Mettez vous d'accord avec Alexandra Szpiner, Enseignante et Déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Ile de France, Noémie Halioua, Journaliste, essayiste, auteur de La terreur jusque sous nos draps (Plon), Theo Am Saadi, Délégué national des jeunes républicains et Jules Laurans, Rédacteur en chef de Frontières
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00:00...
00:01SUD RADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Avec vous sur SUD RADIO pour commenter l'actualité avec Alexandra Spiner,
00:10enseignante déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:14Noémie Allioua, journaliste et séilliste, je rappelle votre dernier livre,
00:18La terreur jusque sous nos draps, paru chez Plon.
00:21Théo Amsahadi, déléguée nationale des Jeunes Républicains et Jules Laurent,
00:25vous êtes rédacteur en chef de Frontières.
00:27On va revenir sur l'attentat à Mulhouse, l'assaillant sous EQTF.
00:31Que faire avec ce type d'individus quand l'Algérie ne veut pas reprendre ses EQTF ?
00:38Un réseau pédocriminel organisé par un assistant familial, scandale de plus à l'ASE.
00:45Et c'est Eliès Loufocq qui dit, cet homme famille d'accueil pour l'ASE
00:48devait protéger des enfants placés, parfois handicapés, dont des bébés.
00:52Il les a livrés à un réseau pédocriminel pour les violer et les torturer.
00:56Les mots manquent pour dire l'horreur et la haine qui l'inspirent, effectivement.
01:00Beaucoup de sujets avec vous, on continue avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:05Jules, vous vouliez revenir sur un fait dont on parle assez peu.
01:10On en parle assez peu, mais il y a quelque chose de paradoxal.
01:13Vous savez, je regardais les réseaux sociaux de certains députés de la France insoumise ce week-end.
01:18Donc, par exemple, monsieur Arnaud, monsieur Bilongo,
01:20qui parle de la situation désastreuse et catastrophique en ce moment au Congo.
01:24Vous savez, la RDC qui est sujet à une guerre, à des rebelles, des milices au Nord Kivu.
01:29Et ce qui est intéressant et frappant, c'est qu'il parle de la situation qui est désastreuse.
01:34Mais on a appris ce week-end qu'entre le 12 février et le 15 février,
01:38il y avait eu un massacre de chrétiens par des milices au Nord Kivu, des milices islamistes.
01:44Ils ont décapité femmes, enfants, ils ont décapité des personnes âgées.
01:49Vous savez comment ils font ? Ils les font marcher de village en village.
01:51Et ceux qui n'arrivent plus à marcher, finalement, ils les rassemblent et ils les tuent.
01:55Et donc, je notais déjà premièrement que monsieur Bilongo,
01:58c'est d'ailleurs le pays d'origine qui parle de cette situation.
02:01Eh bien, c'est abstenu de parler de ce massacre absolument horrible de ces milices islamistes
02:06qui viennent s'implanter récemment, c'est récemment.
02:09Et également, monsieur Arnaud, qui tous les jours, depuis quelques jours là,
02:13produit des publications pour la RDC, pour le Nord Kivu, pour les massacres qu'il y a.
02:19C'est également abstenu de cette situation.
02:21Donc, je trouve ça scandaleux de faire des tris entre les morts.
02:24C'est-à-dire que oui, à dire qu'il y a effectivement une milice aujourd'hui qui s'appelle M23,
02:29qui est pilotée par le Rwanda et qui vient tuer des personnes.
02:32Mais pourquoi ne pas parler de ces massacres de chrétiens qui le sont en plus au nom d'un islam radical
02:37et qui torturent femmes, enfants, en les faisant marcher à côté des véhicules ?
02:41Et d'autant que la situation, elle est vraiment catastrophique
02:44parce qu'on apprend que ces milices islamistes viennent s'implanter aujourd'hui sur ce territoire-là.
02:48Pourquoi ? Parce qu'ils ont de plus en plus d'informateurs.
02:50C'est-à-dire des personnes qui viennent leur dire qu'ici, il n'y a pas de défense des forces congolaises.
02:56Et donc, vous pouvez venir commettre des massacres et prendre position sur ce territoire.
03:00– Vous avez tout dit, Jules, vous avez tout dit.
03:02C'est-à-dire que si aujourd'hui, les députés de la France Insoumise
03:04refusent de dénoncer les massacres d'islamistes,
03:08c'est parce qu'ils ne veulent pas aussi froisser leur électorat.
03:12Ils ne dénoncent jamais les massacres qui sont faits par les islamistes.
03:15Ils ne dénoncent jamais l'islamisme parce qu'ils ont toujours peur de stigmatiser,
03:19parce qu'ils ont toujours peur que les gens n'aient pas suffisamment d'esprit
03:22pour pouvoir distinguer les choses.
03:24Et donc, vous avez aujourd'hui un parti qui, clairement,
03:26ne dénonce jamais les choses qui se passent dans le monde.
03:30Et par contre, il y a une obsession sur le conflit israélo-palestinien.
03:32Parce qu'alors là, si vous regardez dans leurs tweets, dans leurs communiqués, etc.,
03:36vous avez des députés, vous avez des élus qui parlent de ce conflit
03:42constamment pour accuser Israël du matin au soir.
03:44Mais effectivement, il y a d'autres conflits dans le monde.
03:46Et ceux-là, on n'en parle jamais.
03:48Et donc, ça montre aussi l'obsession d'un certain nombre d'élus.
03:51D'autant qu'ils se sont vraiment tués parce que chrétiens, en l'occurrence.
03:53Ça devrait normalement les heurter.
03:55Ils se sont essentialisés à une identité.
03:58Ils se sont tués parce que chrétiens.
03:59Mais là, on n'a aucune rédaction.
04:01Mais il n'y a pas que la France insoumise.
04:02De toute façon, les conflits dont on parle, c'est peu.
04:04Mais pourquoi j'en parle ?
04:05C'est parce qu'ils parlent actuellement de cette situation au Nord Kivu.
04:09Ils font des publications tous les jours pour dire justement
04:11que le Rwanda pilote des milices.
04:13Mais il y a un massacre en cours, on en apprend.
04:15Est-ce que vous avez remarqué que les massacres des chrétiens
04:18sur le continent africain sont toujours des massacres
04:22dont on a connaissance toujours en décalé ?
04:25C'est-à-dire que ça n'est jamais un sujet suffisamment important
04:28pour qu'ils fassent la une de notre actualité.
04:32Et ça, c'est terrifiant.
04:33Alors oui, je suis parfaitement d'accord sur le fait que la France insoumise
04:36passe sous silence tous ces massacres.
04:38Mais pas que sur le continent africain.
04:41On l'a vu récemment avec les massacres du 7 octobre,
04:46l'attitude infamante de LFI.
04:49Mais je pense que ça ne doit pas nous dédouaner, nous,
04:52d'en parler et de mettre ça en lumière.
04:55Parce que la condition des chrétiens sur ce continent est terrible,
04:58que ce soit au Nigeria, que ce soit au Mali,
05:01que ce soit au Burkina Faso, dans toutes ces contrées,
05:05les chrétiens ne sont pas victimes de guerres tribales,
05:10mais bien de persécutions contre leur religion.
05:13Et ça, il ne faut pas cesser de le dénoncer.
05:16Sauf que pas grand monde en parle.
05:18Pas grand monde en parle, parce qu'il y a aussi une idée dans la tête de ces gens-là
05:22qui est totalement, à mon sens, un contresens historique total.
05:25C'est que le chrétien est obligatoirement un dominateur.
05:29Sauf que c'est faux.
05:30Le chrétien est une personne qui vient du Proche-Orient historiquement.
05:34C'est une religion qui s'est implantée là-bas et qui, aujourd'hui,
05:36les chrétiens, que ce soit en Afrique, que ce soit au Proche-Orient,
05:39on parle aussi de l'Irak, de la Syrie,
05:42aujourd'hui, s'effacent totalement des paysages, alors que le christianisme est né là-bas.
05:45Et là, la France a un rôle à jouer, les politiciens français ont un rôle à jouer,
05:49parce que c'est le pays qui, historiquement, protège les chrétiens d'Orient,
05:52notamment avec les domaines en Terre Sainte.
05:53C'est le pays qui protège historiquement les chrétiens.
05:56Et donc, je pense qu'on doit tous se rassembler derrière cette cause-là.
05:59François Fillon, à l'époque, le faisait brillamment avec son association.
06:04Et notamment, je pense à une association bien connue qui est SOS Chrétien d'Orient.
06:08Je pense qu'on doit tous, de nos côtés, les soutenir,
06:11parler de leurs combats, parler de ce qu'ils font pour défendre les chrétiens
06:13qui sont massacrés dans l'indifférence générale.
06:16Et c'est bien triste.
06:17Et je ne comprends pas, je dois dire, au risque de choquer,
06:21le silence coupable de l'Église.
06:23Oui, aussi, l'Église qui ne dit pas grand-chose.
06:26Je voudrais, avant de vous donner la parole, Théo,
06:28revenir quand même sur ce qui s'est passé ce week-end entre Gaza et Israël,
06:33la libération d'otages.
06:36D'abord, il y a eu les corps restitués des enfants bi-basses.
06:42Le faux, le mauvais corps rendu, celui de leur mère, Chiri,
06:48finalement, qui a été remis 24 heures après.
06:50On se demande, j'ai la naïveté de me poser des questions sur cette erreur,
06:56si ça a été fait à dessein.
06:57Et puis, quand on voit après que deux otages ont été...
07:04On a montré à deux otages, d'autres otages en train d'être libérés.
07:08Et on a envoyé la vidéo à leur famille.
07:11La cruauté de ces gens-là, une espèce d'escalade dans l'horreur.
07:16Donc, c'est...
07:17Il suffit de voir la mise en scène glaçante qui ressemble,
07:19très pour très, presque à la mise en scène de Daesh.
07:22Des hommes cagoulés en noir avec des drapeaux verts
07:25qui livrent des cercueils d'enfants.
07:27On dépasse l'ignominy et je pense que ça devrait révolter tout le monde,
07:30en France comme ailleurs.
07:31Et cette mise en scène, elle est détestable.
07:34Et je pense qu'on devrait tous être solidaires de tout ça.
07:38Et à un moment donné, le Hamas aura à rendre des comptes.
07:40Il faut continuer à le dire, encore et toujours.
07:42On le disait hier, on le dira encore demain,
07:45que le Hamas est un mouvement terroriste qui dépasse toutes les limites
07:48et qui n'a rien à envier à des organisations comme Daesh
07:51et à l'époque, l'État islamique.
07:52Mais vous savez, nous, en fait, dans le monde libre,
07:56on n'est plus habitués à ce niveau de propagande.
07:58On n'a pas les armes pour comprendre ce qui se joue dans ces images.
08:02C'est-à-dire que quand j'ai regardé sur les chaînes de télévision arabe,
08:04effectivement, ce spectacle macabre d'hommes avec des armes devant des cercueils
08:09qui font une sorte de spectacle, comme s'ils remettaient des trophées.
08:11Je me suis dit, je n'arrive pas à comprendre que dans leur tête,
08:14ils trouvent que c'est normal de faire ça.
08:16On n'a pas le logiciel.
08:18Je me suis rappelé de la fameuse charte fondatrice du Hamas.
08:21Et en fait, tout est écrit noir sur blanc.
08:23C'est-à-dire qu'il y a dans l'islamisme une glorification de la mort.
08:27Il y a cette idée du martyr.
08:28Il y a cette idée qu'au fond, peu importe les générations que l'on va sacrifier
08:33de notre camp, dans notre peuple ou dans les peuples différents,
08:37tant qu'on fait avancer la cause.
08:39Et donc, il y a un rapport à la vie et un rapport à la mort qui est extrêmement différent
08:42et qui nous paraît, je veux dire, qui est en dehors de notre univers mental.
08:47Quand on voit ces images, on se dit qu'on est en dehors de notre univers mental.
08:49Et en fait, c'est parce que c'est une autre logique.
08:52C'est une logique religieuse et c'est une logique qui n'a pas peur de la mort.
08:56Et terroriste, islamiste et djihadiste.
08:58Et terroriste, c'est surtout ça.
09:00C'est ça, c'est la phrase « nous aimons autant la mort que vous aimez la vie ».
09:04C'est ce qu'ils disent souvent.
09:05On le voit aussi dans, vous savez, simplement les Israéliens qui libèrent,
09:11je crois, 500 prisonniers pour un seul otage de l'autre côté.
09:16Parfois même la dépouille d'un otage.
09:18C'est ça, on est dans des rapports d'équivalence.
09:21On voit quelle civilisation a le plus de respect pour la vie, pour une seule vie.
09:24On est prêts à faire énormément de concessions,
09:27alors que de l'autre côté, ils donnent simplement un corps.
09:30C'est un corps, quelqu'un qu'ils ont parfois torturé.
09:32Et je pense qu'il ne faut aussi jamais oublier que ceux qui ont été otages,
09:38ceux qui ont été libérés, le sont encore toute leur vie.
09:42Toutes leurs vies resteront otages, prisonniers de ce qu'ils ont vécu pendant un an,
09:46voire plus, parce qu'ils ont vécu des souffrances, parce qu'ils ont été torturés.
09:51Je pense qu'on ne se libère jamais de ce qu'on a vécu à ces moments-là.
09:54Donc finalement, même quand on a rendu des Israéliens à leur peuple,
09:58ces gens-là, je pense que la reconstruction est quasiment impossible.
10:01On se souvient, nous, des rescapés du Bataclan, des rescapés de Charlie Hebdo.
10:06Certains se sont suicidés et n'ont pas su tenir la situation.
10:10– Ce que je trouve terrifiant, c'est qu'au fond,
10:14tant de pays dans le monde n'ont pas compris qu'Israël se bat pour nous aussi.
10:19Parce qu'on voit bien, vous parliez de deux civilisations,
10:22moi je parle d'une seule civilisation,
10:25c'est qu'on voit bien de quel côté est la civilisation.
10:28Et moi je dois dire que tout ce qu'on a vu depuis le 7 octobre nous interroge sur le…
10:34je sais que c'est très polémique comme formule,
10:37mais nous interroge sur le fait d'appartenir à la même humanité.
10:40Quand on voit des familles en liesse assister à ces mises en scène macabres,
10:48c'est juste terrifiant.
10:50Et moi j'ai été très émue par, alors dans toute cette horreur absolue,
10:55un des otages, au moment de sa libération,
10:58je trouve que ça dit beaucoup sur une civilisation,
11:01et au moment de sa libération,
11:04quand les soldats de Tsaal viennent le récupérer,
11:07ils demandent juste à ce qu'on le prenne dans les bras.
11:10– Oui.
11:10– J'ai trouvé ça glaçant.
11:13Mais tout était terrifiant.
11:15Obliger le père des enfants Bibas à dire qu'il est heureux de retrouver sa femme et ses enfants,
11:23alors que c'est un niveau de cruauté, de monstruosité.
11:25Obliger les deux otages qui ont été libérés à embrasser sur le front leurs geôliers…
11:30– C'est là qu'on est dans la barbarie et même dans le sadisme,
11:32c'est-à-dire qu'est-ce qui les oblige à torturer ?
11:35C'est ça exactement, c'est une perversion.
11:37Vous savez, il y a un certain nombre de témoignages
11:38qui sont parus dans la presse sur ce qu'ont vécu les otages,
11:41ceux qui étaient d'ailleurs libérés en novembre 2023,
11:44seulement après un mois au cours de la première libération.
11:46Et je me souviens de témoignages d'enfants qui disaient
11:48qu'on les avait marqués à la jambe au pot d'échappement,
11:52on les brûlait pour que si jamais ils veulent s'enfuir, on puisse les reconnaître.
11:55Et là on se dit qu'on est vraiment dans la barbarie,
11:57on est vraiment dans quelque chose qui est le mal pour le mal,
11:59la souffrance pour la souffrance.
12:01– Ça rappelle des souvenirs, et là c'est terrifiant.
12:03– On se retrouve dans un instant et on va parler d'autre chose,
12:08on va revenir sur l'attentat terroriste qui a eu lieu à Milhouse,
12:14l'assaillant sous OQTF, la chaîne judiciaire avait été respectée,
12:19mais cet homme était en liberté,
12:21il n'avait pas pu être renvoyé en Algérie.
12:23A tout de suite.
12:24– Soudradio.
12:25– Soudradio.
12:25– Parlons vrai.
12:26– Parlons vrai.
12:27– Soudradio.
12:27– Parlons vrai.
12:28– Soudradio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
12:34– Et nous continuons nos débats et de commenter l'actualité,
12:37alors Théo Hamsa a dit, on ne vous a pas entendu,
12:40mais ça va nous permettre d'amorcer nos commentaires
12:43sur ce qui s'est passé à Milhouse.
12:45– Oui, alors moi j'ai décidé de porter mon coup de gueule
12:48sur la réaction de Jordan Bardella suite à la terrible attaque
12:52qui a eu lieu à Milhouse, l'attentat terroriste.
12:57Jordan Bardella n'a trouvé rien de mieux à faire
12:59que de critiquer un excès de communication
13:02de la part du ministre de l'Intérieur,
13:03c'est-à-dire qu'à un moment donné,
13:04on devrait tous être derrière l'action des forces de l'ordre,
13:07derrière l'action du ministre de l'Intérieur,
13:09Jordan Bardella critique Bruno Rotailleau de communication.
13:12Alors venant de Jordan Bardella,
13:13je trouve que c'est quand même une vaste hypocrisie.
13:15– C'est drôle, oui.
13:15– Une vaste hypocrisie parce que depuis quelques années,
13:17Jordan Bardella est plus présent sur TikTok qu'au Parlement européen.
13:20– Et qu'à la région, je rappelle quand même qu'il est élu,
13:24les conseillers régionales, on ne le voit absolument jamais.
13:26– Et c'est tout Jordan Bardella ça, et tout le rassemblement national,
13:29c'est-à-dire une vaste hypocrisie permanente
13:31qui est dans la communication, dans la surenchère,
13:33et en réalité aujourd'hui, ils font face à un ministre de l'Intérieur
13:36qui s'appelle Bruno Rotailleau, qui est de droite,
13:37qui est de droite même aux manettes, et qui a des résultats,
13:40et qui a des résultats, notamment quelques-uns peut-être sur les OQTF,
13:43on en parlera tout à l'heure,
13:45mais pendant des années, on nous a dit
13:46que c'était un problème insurmontable les OQTF.
13:48Aujourd'hui, depuis qu'il est à Beauvau,
13:49on a une augmentation du taux d'exécution des OQTF de plus de 180%.
13:54Alors c'est un début, ça ne fait pas tout,
13:56mais c'est quand même, je pense, des résultats qui sont assez flagrants
13:59et qui montrent qu'on a des résultats,
14:01et c'est ce qui fait peur au Rassemblement national.
14:02– C'est ce que Sébastien Chenu ce matin disait,
14:04c'est bien de jouer à Popeye, mais derrière, il faut des résultats.
14:07– Oui, écoutez, moi je suis quand même très étonnée
14:10de voir que le Rassemblement national,
14:13maintenant, a choisi comme cible Bruno Rotailleau.
14:16Très bien, la seule chose que ça montre en réalité,
14:18c'est que la droite forte, la droite alignée sur ses convictions,
14:23c'est le meilleur rempart contre l'extrême droite.
14:25Ça en est la preuve, puisque tout le Rassemblement national
14:28est mobilisé pour s'attaquer à Bruno Rotailleau,
14:31qui est quand même bien le premier qui s'attaque sérieusement,
14:34aux problèmes qu'il nous mine.
14:36– C'est de bonne guerre, vous savez bien pourquoi il s'attaque
14:39au Rassemblement national, c'est parce qu'en fait,
14:41il essaie de siphonner les voix des autres,
14:45il marche sur les plate-bombes quelque part,
14:47il partage en commun un certain nombre, un corpus idéologique,
14:50la lutte contre l'immigration, la lutte contre l'insécurité.
14:53– Mais je crois que ce sont des thèmes que tous les Français partagent,
14:56ce n'est pas un corpus idéologique d'extrême droite.
14:58– Agir ou partir, c'est ce qu'a dit Bruno Rotailleau.
15:03– Sur le fond de l'affaire, je pense quand même que c'est vrai
15:06que Rotailleau surcommunique aussi, alors vous avez raison,
15:08Bardela surcommunique aussi, mais enfin vous voyez,
15:11tous les vendredis vous voyez Bruno Rotailleau…
15:13– Je ne trouve pas qu'il surcommunique, il est bien obligé de rendre compte
15:16de son action.
15:17– À chaque fois qu'il va parler du narcotrafic, il va quelque part,
15:19il fait des coups de fer en même temps.
15:20– Mais c'est son rôle, c'est son rôle, il y a quand même des résultats.
15:23– Il explique la pédagogie de son action, c'est son rôle.
15:26– Non, ça va un peu plus loin.
15:27– Mais bon, ils le font tous.
15:28– Pour avoir un peu de discernement sur cette affaire Rotailleau,
15:32moi je trouve qu'il faut quand même reprendre les chiffres de l'immigration
15:34qui sont quand même très mauvais, on a moins de taux d'exécution
15:38aujourd'hui de QTEF que sous Castaner, aujourd'hui.
15:40En plus de ça, on a 650 000 titres de séjour qui ont été donnés aux Algériens,
15:45on n'en a jamais autant eu, donc c'est quand même un problème
15:48auquel fait face Rotailleau, mais Rotailleau sur cette question-là,
15:50moi je veux bien croire qu'il est assez impuissant, pourquoi ?
15:53Parce que la question algérienne, elle se règle avant tout
15:56au ministère des Affaires étrangères et lui sur ça, il ne peut rien faire,
15:59c'est-à-dire que c'est la question des accords d'Algérie,
16:01lui, qu'est-ce qu'il voulait qu'il fasse ?
16:02Il les dénonce d'ailleurs depuis des années.
16:04Il les dénonce, mais sur cette question-là, c'est avant tout
16:05une question du ministère des Affaires étrangères.
16:07Bruno Rotailleau, je ne dirais pas qu'il surcommunique,
16:09il communique, mais il ne peut pas faire grand-chose sur ce dossier algérien,
16:12on n'a jamais eu autant de renouvellement de titres de séjour,
16:15on n'a jamais eu autant de visas pour les Algériens,
16:17les visas, c'est quand même assez simple de demander à donner moins de visas,
16:21c'est dans les ambassades, c'est quelque chose qui est facile à faire,
16:23aujourd'hui on a une augmentation de 16% des visas avec les Algériens,
16:27donc tout ça, il y a une dynamique, moi je veux bien croire,
16:29Bruno Rotailleau, je le crois vraiment de bonne foi,
16:31mais sur cette question-là, il est assez impuissant vis-à-vis de l'Algérie.
16:34Mais vous avez en même temps, il a divisé par deux,
16:37par rapport au moment où il est arrivé,
16:39le nombre d'entrées légales sur le territoire national,
16:41donc il a, Bruno Rotailleau a un périmètre restreint,
16:44c'est-à-dire qu'on n'a pas de majorité absolue,
16:46il a un gouvernement où il y a des ministres qui ne sont pas tout à fait d'accord avec lui,
16:49et qui parfois ne montrent pas beaucoup de solidarité avec lui,
16:52et pourtant il arrive quand même à avoir des résultats sur pas mal de points,
16:55alors oui, c'est pas parfait,
16:56mais Bruno Rotailleau, demain, c'est une majorité absolue,
16:59honnêtement, comme je vous l'ai dit, il fait ce qu'il veut.
17:01– Est-ce que vous vous souvenez du résultat de Valérie Pécresse
17:05aux dernières élections présidentielles, elle a fait à peine moins de 5%,
17:08donc la vraie question de la droite, vous avez raison,
17:10il faut aujourd'hui que la droite réussisse à se reconstituer,
17:14mais pourquoi est-ce que la droite aujourd'hui est aussi impopulaire ?
17:17Et c'est ça la question, il faut peut-être…
17:18– Vous trouvez qu'elle est impopulaire ?
17:19– Non mais dans les sondages,
17:22aujourd'hui, LR qui était un grand parti,
17:26oui mais enfin, le LR, encore une fois,
17:29aux dernières élections présidentielles, a fait moins de 5%,
17:32les grands partis traditionnels se sont effondrés,
17:35peut-être que Bruno Rotailleau aujourd'hui met le pied dans la porte
17:39et que cette image des LR est en train de changer,
17:42en partie grâce à lui.
17:43– Si on prend un cas précis sur lequel,
17:46moi je ne vais pas me suspecter, on a fait tout un magazine
17:48pour dire qu'il fallait justement les occuper,
17:50mais sur un cas par exemple sur lequel Bruno Rotailleau,
17:52il aurait pu faire différemment et mieux à mon sens,
17:54c'est-à-dire que sur le cas de l'expulsion de l'influenceur Doualème,
17:57il a utilisé une procédure d'expulsion en urgence,
18:00alors qu'il aurait pu attendre un mois,
18:02consulter la commission d'expulsion des étrangers
18:04et faire en sorte que cela s'applique.
18:06Il s'est peut-être aussi précipité sur cette question,
18:08sachant qu'il savait, il sait très bien
18:09que derrière il allait y avoir un avocat qui allait faire un recours,
18:12et que, quand il était de retour,
18:14et que derrière il y avait une justice administrative
18:16qui n'est absolument pas favorable au ministre de l'Intérieur aujourd'hui.
18:18– Moi je crois déjà que Bruno Rotailleau est ministre,
18:23alors que nous sortons de damnés de macronisme
18:26et en même temps qu'il laisse ce pays complètement à terre,
18:29c'est le premier point.
18:30Le deuxième c'est qu'il est le premier à parler
18:33d'instaurer un rapport de force avec l'Algérie,
18:35il est le premier, voilà.
18:37Et quand vous parlez d'un excès de communication,
18:38je crois qu'au contraire, expliquer aux Français
18:41tous les obstacles auxquels ils se heurtent quotidiennement
18:46par le pouvoir administratif, le pouvoir judiciaire,
18:48je trouve qu'au contraire, c'est une bonne chose.
18:51Et il faut que les Français comprennent
18:53face à quel imbroglio on se trouve
18:55et face à quelle impuissance on se trouve.
18:57– Bien sûr, mais il est impuissant, vous l'avez dit,
18:59vous venez de le dire, il est impuissant cette question-là.
19:01– Mais parlons, parce qu'effectivement on a abordé
19:03ce qui s'est passé à Mulhouse sous l'angle de la polémique,
19:06il y a un drame qui s'est déroulé puisqu'un homme est mort,
19:08puisque des policiers ont été blessés,
19:10puisqu'une situation incompréhensible,
19:16c'est une situation incompréhensible
19:18qui a été révélée par le ministre de l'Intérieur,
19:21Brahim, il a été interpellé fin 2023 pour apologie du terrorisme,
19:28il a fait l'objet d'une expertise,
19:29on avait détecté un profil schizophrène,
19:32il a été en prison, il a exécuté sa peine,
19:35il a été mis en centre de rétention
19:38sans pouvoir être expulsé en Algérie.
19:39Donc la chaîne judiciaire a fonctionné,
19:42sauf que 10 fois, par 10 fois,
19:44l'Algérie a refusé de reprendre cet individu,
19:48donc là se repose la question de notre comportement,
19:51ce qu'évoque Bruno Retailleau vis-à-vis de l'Algérie,
19:54c'est-à-dire qu'il y a un moment
19:55où on ne peut pas accepter de se faire humilier comme cela.
19:58– On arrive à une situation où on doit gérer
20:00les défaillances psychiatriques des Algériens,
20:02c'est-à-dire que c'est vrai, bien sûr que oui,
20:05on a aujourd'hui une immigration massive qui vient d'Algérie,
20:08on doit gérer tout le monde,
20:10et en fait ils ont une facilité grâce aux accords franco-algériens,
20:13c'est-à-dire sur les titres de séjour,
20:15s'ils viennent travailler, s'ils viennent se soigner et autres,
20:17ils ont énormément de facilité à obtenir par exemple des titres de séjour.
20:20Sur cette question-là, nous, on n'arrive pas à les expulser,
20:23donc s'il vous plaît, il y a une espèce de rapport inégal
20:26sur lequel on ne veut pas se positionner.
20:27Alors Bruno Retailleau, il le fait, il le dit,
20:29mais le problème c'est que ce n'est pas lui…
20:30– Il le dit depuis longtemps.
20:31– Oui mais le problème c'est que ce n'est pas lui
20:32qui doit gérer cette question,
20:34c'est le Président qui a un moment
20:35où le ministre des Affaires étrangères
20:36doit s'emparer de cette question et de dire en fait,
20:39il faut renégocier cet accord, pas forcément l'abroger,
20:42mais le renégocier sur ces conditions,
20:44ce que disait Patrick Stéphanie d'ailleurs,
20:45il faut renégocier cet accord sur les points
20:47sur lesquels il nous est défavorable,
20:49sachant que tant que les Algériens en plus ne jouent pas le jeu avec nous.
20:52C'est-à-dire que les Algériens,
20:53ils viennent se faire soigner sur notre territoire,
20:55ils laissent des ardoises absolument incroyables,
20:57ils repartent, ils ont des visas facilités,
20:59on laisse plus 16% pour les visas,
21:02mais nous derrière, on ne fait jamais jouer nos intérêts.
21:04C'est toujours perdant dans cette relation avec l'Algérie.
21:06– Mais alors comment on fait ? Qu'est-ce qu'on fait ?
21:08– Il faut tout simplement durcir le bras de fer avec l'Algérie,
21:12quand l'Algérie met de la mauvaise volonté
21:14– Il faut renégocier l'accord.
21:16– Avec les laisser passer consulaires,
21:20c'est tout simplement pas acceptable.
21:21Mais je vous rappelle que trois générations après l'indépendance,
21:25le Président de la République a accepté de culpabiliser notre pays
21:29sur son passé colonial.
21:31Je crois que le point de départ il est là, il est là.
21:33Et donc on est obligé de revenir complètement en arrière,
21:36comme on le fait malheureusement souvent en Macronie,
21:40en politique étrangère, et c'est là toute la difficulté.
21:43Il faut désormais durcir le bras de fer réellement
21:46et assumer et affronter un conflit dur avec l'Algérie.
21:49– Et d'autant que ça en dit long sur aujourd'hui,
21:52le changement de notre menace terroriste
21:54qui est en fait moins ce qu'on pouvait connaître à l'époque en 2015,
21:57c'est-à-dire des attentats très planifiés, organisés et autres.
22:00Aujourd'hui, on a beaucoup d'attentats au couteau
22:02avec des profils psychiatriques complètement dérangés
22:04que nous on doit gérer et qu'on n'arrive plus à expulser.
22:06On en a beaucoup qui viennent d'Algérie,
22:08et c'est ça le problème, c'est qu'on a un changement de nature
22:10de la question terroriste qui relève presque même
22:12d'une question de menace à l'ordre public
22:14avec des gens qui se revendiquent d'Allah et autres,
22:17mais en fait ils ont simplement des problèmes psychiatriques
22:19qu'on n'arrive pas à expulser.
22:20C'est ça aussi une majorité de la menace terroriste en France,
22:23c'est des personnes de manière individuelle, de manière épare,
22:26qui d'un seul coup vont se radicaliser dans leurs coins,
22:29vont agir en dehors de celles des très jeunes,
22:31de 12-13 ans, qui se rasgaillent sur les réseaux sociaux,
22:33mais on a beaucoup de profils psychiatriques
22:35qui vont utiliser, qui vont prendre des couteaux
22:37et qui vont d'un seul coup dans un métro,
22:38dans des transports en commun, en ville,
22:40et ça c'est une question même de santé publique,
22:42c'est-à-dire que soit on les traite directement,
22:44soit on les expulse, mais il n'y a pas d'entre-deux possible.
22:46Le problème c'est qu'on a l'impression
22:47que les mots ne se transforment pas en actes,
22:50et c'est vrai que quand on voit Bruno Rotaillot
22:53qui prend le problème à bras-le-corps,
22:54qui dénonce comme aucun autre n'a dénoncé avant lui
22:57en tant que ministre de l'Intérieur,
22:59on se dit qu'on attend aussi des résultats,
23:01et c'est peut-être ces résultats-là qu'on attend
23:02qui ne viennent pas.
23:03Et enfin, il y a des choses très concrètes
23:05qui ont été mises sur la table.
23:06Vous connaissez sans doute Xavier Triancourt,
23:09ancien ambassadeur de France en Algérie,
23:11qui a publié plusieurs tribunes,
23:12dans Le Figaro notamment,
23:14où il explique très concrètement
23:15comment la France peut agir,
23:17quels sont les leviers pour la France
23:19pour pouvoir engager ce rapport de force
23:20et pour le gagner assez facilement,
23:22parce que je rappelle quand même
23:23que nous sommes un grand pays.
23:24Alors quelques-unes des mesures
23:26dont il parle souvent,
23:26vous l'avez évoqué Jules brièvement,
23:29abrogation de l'accord sur la circulation
23:31des personnes de 1968,
23:33exemption des visas pour les titulaires
23:34de passeport diplomatique,
23:36des contrôles fiscaux ciblés
23:37sur des personnalités algériennes en France,
23:39etc.
23:40Il décrit très bien les leviers
23:42dont dispose la France pour pouvoir agir.
23:44Et donc, peut-être qu'à un moment donné,
23:45au-delà de sortir les grands muscles,
23:48de faire des grandes phrases,
23:49on va décider de mettre en place
23:51et de prendre des décisions assez fermes
23:53qui vont nous permettre aussi
23:54d'avoir plus de poids
23:56dans ces relations avec l'Algérie.
23:58On va marquer une pause
23:59et on se retrouve dans un instant.
24:01Une auditrice pose une question,
24:03c'est-à-dire que cet homme
24:06avait refusé de signer au commissariat
24:09comme il devait le faire tous les jours
24:10et on l'a laissé repartir.
24:11J'ai entendu un ancien patron
24:13de la police judiciaire dire que oui,
24:15c'était possible.
24:15Donc ça veut dire que notre état de droit
24:17aujourd'hui n'est pas fait
24:18pour ce type d'individu.
24:19On se retrouve dans un instant avec vous.
24:21A tout de suite.
24:29Le 10h midi, mettez-vous d'accord.
24:31Valérie Expert.
24:32Et nous continuons de commenter l'actualité.
24:35Théo, peut-être un mot encore sur Mulhouse,
24:37à savoir qu'il y a un conseil interministériel
24:39qui se réunit mercredi,
24:40qui était prévu de longue date.
24:42Mais bon, des conseils, des réunions,
24:44des rendez-vous, quand est-ce qu'on agit, bon sang ?
24:46Quand est-ce qu'on agit ?
24:47Je pense qu'on a déjà commencé à agir,
24:49c'est-à-dire que pour une fois,
24:50dans ce cas-là, dans ce terrible attentat,
24:53la chaîne pénale a fonctionné,
24:54la justice a fait son travail,
24:56les forces de l'ordre ont fait leur travail.
24:57Seulement, voilà, il y a ce problème avec l'Algérie
24:59qui se pose, une fois encore,
25:01qui refuse d'aider la France,
25:03parce que l'Algérie, on l'a dit tout à l'heure,
25:05la France a montré des faiblesses
25:06dans le passé vis-à-vis de l'Algérie,
25:08et l'Algérie se comporte comme une hyène
25:10sur une personne qui est en faiblesse.
25:12Elle essaye de choper le cadavre
25:14et de nous atteindre en nous-mêmes.
25:15Et je pense que pour l'instant,
25:16on a pris le bon bout,
25:17on a pris le bon bout sur ce sujet-là.
25:19On est ferme sur la question de l'Algérie,
25:21notamment, on l'a dit tout à l'heure,
25:23à l'initiative de Bruno Rotaille,
25:24on a changé totalement de doctrine.
25:25Il faut se rappeler ce qu'étaient
25:27quand même les derniers gouvernements
25:28d'Emmanuel Macron.
25:29C'étaient des gouvernements
25:30totalement soumis politiquement à l'Algérie
25:34et qui avaient peur de dire les termes
25:35face au régime algérien.
25:36Et aujourd'hui, on est dans une inverse totale.
25:39Donc maintenant, il faut que le président de la République
25:40suive.
25:40– Oui, parce que Jean-Noël Barraud
25:41est beaucoup plus prudent dans son discours.
25:45– Oui, bien sûr, mais il y a des nouvelles voies aujourd'hui.
25:46– Surtout dans la difficulté de ce gouvernement.
25:48– C'est ça, mais il y a des nouvelles voies
25:49quand même aujourd'hui dans le gouvernement
25:50et dans les groupes que forme aujourd'hui
25:53le socle commun qui dénoncent ouvertement
25:55et fermement ce qui se passe avec l'Algérie,
25:57notamment la dénonciation des accords déviants.
25:59À un moment donné, il va falloir dénoncer
26:00et aller jusqu'au bout de ces accords-là.
26:02Je vois qu'Horizon a rejoint les Républicains
26:05sur cette question-là.
26:06On doit dénoncer ces accords,
26:08on doit repartir de zéro avec l'Algérie
26:11en oubliant et en arrêtant d'immiscer le passé
26:13dans ces histoires-là.
26:14Parce qu'à un moment donné,
26:15moi je suis né en 2003,
26:16je n'ai jamais connu l'Algérie française,
26:18je m'en fiche royalement.
26:20L'Algérie est un pays souverain,
26:22ils ont leur république,
26:23ils doivent agir en maître de leur destin.
26:25Donc d'être totalement dépendant de la France,
26:27encore une fois, année après année,
26:29de demander des comptes,
26:30de demander à ce qu'on nettoie le Sahara,
26:31de refuser les ressortissants,
26:33alors que c'est des gens qui ont la citoyenneté algérienne.
26:35À un moment donné, ils retiennent Boilem Sansal,
26:37qui est un écrivain passionnant,
26:38qui est franco-algérien,
26:39donc qui a aussi la nationalité française.
26:41Et par contre, des mecs exégrables
26:43qui sont algériens de papier,
26:45qui sont certifiés algériens
26:47parce qu'ils ont notamment le passeport biométrique,
26:49ça ils les refusent.
26:50Donc là, on a totalement la philosophie du régime algérien
26:53qui n'a rien de digne, rien de pur,
26:55et qui à un moment donné,
26:56va devoir répondre devant ses actes et devant ses faiblesses.
27:00– Mais moi, je crois qu'on ne va pas s'en sortir
27:01quand vous avez Sophie Primat qui dit
27:03il ne faut pas tout mélanger,
27:04en répondant à Bruno Retailleau,
27:07il faut faire attention à ne pas tout mélanger,
27:09il y a d'autres pays avec lesquels on a des problèmes,
27:12il n'y a pas que l'Algérie, attention.
27:13– Mais l'Algérie en fait partie.
27:15– Bien sûr, et elle dit
27:16c'est le bonheur de la polyphonie du gouvernement.
27:19– Mais c'est le vieux monde ça,
27:21c'est le vieux monde qui est balayé par les élections
27:23parce que justement les français attendent
27:24beaucoup plus de fermeté,
27:25les français attendent d'être respectés,
27:27et on le voit que ça ne fonctionne plus
27:29et que les hommes de demain,
27:30dont 112 Retailleau fera partie,
27:33ne tiendront plus des discours creux avec la langue de bois,
27:36les français attendent autre chose.
27:38En tout cas sur cette question migratoire,
27:39c'est très très clair, tous les sondages,
27:41c'est quand même intéressant toujours de prendre le pouls
27:43de la population de notre pays,
27:457 français sur 10 régulièrement
27:47disent qu'ils veulent une meilleure lutte contre l'immigration,
27:50donc si vous voulez vous avez une finance populaire
27:51qui va à l'encontre de ça et ce sera entendu,
27:53si ce n'est pas aujourd'hui par Sophie Primat,
27:55ce sera entendu demain par ceux qui…
27:56– Mais contre l'immigration,
27:58sauf qu'on a des gens sur notre territoire d'accord,
28:02il faut contrôler l'immigration,
28:03mais ceux qui sont là,
28:04quand je vois que parmi les mesures imaginées
28:06on va porter de 90 à 120 jours
28:09le temps de détention en centre de rétention,
28:11et bien cet individu il l'aurait assassiné 30 jours plus tard,
28:14enfin c'est, enfin qu'est-ce qu'on va…
28:16– Une OQTF il n'aurait pas dû se trouver sur le territoire français,
28:19ça veut dire qu'il y a une préfecture qui a considéré
28:20que cet homme-là n'aurait pas dû être sur notre territoire,
28:23donc ça reste une défaillance d'un point de vue migratoire,
28:25ce monsieur aurait dû être renvoyé chez lui beaucoup plus tôt.
28:28– L'énorme problème aussi qu'il se pose en France
28:30c'est le phénomène des diasporas,
28:32c'est-à-dire que ça c'est un vrai sujet en France,
28:34c'est-à-dire que notre politique algérienne,
28:36notre politique extérieure dépend aussi de notre politique intérieure.
28:39– C'est une spécificité française.
28:41– Sur ça, sur cette question on voit bien,
28:43mais vous vous rappelez qu'Emmanuel Macron avait été conseillé
28:46par l'humoriste, enfin pseudo-humoriste M. Bellatar,
28:49même s'il est élu franco-marocain,
28:51on voit que sur ces questions-là, dès qu'on traite de l'étranger,
28:54finalement on est obligé de…
28:56et j'en reviens même à, vous savez il y avait Pierre Brochant
28:59qui était l'ancien directeur de la DGSE,
29:01j'avais pu le rencontrer une fois dans sa maison,
29:03il m'avait expliqué, il m'avait dit,
29:05moi j'ai passé ma vie à traiter de l'extérieur,
29:08à comprendre le Liban et autres, à comprendre comment ça se passe,
29:10finalement aujourd'hui j'ai une expertise sur ce qui se passe en France
29:13avec ce phénomène des diasporas,
29:15avec les conflits qui ont été importés par les diasporas dans notre pays.
29:18– Bien sûr, je voudrais qu'on parle tout de même de ce qui s'est passé,
29:22de ce réseau pédocriminel qui a été démantelé,
29:28c'est l'horreur, c'est l'absolue abomination,
29:32imaginez qu'un homme qui est agréé par l'aide sociale à l'enfance
29:37ait pu commettre des viols,
29:40organiser un réseau pédocriminel sur des enfants,
29:44on parle souvent de l'aide sociale à l'enfance ici,
29:47on rappelle ce document de zone interdite il y a je crois plus de deux ans
29:51où on montrait les défaillances où une journaliste
29:53arrivait à se faire embaucher dans la minute sans aucune aptitude.
29:57– Documentaire à voir absolument.
29:58– Absolument, et rien n'a vraiment changé,
30:01et on se demande comment des choses sont possibles comme celle-là,
30:04et à mettre en parallèle avec l'affaire Le Square Neck
30:07du nom de ce chirurgien qui est jugé à partir d'aujourd'hui
30:10pour des centaines de viols sur enfants avec pareil des signaux d'alarme
30:14qui sont allumés, et Bétharame absolument,
30:17et à mettre en parallèle avec cet article que je vous recommande
30:19de samedi dans le Parisien d'une mère qui raconte
30:22comment elle a porté plainte pour viol contre le grand-père de sa fille
30:28et elle n'a pas de nouvelles depuis six mois,
30:31donc il y a un problème quand même sur la protection de l'enfance
30:34Alexandra Spiner, peut-être partons sur cette affaire sordide
30:38de pédophilie et de responsabilité de l'aide sociale à l'enfance.
30:41– Oui, c'est l'abomination absolue, évidemment,
30:45moi je ne parle même pas de ce LFI qui est au milieu
30:52de cette chose absolument immonde, néanmoins ce qu'on voit quand même
30:57c'est que ce sont toujours les enfants les plus fragiles
31:01qui sont victimes de ces abominations,
31:05je rappelle quand même sur l'affaire Bétharame,
31:07l'affaire Bétharame qui me… j'avoue que je suis sidériste…
31:12– C'est glaçant.
31:13– Oui c'est glaçant, c'est glaçant,
31:15et ce qui est glaçant c'est l'indifférence au fond,
31:18et pourquoi cette indifférence ?
31:19Parce que les enfants concernés sont des enfants issus
31:23de milieux fragiles socialement et donc qui n'intéressent personne,
31:27et c'est aussi le cas pour ces enfants de l'ASE,
31:31finalement personne ne s'en préoccupe, tout ça est abominable,
31:35on n'a pas envie trop de s'en préoccuper parce que c'est humainement
31:40totalement incompréhensible, on n'a aucun moyen manifestement
31:44de lutter réellement contre cela, qu'y a-t-il à dire de plus ?
31:49C'est effrayant.
31:51– Une civilisation se traduit en général par la façon
31:53dont elle traite ses morts et dont elle traite ses enfants,
31:56et je pense qu'aujourd'hui on a un stade assez critique
31:59où on n'est vraiment pas à la hauteur, et je suis d'accord avec vous,
32:01sur l'aide sociale à l'enfance, sur le rapport qu'on a avec les enfants,
32:05notamment ce scandale à Bétarame, moi ça m'effroie,
32:08j'habite pas loin de Pau, j'habite à Tarbes,
32:11et là-bas en fait on disait souvent que quand tes passages tiraient
32:15à Bétarame parce que c'était un peu l'internat de l'horreur,
32:20c'est un peu strict donc tu te reprendras un coup d'éducation là-bas,
32:23et en réalité c'est ce genre d'endroit un peu reculé
32:25où il y a des non-dits, les gens n'osent pas trop témoigner,
32:28et aujourd'hui je suis content que ça explose enfin,
32:31parce qu'en réalité des Bétarame, il y en a peut-être partout ailleurs,
32:34il y en a sûrement partout ailleurs,
32:35vous l'avez dit dans ce réseau de pédocriminalité,
32:38et la pédocriminalité en France, mais comme dans le monde,
32:40aujourd'hui n'est pas suffisamment traitée,
32:42on sait que c'est un sujet massif,
32:43que les pédocriminels ne sont pas suffisamment condamnés,
32:47et la peine qu'ils encourent n'est pas suffisamment condamnée,
32:50aujourd'hui il faut à un moment donné qu'on réfléchisse à quelque chose,
32:52un pédocriminel, quelqu'un qui abuse d'un enfant, qu'est-ce qu'il doit avoir ?
32:55Moi je pense qu'il doit être en prison le plus longtemps possible,
32:57parce qu'il n'y a rien de pire que d'abuser d'un enfant, rien de pire.
33:00– Vous savez ce qui est inquiétant, pour revenir sur l'affaire le Squarnec,
33:06ce n'est pas qu'il y ait un pédocriminel,
33:09c'est qu'il y ait tout un système qui les laissait pendant 30 ans sévir,
33:13et donc il y a une faillite à tous les étages,
33:16vous avez des adultes qui n'ont pas entendu,
33:18des familles qui étaient dans le déni,
33:19la police qui a laissé faire pendant longtemps,
33:21et vous avez un exemple précis dans cette affaire,
33:23j'ai appris qu'en 2005 il avait été déjà condamné
33:25pour détention de démage pédopornographique,
33:28et ça ne l'a pas ensuite empêché de pouvoir travailler avec des enfants,
33:31donc là il y a aussi peut-être une responsabilité
33:33qui doit se poser sur celle de l'ordre des médecins,
33:36donc il faut que chacun prenne ses responsabilités dans ce genre d'affaires.
33:38– Vous parlez de le Squarnec ?
33:39– Oui je parle de le Squarnec.
33:41– Mais il y avait une infirmière qui disait,
33:42mais bon d'abord on n'aurait pas pu imaginer,
33:45mais on avait besoin de lui, on avait besoin de ce médecin,
33:47sinon l'hôpital ne pouvait plus tourner,
33:49donc c'est là peut-être qu'ils avaient les informations.
33:52– Je sais, mais je vous dis…
33:53– Peut-être que des gens étaient au courant,
33:54mais qu'ils ont fermé les yeux,
33:56et le plus grave dans ce genre d'affaires,
33:58c'est les gens qui ferment les yeux,
33:59parce que s'il a pu agir pendant 30 ans sur des centaines d'enfants,
34:03c'est aussi qu'il y a tout un système qui a permis à ce que ça arrive,
34:06et encore une fois un pédocriminel il agit seul,
34:09mais il y a ensuite, s'il peut agir autant de temps,
34:12et s'il peut y avoir autant de victimes,
34:14c'est aussi qu'il y a d'autres responsabilités à établir.
34:16– La violence coupable de ceux qui se taisent,
34:19qui ne veulent pas intervenir,
34:20– C'est ça qu'il faut pointer des doigts pour éviter que ça se répète,
34:22il faut que tout le monde à un moment donné prenne ses responsabilités,
34:25et que s'il y a des doutes concernant une personne,
34:28et peu importe ce qu'elle est, médecin ou autre,
34:30eh bien il faut tirer la sonnette d'avant.
34:32– Quand je le mets en rapport avec l'enquête du Parisien de samedi,
34:35c'est que cette femme porte plainte contre le grand-père,
34:39qui était le beau-père, le compagnon de la grand-mère,
34:446 mois elle n'a aucune nouvelle, personne ne l'a appelée,
34:47et l'homme est vit à 10 minutes de chez eux,
34:50elle peut le croiser, la jeune fille peut le croiser,
34:53enfin c'est aberrant d'imaginer qu'une situation comme celle-là est possible.
34:57– Les signalements pour des actes pédocriminels,
35:00ils ont augmenté de 12 000% en 10 ans.
35:02– Alors il y a une libération d'un parole qui s'est libérée.
35:05– Mais effectivement la question après,
35:06c'est comment notre société arrive à isoler,
35:10à mettre de côté en prison, et pour toujours il le faut,
35:13des personnes qui sont déviantes et dangereuses pour notre société,
35:16parce qu'on sait qu'il y a des personnes,
35:18mais si elles ressortent au bout de 30 ans,
35:20elles seront toujours pédocriminels, c'est comme ça.
35:24Cette question se pose de comment aujourd'hui,
35:26qu'est-ce qu'on fait comme choix pour sauver nos enfants ?
35:28Qu'est-ce qu'on fait comme choix pour les protéger ?
35:30Est-ce qu'il faut prendre le risque d'aller dans une optique
35:33de réinsertion du pédocriminel dans notre société,
35:36ou est-ce qu'on estime qu'il est trop dangereux et on le met de côté ?
35:39Et c'est un choix que doit faire notre société sur cela.
35:41Aujourd'hui, je vais jusqu'à des affaires qui sont un peu différentes,
35:44par exemple l'affaire de la petite Lola,
35:46c'était aussi une question de comment on protège nos enfants,
35:48quel rapport on a à la vie par rapport à nos enfants.
35:51La question du Covid a aussi posé cette question,
35:54lorsqu'on posait justement la balance entre les personnes âgées,
35:57les personnes qui étaient âgées,
36:00donc qui avaient plus de risques de mourir,
36:02et par rapport à la liberté des enfants.
36:04En permanence, aujourd'hui, on se questionne sur quel rapport
36:06et quel rôle, quelle place on donne à nos enfants,
36:08et comment on les protège.
36:10Et on voit qu'avec des affaires comme l'État arabe,
36:12qui en plus dégrade énormément, encore une fois,
36:13l'image du catholicisme en France,
36:17on a l'impression que c'est une nuit sans fin sur l'Église catholique,
36:20et en permanence, on a des affaires qui ressortent,
36:22c'est absolument terrible.
36:23Moi, sur l'affaire Bédarame, quand même,
36:25je déplore que certains encore veuillent minimiser cette affaire.
36:31On a aujourd'hui 72 plaintes, je crois,
36:34plus tous ceux qui sont restés silencieux
36:37et qui n'ont pas encore dénoncé les horreurs
36:39dont ils ont été victimes.
36:41Ce que je constate quand même,
36:43c'est qu'il y a encore de fortes résistances
36:45et qu'on veut encore protéger l'institution.
36:48Vous parliez des silences coupables.
36:51Là, en l'occurrence sur Bédarame, des silences coupables,
36:54on pourrait en dénoncer à l'infini.
36:59On a 300 victimes dans l'affaire Le Squarnec.
37:05À quel moment on prendra l'ampleur,
37:09on prendra la mesure de l'ampleur de ces horreurs.
37:13Et puis, commençons par l'ASE, l'Aide sociale à l'enfance.
37:16C'est quand même un dysfonctionnement absolu,
37:20avec des enfants qui fuguent,
37:21des filles qui se prostituent, des trafics de drogue,
37:25des jeunes filles totalement abandonnées dans des chambres d'hôtel,
37:29qu'on bourre de médicaments pour qu'elles ne soient pas un danger pour elles-mêmes.
37:34Non, mais tout ça est un scandale.
37:36Le problème étant qu'ensuite, ça reproduit des cycles,
37:38c'est-à-dire que ces enfants-là qui n'ont aucun cadre
37:40et qui, au final, sont élevés un peu,
37:42enfin, sont maltraités très clairement.
37:45Dans beaucoup de cas, en fait, ils vont répéter les cycles qu'ils ont subis.
37:48Et donc, au final, ils ne s'en sortent jamais et on ne s'en sort jamais.
37:50Donc, vous avez raison, la racine du mal,
37:52elle est dans l'Aide sociale à l'enfance
37:54et dans la façon dont l'État gère ce sujet qui est aussi débordé.
37:57– Est-ce qu'il y aura des responsables sur cette affaire de jeune homme,
38:02enfin, de jeune homme, il a 34 ans, de délinquant sexuel
38:05qui a accueilli des enfants handicapés chez lui,
38:07qui les a violés, enfin, je crois que même les enquêteurs
38:10disent que les images sont abominables.
38:12Est-ce qu'il y a des responsables ?
38:14Est-ce qu'il y a quelqu'un de l'ASE qui va être responsable ?
38:17Et qui, on va dire, mais comment avez-vous donné,
38:19comment avez-vous inspecté cet homme ?
38:22Enfin, il n'y a jamais de responsable, il n'y a jamais de coupable.
38:25– Les retours, souvent, ils nous disent que l'ASE est débordé.
38:27Souvent, vous savez, c'est l'ASE est débordé,
38:29l'ASE, notamment, même sur la question migratoire,
38:31parce qu'on a aujourd'hui une inconditionnalité de notre droit.
38:34Vous savez, tout le monde, aujourd'hui,
38:35peut accéder aux aides sociales en France.
38:38Et donc, par exemple, sur la question de l'ASE,
38:40on a énormément de mineurs isolés qui sont, en fait, des clandestins,
38:44et qui, même parfois, ne sont pas mineurs,
38:46et qui viennent, en fait, profiter de notre système,
38:48et qui débordent, et qui empêchent aussi
38:50qu'on ait des services sociaux qui soient performants.
38:52C'est aussi ça, il faut le dire, c'est-à-dire que
38:53si on veut avoir des services sociaux performants,
38:55on ne pourra pas les avoir pour toute la planète.
38:57– On marque une pause, c'est l'heure de la pub,
38:59mais on se retrouve dans quelques secondes, à tout de suite.
39:01– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
39:06Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
39:11– Alors, la semaine dernière, Sarah Knafo a accusé la France
39:16de verser, via l'aide France Développement,
39:22des fonds démesurés à des pays qui n'en auraient pas besoin.
39:28Donc, le ministre, hier, a démenti,
39:32enfin, il faut rentrer un peu dans les chiffres pour comprendre
39:34que ce n'est pas les sommes qu'a annoncées Sarah Knafo
39:37qui sont données à l'aide au développement à l'étranger.
39:40– Oui, en réalité, il y a une instrumentalisation,
39:42on ne va pas se le mentir, de la part de Sarah Knafo sur ce sujet-là.
39:45Par contre, ça ne doit pas non plus nous empêcher
39:47de repenser totalement l'aide au développement.
39:50Typiquement, on parlait tout à l'heure du cas algérien,
39:53que l'Algérie reçoive de l'aide de la part de la France
39:57pour se développer, c'est quand même une vaste blague.
39:59Et honnêtement, je pense que ça va changer dans les prochaines semaines,
40:04les prochains mois, comme on l'a dit,
40:05on a au gouvernement maintenant une doctrine nouvelle qui s'installe,
40:08qui est celle d'un rapport de force vis-à-vis de l'Algérie.
40:10Donc, je pense que dans les prochains mois, on assistera à un changement.
40:13Il y a un autre exemple, c'est, il me semble que la Chine aussi
40:16reçoit de l'argent de la part de l'Agence Française de Développement.
40:20Donc, il faut se poser ces questions-là, quel pays les mérite ou pas ?
40:22Il y a aussi la question des Comores, dont on parle peu,
40:24et de Mayotte, de l'outre-mer, qui est un sujet qui me tient à cœur,
40:26dont on ne parle jamais.
40:28Les Comores, aujourd'hui, sont un pays voyou aussi,
40:31qui revendique l'île de Mayotte,
40:33donc qui revendique une partie du territoire national
40:36et qui reçoit de l'argent de la part de l'État français.
40:38Donc, là aussi, on a…
40:39C'est une schizophrénie totale.
40:40En fait, la France a ce don depuis des années de s'auto-flageller
40:46et en plus de se porter soi-même des propres coups.
40:49Donc, c'est quand même merveilleux dans ce pays-là.
40:52Mais bon, voilà, je pense qu'on va changer dans les prochaines semaines
40:55et dans les prochains mois et avoir une Agence française de développement
40:57qui est essentielle, mine de rien.
40:59Elle est quand même essentielle pour venir en aide aux populations,
41:01notamment en Afrique, avec des pays pour lesquels
41:05on partage des liens très forts, c'est essentiel.
41:07Mais par contre, à un moment donné, les pays qui sont nos ennemis,
41:09qu'on arrête de les aider et ce sera une bonne chose.
41:11Est-ce qu'on a encore des pays amis en Afrique ?
41:12Oui, on en a la Côte d'Ivoire, le Gabon…
41:16Donc, l'AFD, il est trompeur de dire que l'Agence française de développement
41:21distribue l'argent du contribuable.
41:22Comme l'a dit Sarah Knafo, l'Agence fonctionne comme une banque.
41:26Contrairement aux idées reçues et ce que suggère Sarah Knafo,
41:29l'Agence ne puise pas la majorité de ses ressources dans les caisses de l'État.
41:3285% de son financement provient d'emprunts contractés auprès d'investisseurs privés.
41:37Donc, c'est effectivement pas tout à fait ce qui avait été dit.
41:42Mais vous avez raison de dire qu'il faut se poser la question de l'aide aux pays étrangers.
41:47C'est-à-dire que c'est 15% de subventions.
41:50Et je rejoins ce qui vient d'être dit par Théo,
41:54c'est-à-dire que la question qu'il faut se poser,
41:56c'est aussi sur la nature des projets qui sont financés.
41:58C'est-à-dire qu'il y a des causes, parfois on se dit que c'est un peu ubuesque
42:02de vouloir subventionner un projet LGBT dans tel pays ou autre.
42:06Parfois, on peut se poser des questions sur est-ce qu'il n'y a pas avant tout
42:09peut-être des problèmes de pauvreté à régler,
42:11peut-être des problèmes vraiment de développement,
42:13plutôt que des projets qui parfois paraissent incongrus dans certains pays
42:17où on se dit que ça ne peut pas bien tourner, ça n'a pas bien marché.
42:19Ce n'est pas notre rôle d'aller s'immiscer dans ces affaires-là
42:21et d'aller donner, quoi qu'on en dise, un peu d'argent public
42:24s'il y a des subventions françaises dans ces pays-là.
42:28Et puis la dernière chose, c'est évidemment, dès lors,
42:30on peut se poser quand même encore,
42:32moi je pose cette question quand même,
42:33mais c'est vrai que des subventions à la Chine,
42:35la Chine c'est la première puissance économique mondiale,
42:40je ne sais pas si je fais un raisonnement trop rapide,
42:41mais dès lors que c'est la première puissance économique mondiale,
42:44on peut se demander en quoi la Chine a besoin encore
42:46de subventions pour son développement.
42:48Peut-être que la France en a besoin aujourd'hui par rapport à la Chine.
42:51Non mais on nous dit qu'on a le couteau sous la gorge,
42:53que nos finances, qu'on est à l'agonie,
42:55que la dette est à l'agonie et qu'on est en train de dire
42:57on va taxer les retraités, on va taxer ci, on va taxer ça.
43:00Peut-être qu'il y a des économies à aller chercher à l'oeuvre.
43:03C'est ça le fond de l'affaire.
43:04On explique aux Français qu'ils doivent se serrer la ceinture,
43:06on leur explique qu'il va falloir peut-être
43:09mettre en place une réforme des retraites,
43:11on leur explique qu'ils vont devoir,
43:14qu'on est au bord d'une crise financière aussi,
43:16on leur dit régulièrement,
43:17et on voit d'autre part qu'on finance des pays
43:19qui par ailleurs n'ont pas besoin de nous.
43:21Et c'est ça aussi, on a en France des impôts,
43:24on paye des impôts qui sont mirobolants
43:26et on se dit où va cet argent ?
43:28Et le fait que cet argent est dans des financements
43:30de projets obscurs dans des pays à l'autre bout de la planète,
43:33on peut comprendre que ça nourrit des colères et des ressentiments.
43:36Je suis évidemment d'accord sur le fait qu'il y a des aides
43:39au développement qui sont totalement délirants,
43:42et qu'il faut dénoncer.
43:44Néanmoins, peut-être qu'il y a une stratégie un peu populiste
43:49et qu'il faut démystifier,
43:50et puis aller voir vraiment dans les chiffres au cas par cas.
43:53Parce qu'il y a des prêts aussi, il y a des prêts.
43:56Néanmoins, alors des prêts qui ne sont jamais remboursés,
43:58ce n'est pas tout à fait rassurant non plus,
44:00mais néanmoins, je ne suis pas sûre que la création,
44:04que l'annonce d'une création d'une énième commission
44:07pour évaluer l'utilité de ces aides
44:10soit vraiment à la hauteur du problème que nous affrontons.
44:13Sortons la tronçonneuse et le masque !
44:16« Sortons la tronçonneuse », c'est le mot du bon sens, tout simplement.
44:19Il y a des pays qui ne nous respectent pas, qui nous détestent.
44:22On a parlé de l'Algérie et des Comores.
44:24Il y a des pays qui n'en ont plus besoin, comme la Chine.
44:26On réoriente les dépenses qu'on fait envers ces pays-là
44:30pour des pays qui sont un peu plus proches de nous.
44:32Je pense à des pays...
44:33Oui, on a encore quand même des pays amis en Afrique.
44:35Mon père est parti régulièrement en Afrique quand il était militaire.
44:39Il y a des pays avec qui on a encore des liens très forts.
44:42Et je pense qu'on doit continuer à les aider.
44:44Pardon, peut-être remettre les pieds dans le plat,
44:46mais l'Afrique et certains pays ont quand même des présidents corrompus,
44:51des présidents milliardaires, des présidents qui ont envisagé leur peuple.
44:55Là-dessus, on est d'accord.
44:56Ces aides aussi, elles ont vocation à plus de stabilité mondiale,
45:00à aussi plus de santé, de santé globale,
45:05vocation aussi à installer des partenariats stratégiques.
45:08Je veux dire, il faut sortir de ces postures populistes
45:13et aller voir vraiment au cas par cas.
45:14Si on est vraiment critique de l'immigration,
45:17il faut effectivement subventionner,
45:19et il faut à un moment, que ce soit des fonds privés,
45:21il faut donner de l'argent pour qu'il y ait de la stabilité dans les pays.
45:23Si on pense juste au Niger,
45:25j'ai publié des chiffres, il va y avoir 500 millions,
45:27quelque chose comme ça, dans 20 ou 30 ans.
45:29C'est une bombe migratoire.
45:31Il faut à un moment donner un cadre,
45:32alors faire ce qu'on peut.
45:33L'idée, ce n'est pas non plus de donner toutes nos caisses pour le Niger,
45:35mais si on est critique de l'immigration,
45:37dans le même temps, il faut aussi être cohérent et logique,
45:40et savoir stabiliser des pays,
45:41parce que l'immigration, dès lors qu'ils sont en France,
45:43c'est trop tard, c'est trop tard.
45:45L'immigration, elle se joue avant tout.
45:47– Mais est-ce que ça a marché jusqu'à maintenant ?
45:48Est-ce que ces pays ont un problème de ressortissants ?
45:52C'est l'efficacité, est-ce que ces pays gardent leurs ressortissants ?
45:56Est-ce que les dirigeants sont corrompus ?
45:58– Ça se combine aussi avec une communication d'un pays qui va dire,
46:03par contre, nous, on ne vous reçoit plus.
46:05Tout va dans le même sens.
46:06Il ne faut pas, d'un côté, dire, on vous donne de l'argent,
46:08et par contre, si vous êtes chez nous, on vous accueille.
46:09Ça ne marchera pas, ils vont venir.
46:11– Il y a un principe de réciprocité.
46:13– C'est ce qui avait été essayé avec les Comores,
46:14si je ne dis pas de bêtises, et qui n'a pas fonctionné.
46:16– Là, on marche sur la tête.
46:18– Les Comores, ils veulent envahir, ce n'est pas pareil.
46:21– Mais on leur a donné de l'argent pour qu'ils gardent leurs ressortissants,
46:23et ils ne l'ont pas fait.
46:24– D'ailleurs, il y a l'action, je voulais la saluer,
46:28la députée Eliott de Mayotte, qui mène une très bonne action,
46:33notamment pour défendre les intérêts des Maorais et des Français.
46:36– Estelle Youssoupha.
46:36– Estelle Youssoupha, effectivement, qui est fantastique sur ce coup-là.
46:40Et on avait avant, chez Les Républicains, Mansour Kamardine,
46:44qui était aussi un magnifique défenseur de la cause de Mayotte.
46:47– Deux députés tout à fait exceptionnels.
46:49– Et c'est une île, on n'en parle jamais,
46:51et j'en profite pour en parler là, qui a à cœur d'être française,
46:54et qu'on doit défendre jusqu'au bout.
46:56– Crie son amour de la France.
46:57– Si je peux faire un parallèle un peu plus loin,
47:00encore une fois, on a toujours les mêmes ennemis de l'intérieur
47:03qui ensuite vont totalement ignorer ce qui se passe à Mayotte,
47:07et pire même, soutenir les Comores face à Mayotte.
47:09On l'a vu notamment pour la niche parlementaire,
47:11au sujet de l'aide à Mayotte et du soutien à Mayotte,
47:15il y a une partie de la gauche qui aujourd'hui dénigre totalement Mayotte,
47:19se fiche de Mayotte, pour défendre les Comores.
47:21À un moment donné, il faut ouvrir les yeux sur ça,
47:24et se dire qu'on a de la chance d'avoir en France une pluralité incroyable
47:28qui fait qu'on a des Français dans le Pacifique,
47:31dans les Antilles, dans l'océan Indien,
47:32et que ces gens-là méritent d'être aidés autant que les Français de l'Hexagone.
47:35– Dans un autre giste, il ne faut pas oublier que par exemple,
47:37on a donné 3 milliards d'euros pour que la Turquie
47:39contienne aussi les migrants syriens et autres,
47:42c'est-à-dire qu'en fait, du blocage d'argent on en fait,
47:44on donne de l'argent à Frontex,
47:45il faut voir vraiment ce que c'est Frontex à l'intérieur,
47:47c'est plutôt devenu aujourd'hui justement un organisme
47:50qui vient regarder si les droits des migrants sont bien respectés,
47:52c'est-à-dire de l'argent pour les questions migratoires,
47:54on en dépense, allons-y et puis après on ne regarde pas derrière
47:59qu'est-ce qui est vraiment fait dans les cas précis,
48:02parce que vraiment pour les fonctionnaires Frontex,
48:04il faut se dire qu'aujourd'hui par exemple les Bulgares,
48:06ils préfèrent régler le problème tout seuls
48:08plutôt que d'appeler des fonctionnaires Frontex
48:10qui vont eux vérifier, est-ce que les droits humains sont bien vérifiés ?
48:12Ben non, c'est compliqué dans ces questions-là
48:14que tous les droits humains soient bien respectés,
48:16parce qu'on est sur des situations qui sont très très dures,
48:18avec des migrants qui veulent absolument venir en France ou en Allemagne,
48:21et qui vont en fait tout miser, tout faire,
48:23ils vont revenir encore une fois même si on les repousse,
48:25donc on met de l'argent partout.
48:26– Merci à tous les quatre, dans un instant c'est Alexis Poulin
48:29qui sera avec vous toute cette semaine,
48:31puisqu'André Bercoff est en vacances, merci à vous.