• il y a 3 semaines
Aprés la censure du gouvernement de Michel Barnier, le président de la République pourrait faire le choix d'un Premier ministre technique. "Un couvercle technique sur une cocotte-minute politique, ça peut marcher un temps, ça peut permettre de faire passer un budget et d’avancer, mais ça veut dire que l’on s’achemine à nouveau vers une dissolution", relève le constitutionaliste Benjamin Morel.

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Transcription
00:00Au fond, un Premier ministre technique circule le nom de Thierry Breton
00:03ou de François Villois de Gallo, le directeur de la Banque de France,
00:06qui permettrait au fond de dire, débrouillez-vous, ça se passe à l'Assemblée.
00:12Vous n'y croyez pas ?
00:13– Très vite, c'est un avantage d'un gouvernement technique,
00:16c'est que vous n'avez aucun membre de votre parti dans le gouvernement.
00:18Donc vous n'en assumez pas le binôme.
00:20C'est un avantage également, c'est que vous n'avez pas non plus
00:22d'opposants politiques dans le gouvernement.
00:24Donc ce faisant, vous n'avez pas l'impression de renverser un opposant.
00:27C'est un désavantage, c'est qu'un couvercle technique
00:29sur une cocotte minute politique, ça peut marcher un temps,
00:32ça peut permettre de faire passer un budget et d'avancer,
00:34mais ça veut dire qu'on va clairement vers une dissolution
00:36parce qu'aujourd'hui, on voit mal comment une telle solution pourrait être pérenne.

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