Samedi 22 février 2025, SMART WOMEN reçoit Caroline Gaches (présidente, Gaches chimie)
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00:00Générique
00:02...
00:04Bonjour, Caroline Gache.
00:06Ravie de vous accueillir, et merci d'ailleurs,
00:09je profite pour le dire, à Anne-Charlotte Fredenucci,
00:12la présidente d'Ametra, que j'avais reçue ici
00:15en septembre 2023, et qui nous a mis en relation
00:18car elle trouvait que vous aviez des choses à apporter
00:21en tant que femme dirigeante dans l'industrie
00:24où on n'en a pas suffisamment, comme on le sait.
00:27Caroline, vous êtes en plein processus
00:30de prise de direction, en fait, de l'entreprise familiale,
00:35qui a été créée par votre grand-père en 1948.
00:39Votre grand-père l'avait créée au niveau local,
00:42votre père a continué à la développer,
00:44on reviendra sur les aspects géographiques.
00:47Vous êtes dans le processus de transmission
00:49et vous vous apprêtez, épaulée par votre sœur,
00:52à en prendre la direction.
00:54Pendant que nous parlions,
00:57on préparait cet entretien,
01:00vous me disiez que, de tout temps,
01:02vous aviez été programmée, et volontaire, bien sûr,
01:06pour l'être, mais programmée à être la succession de votre père.
01:10Donc, parlez-nous un petit peu de vous,
01:14depuis le début, c'est en 2014 que vous avez commencé,
01:17votre parcours, jusqu'à maintenant,
01:19et après, on parlera de l'avenir,
01:21mais votre parcours depuis le départ.
01:23Très bien. Merci beaucoup pour cette invitation.
01:26Comme vous l'avez justement dit,
01:28je me suis toujours destinée à reprendre l'entreprise familiale,
01:33bien que mon père a fait ça de façon très subtile,
01:37puisqu'il ne nous a jamais réellement imposé de le faire,
01:41mais il nous a toujours partagé avec tellement de passion ce qu'il faisait
01:45que, forcément, ça nous donnait envie.
01:47En partageant beaucoup les succès,
01:50ne cachant pas les difficultés d'un chef d'entreprise,
01:53et insistant sur l'aventure passionnante qu'il vivait,
01:56et de ce fait, quand j'ai choisi mon parcours supérieur,
01:59j'ai choisi une école de commerce de façon à être généraliste,
02:02et on a toujours été proches, avec ma sœur,
02:05de l'entreprise, à faire des petits boulots l'été,
02:08sur la chaîne de production, à remplir des bidons de solvants,
02:11et donc, la force d'une entreprise familiale,
02:14c'est d'avoir ces collaborateurs qui sont là depuis très longtemps.
02:18On est très fiers d'avoir remis 40 médailles du travail
02:22en septembre dernier, avec des collaborateurs
02:25qui étaient là, qu'on a fêté entre 20 et 40 ans de carrière
02:29au sein de Gachimi.
02:30Ces collaborateurs nous ont vus
02:32depuis qu'on était toutes petites.
02:34Certains sont partis en retraite, mais il en reste encore.
02:37Et donc, c'est vrai que cette bienveillance
02:41vis-à-vis de ces collaborateurs, vis-à-vis de nous,
02:43a été un moteur supplémentaire pour reprendre l'entreprise familiale
02:47et continuer cette aventure.
02:48Quand vous avez démarré dans l'entreprise,
02:50au sortir de vos études,
02:52vous avez commencé par quoi ?
02:54Votre parcours ouvrit, entre guillemets.
02:56Je ne voulais pas rentrer dans l'entreprise tout de suite,
02:59car je voulais aller faire mes armes ailleurs.
03:01Je ne souhaitais pas non plus revenir à Toulouse tout de suite.
03:05Sauf que mon père, là aussi, a eu une opportunité,
03:09mais qui l'arrangeait bien,
03:10c'est qu'on a eu l'opportunité de mettre en place
03:13et de gagner un contrat avec un gros client dans l'aéronautique
03:17et qui nous demandait de créer un site de zéro en région parisienne.
03:21Le challenge était très tentant et je suis ravie de l'avoir pris,
03:24puisque ça m'a permis de faire plusieurs années mon projet,
03:29en étant loin du siège social,
03:31tout en étant très soutenue par des collaborateurs
03:34et mon père, bien sûr, pour réussir ce challenge.
03:36Il fallait commencer un site de zéro, recruter 15 personnes d'un coup,
03:40monter un site.
03:42Mais ça m'a permis de vraiment faire ma place,
03:45tout en étant un peu éloignée physiquement de mon père
03:48et donc d'asseoir au fur et à mesure, je pense, ma crédibilité.
03:51Et voilà.
03:53Vous me disiez que vous aviez été accompagnée
03:55et notamment mentorée par Patrick Daer.
03:57Voilà. On a eu la chance... C'était un peu plus tard.
04:00C'était dans le cadre d'un programme Ambition PME-ETI
04:03qui était soutenu par BPI.
04:05Et donc, on a eu la chance d'être mentorée par Patrick Daer,
04:08qui nous a beaucoup chamboulés dans le bon sens
04:11sur tous les aspects de gouvernance de l'entreprise.
04:13Et c'est un des chantiers que j'ai menés entre 2016 et 2019.
04:17Et nous avons mis en place, grâce à lui,
04:20des instances de gouvernance comme un comité stratégique
04:23avec deux membres externes qui y vivent depuis 2018.
04:27Et on est ravies,
04:28puisqu'on a représenté les instances de l'actionnariat.
04:33Donc, chaque groupe de famille a une place...
04:35Vous êtes plusieurs branches familiales.
04:37Combien au total ?
04:38On est 10 actionnaires de la 3e génération actuellement.
04:41Et nous avons réalisé en 2020, grâce au pacte du TRAIL,
04:44la transmission entre les parts de la 2e à la 3e génération.
04:47Le fameux pacte du TRAIL, qui est aujourd'hui sur la sellette
04:50et dont on sait, quand on connaît le sujet de l'entreprise,
04:52à quel point il est important,
04:54à quel point il permet de faire grandir les entreprises,
04:56d'avoir des ETI alors qu'on n'en a pas assez,
04:59et qui, pourtant, est remis souvent sur le devant de la scène,
05:03mais pas dans le bon sens.
05:04On a reçu Renaud Dutreil à Toulouse
05:07et on a eu l'occasion d'échanger sur le sujet.
05:09Sans ce pacte, le futur de Gachimine
05:12n'aurait pas été nécessairement assuré.
05:14J'espère que notre conversation va être entendue.
05:17C'est très concret. Vous avez même une boîte,
05:21c'est de l'industrie, c'est tout ce que l'on veut,
05:22c'est une ETI, elle est en région, c'est la succession.
05:26Les challenges opérationnels sont déjà très importants à vivre
05:29et à reprendre, donc si, en plus, on doit gérer,
05:32simplement s'endetter de façon considérable
05:35pour pouvoir reprendre l'entreprise,
05:37il y a beaucoup de repreneurs qui vont hésiter
05:40et qui ne vont pas pouvoir le faire.
05:42Bien sûr, et qui vont donc se vendre,
05:43et se vendre, on ne sait pas...
05:45Nous en avons profité et on en est très contents.
05:48Ce sujet a été traité et maintenant,
05:50nous sommes en pleine transition opérationnelle du management.
05:54Ça prend son temps.
05:55Oui, vous avez raison, il faut le faire.
05:57Je trouve que vous êtes un exemple familial assez remarquable
06:01de préparation, parce que ce n'est pas toujours le cas non plus.
06:04On voit, d'ailleurs, Agnès Bricard, si vous l'avez entendu,
06:07le disiez juste avant, il y a eu toute une époque
06:09où les pères ne transmettaient pas aux filles,
06:11ou c'était vraiment parce que, d'ailleurs, Anne-Charlotte explique
06:15que ce n'était pas ce qui était prévu au départ.
06:16Après, c'est elle, mais bon.
06:17Et donc, le fait de tout ça évoluer,
06:20votre père a donc vraiment, lui, bien programmé
06:22et a mis tous les atouts sans vous forcer la main,
06:24ce qui est quand même très important aussi,
06:26puisque vous aviez envie de le faire.
06:27Donc, ça vous arme bien mieux pour démarrer.
06:31Il n'y a pas un modèle de reprise d'entreprise
06:33qui se fait de la même manière,
06:34mais c'est vrai que dans notre cas, ça se passe très bien,
06:37parce que ce que dit mon père,
06:39c'est que pour transmettre une entreprise,
06:41il faut qu'il y ait la volonté du sédant de céder et de transmettre,
06:45il faut qu'il y ait les capacités du repreneur
06:47et il faut qu'il y ait l'envie des repreneurs.
06:49Donc, l'envie des repreneurs et la volonté du sédant à liéter,
06:52les capacités, il fallait nous tester un petit peu,
06:54donc on est en train.
06:55Il fallait que vous les formiez, que vous les accentuiez.
06:58Et donc, c'est vrai que grâce à ça,
07:00nous, on vit cette transmission,
07:02donc on prend le temps sereinement et c'est très agréable.
07:06Et en plus, on aime travailler ensemble,
07:08tout en préparant le futur, c'est-à-dire que...
07:10Alors, parlez-nous maintenant de Gachimi,
07:12parce qu'on n'a pas dit jusqu'à présent ce que c'était vraiment.
07:14Alors, parlez-nous de Gachimi, l'activité, les chiffres,
07:17la carte d'identité, en quelque sorte.
07:19Donc, Gachimi a été fondée en effet en 1948,
07:21donc après-guerre par mon grand-père,
07:23et notre métier est toujours, mais était surtout à la base,
07:26de faire de la distribution de produits chimiques,
07:28donc des produits chimiques, il y en a partout.
07:30Et maintenant, l'entreprise, au fur et à mesure,
07:32s'est spécialisée autour de quatre domaines principaux,
07:35qui sont l'aéronautique défense et espace,
07:38qui sont le monde de la chimie industrielle
07:40et des commodités chimiques,
07:41le traitement des eaux pour les eaux de process,
07:44les eaux potables et les eaux de piscine,
07:46ainsi qu'autour des matériaux,
07:47donc là, qui sont plutôt utilisés autour des composites,
07:51notamment dans la marine, ainsi que la chimie des silicones,
07:54dans le nucléaire, dans l'énergie, par exemple.
07:56Et notre métier est de faciliter l'utilisation
07:58des produits chimiques auprès du monde industriel,
08:00autour de trois piliers.
08:01Le premier pilier, c'est une expertise technique,
08:03puisque Gachimi, nous venons de la chimie...
08:06Vous ne produisez pas, mais vous avez cette expertise.
08:08Voilà, exactement.
08:09Et on produit des certaines typologies,
08:11qui sont des commodités chimiques,
08:13soutenues par des laboratoires,
08:15donc on fait vraiment de la chimie applicative.
08:17Les services et de la logistique,
08:18donc là, nous venons de faciliter, d'un point de vue logistique,
08:21avec nos forces de stockage, nos camions,
08:24nos capacités de conditionnement...
08:26Vous avez des sites Céveso.
08:27Plusieurs sites Céveso, j'en parlerai plus tard.
08:29C'est un atout essentiel de notre métier,
08:31bien que difficile aujourd'hui de les exploiter
08:33et d'en créer en France.
08:35Et le troisième pilier,
08:37c'est notre pilier, ce qu'on appelle le e-chemicals,
08:39qui est toute la gestion de l'information
08:42et des réglementations autour des produits chimiques.
08:44Et non seulement cet outil,
08:46qui est un outil digital de gestion de l'information,
08:48nous sert à nous-mêmes, en tant qu'exploitants de produits chimiques,
08:51mais sert à nos clients.
08:52On l'a mis à disposition de nos clients.
08:53Donc voilà, ça, c'est à peu près pour notre métier.
08:55Gachimi, aujourd'hui, c'est 225 millions de sites d'affaires en 2024,
08:59à peu près 450 collaborateurs dans 10 pays.
09:02Et nous avons une dizaine de sites également en France.
09:05Et notre présence à l'international et en France,
09:08c'est basé sur des sites de stockage
09:10pour pouvoir stocker différents types de produits chimiques
09:12et dans différentes quantités par rapport à leur dangerosité.
09:17Et vous me disiez, avec une ADN très marquée,
09:20croissance par la rentabilité et dans la rentabilité,
09:24donc avec d'ailleurs beaucoup d'autofinancement.
09:26100 %.
09:28Voilà, c'est ça.
09:29100 % d'autofinancement, avec, bien sûr...
09:32En fait, ce qu'on souhaite, c'est de construire pour le long terme
09:35toutes les actions que l'on mène
09:37et les relations que l'on a avec nos clients,
09:41et on les remercie aussi beaucoup pour ça,
09:42mais ce sont des relations que l'on crée sur du long terme.
09:45Et ça, c'est extrêmement important.
09:47Le court terme ne nous intéresse pas.
09:49Et c'est un des fondements des entreprises familiales.
09:53Et je pense que c'est ce qui permet,
09:55surtout dans le monde industriel,
09:56de s'adapter aussi au cycle relativement long
09:59de nos clients industriels.
10:00Et donc, on est tout à fait dans cette dynamique
10:02avec une volonté assez forte de s'internationaliser.
10:06Je crois que c'est votre défi.
10:08C'est mon défi.
10:09On le disait au départ,
10:10mais c'est vrai que votre grand-père, lui, c'était local,
10:12votre père, c'était le national et le maghreb,
10:14et vous, vous arrivez à des enjeux beaucoup plus importants
10:17et vous voulez aller plus loin en expansion géographique.
10:19Exactement. Quand je suis arrivée,
10:21on devait être de l'ordre de 5-8 %
10:23de notre chiffre d'affaires à l'international,
10:25et là, nous en sommes aux alentours de 20,
10:28et l'objectif, c'est d'aller à 30 d'ici 2-3 ans.
10:31Et bien sûr...
10:32Avec des zones particulières ?
10:34Actuellement, en 2023, on a fait le Canada,
10:37en 2024, on a fait l'Allemagne.
10:39On fait par plusieurs moyens,
10:40puisque Gachimi est plutôt dans la promotion
10:42d'une croissance organique.
10:44J'en parlerai tout à l'heure, notamment par l'innovation.
10:47Mais cependant, ça nous arrive aussi
10:49de faire des acquisitions et de la croissance externe.
10:51Et quand on se développe à l'international,
10:52on choisit les deux biais en fonction des pays,
10:54en fonction des besoins clients, en fonction des attentes.
10:57Et donc, au Canada, on a commencé de zéro.
10:59En Allemagne, on a acheté une société.
11:01Et les deux prochains pays que nous avons en ligne de mire,
11:04ce sont les Etats-Unis et l'Inde,
11:07qui est le pays de demande, notamment, pour l'aéronautique,
11:10puisque notre internationalisation est très drivée
11:12par la demande de nos clients aéronautiques défenseurs.
11:14Vous accompagnez vos clients, d'ailleurs.
11:16On accompagne nos clients.
11:17Du service à l'industrie, vous accompagnez, très bien.
11:19Il y a cet enjeu d'internationalisation,
11:21bien sûr, mais vous le venez de le dire,
11:23il y a le sujet de l'innovation, qui est également pour vous important.
11:26Il y a le sujet, également, on va en parler aussi,
11:29de tout ce qui est environnemental, puisque vous êtes sur un métier.
11:32Alors, comment... D'ailleurs, les deux sont liés,
11:35puisque l'innovation et l'environnement sont très liés.
11:37Comment vous parvenez à un moment où il y a une grosse sensibilité
11:41sur tous ces sujets par rapport à la chimie ?
11:43Comment vous faites ?
11:45Alors, je vais d'abord parler du biais innovation,
11:47puisque ça fera aussi le lien vis-à-vis de l'environnement.
11:49Donc, en effet, nous, on est convaincus
11:52qu'une société qui ne sait pas se développer par l'organique,
11:55par l'interne, n'a pas un avenir, en tout cas, pour le très long terme.
11:58Donc, vous l'avez compris, ce n'est pas notre objectif.
12:01L'innovation est un biais important, et on a cette culture de l'innovation
12:06que l'on... Comment dire ? Il n'y a pas une cellule innovation chez nous,
12:09puisqu'en fait, on a des domaines d'activité qui sont très différents.
12:11Donc, dans chaque division, ou même dans les fonctions support,
12:14chacun peut être porteur d'une innovation.
12:17Donc, on a des tas d'exemples.
12:18On a mis en place des vending machines
12:21dans les chaînes de production de chez nos clients
12:23pour distribuer les produits aux plus proches d'utilisation.
12:27Ensuite, on a mis, par exemple, en place un système qui s'appelle le Garofilt.
12:30Donc, ce sont des innovations certaines qui sont brevetées.
12:32Ça, c'est un média filtrant à base de verre recyclé,
12:35donc qui fait lien aussi avec l'environnement,
12:38en remplacement du sable, notamment, dans les filtrations des eaux de piscine.
12:43Plus récemment, on a mis en place un procédé qui s'appelle le Garobarrière,
12:46qui prévient des mélanges incompatibles de produits chimiques.
12:50On a aussi une innovation qui s'appelle le Garotech,
12:53qui lui est un process qui permet de laver le linge
12:57dans des grosses quantités pour des blanchisseries industrielles
12:59sans chauffer l'eau.
13:00Donc, là aussi, qui permet de faire des économies d'énergie
13:04et donc de réduire les impacts de CO2 de nous-mêmes et de nos clients.
13:09C'est l'ensemble des scopes, en fait.
13:10Exactement. Et l'ensemble, donc...
13:12En fait, chaque innovation, en général,
13:14a un impact positif pour l'environnement.
13:17On a aussi développé des produits qui permettent de traiter les zones
13:19où il y a beaucoup de corrosion,
13:20comme par exemple dans les chaînes de traitement de surface.
13:22C'est un revêtement.
13:24Et par rapport à l'environnement,
13:27on a des initiatives qui sont très tangibles,
13:31notamment nous aidant nos clients à ne pas jeter les produits chimiques.
13:35Parce que les produits chimiques, pour une grande partie,
13:37ont des dates de péremption.
13:39Et grâce à notre métier, nos clients réduisent de l'ordre de...
13:43On constate qu'ils ont entre 15 et 30 % de produits qu'ils jettent.
13:46Et avec notre initiative, ils en jettent entre 0,5 à moins d'un %,
13:50donc il y a un vrai impact de la réduction de leur impact environnemental.
13:55Et également par la mise en place, par exemple, d'emballages consignés,
13:59qu'on a mis en place depuis 50 ans.
14:01Oui, c'est une solution simple, mais qui est en vertueuse.
14:04Parce qu'elles sont simples, d'ailleurs.
14:05Donc on a défini avec chacun de...
14:07Enfin, avec la plupart de nos clients les plus importants,
14:10des feuilles de route environnementales.
14:12Et on est content d'avoir des actions qui sont tangibles.
14:15Nous, on ne traite pas forcément le tri des papiers,
14:18parce qu'on le fait,
14:19mais on a des actions qui sont réellement tangibles.
14:22Et c'est passionnant, parce que la chimie
14:24permet aussi toutes ces initiatives.
14:26Oui, il faut voir... En fait, c'est vrai que...
14:28Dès lors qu'on se positionne en regard positif
14:31sur le progrès, sur l'innovation, sur tout ce qui permet,
14:34on voit qu'il y a beaucoup de solutions développées par les entreprises
14:37pour, justement, améliorer tous les sujets environnementaux.
14:41Il faut simplement leur laisser les moyens, les capacités et le temps.
14:44Et un petit peu le temps.
14:46Pour terminer, juste une question sur...
14:50Dans votre industrie, la place des femmes, comment vous la voyez ?
14:53Ah, elle est encore pas très présente !
14:57Non, c'est... Moi, ce que je ressens et ce que je vis,
15:02c'est que d'être une femme dans l'industrie,
15:04c'est une réelle opportunité.
15:06C'est une opportunité et surtout, c'est un challenge passionnant.
15:09En fait, on contribue à la construction, à notre petite échelle,
15:13à la construction du monde de demain.
15:14Et ce sont des challenges qui, en plus d'être passionnants, sont rationnelles.
15:18Donc, vraiment, moi, j'encourage toutes les femmes
15:21à venir dans l'industrie.
15:23Et être femme chef d'entreprise, là aussi, c'est plus rare.
15:27Et c'est vrai que les cas que je rencontre
15:30sont souvent des femmes qui font des reprises d'entreprise.
15:32Donc, moi-même, j'en suis un exemple.
15:35Et donc, tout ce que je peux souhaiter,
15:36c'est que grâce à des initiatives comme les vôtres,
15:38de mettre aussi des femmes en avant, et merci,
15:42pour donner envie, parce que ça vaut le coup.
15:44L'aventure industrielle vaut le coup.
15:46Bon, écoutez, votre témoignage est tout à fait convaincant, je pense,
15:50et je suis sûre qu'il aura des émules.
15:52En tout cas, très bonne continuation,
15:55donc, dans l'entreprise familiale.
15:57Vous allez garder l'ADN et vous allez faire face aux nouveaux défis.
16:00Donc, merci beaucoup pour tout cela.
16:03Donc, écoutez, c'est la fin de notre émission.
16:05Donc, merci d'avoir écouté.
16:07Et puis, au mois prochain,
16:09pour de nouvelles découvertes entrepreneuriales.