• il y a 12 heures
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-12-13##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Voici François Bayrou.
00:06Vous êtes député européen, président de l'UDF et candidat à la présidentielle de 2002.
00:11Ce que je propose aux Français, vous le savez bien, c'est de réunir autour d'un président nouveau une majorité nouvelle
00:17qui fera travailler ensemble, enfin, des femmes et des hommes venus de camps différents.
00:21Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s'est livré à une course-poursuite à l'extrême droite
00:28dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs.
00:32Reste le vote pour François Hollande, c'est le choix que je fais.
00:37Tu auras mon vote Bayrou, ma voie Bayrou.
00:40Mon bulletin dans ton ordre, mon vote Bayrou, ma voie Bayrou.
00:43Et le nouveau Premier ministre devra tenter de réconcilier pour gouverner avec une assemblée disparate
00:48comme jamais sous la Ve République.
00:50Figure emblématique du centre, François Bayrou prônait le dépassement du clivage gauche-droite
00:55bien avant l'apparition d'Emmanuel Macron sur la scène politique.
00:58Alors parlons vrai, est-ce que le pays étant plus à droite que jamais, il va devoir droitiser sa politique
01:03afin de ne pas se faire censurer par l'ERN et s'assurer les sympathies du camp réélectoral ?
01:08Ou au contraire, doit-il le gauchiser pour acheter la non-censure d'une partie du Nouveau Front Populaire ?
01:14Et à cette question, souhaitez-vous un gouvernement qui penche à gauche, à droite ou au centre ?
01:18Vous dites à 86% à droite, à 11% à gauche et à 3% au centre. Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
01:27Ce nouveau Premier Ministre Philippe a une tâche lourde, je vous le disais tout à l'heure,
01:32et je pense qu'il est très observé par le NFP qui sont, j'imagine, tapis dans l'ombre.
01:40Absolument, mais connaissant un tout petit peu François Bayrou et comme vous tous,
01:46lisant beaucoup depuis quelques mois sur lui, je crois que sa mentalité profonde
01:53le conduirait plutôt à élargir vers la gauche, vers les socialistes, évidemment, en excluant LFI.
02:04Mais en même temps, s'il fait cela, comme ça a été très bien dit dans l'interrogation
02:10qui vient d'être formulée par Philippe David, il risque de s'aliéner la droite républicaine
02:18et encore plus le rassemblement national. Donc ça va être très très compliqué
02:24parce que je ne le vois absolument pas camper de manière un peu obtuse sur le camp strictement conservateur.
02:33Je ne l'imagine pas, mais comment élargir sans faire fuir ses soutiens fondamentaux ?
02:40Vous pourriez obliger le sourire à gauche prioritairement, pas uniquement parce que je le souhaite personnellement,
02:45mais parce que c'est un homme de droite, fondamentalement, c'est un centriste, d'accord ?
02:48Mais comme disait Mitterrand, on sait que le centre, c'est ni à gauche, ni à gauche, comme il disait.
02:52C'est-à-dire que François Mitterrand, parlant de gauche, comme disait Guy Mollet de lui,
02:55il n'a jamais été de gauche, il a appris à parler à gauche.
02:57C'est vrai, mais en l'occurrence, quand il parlait du centre, en disant qu'il était ni à gauche, ni à gauche,
03:01c'est quand même une formule qui est très juste pour qualifier cette espèce de truc qui s'appelle le centrisme,
03:07qui peut avoir des choses intéressantes, mais encore une fois, qui reste quand même un objet,
03:11en tout cas non identifié politiquement. Donc oui, à mon avis, il est de droite,
03:16ce qui n'est évidemment absolument pas un crime, mais donc il va devoir naturellement s'ouvrir à gauche
03:21pour élargir son électorat. Pour moi, il est totalement condamné.
03:24– Jean-Michel Fauvergue.
03:26– Moi, je crois que quand on est au centre, on est obligé de...
03:30Effectivement, tout à l'heure, vous disiez pencher à droite, pencher à gauche ou pencher au centre.
03:35Au centre, on ne penche pas.
03:37– On s'enfonce, c'est un commentaire qu'on a fait sur Twitter.
03:40– Et on est obligé, surtout dans ces circonstances particulières,
03:43d'aller chercher des projets dans un côté et de l'autre côté.
03:48Alors, quand vous prenez des projets d'un côté, l'essentiel,
03:51c'est que les autres ne votent pas contre de l'autre côté.
03:53Et je pense que ce sera un peu ça.
03:55Ça ne va pas être voter pour, mais ça va faire en sorte que les autres ne votent pas contre.
03:58Et c'est la seule manière de continuer à avancer un peu.
04:02Alors ça ira peut-être un peu plus loin, jamais très loin,
04:06mais en tout cas, c'est la seule manière d'avancer
04:08et de sortir la France peut-être de cette ornière aujourd'hui, où elle est.
04:13Mais effectivement, la marge de manœuvre pour construire des majorités, c'est foutu.
04:17Ce n'est pas la peine.
04:19En plus, on n'a pas de gens trop stables et qui respectent leurs engagements
04:25quand ils disent qu'on ne va pas...
04:27On l'a vu avec Barnier, certains ont dit qu'on ne va pas censurer.
04:30Ils ont censuré.
04:31Donc à un certain moment, il faut aller vers les uns et vers les autres
04:34et prendre le meilleur de leur projet et essayer de le faire passer
04:36sans qu'il y ait des oppositions.
04:38– Philippe Bilger... – Pardon, je n'ai plus juste un mot.
04:40On peut imaginer une solution intermédiaire qui n'est pas très glorieuse.
04:45Il suffit de voir ce qu'il envisage pour les retraites.
04:49Jamais de la vie, il ne dira, il faut maintenir les retraites.
04:54Mais il proposait déjà, à l'époque, de voir ce qui pouvait être changé un petit peu.
05:01Je me demande si, au fond, de fil en aiguille, de commission en commission,
05:06de débat en débat, il ne va pas pouvoir durer longtemps sans rien transformer.
05:12– Sans rien faire.
05:13– Mais en donnant l'impression à la gauche qu'il est prêt à retoucher
05:16certains éléments qui lui sont sensibles.
05:19– En tout cas, quand on regarde, on relie ces verbatims à tout ce qu'il a dit.
05:23Il parle de gravité, rien cacher, rien négliger, rien laisser de côté,
05:28halte à la médiocrité, affronter les yeux ouverts, les obsessions.
05:34On sent, c'est presque martial ce qu'il propose comme mot.
05:38– Absolument.
05:39– Ça fait un peu peur, mais je pense qu'en revanche le recours...
05:41– Ah non, au contraire, au contraire.
05:43– Le tout martial fait toujours un peu peur, mais ça peut aller.
05:46– Pourquoi, vous avez une aspiration à la mollesse ?
05:50– Non, ce n'est pas ça.
05:52Le projet de vouloir uniquement attaquer la comptabilité publique
05:56et d'en faire un programme politique à lui seul, ça me semble un peu restreint.
05:59Encore une fois, je pense que la politique, c'est quand même embarquer des gens
06:02dans un projet futile, difficile à accomplir.
06:04Mais voilà, ça va quand même au-delà d'une simple gestion du déficit,
06:08même si c'est évidemment une tâche tout à fait noble et nécessaire.
06:11– Il prend le bordial quand même un petit peu.
06:13– Ah oui, d'entièrement d'accord, bien sûr, c'est évidemment tout à fait central.
06:16Mais il faut l'accompagner quand même d'une vision.
06:18Mais par ailleurs, il y a quand même quelque chose
06:20qui pourrait nous sortir d'une forme de blocage,
06:22indépendamment de la dissolution, indépendamment de tout ça,
06:24c'est recours au référendum.
06:25Il pourrait y avoir tout à fait des avancées grâce à l'outil du référendum.
06:29Le peuple, il existe toujours.
06:31La démocratie confrontative, elle est là.
06:33La démocratie directe, elle est là aussi.
06:35– Allez, on a 30 secondes.
06:36– Alors, on n'est pas dans une époque de vision, on est dans une époque de gestion
06:39et il va falloir trouver des solutions, comme je le disais tout à l'heure.
06:43– Là, on est dans l'urgence.
06:45– Oui, pardon, sur le référendum, je suis tout à fait d'accord avec ça.
06:49Et ça, en plus, c'est du pouvoir du Président.
06:51Effectivement, c'est le moment, je pense que c'est exactement le moment
06:55de poser des questions par référendum sur les retraites,
06:58sur tout ce que vous voulez, de poser…
07:01– Mais oui, c'est très dangereux.
07:03Parce que les gens lui reprochent de n'avoir jamais respecté l'esprit gaulliste.
07:08Si imaginons un référendum à l'initiative du Président,
07:12il l'opère et il reste en place.
07:14– Mais je n'ai pas dit un plébiscite, j'ai dit un référendum.
07:17– Même si il y a un non, il devrait partir, il ne le fera pas.
07:22– Merci messieurs, merci beaucoup d'avoir été avec nous.
07:27Merci Philippe Bilger, merci Tom Conan, merci beaucoup Jean-Michel Fauvergue.
07:30– Merci Cécile de Ménibus, on se retrouve lundi à 17h, bien évidemment.
07:34Et tout de suite, le rugby, salut Alexandre Priam.
07:37– Salut Alexandre. – Salut les vrais voisins.
07:39– Alors, c'est le double effet Sud Radio ce soir,
07:41avec de la Coupe d'Europe et de la Pro D2.
07:43– Exactement, tu as tout compris Philippe, effectivement.
07:46On a de la Pro D2 ce soir avec 7 rencontres au programme
07:49et puis on a de la Champions Cup et de la Challenge Cup.
07:51Ça veut dire que ce soir, sur Sud Radio,
07:53vous allez suivre exactement 11 matchs de rugby jusqu'à 23h, ça promet.
07:58Et dans quelques instants, on est avec Philippe Spanguero,
08:00notre spécialiste, pour vous parler notamment du Stade de France,
08:03parce qu'il y a un gros sujet entre le rugby français et le Stade de France.
08:06Est-ce que le stade du rugby français est-il vraiment le Stade de France ?
08:09C'est la question qu'on se posera dans un instant.
08:11– Bonne émission les garçons, allez, passez un bon week-end.
08:14On pense bien à vous et on se retrouve lundi à 17h.

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