• il y a 22 heures

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00:0018h02 sur CNews et Europe 1, Louis Doreignel, bonsoir, merci d'être avec nous, Françoise Laborde,
00:05nous avons le plaisir d'avoir Gautier Lebrette parmi nous, Alexandre Devecchio,
00:09Catherine Ney qui est avec nous, éditorialiste politique, bonsoir,
00:13et nous avons le plaisir aussi d'avoir Gilles Keppel, bonsoir Gilles Keppel, spécialiste de l'islam,
00:17auteur de nombreux livres, on va évoquer cette actualité internationale,
00:22un tout petit mot de politique pour commencer puisque Louis Doreignel,
00:25la motion de censure qui était étudiée en ce moment même à l'Assemblée nationale,
00:28vient d'être rejetée, pas de grande surprise dans cette annonce ?
00:32Non, d'ailleurs aucune surprise, puisqu'on savait que le Parti socialiste
00:36avait décidé de ne pas voter cette motion de censure,
00:39et puis on savait que les macronistes, les républicains,
00:41le Bloc central ne voteraient pas cette motion de censure.
00:44Gautier Lebrette, un tout petit mot ?
00:46Oui, aucune surprise, jusqu'à quand ? C'est la question maintenant qu'on doit se poser.
00:50Jusqu'à quand Marine Le Pen fera le choix de ne pas censurer François Birou ?
00:53On sait qu'elle est très intéressée par la proportionnelle,
00:56alors est-ce que tactiquement, a-t-elle raison ou a-t-elle tort,
00:58maintenant qu'elle est capable d'avoir une majorité absolue sur le papier
01:02dans un scrutin sans proportionnel ?
01:05Et l'autre question, c'est les socialistes.
01:07Jusqu'à quand les socialistes vont voguer sans les écologistes,
01:11sans les communistes et sans la France insoumise ?
01:13À gauche, c'est ça aussi qui est intéressant.
01:15Eux aussi souhaitent la proportionnelle, justement,
01:17pour se détacher de la France insoumise.
01:19Avant de vous passer la parole, Catherine,
01:20juste Dounia Tengour qui était avec nous depuis l'Assemblée.
01:23Dounia, est-ce qu'on a le décompte des votes ?
01:25On sait qui a voté quoi ?
01:29Effectivement, Laurence, le gouvernement de François Birou ne tombera pas.
01:32La motion de censure déposée par la chef de file des Insoumis, Mathilde Panot,
01:36n'a pas réussi à convaincre et à obtenir les 289 voix nécessaires.
01:40Il n'y en avait que 131 pour faire chuter le gouvernement Birou.
01:45Sans surprise, les blocs centrales et républicains
01:48sont restés fidèles à leur choix de ne pas censurer,
01:51même son cloche du côté du Rassemblement national.
01:54Enfin, les socialistes, vous le savez, tout au long de la journée,
01:57ont finalement décidé de ne pas se ranger du côté de leurs alliés du nouveau Front populaire.
02:02Ils attendent encore des concessions et bien sûr la réforme des retraites.
02:06François Birou doit discuter avec les partenaires sociaux demain.
02:10Reste à savoir maintenant si ce refus de voter la motion de censure de la part des socialistes
02:16ne va pas les exclure du nouveau Front populaire.
02:19Merci beaucoup, Dounia Tengour, depuis l'Assemblée nationale.
02:21Catherine Neve, François Birou, ça y est, vite sa première motion de censure.
02:25Est-ce que c'est de bon augure pour lui ou pas ?
02:27Ça lui fait plaisir, mais il faut continuer le combat.
02:30Mais en tous les cas, ce soir, je dirais que c'est un peu une entorse
02:33pour les socialistes dans le temps de la soumission.
02:35Et surtout, c'est ce qui a perdu ce soir, mais qui gagnera peut-être demain,
02:39c'est la stratégie du chaos de LFI.
02:41C'est Jean-Luc Mélenchon le grand perdant pour vous ce soir, Catherine ?
02:44Oui, parce qu'il était pressé, il disait il y a trois jours
02:47qu'il fallait vraiment ne pas perdre de temps.
02:50Et puis là, j'ai vu les réactions dans les couloirs de ses amis.
02:55Ils disent que le nouveau Front populaire, ça va continuer.
03:00Et c'est vrai qu'il peut y avoir demain des accords électoraux.
03:04Avec la gauche, c'est toujours comme ça.
03:06Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est une petite entorse.
03:09Et puis surtout, où Olivier Faure gagne, c'est que d'abord,
03:14il y a des tiers des militants socialistes qui veulent la paix,
03:18qui sont contre l'émotion de censure.
03:21Et quand même, sur les retraites, que les partenaires sociaux
03:25aient accepté d'aller dans ce qui sera le conclave,
03:28enfin déjà demain matinon, pour les électeurs,
03:32ils ont obtenu des choses.
03:34Donc de bonnes augures pour François Hirou.
03:36De bonnes augures, oui.
03:38Alexandre Devecchio, est-ce que vous êtes plus mesuré ?
03:40Vous pensez que M. Bayrou peut slalomer entre les écueils ?
03:44Il a cette force-là.
03:45C'est un homme de la Quatrième République, en quelque sorte.
03:48Il a du bon sens.
03:50Ce ne sera pas une politique disruptive,
03:52comme on dit aujourd'hui,
03:54mais ce sera une politique peut-être reposante.
03:56Maintenant, c'est le Rassemblement national
03:59qui a les clés de son avenir en main.
04:03Le jour où le RN décide de faire une motion de censure,
04:07il risque de tomber de nouveau.
04:09Donc ça se décidera vraiment sur la question du budget
04:12et les socialistes également.
04:14C'est dans combien de temps le budget ?
04:16C'est dans quelques mois.
04:18Fin février, début mars.
04:22François, vous avez succombé à la Bayoukmania aussi ?
04:25Oui.
04:27Vous êtes tombé dans la marmite.
04:29Avec Alexandre Devecchio, vous êtes assez étrange comme alliance.
04:33Je ne croyais pas à cette motion de censure.
04:35Je pensais qu'il avait une vraie chance
04:38de décrocher le PS de la France insoumise.
04:43Je trouve que le grand perdant de ce soir,
04:45ça reste Jean-Luc Mélenchon.
04:47Sa politique de menace,
04:50de dire que si vous ne votez pas la motion de censure,
04:53vous vous excluez d'office.
04:55D'ailleurs, on mettra en auto des circonscriptions
04:57des candidats contre vous, etc.
04:59Cette stratégie, qui est quand même impensable
05:02vis-à-vis d'un lien politique,
05:04ça n'a pas fonctionné.
05:06Je pense que ça sent une certaine fébrilité
05:09dans la France insoumise.
05:11On l'a vu ce soir, je trouve,
05:13dans les déclarations des uns et des autres.
05:16Il y a cette idée de si le PS se décroche,
05:19et est en train de se décrocher un peu quand même,
05:22du bloc à la FI,
05:24il va leur rester les verts et le PC.
05:26Ça ne fait pas grand monde.
05:28Et moi, j'ai trouvé que le discours d'Olivier Faure,
05:31qui mettait en avant l'honneur,
05:34c'est à notre honneur de vous le montrer.
05:37Il était toi, Françoise.
05:39Non, mais c'était...
05:41Après, il s'est coulé dans l'info.
05:43Pas tous en même temps, les amis.
05:45On voit que vous êtes jeunes, quand même.
05:47Et insolent.
05:49Vous n'aimez que le chaos.
05:51Ce n'est pas vrai, parce que le PS a remporté
05:53des victoires à l'aise de course,
05:55long comme le bras.
05:57Mais ils ont remporté des arbitrages incroyables
05:59de François Bayon.
06:00Je trouve que là, aujourd'hui,
06:02on est dans un progrès démocratique et républicain
06:04dont on doit plutôt se féliciter.
06:07Non, mais je pense qu'Olivier Faure,
06:10qui était quand même quelqu'un, un personnage
06:12assez fallot...
06:14Là, il a pris du poids.
06:16Un peu qu'un F.
06:18Et là, il a un congrès au mois de mai.
06:20Il ne faut pas l'oublier.
06:22La dernière fois, il s'est un peu auto-désigné
06:24lui-même.
06:26Et là, s'il veut être élu,
06:28il fallait quand même
06:30qu'il obtienne quelque chose.
06:32Il a une liste qu'il a énoncée.
06:34Donc, il est plutôt renforcé.
06:36D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon
06:38a dit qu'ils étaient seuls
06:40à avoir capitulé, mais que le reste
06:42de l'ENFP, les Verts, et tout ça,
06:44n'ont pas capitulé.
06:46Moi, ce qui m'a choquée aujourd'hui, c'est de voir la virulence
06:48depuis deux jours des élus
06:50du Rassemblement National. Parce que c'est vrai
06:52qu'aujourd'hui, pour des raisons diverses,
06:54Marine Le Pen n'est pas dans l'actualité.
06:56On sait qu'elle n'aurait pas voté la censure là,
06:58parce qu'elle l'a votée de manière qui n'est pas
07:00toujours comprise de ses électeurs, des agriculteurs.
07:02Et là, pour des raisons diverses,
07:04pour des raisons personnelles, mais j'étais
07:06très étonnée par l'agressivité
07:08de Jean-Philippe Tanguy hier,
07:10qui faisait un discours qui était
07:12très désagréable à écouter.
07:14Et puis là,
07:16Chenu, qui a eu des attaques personnelles
07:18contre Bayrou,
07:20ils sont mauvais joueurs.
07:22Et là même, le fait que les
07:24socialistes ne votent pas la censure,
07:26Odule dit que c'est une escroquerie.
07:28Mais dites donc les gars, c'est vous qui avez voté aussi
07:30qu'elle a fait la censure, de quoi
07:32vous parlez-vous ? Donc on sent
07:34que c'est le groupe le plus important
07:36et il est à la fois un peu hors-jeu
07:38et il trépigne un peu comme des
07:40gens qui sont écartés de l'actualité
07:42présente.
07:44Il y a quand même une grande différence, et Louis a commencé à l'évoquer,
07:46entre François Bayrou et Michel Barnier.
07:48Michel Barnier tombe parce qu'il ne cède pas
07:50sur un dernier point, c'est la
07:52revalorisation à 100% de l'inflation
07:54sur les retraites. Revalorisation
07:56qui se fait automatiquement puisqu'il
07:58est censuré, mais il ne veut pas céder. Alors que
08:00même à l'Elysée, on lui dit, cédez sur ce dernier
08:02point, lors de votre discours avant la motion
08:04de censure, pour ne pas tomber. Et
08:06François Bayrou, c'est la grande différence,
08:08il cède sur tout. Il cède sur les 4000
08:10postes supprimés à l'éducation nationale,
08:12ils ne seront plus supprimés. Il cède sur
08:14les jours de carence supplémentaires pour les fonctionnaires,
08:16il n'y aura pas de jours de carence supplémentaires.
08:18Les retraites au début,
08:20il dit, s'il n'y a pas d'accord au conclave,
08:22on reprend le texte d'Elisabeth Borne. Là, il dit, non, finalement,
08:24on gardera tous les points d'accord au conclave,
08:26on les mettra dans un projet de loi, sachant
08:28pertinemment que ça a peu de chances d'être voté
08:30à l'Assemblée nationale. Donc, on voit que
08:32on a quand même deux méthodes bien différentes.
08:34Michel Barnier, au bout d'un moment, il s'est dit, tant pis, je vais être censuré,
08:36je pars, mais je ne céderai pas une nouvelle fois
08:38au Rassemblement national. François Bayrou, c'est
08:40il faut rester coûte que coûte.
08:42Non, mais en plus, François, pardon,
08:44François Bayrou, il a toujours cédé
08:46tout le temps. Il a été ministre de l'éducation nationale,
08:48ce sont les syndicats, il avait laissé le pouvoir aux syndicats.
08:50Mais il est resté longtemps.
08:52Avec des premiers ministres différents.
08:54Mais il s'est dit, j'étais aimé des syndicats.
08:56Bon, alors, s'il veut être aimé des syndicats,
08:58c'est bon, mais c'est là, peut-être, qu'on se rattrapera.
09:00C'est votre grande phrase, Catherine,
09:02la différence entre le succès et la réussite.
09:04Le succès est éphémère, la réussite,
09:06c'est dans la durée.
09:08C'est là où moi, je suis
09:10assez indulgent avec lui, parce que
09:12la droite veut se battre
09:14pour entre 5,5 et 6 %
09:16de déficit, et puis pour ne pas supprimer
09:18des postes,
09:20ou pour supprimer encore davantage
09:22de postes de professeurs, moi, très honnêtement,
09:24je trouve qu'épargner 4 000
09:26profs de professeurs dans le
09:28contexte actuel, ça me paraît
09:30avec le bon sens, et je ne suis pas sûr que
09:32l'avenir, excusez-moi, je ne pense pas que
09:34l'avenir du pays dépend du
09:36jour de carence.
09:38Psychologiquement,
09:40stratégiquement, on a deux
09:42premiers ministres opposés.
09:44Je n'ai pas dit que vous aviez dit qu'il avait
09:46tort, je dis juste que, pour moi,
09:48il a plutôt raison, je pense que sa politique
09:50ne redressera pas le pays non plus.
09:52Ecoutons juste Sébastien Chenu.
09:54Il faut que l'attitude des députés
09:56du RN, on va juste écouter Sébastien
09:58Chenu au pupitre tout à l'heure.
10:00Votre discours
10:02n'avait rien d'un discours politique général.
10:04Il était le constat des politiques
10:06que vous menez collectivement,
10:08des chaînes que vous avez posées
10:10à notre pays, des tabous que vous avez
10:12installés, des coûteuses ascenseurs
10:14que vous renvoyez entre vous,
10:16des normes que vous édictez pour décourager
10:18nos entrepreneurs, nos soignants,
10:20nos agriculteurs, nos forces de l'ordre.
10:22Vous n'êtes pas, M. le Premier ministre,
10:24le chef d'une majorité, elle n'existe pas.
10:26Vous êtes le subalterne d'un système
10:28qui se délite sous nos yeux.
10:30Plus proche de la girouette
10:32que de Richard Gire.
10:34C'est vrai que c'est envoyé.
10:36L'attaque est basse.
10:38Mais c'est vrai qu'il était
10:40un peu ridicule quand il a dit
10:42on me confond parfois avec Richard Gire.
10:44Je vous reconnais.
10:46C'est ça qui est drôle.
10:48À quelle célébrité vous vous promenez ?
10:50Certains disent que je ressemble
10:52un peu à Richard Gire.
10:54De très loin et sans lunettes.
10:56De très très loin et sans lunettes.
10:58Ça rigole dur, mais Catherine,
11:00vous avez raison, l'ERN
11:02n'est pas très tendre.
11:04Ils sont très agressifs.
11:06Ils n'ont pas de rôle aujourd'hui.
11:08Peut-être que dans un mois...
11:10Mais là,
11:12je les trouve mauvais joueurs.
11:14Ils ne veulent pas le jouer.
11:16Ils prennent ce qui est donné.
11:18Dans le fond, ce qui est cédé...
11:20On croit que si l'ERN
11:22gagne les élections, ce sera un parti de droite.
11:24C'est un parti qui, économiquement,
11:26est plus proche des socialistes qu'une droite libérale.
11:28D'ailleurs, c'était ça qui avait fait
11:30la rupture un peu
11:32entre le père Jean-Marie
11:34et sa fille, qui était l'emprise
11:36à un moment de Florian Philippot.
11:38Florian Philippot ?
11:40C'était devenu un parti de gauche.
11:42Puisque c'est des choses
11:44qu'elle demandait,
11:46c'est sûrement parmi les mesures
11:48qui ont été accordées qu'il prenne les choses
11:50et qu'elle choisisse le bon moment pour faire la censure
11:52quand elle se sentira prête.
11:54Aujourd'hui, elle était aux obsèques de son père.
11:56Je voulais juste répondre à Alexandre Devecchio,
11:58qui est sur le point de prendre sa carte au Modem.
12:00Vous êtes pris d'une
12:02Bayeromania que je ne vous ai jamais vu.
12:04Cette espèce de transition
12:06me surprend.
12:08Quand vous dites que François Bayrou,
12:10c'est génial, c'est vraiment ce que veulent les Français,
12:12je pense que François Bayrou
12:14est très malin.
12:16Je pense qu'il est très malin
12:18et qu'il joue beaucoup là-dessus
12:20en étant peu clair, en donnant tactiquement
12:22une immense victoire au Parti Socialiste
12:24pour faire en sorte qu'il puisse se décrocher
12:26du Nouveau Front Populaire.
12:28Gauthier Lebrecht a commencé
12:30à faire la liste. C'est incroyable.
12:32Jamais le PS, depuis sept ans, a remporté
12:34autant d'arbitrages qu'en une seule journée.
12:36Et c'est François Bayrou qui leur donne
12:38ce succès-là.
12:40Ensuite, la question qu'on se pose,
12:42c'est que ça, vous pouvez le faire une fois, vous pouvez éventuellement le faire deux fois,
12:44vous ne pouvez pas le faire trois fois.
12:46Ça va être compliqué, ça va commencer à se voir.
12:48Je ne pense pas
12:50que les Français rêvent
12:52de la politique anesthésiante de François Bayrou.
12:54Je dis qu'il est le dernier avatar
12:56d'un régime qui va de toute manière
12:58disparaître. Par contre, je dis que les Français
13:00ne rêvent pas non plus du remboursement
13:02des médicaments.
13:04À mon propre accord, la loi TLR,
13:06il faut qu'ils arrêtent.
13:08La question de se battre pour ça,
13:10ce n'est pas ça une vision économique.
13:12Il faut des réformes de structure,
13:14mais arrêter avec
13:16des économies de bout de chandail
13:18qui font souffrir les gens.
13:20Vous êtes obligés d'annoncer des choses.
13:22Je ne préfère dans rien annoncer
13:24le même projet à François Bayrou. Vous parlez du jour de
13:26Carence, on s'en fiche. Non.
13:28C'est le dernier mot.
13:30C'est le dernier mot.
13:32C'est le dernier mot.
13:34Ce qui est extraordinaire, c'est que tous les défauts
13:36de François Bayrou, aujourd'hui, il y a une sorte
13:38de Bayroumania.
13:42Tout ce qu'on reprocherait
13:44à un Premier ministre nouveau qui vient d'arriver,
13:46c'est vrai, ce n'est pas un orateur,
13:48il s'embrouille dans ses feuilles,
13:50il est un peu brouillon
13:52quand vous lisez, pas plus mal à main.
13:54C'est une force, Catherine, de faire ça.
13:56Aujourd'hui, quand on n'a pas de...
13:58Dans le FATRA,
14:00on vit cet hémicycle.
14:02Quand on est dans un hémicycle, aujourd'hui, il y a des bruits
14:04comme si on était dans la forêt amazonienne
14:06avec des singes hurleurs.
14:08C'est plus vivable.
14:10Là, lui, il est posé,
14:12il bafouille un peu, il perd ses trucs
14:14et quand vous relisez son texte,
14:16c'est pâteux, c'est tout ça,
14:18mais il y a plein de choses, des comités.
14:20Je crois qu'il faut
14:22ce style-là, aujourd'hui.
14:24Il ne faut pas un type droit dans ses bottes,
14:26il faut quelqu'un qui est plutôt un peu
14:28la bienveillance.
14:30C'est ça qui est bienveillant dans ses comptes.
14:32Allez, peu de dégâts.
14:34C'est ça qu'on trouve dans John Schneich,
14:36c'est ça qu'il nous dit sur Europe 1.

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