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Lors de l’Appel Pour l’Égalité du Think & Do Tank Marie Claire, à l’Hôtel de Lassay, à l’Assemblée nationale, des experts du monde professionnel ont échangé sur les stratégies et leviers permettant d’attirer davantage de talents féminins dans tous les secteurs.

Emmanuel Kessler, Président-Directeur Général de La Chaîne Parlementaire - Assemblée Nationale (LCP-AN), Dominique Potiron, CEO de Spencer Stuart, Cécile Tricon Bossard, Directrice des Ressources Humaines de BPCE et membre du Comité de Direction générale chez Natixis, ainsi que Karine Vasselin, Vice President Group Diversity & Inclusion Lead chez Capgemini, ont partagé leur expertise sur l’attractivité des métiers pour les femmes, les actions concrètes mises en place au sein des entreprises et l’importance d’un environnement de travail inclusif pour favoriser la diversité.

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00:00Comment attirer les femmes vers des secteurs et des métiers majoritairement occupés par des hommes, et comment les aider à développer leur carrière quand elles sont au sein de l'entreprise, dans l'entreprise.
00:23C'est la thématique de notre table ronde suivante, et pour en parler, j'invite Cécile Tricombe-Bossard de BPCEnet X6, Karine Vasselin de Capgemini, Dominique Potiron de Spencer Stewart et Emmanuel Kessler de la chaîne parlementaire à venir sur scène.
00:41Bonjour à tous les quatre. On commence avec vous, Karine. Capgemini mise sur les partenariats et notamment avec France Travail et des associations pour sensibiliser très tôt les enfants vers 7-8 ans, me semble-t-il. Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de ces initiatives ?
01:09Oui, alors bonjour à toutes et à tous. Effectivement, en tant que leader dans la tech, tout comme Amazon, on est convaincu de notre responsabilité à entretenir, enrichir ce vivier de talents diversifiés, et comme on l'a dit, d'abord au bénéfice de ces populations diverses et des femmes.
01:27Puisqu'on a rappelé beaucoup de stats aujourd'hui, moi j'en voudrais en citer une. Une étude montre que le fait d'avoir des compétences dans l'IA génère un écart jusqu'à plus 47% sur la rémunération de la personne qui détient ces compétences.
01:41Donc c'est vraiment très important en termes de projection et d'empowerment. Mais c'est aussi, comme on l'a dit, au bénéfice propre de notre entreprise, puisque grâce à ce talent diversifié, on maintient nos capacités d'innovation et on s'assure que les services et les produits qu'on va développer adressent l'ensemble des besoins de tous nos clients.
02:05Et donc, on l'a dit aussi, c'est très important de commencer tôt parce qu'il faut qu'on soutienne le système scolaire, particulièrement en France où on a un écart jusqu'à 10 points avec certains pays.
02:17Et au fur et à mesure de notre pratique, on s'est aperçu qu'il fallait commencer de plus en plus tôt.
02:23Et alors, on a lancé un partenariat avec First Robotics et LEGO League qui s'adresse et qui commence dès le primaire avec des bouts de choux de 5 à 7 ans.
02:34Alors bien sûr, à cet âge-là, ce n'est pas des choses très techniques, mais déjà, il y a des petits concours, des petits exercices de code avec des LEGO, des petites coccinelles qui suivent des parcours.
02:46Et tout ça pour faire en sorte de montrer qu'en fait, c'est fun, c'est rigolo, c'est attractif.
02:52Et donc, c'est très important.
02:54Et avec ce partenariat dans différents pays, ça doit se développer.
02:58En France, on a jusqu'à présent formé comme ça ou sensibilisé jusqu'à 7000 bambins pour leur mettre le pied à l'étrier.
03:06Après, l'essentiel de nos programmes, c'est de suivre le cycle de la scolarité avec chaque fois des objectifs différents.
03:13Puisque, par exemple, au collège, avec des partenaires comme Innov'Avenir et des ateliers sur Cap sur le Code, là, on va travailler sur des premières compétences de code.
03:24Mais surtout, en parallèle, faire des ateliers où on va montrer des rôles modèles et essayer de démystifier un peu les préjugés sur ces métiers-là.
03:33Au lycée, on va travailler avec un objectif d'influencer plutôt les choix d'orientation.
03:39Et c'est très important parce qu'aujourd'hui, je crois que c'est l'ouverture de Parcoursup.
03:42Donc, c'est un moment clé pour que, justement, à la fin de la seconde, les lycéens et les lycéennes puissent choisir les matières qui vont leur ouvrir le maximum de portes.
03:53Et plus tard, justement, se projettent vers des études scientifiques.
03:58Et on a, par exemple, l'année dernière, à l'occasion de la création des stages de seconde, on a fait une initiative qui s'appelle Shape Your Future.
04:09On a accueilli une soixantaine, je vois Marion qui se réjouit parce qu'elle est dans la salle à l'origine de l'initiative.
04:14On a accueilli une cohorte de 60 lycéens et lycéennes, dont la moitié de filles, qui venaient en plus de quartiers ou des territoires, puisqu'on a couvert l'ensemble de la région.
04:26Les quartiers prioritaires, on les a recrutés via la plateforme 1 jeune 1 stage.
04:31Et pendant 15 jours, on leur a, avec nos collaborateurs internes, femmes et hommes, montré ce que c'était que les métiers du numérique, l'ensemble des possibles pour eux.
04:42Et on a commencé à les initier avec des petites techniques concrètes pour, justement, qu'ils puissent se projeter et se dire ça aussi, ça peut être pour moi.
04:50Merci beaucoup. Cécile Tricombossard, vous êtes directrice des ressources humaines de BPCE et membre du comité de direction générale de Natixis.
04:56Comment est-ce que vous captez les talents féminins chez Natixis ?
05:02Si on prend le groupe BPCE auquel appartient Natixis, dans le secteur bancaire, on a 57% de femmes.
05:09C'est un secteur qui est plutôt très féminisé.
05:12Mais effectivement, comme toujours, dans les métiers les plus rémunérateurs ou les métiers sur lesquels les perspectives de recrutement sont les plus importantes.
05:20Je pense au métier de la tech, de la data, de l'IA. Là, évidemment, la situation est très différente et on se retrouve avec des taux de femmes très, très faibles, autour de 20, 25%.
05:32Donc on a un sujet et il faut vraiment qu'on puisse mettre en place des plans d'action qui actionnent de très nombreux leviers pour arriver à attirer ces femmes dans la finance ou dans la tech.
05:47Alors comment on fait ? On s'y prend une action peut-être un peu emblématique, mais qui marche vraiment bien, qu'on fait depuis maintenant plus de 7 ans.
05:59Tous les ans, on accueille chez nous pendant une journée une cinquantaine de jeunes filles qui sont au niveau M1 dans des écoles d'ingénieurs ou des écoles de commerce.
06:09M1, ça veut dire qu'elles n'ont pas encore choisi leur spécialisation parce qu'on sait que dans les écoles de commerce, il y a plutôt une parité.
06:16C'est 50-50, mais pas dans les masters finance. Dans les masters finance, on va à nouveau se retrouver avec 20, 25% de femmes.
06:24Donc il faut leur montrer que oui, la finance, c'est possible pour elles, que c'est un métier qui peut tout à fait convenir à une femme et leur montrer des rôles modèles.
06:34Donc on leur fait passer une journée avec des marraines qui occupent des postes réputés masculins, des actueurs, des seniors banqueurs, des traders pour que toute la journée,
06:44elles se rendent compte réellement de ce que c'est que ce métier et de l'intérêt qu'il peut présenter pour elles.
06:50Nous, ça nous crée un vivier. Donc c'est des jeunes filles avec lesquelles on va rester en contact et qu'on pourra recruter ensemble.
06:56Et ça passe aussi en interne un message à la fois parce que c'est un événement qu'on organise avec nos réseaux de femmes internes pour les mobiliser sur ce sujet de mixité avec nous.
07:08Et puis aussi aux femmes qui sont sur ces métiers-là de leur dire vous avez une responsabilité. Vous êtes très importante pour nous.
07:15Donc surtout, ne vous évaporez pas. Restez sur ces métiers d'hommes, même si effectivement, aujourd'hui, vous n'êtes pas encore majoritaire.
07:22Donc ça, ça fait partie des actions qu'on met en place. Mais il y en a beaucoup d'autres. On s'est fixé des objectifs chiffrés parce que je crois que ce qui ne se mesure pas n'existe pas.
07:32Donc sur chacun des métiers, on a un objectif chiffré. On a formé nos managers au recrutement en essayant d'éviter les stéréotypes et les biais.
07:44Par exemple, dans toutes les relations qu'on a avec les cabinets de recrutement, on impose d'avoir au minimum une femme dans toutes les shortlist.
07:51Et ça, c'est très embêtant pour eux parce qu'en fait, tout ce que les cabinets de recrutement nous disent, c'est dans nos viviers.
07:59On a énormément d'hommes parce qu'ils sont proactifs. Ils envoient leur CV. Les femmes, il faut aller les chercher.
08:04Et quand on va les chercher, généralement, elles ont du travail. Elles n'ont pas le temps. Elles veulent bien nous parler.
08:10Mais dans trois mois et en fait, elles passent à côté du poste. Donc c'est difficile aussi pour les pour les cabinets de recrutement.
08:18Mais voilà, ça fait partie du cadre qu'on compose pour essayer d'obtenir des résultats et de progresser.
08:25Nous avons un cabinet de recrutement avec nous, avec Dominique Potijon, qui est chez Spencer Stuart.
08:30Elle se spécialise dans le conseil en recrutement de cadres dirigeants. Alors expliquez-nous, comment vous agissez pour qu'il y ait plus de femmes dirigeantes ?
08:38Alors d'abord, bonjour à toutes et à tous, même s'il y a peu d'hommes. Effectivement, une précision également, je ne suis pas CEO de Spencer Stuart, même si c'était une très belle déclaration.
08:46Je suis un associé, mais je ne suis pas CEO.
08:51Et nous intervenons. Beaucoup de choses très intéressantes ont déjà été dites et nous intervenons plutôt au niveau comité exécutif, comité de direction et conseil d'administration.
09:01Donc, c'est un angle un peu particulier en ce qui concerne notre rôle et il est important. En fait, ça n'embête pas forcément ce qu'on appelait les chasseurs de tête de présenter des listes,
09:15parce que de toute façon, c'est un rôle en tous les cas chez Spencer, mais également chez d'autres firmes qui font notre métier, en tous les cas au niveau international,
09:24de nous assurer depuis plus de 15 ans, je suis un vivant exemple historique, d'avoir inclus des listes diversifiées et variées de candidats potentiels sur la voie des comités de direction et des comités exécutifs.
09:40Il est très, très clair que la loi Copé-Zimmerman, nous avons beaucoup participé au recrutement d'administrateurs et d'administratrices et en particulier dans les secteurs que vous citez comme étant peut-être moins proche des femmes et qu'aujourd'hui,
09:53vous avez dans ces conseils des femmes et en particulier des indépendantes, des administratrices indépendantes qui, donc, président très souvent les comités de nomination et sur lequel peuvent s'appuyer désormais tous ces groupes pour pouvoir intégrer ces femmes de manière importante.
10:08La loi Rixain maintenant décline au niveau comité et comité exécutif. Il est important de préciser qu'on a eu beaucoup de femmes dans des rôles très importants, mais considérées comme fonctionnelles, la communication, les RH, etc.
10:23L'enjeu aujourd'hui, et c'est ce sur quoi nous travaillons beaucoup, en particulier dans ces secteurs, c'est de présenter des femmes avec des responsabilités de business opérationnel, de PNL, et c'est là que se situe probablement la partie de promotion de conviction la plus importante.
10:42Ce rôle auprès des entreprises se double d'un rôle auprès des femmes ou de la diversité au sens large. Vous avez raison. Il faut parfois les convaincre de deux, trois petites choses. Je crois que Marlène Schiappa en a parlé tout à l'heure. Je vous rappelle qu'en 2025, on dit souvent qu'une femme est clivante quand on dira qu'un homme, au contraire, affiche bravement ses convictions. Donc, il y a encore un peu de travail à faire. Ce travail, c'est le faire savoir de son propre savoir-faire.
11:09C'est de créer des réseaux en interne et en externe dans ces secteurs où il y a peu de femmes. Il est absolument important de cultiver ces secteurs. Le sponsorship qui peut d'ailleurs être très bien fait par un homme. J'ai de nombreux exemples où des sponsorships ont été faits par des hommes, des hommes dirigeants qui ont été extrêmement importants pour des femmes qui, aujourd'hui, ont accédé aux instances dirigeantes des groupes, ont joué un rôle majeur.
11:35La sororité est importante. De façon un peu taquine, je rappellerai que parfois, toutes les femmes n'appliquent pas la sororité parce que ça veut dire aussi retrouver des femmes dans des positions de compétition. Bon, ça, je passe, mais les hommes ne le sont pas forcément non plus. Et il faut également qu'on puisse et nous nous y attachons. Nous voyons plus de 500 personnes, chaque associé par an.
11:59Faire prendre conscience aux femmes avant l'arrivée dans les comités de direction, qu'accepter de prendre ou de demander un rôle de responsabilité de PNL et de business est particulièrement important parce que vous avez développé des compétences, des expériences beaucoup plus larges que celles d'être simplement un ou une experte. Donc voilà.
12:21Merci beaucoup Emmanuel Kessler. Merci d'être ici. Vous présidez la chaîne parlementaire. Quel est votre regard et peut-être votre sentiment sur la responsabilité des médias et notamment de celui que vous présidez?
12:35Je suis un homme de télé. Je vois le timer 3 10. Ça veut dire qu'après, tout est fini ou vous revenez encore? Ça dépend de la qualité de votre intervention. D'accord, j'ai la pression. Merci. Bien. Bonjour à toutes et à tous. Je suis ravi d'être là. Je préside en effet la chaîne parlementaire. Alors juste un petit souvenir dont je parlais à Gwenaël et Choupa tout à l'heure en 2021. J'étais dans le même type de manifestation.
13:00Nous étions dans une grande salle à l'UNESCO vide, c'est-à-dire c'est une salle de 1000 personnes encore plus grande qu'ici, vide parce qu'on était en plein Covid justement. Et donc les intervenants, puisque à l'époque, c'était je dirigeais public Sénat et nous étions déjà associés au démarrage de ce sing tank. On était écarté de 3 mètres les uns des autres.
13:22Et dès qu'on sortait de l'estrade, il fallait remettre le masque. Pourquoi je dis ça? Parce que ça veut dire que quand on veut quelque chose, on est capable de s'adapter. Vous avez montré une formidable capacité de résilience. 4 ans après, vous publiez ce livre blanc. Je m'en réjouis et je me réjouis qu'aujourd'hui, dans les fonctions qui sont les miennes à la tête de la chaîne parlementaire de l'Assemblée nationale, qui va passer sur le canal 8.
13:43Eh bien, nous nous tenons à être aussi. Je suis heureux qu'on soit aussi partenaire de ce sing tank. C'est pas neutre par rapport à ce passage sur un canal particulièrement exposé parce qu'on exerce une mission civique citoyenne de caisse de résonance des travaux du Parlement.
14:03Et pour paraphraser une phrase qui avait été attribuée à Pierre Mendès France. Malgré la difficulté des temps, toute action n'est pas vaine et toute politique n'est pas sale. Et vous en avez eu témoignage ici à travers ce qu'a dit.
14:16A travers ce qu'a pu exprimer Marlène Schiappa à travers les positions de la députée Mme Marie-Pierre Rixin. Voilà c'est que oui, c'est compliqué en ce moment la politique, mais il y a quand même des gens qui se battent pour des causes communes.
14:31Et nous, notre rôle de façon vivante incarnée, ça va être de montrer que ces combats-là, ils peuvent faire avancer la société, que les politiques sont là pour les mener, même s'il peut y avoir des clivages.
14:44Deuxième chose que je voudrais dire, j'essaie d'être rapide, 90% de femmes dans cette assistance. Moi, je suis persuadé que vous aurez vraiment réussi, et je prolonge ce que disait Nathalie Colin, quand il y aura 50% d'hommes et 50% de femmes.
14:59Je crois profondément que le combat féministe n'est pas un combat exclusif, puisqu'il y a eu des polémiques sur certaines prises de position récemment. C'est un combat inclusif. Il appartient aux hommes et aux femmes à égalité.
15:15Et donc, il faut que nous soyons à parité également quand il s'agit de porter ces éléments de proposition tels que vous les portez aujourd'hui. Le troisième élément, il y a un manque dans votre matinée ce matin.
15:28Et d'une certaine façon, je pourrais parler plus spécifiquement des médias, mais je le représente aussi. Moi, je dirige une entreprise de à peu près 80 personnes. Et ce qui manque ici, c'est les PME.
15:39Et ce n'est pas tout à fait les mêmes conditions, les mêmes applications de quotas, de critères dans les PME que dans les grandes entreprises que vous incarnez. Et il ne faut pas les oublier.
15:49J'imagine qu'il y a des propositions dans les livres blancs, mais il faut vraiment insister sur ce point. C'est souvent beaucoup plus difficile. Je vais vous donner un exemple. D'abord, à LCP, on a un indice d'égalité de 91% parce qu'en fait, il y a plus de femmes que d'hommes et que la masse salariale féminine est plus importante que celle des hommes.
16:07Au comité de direction, on avait une légère avance des femmes comme il y a une responsable qui est partie et que je l'ai remplacée par un homme. Maintenant, on est à l'égalité. Donc ça va. Mais ce que je veux dire, c'est que par exemple, ce qui n'est pas le cas dans un grand groupe.
16:26Dès que vous avez un départ ou un changement dans un effectif, vous n'êtes pas certain de pouvoir recruter une femme qui va remplacer une femme. Tout ça, ce sont des choses qui se vivent au quotidien de façon plus complexe dans les petites et moyennes entreprises.
16:41Et il ne faut pas le sous-estimer pour ce qui concerne les métiers. Par exemple, nous avons sur les métiers techniques. C'est vrai que ce sont des métiers qui sont majoritairement aujourd'hui occupés par des hommes.
16:54Regardez les grands réalisateurs de télévision. Il y a peu de femmes. Chez nous, chez LCP, nous avons deux réalisatrices. Oui, quand on parle en télé, on parle de Renaud Levanquim, on parle de Tristan Carnet, mais il n'y a pas de grand nom féminin.
17:07Donc j'espère que ça va bouger. Nous, on a deux femmes réalisatrices. On a une femme qui est ce qu'on appelle chef d'équipement, c'est-à-dire que c'est elle qui est au sein de la direction technique et de production, gère toute la partie matériel, travaille aussi à l'intégration de ce qu'on appelle les habillages de l'antenne dans les écrans.
17:25Bon, ça, c'est un métier qui est traditionnellement féminin. Et le message qu'on essaye de faire passer, notamment avec ma secrétaire générale, qui est une femme, Corinne Guisse, c'est d'aller voir dans les écoles de production, d'aller voir dans les écoles d'audiovisuel pour essayer justement de valoriser les formations des femmes.
17:41Et plus en amont, on se le disait récemment, c'est au niveau de l'orientation professionnelle qu'il faut agir pour que les femmes n'hésitent pas à choisir ces métiers qui sont des beaux métiers, qui sont des métiers créatifs. Mais c'est un travail de longue haleine et il est encore plus difficile dans les petites et moyennes entreprises que dans les grandes.
17:59Je m'arrête là. Je pourrais vous parler d'une autre difficulté, mais on n'aura peut-être pas le temps, qui est celle de la parité sur les plateaux télévisés. C'est un véritable défi au quotidien pour plusieurs raisons.
18:09Merci beaucoup à toutes les quatre. Je vais navrer le temps fil. Je vous laisse rejoindre nos deux coprésidentes pour une photo.

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