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Mardi 5 novembre 2024, DEALMAKERS SHOW reçoit Christophe Triquet (CEO, Benefiz) , Antoine Creuzet (Co-fondateur, May) , Jessica Ifker Delpirou (Operating Partner, Serena) et Stéphanie Hospital (Fondatrice & CEO, OneRagtime)

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00:00Bonjour à tous, vous êtes toujours sur Be Smart For Change, un nouvel épisode du
00:27Dealmaker Show aujourd'hui centré sur les duos, fonds et leur participation des entrepreneurs
00:32et des investisseurs qui travaillent au quotidien pour favoriser évidemment l'émergence du
00:37modèle d'entrepreneurs, d'entreprises en forte croissance, c'est le dossier les
00:43faiseurs de ROI qui a été publié récemment par Decider Corporate Finance et qui a mis
00:47en avant une dizaine de ces duos.
00:49Alors j'ai le plaisir d'en accueillir deux duos sur le plateau.
00:53À ma droite, Jessica Ifker Delpierrou, vous travaillez au sein de Serena.
00:57Oui, bonjour.
00:58Vous êtes operating partner, un métier sur lequel on pourra revenir éventuellement
01:03qui a bien pris sa place en France depuis une dizaine d'années et Serena d'ailleurs
01:07a été un des premiers fonds à vraiment mettre en place une grosse équipe d'operating.
01:11On a été pionniers, je pense qu'on pourra y revenir si vous le souhaitez pour que je
01:15raconte un petit peu le modèle.
01:16Avec plaisir.
01:17Juste à ma droite, on est avec Antoine Creuset, cofondateur de Maec.
01:21Bonjour, enchanté.
01:23On reviendra sur ce que fait Maec, mais en deux mots ?
01:25En deux mots, une équipe de professionnels de santé au service des parents et des futurs
01:28parents dans une application mobile.
01:29Super, on notera, vous noterez bien tout comme moi.
01:32Si vous êtes concerné, le lien du site.
01:35À ma gauche, Stéphanie Hospital.
01:37Stéphanie, vous êtes cofondatrice du fonds One Rack Time.
01:40Vous êtes un investisseur bien connu de nos plateaux par ailleurs.
01:44Oui, ravi d'être avec vous.
01:46Merci pour l'invitation et de pouvoir partager ce qui fait pour nous l'essence d'un duo
01:52réussi entrepreneur-investisseur.
01:54Surtout que vous, vous êtes vraiment sur le CID, pré-CID, CID, Seria.
01:59Vous vous défrichez.
02:01Vous êtes là au début.
02:02Oui, généralement, on investit assez tôt.
02:05On est toujours le fonds lead en CID et en Seria.
02:09Ce qui veut dire que nous, quand on y va, on a des convictions fortes.
02:13On les assume et puis on est parfois vraiment au tout début de l'histoire.
02:19Ce n'était pas le cas pour Benefiz.
02:21Déjà, Christophe avait pas mal développé avant qu'on arrive.
02:24On était le premier fonds à ses côtés avec Eden Red Capital.
02:27Christophe Tricquet, c'est une introduction.
02:30Fondateur et CEO de Benefiz.
02:32Ce n'est pas la première fois que tu entreprends
02:34puisque tu faisais partie de l'aventure Meilleur Taux par le passé.
02:38Vous vous êtes rencontré.
02:40C'est peut-être le lien vers notre premier point.
02:44C'est la rencontre.
02:46Vous vous êtes rencontré avec Stéphanie au début de Benefiz.
02:50Qu'est-ce qui s'est passé quand tu l'as vue ?
02:54Comment vous vous êtes rencontré d'abord ?
02:56Bonjour d'abord à cette question.
03:00Elle est lancée forcément avec une réponse du style « c'était le coup de foudre ».
03:06On parle quand même d'un investisseur.
03:08Il a fallu qu'on parlemente avant un certain nombre de choses.
03:13Sans plaisanter, il y a eu une accroche assez rapide
03:17qui s'est faite par le point de vue de l'approche de One Rack Time
03:21sur l'investissement.
03:23Étant, comme tu l'as dit, ma deuxième entreprise,
03:27j'avais une approche, étant passé par un LBO,
03:31sensible à l'EBITDA et à la rentabilité.
03:35C'est vrai qu'on s'est rejoint très rapidement avec Stéphanie
03:40pour une utilisation efficiente du capital.
03:44J'avais la volonté de ne pas tomber avec des fonds
03:48qui ont une approche différente de la mienne,
03:52qui auraient pu créer des problèmes au quotidien.
03:56Après, on rajoute tout ça, la personnalité
03:58et un certain nombre d'autres éléments
04:00qui ont fait qu'on s'est rapidement mis à travailler ensemble.
04:02Même si, depuis deux ans,
04:04il y a des fonds qui sont là pour cash burner,
04:06il y en a moins ?
04:09Il y en a vraisemblablement encore un petit peu.
04:13Il faut que ce soit une approche naturelle.
04:17Ce qui est appréciable chez Stéphanie,
04:19c'est que c'est naturel,
04:21puisque c'était là avant la crise.
04:23Aujourd'hui, il y en a qui le font par contrainte
04:25et pas forcément par conviction,
04:27ou en tout cas une conviction un peu forcée.
04:29Là, c'était une conviction historique et naturelle
04:31qu'on partageait tous les deux.
04:33C'est ce qui nous a rejoint.
04:35Qu'est-ce qui t'a frappé sur le modèle de bénéfice, Stéphanie ?
04:37Ce qui a été le début de la rencontre,
04:39c'est un de nos entrepreneurs
04:41qui nous a mis en relation.
04:43C'est Éric Mignot, le patron de Plus Simple,
04:45qui connaissait
04:47et qui nous a dit qu'il y a un super entrepreneur,
04:49un super projet, il faut absolument que tu le rendes compte.
04:51C'est Christophe avec Bénéfice.
04:53Ça cochait déjà toutes les cases
04:55de ce qu'on avait aimé chez Plus Simple,
04:57avec Éric.
04:59Un modèle de distribution de courtage,
05:01une vision à long terme
05:03de faire un gros business
05:05à la fois de l'organique mais aussi
05:07certainement des rachats.
05:09Et quand on s'est rencontrés
05:11avec Christophe,
05:13on savait déjà
05:15qu'il fallait séduire Christophe.
05:17Alors, ce n'est pas évident de séduire Christophe
05:19parce que Christophe est très rationnel.
05:21Donc, il a fallu
05:23et on s'est vraiment battus avec
05:25César Chanut qui maintenant
05:27t'a rejoint. C'est aussi une belle histoire.
05:29Le collaborateur qui a fait
05:31l'investissement est maintenant
05:33chez Christophe,
05:35chez Bénéfice. Bien sûr,
05:37on est toujours ravis.
05:39C'est aussi notre rôle en tant que fond
05:41d'amener des talents, de faire les bonnes
05:43recommandations. Et en fait, au début,
05:45je me rappelle que les premiers
05:47rendez-vous avec Christophe, tu n'en as peut-être pas eu conscience.
05:49On voulait
05:51vraiment, on avait eu le coup de foudre.
05:53On se disait, maintenant comment rationnellement
05:55on peut déjà analyser le projet
05:57pour être sûr que la vision
05:59de Christophe, elle colle
06:01bien avec
06:03la dynamique du marché et la capacité
06:05à faire une très belle entreprise.
06:07Mais en même temps,
06:09on s'est dit, en fait,
06:11c'est tellement attractif qu'il va falloir
06:13qu'on soit très fort pour montrer
06:15que même avec notre vision,
06:17on ne va pas mettre 10 millions du premier coup, même si c'était
06:19un gros financement qu'on a fait avec
06:21Eden Red puisque tu as fait
06:23en un une série A
06:25et un amorçage. La particularité,
06:27Christophe ne le dit pas, c'est qu'il a amorcé avec
06:29son propre argent au début. Ce qui est toujours quelque
06:31chose qui nous
06:33paraît très important
06:35pour aligner les intérêts, d'avoir
06:37un entrepreneur, un serial entrepreneur
06:39qui refait, mais qui refait en se remettant
06:41en jeu financièrement.
06:43Je sais que j'étais aussi très sensible
06:45à ça. Je me suis dit, mais là,
06:47il y a l'effort, Christophe, pour démarrer.
06:49Donc ça veut dire qu'on va
06:51être très aligné, aussi bien en tant que
06:53fondateur
06:55actionnaire, parce que nous on
06:57rentre tôt, donc on se dit, on a les mêmes
06:59enjeux que le fondateur,
07:01mais en même temps, aussi,
07:03en tant que gestionnaire
07:05de la société, puisque toi, tu
07:07gères, et je le dis,
07:09c'est un développeur gestionnaire.
07:11Pour une
07:13société et pour un fond, c'est
07:15extrêmement rassurant, parce que
07:17le fait que Christophe, par son expérience passée,
07:19ait déjà été dans un
07:21LBO,
07:23ça fait que
07:25c'est un vrai bonheur quand on arrive en réunion
07:27où, en fait, la déviation
07:29de 1% du budget
07:31en haut, ou
07:3310% plus haut, et Christophe s'excuse
07:35presque en disant, mes projections n'étaient
07:37pas 100%
07:39juste.
07:41Désolé, j'ai fait plus.
07:43Et
07:45ça, c'est une énorme
07:47réassurance pour nous.
07:49En tout cas, nous, on a eu le coup
07:51de foudre, et on s'est dit, comment le séduire
07:53et comment faire en sorte que
07:55Christophe ait envie d'aller avec nous ?
07:57Et qu'est-ce qui a fait la différence, alors ?
07:59A la fin, tu devais être très sollicité.
08:01Non,
08:03très sincèrement, le coup de foudre
08:05était partagé, je l'ai dit un peu
08:07sur le trail d'humour tout à l'heure. Mais non,
08:09il y avait un côté rationnel, la convergence
08:11de vues est quand même assez rare pour être
08:13souligné. Il y a un feeling perso,
08:15ça, c'est aussi le luxe
08:17qu'on a envie d'avoir, de pouvoir
08:19choisir les gens avec qui on travaille.
08:21Stéphanie a une capacité de mobiliser
08:23un réseau
08:25assez important.
08:27Il y avait aussi
08:29le lien avec Eric.
08:31Il y avait une sorte de bench
08:33qui était fait en termes de perso, etc.
08:35C'est presque un deal en famille.
08:37Oui, c'est presque ça. C'était assez naturel,
08:39très sincèrement. Après, le modèle
08:41aussi de One Right Time présente
08:43des intérêts. Le fait de fonctionner en club
08:45deal, c'est une manière aussi de faire rentrer
08:47des investisseurs de manière indirecte,
08:49effectivement, dans le business.
08:51Et ça, c'est assez intéressant.
08:55Il y a un moment, c'est comme
08:57quand on recrute des collaborateurs.
08:59Il n'y a pas que les compétences, il y a aussi
09:01le feeling et la sensation
09:03de partager quelque chose ensemble. Et là, pour le coup, c'était
09:05entièrement naturel. Et aujourd'hui, ça se vérifie
09:07parce que ça fait plus de deux ans.
09:09Et ça va. Le honeymoon
09:11est passé et ça va toujours.
09:13On est toujours dans le honeymoon.
09:15Magnifique.
09:17On va faire cette période la plus longue possible.
09:19On a quand même aussi une vision
09:21très rationnelle sur l'activité.
09:23Et on va revenir sur l'activité.
09:25On va peut-être demander à ma droite,
09:27à vos voisins, avec Antoine
09:29et Jessica, comment, vous, la rencontre s'est
09:31faite ? Parce que, du coup,
09:33c'est 2020.
09:352022.
09:37Et donc, pour moi, 2022,
09:39comment ça s'est passé ?
09:41Comment s'est passé ton roadshow
09:43avec tes associés ?
09:45Comment est-ce que, vous, vous avez perçu
09:47l'équipe et la value
09:49de l'aventure ? Et ce
09:51moment, si on devait revenir sur
09:53cette rencontre ? Je te laisse commenter, peut-être,
09:55Antoine ? Tout à fait. Donc, 2022,
09:57on a fait un premier tour de table en 2020 avec
09:59des business angels au moment
10:01de la création de la société. Et puis, 2022,
10:03on cherche un investisseur. On s'était bien développé
10:05pour accélérer. Et on a
10:07fait un roadshow. On a rentré beaucoup de fonds.
10:09On a eu la chance, ce luxe, de pouvoir choisir
10:11parce qu'on avait plusieurs propositions à ce moment-là.
10:13Et on a choisi Racine Carré
10:15parce que, je précise, c'est une poche d'investissement
10:17chez Serena qui s'appelle Racine Carré,
10:19qui est co-gérée. C'est le fonds MGEN co-géré par
10:21Serena. Impact.
10:23Et on a choisi
10:25Racine Carré parce que ça nous est apparu à l'époque
10:27comme étant le meilleur des deux mondes. C'est-à-dire, d'un côté,
10:29Serena, qui fait partie des fonds les plus
10:31réputés de la place et donc
10:33avec toute la dimension qui nous a beaucoup séduit
10:35à l'époque et qui continue à beaucoup nous séduire
10:37d'operating, d'accompagnement au-delà de l'investissement
10:39au quotidien avec les entrepreneurs
10:41sur les sujets clés, on y reviendra.
10:43Et le meilleur des deux mondes parce qu'il y avait aussi
10:45Make Sense, qu'on ne présente plus dans le monde
10:47de l'impact LSE
10:49qui nous a accompagnés,
10:51qui continuent à nous accompagner sur ces sujets-là qui sont
10:53essentiels pour notre société. Donc on avait,
10:55avec cet investisseur, toutes les compétences
10:57autour de la table pour développer notre projet
10:59comme on voulait le développer. Et c'est pour ça
11:01qu'on n'a pas hésité.
11:03Antoine l'a dit,
11:05effectivement, la rencontre s'est faite avec Racine Carré.
11:07Donc Racine Carré, c'est un fonds
11:09qui a été lancé
11:11par Serena et Make Sense.
11:13Serena, la performance.
11:15Make Sense, le côté impact.
11:17Et donc on analyse, en fait,
11:19de notre côté, le dossier
11:21à l'aune de ces deux éléments-là.
11:23Ce qui était flagrant
11:25dans le dossier de mai, c'est plusieurs points.
11:27Le premier, c'est la profondeur
11:29du marché et la capacité
11:31de mai à exécuter
11:33sur ce marché-là,
11:35qui est donc le marché de la parentalité.
11:37C'est un marché important.
11:39C'est un marché sur lequel mai
11:41avait déjà démontré qu'ils étaient capables
11:43de faire payer des parents
11:45avec un modèle très vertueux.
11:47On parlait tout à l'heure de modèle vertueux.
11:49Nous, on est très attachés aussi
11:51à réussir à trouver des modèles
11:53eux-mêmes. C'est-à-dire qu'on n'est pas là pour
11:55financer des entreprises qui vont juste se développer
11:57sans modèle derrière. Donc là, un modèle à l'abonnement
11:59très vertueux. Et donc,
12:01cette capacité d'exécution
12:03et cette profondeur de marché et ce bon
12:05momentum sur le marché de la parentalité,
12:07ça, c'est le premier point
12:09qui nous a séduit. Le deuxième
12:11point, c'est le côté
12:13natif impact, j'en parlais à l'instant,
12:15de l'aventure
12:17mai. Alors, natif
12:19impact parce que
12:21Antoine et Cécilia,
12:23on peut le dire, sont par ailleurs
12:25parents, sont
12:27mariés et parents, des mêmes
12:29enfants. Donc, ils ont connu
12:31l'aventure et c'est comme ça que
12:33l'aventure mai est née également. Donc ça, c'est
12:35un point important. C'est quelque chose qu'ils ont vécu
12:37dans leur chair. Et
12:39parce que nativement, traiter la
12:41parentalité, mieux accompagner les parents,
12:43réduire les
12:45coûts de santé en France et
12:47permettre un meilleur accompagnement sur des
12:49points potentiellement critiques pour des
12:51nouveaux-nés, c'est quelque chose
12:53qui nous a séduit en termes d'impact.
12:55Mais surtout, et c'est le dernier point,
12:57mais c'est en fait le plus important,
12:59je pense, en early stage, en amorçage,
13:01c'est l'équipe.
13:03Donc, on avait face à nous
13:05Antoine, Cécilia
13:07et Adrien, qui sont
13:09à la fois une équipe de fondateurs
13:11extrêmement complémentaires, qui ont
13:13vécu des aventures intra-
13:15entrepreneuriales
13:17auparavant,
13:19Cécilia notamment dans l'Impact.
13:21Et voilà, on était
13:23convaincus que c'était la bonne équipe pour
13:25exécuter le projet. Et ça, je pense que
13:27c'est démontré aujourd'hui, c'est-à-dire
13:29qu'on est vraiment
13:31ravis
13:33de voir en fait
13:35que l'équipe continue à se développer.
13:37Ils étaient 7 à l'époque, aujourd'hui vous êtes
13:3925. Mais toujours
13:41avec cette attention
13:43sur l'exécution,
13:45cette attention sur le retour sur investissement,
13:47cette attention sur un développement sain
13:49de l'entreprise. Et ça,
13:51on a réussi à le sentir au démarrage.
13:53C'était un de nos premiers investissements
13:55sur Racine Carré
13:57et cette rencontre,
13:59elle a été super. C'est une super aventure
14:01humaine. Et vous avez tenté si bien que
14:03depuis deux ans, vous avez bien
14:05grandi et que vous venez de relever de l'argent.
14:07Exactement. On vient d'annoncer, il y a quelques semaines,
14:09une série A, dans laquelle
14:11Racine Carré a à nouveau participé.
14:13On les remercie pour leur confiance renouvelée
14:15et un tour qui est guidé par Eurasio avec également
14:17la participation de Ring Capital. Donc 7 millions
14:19d'euros qui vont nous permettre de
14:21à la fois étendre notre activité en France,
14:23se développer sur de nouveaux pans de la vie de parents
14:25et en particulier sur tout ce qui se passe
14:27avant la grossesse. On connaît les enjeux
14:29de fertilité dans notre pays et d'ailleurs partout.
14:31Et aussi, surtout,
14:33s'étendre à l'international puisqu'on va lancer deux nouveaux pays
14:35en Europe en 2025.
14:37C'est pas un truc qui est réservé
14:39à la série,
14:41grosse série B ou série C et D, de commencer
14:43à chaser l'international. La série A,
14:45c'est pas pour, normalement,
14:47je vous pose la question à tous, c'est pas normalement un truc que tu fais
14:49pour stabiliser ton modèle national
14:51et essayer de commencer à devenir un acteur
14:53si ce n'est leader, un top 3, un top 5.
14:55La série A, c'est pas ça normalement ?
14:57Je prends la parole parce que je pense que ça dépend
14:59beaucoup des business en fait
15:01et des contextes de marché. Nous, il se trouve
15:03que sur notre marché en France, on est leader aujourd'hui,
15:05on est très installé et qu'on a
15:07un business, notre produit, c'est une application
15:09mobile avec un modèle de distribution
15:11très facile et
15:13très scalable. Donc on n'a pas besoin
15:15en développant un nouveau pays de recruter
15:17un country manager local, des équipes
15:19des sales locaux et tout ça. Donc en fait, c'est assez
15:21lean dans le développement et donc on peut le faire, je pense, un peu
15:23plus tôt dans l'aventure.
15:25C'est designed in Paris et sold
15:27dans les différents pays.
15:29Everywhere, exactement.
15:31Je pense que c'est différent pour d'autres business
15:33qui ont besoin d'avoir une assise beaucoup plus
15:35forte sur le pays domestique parce que
15:37les coûts de développement international sont beaucoup plus importants,
15:39ce qui est moins notre cas.
15:41Sur ce sujet de série A ?
15:43Je crois qu'il n'y a pas de modèle,
15:45il y a juste des entreprises
15:47et puis il y a des niveaux de...
15:49Regardez-moi cette photo.
15:51Il y a des niveaux de développement
15:53à un moment qui vont être
15:55plus ou moins gourmands
15:57en capitaux à l'international.
15:59Donc c'est vrai
16:01qu'on aime bien avoir des entreprises
16:03qui vont,
16:05en tout cas, nous sur One Right Time,
16:07on aime accélérer
16:09quand on sait qu'on a atteint une rentabilité
16:11un peu structurelle. Ça a toujours
16:13été la thèse de One Right Time. Alors nous,
16:15on est un fonds qui peut opérer assez
16:17tôt en tant qu'investisseur
16:19mais on va chercher
16:21systématiquement cette profitabilité
16:23à l'échelle. Et pour l'international,
16:25souvent, pour les services financiers,
16:27donc des sociétés comme
16:29Benefiz, tout comme
16:31plus simple à faire, avec le passeport
16:33financier, une fois que vous êtes régulé dans un pays,
16:35vous pouvez attaquer l'Europe assez facilement
16:37sur des sociétés plutôt
16:39dans le domaine logiciel,
16:41data, dans les
16:43services de contenu. Moi, je recommande plutôt
16:45mes entrepreneurs de faire bien en France
16:47et de tout de suite aller voir aux US
16:49parce que si ça marche aux US, là, ça marche
16:51très très fort. Donc, il n'y a
16:53pas de règles.
16:55Après, c'est une appétence. Par contre, c'est vrai que quand on est
16:57investisseur comme nous, One Right Time
16:59ou comme Serena
17:01sur de l'amorçage de la
17:03série A, dès le départ, il faut
17:05sentir la capacité d'internationalisation
17:07des entrepreneurs
17:09et avec Benefiz,
17:11le fait que Benefiz soit
17:13organisé dès le départ en full remote,
17:15je pense que Christophe a aussi
17:17un avantage, c'est que dès le départ, en fait,
17:19tu vas savoir faire fonctionner des équipes
17:21qui peuvent opérer à l'international, même si
17:23ce n'est pas encore la feuille de route aujourd'hui
17:25de Benefiz, mais j'espère que ça le sera
17:27très très vite.
17:29Honeymoon !
17:31Voilà, le point d'inflexion
17:33est aujourd'hui, rassemblement.
17:35Justement, parlons-en.
17:37Opérationnellement, vous l'avez évoqué,
17:39on arrive tout juste à la moitié de l'émission,
17:41les faiseurs de ROI, c'est
17:43celles et ceux qui arrivent
17:45par leur collaboration
17:47à, pendant une période de portfolio,
17:492, 3, 4, 5, 6 ans,
17:51à créer de la valeur.
17:53Comment est-ce que vous définiriez un petit peu votre
17:55duo, votre fonctionnement ?
17:57On a parlé de votre rencontre, maintenant, en day-to-day,
17:59ça se passe comment ? Est-ce que notamment
18:01depuis deux ans, on a vu les
18:03boards avoir tendance à se rapprocher,
18:05les informations demandées
18:07de plus en plus précises sur les forecasts ?
18:09Comment ça se passe dans vos duos ?
18:11Allez, on revient à vous.
18:13C'est pour moi.
18:15Nous, non mais,
18:17on a un mode de fonctionnement extrêmement
18:19fluide. Enfin, je pense,
18:21Stéphanie, sur deux ans en plus, on a pu éprouver
18:23un peu un certain nombre de discussions
18:25dures, sur le papier,
18:27qui sont dures, et en fait, tout s'est
18:29bien passé, et c'est pour ça que là,
18:31je pense que tout le monde ressent la décontraction
18:33un petit peu de la relation, qui n'est pas du tout fake,
18:35qui est vraiment sincère, parce que
18:37justement, on a su
18:39mettre en place un mode de fonctionnement
18:41équilibré et
18:43sain, parce qu'effectivement, le fait d'aborder
18:45des sujets parfois qui ne sont pas simples,
18:47etc., on se taquine un peu sur l'international,
18:49et oui, on ira, Stéphanie, sur l'international,
18:51bien sûr,
18:53mais effectivement,
18:55nous, on se voit, quoi,
18:57de manière trimestrielle,
18:59même plus que ça, parce qu'on a cinq boards,
19:01on va dire, inscrits sur le papier.
19:03Un trimestriel plus le
19:05board de Noël, quoi. Exactement.
19:07C'est exactement comme ça.
19:09Et avec des échanges, on va dire,
19:11à la volée, au quotidien, dès qu'il y a des sujets qui se présentent,
19:13en préparation de boards, ou
19:15sur des sujets annexes, ou si Stéphanie
19:17a des opportunités.
19:19Après, ce qui est extrêmement appréciable,
19:21et je pense que tout le monde l'a ressenti sur la première partie
19:23de l'édition, Stéphanie est extrêmement
19:25supportive,
19:27à l'extérieur et à l'intérieur aussi.
19:29Quel est le truc de fou
19:31que Stéphanie a pu apporter
19:33pour bénéficier ?
19:35On parle d'argent, évidemment, on parle d'opérations.
19:39César.
19:43Notre nouvelle recrue.
19:45Le truc de fou, c'est pas qu'elle ait
19:47apporté César, évidemment,
19:49c'est que le fait que
19:51César soit venu chez nous est une victoire
19:53pour Stéphanie.
19:55En tout cas, une victoire, une semi-victoire.
19:57C'est génial.
19:59Non, je pense que c'est plus
20:01le flux quotidien,
20:03c'est l'énergie qu'elle met à défendre
20:05Bénéfice, à être sans arrêt
20:07au contact, à savoir un petit peu
20:09ce qui se passe,
20:11à savoir s'on est disponible pour
20:13savoir si elle peut nous apporter
20:15quelque chose.
20:17Et il y a quelques contacts
20:19qu'on ne va pas recevoir.
20:21Un client du business qui a été
20:23généré grâce au réseau de Stéphanie.
20:25Exactement.
20:27On te prend au mot, Stéphanie,
20:29tu as pitché Bénéfice.
20:31Justement, tout à l'heure, je te l'ai pitchée.
20:33Tu te rappelles, quand on prenait le café,
20:35je t'ai dit, mais au fait, est-ce que tu utilises Bénéfice
20:37pour tes collaborateurs ?
20:39C'est vrai que tu nous as posé cette question.
20:41Nous allons évidemment l'envisager très sérieusement.
20:43Je dis parce que Bénéfice...
20:45On va arrêter de faire des émissions
20:47sur les startups.
20:49J'ai dit à Mathieu, parce que Bénéfice, c'est quand même
20:51la plateforme de Bénéfice employée tout en un,
20:53c'est que tu peux tout gérer. En plus, tes collaborateurs
20:55voient au-delà de leur assurance santé,
20:57tes prévoyances, ticket resto,
20:59plan d'épargne retraite,
21:01ils voient l'impact salarial pour eux.
21:03C'est formidable en tant que manager
21:05parce que les collaborateurs
21:07vérifient
21:09et peuvent évaluer
21:11eux-mêmes l'impact salarial
21:13de la solution
21:15Bénéfice. Ça, c'est extrêmement important.
21:17C'est quoi Bénéfice ? C'est la promesse
21:19d'avantages sociaux du monde
21:21de la banque assurance pour toutes les TPE, PME, c'est ça ?
21:23C'est exactement ça.
21:25C'est-à-dire qu'en gros, 50% des salariés
21:27français aujourd'hui travaillent dans les TPE, PME
21:29et on a tous assisté à ce débat
21:31entre le salarié d'une petite boîte et celui d'une grande boîte
21:33où celui de la petite boîte va dire
21:35nous, dans les petites boîtes, on n'a pas du tout les avantages que vous,
21:37vous avez dans les grosses boîtes. Bénéfice,
21:39c'est la réponse un peu à cette question
21:41d'un point de vue sur une plateforme
21:43avec une centralisation
21:45considérant que ce n'est pas une question de moyens financiers,
21:47c'est une question de moyens humains, de connaissances
21:49et on donne accès aux salariés
21:51des TPE, PME, aux mêmes
21:53avantages possibles que ceux des grands groupes.
21:55Et alors du coup, pour faire le lien avec la question
21:57d'avant, il faut savoir qu'OnRactime est client
21:59de bénéfices.
22:01La version plus-plus, j'espère.
22:03Non, la version
22:05qu'on a prise en ligne, on teste
22:07et les collaborateurs sont ravis.
22:09Mais au-delà de ça, en fait, nous, on voit notre rôle
22:11comme un rôle de coach.
22:13Donc en fait, on est là pour accompagner
22:15l'entrepreneur au quotidien.
22:17On est un coach, donc on est investisseur
22:19minoritaire, je le redis parce que
22:21c'est important, c'est Christophe et ses équipes
22:23qui sont aux manettes. Nous, en tant que fond,
22:25à ce stade-là, on peut avoir
22:27des recommandations. On aime beaucoup la mise en réseau.
22:29C'est-à-dire que la rencontre avec Christophe
22:31est venue par l'un de nos entrepreneurs,
22:33Eric Mignot, qui a fait une
22:35merveilleuse aventure entrepreneuriale avec
22:37Plus Simple.
22:39Et Eric a été
22:41le vecteur de la première rencontre.
22:43En tout cas, c'est le premier qui nous a parlé du projet, nous.
22:45Et ça reflète
22:47bien la façon dont on fonctionne chez
22:49Blacktime, c'est qu'on considère qu'on n'a
22:51jamais la réponse infuse, nous.
22:53Par contre, dans notre réseau, et on
22:55a un réseau qui est assez
22:57conséquent
22:59de décideurs, de grands patrons,
23:01d'entrepreneurs. En fait,
23:03on fait ces connexions pour faire en sorte
23:05que quand Christophe a
23:07une question sur des sujets
23:09de développement, de M&A,
23:11d'assurance, on va trouver la bonne personne
23:13avec qui faire cette mise en relation.
23:15Et puis nous, on aime bien,
23:17et je reviens sur cette vision,
23:19le modèle
23:21de fintech capital
23:23efficace, ce n'est pas un modèle
23:25où on devient assureur, c'est plutôt un modèle où on est
23:27distributeur d'assurance,
23:29distributeur de bénéfices, donc on s'est tout de suite
23:31rejoint. Place
23:33de marché, on a
23:35d'ailleurs dans le portefeuille de OneRack, beaucoup de projets
23:37de, j'appelle ça des projets
23:39de flux, c'est des places de marché, c'est des
23:41projets où quand ça marche, ça marche
23:43bien. Puis on peut avoir
23:45aussi des projets beaucoup plus technologiques
23:47autour de l'IA, mais c'est ce qui nous a
23:49rejoint sur la vision
23:51de bénéfice, c'était vraiment une vision
23:53business en se disant, on peut
23:55attaquer ce marché des bénéfices
23:57employés pour les TPE, PME,
23:59en s'appuyant sur le marché existant, c'est-à-dire
24:01les courtiers d'assurance,
24:03les opérateurs de paye,
24:05en le faisant de manière assez
24:07fluide, assez efficace, très business.
24:09Et ça, cette
24:11vision, elle était importante au début.
24:13Et nous, du coup, dans notre rôle d'investisseur,
24:15je pense qu'on va être toujours dans ce
24:17petit aiguillon de dire
24:19toujours un peu plus, c'est génial
24:21ce que tu fais, mais là, tu vois l'international
24:23ou aller encore plus vite en France,
24:25tout en restant dans les
24:27garde-fous de, mais en même temps,
24:29il faut que ça soit efficace.
24:31Pourquoi ? Parce qu'on n'a
24:33pas envie, collectivement,
24:35d'aller lever 200 millions
24:37pour aller faire un business qui, après-demain,
24:39peut peut-être faire 500 millions
24:41d'euros de chiffre d'affaires. On pense qu'on peut le faire de manière
24:43beaucoup plus efficace par
24:45des leviers d'aide, donc peut-être des leviers plus classiques
24:47aussi et plus proches
24:49du monde du private equity
24:51que du monde du venture. Et ça aussi, c'est ce qui
24:53nous a rejoint, en tout cas, dans la vision.
24:55Et aujourd'hui,
24:57dans le modèle de One Drag Time, je pense que notre
24:59communauté d'investisseurs
25:01aide à faire ça. Tu disais que nous,
25:03ce qui t'a attiré, c'est le fait qu'on
25:05ait des co-invest. À chaque fois qu'on investit,
25:07on a le fonds qui investit
25:09et on a aussi le Club Deal
25:11qui permet d'aller fédérer
25:13des personnes qui vont
25:15importer de la valeur, qui peuvent
25:17être des partenaires. Donc, on a
25:19quelques partenaires, on a quelques
25:21personnalités du monde de l'assurance
25:23qui sont rentrées dans le Club Deal et qui, du
25:25coup, vont amener ce côté
25:27très opérationnel, très
25:29synergique que
25:31nous, on peut amener. Mais
25:33là encore, une équipe, c'est bien,
25:35mais avoir une communauté beaucoup plus
25:37forte de gens qui
25:39ont le même objectif, c'est-à-dire faire
25:41réussir bénéfice, ça marche
25:43encore mieux. Donc, le
25:45value creation, ça commence dans le tour de table.
25:47Exactement. Merci beaucoup
25:49à tous les deux. De votre côté, du coup,
25:51votre quotidien, la façon dont vous travaillez ensemble
25:53pour maximiser la création de valeur
25:55au fin de mai ? Alors, je peux peut-être
25:57donner un petit peu de contexte parce qu'on est
25:59un fonds assez
26:01spécifique sur ce sujet-là. On a une vraie conviction
26:03chez Serena depuis
26:05maintenant plus de dix ans
26:07qui est qu'au-delà, justement, des fonds qu'on
26:09apporte, au-delà du deal
26:11financier, c'est extrêmement
26:13important d'apporter, surtout
26:15à l'amorçage, surtout sur ces premières
26:17phases de l'entrepreneuriat,
26:19de l'opérationnel, de la
26:21capacité à faire, de la capacité à exécuter.
26:23Donc, c'est ce qu'on a mis en œuvre aujourd'hui
26:25chez Serena puisqu'on a
26:27sept collaborateurs qui sont
26:29dédiés à ce sujet-là, donc
26:31sept operating partners
26:33qui sont tous soit
26:35d'anciens C-level
26:37dirigeants de boîtes
26:39at scale, soit
26:41des entrepreneurs eux-mêmes
26:43qui ont vécu l'aventure entrepreneuriale,
26:45qui ont revendu,
26:47qui ont vécu cette aventure
26:49et qui connaissent aussi
26:51tous les succès
26:53et toutes les difficultés
26:55que c'est d'être un entrepreneur.
26:57Et donc, on met cette capacité
26:59à disposition des entreprises.
27:01Donc, on forme en fait, très, très tôt
27:03au moment du deal, un binôme
27:05qui va accompagner,
27:07alors là, en l'occurrence,
27:09l'équipe de Mai, on est même plus
27:11qu'un binôme, mais on forme un
27:13binôme, c'est-à-dire qu'on va avoir d'un côté
27:15l'investisseur,
27:17donc chez nous, c'est l'équipe de Racine Carré,
27:19Léa, Eric,
27:21qui sont investisseurs chez Mai.
27:23Ils vont être au board
27:25et nous, on va être là pour
27:27aider Mai à exécuter,
27:29pour accélérer, si on peut,
27:31pour les aider sur toutes leurs questions
27:33du quotidien, mais vraiment sur
27:35un 360. Donc, on a une méthodologie,
27:37je ne vais peut-être pas descendre dans un détail
27:39très, très approfondi aujourd'hui,
27:41mais on va rentrer en ce qu'on appelle une immersion,
27:43donc on va aller passer du temps avec Mai.
27:45C'est quelqu'un qui s'appelle Émilie
27:47chez nous qui a fait ça.
27:49On passe du temps en binôme, d'ailleurs,
27:51on met deux operating partners sur ce sujet-là.
27:53Et puis, on identifie les leviers sur lesquels
27:55on peut accompagner Mai. Et en fait,
27:57dans neuf mois, un an,
27:59on va se parler régulièrement, tous les quinze jours,
28:01parfois toutes les semaines, parfois tous les jours,
28:03pour les aider
28:05sur des aspects qui peuvent être organisationnels,
28:07qui peuvent être sur
28:09le product market fit,
28:11des sujets, par exemple,
28:13de discovery produit. On va les aider sur ces sujets-là
28:15avec des méthodos, en les mettant
28:17en contact avec des entreprises,
28:19en les aidant à formaliser leurs conclusions.
28:21Et puis, sur tout ce qui va être
28:23déploiement, marketing,
28:25commercial.
28:27On le fait en interne. Ça, c'est les operating partners.
28:29On a aussi un réseau d'experts
28:31qu'on met à disposition. On fait des curations
28:33d'experts qui ont souvent déjà
28:35travaillé avec d'autres entreprises de Serena,
28:37qui connaissent l'environnement
28:39et l'écosystème Serena, sur lequel
28:41on sait qu'il y a du succès. Par exemple,
28:43en SEO, typiquement, c'est un sujet
28:45qui est assez classique.
28:47Et on a dans l'équipe
28:49une talent acquisition
28:51qui, elle, va faire le recrutement
28:53pour l'ensemble des C-level
28:55qui vont être
28:57nécessaires si besoin
28:59et si l'entreprise a envie, évidemment.
29:01Construire le comex autour des entrepreneurs.
29:03L'entrepreneur reste, évidemment,
29:05complètement maître à bord. Tout ce que je viens
29:07de décrire, ce n'est jamais imposé,
29:09c'est toujours proposé. Mais, en gros,
29:11notre vision, c'est de mouiller la chemise
29:13avec l'entrepreneur et d'être vraiment là, à ses côtés,
29:15parce qu'on espère
29:17pouvoir accélérer la belle histoire.
29:19Donc, c'est ça.
29:21On va écouter le côté de l'entrepreneur
29:23avec Antoine, mais on le disait en introduction.
29:25C'est vrai que, Serena,
29:27on a quand même vraiment
29:29cette vision en tête de cette équipe
29:31d'operating partners, de commando.
29:33Et vous avez été
29:35un des premiers movers sur le marché de ce côté-là.
29:37Également avec, peut-être, Partec, aussi,
29:39qui a mis en place un autre modèle avec
29:41un service, effectivement, avec beaucoup de consultants
29:43qui sont là pour aider les portfolios.
29:45Mais c'est important, en tout cas,
29:47de voir les fonds qui continuent
29:49à se lever aussi. Et un point important
29:51par rapport à ce que vous venez de dire, c'est que
29:53l'un des éléments importants, c'est qu'on se coordonne
29:55avec l'investisseur.
29:57Donc, on est vraiment en binôme avec l'investisseur,
29:59ce qui nous permet aussi
30:01vraiment d'être toujours sur le bon sujet
30:03par rapport à là où en est l'entreprise.
30:05Post-levé, là, par exemple,
30:07de mai, on se recordonne
30:09pour bien valider qu'on est
30:11sur les bons éléments stratégiques. Donc, ça,
30:13c'est important. Et c'est pour ça que le fait d'être en interne,
30:15c'est aussi un avantage. Antoine ?
30:17Oui. Donc, je vais reprendre ce que Jessica
30:19a expliqué très bien sur la partie operating. Donc, il y a, d'une
30:21part, cette immersion au début
30:23de l'investissement, ce qui, pour nous,
30:25était capital puisque Serena
30:27est rentrée à un moment où la boîte était
30:29encore très jeune et le besoin de structuration était très
30:31important. Mais ce qu'il faut voir, c'est que
30:33au-delà de cette phase d'immersion qui dure à peu près 9 mois,
30:35il y a le quotidien. Et en fait,
30:37au quotidien, on a la possibilité
30:39en tant qu'entrepreneur de solliciter
30:41l'équipe operating de Serena
30:43sur l'ensemble de nos sujets
30:45et on ne se rend pas compte à quel point ça peut être précieux.
30:47Je prends un exemple très concret. Nous, il y a un an, un an et demi,
30:49on a eu un sujet de pricing qui est clé
30:51et complexe dans le B2C. On ne savait
30:53pas trop comment aborder le sujet. D'un côté,
30:55tu as des cabinets qui te proposent des trucs à 100 000 balles
30:57pour faire des études. De l'autre,
30:59tu as des vidéos sur YouTube
31:01pour le faire en deux secondes. Bon, tu te dis, les deux,
31:03c'est quand même un truc important. Et Jessica
31:05nous a trouvé un expert
31:07pricing, un consultant qui
31:09nous a accompagnés sur quelques semaines
31:11et qui nous a permis de mener à bien ce projet.
31:13Et aujourd'hui, on est très contents.
31:15Voilà un exemple très concret.
31:17J'en ai des dizaines comme ça où
31:19l'apport de l'équipe operating a été un game changer
31:21pour nous.
31:23Et par exemple, si on devait revenir
31:25sur le point
31:27d'international,
31:29sur le point international sur lequel vous accompagne
31:31particulièrement Serena ?
31:33Là, on est en train de commencer
31:35ce sujet-là.
31:37Mais un autre exemple très concret,
31:39l'international, on en a parlé un petit peu,
31:41c'est compliqué. Beaucoup d'appelés, peu d'élus.
31:43Et dans le portefeuille de Serena,
31:45il y a beaucoup de sociétés qui ont
31:47été à l'international avec des
31:49succès et des échecs. Et donc là,
31:51en tant qu'investisseurs, Serena nous met
31:53en relation avec les CEOs de ces boîtes-là,
31:55ce qui nous permet de comprendre les écueils,
31:57de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Et là aussi,
31:59c'est extrêmement précieux d'avoir ces feedbacks.
32:01Vous l'aurez compris,
32:03les duos commencent dès
32:05le tour de table,
32:07les premiers mois, mais également au quotidien
32:09pour la suite, ces duos fonds
32:11et entrepreneurs qui nous permettent
32:13d'avoir un marché du
32:15private equity, du venture particulièrement actif
32:17en France. Merci infiniment à
32:19mes invités du jour d'avoir bien voulu
32:21participer, avec en tête de fiche
32:23évidemment nos deux entrepreneurs,
32:25Antoine pour May et Christophe pour Benefiz.
32:27N'hésitez pas évidemment
32:29à vous renseigner sur
32:31ce que font les deux entreprises. Donc,
32:33May dans la parentalité, Benefiz pour permettre
32:35à tous les salariés des TPE-PME de bénéficier
32:37des mêmes avantages sociaux que les grands groupes.
32:39Et si vous êtes entrepreneur, si vous êtes
32:41sur une phase d'accélération,
32:43n'hésitez pas à appeler Serena
32:45ou à appeler One Rack Time pour pouvoir
32:47avancer dans de bonnes conditions. Vous avez vu
32:49aujourd'hui qu'ils savent à peu près bien
32:51faire. Merci infiniment, vous continuez
32:53tout de suite sur Be Smart For Change. La suite
32:55des programmes, c'est dans un instant.

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