• il y a 18 heures
Avec Stéphan Bureau, journaliste québécois

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-01-16##

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News
Transcription
00:00« Je n'aime pas la blanquette de l'eau. »
00:02SUD RADIO BERKOV DANS TOUS SES ÉTATS
00:05« Un éléphant, ça trompe énormément.
00:07Mais un éléphant républicain dans 4 jours,
00:10ça trompe de plus en plus énormément.
00:13Tout de suite, on en parle. »
00:15SUD RADIO BERKOV DANS TOUS SES ÉTATS
00:18LE FAIT DU JOUR
00:20« It's fun to stay at the YMCA.
00:25It's fun to stay at the YMCA. »
00:29« Oui, oui, vous connaissez tous,
00:31mettons, YMCA,
00:33avec la fameuse danse Trumpienne,
00:35une vraie danse d'éléphant,
00:36d'ailleurs, il faut bien dire.
00:38Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
00:40Qu'est-ce qui se passe déjà d'ailleurs ?
00:42Parce que ça fait quelques jours,
00:44bien avant, bien évidemment,
00:45Trump, il ne peut pas s'empêcher de parler.
00:47Et ça fait à peu près 3 semaines
00:49qu'il annonce déjà des choses.
00:51On en parle avec Stéphane Bureau.
00:53Vous êtes journaliste québécois,
00:54vous êtes créateur et émetteur
00:56de l'excellent podcast « Contact »
00:58et vous êtes correspondant
00:59pour les affaires américaines de BFM TV.
01:01Alors, Stéphane Bureau, au fond...
01:04– Bonjour André.
01:05– Bonjour Stéphane, bien.
01:07Et au fond, alors, entre l'accord de Gaza
01:11qui n'est pas encore fait,
01:12où chacun d'entre Biden et Trump
01:14revendique la chose, on en parlera,
01:19les prétentions qu'a de Trump en disant
01:22« Mais pourquoi le Canada ne deviendrait pas
01:23le 51ème état des Etats-Unis ? »
01:25Le Groenland, bien sûr,
01:27et on voit que même le Premier ministre
01:28du Groenland en parle en disant
01:30« Mais écoutez, pourquoi pas l'indépendance ? »
01:32Le canal de Panama.
01:34Et puis, les auditions qui ont lieu
01:36actuellement au Sénat des futurs ministres de Trump.
01:41Alors, on a l'impression, Stéphane Bureau,
01:43que c'est du jamais vu.
01:45– C'est du jamais vu, en effet.
01:47Je dirais, le premier précédent,
01:48c'est un président élu,
01:51mais donc pas encore aux manettes,
01:52qui emmène si large, vous disiez, trois semaines,
01:55je fais plutôt l'hypothèse qu'il a commencé
01:56à exercer le pouvoir le 6 ou le 7 novembre.
01:59Donc, le lendemain ou le surlendemain.
02:01– Le lendemain où il a été élu, vous voulez dire.
02:02– Exactement. Et il a une parole, c'est rare,
02:05j'aimerais qu'en France, ça soit vrai,
02:07une parole performative,
02:08parce qu'il faut voir qu'on cause beaucoup ici
02:10et souvent on fait peu de choses.
02:11Alors lui, il parle et il fait bouger.
02:15C'est remarquable, c'est presque de la magie.
02:17Je vous donnerais comme premier exemple,
02:19il est pas mal, mais à l'endroit du Mexique et du Canada,
02:21puisqu'on parlait de cette idée de faire du Canada
02:24le 51e état américain.
02:27Très tôt dans cette période de transition,
02:30il dit, il y a quelque chose qui cloche
02:32avec nos frontières canadiennes et mexicaines,
02:35immigration illégale, entrée massive de fentanyl,
02:38il faudrait faire quelque chose.
02:39Donc, je vous annonce qu'au jour 1 de ma présidence,
02:43donc lundi après-midi, je signe un décret
02:45et j'imposerai unilatéralement des droits douaniers de 25%.
02:49Résultat net des courses...
02:50— Pour le Mexique et le Canada ?
02:52— Oui, pour les deux.
02:52— Les deux, oui.
02:53— Alors, c'est une médecine costaude.
02:55Et résultat net, d'abord, M. Trudeau, le premier ministre,
02:59s'est rapidement présenté à Mar-a-Lago
03:01pour aller plaider sa cause.
03:02— En Floride, oui.
03:03— Mal lui en pris, parce que depuis,
03:05le président se fout de sa gueule, très publiquement,
03:07en disant qu'il n'est que le gouverneur,
03:10et non pas le premier ministre, du 51e état,
03:12le Canada a déjà été gommé.
03:14Mais l'idée, c'est que le Canada a déjà promis
03:16de dépenser 2 milliards de dollars
03:18pour justement mieux verrouiller cette frontière
03:21qui, historiquement, n'est pas la plus poreuse,
03:23mais c'est vrai qu'il y a une immigration illégale
03:25qui passe par le Canada pour entrer aux États-Unis.
03:27— Donc, déjà, des effets.
03:29— La présidente du Mexique a fait exactement la même chose,
03:32Mme Schellenbaum, qui, quelques jours après la menace,
03:35disait, après une conversation avec le président élu,
03:39il faut voir que c'est le président élu,
03:40mais qui déjà est aux manettes,
03:43ça nous amène à ce qui s'est passé hier en Israël,
03:45mais, ou à Gaza, plutôt.
03:47Sinon, dans les deux territoires,
03:49ou dans le pays et le territoire,
03:52M. Trump obtient de la présidente du Mexique,
03:55déjà, des aménagements pour faire en sorte
03:58que la frontière soit sécurisée,
03:59résultat, encore une fois, aussi, pour lui, positif.
04:02Il dit, « J'ai gagné avant même d'avoir été officiellement... »
04:05— « Avant même d'exercer le pouvoir, oui, absolument. »
04:08— Et c'est, pour lui, bénéfice, pur bénéfice.
04:11Sa parole fait bouger les lignes.
04:13C'est arrivé hier, on l'a senti,
04:15beaucoup de tensions entre M. Biden et M. Trump,
04:17parce que qui, le premier, a annoncé l'accord de cesser le feu
04:20en disant « Les otages, rentrez à la maison »,
04:23c'est M. Trump.
04:25— Avant M. Biden.
04:26— Avant M. Biden, peut-être parce que, dans les faits,
04:29tout n'était pas parfaitement réglé.
04:31D'ailleurs, on le voit encore ce matin, c'est très fragile.
04:33— Oui, c'est encore très flou, très fragile.
04:34— C'est un peu flou, en effet.
04:36Mais M. Trump avait délégué M. Whitkoff,
04:39qui est son envoyé spécial au Proche-Orient.
04:42— Et il n'y a pas de hasard.
04:43Si le premier otage sera libéré, si tout va bien, dimanche,
04:47la veille de la sermentation du président Trump,
04:50on ne peut pas voir un hasard du calendrier.
04:53Ça fait 15 mois que l'administration Biden
04:56essaie pousseivement de trouver une solution.
04:59Et cette administration était, dès le départ,
05:01dans les blocs de départ disqualifiés auprès de M. Netanyahou.
05:04Alors, ça a été très difficile.
05:06— Très difficile. Alors, Stéphane Mureau, quand même,
05:08est-ce que c'est bien, parce qu'on pourrait se dire,
05:10qu'est-ce qu'il a avant d'être intronisé, encore une fois ?
05:13Il est certes président élu, mais il n'est pas président de fait.
05:17Il le sera à partir du 20 janvier, dans quatre jours.
05:21Mais qu'est-ce qui fait qu'il lance ses fusées,
05:24ses Scuds, Groenland ?
05:28Et on a vu les réactions, déjà, du premier ministre Panama.
05:31Mais regarde, les réactions du premier ministre d'Allois,
05:33qui a la tutelle sur le Groenland.
05:36— Deux choses. D'abord, il y a la réaction
05:37du premier ministre du Groenland, qui dit,
05:40« Vous savez, nous, on parle d'indépendance,
05:42parce qu'il y a des discussions là-dessus au Groenland. »
05:45Ça faisait partie, d'ailleurs, des voeux de la Saint-Sylvestre,
05:47je pense, du premier ministre.
05:49Alors, comme par hasard, le président élu dit,
05:51« Savez-vous, si vous avez besoin d'un coup de pouce,
05:53nous sommes là pour vous aider. »
05:55C'est une vision, en fait,
05:57c'est l'incarnation de la destinée manifeste,
05:59le Manifest Destiny,
06:01cette idée de consolider l'Amérique du Nord.
06:03Il y a une logique.
06:04Et ça a été conçu et exprimé bien avant
06:07M. Trump.
06:08— C'est presque la doctrine de Monroe.
06:10— Oui, la doctrine de Monroe est cette espèce d'idée
06:12que l'Europe se tient loin de l'Amérique
06:14et que les Américains, entre eux,
06:15s'arrangent avec leurs petites affaires.
06:17— Mais avec l'environnement, quand même, voilà.
06:20— Mais j'ajoute qu'à la réaction
06:21du premier ministre du Groenland,
06:22il y a celle du ministre des Affaires étrangères danois,
06:25qui dit, « Savez-vous, oui, on peut peut-être discuter,
06:29on peut peut-être trouver avec les États-Unis de M. Trump
06:33des solutions à quelques problèmes, quels qu'ils soient.
06:35Alors, est-ce que c'est de mieux sécuriser le Groenland? »
06:37Parce qu'on le sait aujourd'hui, le passage est ouvert.
06:40Il y aura de la navigation.
06:42Et c'est un peu la vision en creux que nous propose Trump.
06:46Il dit, « Canada, Groenland, c'est de sécuriser
06:50ce nouveau territoire qui, stratégiquement,
06:52est extraordinairement sensible. »
06:54— Sans compter les mines, le sous-sol,
06:57les richesses du sous-sol du Groenland.
06:59— Il ne faut pas le dire, c'est un secret, André.
07:01Oui, évidemment.
07:03— Tant au Canada qu'au Groenland,
07:05il y a beaucoup de ces ressources précieuses.
07:08Et le Canada, déjà, a commencé à dérouler le tapis.
07:11Les premiers à être intéressés par ces ressources,
07:13ces terres rares, c'est le Pentagone,
07:17qui sait qu'on ne peut pas se fier sur la Chine.
07:19Évidemment, on est dans une guerre larvée avec la Chine.
07:22Alors, est-ce qu'on peut compter sur des Chinois pour...
07:24— Donc, c'est pas mal d'avoir un voisin du Nord
07:26qui est quand même là.
07:28Et Stéphane Bureau, c'est assez passionnant.
07:31Et puis alors, je crois qu'on en parle un peu,
07:33notamment dans cet échange entre Justin Trudeau et Musk
07:38à propos du Canada.
07:39Mais moi, ce qui me frappe aussi,
07:41je sais pas, il n'y a pas à s'en réjouir ni à en déplorer,
07:45mais c'est cette brutalité de ton...
07:47Cette espèce de franchise absolument brutale
07:50qui dissait comme ça,
07:51et qui a l'air maintenant de contaminer beaucoup de monde.
07:54De contaminer ou de, je dirais, de faire du bien, voilà.
07:59— De teinter le discours de tous.
08:01Oui, c'est vrai qu'il a désinhibé la parole, M. Trump,
08:05pourrions-nous ainsi dire les choses.
08:07C'est clair que c'est assez cash
08:09entre M. Trump et ses adversaires politiques,
08:12même avec ceux qui l'affectionnent.
08:14Il peut avoir des petits colibés à l'occasion.
08:18Musk, qui est aujourd'hui...
08:20Qu'est-ce qu'il est ?
08:21Il est le meilleur conseiller.
08:22Enfin, le meilleur...
08:23— Le conseiller, enfin...
08:24— Probablement un des conseillers les plus proches de M. Trump.
08:27Il est un vice-président BISS.
08:30— Il est électron libre en même temps.
08:34— Et je vous dirais, à la blague,
08:36c'est aussi la première dame BISS,
08:38parce qu'il y a un bromance entre Trump et Musk qui est complète.
08:44M. Musk vit, mais il est à résidence à Mar-à-Lago
08:48depuis le 4 ou 5 novembre,
08:50très conscient de ce qu'il faut jamais
08:52n'être très loin de l'oreille de M. Trump.
08:55On dit souvent que c'est le dernier qui aura son attention,
08:58qui emportera le match.
09:00C'est réducteur et simple, on est d'accord.
09:02Mais je crois que Musk a compris qu'il fallait être présent,
09:05qu'il fallait être là,
09:06ne serait-ce que pour être dans la pièce
09:09quand une conversation s'établit entre Zelensky et le président élu.
09:13— Et le président, absolument.
09:14— Et vous parlez de libérer la parole,
09:16tant est qu'elle était bridée avant.
09:18On le voit partout dans la culture aujourd'hui politique américaine.
09:21On parlait à micro fermé de ce qui s'est passé mardi,
09:24mais c'est formidable.
09:25Alors qu'on était à recevoir le futur secrétaire de la Défense,
09:30M. Exet, avec des questions des échanges virils
09:33sur des choses aussi fondamentales
09:35que le fait qu'il ait, à répétition, trompé ses femmes.
09:38— Ses femmes, oui.
09:39Il peut y avoir des questions hallucinantes
09:40sur sa vie privée, mais totale.
09:41— Il faut voir qu'il y a quand même un prétexte à tout ça,
09:43c'est qu'en 2017, il aurait, conditionnellement,
09:47agressé sexuellement une femme.
09:48Or, la police jamais n'a retenu la plainte.
09:52Alors, il se défend.
09:53Mais ça a ouvert, évidemment, immédiatement une autoroute
09:56pour le questionner.
09:57Et là, on est dans le hall aux hypocrites.
10:00— Sauf que, justement, un sénateur a répondu à ses collègues.
10:04— Marlene, républicain de l'Oklahoma, qui dit
10:07« Je mets au défi les membres masculins du Sénat
10:11de me dire qu'ils n'ont jamais trompé leurs femmes
10:14ou ne se sont jamais présentés sur le plancher du Sénat
10:18en étant pas légèrement, en état d'ébriété. »
10:20Et là, soudainement, il n'y a pas eu un mot.
10:22— Et quand je parlais du hall aux hypocrites,
10:24il faut voir qu'un des principaux sénateurs à questionner,
10:29mais avec force, le futur secrétaire de la Défense,
10:33c'est le sénateur de la Virginie, Tim Kaine,
10:37ancien colistier de Mme Clinton.
10:41— De Mme Clinton, oui.
10:42— À répétition, a dû se pincer le nez
10:46pensant aux incartades de son mari.
10:48S'il y a quelqu'un qui, historiquement,
10:50a été montré du doigt pour ses aventures extra-conjugales,
10:54c'est un peu lui.
10:55Or, le colistier de...
10:56— C'est Mme Clinton, monsieur.
10:57— Oui, et la pudibonderie dans le discours de M. Kaine,
11:00c'était un peu surréaliste,
11:01compte tenu que lui a fait beaucoup de compromis.
11:03— Je dirais, place à une hypocrisie tartufienne totale.
11:07— Oh oui !
11:08— Mais alors, Stéphane Bureau,
11:09pour avancer un tout petit peu et conclure là-dessus.
11:13Donc, ça veut dire qu'il faut s'attendre.
11:15Alors, ce bruit ou cette rumeur des sans-propositions,
11:19est-ce qu'à votre avis,
11:21dans les 24 heures qui vont suivre le 20 janvier,
11:23il va y avoir une salve, une pétarade, un tsunami,
11:26je ne sais pas, de décrets, de prises de position,
11:29déjà en plus de celles qu'on a entendues jusqu'ici ?
11:32— Alors, il faut voir que déjà,
11:34des choses ont bougé parce que M. Trump a fait pression.
11:38On verra si dimanche, les premiers otages sont libérés à Gaza.
11:42Mais c'est une certitude.
11:44L'action commencera dans les minutes,
11:47sinon les heures qui suivront la sermentation
11:49à Washington, lundi.
11:51C'est à midi que ça se passe.
11:52Et c'est formidable parce que c'est comme du papier musique.
11:55Il y a M. Biden qui va quitter la Maison-Blanche,
11:58probablement aux alentours de 11 heures,
12:00pour ne plus jamais y revenir.
12:02L'équipe de la Maison-Blanche a le temps de la sermentation
12:07pour faire place nette.
12:08— Ah oui, tous doivent quitter leur bureau à midi, quoi.
12:10— Tout doit être nettoyé et on doit être prêt au garde-à-vous
12:13pour recevoir le nouveau président.
12:15Alors, on préférera sans doute qu'il descende
12:17l'avenue Pennsylvanie à pied pour leur donner un peu de temps.
12:19Je ne sais pas si compte tenu de ce qu'on dit des risques sécuritaires,
12:22il faut voir qu'il y a quand même plus ou moins d'attentats.
12:24— Mais vous avez vu qu'il est question aussi qu'il vienne
12:26dans un camion des déchets,
12:29dans un camion de la voirie américaine,
12:31puisque rappelons-nous que Biden avait traité les électeurs de Trump d'ordure.
12:35— D'ordure, oui.
12:36Et immédiatement, parce que c'est le roi du jiu-jitsu, M. Trump,
12:41il avait réussi à renverser la vapeur
12:45en se présentant le lendemain avec son gilet orange
12:49et pas jaune, et aux commandes d'un camion.
12:53L'image était forte, l'image dans les derniers jours de la campagne avait fait rire.
12:57Et c'est un peu aussi la méthode de Trump.
12:59Il y a un deuxième, troisième degré qu'on a souvent mal perçu.
13:03À chaque fois que les journalistes qui le suivaient disaient
13:06« mais il vient de dire une horreur »,
13:08il établissait lui un contact avec ses électeurs
13:11qui comprenaient avec le clef d'oeil.
13:12— Non, c'est pas grave, c'est bien de le dire, etc.
13:14— C'est un gag, c'est un gag.
13:15Et il n'y a que les gens trop sérieux qui mordent à l'hameçon.
13:19Mais ça a fonctionné.
13:20Donc, à votre question, je vous dirais André,
13:22attendons-nous à ce que dans les minutes, les heures,
13:25beaucoup de choses, mais pas que le jour du 20 janvier.
13:28— Non, bien sûr.
13:29— Ça sera le 21, le 22, des décrets.
13:31Un peu comme il l'avait fait en 2016 pour renverser certaines choses.
13:34Et du point de vue de ce qui vous intéresse particulièrement,
13:37les enjeux liés à la liberté d'expression,
13:40ce qui se trame, parce que le 19,
13:43ça sera coucher de soleil pour TikTok aux États-Unis.
13:46TikTok est interdit
13:47puisque le réseau social ne sera pas vendu
13:50à une entreprise américaine pour se condenser,
13:52quoiqu'il y ait eu des rumeurs que M. Musk peut-être était intéressé.
13:56Mais donc, le 19, encore une fois, le calendrier est magnifique.
13:59La veille de la cermentation,
14:01TikTok va fermer le rideau aux États-Unis.
14:04Mais ça signifie beaucoup de contenu en ligne
14:06qui n'existera plus, qui ne sera plus distribué.
14:10Et M. Trump, qui était le premier à dire
14:12«il faut se méfier de TikTok»,
14:13est aujourd'hui de ceux qui disent
14:15«on ne doit pas s'en passer au nom de la liberté d'expression».
14:17On demandait à la Cour suprême d'attendre avant de rendre un jugement
14:21pour qu'il ait, lui, le temps de sauver la mise, dit-il.
14:25Or, qui sera à côté de lui dans la tribune présidentielle ?
14:29Le patron de TikTok, le vin,
14:32et parmi les décrets qui pourraient être signés lundi,
14:36si tant est que ça soit légalement possible,
14:39un décret de M. Trump pour faire en sorte de suspendre cette loi
14:43pour 60, peut-être 90 jours,
14:45afin de permettre à un acheteur ou trouver une autre solution
14:48pour que TikTok ne disparaisse pas.
14:49Écoutez, TikTok et tout le reste, on va suivre tout ça.
14:53Merci Stéphane Bureau.
14:54N'est-ce pas passionnant ?
14:55C'est plus que ça !
14:57C'est plus que ça !

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