Élections américaines : de quelle arrivée à la Maison-Blanche êtes-vous le plus inquiet ?

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Christophe Madrolle, président de la Commission mer de la Région Sud, en direct depuis New York.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David  du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-04##

Transcript

00:00Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.

00:03...

00:22Oh là c'est beau, tous les 4 ans les Etats-Unis réactualisent le même tube à l'occasion des élections présidentielles.

00:27Il s'agirait bien de la plus importante élection de l'histoire pour l'avenir de l'humanité.

00:32Les Français cristallisent la terreur Trump ou l'incompétence Harris.

00:37Les Français ont-ils peur ? Ont-ils raison ? N'ont-ils pas peur ?

00:42Ben c'est un petit peu vous qui allez, les auditeurs de Sud Radio, vous en faire les porte-paroles.

00:47La question que nous vous posons, êtes-vous plus inquiet par l'arrivée à la Maison-Blanche de 1. Kamala Harris, 2. Donald Trump, 3. Ben les deux, et 4. Pas inquiet du tout.

00:58Réagissez sur le compte X de Sud Radio. Dans un instant, je vais vous donner la tendance, ce que vous dites.

01:05En tout cas, pour nous éclairer bien sûr nos 3 vraies voix, mais aussi Christophe Madrol, président de la commission maire de la région Sud, en direct depuis New York.

01:15Christophe Madrol, c'est tout, vous nous le disiez, pour les élections américaines à New York. Bon, pas tout quand même. Allez plus dans le détail.

01:26Hier, comme vous le savez Frédéric, j'ai eu la chance de participer à mon 4e marathon et le mythique marathon de New York.

01:34J'ai pu vivre ces élections. Je souhaitais que vous l'entendiez.

01:39Combien de temps ? Combien de temps ?

01:415h14.

01:43Bravo. Bon, c'est pas les meilleurs temps, mais en tout cas voilà. Alors faites-nous part de votre expérience.

01:49Ce qui était assez incroyable dans les rues de New York, c'est que c'était un marathon très politique. Ça va faire plaisir à Françoise.

01:55Beaucoup de femmes portaient des masques de chat parce qu'il faut savoir que Donald Trump avait dit dans sa campagne « toutes les femmes m'aiment sauf les mémères avec des chats ».

02:06Et donc sur tout le trajet, sur les 42 kilomètres, il y avait des femmes qui portaient des masques de chat. Il y avait des symboles féministes.

02:16Et réellement, on sait très bien que New York, ce n'est pas les États-Unis, ce n'est pas les swing states, ce n'est pas la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Nevada.

02:25À New York, s'il n'y avait élection que newyorkaise, Pamela Harris arriverait largement en tête. Et dans toutes les rues, c'est très politique.

02:34Il faut savoir que certains bureaux de vote ont déjà ouvert à New York. Et il y a des files de gens pour aller voter.

02:42Et j'ai pu, hier soir, passer devant un bureau de vote. J'ai posé la question à la française. « Vous votez pour qui ? » En tout cas, ceux qui m'ont répondu « votez pour Harris ».

02:54Donc il y a un vrai engouement. Mais personne, ce matin, je discutais avec un journaliste d'un grand média américain au petit-déjeuner.

03:02Ils sont incapables de nous prédire qui peut gagner. Il faut savoir qu'il y a trois États qui risquent de faire la balance. J'ai pris des notes.

03:13— On va y revenir, Christophe. Là, c'était juste la tendance. On revient vous revoir, effectivement. Mais déjà, nos vrais voix vont réagir.

03:23Parce que cette question, c'est vrai, Philippe Bilger. On est toujours un petit peu inquets en France de cette élection.

03:29— En général, je sais que la France s'estime toujours légitime voire compétente pour choisir les présidents des autres.

03:39Et elle se trompe assez régulièrement. Là, en ce qui concerne Donald Trump et Kamala Harris, même si récemment, j'ai cru lire des analyses

03:50qui donnaient l'avantage à Donald Trump, d'autres, évidemment, prévoyaient la victoire de Kamala Harris. Mais si je peux dire une chose,

04:00évidemment, au sujet de Donald Trump, le personnage est détestable, sa vulgarité, sa grossièreté, la gêne qu'il éprouve dans un débat,

04:12dans une confrontation avec Kamala Harris. La seule chose – et je crains de susciter l'opprobre de mes amis –, c'est que je sais qu'avec Trump,

04:24il y aura quelque chose qui peut-être changera dans la vie internationale et pas forcément en mal. Je pense qu'il a appris de son premier mandat.

04:35— Françoise de Gouin. — D'abord, je voudrais dire que la France... D'abord, il est normal qu'elle s'intéresse aux États-Unis, parce que de toute façon,

04:40c'est notre histoire commune et que la faillite nous voilà. Ça, c'est le premier point. Il faut cesser de dire que la France est toujours trompée.

04:48Elle s'est trompée une fois sur la première élection de Trump. Les Français, les analystes français ne sont jamais trompés ni sur Obama.

04:55Non, ils sont pas trompés sur Bush. Ils sont pas trompés sur Obama. Je me souviens que c'est Le Monde qui est le premier journal,

05:00trois mois avant même, qu'on puisse imaginer qu'Obama passe en tête, qu'il fait un grand papier en disant « Voilà », etc.

05:06Donc le procès qui est fait à la presse française, supposément qui ne serait préoccupé que par New York, est un faux procès.

05:14Le troisième point, on va avoir pour la première fois dans cette élection, c'est intéressant que Christophe nous parle des femmes,

05:20c'est véritablement ce qui est en train de sortir, c'est la fracture du vote femmes-hommes. C'est incroyable.

05:25C'est-à-dire que la majorité des femmes, majoritairement voteront Kamala Harris, majoritairement les hommes pour Donald Trump.

05:33Ensuite, moi je pense que Donald Trump est en désastre par son attitude. Je ne vois pas en quoi Donald Trump va régler quoi que ce soit.

05:40Il est hystérisant, il est épuisant sur la scène internationale. On me dit dans son mandat, il n'y a pas eu de guerre.

05:46Oui, d'accord. Mais là, il va falloir gérer la Russie de Poutine et il va falloir gérer le Proche-Orient.

05:51Et à mon avis, on a un vrai souci. Je ne sais pas ce que donneront les sondages, je n'en sais rien.

05:56Une chose est sûre, quel que soit le résultat, si c'est « too close to call », comme ça nous est arrivé une fois avec Al Gore,

06:02eh bien ce sera un désastre de fracture quasiment de guerre civile. Si c'est très large pour l'un ou pour l'autre, je pense qu'on peut atténuer les dégâts.

06:10Et en plus, il y a d'autres élections dans le même temps, notamment du Congrès. Et bien sûr, pour l'équilibre de la vie politique,

06:16comme vous le dites, François, ça risque d'être compliqué. Alors, c'est pas un sondage, attention.

06:23C'est un test auprès des auditeurs de Sud Radio.

06:27Oui, qu'ils doivent croire que Trump va gagner, oui bien sûr.

06:29Alors, en fait, la question... Arrêtez, Françoise. La question, êtes-vous plus inquiets par l'arrivée à la Maison Blanche 2 ?

06:38Et ils disent « plus inquiets » par Kamala Harris à 80%.

06:42J'aurais dû parier en fait.

06:44Voilà. Trump, 8% sont inquiets.

06:49Qu'est-ce que vous comprenez déjà ?

06:51Attendez, je continue.

06:52Elle est mauvaise ou quoi ? Quand ? Vous avez regardé des débats ?

06:55Quand on l'entend, un peu. Elle est mauvaise.

06:57Ah, d'accord. Trump est génial.

06:59Non, non. Elle est mauvaise sur quoi ? C'est intéressant.

07:02Je termine parce que... Oui, mais justement...

07:04Et après, je peux parler, moi.

07:05Juste, ce que je veux dire, c'est qu'il y a cette petite question que nous posons sur le compte X de Sud Radio aux auditeurs de Sud Radio.

07:14Donc, je vous ai dit que 80% sont plus inquiets par l'arrivée de Kamala Harris.

07:178% par Donald Trump, 4% par les deux, et 8% ne sont pas inquiets.

07:23On peut s'en foutre aussi.

07:24Ça fait 100% ça ?

07:25Et en pourcent, ça fait 102%.

07:27Ah, oui.

07:28Je ne savais pas sur 100%.

07:30Excuse-moi, mais là, je ne sais pas.

07:33Ce n'est pas de mon fait, mais on vient de me dire ça dans l'oreillette.

07:36Celui qui vient de me dire ça, ça fait effectivement 102%.

07:39Non, non. Je n'en sais rien. 102, 104, 110.

07:41C'est à vous, Jean-Michel Faure.

07:43Je ne sais pas. Comme dit Philippe, quand la France fait des pronostics pour les présidents américains,

07:49si elle se Trump, je ne sais pas.

07:51Oh !

07:53Ça, c'est incroyable.

07:56Philippe David n'est pas là. Il faut que quelqu'un...

08:02Quand il se repose, on pensait que tout le monde se reposait.

08:05Non, c'est une blague de policiers.

08:07Ce que je voudrais dire, c'est que la réélection d'un président qui n'a pas été réélu à sa deuxième fois

08:13et qui se représente après, ça n'est jamais arrivé, sauf une fois,

08:16pour un président qui s'appelait Cleveland, et c'était à la fin du XIXe siècle.

08:21Donc, c'est assez rare. C'est peut-être un signe déjà dès le départ. Je ne sais pas, en réalité.

08:26Par contre, ce que je voudrais vous dire, c'est que, que ce soit l'un ou l'autre,

08:30la France et l'Europe en particulier ont du moment à se faire,

08:34parce que pour les deux, ça sera America first.

08:36C'est sûr. Et puis América China.

08:39Ceci étant, ça fait une différence, à mon avis, sur le conflit ukrainien

08:45où Trump a déjà annoncé la couleur.

08:48Et là, ça craint beaucoup sur le conflit ukrainien.

08:51— Trump joue sa proximité avec Poutine, ce qui est à la fois agréable...

08:55— Oui, mais c'est dramatique pour nous. C'est dramatique pour l'Europe.

08:57C'est dramatique pour nous. Vraiment, c'est dramatique.

08:59Donc, oui, vive Kamala Harris.

09:01— Bon. Il est en campagne...

09:03— Oui, justement. Nous allons aller voir Christophe Madrol, qui est à New York,

09:06et question de Philippe Biger.

09:07— On peut lui poser une question, Christophe ?

09:09Vous êtes notre envoyé spécial à New York.

09:13Est-ce que j'ai l'impression que pour la vie internationale,

09:18Trump compte encore plus que d'habitude par rapport à la diplomatie classique

09:25sur les rapports de proximité absolue qu'il peut avoir avec les gens qui sont au cœur des crises ?

09:33Je pense à Poutine. Je pense éventuellement même avec Netanyahou.

09:39Est-ce que vous avez ce sentiment ? Est-ce que c'est exact ?

09:42Depuis New York.

09:44— Oui. Vous avez raison, Philippe. C'est vrai.

09:48Mais Trump a une façon d'aborder la politique internationale d'une certaine violence.

09:55Donc effectivement, il se retrouve dans la logique de Poutine ou de Netanyahou ou d'autres.

10:01Et d'ailleurs, le journaliste en question avec qui je parlais ce matin est très inquiet,

10:05comme l'a dit Françoise, de la suite, parce qu'il pense à un résultat très très très serré.

10:10Mais il s'inquiète aussi des fake news qui pourraient déstabiliser la démocratie américaine,

10:16puisqu'il faut bien imaginer qu'on n'aura pas les résultats demain, on n'aura pas les résultats mercredi.

10:22On va attendre le week-end prochain éventuellement que les recomptages – parce que vous savez qu'on va recompter –

10:28donnent des résultats. Et tous les observateurs avec lesquels j'ai pu discuter depuis 48 heures

10:34me disent qu'ils sont très inquiets d'après-demain et d'après-après-demain,

10:39parce qu'il peut y avoir effectivement une situation très compliquée.

10:43L'autre point que je voulais aborder, j'ai rencontré également des femmes républicaines,

10:47et Françoise a raison, qui ne voteront pas Trump à cause de ces prises de position.

10:53– Elle veut tromper avec Kamala Harris, c'est incroyable.

10:55– Exactement. Moi, j'ai rencontré des femmes des bourgeoises du Queen,

10:58il ne faut pas les nommer, avec qui je discutais,

11:00ils me disent qu'ils ont toujours voté républicain, mais Trump, c'est pas possible.

11:03Ils ne voteront pas. Et il y a aussi le vote communautaire,

11:06autant que les femmes, pour répondre à Philippe, votent Kamala Harris,

11:12autant qu'hier, j'étais dans le Bronx, et certains blacks me disaient qu'ils voteront Trump.

11:18– Bien sûr, c'est vrai. – Parce qu'ils ont plus confiance.

11:21– C'est incroyable, incroyable.

11:23– Et il est clair que d'avoir une première présidente des États-Unis de l'histoire,

11:29alors il y a deux degrés de lecture par rapport aux féministes,

11:31c'est de dire, bah oui, ça ne devrait plus être justement surprenant,

11:34mais quand même, ça serait la première de l'histoire,

11:36et quand même, une femme de couleur, ça reste un symbole.

11:41– C'est très puissant, c'est-à-dire que si Kamala Harris est élue,

11:44c'est vraiment spectaculaire, elle a crevé le plafond de verre

11:48pour toutes les autres femmes, d'ailleurs, au suffrage universel.

11:50Vous verrez que ça peut tomber après en domino ailleurs,

11:53parce qu'on regarde toujours les États-Unis, les gens qui disent,

11:56j'écoutais Aurore Laluc l'autre jeu avant de ce matin,

11:59qui disait arrêtons de trembler pour l'élection du président Obama,

12:02mais si, mais bien sûr, c'est pas trembler ou pas trembler,

12:05ça nous impacte absolument directement,

12:07c'est la plus grande puissance économique du monde avec la Chine,

12:10c'est la plus grande démocratie, il est évident que,

12:13mais ce vote des femmes va être absolument capital,

12:16parce que c'est une femme, parce que c'est Kamala Harris,

12:19et parce que Donald Trump est un grossier personnage,

12:22mais qui revéhicule le masculinisme, c'est vraiment sa campagne à lui,

12:27c'est une campagne masculine, virile, blanche.

12:30– Plus machiste, moi qui suis homme…

12:32– Ça y est, en tout cas, c'est masculiniste, c'est machiste,

12:35c'est homme blanc, et c'est Patrick Veil,

12:38l'analyse très très bien l'historien français,

12:41il l'analyse en disant, c'est la revanche de la campagne des États du Sud.

12:45– Alors dans l'ordre, Gérald de Montpellier qui est au 0826-300-300,

12:49et puis après Jean-Michel Fauvergue.

12:51Gérald, votre point de vue, alors la question qu'on a posée

12:54à tous les auditeurs de Sud Radio sur le compte X,

12:57vous, vous êtes plutôt inquiet par l'arrivée de qui,

12:59de quoi, ou pas du tout ?

13:01– Moi je suis plutôt inquiet du fait qu'on s'intéresse énormément à cette élection.

13:05Nous sommes un pays, nous sommes la France,

13:07et les élections présidentielles se passent généralement chez nous,

13:10et on ne s'inquiète pas de ce qui peut se passer en dehors de notre pays.

13:13Là, ce que ça décrit, c'est qu'en fait, demain,

13:17les maîtres du monde qui sont en fait les États-Unis,

13:20nous allons défendre en fait de soit le taureau de France,

13:24ou soit du wokisme de Kamala Harris,

13:26et je pense qu'en fait c'est ça qui dérange les gens,

13:28et moi ce qui me fait peur, c'est qu'en fait finalement,

13:31les États-Unis ont pris notre souveraineté, la souveraineté en fait de l'Europe.

13:35Vous n'avez qu'à entendre en fait ce qu'a dit, comment il s'appelle,

13:40notre ancien qui s'est fait licencier par Ursula von der Leyen,

13:44comment on s'appelle ?

13:45– Montant-Breton.

13:46– Montant-Breton dit que si demain Trump arrivait en fait tout simplement au pouvoir,

13:50ce serait l'abandon de l'Europe.

13:51C'est une tragédie d'entendre ça.

13:53Ça veut dire qu'en fait nous débondons à 100% de l'économie américaine

13:57et de la politique américaine.

13:59Ce sont donc du coup les Américains qui nous dirigent,

14:01et moi c'est ça qui me fait plus peur.

14:02Après j'espère que demain évidemment que j'ai une sensibilité pour Trump,

14:05ça vous le savez tous.

14:06– Moi je n'en savais pas mais…

14:08– Je n'ai pas envie…

14:10– Je le savais parce que j'ai des dossiers sur tout le monde mais…

14:12– Je n'ai pas envie de la continuité en fait de la politique de Biden

14:17et que Kamala Harris va poursuivre,

14:20et derrière nous savons qu'il y a derrière Kamala Harris.

14:22C'est Obama en fait qui dirige tout ça.

14:25– Gérald, vous restez avec vous mais vous savez,

14:27il y a une conclusion que j'avais promise à Jean-Michel Fauvergue.

14:31D'ailleurs l'occasion de dire que c'est kiff-kiff pour l'Europe,

14:34c'est-à-dire que ce soit Kamala Harris ou Donald Trump,

14:37on reste très protectionniste aux États-Unis.

14:39– Oui économiquement c'est pareil, c'est du pareil au même.

14:42Par contre, je le répète, pour moi et pour beaucoup d'autres,

14:46ça change au niveau de la défense, au niveau de l'OTAN,

14:49au niveau du matériel envoyé à l'Ukraine,

14:52sur la résistance sur cette guerre-là,

14:55qui est une guerre que je crains beaucoup moi,

14:59et qui est aux frontières de l'Europe.

15:01Donc là, ça craint beaucoup.

15:03Et là les Européens, si c'est Trump qui passe,

15:06devront se surpasser et arriver quand même,

15:11et c'est là où je suis d'accord avec Gérald,

15:13arriver quand même à devenir une vraie puissance cette Europe-là.

15:15– Et on aura remarqué que les auditeurs de Sud Radio pro-Trump

15:19se sont mobilisés sur le compte X, bien sûr,

15:21mais d'une manière générale, en France,

15:23les gens sont peut-être un peu plus inquiets par l'élection de Trump.

15:26– Oui, mais en plus de ça, je veux dire, voilà,

15:29il n'a pas la peste, c'est la démocratie, aimez bien Trump,

15:32et rassurez-vous, faites la fête, si comme elle arrive, c'est élu.

15:35– Voilà, et puis il est toujours en vie.

15:36Rappelons quand même que c'est une campagne terrible,

15:38il a été l'objet de deux tentatives.

15:41– C'est exact. – Ce qui est assez impressionnant.

15:43– Et ça c'est terrible, ça c'est terrible que de s'attaquer comme ça,

15:46dans une démocratie comme, bon c'est pas nouveau,

15:50dans une démocratie comme sur des…

15:52– Sur des grands spécialistes de l'assassinat de présidents, les Américains,

15:55je dis ça, je dis rien à Abraham Lincoln, Kennedy,

15:58mais bien sûr, et Reagan, donc attention,

16:01enfin je veux dire, il y a une violence politique aux États-Unis

16:03qu'on oublie souvent.

16:05– Tentative sur Reagan, bien sûr, heureusement.

16:07Merci Christophe Madrol de nous avoir fait partager l'émotion

16:12depuis New York, on vous retrouve très vite, bien sûr.

16:14– Vous voulez pas voter Christophe ?

16:17– You don't have the right, you don't have the right.

16:21– Thank you very much and I see you soon.

16:24– You're welcome, you're welcome.

16:26Dans un instant, qui c'est qui qui l'a dit ?

16:28Le quiz de l'info, tout le monde est là,

16:30notre auditeur Gérald et bien sûr nos trois vrais voix.

16:32– Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.

16:35– Merci Sud Radio pour l'attention que vous portez au sport, c'est super, continuez.

16:39– Sud Radio, parlons vrai.

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