:54 Et je vous assure qu'elles ne diront plus jamais ça de toute leur vie.
00:29:58 - C'est ça, c'est intéressant.
00:30:00 - Parce qu'à un moment donné, ça commence à devenir compliqué à entendre
00:30:03 pour les flics tout ça.
00:30:05 Alors je vous signale quand même qu'il y avait des policiers
00:30:07 qui entouraient cette manifestation,
00:30:09 qui entouraient cette manifestation pour qu'elle se passe bien.
00:30:12 Et on se fait insulter de la sorte,
00:30:14 on se fait humilier de la sorte,
00:30:16 et on ne doit rien dire, et en fait on le laisse faire.
00:30:19 Et tout ça au bout d'un moment, je vous le dis,
00:30:21 ça écoeure les jeunes de rentrer dans la police,
00:30:24 et ça décourage certains jeunes policiers
00:30:27 qui sont là depuis peu de rester dans la police.
00:30:30 Alors comme je vous l'ai dit, moi, vous savez j'ai bientôt 50 ans,
00:30:33 ils peuvent dire ce qu'ils veulent,
00:30:35 j'en ai tellement entendu dans toute ma carrière que j'en ai plus rien à cirer.
00:30:38 Mais quand même, il faut penser à tout ça.
00:30:40 Je ne suis pas sûr que ces jeunes femmes,
00:30:43 qui pour tenir ces propos, ce soit judicieux,
00:30:45 qu'elles se retrouvent avec des assassins ou des violeurs.
00:30:48 La parole peut être malheureuse,
00:30:50 mais parce qu'elle peut être mal comprise.
00:30:52 Moi ce que je comprends, c'est que vous voulez que ces femmes,
00:30:54 ou ces personnes qui puissent dire ce genre de choses là,
00:30:57 soient interpellées, se retrouvent devant un juge,
00:31:00 et qu'elles soient condamnées pour ces propos là.
00:31:02 Voilà.
00:31:03 Et je leur ai fait la provocation directe
00:31:05 à une atteinte volontaire à la vie ou à l'intégrité des personnes non suivies des faits,
00:31:08 c'est 5 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
00:31:11 Donc en fait, moi ce qui me choque le plus dans cette séquence,
00:31:14 déjà un, c'est que ça ne soit jamais relayé,
00:31:16 tout le monde s'en fiche.
00:31:17 Et deux, c'est l'impunité.
00:31:19 C'est ce que je disais avant la publicité,
00:31:21 en toutes détentes, ces femmes-là peuvent tenir ces propos là.
00:31:24 Et elles sont fières.
00:31:25 Elles sont fières de le dire.
00:31:27 Parce qu'elles savent qu'elles peuvent dire n'importe quoi.
00:31:29 Elles peuvent appeler à brûler des flics,
00:31:31 et brûler des fachos, mais brûler des flics,
00:31:33 elles n'auront rien par la suite.
00:31:35 - Et puis c'est aussi, pardonnez-moi, parce que,
00:31:37 enfin, il faut quand même le rappeler,
00:31:38 c'est parce que, encore une fois,
00:31:39 la gauche, c'est le camp du bien.
00:31:41 Et le camp du bien à toutes les possibilités.
00:31:44 - La gauche qui a rapport avec la gauche.
00:31:45 - Si vous voulez, s'il s'agissait d'une manifestation de droite,
00:31:48 - Si on pouvait tenter de mettre la gauche à toutes les sources.
00:31:49 - Désolé que ça vous concerne, Philippe, je ne vous visais pas,
00:31:51 mais si vous vous sentez concerné.
00:31:52 - Mais non, mais vous dites la gauche,
00:31:53 - Si, c'est très simple, c'est factuel,
00:31:54 - C'est du sectarisme total.
00:31:55 - Si une manifestation...
00:31:56 - Vous croyez franchement que c'est...
00:31:57 - Oui, oui.
00:31:58 - Non, excusez-moi, vous croyez que c'est 15 personnes.
00:32:00 - Si c'était une manifestation de droite ou d'extrême droite,
00:32:02 je commence à parler, hein,
00:32:03 une manifestation de droite ou d'extrême droite,
00:32:05 - Oui, on répond.
00:32:06 - Qui appelait, qui appelait, excusez-moi,
00:32:08 qui appelait à de tels propos,
00:32:09 je peux vous dire que toutes les chaînes de télévision en parleraient,
00:32:12 le ministre de l'Intérieur fera une conférence de presse
00:32:14 et on annoncerait ce qu'il faut faire.
00:32:15 - C'est pas ça que vous avez dit.
00:32:16 - C'est-à-dire quoi ?
00:32:17 C'est-à-dire ce qu'on peut faire.
00:32:18 - Pierre, c'est pas ça que vous avez dit.
00:32:19 - C'est-à-dire un, effectivement,
00:32:20 - C'est pas ça dont je parle.
00:32:21 - Et la dissolution de la...
00:32:22 - C'est pas ça que vous faites, diversion.
00:32:23 - Je vous rappelle que le Code de la Sécurité Intérieure,
00:32:25 dans son article,
00:32:26 - C'est pas ça, c'est pas ça.
00:32:27 - Tout ce qui permet la dissolution de ces groupements.
00:32:28 - C'est pas ça ce que vous dites.
00:32:29 - Vous ferez qu'on vous réponde, Pierre Gentil.
00:32:30 - Vous dites la gauche.
00:32:31 - Oui, dans la chaîne.
00:32:32 - Je vous arrête tout de suite.
00:32:33 D'abord, il y a 15 personnes dans cette manifestation.
00:32:34 - C'est bon, il y avait des milliers d'experts.
00:32:35 - Non, non, non, là, vous voulez...
00:32:59 - Vous voulez pas répondre.
00:33:23 - Pour moi, ça ne relève plus de l'appartenance politique.
00:33:26 - Elle est classée politiquement.
00:33:27 - C'est juste des...
00:33:28 - C'est juste des manifestations.
00:33:29 - Mais c'est la manifestation des droits des femmes.
00:33:31 - Oui, en tout cas, ça...
00:33:32 - Vous considérez que c'est le manif de gauche ?
00:33:33 - Ce sont des groupements gauchistes.
00:33:34 - Ce qui m'intéresse, c'est la convergence des luttes qui nous intéresse.
00:33:35 - D'accord, c'est des groupements gauchistes.
00:33:36 - Je veux éviter de confondre le gauchiste et la gauche.
00:33:37 - Non, mais ce qui nous intéresse,
00:33:38 - Si je pouvais...
00:33:39 - Au-delà de la sémantique gauchiste ou à droite,
00:33:40 ce qui est intéressant, c'est l'impunité.
00:33:41 - Oui, oui.
00:33:42 - Ces jeunes femmes, ces jeunes hommes,
00:33:43 - Vous avez raison.
00:33:44 - Vous avez raison.
00:33:45 - Oui, mais Philippe...
00:33:47 - Ils peuvent être trois, hein.
00:33:48 - Non, mais voilà.
00:33:49 - Je m'en fiche.
00:33:50 - Ils peuvent être tout seuls, hein.
00:33:51 - Ils peuvent être cinq ou huit.
00:33:52 - Ils ou elles, hein.
00:33:53 - Et s'ils sont cinq ou huit.
00:33:54 - Sauf que là, maintenant,
00:33:55 excusez-moi de le dire comme ça,
00:33:56 il y a l'image.
00:33:57 Il y a le visage de cette personne.
00:33:58 - Oui, oui, oui.
00:33:59 - Elle circule sur les réseaux sociaux depuis 24 heures.
00:34:00 - Oui, oui.
00:34:01 - Je suis d'accord avec vous.
00:34:02 - J'imagine qu'à une manifestation,
00:34:03 et tant mieux d'ailleurs,
00:34:04 vous avez 10 à 15 personnes qui, non cagoulées,
00:34:05 - Oui, oui.
00:34:06 - qui sont en train de se faire enlever
00:34:07 - Oui, oui.
00:34:28 - et tant mieux.
00:34:29 - Oui.
00:34:30 - Et ils sont condamnés lourdement,
00:34:31 et tant mieux, et tant mieux.
00:34:32 - Oui, mais je suis d'accord
00:34:33 - D'accord ?
00:34:34 - Tout ça.
00:34:35 - Donc il faudrait que, à chaque fois,
00:34:36 - Voilà.
00:34:37 - il y ait un peu de respect.
00:34:38 - Dans le...
00:34:39 - Réflétez quoi que ce soit.
00:34:40 - Ben si.
00:34:41 Enfin, je veux dire,
00:34:42 dans le deux poids, deux mesures,
00:34:43 il y a le fait que la cause générale de la manifestation,
00:34:45 portée par une mouvance,
00:34:46 on ne va pas dire gauche droite,
00:34:47 on va dire progressiste,
00:34:48 si vous préférez, initialement,
00:34:50 ben si, manifestée pour le droit des femmes le 8 mars,
00:34:53 je suis une femme,
00:34:54 je suis pour que les femmes aient des droits,
00:34:56 si possible, les mêmes que tout le monde,
00:34:58 et je ne me sens pas très concernée par le 8 mars,
00:35:00 si vous voyez ce que je veux dire.
00:35:01 Donc oui, il y a quelque chose de militant,
00:35:04 on va dire, dans la démarche,
00:35:05 ce qui n'est pas un mal en soi, simplement.
00:35:07 - Mais les traditions, c'est une tradition.
00:35:08 - Enfin, c'est une tradition récente,
00:35:09 il y a des traditions plus vieilles
00:35:10 sur lesquelles tout le monde marche très sereinement.
00:35:12 Bref, passons.
00:35:13 Donc cette question,
00:35:15 mais là, ce n'est pas une attaque,
00:35:16 en l'occurrence, c'est un constat.
00:35:17 - Oui, oui.
00:35:18 - Et à partir de là, vous dites,
00:35:20 votre première réaction,
00:35:21 quand on voit les images,
00:35:22 c'est de dire "c'est 15 personnes".
00:35:24 - Non, il a dit "c'est condamnable",
00:35:25 ensuite il a dit "c'est 15 personnes".
00:35:26 - Non, c'était dans l'autre sens,
00:35:27 si je puis me permettre,
00:35:28 mais ce n'est pas une attaque personnelle.
00:35:29 - Mais quel est le problème,
00:35:30 le fait que je dise que c'est condamnable ?
00:35:32 - Parce que, parce que,
00:35:34 parce que, je reprends votre exemple,
00:35:36 dans n'importe quelle autre manifestation
00:35:39 où le sujet ne serait pas porté par le progressisme,
00:35:43 en tout cas pas assumé par le progressisme,
00:35:45 précisément, le propos d'une seule personne
00:35:49 aurait servi à discréditer toute la manifestation.
00:35:52 - Vous avez des exemples ?
00:35:53 - Non, mais j'ai des exemples,
00:35:55 j'ai des exemples même d'édition spéciale
00:35:58 sur les propos mal compris et déformés
00:36:01 d'un député à l'Assemblée nationale.
00:36:03 Donc oui, j'ai des exemples en fait.
00:36:05 Et j'ai des exemples,
00:36:06 la Manif pour tous, n'en parlons pas,
00:36:08 là on tendait un micro à une personne,
00:36:10 ça servait pendant une semaine.
00:36:12 Donc oui, il y a des exemples.
00:36:14 - Vous exagérez.
00:36:15 - Il y a des amalgames.
00:36:16 - Ah non, non, non, je vous assure en fait,
00:36:17 c'est simplement que vous n'êtes pas concerné,
00:36:18 donc vous ne vous rendez pas compte.
00:36:19 - C'est un sujet que j'ai bien suivi.
00:36:21 - Non, mais il y a eu des manifestations,
00:36:23 vous savez, l'année dernière,
00:36:24 lorsqu'il y avait eu une manifestation
00:36:26 avec quelques centaines de personnes radicales
00:36:28 d'extrême droite cagoulées,
00:36:30 on expliquait que c'était le retour en France
00:36:32 de la peste brune.
00:36:33 - Et on fait le lien avec tout ce que...
00:36:35 - Et d'ailleurs, si je n'abuse,
00:36:37 passé ces mobilisations-là,
00:36:39 le ministre de l'Intérieur a expliqué
00:36:41 qu'il fallait dissoudre tous les mouvements
00:36:43 d'extrême droite.
00:36:44 - Mais je vais...
00:36:45 - Encore une fois, tant mieux, tant mieux.
00:36:47 Mais j'espère que cette jeune femme,
00:36:49 qui toute fière prend le micro
00:36:51 de la foule et appelée à brûler
00:36:53 les flics et les fachos,
00:36:55 eh bien, que justice soit rendue.
00:36:57 - Et est-ce que vous pensez qu'il y a une seule...
00:36:59 - Je suis entièrement d'accord avec vous.
00:37:01 - Oui, je me souviens très bien d'ailleurs
00:37:02 qu'après l'assassinat de Thomas,
00:37:04 des jeunes étaient descendus
00:37:06 en hommage, évidemment,
00:37:08 à Thomas, à Crépol.
00:37:10 Ils ont été estimés comme étant
00:37:12 un groupe d'ultra-droite,
00:37:13 et très, très rapidement embastillés
00:37:15 par la police
00:37:17 et placés en détention,
00:37:19 et qu'on a mis énormément de temps
00:37:21 à pouvoir identifier les auteurs,
00:37:23 les placer en garde à vue,
00:37:24 et diligenter les enquêtes.
00:37:26 - Il y avait eu une fois au Cerbourg,
00:37:27 pour le point d'une banderole,
00:37:28 en soutien à Mégane.
00:37:30 C'est vrai que ça arrive,
00:37:31 et il y a des réactions,
00:37:32 des anticorps qui sont un peu plus rapides.
00:37:34 - Cher Rudi Mana,
00:37:35 vous souhaitez intervenir ?
00:37:36 Ce sera le mot de la fin sur ce sujet.
00:37:38 Rudi Mana, c'est à vous.
00:37:39 - Oui, merci.
00:37:41 En fait, le mot que je voudrais faire passer,
00:37:43 c'est qu'en fait,
00:37:44 on est dans un rassemblement
00:37:46 ou une manifestation,
00:37:47 où on est là pour censer,
00:37:49 défendre le droit des femmes.
00:37:51 Et quand on tient les propos comme ça,
00:37:54 c'est qu'on veut tenir un discours politique.
00:37:56 Parce que c'est quoi l'enjeu,
00:37:58 c'est quoi l'intérêt de ce rassemblement,
00:38:00 de dire qu'ils veulent brûler des flics ?
00:38:03 C'est quoi l'enjeu de dire que les flics
00:38:05 sont des assassins ou des violeurs,
00:38:07 si ce n'est passer un discours politique
00:38:10 de haine anti-flic,
00:38:12 de haine anti-État, en fait,
00:38:14 pour passer ces messages-là,
00:38:16 et pour rassembler des gens
00:38:18 qui ont envie de faire ça.
00:38:19 C'est tout ce que je veux dire.
00:38:20 Et puis, vous savez,
00:38:21 le mot de la fin,
00:38:22 c'est qu'en fait,
00:38:23 on en a marre d'entendre des choses comme ça,
00:38:25 et que ces personnes-là,
00:38:27 elles ne soient jamais sanctionnées
00:38:29 ou jamais condamnées.
00:38:30 Je pense qu'on devrait donner des exemples,
00:38:32 les condamner assez fermement,
00:38:34 de manière à éviter que ça se reproduise.
00:38:36 - Et vous avez entièrement raison, Rudi Mana.
00:38:38 Merci beaucoup de votre témoignage.
00:38:40 Je soutiens aux forces de l'ordre.
00:38:42 Je sais que vous êtes du côté de Marseille.
00:38:43 On a beaucoup parlé de Marseille
00:38:44 cette semaine, avec ce trafic de drogue
00:38:47 qui continue toujours plus virulent,
00:38:50 et ces forces de l'ordre,
00:38:51 les policiers qui, sur le terrain,
00:38:52 tentent de faire le maximum.
00:38:54 On en vient à quelques séquences hier
00:38:57 que vous n'avez pas vues.
00:38:58 Vous êtes les seuls en France
00:39:00 à n'avoir vu cette séquence.
00:39:01 - Carrément.
00:39:02 - Hier, l'IVG a donc été scellée dans la Constitution
00:39:04 avec une grande cérémonie Place Vendôme.
00:39:07 On reviendra dans un instant
00:39:08 sur la Marseillaise revisitée.
00:39:09 C'est quand même extraordinaire.
00:39:11 Ce n'est pas Serge Gainsbourg qui veut.
00:39:13 - Oui.
00:39:15 - Un, ce n'est pas Serge Gainsbourg qui veut.
00:39:17 Et deux, vous avez le président de la République
00:39:19 tout à côté, tout sourire,
00:39:21 avec une artiste.
00:39:23 - Ça vous a choqué ?
00:39:24 - Complètement, oui.
00:39:25 Je vous le dis très personnellement.
00:39:27 La Marseillaise, en fait, c'est dans la Constitution.
00:39:29 Et c'est l'un des symboles.
00:39:31 C'est l'un des symboles français.
00:39:33 - Vous avez compris qu'il y avait un quelconque respect
00:39:34 pour la Marseillaise à travers ce qu'elle fait ?
00:39:36 - Oui, quand vous changez les paroles
00:39:37 d'un hymne national.
00:39:39 - C'est de circonstance.
00:39:40 - Vous savez que c'est deux mains.
00:39:41 - C'est de circonstance.
00:39:42 - Mais si vous n'avez plus de symboles,
00:39:44 si on n'a plus de symboles, si on n'a plus de repères,
00:39:46 changeons tout, hein.
00:39:48 Changeons tout, bien sûr.
00:39:49 Mais avance là, avance là, s'il vous plaît,
00:39:51 puisque la ministre, Olivia Grégoire,
00:39:53 a repris une chanson de Clara Luciani
00:39:55 qui s'appelle "Grenade".
00:39:57 Attention, installez-vous bien, je disais au téléspectateur.
00:39:59 - On avertit ça quand même.
00:40:00 - Voilà. Si vous n'avez pas vu cette séquence
00:40:02 qui a été vue un million de fois,
00:40:04 elle a tweeté sous vos seins, "Grenade".
00:40:06 - Un million, on est 68 millions, on ne tweete pas.
00:40:07 - Sous vos seins, énormément d'entreprises.
00:40:09 Soyez fiers.
00:40:11 - Je vais garder cette séquence,
00:40:13 parce que vraiment, je ne suis pas très à l'aise.
00:40:15 - Je voulais partager ses paroles.
00:40:17 Juste.
00:40:24 (Musique)
00:40:26 (Musique)
00:40:28 (Musique)
00:40:30 Tu ne sais pas...
00:40:31 Qui se bat...
00:40:33 Puis vois...
00:40:37 La farde...
00:40:40 Et je te montrerai...
00:40:43 Quand je m'envoie...
00:40:47 Eh oui !
00:40:49 Prends garde...
00:40:51 Sous mon sang la grenade...
00:40:53 Sous mon sang la grenade...
00:40:59 Sous mon sang la...
00:41:01 Grenade...
00:41:03 Bon je ne vais pas faire 4 minutes de chanson, il fait beaucoup trop beau...
00:41:06 Et ça n'est pas la vocation...
00:41:08 Bravo à vous tous !
00:41:10 On plaisante un peu mais vous avez vu la tête...
00:41:12 Il y a un homme...
00:41:14 Il faudrait remettre le...
00:41:16 Je le dis en régistre...
00:41:18 Si on peut friser la tête d'une des personnes qui étaient présentes lors de ce karaoké...
00:41:24 Un des seuls hommes...
00:41:26 Et qu'il se dit...
00:41:28 Qu'est-ce que je fais là ?
00:41:30 C'est une petite boutade bien évidemment...
00:41:32 Ce n'est pas très intéressant...
00:41:34 Mais bon...
00:41:36 Est-ce que c'est...
00:41:38 C'est gênant...
00:41:40 C'est légèrement gênant...
00:41:42 Je ne lui conseille pas forcément une reconversion...
00:41:44 Au-delà de la qualité vocale...
00:41:46 Elle reste ministre...
00:41:48 Elle est ministre...
00:41:50 Si je ne m'abuse...
00:41:52 PME, transport, tourisme...
00:41:54 PME, tourisme, consommation...
00:41:56 Vous avez la...
00:41:58 Est-ce que vous avez l'image...
00:42:00 Non, non, parce que...
00:42:02 Chère France qui me parle dans l'oreillette...
00:42:04 Est-ce qu'on arrive à friser...
00:42:06 Juste pour terminer...
00:42:08 On arrive à...
00:42:10 On le cherche...
00:42:12 J'aimerais bien avoir son témoignage...
00:42:14 Qu'est-ce qu'il pensait à ce moment-là ?
00:42:16 Je pense qu'il ressemblerait au nôtre...
00:42:18 C'est un peu la stupéfaction...
00:42:20 Vous vouliez parler de la marseillaise...
00:42:22 Vous vouliez parler...
00:42:24 Dans une société en perte de repères...
00:42:26 Peut-on revisiter des symboles forts ?
00:42:28 Je le disais...
00:42:30 Article 2 de la Constitution...
00:42:32 Je deviens légaliste...
00:42:34 Evidemment, c'est important...
00:42:36 L'emblème national...
00:42:38 L'emblème national est le drapeau tricolore...
00:42:40 Bleu, blanc, rouge...
00:42:42 L'hymne national, c'est la marseillaise...
00:42:44 La devise de la République, c'est...
00:42:46 Liberté, égalité, fraternité...
00:42:48 Hier, vous avez Catherine Ringer...
00:42:50 La chanteuse d'Erythémy Tzoukho...
00:42:52 Qui a été à la place Vendôme...
00:42:54 Et qui a décidé qu'il fallait...
00:42:56 Après "citoyen"...
00:42:58 Rajouter "citoyenne"...
00:43:00 Quel scandale !
00:43:02 Et donc...
00:43:04 "Qu'un sang impur abreuve nos sillons"...
00:43:06 Il faut le transformer...
00:43:08 Que cette loi pure...
00:43:10 Entre dans la Constitution...
00:43:12 Il faut comprendre...
00:43:14 Il y a des lois impures...
00:43:16 Et il y a des lois pures...
00:43:18 Elle a voulu faire le jeu de mots...
00:43:20 Je ne savais pas que vous étiez...
00:43:22 Honnêtement, elle n'a pas forcément la plus grande réussite...
00:43:24 Maître Guybert, avocate Catherine Ringer...
00:43:26 Tant mieux !
00:43:28 On regarde la séquence...
00:43:30 Et on en parle juste après...
00:43:32 "Aux armes citoyens, citoyennes...
00:43:34 Formons nos bataillons...
00:43:36 Marchons...
00:43:38 Et chantons...
00:43:40 Cette loi...
00:43:42 Impure...
00:43:44 Et sans l'hymne...
00:43:46 Que l'on a fait...
00:43:48 Cette loi pure...
00:43:50 Dans la Constitution...
00:43:54 Voilà, c'est la marseillaise inclusive...
00:44:00 Mais c'est justifié d'être inclusif...
00:44:02 Pour cette fois-ci...
00:44:04 Autant être inclusif, c'est complètement niais...
00:44:06 Et quand c'est répété...
00:44:08 "Celles et ceux..."
00:44:10 Mais là, hier, c'est l'inscription...
00:44:12 Dans la Constitution de la liberté...
00:44:14 D'avoir recours à l'IVG...
00:44:16 C'est une liberté qui concerne les femmes...
00:44:18 Et donc, c'était pour une fois...
00:44:20 Parfaitement justifié de faire citoyenne...
00:44:22 Justifié de votre point de vue...
00:44:24 Mais écoutez, c'est pas grave...
00:44:26 Peut-être que demain...
00:44:28 Un pouvoir tout à fait différent...
00:44:30 Je sais pas si tu es à la droite de l'échiquier...
00:44:32 Décidera, à un moment, de changer la marseillaise...
00:44:34 Parce qu'elle leur a fait passer une loi...
00:44:36 Très faire en matière migratoire...
00:44:38 Et puis vous, vous direz...
00:44:40 "C'est scandaleux, on ne touche pas à la marseillaise..."
00:44:42 Non, je vois pas le rapport...
00:44:44 C'est pas simplement parce que c'est l'article 2...
00:44:46 Vous avez bien fait de le rappeler de la Constitution...
00:44:48 Mais c'est aussi parce que c'est une...
00:44:50 C'est un peu le Sacré République...
00:44:52 Vous pensez que l'identité nationale s'effondre...
00:44:54 Parce que Catherine Ringer a dit trois mots...
00:44:56 Un peu rigolos, en clin d'oeil...
00:44:58 À l'occasion du jour...
00:45:00 Franchement...
00:45:02 Cette journée qu'on a vécue...
00:45:04 Elle était terrible pour vous...
00:45:06 Ah non... De bout en bout, je vais vous le dire...
00:45:08 Elle a été ridicule...
00:45:10 Ridicule, par la séquence...
00:45:12 Ridicule, par la séquence de Ville-Régois...
00:45:14 Ridicule, par la séquence que nous avons montrée aujourd'hui...
00:45:16 Ridicule et insultante...
00:45:18 Pourquoi insultante ?
00:45:20 Elle est absolument pas insultante !
00:45:22 Pierre, c'est absolument pas insultant !
00:45:24 Attendez, attendez...
00:45:26 Vous êtes un peu...
00:45:28 Je ne cherche à interrompre personne...
00:45:30 En revanche, vous avez Rachel Khan sur le plateau, hier...
00:45:32 Qui était présente à cet événement...
00:45:34 Et cette cérémonie, pardonnez-moi...
00:45:36 Et elle m'a dit...
00:45:38 J'étais avec ma fille...
00:45:40 Je vous invite à revoir l'émission d'hier soir...
00:45:42 Parce qu'elle était vraiment passionnante...
00:45:44 Et bouleversante, en quelque sorte...
00:45:46 Elle expliquait qu'il y avait un symbole...
00:45:48 Très fort...
00:45:50 Et que, pour sa fille...
00:45:52 Pour les femmes...
00:45:54 Elle trouvait que c'était un événement historique...
00:45:56 Mais chacun...
00:45:58 Vous trouvez que c'est ridicule...
00:46:00 D'autres peuvent considérer que c'est un moment historique...
00:46:02 Et important...
00:46:04 Elle n'a pas une prétention...
00:46:06 D'avoir raison sur tout...
00:46:08 Je pense que c'était ridicule...
00:46:10 Encore une fois...
00:46:12 Je suis désolé de vous le dire...
00:46:14 Mais la majorité des Français...
00:46:16 Cette question de l'IVG...
00:46:18 Cette question de la constitutionnalisation...
00:46:20 Vous vous trompez complètement...
00:46:22 Vous vous trompez complètement...
00:46:24 Surtout aujourd'hui...
00:46:26 Je ne suis pas sûr que ce soit ça...
00:46:28 En revanche, il n'y a rien de plus consensuel...
00:46:30 Aujourd'hui...
00:46:32 Que la constitutionnalisation de l'IVG...
00:46:34 Parce que 86% des Français sont favorables...
00:46:36 Je pense que s'il y a eu une évolution dans l'opinion...
00:46:38 Des gens comme moi...
00:46:40 Ne m'envoyaient pas l'absolue nécessité...
00:46:42 Ou tout au moins l'urgence...
00:46:44 Et j'ai changé d'avis sur cette question...
00:46:46 Contrairement à ce que vous dites...
00:46:48 Il y a eu une pression...
00:46:50 Notamment des femmes...
00:46:52 Dans les discussions familiales...
00:46:54 Amicales...
00:46:56 Ce n'est pas un argument...
00:46:58 C'est ce que j'ai vécu avec mes filles...
00:47:00 Avec plein d'autres personnes...
00:47:02 Je crois que le fait que pour vous...
00:47:04 Ce soit ridicule...
00:47:06 Et que ce ne soit pas un sujet...
00:47:08 Vous êtes coupé d'une partie de la population...
00:47:10 En particulier des femmes...
00:47:12 Qui pour elles ne considère absolument rien...
00:47:14 Que ce soit ridicule...
00:47:16 Et que ce ne soit pas important...
00:47:18 On en parlera juste après la publicité...
00:47:20 Vous savez qu'on est contraints par le temps...
00:47:22 Donc on y reviendra dans un instant...
00:47:24 A 10h...
00:47:26 Mais peut-être que la priorité...
00:47:28 C'est d'avoir les mêmes droits...
00:47:30 De circuler que les hommes...
00:47:32 Ce n'est pas exclusif...
00:47:34 Ce n'est pas exclusif...
00:47:36 C'est dans votre esprit...
00:47:38 Je n'ai pas dit que c'était exclusif...
00:47:40 J'ai dit la priorité des priorités...
00:47:42 Est-ce que c'est normal qu'une jeune femme...
00:47:44 Passer 22h...
00:47:46 Ne veut pas prendre le métro...
00:47:48 Est-ce que c'est normal qu'une jeune femme...
00:47:50 Le matin...
00:47:52 Se dise...
00:47:54 Je vais peut-être mettre ce jean...
00:47:56 Parce que si je mets cette robe...
00:47:58 Je vais être interpellée...
00:48:00 On en a fait un enjeu historique...
00:48:02 Je peux juste dire ma phrase...
00:48:04 Je ne vois pas du tout ce que...
00:48:06 Allez-y Philippe...
00:48:08 Allez-y parler Charlotte...
00:48:10 Non mais vous...
00:48:12 Non mais vous...
00:48:14 Toutes les 10 secondes...
00:48:16 La suite de votre phrase après la pub ou pas Philippe ?
00:48:18 Non je laisse parler Charlotte...
00:48:20 Je ne veux pas la priver de parole...
00:48:22 Allez la publicité...
00:48:24 Et on verra cette image d'Emmanuel Macron...
00:48:26 Qui effectivement a pris...
00:48:28 Une sorte de fin de non recevoir de Mme Vautrin...
00:48:30 On a retrouvé la séquence de l'homme...
00:48:32 Allez on y vient dans un instant...
00:48:34 A tout de suite...
00:48:36 Il est quasiment 10h sur CNews...
00:48:38 Je vois à l'instant que la ministre de l'égalité...
00:48:40 Femme-homme...
00:48:42 Aurore Berger...
00:48:44 A réagi à la séquence...
00:48:46 Que nous avons passé ce matin...
00:48:48 En début d'émission...
00:48:50 De ces activistes...
00:48:52 Radicales...
00:48:54 Antisémites...
00:48:56 Un collectif qui a voulu se mobiliser...
00:48:58 Hier...
00:49:00 Un collectif...
00:49:02 Nous vivrons...
00:49:04 Le féminisme est universel ou n'est pas...
00:49:06 Je le réaffirme ici...
00:49:08 Je le ferai aussi souvent que nécessaire...
00:49:10 Le 7 octobre...
00:49:12 Les femmes ont été prises pour cible...
00:49:14 Elles ont été violées...
00:49:16 Mutilées...
00:49:18 Le silence est déjà inacceptable...
00:49:20 La violence est insupportable...
00:49:22 Tout mon soutien...
00:49:24 C'est pourquoi j'attaque...
00:49:26 Que ces femmes soient interpellées...
00:49:28 Et qu'elles répondent de leur propos...
00:49:30 Devant la justice...
00:49:32 Voilà ce qu'il faut faire...
00:49:34 - Une ministre a réagi...
00:49:36 - Action, réaction...
00:49:38 Pour le point sur l'information...
00:49:40 - 6 départements déplacés en vigilance orange...
00:49:42 Par météo France...
00:49:44 Après une accalmie de courte durée...
00:49:46 Un nouvel épisode pluvieux s'empare du pays...
00:49:48 La Charente maritime est en vigilance orange cru...
00:49:50 Les Alpes maritimes, l'Ardèche et le Var...
00:49:52 Pour pluie et inondation...
00:49:54 Enfin, les départements de la Loire et de la Haute-Loire...
00:49:56 Sont également en vigilance orange...
00:49:58 En raison du vent...
00:50:00 Joe Biden brigue un second mandat en novembre...
00:50:02 Le président américain est en campagne...
00:50:04 Dans plusieurs états clés...
00:50:06 Il était hier en Pennsylvanie...
00:50:08 Avant un déplacement en Géorgie...
00:50:10 Une tournée qui se poursuivra la semaine prochaine...
00:50:12 Afin de rallier des électeurs décisifs...
00:50:14 Joe Biden sera dans l'ONU Hampshire lundi...
00:50:16 Le Wisconsin mercredi...
00:50:18 Et le Michigan jeudi...
00:50:20 Enfin, cette image...
00:50:22 Une militante du groupe Palestine Action...
00:50:24 A asperger de peinture et lacerer un tableau...
00:50:26 Signé Philippe Alexis Laszlo...
00:50:28 Les faits se sont passés hier...
00:50:30 A l'université de Cambridge...
00:50:32 Il s'agissait d'un portrait de Lord Arthur Balfour...
00:50:34 Ancien ministre britannique...
00:50:36 Auteur d'une déclaration considérée comme un jalon important...
00:50:38 Ayant favorisé la création d'Israël en 1948...
00:50:40 Aucune arrestation n'a eu lieu...
00:50:42 Mais une enquête est en cours...
00:50:44 - Merci beaucoup Isabelle...
00:50:46 Pour le point sur l'information...
00:50:48 Juste avant la publicité...
00:50:50 On parlait de cette cérémonie...
00:50:52 Pour la scellée de l'IVG...
00:50:54 Dans la Constitution...
00:50:56 Une image qui n'a pas été commentée...
00:50:58 Qui n'a pas été relayée...
00:51:00 Pourtant tout le monde l'a vu là aussi...
00:51:02 C'est lorsque le Président de la République...
00:51:04 A voulu saluer et remercier...
00:51:06 Catherine Ringer...
00:51:08 La chanteuse qui a revisité...
00:51:10 La Marseillaise à merveille...
00:51:12 Pour Philippe Gibert...
00:51:14 Regardez cette image...
00:51:16 - Avec beaucoup de talent...
00:51:18 - Avec beaucoup de talent...
00:51:20 Vous êtes le seul à le penser...
00:51:22 Regardez cette image...
00:51:24 Elle le salue...
00:51:26 Emmanuel Macron veut qu'elle reste un peu...
00:51:28 Et là... Hop !
00:51:30 Elle lui dit...
00:51:32 Je ne sais pas ce qu'elle dit...
00:51:34 On n'arrive pas à lire sur les lèvres...
00:51:36 J'ai pas encore cette qualité là...
00:51:38 J'en ai très peu...
00:51:40 Mais j'arrive pas à savoir...
00:51:42 On appelle ça un Mistral...
00:51:44 - C'est un Mistral...
00:51:46 - Ça aurait pu s'obtenir...
00:51:48 - En revanche...
00:51:50 C'était la question qu'on avait juste avant la publicité...
00:51:52 Emmanuel Macron...
00:51:54 Expliquait qu'il y avait une urgence...
00:51:56 A mettre l'IVG dans la Constitution...
00:51:58 Pour montrer d'exemple...
00:52:00 Au reste de la Nation...
00:52:02 - Et au monde...
00:52:04 - Mais en revanche...
00:52:06 Il y a peut-être une urgence pour les femmes...
00:52:08 C'est d'être en sécurité...
00:52:10 Sur notre territoire...
00:52:12 Et Marlène Schiappa...
00:52:14 On a parlé hier sur notre antenne...
00:52:16 Elle était l'invité de 180 minutes info...
00:52:18 Elle dit "J'ai deux filles...
00:52:20 Et je crains pour leur sécurité lorsqu'elles sortent...
00:52:22 Je m'inquiète...
00:52:24 - Aujourd'hui le harcèlement de rue est rentré dans la loi...
00:52:26 Il y a des amendes quand il y a du harcèlement de rue...
00:52:28 C'est un délit...
00:52:30 On est le premier pays au monde...
00:52:32 A avoir créé une loi contre le harcèlement de rue...
00:52:34 Je me réjouis qu'il y ait des avancées...
00:52:36 Qu'il y ait des partenaires qui s'engagent...
00:52:38 Et qu'aujourd'hui ce soit une cause qui fasse consensus...
00:52:40 Pour qu'on protège les femmes...
00:52:42 Notamment les jeunes filles...
00:52:44 Je suis maman de deux filles adolescentes...
00:52:46 Je ne les laisse pas sortir dans la rue...
00:52:48 Sans une inquiétude...
00:52:50 - Quel regard portez-vous sur ces déclarations ?
00:52:52 L'urgence absolue c'est quoi ?
00:52:54 C'est la constitutionnalisation de l'IVG ?
00:52:56 C'est la sécurité pour toutes les femmes dans les rues ?
00:52:58 Ou finalement...
00:53:00 Comparer les deux...
00:53:02 Et peut-être pas la bonne solution ?
00:53:04 - C'est évidemment la sécurité des femmes dans la rue...
00:53:06 Bien avant la constitutionnalisation de l'IVG...
00:53:08 Mais ça fait 40 ans que les femmes...
00:53:10 Et même suivant certains territoires français...
00:53:12 On se souvient de plusieurs crimes qui ont été commis...
00:53:14 Sohan brûlée vive...
00:53:16 Chayna brûlée vive...
00:53:18 Des femmes qui n'arrivent pas à sortir en étant habillées à la française...
00:53:20 Sinon elles se font insulter...
00:53:22 Vous savez de quoi...
00:53:24 Dans certains quartiers...
00:53:26 Dans le métro à Paris...
00:53:28 Parce que c'est plus simplement un phénomène de banlieusisation...
00:53:30 Y compris dans les rues...
00:53:32 Et dans les rues de Paris...
00:53:34 Et dans les rues de Paris...
00:53:36 Et dans les rues de Paris...
00:53:38 Et dans les rues de Paris...
00:53:40 Et dans les rues de Paris...
00:53:42 Et dans les rues de Paris...
00:53:44 Et dans les rues de Paris...
00:53:46 Et dans les rues de Paris...
00:53:48 Et dans les rues de Paris...
00:53:50 Et dans les rues de Paris...
00:53:52 Et dans les rues de Paris...
00:53:54 Et dans les rues de Paris...
00:53:56 Et dans les rues de Paris...
00:53:58 Et dans les rues de Paris...
00:54:00 Et dans les rues de Paris...
00:54:02 Et dans les rues de Paris...
00:54:04 Et dans les rues de Paris...
00:54:06 Et dans les rues de Paris...
00:54:08 Et dans les rues de Paris...
00:54:10 Et dans les rues de Paris...
00:54:12 Et dans les rues de Paris...
00:54:14 Et dans les rues de Paris...
00:54:16 Et dans les rues de Paris...
00:54:18 Et dans les rues de Paris...
00:54:20 Et dans les rues de Paris...
00:54:22 Et dans les rues de Paris...
00:54:24 Et dans les rues de Paris...
00:54:26 Et dans les rues de Paris...
00:54:28 Et dans les rues de Paris...
00:54:30 Et dans les rues de Paris...
00:54:32 Et dans les rues de Paris...
00:54:34 Et dans les rues de Paris...
00:54:36 Et dans les rues de Paris...
00:54:38 Et dans les rues de Paris...
00:54:40 Et dans les rues de Paris...
00:54:42 Et dans les rues de Paris...
00:54:44 Et dans les rues de Paris...
00:54:46 Et dans les rues de Paris...
00:54:48 Et dans les rues de Paris...
00:54:50 Et dans les rues de Paris...
00:54:52 Et dans les rues de Paris...
00:54:54 Et dans les rues de Paris...
00:54:56 Et dans les rues de Paris...
00:54:58 Et dans les rues de Paris...
00:55:00 Et dans les rues de Paris...
00:55:02 Et dans les rues de Paris...
00:55:04 Et dans les rues de Paris...
00:55:06 Et dans les rues de Paris...
00:55:08 Et dans les rues de Paris...
00:55:10 Et dans les rues de Paris...
00:55:12 Et dans les rues de Paris...
00:55:14 Et dans les rues de Paris...
00:55:16 Et dans les rues de Paris...
00:55:18 Et dans les rues de Paris...
00:55:20 Et dans les rues de Paris...
00:55:22 Et dans les rues de Paris...
00:55:24 Et dans les rues de Paris...
00:55:26 Et dans les rues de Paris...
00:55:28 Et dans les rues de Paris...
00:55:30 Et dans les rues de Paris...
00:55:32 Et dans les rues de Paris...
00:55:34 Et dans les rues de Paris...
00:55:36 Et dans les rues de Paris...
00:55:38 Et dans les rues de Paris...
00:55:40 Et dans les rues de Paris...
00:55:42 Et dans les rues de Paris...
00:55:44 Et dans les rues de Paris...
00:55:46 Et dans les rues de Paris...
00:55:48 Et dans les rues de Paris...
00:55:50 Et dans les rues de Paris...
00:55:52 Et dans les rues de Paris...
00:55:54 Et dans les rues de Paris...
00:55:56 Et dans les rues de Paris...
00:55:58 Et dans les rues de Paris...
00:56:00 Et dans les rues de Paris...
00:56:02 Et dans les rues de Paris...
00:56:04 Et dans les rues de Paris...
00:56:06 Et dans les rues de Paris...
00:56:08 Et dans les rues de Paris...
00:56:10 Et dans les rues de Paris...
00:56:12 Et dans les rues de Paris...
00:56:14 Et dans les rues de Paris...
00:56:16 Et dans les rues de Paris...
00:56:18 Et dans les rues de Paris...
00:56:20 Et dans les rues de Paris...
00:56:22 Et dans les rues de Paris...
00:56:24 Et dans les rues de Paris...
00:56:26 Et dans les rues de Paris...
00:56:28 Et dans les rues de Paris...
00:56:30 Et dans les rues de Paris...
00:56:32 Et dans les rues de Paris...
00:56:34 Et dans les rues de Paris...
00:56:36 Et dans les rues de Paris...
00:56:38 Et dans les rues de Paris...
00:56:40 Et dans les rues de Paris...
00:56:42 Et dans les rues de Paris...
00:56:44 Et dans les rues de Paris...
00:56:46 Et dans les rues de Paris...
00:56:48 Et dans les rues de Paris...
00:56:50 Et dans les rues de Paris...
00:56:52 Et dans les rues de Paris...
00:56:54 Et dans les rues de Paris...
00:56:56 Et dans les rues de Paris...
00:56:58 Et dans les rues de Paris...
00:57:00 Et dans les rues de Paris...
00:57:02 Et dans les rues de Paris...
00:57:04 Et dans les rues de Paris...
00:57:06 Et dans les rues de Paris...
00:57:08 Et dans les rues de Paris...
00:57:10 Et dans les rues de Paris...
00:57:12 Et dans les rues de Paris...
00:57:14 Et dans les rues de Paris...
00:57:16 Et dans les rues de Paris...
00:57:18 Et dans les rues de Paris...
00:57:20 Et dans les rues de Paris...
00:57:22 Et dans les rues de Paris...
00:57:24 Et dans les rues de Paris...
00:57:26 Et dans les rues de Paris...
00:57:28 Et dans les rues de Paris...
00:57:30 Et dans les rues de Paris...
00:57:32 Et dans les rues de Paris...
00:57:34 Et dans les rues de Paris...
00:57:36 Et dans les rues de Paris...
00:57:38 Et dans les rues de Paris...
00:57:40 Et dans les rues de Paris...
00:57:42 Et dans les rues de Paris...
00:57:44 Et dans les rues de Paris...
00:57:46 Et dans les rues de Paris...
00:57:48 Et dans les rues de Paris...
00:57:50 Et dans les rues de Paris...
00:57:52 Et dans les rues de Paris...
00:57:54 Et dans les rues de Paris...
00:57:56 Et dans les rues de Paris...
00:57:58 Et dans les rues de Paris...
00:58:00 Et dans les rues de Paris...
00:58:02 Et dans les rues de Paris...
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00:58:10 Et dans les rues de Paris...
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00:58:22 Et dans les rues de Paris...
00:58:24 Et dans les rues de Paris...
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00:58:28 Et dans les rues de Paris...
00:58:30 Et dans les rues de Paris...
00:58:32 Et dans les rues de Paris...
00:58:34 Et dans les rues de Paris...
00:58:36 Et dans les rues de Paris...
00:58:38 Et dans les rues de Paris...
00:58:40 Et dans les rues de Paris...
00:58:42 Et dans les rues de Paris...
00:58:44 Et dans les rues de Paris...
00:58:46 - Bonjour.
00:58:48 - Un brin hésitante et pas encore totalement rompu à l'exercice très médiatique
00:58:52 du déplacement de campagne électorale.
00:58:54 Le 1er mars dernier, Valérie Ayé se lançait dans la bataille depuis sa maillette natale.
00:58:58 Des racines rurales vite devenues un argument politique en pleine crise agricole.
00:59:02 Des racines rurales vite devenues un argument politique en pleine crise agricole.
00:59:04 - Je suis avant tout une femme issue de la ruralité.
00:59:06 - Je suis avant tout une femme issue de la ruralité.
00:59:08 Ce qui est important pour moi, c'était surtout de démontrer mon ancrage local.
00:59:10 Ce qui est important pour moi, c'était surtout de démontrer mon ancrage local.
00:59:12 Je crois que c'est l'une de mes spécificités par rapport à beaucoup de mes concurrents.
00:59:14 Je crois que c'est l'une de mes spécificités par rapport à beaucoup de mes concurrents.
00:59:16 Valérie Ayé, 19ème sur la liste des européennes en 2019, propulsée en tête pour cette année.
00:59:18 Valérie Ayé, 19ème sur la liste des européennes en 2019, propulsée en tête pour cette année.
00:59:20 Valérie Ayé, 19ème sur la liste des européennes en 2019, propulsée en tête pour cette année.
00:59:22 La reconnaissance de son travail rigoureux au Parlement.
00:59:24 La reconnaissance de son travail rigoureux au Parlement.
00:59:26 La conséquence, surtout, des refus de plusieurs personnalités de la majorité.
00:59:28 La conséquence, surtout, des refus de plusieurs personnalités de la majorité.
00:59:30 Celle qui est devenue la 2ème femme à diriger le groupe centriste au Parlement européen depuis Simone Veil,
00:59:32 Celle qui est devenue la 2ème femme à diriger le groupe centriste au Parlement européen depuis Simone Veil,
00:59:44 cultive la comparaison avec son illustré-né.
00:59:46 cultive la comparaison avec son illustré-né.
00:59:48 Dans une campagne où le président et le Premier ministre seront en première ligne,
00:59:50 Dans une campagne où le président et le Premier ministre seront en première ligne,
00:59:52 Valérie Ayé a elle aussi ciblé le RN, grandissime favori.
00:59:54 Valérie Ayé a elle aussi ciblé le RN, grandissime favori.
00:59:56 Selon les derniers sondages, la liste Renaissance est distancée de 10 points par celle de Jordane Bardella.
00:59:58 Selon les derniers sondages, la liste Renaissance est distancée de 10 points par celle de Jordane Bardella.
01:00:00 de mettre fin au projet européen et à l'Union Européenne, et c'est le cas pour tous les partis d'extrême droite, leur obsession c'est de ne plus faire peur.
01:00:06 Et donc effectivement, maintenant, ils disent quasiment plus rien d'ailleurs.
01:00:10 Mais moi je le dis, même s'ils font moins peur, ils feront aussi mal, voire plus mal.
01:00:15 Moi c'est sûr, je vais me battre contre, dans cette élection, mais parce que indépendamment des sujets politiques, je vais vous dire, et de nos personnes, c'est quand même l'avenir de l'Europe qui se joue.
01:00:24 Et je reviens des Pays-Bas où j'étais il y a quelques jours, là-bas aussi l'extrême droite anti-européenne progresse, en Allemagne, on en parlait tout à l'heure, là aussi l'extrême droite anti-européenne progresse.
01:00:32 Et donc ce qui se joue, même indépendamment de la France, parce que ça se joue partout en Europe, c'est la progression de ceux dont le projet est de démanteler l'Union Européenne.
01:00:42 Et donc d'affaiblir la protection des Français, parce qu'on ne sera pas mieux protégés en étant tout seul face à tous les défis que j'ai évoqués.
01:00:47 Vous imaginez, même Patrick Cohen est obligé de reprendre le Premier ministre lorsqu'il lance "c'est le démantèlement de l'Union Européenne que le Rassemblement National veut".
01:00:56 Ce qui n'est pas le cas. Ce qui n'est pas le cas, pardonnez-moi.
01:00:59 On peut discuter, parce qu'il y a un certain flou dans les propositions.
01:01:01 Non, pas là-dessus du tout.
01:01:02 Non, pas sur le Brexit justement.
01:01:04 Non, il n'y a pas de flou. Et par ailleurs, je suis désolée, la seule question intéressante à poser, en l'occurrence à Gabriel Attal et à tous, parce que là c'est la rhétorique de la majorité, c'est celle-ci.
01:01:14 On pourrait voir les rhétoriques par partie à l'approche des Européennes.
01:01:17 Il n'y a pas d'argument de fond, précisément.
01:01:19 Vous parlez de différentes visions, ce serait précisément intéressant de rentrer dans le fond de ces sujets par lesquels récemment, en effet, on a vu la question européenne s'imposer.
01:01:29 Mais moi, la question que j'ai envie de poser, c'est, vous avez raison, la défiance par rapport à la manière dont les institutions européennes fonctionnent aujourd'hui, progresse partout en Europe.
01:01:38 Mais elle progresse pourquoi ?
01:01:40 Parce qu'il y a des méchants qui ont décidé d'attaquer l'Europe ou alors parce que ces parties sont projetées par le biais démocratique dans les urnes ?
01:01:48 C'est-à-dire, est-ce qu'il y a une défiance qui ne vient pas des Européens eux-mêmes, des peuples européens, qui sont quand même la base des souverainetés nationales et de l'avenir de l'Europe ?
01:01:58 Puisque c'est ça l'enjeu, nous dit Gabriel Attal.
01:02:00 Donc la question, c'est pourquoi ça progresse et comment on y répond ?
01:02:04 Et là, on a l'impression que c'est soit on trouve que ça fonctionne admirablement et donc on est pour l'avenir de l'Europe.
01:02:10 C'est exactement ce qui est dit dans le simplisme, on va dire, de cette rhétorique.
01:02:14 Soit on veut en sortir...
01:02:16 Ça, il faut tant que ça fonctionne admirablement.
01:02:18 Je vous parle de l'extrait qu'on vient de voir.
01:02:21 On a un Premier ministre qui nous dit soit vous êtes pour l'Union européenne, donc telle qu'elle est, et vous êtes pour l'avenir de l'Europe.
01:02:28 Soit vous voulez en sortir, peu importe ce que vous en dites d'ailleurs, parce qu'en l'occurrence, ce n'est pas ce que dit...
01:02:33 Moi, je ne sais pas, je ne sonde pas les reins et les cœurs, mais en tout cas, ça n'est pas le programme de sortir.
01:02:37 Donc lui, il dit soit vous voulez en sortir et donc vous êtes contre l'avenir de l'Europe.
01:02:41 Avec une campagne comme ça, il ne faudra pas s'étonner que les gens se détournent des yeux.
01:02:44 Ils sont obligés de caricaturer, et sur tous les sujets.
01:02:46 Moi, je vois bien que les deux axes majeurs de campagne aujourd'hui de l'Europe contre le Rassemblement national,
01:02:52 c'est lui qui est visé, c'est un, ce que vous voulez, peu importe ce que vous dites, c'est sortir de l'Union européenne.
01:02:58 Effectivement, comme l'a dit Charlotte, on a l'impression qu'il y aurait que ces deux extrémités,
01:03:01 et c'est très commode de placer comme ça ces deux extrémités.
01:03:03 Et le deuxième axe de campagne, c'est soit vous votez pour l'Union européenne, pour nous, soit vous votez pour la Russie.
01:03:07 Et au fond, dans ces deux axes-là, il y a deux immenses caricatures, mais ils sont obligés de faire de la caricature.
01:03:13 Pourquoi ? Parce que sinon, ils parlent de leur bilan.
01:03:16 Ils parlent du bilan de l'Union européenne, et le bilan de l'Union européenne, on en a un petit peu parlé sur les questions énergétiques.
01:03:22 On en a un petit peu beaucoup parlé sur les questions agricoles.
01:03:25 Et il est très mauvais. Et ça ne date pas seulement d'aujourd'hui, ça date d'il y a 20, 30 ans.
01:03:31 Donc, si on parle du fond du sujet, ce qu'ils ne veulent pas faire de l'Union européenne, ils le perdront et ils le savent.
01:03:38 Voilà ce qu'on pouvait dire sur la campagne européenne.
01:03:41 Sur le fait que c'est complètement...
01:03:43 Le discours de Valérie Ayé sera à suivre, je pense, sur les antennes de CNews cet après-midi.
01:03:49 Ce sera intéressant aussi de voir la forme, puisque c'est la première fois qu'on va découvrir...
01:03:53 - Pas facile, mais on verra. - Ah bah oui !
01:03:55 On a vu que, par exemple, pendant la campagne présidentielle...
01:03:57 - Elle est un peu attendue, le tournoi. - Bah oui, ça peut être un discours, ça peut vite virer au naufrage.
01:04:03 - Vous savez à qui ? - Je ne sais pas.
01:04:05 Pendant la campagne présidentielle, c'est vrai que ça avait été un tournant pour certains candidats.
01:04:11 Il nous reste quelques minutes et je voulais vraiment vous faire réagir à la déclaration d'Olivier Véran.
01:04:17 Olivier Véran n'est plus ministre, mais Olivier Véran a quand même été porte-parole du gouvernement.
01:04:22 - Il est toujours censé être. - Il a été ministre de la Santé.
01:04:25 - Ah oui ! - Il a été ministre des Relations avec le Parlement.
01:04:29 - Oui. - D'accord.
01:04:30 Eh bien, Olivier Véran, avant-hier, était chez nos confrères de Quotidien et il va saluer Quotidien,
01:04:35 puisque Quotidien, depuis sa création, boycotte Marine Le Pen, boycotte le Rassemblement national.
01:04:40 Et donc, c'est une leçon de pluralisme, c'est une leçon de liberté d'expression que nous propose non pas un média,
01:04:46 mais qui est adoubé par un député et un ancien ministre. On écoute.
01:04:53 D'abord, je suis ici, je participe à une émission de télévision que je salue pour sa rigueur,
01:04:59 parce que je crois que vous êtes la dernière émission de télévision à ne pas recevoir d'élus de l'extrême droite.
01:05:03 Et bravo pour ça, parce que les digues, vous savez ce que c'est.
01:05:05 Je salue la rigueur, saluer la rigueur pour boycotter quelqu'un.
01:05:10 Voilà la liberté d'expression, le pluralisme expliqué en 11 secondes, très précisément, par Olivier Véran, Sabrina Mengebeur.
01:05:17 - Et puis c'est... - Ah, ben, Charlotte.
01:05:19 - Non, mais je comprends pas. - Allez-y, allez-y.
01:05:21 Non, mais c'est même pas une question de pluralisme. En soi, le pluralisme recouvre des courants d'opinion
01:05:25 qui ne sont pas nécessairement représentés politiquement. Là, c'est pire.
01:05:29 C'est une partie du pluralisme, et là, en l'occurrence, il cible un parti politique qui est choisi par des Français par le biais démocratique.
01:05:36 Moi, je veux bien qu'on essaie de sauver la démocratie contre elle-même, mais ça finit par être un peu une rhétorique angoissante.
01:05:42 Et en plus, il salue la rigueur. Alors, moi, je sais pas, d'habitude, quand on s'adresse à des journalistes, on salue une rigueur journalistique,
01:05:47 c'est-à-dire s'attacher aux faits, s'attacher à la manière de les présenter, etc.
01:05:51 Là, je vois pas de quelle rigueur il parle, à moins que ce soit vraiment la rigueur sectaire.
01:05:55 Là, c'est peut-être celle-là qui défend, je sais pas, mais j'aurais aimé des précisions sur cette sortie, franchement, lunaire sur le terrain médiatique.
01:06:04 Oui, pardon. Non, mais Charlotte a tout à fait raison, et ces gens-là qui sont les distributeurs de respectabilité morale, de probité intellectuelle,
01:06:13 au nom de la démocratie et du pluralisme, sont en réalité, comme disait Charlotte, les plus sectaires et les plus, finalement, totalitaires,
01:06:20 puisqu'encore une fois, c'est pas simplement la rigueur. Charlotte a raison. De quelle rigueur parle-t-on ?
01:06:25 Ça veut dire qu'en fait, Marine Le Pen, qui est arrivée au second tour, qui a 89 parlementaires, ils sont pas rigoureux dans l'exercice ou leur analyse politique
01:06:33 sur ce qui se passe dans notre société. Je vois pas très bien où ils placent le curseur de la rigueur. Je vois pas comment ils qualifient cette rigueur.
01:06:41 Mais il est chez lui, il est chez Quotidien, chez des gens qui, de toute façon, ne viendront jamais offenser ses propos.
01:06:49 Ils sont même d'ailleurs plutôt confortés, puisque Quotidien, je rappelle qu'un de leurs journalistes avait dit "Nous sommes une chaîne privée,
01:06:56 on a tout le droit d'inviter, de pas inviter des personnes de personnalité politique de la SNL".
01:07:03 On a pu entendre ces derniers mois ce type de propos, on pouvait l'entendre à l'extrême gauche, avec les éléments les plus caricaturaux et les plus radicaux.
01:07:12 - Il n'y a pas de commission d'enquête avant Cheyneuse. - Mais c'est un ancien ministre. C'est ça qui est grave.
01:07:18 C'est un ancien ministre qui se réjouit que, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, le premier parti d'opposition ne puisse pas venir dans une chaîne comme Quotidien.
01:07:29 - Mais au-delà de ça, il y a... Pardon. - Bah dis donc, nous pouvons être au second tour.
01:07:36 - Il y a un jour, le ministre de Quotidien m'avait présenté, en détournant un extrait, comme un défenseur de Mme Le Pen.
01:07:42 - Ah ouais, en termes de rigueur, on n'est pas là. Bon, écoutez. Un mot, parce qu'après on sera en retard.
01:07:51 - Sur ce rapport, on va dire, à la parole publique, parce que c'est ça dont il est question dans le débat, en l'occurrence, médiatique.
01:07:57 Il y a quelque chose d'absolument totalitaire si on regarde en gros. C'est que 1) on félicite les gens qui n'invitent pas certaines personnes,
01:08:04 qui sont pourtant portées par les urnes, je le répète, dans un système démocratique.
01:08:08 2) on soutient aussi ceux qui boycottent des endroits qui invitent notamment ces personnes-là.
01:08:14 Donc à la fin, et donc vous leur reprochez à la fin de ne pas avoir les personnes que vous avez soutenues lorsqu'ils boycottaient l'endroit.
01:08:21 Donc à la fin, il y a simplement des partis politiques, encore une fois, qui ne sont pas interdits, donc qui sont autorisés et choisis par des Français,
01:08:29 que vous ne voulez pas voir exister dans le débat public. C'est totalitaire, vraiment, je pèse mes mots.
01:08:34 - Et maintenant, on essaye de ficher des invités chroniqueurs. On essaye de contrôler la parole d'anciens hommes politiques
01:08:43 qui ne sont plus dans la vie politique active, mais parce qu'ils ont certaines idées, peut-être que selon certaines personnes,
01:08:49 eh bien ils reviennent dans la vie politique. On est dans un monde de fous.
01:08:54 - Ça va devenir compliqué.
01:08:55 - On est dans un monde grossier. - De fous ! Allez, dans un instant, c'est Brigitte Millot, docteur Millot.
01:09:01 On parlera de la douleur, un sujet des plus concernants. Et Brigitte vous dira pourquoi la douleur est indispensable.
01:09:06 Ah oui, mais si on peut vivre sans douleur, peut-être un peu mieux. Mais surtout, elle vous donnera des conseils pour mieux la gérer.
01:09:12 J'ai souvent mal au dos. Je vais regarder, je vais regarder, c'est dans un instant.
01:09:15 - C'est passé de sport. - Ah, c'est possible. Ne dites pas ça, je vois bien que j'ai grossi, merci.
01:09:19 Vraiment sympa. - C'est pas du tout ce que je voulais dire.
01:09:21 - Merci, si, si, vous avez dit ça. - Ah non, c'est pas maintenant que j'en parlais.
01:09:23 - Ah, on est très en retard. Allez, à tout à l'heure.
01:09:29 *rire*