• avant-hier
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros jusqu'à 9h30 sur Europe et sur
00:00:06CNews jusqu'à 10h30. Je voulais vous parler ce matin du nouvel an asiatique
00:00:11qui fut célébré mercredi dans le monde entier mais aussi en France.
00:00:15Pas de voitures brûlées, pas de rodeo, pas de kalachnikov. Parmi ces français
00:00:21d'origine asiatique qui sont nés en France, il faut évoquer ceux dont les
00:00:26parents sont arrivés du Vietnam. Le Vietnam est une ex-colonie française.
00:00:31Elle est devenue indépendante après deux guerres. Le Vietnam n'utilise pas la
00:00:36rente mémorielle. Le Vietnam se développe. Les vietnamiens qui sont sur
00:00:42le sol de France arrivent d'un autre continent et d'une culture différente.
00:00:47Il y a eu en France plusieurs vagues de migrants vietnamiens. Ceux qui ont quitté
00:00:52le Vietnam avec les colons français. Ceux qui sont partis en 1975 avec les
00:00:57américains. Puis les boat people qui ont fui le régime communiste.
00:01:01Le rapprochement familial, le regroupement familial a permis à beaucoup de
00:01:06vietnamiens de rejoindre Paris. Ils sont une minorité visible en France.
00:01:12Ils vivent souvent en communauté. Ils ne sont pas catholiques. Ils pratiquent le
00:01:17culte des ancêtres et le bouddhisme. Les enfants sont éduqués.
00:01:21Ils s'intègrent. Ils respectent et les lois de la république et leur culture
00:01:26d'origine. Cet exemple pour dire que submersion, proportion, intégration,
00:01:32assimilation, tous ces mots qui fâchent ne disent pas l'essentiel.
00:01:37Le problème de l'immigration que vit la France est un problème culturel.
00:01:42Pourquoi ça marche si j'ose dire avec certains et pourquoi ça ne marche pas
00:01:47avec d'autres ? Voici une bonne question que je soumets à tous ce matin et vive
00:01:53l'année du serpent de bois puisque ce 29 janvier marque son entrée.
00:01:59Chana Lusso.
00:02:13Bonjour Pascal, bonjour à tous. Les boîtes noires de l'avion de ligne
00:02:17qui s'est écrasé hier à Washington ont été retrouvées. On l'a appris cette nuit.
00:02:22Elles ont été récupérées par les enquêteurs. Cela permettra de comprendre
00:02:25ce qui a bien pu se passer. Pour Donald Trump, ce drame est avant tout le
00:02:29résultat des politiques menées par ses prédécesseurs Joe Biden et Barack Obama.
00:02:33Ils les accusent d'avoir affaibli la sécurité aérienne en mettant en place
00:02:37des programmes promouvant la diversité au sein de l'administration.
00:02:41En France, le pic de crues est attendu aujourd'hui. Dans l'ouest, l'île est
00:02:46vilaine. Le Morbihan et la Loire-Atlantique sont toujours en
00:02:48vigilance rouge ce matin. Même si l'eau devrait monter moins que prévu, les dégâts
00:02:52sont considérables. Les crues n'ont pas fait de victimes mais au total 1 600
00:02:56personnes ont dû quitter leur logement. Et puis un homme de 20 ans est recherché
00:03:00ce matin après avoir foncé délibérément sur un policier avec sa
00:03:05motocrosse. Ça s'est passé hier dans un quartier d'Elbeuf en Seine-Maritime.
00:03:09Cet individu, déjà connu des services de police, faisait un rodéo urbain sans
00:03:13casque en pleine rue. Et quand les forces de l'ordre ont voulu l'interpeller, il a
00:03:17refusé de s'arrêter. C'est là qu'il est monté sur le trottoir et a foncé sur ce
00:03:21policier qui est sérieusement blessé à la jambe. Voilà pour l'essentiel de
00:03:24l'information. C'est à vous Pascal. Merci, merci beaucoup
00:03:29Shana Lustow, on est ce matin avec Rachel Khan, avec Georges Fenech, avec André
00:03:35Valigny. Je vous ai vu avec Gautier Lebret. C'était assez musclé l'autre soir.
00:03:40Et puis avec Thomas Bonnet. On reviendra tout à l'heure peut-être sur ce
00:03:43nouvel an asiatique. C'est toujours intéressant. Mais bien sûr parce que
00:03:47j'ai pris le Vietnam parce qu'il y a des parallèles évidemment avec d'autres
00:03:49colonies françaises ou d'autres communautés françaises. Et comme par
00:03:53hasard, le problème est bien culturel. Il y a d'autres communautés étrangères en France qui ne posent
00:03:59aucun problème non plus. Je pense, par exemple, qui n'ont pas la même culture.
00:04:02Je pense par exemple à la communauté turque. Les turcs ne posent jamais de
00:04:05difficultés. Ou les Kurdes. Ce qui est intéressant dans le Vietnam, c'est que c'était une
00:04:11colonie française. C'est ça que je veux dire. Donc le problème il est
00:04:16culturel. À partir de ce moment-là où le diagnostic est bon, on peut
00:04:21évidemment essayer de trouver les bonnes solutions.
00:04:24On pourra savoir les signes asiatiques de tout le monde si vous avez votre année.
00:04:29Oui, vous avez raison. C'est la serpent de bois.
00:04:33Je voulais vous faire écouter. On n'avait pas forcément prévu de
00:04:37commencer par cela, mais il se trouve que Sophie Binet est secrétaire générale de
00:04:40la CGT. Ce qu'elle a dit ce matin montre la radicalité, la polarisation une
00:04:46nouvelle fois du débat en France. Ce qu'elle a dit ce matin me paraît
00:04:48absolument invraisemblable et montre aussi la CGT, dans quel état est la CGT.
00:04:54Comment aujourd'hui trouver un accord avec un syndicat aussi radical, aussi
00:04:58virulent, puisqu'elle a parlé des patrons en disant que les patrons coulent le
00:05:01pays et que les rats quittent les navires. Voilà ce qu'on dit aujourd'hui en 2025.
00:05:06Sophie Binet.
00:05:08Écoutez, ce chantage à l'emploi, on n'en peut plus. Pour rester sur le cas de
00:05:12Bernard Arnault, c'est seulement 20% de ses salariés qui sont en France aujourd'hui.
00:05:16Donc le made in France est très relatif. Et ses propos, ses comportements sont à
00:05:21l'image du comportement des grands patrons aujourd'hui qui coulent le pays.
00:05:24Ils n'en ont plus rien à faire de la France. Ils n'en ont plus rien à faire de
00:05:28l'intérêt général. Leur seul objectif, c'est là, pas du gain.
00:05:31Moi j'ai envie de dire, les rats quittent le navire. Voilà ce qu'on voit aujourd'hui.
00:05:35Mais si des localisations il y a, au bout du bout, c'est quand même des
00:05:38salariés qui perdent leur emploi. Vous pourriez être solidaire de ce combat là ?
00:05:42Évidemment, la CGT se bat, et on est bien seul d'ailleurs, pour dénoncer les
00:05:47centaines de milliers de licenciements qui sont en cours aujourd'hui.
00:05:50Mais malheureusement, les patrons n'ont pas attendu cette annonce d'une
00:05:54surtaxation des plus grandes entreprises pour licencier et délocaliser.
00:05:59C'est vraiment intéressant. Les rats quittent le navire. Vous imaginez si
00:06:04quelqu'un qui a une personnalité en France politique stigmatisait un
00:06:08adversaire, parce que c'est un adversaire pour la CGT et manifestement les patrons,
00:06:12en les traitant de rats ? On en est là ? Comment on va faire avec ces gens-là ?
00:06:17Comment on peut mettre en place un dialogue social avec la CGT
00:06:22lorsqu'on est un patron qui quand même, pour la France, a oeuvré ?
00:06:29Pense sans doute à Bernard Arnault, on ne va pas rappeler son engagement pour
00:06:33Notre-Dame, on ne va pas rappeler son engagement pour le Made in France, pour
00:06:37ce qu'il peut faire dans le monde entier. Comment on fait avec ces gens-là ?
00:06:40André Valigny ? Dieu merci, si j'ose dire, il n'y a pas que la CGT.
00:06:44D'abord, la CGT a toujours été très à gauche, très revendicative. On se souvient
00:06:50de Georges Ségui, d'Henri Krasucki. Mais pas à ce niveau-là, je ne crois pas qu'il
00:06:54n'y avait pas cette radicalité. Non, c'est vrai que la CGT s'est radicalisée
00:06:59depuis quelques années, c'est vrai, mais heureusement, il n'y a pas que la CGT et
00:07:03moi j'apprécie beaucoup Marie-Lise Léon de la CFDT qui, d'ailleurs, dans la
00:07:08tradition de la CFDT... Mais là, je vous parle de la CGT, comment on fait ?
00:07:13Je vous dis qu'il n'y a pas que la CGT. Il n'y a pas la CGT, mais quand la CGT est présente, ça pose quand même un
00:07:18problème. Et quand elle est dans un rapport de force favorable, je pense
00:07:22notamment à la SNCF ou dans ces endroits-là, ça pose un problème.
00:07:26La CGT est au syndicalisme, parce que la France insoumise est à la gauche en politique,
00:07:30c'est-à-dire de l'excès, de l'outrance. D'ailleurs, on voit beaucoup, maintenant,
00:07:33Sophie Binet et les autres membres de la CGT défiler pour des manifestations
00:07:36palestiniennes. On ne voit pas bien ce que ça peut faire dans leur combat social.
00:07:39C'est vrai que c'est compliqué d'avoir un dialogue social avec des gens qui ont
00:07:42des positions aussi radicales que celles de Sophie Binet. Elle devrait
00:07:45défendre l'emploi. Je crois quand même que Bernard Arnault assure des
00:07:50emplois en France. Donc, sa déclaration est absolument incompréhensible.
00:07:53Cette radicalisation a commencé, je crois, avec M. Martinez.
00:07:57André Vallini.
00:07:57Avec M. Martinez, alors que celui d'avant, qui s'appelait Bernard Thibault, me
00:08:01paraissait quand même plus constructif, si j'ose dire.
00:08:04Moi, je trouve ça invraisemblable. En fait, je maintiens que dans l'espace médiatique,
00:08:09cette sortie est absolument invraisemblable. Dire des grands
00:08:13patrons, d'abord essentialisés, pour reprendre le vocabulaire de la CGT,
00:08:18essentialisés. Les patrons n'en ont rien à faire de la France. Les rats quittent
00:08:23le navire. Mais tout le monde devrait être scandalisé de dire cela.
00:08:27C'est peut-être une alerte qu'a lancée Bernard Arnault. Il n'a pas dit je vais partir ou partir.
00:08:30Il n'a pas dit d'ailleurs que je ne veux pas qu'il veuille partir du tout.
00:08:33D'ailleurs, il a été suivi par le patronat, par tous les patrons qui ont dit on se
00:08:37reconnaît dans ce qu'a dit M. Arnault.
00:08:39La culture française, c'est d'expliquer que les patrons sont des salauds.
00:08:41On en est là en 2025. On en est là dans ce pays.
00:08:46Il y a même Sophie Binet qui refuse de répondre au micro de CNews, par exemple.
00:08:49Ce qui a été choquant aussi, c'est Pascal.
00:08:50Je vous assure, ce pays va vraiment mal. Qu'on en soit encore là en 2025.
00:08:55Alors, on peut dire qu'elle ne représente personne, Mme Binet.
00:08:59Ce qui est d'ailleurs vrai, sauf dans l'espace médiatique,
00:09:03sauf parmi les journalistes, sauf parmi les artistes, sauf ce courant-là qui est
00:09:08un pays dominant aujourd'hui dans l'espace médiatique, complètement
00:09:11déconnecté d'ailleurs du reste de la réalité, du reste de la population.
00:09:15Il y a l'essentialisé, comme vous l'avez dit, mais c'est surtout déshumanisé.
00:09:22Parce qu'à partir du moment où on commence à mettre des noms d'animaux
00:09:25sur des personnes, et en l'occurrence là, dans cette idéologie anti-riche,
00:09:30anti-esthétique, anti-beau, c'est-à-dire qu'en fait, c'est une dette intellectuelle
00:09:35maintenant, c'est-à-dire qu'on a déjà une dette financière énorme,
00:09:38mais la dette intellectuelle qui ne nous pousse pas, les grands patrons,
00:09:41justement, à porter un pays sur le beau, parce qu'ils représentent LVMH,
00:09:45une esthétique, l'élégance française aussi, et tout ça, ils le détestent.
00:09:50Est-ce qu'il faut ajouter quand même qu'hier, le patron du Medef, Patrick Martin,
00:09:54a eu une déclaration qui a été aussi mal ressentie, un peu choquante, lorsqu'il a dit
00:09:58les patrons qui partent ont raison de partir.
00:10:01Quand on est patron du patronat français, on évite d'encourager les patrons
00:10:05à quitter la France.
00:10:07Et Éric Lombard, qui est un ministre qui me paraît très étrange,
00:10:10et on va l'écouter tout à l'heure, a parlé de la fronde des patrons.
00:10:14La fronde.
00:10:15Mais enfin, est-ce qu'un jour, il est possible de dire que le cœur
00:10:21de l'activité de la France, c'est l'économie ?
00:10:24C'est le cœur, c'est-à-dire que tous les gens vivront mieux si la France va mieux,
00:10:28si les entreprises vont mieux, si chacun peut...
00:10:30Alors, en revanche, il faudrait peut-être enlever quelques taxes, quelques impôts
00:10:33et permettre aux uns et aux autres de mieux gagner leur vie.
00:10:37Au moment où les États-Unis baissent l'asset d'impôt aux sociétés à 15 %,
00:10:41on les augmente à 40 %.
00:10:43La radicalité, elle est en place, je vous le dis depuis des semaines.
00:10:47Ils ont perdu le contrôle du récit.
00:10:49Ça les rend dingues.
00:10:51Et on monte d'un cran à chaque fois.
00:10:54Et là, on va terminer dans un affrontement, possiblement en tout cas.
00:10:58On est en 1792 avec ces gens-là.
00:11:00Ils viendront avec les fourches devant LVMH pour aller chercher...
00:11:05Pourquoi ? On en est là.
00:11:06Non, peut-être pas quand même.
00:11:07Mais écoutez, Madame Binet, elle en est là.
00:11:09Quand on en est rendu à dire les rats quittent le navire,
00:11:12ils viendront avec les fourches et ils demanderont la tête sur les pics, bien sûr.
00:11:17Je pense qu'on est plus près de 1788 que de 1789.
00:11:20Écoutez, ce qui me fait peur avec ce que vous disiez par rapport aux manifestations
00:11:27pro-palestiniennes, c'est qu'il y a aussi une stratégie
00:11:34dans le boycott de tous les produits israéliens.
00:11:38Vous savez, tous les boycotts de produits importés d'Israël
00:11:42où, avec le BDS, il y a quand même des choses qui se passent.
00:11:45Les grands patrons coulent le pays.
00:11:47Quelle honte.
00:11:48Quelle honte de dire cela.
00:11:50Une caricature.
00:11:51Mais ce n'est pas caricat...
00:11:53Mais même vous, ce n'est pas caricatural, c'est simplement une honte.
00:11:56André, pardonnez-moi.
00:11:57Ce n'est pas caricatural de dire ça.
00:11:59Parce que caricatural, c'est encore autre chose.
00:12:01Parce que caricatural, ça part déjà de quelque chose qui existe.
00:12:05Alors c'est excessif et donc insignifiant.
00:12:07Mais ce n'est pas excessif.
00:12:08Tout ce qui est excessif est insignifiant.
00:12:10D'abord, c'est une détestation de...
00:12:12C'est faux.
00:12:12Écoutez Éric Lombard, qui parle de fronde des grands patrons.
00:12:19Moi, je veux appeler tout le monde, mais les Françaises et les Français aussi,
00:12:22à la responsabilité.
00:12:24Nous sommes dans une situation de déficit, de dettes
00:12:28qui sont des sujets sérieux et graves.
00:12:30Et nous devons collectivement affronter cela.
00:12:32Et donc, c'est vrai que cette année,
00:12:34nous avons demandé un effort exceptionnel aux grandes entreprises
00:12:36pour un an seulement.
00:12:37Et nous allons, dans les années qui viennent,
00:12:40proposer une évolution de nos trajectoires économiques et budgétaires
00:12:44pour nous remettre dans une rationalité économique
00:12:47et de ne pas être sur-endettés.
00:12:49Ceux qui nous écoutent ne sont pas sur-endettés pour la plupart d'entre eux.
00:12:52Et ceux qui le sont, je crois bien que c'est en difficulté.
00:12:53Il y a une forme d'ingratitude, de manque de patriotisme des patrons.
00:12:57Quand on est ministre, on ne s'attend pas à la gratitude de ses contemporains.
00:13:00Je dis juste, c'est un effort collectif et chacun doit y participer.
00:13:05Bon, il n'a pas dit la fronde sur cet extrait, manifestement.
00:13:09Il l'a dit plus tard.
00:13:10Et alors, vous avez un journaliste qui dit que c'est l'ingratitude.
00:13:13Enfin, c'est l'ingratitude qui demande un truc.
00:13:16C'est l'ingratitude des patrons.
00:13:18Mais je rappelle que l'actionnaire de TF1, c'est Martin Bouygues.
00:13:22Donc, je ne sais pas comment il va réagir en entendant ça.
00:13:27Mais je suis un petit peu surpris de ce que je peux entendre ici ou là.
00:13:33Il faut détester le patron.
00:13:35Mais il y a quelque chose qui est significatif aujourd'hui.
00:13:38Est-ce que vous avez vu un film, ces dernières années, où le patron a été aimé ?
00:13:43Non.
00:13:44À chaque fois qu'il y a un patron dans un film, notamment un film français,
00:13:47il faut qu'il soit détesté.
00:13:50Le cinéma français véhicule une idéologie.
00:13:52On l'a vu encore récemment avec des films subventionnés à grand trait par l'argent public
00:13:57et qui n'ont aucun succès, aucune réputation.
00:14:00Vous voulez en parler ?
00:14:02Alors, parlons-en.
00:14:03J'avais prévu de parler de ça depuis tout à l'heure.
00:14:06Le dénommé Une pour toutes, c'est un film qui est une adaptation des trois mousquetaires Walk.
00:14:13Il se trouve que Marie-Caroline Le Pen a interpellé le conseil régional d'Île-de-France.
00:14:21Et vous allez entendre la question qu'elle a posée.
00:14:26Parce que le conseil régional d'Île-de-France a quand même donné 390 000 euros pour faire un film.
00:14:32Qui fait un flop.
00:14:33C'est plus qu'un flop.
00:14:34Il y a deux personnes par moyenne.
00:14:36Il y a trois personnes.
00:14:37Trois par salle.
00:14:38Je voudrais savoir pourquoi, un jour en France, on dit qu'il n'y a pas d'argent état.
00:14:44Je voudrais savoir pourquoi on donne 390 000 euros, pourquoi le conseil régional d'Île-de-France donne 390 000 euros à un film Walk.
00:14:53Vraiment.
00:14:54Madame Pécresse, je voudrais vraiment qu'elle soit sur ce plateau et qu'elle nous dise pourquoi.
00:15:00Je préférerais qu'elle les donne ailleurs ces 390 000 euros, si vous me permettez.
00:15:04Mais ce n'est pas elle qui décide.
00:15:05Il y a des commissions paritaires avec la moitié des élus et la moitié des professionnels.
00:15:15C'est Marie-Caroline Le Pen qui est au conseil régional qui a posé cette question.
00:15:20Et ça va dans le sens de ce que vous disiez.
00:15:22Écoutez.
00:15:24Merci Monsieur le Président de séance.
00:15:25Bonjour Madame la Présidente.
00:15:27Bonjour mes chers collègues.
00:15:29La question du frac qui revient de manière récurrente pose le problème des subventions à la création.
00:15:35Et au-delà de la conception que nous avons de la région et de l'utilisation de l'argent public.
00:15:42Vous connaissez notre position sur le sujet et nous ne cessons de vous inviter à cesser de subventionner les réseaux de marchands de tableaux,
00:15:50les copinages de l'entre-soi artistique pour favoriser la création culturelle populaire, celle en direction d'artistes
00:15:58qui n'ont justement pas les relations ou parfois même juste pas le tempérament pour s'abreuver à la fontaine de l'argent public.
00:16:06De ce point de vue là, le dernier film qui vient de sortir, toute pour une, est édifiant.
00:16:12Un film woke, parfaitement indigent et insultant pour l'oeuvre de Dumas,
00:16:18qu'évidemment la région a subventionné à hauteur je crois de 390 000 euros
00:16:23et qui détient d'ailleurs un record absolu de fréquentation avec une moyenne de 2 personnes par salle.
00:16:28Alors comment vous dire que cette subvention vous ridiculise me laisse assez indifférente en fait.
00:16:35En revanche qu'elle tende à discréditer notre institution et l'engagement à la légère de l'argent public
00:16:42pose une autre question et nous pose un problème.
00:16:47Pour le frac comme pour toutes ces subventions, je vous l'ai déjà demandé et je vous le redemande,
00:16:53ayez l'humilité de tout mettre à plat.
00:16:57Alors je me doute bien que madame Portelli tentera avec l'agressivité et le petit vernis culturel craquelé qu'on lui connaît,
00:17:06une démonstration de morgue politique.
00:17:09Mais ça ne changera rien car votre politique culturelle ressemble à un naufrage, d'abord un naufrage financier
00:17:16et s'agissant d'un film militant ou hawk, un naufrage moral.
00:17:21Je me pose une question en fait, je me dis si madame Portelli n'a pas la lucidité ou le courage de se remettre en cause,
00:17:28pourquoi messieurs et mesdames de la majorité, pourquoi vous ne l'incitez pas à le faire,
00:17:35par exemple en refusant de cautionner ces lamentables dérives ?
00:17:39Elle a raison, je suis désolé de vous le dire, elle a raison.
00:17:43C'est une adaptation du roman d'Alexandre Dumas par la réalisatrice Ouda Benyamina,
00:17:47qui met en scène des mousquetaires femmes.
00:17:49Le film totalise 9407 entrées en 5 jours et ne rentre pas dans le top 30 des films de la dernière semaine.
00:17:54Le synopsis, c'est Sarah, une jeune fille en quête de liberté,
00:17:57découvre avec stupeur que les légendaires 3 mousquetaires protecteurs de l'arène de France sont en réalité des femmes,
00:18:02dissimulées sous des apparences masculines.
00:18:05Fascinées par leur courage et leur détermination, elles décident de rejoindre leur aventure et de suivre leur chemin.
00:18:10On imaginerait que c'est le Gorafi qui parle, que c'est parodique.
00:18:14Elles veulent se transformer pour être libres et enfin devenir elles-mêmes.
00:18:17A l'issue de son premier jour d'exploitation en France,
00:18:19Toute pour Une a fait 1271 entrées sur 564 séances,
00:18:25soit une moyenne de 2 spectateurs par séance.
00:18:28En 5 jours d'exploitation, 9000 personnes pour 155 copies distribuées à travers la France.
00:18:36Et on donne de l'argent public à ça.
00:18:40Que le film sorte, moi j'en ai très bien, j'ai aucun souci.
00:18:44Mais enfin pourquoi là où on paye 390 000 euros, pourquoi l'argent public va à ce film ?
00:18:49Vous avez raison, c'est du mental.
00:18:52Mais en même temps, les résultats se floppent, ça peut nous rassurer.
00:18:57Il faudra ouvrir un moment la question du financement public,
00:19:00parce que vous voyez d'autres films qui ont eu des grandes difficultés.
00:19:02Un petit truc en plus, par exemple, a eu beaucoup de difficultés à se financer.
00:19:05On a chamboulé complètement notre programme,
00:19:08avec ces deux infos qui n'étaient pas prévues dans cet ordre là.
00:19:11Et M. Loewenstein est avec nous, vous le connaissez William Loewenstein,
00:19:14et je le remercie parce qu'il attend depuis 20 minutes.
00:19:17Bonjour M. Loewenstein, pardonnez-moi mais l'actualité, c'est le jeu de l'actualité.
00:19:22On va parler de ce qui s'est passé hier avec cet accident de bus.
00:19:25Et ce qu'on a découvert évidemment, c'est que le chauffeur,
00:19:28oui le chauffeur ?
00:19:29Oui.
00:19:30Était sous...
00:19:32Empire de produits stupéfiants.
00:19:33Exactement, sous empire de produits stupéfiants.
00:19:35Et je voudrais que vous me disiez, lorsqu'on est sous l'empire du cannabis,
00:19:40les inconvénients, les difficultés à pouvoir conduire un car ou une voiture.
00:19:48Est-ce qu'on est autant en danger, par exemple,
00:19:50que lorsqu'on a bu trois ou quatre verres d'alcool ?
00:19:53Oui, bonjour.
00:19:55Bonjour.
00:19:56Globalement, le cannabis va entraîner, après sa consommation,
00:20:01un ralentissement des réflexes et une diminution de la vigilance,
00:20:07ainsi qu'une difficulté d'analyse rapide des situations critiques.
00:20:13Mais cela dépend de plusieurs autres paramètres.
00:20:18Évidemment, lors de la dernière consommation,
00:20:23le fait d'être un usager occasionnel ou un usager chronique,
00:20:29et le dernier point, le mélange avec d'autres substances, d'autres drogues,
00:20:33comme l'alcool.
00:20:35Pour être plus explicite, si vous êtes un usager occasionnel,
00:20:41prendre le volant dans les douze heures après la dernière consommation
00:20:46est un risque au volant, avec cette diminution des réflexes,
00:20:51cette altération de la vigilance, etc.
00:20:54Si vous êtes un usager chronique, prendre le volant neuf heures
00:21:00après la dernière consommation est un risque dans ces neuf heures
00:21:05de prendre le volant.
00:21:06On est tous d'accord qu'il ne faut pas prendre le volant avec n'importe quelle drogue,
00:21:10en théorie dans la loi, mais en pratique, la réduction des risques, c'est ça.
00:21:14Et surtout, éviter les mélanges cannabis et alcool
00:21:19qui multiplient par cinq à huit les risques d'accident
00:21:24quand ces deux substances, quand ces deux drogues sont associées.
00:21:27– André Vadigny voulait vous poser une question.
00:21:29– Oui docteur, j'ai une question pratique, si j'ose dire, à vous poser.
00:21:32Est-ce qu'il existe ou est-ce qu'il pourrait exister des appareils
00:21:35qui permettraient de détecter le fait que quelqu'un ait pris un stupéfiant
00:21:40dans les dix ou douze heures précédant la prise du volant ?
00:21:43On pourrait équiper tous les bus de cet appareil.
00:21:46– Comme l'éthylotest.
00:21:48– Alors, on a à notre disposition essentiellement des tests salivaires
00:21:54et après, pour être précis, il faut passer hélas à l'analyse sanguine.
00:21:59Parce qu'on n'a pas, comme l'alcool, la diffusion dans les poumons
00:22:03et donc cette possibilité à la fois de mettre en évidence et de doser par éthylotest.
00:22:08– Mais le test salivaire, il révèle la prise de cannabis dans les dernières heures
00:22:14ou il peut révéler, par exemple, une prise de cannabis quatre jours avant ?
00:22:18– Exactement, le problème des tests salivaires qui ont été validés par notre État
00:22:24et nos tutelles sont qu'ils sont d'une mauvaise sensibilité et mauvaise spécificité.
00:22:31Mauvaise sensibilité, ça veut dire qu'on peut avoir des faux positifs,
00:22:35des faux négatifs et spécificité, c'est que, par exemple,
00:22:40la prise de médicaments antidouleurs peut croiser avec le test salivaire
00:22:45pour donner un résultat positif comme si vous aviez pris de l'héroïne.
00:22:49– Merci en tout cas William Loewenstein.
00:22:53Restez quand même quelques secondes avec nous parce qu'on va passer la parole à Thomas Hill
00:22:57que je remercie. Bonjour cher Thomas Hill.
00:23:00– Bonjour Pascal.
00:23:01– Tout va bien votre programme aujourd'hui ?
00:23:03– Aujourd'hui on sera avec Agathe Lecaron et Julie Zenati.
00:23:07– Et vous allez parler de Louane, j'espère ?
00:23:09– Évidemment.
00:23:10– Louane, l'Eurovision.
00:23:12C'est le jour, le jour qui revient.
00:23:16Et elle va chanter pour l'Eurovision, Louane.
00:23:20– On va gagner je pense.
00:23:21– Mais non on n'a pas gagné, d'abord j'espère pas qu'on gagne
00:23:24parce qu'on n'entendrait plus.
00:23:26Comme un enfant aux yeux de lumière.
00:23:30Voilà.
00:23:32– Elle ne chantera pas ça.
00:23:35– Évidemment j'espère qu'elle va gagner mais ça nous fait plaisir de parler.
00:23:40Il y a trois choses en France qu'on n'a pas gagnées depuis la nuit des temps.
00:23:44Roland-Garros depuis 83, le Tour de France depuis 85 et l'Eurovision depuis 77.
00:23:50Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
00:23:52– Sinon on a tout gagné.
00:23:54– On vous embrasse.
00:23:57– A tout à l'heure.
00:23:59– Dernière chose évidemment, William Loewenstein.
00:24:03C'est le nombre de gens qu'on découvre, le nombre de jeunes,
00:24:08notamment il a 26 ans ce jeune homme qui fume du cannabis.
00:24:11Et c'est toute une génération qui paraît être sous cannabis aujourd'hui.
00:24:15Restez avec nous parce qu'on est en retard, 9h23.
00:24:17Et à 9h30 vous nous direz cette jeunesse qui est sous cannabis, qu'en pensez-vous ?
00:24:23Je sais que vous vous êtes pour la légalisation.
00:24:25A tout de suite.
00:24:30Il est 9h30, vous savez que le vendredi très souvent nous aimons être un peu plus
00:24:34dans une forme de légèreté.
00:24:36On reçoit Jean-Paul Rouland ce matin, il devait venir à 10h mais il était là.
00:24:39Je lui ai dit Jean-Paul venez à 9h30.
00:24:41Jean-Paul Rouland qui publie 1928, moins 4%, c'est un titre énigmatique.
00:24:45– Je suis à moins 4% en effet.
00:24:47– Moins 4% effectivement.
00:24:50Europe 1 célèbre ses 70 ans cette année.
00:24:53Et vous en 55, quand Europe 1 est né.
00:24:56Je parle déjà comme Pierre Bernard.
00:24:58Ce jour-là vous étiez à l'antenne avec Pierre Bellemare, Jacques Rouland etc.
00:25:02Et ça me fait plaisir parce que le public évidemment vous connaît.
00:25:05Moi je vous ai vu, on vous regardait à la télévision, il n'y avait que deux télés.
00:25:08Il n'y avait que deux chaînes à l'époque dont on vous connaissait.
00:25:10Vous faisiez des jeux, vous avez fait des jeux toute votre vie sur Europe 1.
00:25:13Avec Pierre Bellemare, avec Jean-Marc Epinou.
00:25:16– Nous avons eu la chance de faire la première émission parlée sur Europe 1.
00:25:23La toute première, ça s'appelait « Vous êtes formidables ».
00:25:27– Oui, mais à la radio il faut mieux les émissions parlées, si vous me permettez.
00:25:31– Et c'était la toute première.
00:25:33– Bon, en tout cas vous êtes avec nous.
00:25:35On va parler de toutes les actualités, ça nous fait plaisir.
00:25:38Je peux dire votre âge ou pas ?
00:25:40– Bien sûr, j'ai 96 ans, je suis à moins 4%.
00:25:45– Vous êtes de 1928, du mois de mai.
00:25:48Donc vous aurez 97 ans et vous êtes arrivé bon pied, bon oeil.
00:25:53– Bon pied, bon oeil, jusque là, moyen.
00:25:57Aujourd'hui je processionne beaucoup plus que quand j'étais enfant de cœur.
00:26:02– Oui, je suis d'accord avec vous.
00:26:04Mais bon, c'est vrai 97 ans, on court moins vite peut-être que j'admisse.
00:26:08Mais ça nous fait plaisir que vous soyez là.
00:26:10Somaya Labidi nous rappelle les titres.
00:26:17– Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:26:18Un homme de 20 ans, activement recherché
00:26:20après avoir foncé délibérément sur un policier avec sa motocrosse hier
00:26:24dans un quartier d'Elbeuf en Seine-Maritime.
00:26:28Le chauffard qui faisait un rodéo urbain a refusé d'être interpellé.
00:26:32Il est monté sur le trottoir et a foncé sur un agent
00:26:34le blessant sérieusement à la jambe avant de prendre la fuite.
00:26:38Des chiffres inquiétants selon le service statistique ministériel
00:26:42de la Sécurité intérieure.
00:26:43Les viols et tentatives de viols ont augmenté de 9% par rapport à 2023.
00:26:49On note également que le nombre d'homicides baisse
00:26:51mais les tentatives font pour hausse de 7%.
00:26:54Et puis journée de tensions Outre-Rhin,
00:26:56l'Allemagne se prépare à un vote explosif sur l'immigration.
00:27:00Un vote juste avant les élections législatives
00:27:02qui doivent avoir lieu le 23 février prochain
00:27:04et qui pourrait donner lieu à un rapprochement
00:27:06entre les démocrates chrétiens et le parti d'extrême droite, l'AFD.
00:27:10– Monsieur Rouland, vous êtes le créateur de la caméra invisible aussi ?
00:27:17C'est vous, avec Jacques.
00:27:19– C'est Jacques, mon frère, qui l'a reprise après,
00:27:21parce que je n'avais plus le temps.
00:27:23– Mais c'est vous qui l'aviez initiée.
00:27:25– Les premières émissions, nous avons fait dans le bon numéro,
00:27:28nous avons commencé avec Jacques Legras.
00:27:31La première c'était une voiture, on avait enlevé le moteur
00:27:39et dans une côte elle s'arrêtait et Jacques Legras disait
00:27:43le plein s'il vous plaît, où sont les toilettes ?
00:27:46Et il partait, il ouvrait le capot, il n'y avait pas de moteur.
00:27:51Il appelait son copain et il disait, Polo, viens voir !
00:27:55Alors le Polo venait, il lançait le paluche et il disait, regarde.
00:28:01Et l'autre disait, oh le con, il leur envolait le moteur,
00:28:06sans chercher à savoir d'où il venait, etc.
00:28:09C'était extraordinaire.
00:28:12– J'ai des souvenirs de Caméras Invisibles,
00:28:14il y avait un jour une minute de silence,
00:28:16et puis il y a une dame qui est dans la rue,
00:28:18donc ils la font venir, et puis la minute de silence
00:28:20dure 2 minutes, 3 minutes, 4 minutes, 5 minutes,
00:28:22et puis elle n'ose pas bouger cette dame, etc.
00:28:24– Et c'était très bon enfant, c'est ça qui était formidable.
00:28:27C'est-à-dire que c'est aussi l'esprit des années 60-70,
00:28:30il n'y a pas de méchanceté, mais il y a des choses très étonnantes.
00:28:33Un jour vous aviez changé complètement une rue,
00:28:35complètement un magasin.
00:28:38– Voilà, on revenait, et c'était très troublant.
00:28:41– Il y avait un principe de base, ne jamais faire peur aux gens.
00:28:46Les gens n'avaient pas peur.
00:28:48C'est-à-dire que c'était inquiétant, curieux,
00:28:52mais les gens n'avaient pas peur.
00:28:54– Alors, je suis avec William Loewenstein depuis tout à l'heure,
00:28:57juste un mot M. Loewenstein, parce qu'on découvre à travers,
00:29:00d'abord ce drame, cette jeune fille de 15 ans qui est morte,
00:29:03Johanna, on découvre à 8h30 du matin
00:29:06qu'un chauffeur de car est donc positif,
00:29:09il va falloir attendre les tests sanguins.
00:29:11Mais c'est vrai que le nombre de jeunes gens
00:29:15dans cette génération qui fument du cannabis,
00:29:18j'ai l'impression qu'en fait tous fument du cannabis, pour tout vous dire.
00:29:21Et je le dis d'autant plus que dans ma génération,
00:29:23souvent, je le répète, on a peut-être du mal à me croire,
00:29:26je n'ai jamais fumé un pétard de ma vie,
00:29:29comme on dit, vous non plus, jamais.
00:29:31Je ne vous parle même pas de cocaïne, ça n'est jamais arrivé.
00:29:34Mais les jeunes gens, j'ai l'impression que tous fument aujourd'hui.
00:29:39Vrai ou faux ?
00:29:41– Non, mais en ce qui concerne les jeunes,
00:29:43on est plus proche de la moitié, avec une égalité progressive,
00:29:48et ça c'est un fait nouveau depuis une vingtaine d'années,
00:29:51entre les jeunes femmes et les jeunes hommes.
00:29:55Donc la réalité, elle est là.
00:29:58Vous citiez tout à l'heure, 1983 Yannick Noah, 1985 le Tour de France,
00:30:051978 je crois l'Eurovision,
00:30:08vous pouvez rajouter 1970, la loi qui nous gouverne toujours,
00:30:14c'est-à-dire que ça fait 55 ans que ce que nous souhaitons tous,
00:30:19c'est-à-dire diminuer les consommations et améliorer la sécurité publique,
00:30:25se révèle un échec.
00:30:27Donc là, quand vous dites, je propose, je suis pour la légalisation,
00:30:32je le confirme, parce qu'on ne va pas attendre encore 45 ans
00:30:36pour avoir une guerre de 100 ans,
00:30:39quelles que soient les déclarations droites dans les votes,
00:30:44nous amènent à cette insécurité et à cette inefficacité sanitaire.
00:30:50Notre objectif commun, il est de diminuer les consommations,
00:30:55de faire de la prévention, d'en diminuer les méfaits,
00:30:58de faire de la réduction des risques,
00:31:00et aussi d'améliorer la démocratie dans notre pays,
00:31:04d'où la nécessité de la lutte contre le narcotrafic.
00:31:07Ça on est d'accord là.
00:31:09Merci beaucoup William Lovenstein, et merci surtout d'avoir patienté,
00:31:12parce que vous étiez prévu d'intervenir à 9h,
00:31:14et puis l'actualité a décalé de quelques secondes.
00:31:17Merci, bonne journée à vous, et bonne consultation.
00:31:19Je voulais qu'on écoute le ministre Tabarro,
00:31:21qui était le ministre des Transports,
00:31:23qui a parlé notamment des élèves qui ont porté assistante
00:31:26à cette jeune fille de 15 ans qui s'appelle Johanna,
00:31:31et malheureusement qui est décédée.
00:31:35Il n'y a pas le même système qui avait été mis en place dans les années 2010,
00:31:39et généralisé en 2015, rendu obligatoire avec un éthylotest,
00:31:43où on ne peut pas faire démarrer son camion
00:31:45si on ne souffle pas dans le ballon,
00:31:47et si on n'est pas négatif au niveau de l'alcoolémie.
00:31:49Ça ne peut pas se faire techniquement encore au niveau des stupéfiants,
00:31:52même si les choses s'améliorent,
00:31:54et ce sera probablement possible dans quelques mois,
00:31:58mais par rapport aux différents types de drogue,
00:32:01c'est beaucoup plus complexe.
00:32:03Après, les entreprises font un certain nombre de tests,
00:32:06et j'ai demandé au ministre de l'Intérieur,
00:32:09avec qui j'ai échangé sur cette question hier après-midi,
00:32:12qu'il multiplie les contrôles sur l'ensemble de nos routes,
00:32:16sur l'ensemble des entreprises.
00:32:18On a aujourd'hui un accident sur cinq mortel sur la route,
00:32:21qui est dû à la prise de produits stupéfiants.
00:32:24Donc c'est un phénomène très grave,
00:32:26qui est un phénomène de société,
00:32:28on en parle, vous en parlez régulièrement.
00:32:30Il y a une loi en ce moment que défend le ministre de l'Intérieur
00:32:33sur le narcotrafic, c'est la réalité de notre pays,
00:32:36et c'est la réalité de nos transports.
00:32:38Il y a eu un élan de solidarité assez exceptionnel entre eux,
00:32:41les secours sont arrivés ensuite assez rapidement,
00:32:44mais ce sont les élèves qui, pendant quelques minutes,
00:32:47ont réussi les uns et les autres à se porter assistance,
00:32:50à permettre probablement qu'il n'y ait pas eu plus de victimes,
00:32:53malgré le drame terrible de cette pauvre Johanna,
00:32:56qui, il y a une quinzaine d'années,
00:32:58a perdu la vie dans cet accident.
00:33:00Ils étaient effondrés de n'avoir rien pu faire pour elle,
00:33:04ils étaient effondrés par le traumatisme,
00:33:06parce que pour la plupart, ils s'omnolaient à cette heure-là,
00:33:10et ils se sont retrouvés en quelques secondes
00:33:13pris au piège de ce car.
00:33:16Il y a un grand traumatisme,
00:33:18il y a des cellules psychologiques qui sont là,
00:33:20les parents sont venus très rapidement les récupérer,
00:33:23et je pense qu'ils devront essayer de se reconstruire,
00:33:26mais c'est un événement qui les marquera bien sûr durablement.
00:33:29Philippe Tabarro, qui est le ministre chargé des Transports.
00:33:32Après Emmanuel Macron au Louvre,
00:33:35après Emmanuel Macron dans un bar,
00:33:37voici Emmanuel Macron avec des élèves.
00:33:40Séquence TikTok.
00:33:41Il y a un côté, tous les jours,
00:33:43on voit une petite carte postale,
00:33:45mais c'est vrai qu'elles ne sont peut-être pas...
00:33:48Elles peuvent surprendre le président de la République.
00:33:50Hier, il était avec des jeunes gens...
00:33:52Ailleurs sont, dans l'Aisne, sans prévenir la presse.
00:33:55L'association de la presse présidentielle s'est offusquée
00:33:57du fait qu'elle n'avait pas été conviée,
00:33:59mais je me suis mis à sa place.
00:34:00Si vous voulez vraiment aller parler au français,
00:34:02vous êtes un peu obligé de vous affranchir du protocole,
00:34:04d'aller parler avec les gens,
00:34:05sans avoir une meute de journalistes autour de vous.
00:34:07Ce qui m'intéresserait, c'est de savoir de quoi ils ont parlé.
00:34:09Ça, en revanche, on n'a pas tellement d'éléments,
00:34:11parce que quand Emmanuel Macron croise
00:34:13aux débeautés des gens dans la rue,
00:34:15parfois ça donne des gens qui lui parlent
00:34:17des manifestations pro-palestiniennes.
00:34:19Donc peut-être que ça façonne aussi sa perception
00:34:21des événements, parfois.
00:34:22Oui, mais tout ça est un leurre.
00:34:24Parce qu'évidemment, quand tu te balades,
00:34:26il faudrait qu'il se balade sans que les gens
00:34:29sachent qu'il est Emmanuel Macron.
00:34:31Tout ça est un leurre absolu.
00:34:33Il est évident que si Emmanuel Macron va sur un marché,
00:34:36le marché n'est plus le même.
00:34:37Il faudrait qu'il se déguise,
00:34:39pour vraiment entendre ce que disent les uns et les autres.
00:34:42Peut-être le fait d'eau.
00:34:44Exactement.
00:34:45Les gens du café ne savaient pas qu'il allait venir.
00:34:47Oui, mais justement, tout le monde change de comportement.
00:34:52Donc tout ça est évidemment de la poudre aux yeux.
00:34:54Alors en revanche, les séquences sont parfois drôles d'ailleurs,
00:34:57puisqu'il y a un jeune qui lui demande un mot d'excuse,
00:35:01si j'ai bien compris.
00:35:02Parce que les jeunes sont en retard au lycée,
00:35:04mais ils sont avec Emmanuel Macron.
00:35:06Voyez cette séquence décisive.
00:35:09Bonjour Madame, on est avec le Président.
00:35:11Bonjour Madame.
00:35:12Ils sont venus nous saluer.
00:35:13C'est à cause de moi qu'ils sont en retard.
00:35:15Mais ils nous séparent de leur projet.
00:35:17Ils sont tous accrochés au travail.
00:35:19En tout cas, je voulais vous remercier de vous occuper de nos jeunes,
00:35:22nos adolescents et de les préparer à l'avenir.
00:35:24Bon courage.
00:35:25Merci Monsieur.
00:35:27Faudrait faire un petit montage du clin d'œil chez Emmanuel Macron.
00:35:30C'est vrai.
00:35:31Le clin d'œil chez Emmanuel Macron.
00:35:33Voilà quelque chose.
00:35:34Oui, le clin d'œil.
00:35:36Ça, c'est très intéressant.
00:35:37C'est le Président qui aura le plus cligné de l'œil.
00:35:40Non, mais c'est vrai.
00:35:41Donc, ça veut dire quelque chose, le clin d'œil.
00:35:43A chaque fois, c'est un petit clin d'œil.
00:35:45C'est une petite intimité que tu cherches.
00:35:49Que cherche-t-il à travers ces séquences TikTok,
00:35:51où il va gratter aussi des tickets,
00:35:54ces rencontres impromptues ?
00:35:56Dans quel but ?
00:35:58D'être au contact des Français.
00:36:00Est-ce que c'est le problème des 21% de cote de popularité aujourd'hui
00:36:02qui l'inquiète d'aller directement de cette manière-là,
00:36:05un peu pas de côté, rencontrer les Français ?
00:36:07Je ne sais pas.
00:36:08En tout cas, c'est tout à fait étonnant.
00:36:10Voilà, mais je pense qu'après ce tour du monde
00:36:14qu'il aura fait de la France,
00:36:16peut-être passera-t-il un jour par CNews.
00:36:19Ah, mais c'est vrai qu'il répond.
00:36:20Au dévoté.
00:36:21Au dévoté.
00:36:22Et qu'il nous fera un petit clin d'œil.
00:36:24Tiens, je vais faire un petit clin d'œil au Président.
00:36:26Mais après, ce qui est intéressant dans la...
00:36:28Monsieur le Président.
00:36:29La visite surprise.
00:36:30Mais c'est sympathique, le clin d'œil, d'ailleurs.
00:36:32Mais c'est très sympathique.
00:36:33C'est une connivence.
00:36:34Bien sûr.
00:36:35Mais la visite surprise,
00:36:36est-ce que c'est une visite surprise pour les personnes ?
00:36:39Est-ce que c'est une visite surprise pour lui ?
00:36:41C'est ça.
00:36:42Que cherche-t-il ?
00:36:43Voilà.
00:36:44Mais je vous dis, tout ça, c'est un leurre.
00:36:47On le sait bien.
00:36:48Alors, vous avez vu les images de la Joconde.
00:36:50Il parlait de la Joconde l'autre jour.
00:36:52Et le sourire énigmatique de la Joconde.
00:36:55Je ne sais pas si on voit l'image.
00:36:56Et puis, il allait dans un bar également.
00:36:58Dans un bar.
00:36:59Oui.
00:37:00Nous sommes d'accord.
00:37:01On voit les images ou pas ?
00:37:03Voilà, elles vont arriver, les images.
00:37:05À son retour du nord de la France,
00:37:07où il avait fait un déplacement aussi thématique, etc.
00:37:09Bon.
00:37:10Ecoutez, la Joconde, on la verra un autre jour.
00:37:11Oh, c'est sympa.
00:37:12Mais ça monte.
00:37:13En fait, vous vous demandiez pourquoi.
00:37:15Et c'est étonnant.
00:37:16Pourquoi ? Dans quel but ?
00:37:17Il est au plus bas dans les sondages.
00:37:18C'est ça.
00:37:19S'il était enfermé dans son palais de l'Elysée,
00:37:21on dirait, voilà, le président est complètement déconnecté.
00:37:23Là, à peu de frais, il peut montrer qu'il a encore un contact avec les Français.
00:37:27Il y a des images qui circulent.
00:37:28C'est bien.
00:37:29Il n'y a pas de question gênante parce qu'il n'y a pas de problème.
00:37:32Je ne vais pas être agréable.
00:37:33C'est un côté un peu pathétique pour le président de la République.
00:37:36Moi, je dis toujours la même chose.
00:37:38Je n'ai pas le goût de critiquer le président de la République.
00:37:42Oui, moi non plus.
00:37:43Et si ça sent qu'il aille voir les Français, honnêtement ?
00:37:45Je n'ai pas ce goût-là.
00:37:46De cette façon-là ?
00:37:47Je n'ai pas ce goût-là.
00:37:48Et je dis toujours la même chose.
00:37:49Je pense que ça aurait pu être tellement différent.
00:37:51Après, j'aimerais savoir si la CPE,
00:37:53est-ce que ça a marché, le mot d'excuse du président ?
00:37:56Oui, je pense que le CPE,
00:37:58si en plus il est viré par la CPE.
00:38:01C'est terrible.
00:38:03Bon, la CPE, c'est la conseillère pédagogique.
00:38:07Et dans le temps, on appelait ça le sur G.
00:38:10Le sur G même, on disait.
00:38:11Oui, on disait le sur G.
00:38:12Et on le craignait.
00:38:14C'est comme on disait instituteur.
00:38:16Oui, c'est vrai.
00:38:17Oui, c'est ça.
00:38:19Alors, la CMP, la commission mixte paritaire.
00:38:25Donc, il y a un écran de fumée là aussi.
00:38:27Que faut-il en penser ?
00:38:28On écoute d'abord Boris Vallaud.
00:38:29Si vous le voulez, vous me dites comment on décode.
00:38:31Est-ce qu'il va se passer ?
00:38:32Censure ou pas, il y aura.
00:38:35Nous avons examiné d'abord la partie recette du budget.
00:38:40Nous avons vanté contre les propositions faites par les deux rapporteurs.
00:38:45Considérant qu'un certain nombre d'efforts supplémentaires,
00:38:48de solidarité, de justice fiscale,
00:38:50n'avaient pas été accomplis.
00:38:52Ce qui ne nous a pas empêché d'obtenir,
00:38:54et Philippe Brun y reviendra notamment,
00:38:56un certain nombre d'avancées.
00:38:59Et nous avons commencé d'attaquer la partie des dépenses.
00:39:02Et ce que nous avons veillé à garantir,
00:39:05c'est que les engagements pris par le Premier ministre,
00:39:08notamment dans la lettre qu'il nous a adressée,
00:39:10étaient tenus.
00:39:11Et qu'un certain nombre de rétablissements de crédits
00:39:14ou d'augmentation de crédits par rapport à ce qui s'était passé au Sénat
00:39:17étaient bien, en effet, opérés.
00:39:22Bon, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:39:24Hier, ils ont adopté la partie recette.
00:39:27Donc là, il y a eu un jeu entre le Parti socialiste,
00:39:30le socle commun, le RN, tout le monde a mis ses lignes rouges.
00:39:33Et là, ils ont repris les discussions.
00:39:34Aujourd'hui, le cœur des discussions, c'est l'aide médicale d'État.
00:39:36Donc il y a dans le budget 1,3 milliard d'euros
00:39:38alloués chaque année pour cette aide médicale d'État
00:39:40pour les étrangers.
00:39:41Le RN et la droite veulent réduire le panier de soins
00:39:44et c'est une ligne rouge pour l'EPS.
00:39:46Quant à la censure, votre question sur la censure,
00:39:48en fait, on a un peu des postures de part et d'autre.
00:39:50Le budget ne satisfait personne.
00:39:52Il a l'exploit de ne satisfaire absolument aucun député dans l'hémicycle.
00:39:55Pour autant, ça ne veut pas dire qu'il y aura une censure
00:39:57parce que le RN ne va pas forcément être celui
00:40:00qui veut à nouveau incarner l'instabilité politique.
00:40:03Et c'est simplement ça qui guide Marine Le Pen,
00:40:05qui est d'ailleurs la seule à décider.
00:40:07Si Marine Le Pen ne veut pas de censure, il n'y aura pas de censure.
00:40:09Joseph Macécaron disait hier que le Rassemblement national
00:40:12attend la décision du 31 mars
00:40:16de l'inégibilité ou non de Marine Le Pen
00:40:20pour pouvoir se déterminer sur une censure
00:40:23et espérer, pourquoi pas après, s'il y a censure,
00:40:25de nouvelles élections.
00:40:27Imaginez Marine Le Pen, Premier ministre.
00:40:29C'est ce que disait Joseph Macécaron.
00:40:31On rappelle ce qu'est l'AME ?
00:40:33On rappelle comment elle fonctionne ?
00:40:36Elle permet d'apporter des soins aux personnes
00:40:38qui ne sont pas de nationalité française,
00:40:40personnes étrangères, qui sont même irrégulières sur le territoire français.
00:40:43Et le panier de soins est assez précis.
00:40:47Mais malgré tout, il y a dans ce panier de soins
00:40:49des soins que certains voudraient...
00:40:51Oui, parce que ça coûte 1,3 milliard, c'est toujours pareil.
00:40:53La droite voudrait transformer l'AME en AMU,
00:40:57Aide médicale d'urgence.
00:40:59Si jamais quelqu'un...
00:41:01Moi, je suis pour l'AME, bien sûr.
00:41:03Autrement, c'est un appel d'air incroyable pour les migrations.
00:41:05Le fait de dire, venez vous soigner,
00:41:07on a cité même des exemples incroyables,
00:41:09on se fait recoller l'oreille, des choses comme ça.
00:41:11André Vallini, c'est toujours un débat difficile
00:41:13parce que vous êtes un humaniste.
00:41:15Et les gens de droite sont généralement des gens horribles.
00:41:19Mais les gens de gauche sont des humanistes, comme chacun sait.
00:41:21Mais vous êtes aussi un humaniste de droite.
00:41:23Mais je ne suis pas de droite, moi.
00:41:25Je ne suis de rien du tout.
00:41:27Non, mais vous voyez bien ce qu'il y a derrière ça.
00:41:29C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on imagine réduire l'AME,
00:41:33on peut passer pour des gens horribles.
00:41:37Oui, ça fait partie des débats qui enflamment la classe politique,
00:41:39avec chacun dans sa posture.
00:41:41La gauche est indignée sur la posture morale.
00:41:43Et puis la droite en rajoute sur le fait que ça attire des étrangers.
00:41:47Je pense qu'il faut revenir à des choses plus rationnelles,
00:41:49et notamment au rapport Stéphanini-Evin.
00:41:53Stéphanini, qui est vraiment à droite,
00:41:55quelqu'un de reconnu comme un expert des questions d'immigration.
00:41:59Et Claude-Evin, ancien ministre socialiste,
00:42:01qui propose de « toiletter », de réformer l'AME,
00:42:05d'enlever certains soins, mais de maintenir le principe de l'AME.
00:42:09Et d'ailleurs, je vous renvoie à une tribune
00:42:11qui était parue dans Figaro ou dans Le Monde,
00:42:13signée par une dizaine de ministres de la Santé,
00:42:17de gauche comme de droite,
00:42:19qui disait que l'AME évite la propagation des maladies,
00:42:23la contagion de gens qui sont malades,
00:42:25qu'il vaut mieux soigner le plus tôt possible.
00:42:27Oui, ça, c'est un bon argument.
00:42:29Mais c'est l'AME.
00:42:31Ça peut être un bon argument.
00:42:33Puisqu'on parle un peu d'immigration et d'étrangers sur le sol de France,
00:42:37on pourra écouter ce que disait d'ailleurs Gérald Darmanin.
00:42:39Mais tout à l'heure, je parlais, à l'occasion du Nouvel An asiatique,
00:42:44je parlais de la communauté vietnamienne.
00:42:46Et je faisais le parallèle entre le Vietnam,
00:42:48l'ancienne colonie française, pas de rente mémorielle,
00:42:51ces jeunes gens qui sont intégrés à la société française,
00:42:54qui vivent quand même parfois en communauté.
00:42:56Voilà, c'est ça. Ils sont intégrés, pas totalement assimilés.
00:42:58D'ailleurs, on fait toujours la distinction entre intégration et assimilation.
00:43:01L'intégration fonctionne bien.
00:43:03Comment vous expliquez ça ?
00:43:04Moi, j'ai une explication.
00:43:06Je pense qu'elle est culturelle,
00:43:08parce que la place de la famille, par exemple, est très importante.
00:43:10Il n'y a pas de mère célibataire.
00:43:12Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:43:14Donc, il y a des phénomènes culturels.
00:43:16Il y a effectivement une religion qui est parfois bouddhiste,
00:43:19mais aussi catholique.
00:43:21Donc, je voulais savoir le regard que vous posez
00:43:24sur le fait que cette communauté française,
00:43:27avec des parallèles, s'intègre bien.
00:43:31La question qu'on doit se poser, c'est de savoir pourquoi
00:43:34d'autres communautés ne réussissent pas à s'intégrer.
00:43:37En fait, il n'y en a qu'une qui ne réussit pas, si vous me permettez.
00:43:40C'est vrai que la troisième génération,
00:43:42ou la quatrième génération maintenant,
00:43:44des gens venus d'Afrique du Nord,
00:43:47ont beaucoup plus de mal à s'intégrer que les Asiatiques.
00:43:50Et pourquoi ?
00:43:51Je me pose la question.
00:43:52Est-ce que ça tient à la religion ?
00:43:55Est-ce que ces jeunes-là sont très religieux ?
00:43:57Et dans la mesure où on sait que l'islam,
00:43:59d'après ce que disent les spécialistes,
00:44:01que je ne suis pas, est une religion globalisante,
00:44:03l'islam est une façon aussi de voir la société,
00:44:06de régir la société, y compris sur le plan civil,
00:44:08sur le plan de la famille.
00:44:10C'est une religion qui parfois, lorsqu'on la pousse à bout,
00:44:12en arrive à s'opposer à l'État, quel qu'il soit d'ailleurs.
00:44:15Donc est-ce que ça vient de ça ?
00:44:17Est-ce que la religion passe avant l'État,
00:44:20dans les nouvelles générations ?
00:44:22Et vous, qu'en pensez-vous ?
00:44:24Moi, je pense qu'il faut effectivement tout faire.
00:44:26Non mais sur l'islam, quel est votre...
00:44:28Je ne connais pas assez l'islam.
00:44:29Vous ne connaissez pas ?
00:44:30Si, je le connais un peu, bien sûr, comme tout le monde,
00:44:32mais pas plus que ça.
00:44:33Vous avez un avis ?
00:44:35Moi, je pense qu'il faut arriver à faire comprendre
00:44:37aux nouvelles générations,
00:44:39parce que ce n'était pas le cas de leurs parents ou de leurs grands-parents,
00:44:41à leur faire comprendre que l'islam est une religion,
00:44:44qu'ils peuvent évidemment la pratiquer en toute liberté,
00:44:47comme les autres religions,
00:44:48mais que l'État républicain, l'État laïc,
00:44:50impose des règles que l'on se doit de respecter,
00:44:53quelle que soit sa religion.
00:44:56Mais manifestement, c'est un discours qui n'est pas entendu.
00:44:59Donc c'est un vœu pieux.
00:45:00Qu'est-ce qu'on fait ?
00:45:01Je vous pose la question.
00:45:03On ne va pas les mettre dehors.
00:45:04Ils sont français.
00:45:06Je pose des questions.
00:45:08C'est très compliqué.
00:45:09Moi, je pense qu'en grandissant, en vieillissant,
00:45:11peu à peu, ils arrivent...
00:45:12Ah non, ça, c'est le contraire.
00:45:13Si vous me permettez,
00:45:14c'est la quatrième génération que vous l'avez dit.
00:45:16Ceux qui ont 15 ou 16 ans,
00:45:17qui sont un peu en révolte contre la France.
00:45:19Vous n'en savez rien.
00:45:20Comment ils seront dans 35 ans ?
00:45:21Ça sera peut-être pire.
00:45:22Pourquoi vous dites ça ?
00:45:24Peut-être qu'au contraire,
00:45:26la radicalisation et le rapport à la religion
00:45:29sera encore plus fort.
00:45:30Cette question, Pascal,
00:45:31je me la pose depuis toujours.
00:45:33Je suis né de l'Orphée d'Aix.
00:45:34Je suis né de l'autre côté à Mitterrand.
00:45:36Je me la pose depuis toujours.
00:45:37D'autant plus que lorsque vous allez
00:45:39dans ces pays-là,
00:45:40dont ils sont des descendants,
00:45:42il ne se passe pas du tout le même phénomène.
00:45:44On ne boule jamais de voiture.
00:45:46Il n'y a pas ce niveau de délinquance.
00:45:48Il n'y a pas ce refus de l'autorité.
00:45:50Bien au contraire.
00:45:51Allez vous balader au Maroc.
00:45:52Donc ça peut être culturel.
00:45:53Mais culturel ici.
00:45:55Pourquoi ici ?
00:45:56Parce qu'on a reculé sur l'autorité.
00:45:59Parce qu'on a idéologisé une justice
00:46:01qui parle de culture de l'excuse.
00:46:02Parce qu'on a laissé faire.
00:46:04Vous n'avez pas le roulant qui a éclaté.
00:46:06Il y a eu une dérive absolue.
00:46:08Et vous seriez surpris peut-être de savoir
00:46:11que Voltaire,
00:46:15l'imbécile,
00:46:18Bonaparte et Victor Hugo
00:46:20avaient choisi,
00:46:22s'ils avaient à choisir une religion,
00:46:24ils auraient choisi l'islam.
00:46:26Et vous savez pourquoi ?
00:46:27Parce qu'il n'y a pas d'intermédiaire
00:46:29entre Dieu et l'homme.
00:46:33Dans le judaïsme non plus.
00:46:35Dans le judaïsme non plus, oui.
00:46:37Ce que vous appelez d'intermédiaire,
00:46:38c'est qu'il n'y a pas de clergé.
00:46:40Par exemple, il y a un clergé dans le...
00:46:41Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
00:46:42C'est qu'il n'y a pas d'intermédiaire.
00:46:43L'intermédiaire pour vous dans la religion catholique,
00:46:45c'est le clergé ?
00:46:46Voilà.
00:46:47Le cléricalisme, c'est l'ennemi.
00:46:48C'est Jaurès qui a dit ça, n'est-ce pas monsieur Valémi ?
00:46:51Oui, c'est ça.
00:46:53Moi je connais, vous savez,
00:46:54des gens qui parlent à Dieu directement.
00:46:55Oui.
00:46:56Ah ben moi je me...
00:46:57Oui.
00:46:58C'est évident.
00:46:59Oui.
00:47:00Vous, vous êtes croyant ?
00:47:01Non.
00:47:03J'ai été enfant de cœur.
00:47:06J'ai évolué beaucoup.
00:47:07J'étais à gauche au départ,
00:47:09maintenant je suis plus à droite.
00:47:12Mais je crois que c'est la nature qui existe,
00:47:16c'est ça Dieu.
00:47:17Dieu c'est la nature pour moi.
00:47:19Voilà.
00:47:20Alors je la suis parfaitement.
00:47:21Et vous avez des messages parfois de ceux qui ne sont plus là,
00:47:24parce que vous êtes un survivant.
00:47:26C'est-à-dire que tous vos amis sont morts.
00:47:27Pardon ?
00:47:28Je dis vous êtes un survivant,
00:47:29tous vos amis sont morts.
00:47:30Je suis un survivant.
00:47:31Tous vos amis sont morts.
00:47:32Oui, ben j'ai eu une vie magnifique,
00:47:37je m'en contente,
00:47:39et puis maintenant,
00:47:41j'ai fait mon temps.
00:47:43Est-ce que vous avez des signaux de temps en temps,
00:47:45des signaux de ceux qui ne sont plus là, pourquoi pas,
00:47:48qui vous envoient des signes de l'au-delà ?
00:47:50Ils ne m'ont jamais quitté.
00:47:52Vous savez, le problème de la vie,
00:47:54c'est de voir la mort des autres.
00:47:56Parce qu'un jour, tout le monde sait que vous êtes morts, sauf vous.
00:48:01Jean-Paul Rouland est avec nous,
00:48:03et on le remercie pour cette joie de vivre,
00:48:05qui est la sienne.
00:48:071928, moins 4%.
00:48:09À tout de suite.
00:48:17J'adore.
00:48:19Est-ce que cette petite musique vous dit quelque chose, Rachel Kahn ?
00:48:22La Petite Maison dans la Prairie.
00:48:25Et pourquoi je vous en parle ?
00:48:27Parce qu'une nouvelle version de La Petite Maison dans la Prairie
00:48:32va voir le jour,
00:48:34alors sur Netflix,
00:48:35je dis, c'est un concurrent du canal,
00:48:37mais je le dis quand même,
00:48:39dans les prochains mois,
00:48:40la plateforme l'annonce le mercredi 29 janvier.
00:48:43C'est génial.
00:48:44Alors il y aura à nouveau Charles Ingalls.
00:48:46Les livres de Laura Ingalls Wilder étaient publiés dans les années 1930.
00:48:49Les livres de la série Little House
00:48:51se sont vendus à plus de 73 millions d'exemplaires
00:48:53dans plus de 100 pays.
00:48:54Ils ont été traduits dans au moins 27 langues.
00:48:57Ils ont été adaptés à la télé dans les années 70,
00:48:59succès mondial.
00:49:01Il y avait 205 épisodes tournés en 9 ans.
00:49:03La Petite Maison dans la Prairie a été diffusée la première fois en 1976
00:49:07sur les antennes de TF1.
00:49:08Et au début des années 2000, la série est devenue sur M6
00:49:11et est désormais régulièrement diffusée sur les antennes du groupe.
00:49:15Mais ce qui est drôle, c'est que finalement,
00:49:17les trois bousquetaires, on en a parlé.
00:49:19Zorro, Le Comte de Monte-Cristo, La Petite Maison.
00:49:22On refait, on adapte.
00:49:25Version Vogue, vous pensez ?
00:49:26Non.
00:49:27Ah non, Charles Ingalls.
00:49:28Charles Ingalls, c'est Charles Ingalls.
00:49:30Ça explique ça, moi je me méfie.
00:49:31D'ailleurs, je me demande si vous n'avez pas une chemise
00:49:33un peu à la Charles Ingalls, ce matin.
00:49:36Oui, parce que c'est réconfortant.
00:49:38Exactement, c'est bien sûr.
00:49:39La Petite Maison dans la Prairie.
00:49:41Sommeillé à la midi, il nous rappelle les titres.
00:49:46Les deux boîtes noires de l'avion qui s'est écrasé à Washington
00:49:49mercredi soir ont été retrouvées hier soir par les enquêteurs.
00:49:53Des éléments indispensables pour tenter de faire la lumière
00:49:56sur cet accident rare qui a coûté la vie à 67 personnes.
00:50:00Le conducteur du car scolaire accidenté hier en Nord-et-Loire
00:50:03a passé sa nuit en garde à vue,
00:50:06contrôlé positif au stupéfiant lors d'un premier test.
00:50:09D'autres analyses doivent confirmer sa consommation de substances illicites.
00:50:13Un drame qui a poussé Philippe Tabarro, le ministre des Transports,
00:50:16à annoncer davantage de contrôles des chauffeurs,
00:50:19notamment sur les stupéfiants.
00:50:21Et puis, trois nouveaux otages israéliens,
00:50:23tous des hommes, seront libérés dès demain.
00:50:25Il s'agira de la quatrième salve de libération
00:50:28depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu
00:50:30entre Israël et le Hamas.
00:50:32Hier, je vous le rappelle, huit otages,
00:50:34trois israéliennes et cinq Thaïlandais,
00:50:36ont pu quitter la bande de Gaza et enfin retrouver leur famille.
00:50:39Merci beaucoup Somaya.
00:50:41Les deux boîtes noires de l'avion qui s'est écrasé
00:50:43mercredi soir à Washington après une collision
00:50:45avec un hélicoptère militaire ont été retrouvées hier soir
00:50:47sur les eaux du Potomac.
00:50:49Et le président Trump a pris la parole,
00:50:52et d'une manière assez étonnante sans doute.
00:50:54Il a trouvé une explication à ce crash,
00:50:56une explication possible à ce crash.
00:50:58Je vous propose d'écouter Donald Trump.
00:51:04Pour ce qui est des contrôleurs aériens,
00:51:06j'ai toujours eu le sentiment que cela faisait partie
00:51:08des professions qui devaient être occupées
00:51:10par des personnes à l'intelligence supérieure.
00:51:14Ensuite, lorsque j'ai quitté mon poste,
00:51:16mon successeur, le président Joe Biden,
00:51:19a pris des mesures qui mettaient en avant la politique,
00:51:22alors que moi, j'ai toujours mis en avant la sécurité
00:51:25lorsque j'étais président.
00:51:30Leur politique a été horrible.
00:51:32C'était de la politique politicienne.
00:51:35La semaine dernière, comme vous le savez,
00:51:37j'ai signé un ordre présidentiel qui visait notamment
00:51:40la profession des contrôleurs aériens.
00:51:46Il y a tout juste une semaine, pour mieux la réglementer.
00:51:56Bon.
00:51:57À tort, c'est une profession qui demande
00:51:59beaucoup de concentration et d'intelligence.
00:52:02Sans doute, il faut mettre des gens
00:52:04de très bonne qualité, des grands professionnels.
00:52:08Là où il a raison, c'est que dans un certain nombre
00:52:10d'administrations aux Etats-Unis, on a abaissé
00:52:12le niveau de compétence requis pour permettre
00:52:14l'arrivée de personnes pour des questions
00:52:16de diversité, etc.
00:52:18En revanche, établir un lien aussi rapidement
00:52:20entre un crash aérien et une éventuelle politique
00:52:23inclusive dans l'administration aux Etats-Unis,
00:52:26c'est un peu rapide.
00:52:27On verra peut-être si ça lui donne raison.
00:52:29Le lien est un peu rapidement fait
00:52:31de la part du président.
00:52:32Là, c'est une charge très lourde.
00:52:34Très, très lourde contre Biden.
00:52:36Thomas Bonnet a raison.
00:52:37L'enquête n'a fait que commencer.
00:52:38On ne sait pas ce qui s'est passé exactement.
00:52:40Et Trump a fait sa déclaration alors que
00:52:42des corps étaient encore en train d'être repêchés
00:52:44dans le Potomac.
00:52:45Enfin, tout ça est vraiment lamentable.
00:52:47Il l'avait dit aussi pour les feux en Californie.
00:52:50Pardonnez-moi, vous dites lamentable.
00:52:52Je pense, si vous me permettez...
00:52:54Les secours étaient en train d'être portés...
00:52:56Je pense que vous avez déconnecté
00:52:58l'espace médiatique de la population.
00:53:02Je pense que ça ne choque personne
00:53:04qu'il parle...
00:53:05Il y a tout un discours qui a été construit
00:53:07en France depuis 10 ans, 20 ans, 30 ans
00:53:09sur ce thème-là.
00:53:10De dire que ce n'est pas possible.
00:53:12Pendant qu'on repêche les corps ?
00:53:14Je vous donne mon sentiment.
00:53:16Alors que l'enquête n'a pas eu lieu ?
00:53:17Que la boîte noire n'avait pas été retrouvée ?
00:53:19Je vous donne mon sentiment, André.
00:53:21Je ne vous dis pas que j'ai raison.
00:53:22Je pense que le public n'est pas sur cette ligne-là.
00:53:27Le public, il entend quelqu'un qui est un patron,
00:53:31qui est un chef et qui prend des décisions
00:53:33tout le temps.
00:53:34Et généralement, les gens aiment bien ça.
00:53:36Ce qu'on demande souvent dans une entreprise
00:53:38à un patron, c'est de prendre des décisions.
00:53:39Il ne prend pas de décisions.
00:53:40Il attaque les décisions qui ont été prises avant lui.
00:53:42Si, il en a pris des décisions.
00:53:43Il a fait un décret.
00:53:44Il a viré toutes les gens...
00:53:46Si, il en a pris, précisément.
00:53:47Il dit, dans ces postes-là,
00:53:50j'ai viré tous les gens qui, pour des raisons,
00:53:55mauvaises raisons, avaient accès à ces postes-là.
00:53:57Et tu comprends que c'était des gens
00:53:59qui n'étaient pas intellectuellement les meilleurs.
00:54:03Qui n'étaient pas choisis.
00:54:04Qui n'étaient pas choisis.
00:54:05Donc, tu comprends ça.
00:54:06Je ne dis pas là aussi qu'il a raison ou pas.
00:54:08J'ai raison.
00:54:10Et sur chaque sujet, il vient immédiatement
00:54:14donner son avis tout de suite et agir.
00:54:17Là aussi, on va voir comment ça se passe
00:54:19sur deux ans, trois ans, quatre ans.
00:54:20J'observe que Mélanie, il est plus tôt en Argentine.
00:54:24Le public a l'air de suivre.
00:54:26Que Mme Mélanie, dont vous avez dit
00:54:28que ce serait un carnage à l'arrivée.
00:54:32Elle est plus tôt aujourd'hui en situation de réussite.
00:54:35Et on va voir pour le président Trump.
00:54:37C'est ce que je vous dis en permanence
00:54:39sur le contrôle du récit.
00:54:40Il se trouve que les progressistes ont été en échec
00:54:43dans leur politique.
00:54:45Donc, d'autres arrivent.
00:54:46Mélanie, c'est quand même moins pire,
00:54:49si j'ose dire, que Milley et Trump.
00:54:51Moi, je suis beaucoup ce qui se passe en Italie.
00:54:53J'y vais souvent.
00:54:54J'ai beaucoup d'amis, y compris en politique.
00:54:56Mélanie, c'est vrai, ne s'en sort pas mal pour le moment.
00:54:59À part une mamie sur l'audiovisuel,
00:55:01Laraï notamment, qui l'a beaucoup reproché.
00:55:04Elle s'en sort plutôt pas mal.
00:55:05Je ne dirais pas la même chose de Milley.
00:55:07Quant à Trump, hélas, ça va durer quatre ans.
00:55:10Hélas.
00:55:11Mais pourquoi vous dites hélas ? Attendez !
00:55:12Parce que ce genre de déclaration,
00:55:13pendant que les gens sont encore dans le fleuve,
00:55:15en train d'être repêchés,
00:55:16que la boîte noire n'a pas été retrouvée,
00:55:18il vient donner sa version des faits,
00:55:20expliquer ce qui s'est passé.
00:55:21Non, c'est tout ça.
00:55:22Tout ça n'est pas sérieux.
00:55:23Il pose des questions, plus qu'il affirme.
00:55:24Il se pose des questions, ce qui est logique aussi.
00:55:26Logitime.
00:55:28La une du New York Magazine,
00:55:31lundi 27 janvier,
00:55:35paraissait un nouveau numéro du New York Magazine
00:55:37sur la couverture d'une photo et un titre.
00:55:39La table des enfants cruels.
00:55:41La photo a été prise à une soirée
00:55:42des jeunes républicains conservateurs
00:55:44organisées la veille de l'investiture de Trump.
00:55:46Le reportage assise sur le fait
00:55:47que la soirée était entièrement blanche.
00:55:49C'est en effet ce que suggère la une.
00:55:52Après recadrage.
00:55:54Il se trouve que la photo originale,
00:55:57ce n'est pas du tout celle-là.
00:56:02Ça c'est New York Magazine,
00:56:03la table des enfants cruels.
00:56:05Vous voyez, quand je parle de polarisation...
00:56:11On contrôle le récit.
00:56:12On choisit ce sur quoi on attire l'attention.
00:56:14On le manipule.
00:56:15Je salue Alain Jacobovich qui nous écoute.
00:56:17Il dit, je viens de vous entendre sur ce sujet,
00:56:18je suis désolé, mais là je ne peux plus.
00:56:20On va l'appeler.
00:56:22Qu'est-ce qu'on a dit de mal ?
00:56:25Sur Donald Trump, manifestement.
00:56:27Qu'est-ce qu'on a dit ?
00:56:29Qu'est-ce qui l'a choqué ?
00:56:31Je demande à notre ami marine de l'appeler.
00:56:35Vous savez, nous on est réactifs.
00:56:37Monsieur Rouland.
00:56:38C'est ça la télévision, la radio aujourd'hui.
00:56:40Il faut être réactif.
00:56:41La justice, c'est le contraire.
00:56:43Il faut prendre son temps.
00:56:45Quand il y a une enquête sur un accident comme ça,
00:56:47il ne faut pas être réactif.
00:56:48On appelle monsieur Jacobovich.
00:56:50Il nous dira ce qu'il pense.
00:56:51J'ai eu la chance de déjeuner hier avec lui.
00:56:53Je l'aime beaucoup.
00:56:54Moi aussi.
00:56:55Je pense que ce qui le choque, c'est que tout de suite,
00:56:57Trump soit...
00:56:59Il a pris des décrets importants tout de suite,
00:57:03mais là, c'est vrai qu'on était un peu choqués
00:57:06de ses déclarations, notamment raciales,
00:57:09sur le nanisme, etc.
00:57:11J'ai eu le sentiment qu'il était resté en campagne.
00:57:14Même si, sur la question de la méritocratie,
00:57:17il y a un vrai sujet.
00:57:18C'est des postes sérieux.
00:57:20La délinquance, on en a parlé peut-être,
00:57:24on va en parler, enregistré en 2024.
00:57:26Bilan statistique national,
00:57:28les premiers chiffres de 2024 sur la délinquance
00:57:30et l'insécurité en France ont été publiés.
00:57:32Et ils sont plutôt...
00:57:35Il y a stabilisation, visiblement.
00:57:37Mais d'autres...
00:57:38Voilà, on partait de haut.
00:57:39Voyons le sujet de Florian Doré,
00:57:40et on en parle ensuite.
00:57:44Un bilan plutôt contrasté.
00:57:46En ce début d'année,
00:57:47le service statistique ministériel de la sécurité intérieure
00:57:50dévoile ses premiers chiffres concernant l'insécurité
00:57:53et la délinquance de l'année précédente.
00:57:55Si certains indicateurs se stabilisent en 2024,
00:57:58c'est le cas des coups et blessures volontaires
00:58:00sur personnes de 15 ans ou plus,
00:58:02et des escroqueries et fraudes aux moyens de paiement.
00:58:04D'autres évolutions sont plus préoccupantes.
00:58:07L'année dernière,
00:58:08plus de 122 000 violences sexuelles ont été recensées,
00:58:10plus 7% par rapport à 2023.
00:58:13Une tendance qui se confirme avec les viols
00:58:15et les tentatives de viols,
00:58:16qui enregistrent une hausse de 9%.
00:58:19Si les homicides reculent en 2024,
00:58:21une première depuis cinq ans,
00:58:22les tentatives d'homicides, elles,
00:58:24poursuivent leur nette progression.
00:58:26Concernant les infractions liées aux stupéfiants,
00:58:28elles augmentent nettement en 2024,
00:58:30un phénomène qui s'explique en partie
00:58:32par l'intensification des opérations de sécurité
00:58:34durant les Jeux Olympiques.
00:58:37Vous dites qu'on partait de haut.
00:58:40On partait de haut.
00:58:41Ce que j'attends, c'est surtout une chute
00:58:43de délinquance.
00:58:44On peut toujours espérer.
00:58:45L'année 2024 a été particulière avec les JO.
00:58:47Pendant un mois,
00:58:48on a eu un surdéploiement des forces de l'ordre.
00:58:50Forcément, ça a un impact sur les chiffres
00:58:52qui nous sont véhiculés maintenant.
00:58:54Pour tout vous dire,
00:58:55il y a Marine qui est en train de me parler,
00:58:57je n'écoutais pas,
00:58:58parce qu'Alain Jakubowicz est en discussion avec Marine
00:59:01et dit, je préviens, je vais être violent
00:59:03parce qu'il ne faut pas défendre Trump.
00:59:05Il n'y a pas de souci.
00:59:06Moi, je dis à Marine, on appelle Alain Jakubowicz.
00:59:08D'abord, je n'ai pas défendu Trump.
00:59:10Vous êtes d'accord ?
00:59:12Est-ce que j'ai défendu Trump ?
00:59:14Merci.
00:59:15Est-ce que j'ai défendu Trump ?
00:59:16Non, j'ai mis en perspective ce qu'il fait.
00:59:18Mais voilà.
00:59:19On n'est pas idiot.
00:59:20On sait bien faire le...
00:59:22Mais je n'ai pas non plus cautionné ses propos.
00:59:25Est-ce que j'ai cautionné ses propos, chère...
00:59:28Ah non.
00:59:29Bon, ben non.
00:59:30En fait, ce qui est fou,
00:59:31c'est qu'après tout le monde,
00:59:32on met à l'ordre du jour un sujet.
00:59:34C'est comme les histoires d'immigration.
00:59:36Après tout le monde,
00:59:37on met à l'ordre du jour un sujet.
00:59:38Non, mais c'est vrai.
00:59:39Non, mais...
00:59:40Ah, un petit clin d'oeil.
00:59:41Vous m'avez fait le clin d'oeil.
00:59:42Mais non, mais voilà.
00:59:43Bon, allez, on applaudit Alain Jakubowicz.
00:59:45Bon, de toute façon.
00:59:46Bon.
00:59:47Ah ben, il est avec nous, Alain ?
00:59:49Il est avec nous.
00:59:50Alain Jakubowicz,
00:59:51qu'est-ce que j'ai fait de mal encore ?
00:59:52Bonjour.
00:59:53Écoutez, je pense que là,
00:59:54on a dépassé...
00:59:55Pour moi, enfin...
00:59:56Au propos de Trump,
00:59:57moi, je ne peux pas les entendre.
00:59:59Voilà, c'est tout.
01:00:00Mais qu'est-ce que j'ai dit ?
01:00:01Enfin, vous relativisez toujours.
01:00:04Mais je ne relativise rien du tout.
01:00:06Mais c'est vous qui m'écoutez mal.
01:00:08Vous avez l'homme le plus puissant du monde.
01:00:12Oui.
01:00:13Le président des États-Unis,
01:00:14l'honorable Donald Trump,
01:00:17qui vient dire que des hommes et des femmes sont morts
01:00:21parce que ses prédécesseurs
01:00:23ont une politique de diversité.
01:00:25Mais il n'a pas dit ça.
01:00:26Mais qu'on avait...
01:00:27Mais il n'a pas dit ça.
01:00:28Je suis désolé de vous dire.
01:00:29Il a dit que ces postes-là
01:00:30doivent être occupés par des gens très intelligents.
01:00:32Point.
01:00:33C'est tout ce qu'il a dit.
01:00:34Vous vous déformez.
01:00:35Je n'y peux rien si vous n'entendez pas ce qu'il dit.
01:00:37Il a dit exactement.
01:00:38Ces postes-là doivent être occupés
01:00:41par des gens très intelligents.
01:00:43Et moi, je suis désolé.
01:00:45Mais moi, j'ai trouvé votre plateau un peu apathique
01:00:49après les propos que vous avez tenus.
01:00:51Pas moi.
01:00:52Alors, M. Apathique vous répond.
01:00:56Voilà.
01:00:57Attendez.
01:00:58André Manini vous répond.
01:00:59Bon, voilà.
01:01:00Mais moi, je trouve ses propos irresponsables.
01:01:03Voilà, c'est tout.
01:01:04J'ai le droit de le dire.
01:01:05Mais non.
01:01:06Moi, je ne peux pas le dire sur votre plateau.
01:01:08C'est vous qui m'appelez.
01:01:09Alors, je vous réponds.
01:01:10Mais vous m'avez envoyé un texto.
01:01:11Mais d'abord, on dit aux gens
01:01:12qu'on a déjeuné ensemble quand même hier.
01:01:14Mais pourquoi je vous appelle en fait ?
01:01:16On s'appelle si beaucoup, mais ça n'empêche pas.
01:01:18Pourquoi je vous appelle ?
01:01:19Ce que je veux vous dire, Alain,
01:01:20je pense que Donald Trump rend tout le monde fou.
01:01:23Et il y a une part d'irrationalité
01:01:26dans votre analyse ce matin.
01:01:28Je vois une part d'irrationalité.
01:01:29Qu'a-t-il dit, simplement ?
01:01:31Il dit que les contrôleurs aériens doivent être occupés
01:01:34par des gens extrêmement…
01:01:37Il ne pouvait pas le faire
01:01:38parce que c'était des gens issus de la diversité,
01:01:41que c'était des nains,
01:01:42que c'était des gens qui étaient aveugles
01:01:45et qui étaient donc handicapés,
01:01:47que par conséquent,
01:01:48il ne pouvait pas remplir ce rôle.
01:01:49C'est exactement ça.
01:01:50Peut-être y a-t-il effectivement…
01:01:53Je donne la parole à Rachel Khan.
01:01:55Oui, cher Alain, je ne suis pas apathique.
01:02:00Je ne suis pas apathique.
01:02:02Bon, d'accord.
01:02:03Et là, en fait, je pense que j'ai relaté les faits
01:02:07qu'il est complètement fou.
01:02:09Cette déclaration est folle.
01:02:10Mais dans l'extrait que nous avons vu,
01:02:12c'était simplement sur la question de la méritocratie.
01:02:15Nous avons souligné qu'il était encore en campagne
01:02:18et mon interlocuteur en face de moi a été…
01:02:22Vous n'étiez pas apathique non plus ?
01:02:24Pas du tout, non.
01:02:25En tout cas, vous reviendrez le 7 février,
01:02:29je sais, sur notre plateau.
01:02:30Vous reviendrez le 7 février sur notre plateau.
01:02:32C'est une ligne…
01:02:34Pardon, Pascal,
01:02:36mais puisque vous faites référence à notre déjeuner d'hier,
01:02:39je vous ai dit que ça devenait de plus en plus difficile pour moi.
01:02:42Je vous le dis clairement, amicalement et publiquement.
01:02:45Qu'est-ce qu'il y a ?
01:02:47Je peux rajouter quelque chose ?
01:02:50Je vous assure, vous êtes drôles.
01:02:53Vraiment, vous êtes drôles.
01:02:56Ce qu'on a dit,
01:02:58de simplement dire que Trump peut faire bouger les choses,
01:03:02c'est terrible pour moi.
01:03:04C'est terrible, il est absolument terrible.
01:03:06Je vous assure, ça devient difficile.
01:03:08Ça, c'est sûr.
01:03:10Il peut sacrément faire bouger les choses.
01:03:12Ce type est irresponsable et c'est un danger pour le monde.
01:03:15Voilà, mais c'est votre avis.
01:03:19Ce n'est pas l'avis des Américains, manifestement.
01:03:22Il est possible que vous vous trompiez, Anand Jacobovic.
01:03:25Je pense effectivement que ces malheureux sont morts
01:03:28à raison de la politique de ses prédécesseurs.
01:03:31D'ailleurs, je rappelle qu'il a été président entre les deux
01:03:34et qu'il n'a pas changé ça.
01:03:36Au-delà de cette déclaration, ce qui est intéressant,
01:03:38ça va être de le juger sur ce qu'il va faire ces quatre prochaines années.
01:03:41Wait and see, comme on dit.
01:03:43Vous, vous avez déclaré qu'il est dangereux.
01:03:45Directement aux familles des victimes.
01:03:48Quand je dis que Trump prend les gens fous,
01:03:51c'est-à-dire que vous-même, qui êtes un homme doué de raison,
01:03:54expliquez que ça va mal se passer.
01:03:56Donc, ou vous êtes Mme Irma, ou effectivement, vous pouvez attendre.
01:04:00Il ne s'est changé quand même la moindre des choses.
01:04:03Attendons de voir si c'est en raison de ses politiques qu'ils sont morts.
01:04:06Vous avez raison.
01:04:07En tout cas, lui a eu la trêve en Israël, si vous me permettez.
01:04:11Et s'il n'était pas là, vous pourriez vous en féliciter.
01:04:14Vous pourriez vous en féliciter.
01:04:17Je m'en félicite, bien sûr.
01:04:19Il ne fait quand même pas rien.
01:04:20Lui, il fait bouger les choses.
01:04:22Ben oui, écoutez, essayons d'être...
01:04:24En fait, essayons d'avoir un rapport un peu dépassionné.
01:04:28Essayons.
01:04:29Mais je vous attends le 7 février quand même.
01:04:31Vous venez ?
01:04:33Bonne journée, cher Pascal.
01:04:35Vous m'avez dit que vous veniez.
01:04:37On ne va peut-être pas mener cette discussion devant...
01:04:41Je vous attends le 7 février sur ce plateau.
01:04:43Alain Jakubowicz, rendez-vous le 7.
01:04:45Je vous embrasse.
01:04:46Bonne journée.
01:04:47Il nous reste 13 minutes juste pour parler du Puy-du-Fou.
01:04:52Puy-du-Fou, c'est assez intéressant parce que...
01:04:54Le Puy-du-Fou est donc devenu le...
01:04:57Nous, on n'est pas apathiques.
01:04:58Moi, je n'aime pas trop les trucs comme ça.
01:05:00Non.
01:05:01Je vous propose d'écouter Rachida Dati sur le Puy-du-Fou.
01:05:07Il y avait eu une demande au départ pour l'ensemble du parc intégrant les spectacles.
01:05:12Il y avait eu une réponse défavorable parce que les parcs d'attraction ne sont pas éligibles.
01:05:16Les spectacles, oui.
01:05:17Et donc, cette entreprise avait refait une demande et n'avait pas eu de réponse.
01:05:25Donc, depuis, je peux vous dire, puisque je m'étais engagée à regarder,
01:05:29le spectacle, notamment du Puy-du-Fou, est éligible au passe culture.
01:05:34Le spectacle l'est.
01:05:36Donc, la réponse est claire.
01:05:38Ce qui est plutôt logique, d'ailleurs, que le spectacle du Puy-du-Fou soit...
01:05:42Bien sûr.
01:05:43Ce n'est pas un parc d'attraction, le Puy-du-Fou.
01:05:46Il y a une partie par exemple.
01:05:47Il y a une partie, oui.
01:05:48Là, on parle du spectacle vivant.
01:05:49Oui, mais c'est sûr.
01:05:50Ça part d'un constat, c'est que le passe culture utilisé,
01:05:52donc on rappelle les jeunes de 15 à 18 ans, ils ont le droit à 300 euros.
01:05:55Ils ne l'utilisent pas du tout pour le spectacle vivant.
01:05:57Je crois que c'est 2% de l'usage.
01:05:59Le Puy-du-Fou, quand même, les spectacles sont reconnus.
01:06:01Et donc, c'est bien qu'ils puissent y réussir.
01:06:03Il faut souligner aussi le travail d'Anne Sicard, la députée,
01:06:05qui avait soulevé justement le fait qu'on pouvait aller à la fête de l'Huma,
01:06:08mais pas au Puy-du-Fou avec le passe culture.
01:06:10Anne Sicard qui a remporté le prix mondial aux Etats-Unis des spectacles du vivant,
01:06:15il faut le rappeler, numéro 1.
01:06:17Le passe culture a été fait pour des questions statistiques
01:06:23et pour démontrer que les jeunes allaient voir des spectacles.
01:06:28En réalité, c'est que les jeunes prenaient le chèque.
01:06:31Magnifique spectacle.
01:06:34Et c'est bien, ça fait travailler les intermittents du spectacle,
01:06:37des metteurs en scène.
01:06:38Belle réussite.
01:06:40Ce qui est intéressant, effectivement,
01:06:42c'est qu'il aura fallu que ça vienne devant l'opinion publique
01:06:47pour que c'est tellement évident que le Puy-du-Fou soit dans le passe culture
01:06:53que tout le monde a compris qu'il ne l'était pas avant pour des raisons idéologiques.
01:06:57Félicitations, en parenthèse, à Rochelle Dati.
01:07:00Bien sûr.
01:07:01Et à Philippe Devilliers, qu'on écoutera ce soir avec Éliott Deval.
01:07:06Jean-Paul Rouland est avec nous.
01:07:07Donc c'est un livre, Jean-Paul, de souvenirs.
01:07:10J'ai la mémoire qui planche, écrivez-vous.
01:07:13J'ai la mémoire qui planche.
01:07:14J'ai la mémoire qui planche.
01:07:16Avec, évidemment, des rencontres, Francis Blanche, Michel Simon,
01:07:20qui ont traversé votre vie.
01:07:23Alors Michel Simon, par exemple, vous l'avez rencontré
01:07:26et vous dites que c'est un pornographe.
01:07:28Oui, on avait été tourner chez lui, chez Michel Simon,
01:07:33et le réalisateur vient me trouver et me dit
01:07:36mais je ne sais pas où on va se mettre,
01:07:38parce qu'il n'y a que des tableaux pornographiques partout,
01:07:42ce qui était le cas.
01:07:44Il y en avait autour de nous, il n'y avait que ça,
01:07:48que des tableaux horribles, enfin horribles si je puis le dire.
01:07:53Et donc, ils ne savaient pas où on s'en allait.
01:07:56Alors on s'est mis devant l'Eda et le Cygne,
01:07:59que tout le monde peut regarder, l'Eda et le Cygne.
01:08:05Et quand on est arrivés, il y avait l'inscript qui était avec nous
01:08:11et ils disent, ah ma chère petite, donnez-moi votre manteau,
01:08:16donnez-le à Ali, il est là pour ça.
01:08:20Et alors il y avait, grandeur nature, un nègre,
01:08:24on pouvait dire le mot à l'époque.
01:08:27Un homme noir.
01:08:31C'est un style.
01:08:34Et donc il y avait un noir, pardonnez-moi,
01:08:37qui tendait le poing comme ça, avec un pagne,
01:08:41et donc elle va, elle met le manteau sur le bras,
01:08:45le bras se laisse et sort du pagne.
01:08:49Vous imaginez ?
01:08:51Elle pousse un énorme cri, elle a failli tomber,
01:08:58ça a commencé comme ça.
01:09:01Ça vous fait rire, mais bon.
01:09:03Là je pense que l'Art Com, je précise,
01:09:06l'Art Com que c'est Jean-Paul Roulant,
01:09:08il vient d'un autre monde, c'est pas de notre faute.
01:09:11Non mais c'est vrai, c'est une série d'anecdotes.
01:09:15Et mon livre, c'est ma petite fille,
01:09:17une de mes petites filles, Marine Roulant,
01:09:19qui s'en est occupée.
01:09:21Elle m'a dit de dire, en effet, que c'était sur Amazon qu'il fallait...
01:09:26C'est votre petite fille qui est venue avec vous ?
01:09:28Oui, c'est ma petite fille.
01:09:29Elle est charmante, elle est assise jusque derrière vous.
01:09:31Elle est délicieuse, Marine.
01:09:33C'est elle qui m'a poussé à faire le livre.
01:09:35Mais elle a raison, Marine.
01:09:36Elle s'est approchée avec Amazon,
01:09:37elle a dit, vous tapez Jean-Paul Roulant, Amazon,
01:09:39et à partir de là, vous avez en 48 heures mon bouquin.
01:09:42Édition Roulant ?
01:09:43Oui, c'est ça, parce que c'est elle qui s'appelle Roulant.
01:09:46Elle a fait l'édition sur Amazon.
01:09:49Alors, on a parlé de Michel Simon.
01:09:51Clos-clos, vous dites, éteins tes ratemaniers, connard.
01:09:54La porte de la loge claque si fort
01:09:56qu'un panneau de la paroi s'en décroche.
01:09:58Un assistant qui a accompagné le sortant revient.
01:10:01Belmar l'interpelle.
01:10:02Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:10:03Il n'a pas pris la bonne cravate, il va la chercher.
01:10:06À l'époque, Claude François venait d'acquérir son célèbre moulin à Danemois,
01:10:10dans l'Essonne, une cinquantaine de kilomètres de Paris.
01:10:12Les interventions toutes en douceur,
01:10:14puis montant en intensité de Belmar,
01:10:16du réalisateur, du chef de plateau,
01:10:18ne changeront rien à la situation.
01:10:20La cravate que j'ai là sort de mon pantalon
01:10:22quand je danse et je ne veux pas enregistrer avec ça.
01:10:25Allongé sur son divan, un bandeau sur les yeux,
01:10:27Cloclo va faire poireauter une cinquantaine de personnes
01:10:30pendant plus de deux heures dans l'attente de cette cravate fétiche
01:10:34qui ne sort pas de son pantalon.
01:10:36Oui, et ça, il faut dire ce qu'il est.
01:10:38Et il a dit une phrase, vous savez, les phrases c'est important.
01:10:41Il a dit une phrase qu'il m'a fait
01:10:43en parlant du gars qui avait oublié sa cravate.
01:10:46Il a dit, ces types-là, il faudrait les piquer à la naissance.
01:10:50Oui, il n'était pas très gentil.
01:10:52Il n'était pas très gentil.
01:10:53Il n'était pas gentil du tout, d'ailleurs.
01:10:55Ce sont des anecdotes que j'ai vécues,
01:10:59qui étaient un petit peu la mort de la femme de ma vie
01:11:04qui a deux ans, qui a été très pénible pour moi et pour cause.
01:11:09Et donc, c'est ce qui me restait dans la tête,
01:11:14c'est-à-dire des tas d'anecdotes les unes après les autres.
01:11:17Le général de Gaulle, je parle du général,
01:11:20j'ai connu, bien entendu, cette époque.
01:11:25J'ai vécu cette époque qui était une époque formidable.
01:11:28Mais votre formation, vous au départ, vous êtes journaliste,
01:11:31vous êtes animateur.
01:11:32Je suis comédien.
01:11:33Quand vous avez 20 ans, vous êtes comédien.
01:11:35Je suis arrivé pendant la guerre en 1942.
01:11:37J'étais aux Orphelins d'Auteuil.
01:11:39Et donc, j'ai fait un spectacle aux Orphelins d'Auteuil.
01:11:43Il y avait l'un des parents des orphelins qui étaient là
01:11:47qui venaient me dire, vous avez des dons, vous devrez rentrer.
01:11:50Et je suis rentré au centre du spectacle qui venait d'être fait,
01:11:53dans lequel il y avait Aznavour, il y avait Jean Poiré,
01:11:57il y avait Serreau, il y avait Mouloudji aussi qui étaient là.
01:12:02Et donc, j'ai été formé comme comédien.
01:12:05Je suis parti en tournée après ça.
01:12:07Et puis, c'est par la suite de cela, j'ai créé un théâtre pour enfants,
01:12:11j'ai fait des jeux pour enfants.
01:12:13Et puis, le hasard a fait que j'ai rencontré l'équipe Belmar et Antoine.
01:12:19Je suis rentré chez eux.
01:12:21L'imagination étant, j'ai fourni des idées d'émissions.
01:12:26Et puis, petit à petit, j'ai fait comme ça ma route,
01:12:29jusqu'au moment où en 1958, on a créé avec Belmar une société.
01:12:37Et de 1958 à 1988, nous n'avons pas quitté Europe ni la télévision.
01:12:45Et Europe, effectivement, il y avait les jeux.
01:12:47Généralement, c'était entre 11h et 12h ou 11h et 13h.
01:12:50On arrivait à 11h30 et on quittait à 13h dans le journal.
01:12:54D'André Arnaud à l'époque, d'André Arnaud sur Europe.
01:12:57Vous avez hérité de tous ces gens-là.
01:13:00Mais moi, André Arnaud...
01:13:01Paoli, Paoli.
01:13:02Alors, Paoli, je n'ai pas connu.
01:13:04Et André Arnaud, lorsqu'il lançait une pub, il disait une page en couleur.
01:13:08Et paraît-il qu'il arrivait, son âme bien sûr,
01:13:12mais il arrivait avec un verre de whisky.
01:13:16Et le verre de whisky diminuait en même temps que le journal avançait.
01:13:21Alors, il y avait 20 millions cash.
01:13:23Il y avait le tricolore sur Europe.
01:13:25Il y avait le Cisco.
01:13:27Le Cisco.
01:13:30Avec la voix de Pierre Belmar.
01:13:31Affirmation Jean-Paul.
01:13:33Alors, j'ai fait une affirmation, si elle était bonne ou pas.
01:13:36Anne d'Autriche, c'était la mère de Louis XIV.
01:13:38Affirmation Jacques.
01:13:40C'est vrai.
01:13:41Et puis, le type de choisir entre deux ou trois affirmations.
01:13:44Il y avait Belmar, il y avait Jacques.
01:13:46Jean-Marc Epinou, etc.
01:13:49Donc moi, je me souviens de ça.
01:13:50J'ai ça dans l'oreille parce que j'étais...
01:13:52Pendant 19 ans.
01:13:53J'avais un grand...
01:13:54Après que Belmar a été interdit, je le raconte dans mon histoire,
01:13:57de placard pendant 9 ans.
01:14:00Un jour, il s'était trompé sur RTL.
01:14:03Sur Luxembourg, ça s'appelait à l'époque.
01:14:05Il a dit, vous êtes formidables.
01:14:07Alors que c'était sur Europe qu'il devait le dire.
01:14:10Ah, il a été viré pour ça pendant quelques jours.
01:14:12Il a été viré pour ça.
01:14:13Ah oui, effectivement.
01:14:14Il est 10h26.
01:14:15Et je voulais qu'on salue notre ami Jacques Vandreau.
01:14:17D'habitude, il y a Vendredi Vandreau.
01:14:19Mais il a eu un petit souci, l'ami Jacques, de santé.
01:14:22Ce n'est pas grave.
01:14:23Mais il a passé des examens et passé toute une nuit.
01:14:31Et on a le générique quand même.
01:14:33Il a passé toute une nuit à l'hôpital pour bien vérifier que tout va bien.
01:14:39Et il nous a envoyé quand même quelques images.
01:14:42Notre ami Jacques Vandreau, qu'on va voir.
01:14:45Images de Notre-Dame, puisqu'il a visité Notre-Dame cette semaine.
01:14:52Vous reconnaissez Jean-Michel Moutier, par exemple.
01:14:55Gardien historique du Paris Saint-Germain.
01:14:59Alors, vous savez qui est-ce ?
01:15:00Éric Pécou.
01:15:01Éric Pécou, qui est toujours aussi beau.
01:15:03Le beau jeune homme qu'il était, Éric Pécou.
01:15:05Avant-centre du FC Nantes des années 70.
01:15:10Alain Giresse, bien évidemment.
01:15:13Donc, toute la variété a visité Notre-Dame cette semaine.
01:15:18Donc, on pense à l'ami Jacques, bien sûr.
01:15:20Qui sera, je l'espère, de retour avec nous la semaine prochaine.
01:15:24Et puis, comme tous les vendredis, je vous parle de...
01:15:29Bonjour, docteur Millot, qui va nous parler demain.
01:15:33Je parle comme Pierre Benmar.
01:15:35C'est-à-dire que tu deviens fou dans ce métier.
01:15:38Demain...
01:15:43Est-ce que je peux vous dire un poème d'une minute ?
01:15:47Après le docteur Millot.
01:15:49C'est une vraie minute.
01:15:51Une minute !
01:15:52Parce que je me méfie avec les poèmes.
01:15:54Un poème de Francis Blanche.
01:15:56Avec plaisir.
01:15:57Voyons docteur Millot, qui nous parle de la fièvre.
01:16:03Chez les personnes qui vont avoir du mal à supporter,
01:16:06comment on va pouvoir la traiter, la fièvre ?
01:16:08Déjà, quand elle est bien supportée, d'abord, il faut hydrater.
01:16:13Il faut s'hydrater, boire de l'eau.
01:16:16Oui, parce que quand on transpire, on perd pas mal d'eau.
01:16:19Surtout les enfants, les petits.
01:16:21Il faut hydrater.
01:16:22Il ne faut pas, comme faisaient nos grands-mères,
01:16:24nous mettre 12 hydrodons dessus.
01:16:27Mais si, il faut transpirer.
01:16:28Quand on transpira, le mal s'en ira.
01:16:30Non, pas du tout.
01:16:31Il ne faut pas non plus faire ce qu'on a fait.
01:16:33Ce que j'ai fait, même avec mes enfants,
01:16:35c'est mettre dans des bains un peu plus frais.
01:16:37C'est très désagréable.
01:16:38Ça ne sert à rien.
01:16:39Déjà que l'enfant est malade.
01:16:40Si en plus, vous le déshabillez.
01:16:41Et si en plus, vous le mettez dans une eau fraîche,
01:16:43ça, on oublie.
01:16:44Le poème dans une seconde.
01:16:46Mais d'abord, sommeil à la midi.
01:16:52Deuxième jour des discussions de la commission paritaire mixte
01:16:55et déjà des avancées.
01:16:57Les 7 députés et 7 sénateurs viennent de s'accorder
01:17:00sur une baisse de 111 millions d'euros
01:17:02des crédits de l'AME, l'aide médicale d'État.
01:17:05Le montant du projet de budget initial
01:17:07qui tablait sur 1,3 milliard d'euros
01:17:09était jugé beaucoup trop élevé,
01:17:11notamment par le Rassemblement national.
01:17:14Il persiste et signe.
01:17:16Donald Trump préitère sa menace
01:17:18avec des droits de douane à 100% au bloc des briques.
01:17:21Ce bloc de puissance comprenant une dizaine de pays
01:17:24dont le Brésil, la Russie ou encore l'Inde
01:17:26et qui souhaitent réduire la domination occidentale
01:17:29dans un monde qu'il conçoit comme multipolaire,
01:17:31notamment en envisageant de créer sa propre monnaie commune.
01:17:35Et puis après la polémique,
01:17:37le puits du Fou désormais éligible aux passes culture,
01:17:39les jeunes de 15 à 18 ans pourront maintenant
01:17:42utiliser l'application gouvernementale
01:17:44pour aller voir les spectacles du parc vendéen.
01:17:47Une annonce faite hier par la ministre de la Culture Rachida Dati.
01:17:51Merci beaucoup Somaïa.
01:17:53Jean-Paul Rouland est avec nous ce matin
01:17:55pour ce livre que vous pouvez acheter sur Amazon,
01:17:57je le rappelle, 1928,
01:17:59moins 4% puisque vous aurez 100 ans dans 4 ans
01:18:02et vous viendrez sur ce plateau pour célébrer ces 100 ans
01:18:06et vous vouliez nous dire un poème de Francis Blanche.
01:18:09Absolument, parce que je parle dans mon livre
01:18:11de Francis Blanche qui n'en parle pas.
01:18:13C'était un type génial et en plus de ça un grand poète.
01:18:16Alors, le poème s'appelle « Le berger ».
01:18:20Le berger écoute le temps.
01:18:24Le berger compte les étoiles.
01:18:28Le berger regarde le temps grisonner
01:18:32son manteau de toile.
01:18:35Le berger confie son troupeau
01:18:39à l'épaule de la montagne.
01:18:43Le berger joue de son pipeau.
01:18:47Le son du torrent l'accompagne.
01:18:51Mais par les longues nuits d'été,
01:18:55allongé sur le dos dans l'herbe,
01:19:00compagnon de l'éternité,
01:19:04le berger, le berger s'emmerde.
01:19:14C'est tout à fait l'esprit d'ailleurs de Francis Blanche.
01:19:18Bon, qui est tatoué sur ce plateau ?
01:19:21Vous, vous êtes tatoué ?
01:19:22Vous êtes tatoué aussi ?
01:19:23C'est fou ça.
01:19:24Bon, je ne vous le demanderai pas.
01:19:27C'est le grand rendez-vous des tatoueurs ce week-end.
01:19:31C'est pour ça qu'on est allé dans la rue.
01:19:34Vous n'êtes pas tatoué ?
01:19:35Non, je ne suis pas tatoué.
01:19:37Même pas le logo du FC Nantes ?
01:19:39Non, je ne suis pas tatoué.
01:19:41C'est générationnel là encore.
01:19:43On a interrogé des Français sur cette mode du tatouage
01:19:48et ils nous ont répondu ce matin.
01:19:51Non, je n'en ai pas.
01:19:53Je n'aime pas être voyante.
01:19:55J'aime être discrète.
01:19:56Je n'en porte pas et puis je ne suis pas spécialement
01:19:59pour la modification de mon corps.
01:20:02J'adore ça.
01:20:03J'en ai déjà trois, donc j'adore ça.
01:20:06Ça représente quelque chose d'important dans la vie.
01:20:09Pour moi, personnellement, c'est quelque chose
01:20:12qui représente des événements dans ma vie
01:20:14qui sont importants, qui sont nécessaires
01:20:17et que je vois tous les jours.
01:20:18Moi, j'en ai deux.
01:20:20J'en ai fait une comme si c'était ma fée de vie.
01:20:24J'avais 18 ans.
01:20:27J'ai refait une tête de mort.
01:20:31J'en ai une autre aussi, plus haute.
01:20:33C'est une fée de mort.
01:20:35Moi, franchement, je pense que c'est un peu stupide
01:20:38de se faire du tatouage parce que c'est quelque chose
01:20:40d'irréversible et donc quand on le fait,
01:20:44on peut changer d'avis après.
01:20:47Je suis plutôt content des tatouages.
01:20:49Je suis moi-même tatoué, donc c'est quelque chose
01:20:52qui fait ressortir ce que pensent les gens,
01:20:56ce que sont les gens.
01:20:57Je suis plutôt satisfait de ce que j'ai pu faire.
01:21:00Ça représente qui je suis au fond de moi,
01:21:01donc ce n'est pas du tout quelque chose
01:21:04que je regrette, loin de là.
01:21:05Pierre Anko, ce matin dans les rues de Paris.
01:21:08J'ai l'impression que c'est addictif, en plus, un tatouage.
01:21:10On en emmène un deuxième, un troisième, non ?
01:21:12Moi, j'en ai un.
01:21:13Et puis, ce qui est tatoué est amoué.
01:21:15Bien évidemment.
01:21:16Mais vous ?
01:21:17Vous n'avez qu'un aussi.
01:21:18Un seul.
01:21:19Bon, je remercie.
01:21:21Il y avait Guy Citruc qui nous écoute,
01:21:23qui dit un salut amical à Jean-Paul Roland,
01:21:25d'un ancien gagnant d'une de ces énigmes
01:21:27de Monsieur Zibus dans le déjeuner chaud,
01:21:30animé par Pierre Bellemare et le Quick Bank.
01:21:34Ah, le Quick Bank.
01:21:35Oui, on en a fait tellement.
01:21:37On en a 30 ans.
01:21:38Vous savez, au bout de quelques années,
01:21:41Bellemare disait, je commence à m'emmerder,
01:21:44il faut changer.
01:21:45Alors, on disait, mais tu as vu la cote ?
01:21:47On est en haut.
01:21:48Il dit, oui, ça ne fait rien.
01:21:49Il veut s'en apercevoir.
01:21:51Et on se mettait et on changeait de programme.
01:21:5320 millions de cash, c'était...
01:21:5520 millions de cash, oui.
01:21:5620 millions de cash.
01:21:57Tu pouvais gagner 20 millions de centimes.
01:21:58C'est le foirat qu'on lui a annoncé.
01:22:00C'est le foirat.
01:22:0120 millions de cash.
01:22:03Affirmation Jean-Paul.
01:22:04Bon, et là, tu pouvais gagner 20 millions.
01:22:06Affirmation à Jean-Paul.
01:22:09Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
01:22:11Dominique Raymond était à la vision.
01:22:12Timur était au son.
01:22:13Merci à Marine Lanson, à Jean de Lacoste-Larrémondi,
01:22:16et puis tout le service de programmation
01:22:17avec Nicolas Nissim, avec Louis Lallement,
01:22:20avec Magdalena Darvish, que je salue également,
01:22:26avec Lino Vitez.
01:22:27J'espère n'oublier personne cette fois.
01:22:30Merci.
01:22:31Merci beaucoup, Jean-Paul Rouland.
01:22:32Et puis merci à votre petite fille.
01:22:34Merci à votre considération,
01:22:36parce que c'est un mot qu'on n'emploie jamais.
01:22:38Oui, mais...
01:22:39C'est superbe, ça.
01:22:40Mais je vais vous dire...
01:22:41Considérer, ça veut dire qu'on est un type à peu près bien.
01:22:44Non, mais j'aime bien l'idée que nous soyons,
01:22:47de temps en temps, qu'on transmette.
01:22:49Vous avez été un grand ancien.
01:22:51Oui, je suis un mammouth.
01:22:54Vous avez fait la radio, vous avez fait la télé.
01:22:57Vous avez fait cette radio dans laquelle,
01:22:58aujourd'hui, je travaille, qui est européen.
01:23:00Et je trouve qu'il y a un lien.
01:23:01Et c'est bien que vous soyez là pour ce lien.
01:23:04C'est bien gentil.
01:23:05Je vous dis, la considération, c'est très important.
01:23:07Eh bien, merci.
01:23:08Vous faites le passe-culture.
01:23:09Exactement.
01:23:10Vous êtes notre passe-culture à nous, ce soir.
01:23:12Merci, les jeunes.
01:23:13Merci.
01:23:14Merci, merci beaucoup.
01:23:15Bon week-end, Eliott Deval, ce soir.
01:23:16Jean-Marc Morandini, tout de suite.

Recommandations