Gouvernement de Michel Barnier : un nouveau gouvernement par défaut ?

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Transcript

00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.

00:03À Matignon, les ministres du gouvernement Barnier,

00:07très majoritairement issus de la Macronie et de la droite,

00:10font leur entrée.

00:11Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dissout l'Assemblée Nationale ?

00:14Il y a des bizarreries dans ce gouvernement,

00:16il y a un ministre du budget qui a été battu aux élections,

00:17on ne sait pas pourquoi il revient.

00:18Alors manifestement il fallait être de droite,

00:20manifestement avoir fait la manif pour tout,

00:22c'était un critère très favorable pour remonter en haut de la liste,

00:26c'est inadmissible ce qui se passe.

00:27Les Français aujourd'hui se sentent floués,

00:29c'est une gifle au peuple français qui est effectuée.

00:31On a fait quand même le front républicain

00:33et on se retrouve ce soir avec un affront républicain.

00:37Et donc c'est parti pour le gouvernement Barnier,

00:3939 ministres et secrétaires d'État

00:41issus de la grande majorité des rangs macronistes et LR,

00:43c'est une équipe qui comporte également très peu de figures de proue

00:47des précédents gouvernements d'Emmanuel Macron.

00:49Alors parlons vrai, est-ce que ce gouvernement vous paraît solide ?

00:52Est-ce que pour vous il peut durer dans le temps ?

00:55Ou est-ce qu'il va tomber au budget ou un peu plus tard ?

00:58Et à cette question, est-ce un gouvernement par défaut ?

01:00Vous dites oui à 85%.

01:02Voulez qu'il tienne ou vous pensez non,

01:04qu'il vaut mieux aller au clash tout de suite ?

01:06Venez nous le dire au 0826 300 300.

01:09Philippe Bidjerre, gouvernement par défaut, oui, non ?

01:12Alors je discuterai pour une fois la formulation de Sud Radio.

01:17Je ne vois pas pourquoi on parle de gouvernement par défaut.

01:21C'est un gouvernement, ça n'est pas parce que

01:24il y a eu beaucoup de réponses négatives.

01:25Que Laurent Wauquiez n'est pas dedans,

01:27que c'est un gouvernement par défaut.

01:29Il est parfaitement cohérent et solide.

01:32Alors il ne sera pas sans doute permanent.

01:35J'admets qu'il est fragile, mais il n'empêche qu'il peut durer.

01:39Sauf si, évidemment, on lui fait la torture chinoise

01:44entre le Rassemblement National et le Nouveau Front Populaire.

01:48Il peut être victime d'une coalition de gens

01:52qui ne souhaitent pas que la France réussisse.

01:55Ça, après tout, c'est simple.

01:57Mais si on le gouvernement lui-même,

01:59même si je trouve qu'il y a trop de macronistes,

02:02moi je le trouve pas si mauvais que cela.

02:05Et même avec d'heureuses originalités.

02:07Mais j'arrête là, Cécile.

02:09Sinon je serai trop long, contrairement à François VIII.

02:12À notre ami François qui n'est jamais trop long.

02:15Prends le temps de tes petits copains.

02:17Honnêtement, j'entends ce que vous dites, c'est surréaliste.

02:20On est en train de commenter un truc.

02:21Vous parlez de majorité, vous dites un gouvernement.

02:24Et moi je suis tout à fait d'accord avec la question.

02:26Au contraire de Sud Radio.

02:27Bien sûr que c'est par défaut.

02:29Vous ragez parce que les Républicains vous représentent en gros 5% de l'électorat.

02:33Vous avez été battus à deux reprises.

02:35Les macronistes, pareil.

02:37Et tout le monde se retrouve au gouvernement.

02:39Donc oui, bien sûr que c'est un gouvernement par défaut.

02:41C'est un gouvernement qui n'a même pas de majorité relative.

02:44Vous additionnez.

02:46Mais vous additionnez, honnêtement.

02:47Le Front Populaire en a plus.

02:49Et le Rassemblement National.

02:50Ecoutez-moi, Philippe.

02:52Je veux bien que vous soyez dans cette joie séraphique.

02:56Que la droite, ayant été battue, laminée et n'existant plus,

03:00se retrouve avec Michel Barnier et votre ami Bruno Retailleau.

03:04J'entends tout ce que vous voulez dire.

03:05Mais évidemment, c'est exactement comme si vous aviez une pyramide

03:08qui était montée à l'envers sur la pointe.

03:10Comment voulez-vous que ça tienne ?

03:11Au moindre coup de vent, ça va tomber.

03:13Et c'est heureux.

03:14Et pas parce que je ne veux pas que la France réussisse.

03:16Parce que ça ne peut pas fonctionner.

03:18En plus, avec la recette.

03:19Mais ça, c'est mon point de vue.

03:22Vous savez, on ne parle pas très souvent de l'expérience belge.

03:26Elle n'appuie du gouvernement pendant 470 jours, il y a trois ans.

03:29Et ils s'en sont très bien portés.

03:31Quand on demande aux Belges...

03:32Ce n'est pas le même régime.

03:34Ils ne pouvaient faire en sorte que de reproduire le budget précédent par douzième.

03:40Aucune nouvelle dépense supplémentaire.

03:42Aucun remplacement de fonctionnaires qui partaient à la retraite.

03:46Ça a été la période dont reconnaissent les Belges

03:49qu'elle a été le plus économique finalement pour le pays.

03:52Donc moi, ce que je pense simplement, c'est qu'il nous faut en ce moment

03:55des ministres pour expédier les affaires courantes

03:58et mieux si possible.

04:00Et d'attendre la prochaine dissolution pour qu'il y ait une vraie majorité.

04:03Pour vous, elle est une électorale solution ?

04:05Ou alors si ça tient ?

04:06Moi, j'ai une thèse.

04:07Je pense que si ça passe budget, ça tiendra jusqu'au printemps.

04:10Bien sûr, c'est ce qui va se passer.

04:12Si ça tenait printemps, Emmanuel Macron pourrait penser

04:15bon ben, on ne peut pas dire je laisse faire comme ça.

04:18Moi, honnêtement, on peut chafauder tous les scénarios.

04:24On peut aussi dire que le 31 octobre, il n'y a pas de budget.

04:27Donc, on se retrouve avec le budget de l'année précédente.

04:29Mais on a un problème là-dessus.

04:30Moi, je suis d'accord avec ce que vous dites.

04:31Premièrement, la Belgique n'est pas notre régime.

04:34Déjà, c'est un régime parlementaire.

04:36Donc, on ne peut pas comparer en chaque fois avec l'Allemagne.

04:39On se rapproche de plus en plus d'un régime parlementaire.

04:40Non, mais on ne peut pas comparer.

04:41On a un régime présidentiel.

04:42D'ailleurs, c'est ça aussi le problème et la solution.

04:44Et le problème, c'est que c'est ce président qui a tout décidé du début jusqu'à la fin.

04:47Et deuxième point, reproduire le budget d'une année sur l'autre,

04:50c'est valable en temps de pas crise.

04:52Nous avons 100 milliards d'économies à faire jusqu'en 2027 pour entrer dans les clous.

04:57Donc, il est impossible de reproduire le budget de l'année précédente

05:00parce qu'il faut trouver 30 milliards d'économies.

05:03Sauf qu'en reproduisant le budget de l'année précédente,

05:05déjà, tu fais entre 15 et 20 milliards d'économies.

05:07C'est des factos, François.

05:09Non, c'est absolument...

05:10J'utilise un tout petit peu de mon temps de parole, chère Cécile,

05:13parce que sinon, Françoise, c'est Françoise qui a caca partout.

05:15Non, c'est pas du tout nous.

05:17C'est une légende, c'est une légende.

05:23Je vais te chronométrer pour voir tes introductions et comment elle le fait.

05:26Philippe, ne perdons pas de temps.

05:28Sinon, on va au 0826-300-300, ça réagit beaucoup.

05:31Avec Sylvain qui est avec nous.

05:33Sylvain ?

05:34Oui ?

05:35Votre avis, est-ce que c'est un gouvernement, finalement, par défaut ?

05:40Je pense que c'est un gouvernement par défaut pour quatre raisons.

05:44La première raison, c'est qu'effectivement, Macron n'a pas choisi ce gouvernement.

05:50Il aurait préféré des gens de son équipe.

05:52Il ne l'a pas fait parce qu'il a compris qu'il n'était plus majoritaire.

05:55Donc ça, c'est la première raison.

05:57La deuxième raison, c'est que le parti de Marine Le Pen, le Rassemblement National,

06:02a mis quand même une épée de Damoclès sur ce gouvernement

06:07et à tout moment se donne la possibilité d'une censure.

06:10A savoir qu'à gauche, c'est exactement pareil.

06:13Ensuite, je pense qu'un gouvernement qui met 51 jours avant de naître,

06:25c'est qu'il y a une crise.

06:27C'est qu'il n'y a pas d'évidence, c'est ça que vous voulez dire.

06:30C'est qu'il n'y a pas d'évidence et que rien n'est naturel et qu'on choisit par défaut.

06:37C'est intéressant ce que dit notre auditeur Sylvain Plasmin.

06:40C'est très malin sur Emmanuel Macron.

06:43Je pense qu'il a raison, je pense que jusqu'au bout,

06:46Emmanuel Macron s'est dit qu'il pouvait nommer un Premier ministre

06:51qui était encore plus proche de lui idéologiquement.

06:53Et en fait, il a rompu, il a arrêté.

06:55Mais je pense qu'il a cherché ça jusqu'au bout.

06:58Et la présence, et moi je rejoins Philippe Bigert,

07:00c'est extraordinairement choquant de voir le nombre de macronistes.

07:03Tous ces gens-là sont battus.

07:05Je ne parle même pas des LR qui ne sont pas si nombreux que ça.

07:08Les macronistes, vous avez même Laurent Saint-Martin battu aux élections

07:11qui devient qu'en Russie comme ministre.

07:13C'est complètement dingue.

07:15Est-ce que 7 millions de voix pour le nouveau Fonds populaire,

07:189 millions de voix pour le RN hors Éric Ciotti,

07:20est-ce que vous vous rendez compte quand vous êtes un électeur ?

07:23Vous regardez ça, vous vous dites mais c'est le radeau de la méduse, tu vois.

07:26Les gens sont très contents que le nouveau Fonds populaire

07:29ne soit pas au pouvoir.

07:31Parce qu'on nous promettait...

07:33Beaucoup peuvent nous assurer, Françoise,

07:36qu'avoir échappé à Lucie Castex

07:39et au nouveau Fonds populaire

07:41qui n'aurait jamais eu de majorité à l'Assemblée,

07:44c'est tout même une bonne nouvelle pour une majorité de citoyens.

07:47Mais c'est votre écosystème !

07:49Il y a quand même du monde du côté de la gauche.

07:51Mais enfin, vous délirez ou quoi ?

07:54Un tiers de ce pays est à gauche, au minimum,

07:57donc arrêtez de dire...

07:59Jamais le nouveau Fonds populaire

08:01n'aurait eu de majorité à l'Assemblée.

08:03Attendez de voir Matignon 2, vous verrez ce que va faire

08:05la social-démocratie éventuellement avec la Macronie.

08:07Vous ne pouvez pas être péremptoire comme ça.

08:09Est-ce que le FIBA fait un fait ?

08:11Ben non, vous verrez.

08:12Moi je pense qu'on n'est pas au bout du processus.

08:15Les amis, on a encore un auditeur qui veut intervenir.

08:18Pierre.

08:19Oui, bonjour.

08:20Bonsoir Pierre.

08:21Bonjour.

08:22On reprend presque tous les mêmes et on recommence.

08:27Voilà.

08:30Et je pense que M. Barnier

08:34a eu une influence du président Macron

08:37pour faire son gouvernement.

08:39Mais Pierre, ça veut dire que vous, vous vous sentez trahi ou pas ?

08:42Ah oui, non.

08:44Écoutez, il dit qu'il va alléger la retraite.

08:47Il va voir le 64A.

08:49Non, il va faire quelques petites réformes.

08:52Et vous savez, quand vous êtes dans le bâtiment,

08:55que vous avez commencé à 18 ans,

08:58et que les métiers de bouffe, etc.,

09:03et qu'il vous faut atteindre le 64A

09:05pour porter des assiettes ou monter des parfaits,

09:08là on peut être à travers de la gorge.

09:11Je rebonds sur un mot.

09:1339 ministres ?

09:14C'est-à-dire qu'on doit faire des économies ?

09:1639 ministres ?

09:17Comment est-ce qu'on fait ?

09:19Le cabinet américain, c'est immuable.

09:21Il y a 15 ministres.

09:23C'est comme ça depuis des décennies.

09:25Plus de 300 millions d'habitants.

09:27Est-ce que là, il n'y aurait pas des économies à faire ?

09:29Mais vous avez des gouverneurs.

09:31Vous ne pouvez pas comparer.

09:32Vous avez l'administration fédérale centrale, d'accord.

09:34Mais les États sont gérés par des gouvernements.

09:37J'aimerais qu'on ne compare pas et qu'on ne plaque pas.

09:4039 ministres, ça n'est pas assez énorme.

09:42Moi, je ne pense pas.

09:43Parce que vous avez 16 ministres de plein exercice,

09:45avec des périmètres très larges.

09:47Je pense qu'avec 15 ou 20 conseillers.

09:5039 ne me paraît pas être pléthorique, en fait.

09:53À partir du moment où Françoise contredit ce que vient de dire Philippe,

09:57je suis assez d'accord avec elle.

09:59Non, mais vous n'êtes pas d'accord, Philippe ?

10:01Non, mais je suis totalement d'accord.

10:03Ministre, ministre délégué, secrétaire d'État,

10:06avec de nouvelles dénominations qui,

10:09si elles sont rendues effectives, sont très intéressantes.

10:12Excusez-moi, on a connu l'époque,

10:14on a même eu un ministre du temps libre.

10:16C'est complètement surréaliste.

10:17Ils ont plus de 300 millions d'habitants aux USA.

10:19Mais quel rapport ?

10:21Ils ont plus de 300 millions d'habitants,

10:22on a deux fois et demi plus de ministres qu'eux,

10:24si on vous pose cette question.

10:25Je vous répète que ça ne peut pas être comparé.

10:27Les États-Unis sont administrés par des gouverneurs

10:29avec une autonomie de l'État.

10:31Le système fédéral ne fonctionne pas de la même manière.

10:34C'est comme comparer avec l'Allemagne.

10:36Le vrai sujet, d'ailleurs, c'est la réforme sur le train de vie de l'État.

10:39C'est ce que ça coûte.

10:41Qu'avait commencé Nicolas Sarkozy ?

10:44Honneur de ce point de vue-là,

10:46il avait commencé vraiment à remettre sur la table

10:48les politiques publiques pour être économe.

10:50On peut se poser la question ?

10:53On a beaucoup parlé du président du Conseil économique et social.

10:55Conseil économique et social.

10:57On parle beaucoup du haut commissariat sur la planification.

11:02Il y a beaucoup de sujets sur le cas.

11:04Je pense que de mettre sur la table

11:06la réforme de l'État pour avoir un État plus économe,

11:10avec des dépenses plus centrées,

11:12qui peut donner plus de soin à ceux qui en ont besoin.

11:14C'est-à-dire la police, la justice, la santé, l'éducation.

11:20Il devrait y avoir dans les ministères,

11:22si tu veux, je pense qu'il devrait y avoir des ministères

11:24qui seraient juste sacralisés.

11:26Sur lequel, effectivement, il faut qu'il y ait...

11:28Sur le régalier.

11:29Il faut qu'il y ait, et pour le reste,

11:31il faut faire des coupes sombres, sinon on ne s'en sortira jamais.

11:33François, j'interviens, je m'info avec la RGPP,

11:36la révision générale des politiques publiques de Nicolas Sarkozy.

11:39Parce que c'était Nicolas Sarkozy.

11:40C'est pas du tout ça, il a supprimé...

11:42J'ai bien compris, j'ai bien compris.

11:44François, je voudrais finir.

11:46Il faut vraiment être sérieux.

11:50La RGPP, c'était un désastre pour la police.

11:53Et ça a été un désastre,

11:55carrément 40 000 ou 50 000 postes ont été supprimés.

11:58Ça a été un désastre, nous en parlions avec Philippe David,

12:00qui connaît très bien ce sujet.

12:02Ça a été un désastre pour les douanes.

12:04Ça a été un désastre pour les services vétérinaires.

12:06C'est comme ça qu'on s'est retrouvés avec...

12:08Non mais comparaison n'est pas raison.

12:10Mais si, c'est une erreur.

12:12La façon dont ça a été fait est une erreur.

12:14Peut-être la faute.

12:15N'empêche que le vrai sujet, c'est quand même le François.

12:18Vous aurez remarqué que réduire le temps de vie de l'État,

12:21beaucoup de gens font d'accord.

12:23Mais lors des campagnes présidentielles ou législatives,

12:27quand on demande, même à la droite,

12:29qui est par présomption plus intelligente,

12:32eh bien, où réduirait-elle ?

12:37Les gens sont incapables de vous le dire.

12:39Je suis d'accord.

12:40Parce qu'ils se rendent compte qu'en réalité,

12:42il n'y a pas un département où on peut réduire.

12:44C'est pareil pour les élus.

12:46Demande demain matin à des élus de dire

12:48peut-être que l'on s'est départementaux.

12:49En plus, c'est le conseil régional.

12:51Ça fait doublon.

12:52Nicolas Sarkozy, justement, en mettant un élu régional unique,

12:55ça semblait être une bonne idée.

12:56Autant que ça permettait peut-être de mieux payer les élus qu'on avait.

12:59Celui qu'il a fait, c'est François Hollande, par exemple.

13:01Il a groupé les régions.

13:02Ça a été une levée de bouclier.

13:04Si, ça a fait des économies.

13:05On a fait, Hollande a fait d'énormes économies

13:09sur, par exemple, les salaires des ministres.

13:11Il a baissé de 30% d'abord son propre salaire,

13:14et le salaire des ministres.

13:15Vous aviez des ministres délégués, avec Nicolas Sarkozy,

13:17qui gagnaient 11 000 ou 12 000 euros par mois.

13:19C'est descendu à 7 000 ou 8 000.

13:21Il y a eu des choses qui ont été faites, vraiment.

13:24C'est de la com ?

13:25Non, c'est pas de la com.

13:26C'est la réalité.

13:27Avec l'interdiction de prendre tant plus de trajet.

13:29Si tu veux des gens bons et brillants,

13:31il faut les payer raisonnablement.

13:33Donc, tu ne peux pas vouloir une chose et l'autre.

13:36Il y a des très bons ministres,

13:38il y a des très bons dictateurs,

13:40qui sortaient de l'Inspection Générale des Finances

13:42et qui ont accepté de réduire de 30% leur salaire,

13:44avec Hollande.

13:45Ce n'est pas vrai.

13:46Le premier étant Emmanuel Macron, d'ailleurs.

13:48Il ne faut pas oublier de dire que les ministres

13:49et les secrétaires d'État,

13:50ils bossent quand même beaucoup.

13:52Comme des fous !

13:53C'est le site de Medibus !

13:54Comme des dingues !

13:55Moi, j'ai été conseillère.

13:57Je vous assure,

13:58en trois ans de gouvernement,

14:00on a pris 15 jours de congé.

14:01Donc, ce discours sur le train de vie,

14:04j'ai eu du mal, vraiment,

14:05parce que c'est H25.

14:06Quand vous voyez les pays européens...

14:08Ce n'est pas le train de vie,

14:09c'est les ministres.

14:10On parle du train de vie de l'État.

14:11Et de voir si on pouvait

14:13vraiment faire un audit à Monnet.

14:15Moi, je vais parler du sport, notamment.

14:17Nous, dans le sport,

14:18on a vraiment besoin d'une concentration des moyens.

14:20Oui, tu as raison, bien sûr.

14:21Pour aider les petits clubs,

14:22pour aider les territoires.

14:23Chez nous, c'est indispensable

14:24parce qu'on a un rôle éducatif

14:25qui est sans nul autre pareil.

14:27Je suis d'accord.

14:28Sur le doublant des élus,

14:29tu as raison.

14:31Donc, là-dessus,

14:32si ces sujets-là,

14:33on n'arrive pas à les mettre

14:34honnêtement sur la table,

14:36ça va être très compliqué.

14:37Et je crains que dans les mois qui viennent,

14:38ce soit compliqué de réformer ça.

14:39Et là où je crois...

14:41François a eu une seconde.

14:44Évitez les doublants.

14:46Je suis frappé de voir à quel point

14:48on croit qu'en cumulant

14:50les fonctions et les services,

14:52on réduira.

14:53Alors que je pense que, vraiment,

14:55on pourrait mieux faire fonctionner,

14:57par exemple, le département judiciaire.

14:59Ça devait être très clair.

15:01Après, tout le monde veut s'attaquer à ça.

15:03C'est comme les gens qui veulent changer la Constitution.

15:05Vous savez, Mitterrand était le champion de ça.

15:07Le coup d'État permanent.

15:08Et puis, il s'est glissé dans les chaux-de-sonde

15:09la cinquième.

15:10Et chacun fait ça.

15:11Nicolas Sarkozy, François Hollande.

15:13On va faire la grande réforme institutionnelle.

15:15Finalement, tout le monde se sent très heureux

15:16dans ce statut délirant, quand même.

15:19Et les pouvoirs délirants

15:20du Président de la République.

15:21Donc, c'est pareil pour la révision

15:24des comptes éthiques.

15:25D'une manière générale,

15:26il y a une administration,

15:27un sujet qui envahit tout.

15:29Regarde dans les hôpitaux.

15:30Les ARF.

15:32Je suis d'accord.

15:34Ils ont fermé des urgences.

15:35Tout le monde le sait.

15:36Il y a un peu de ménage à faire, quand même.

15:39Les ARF hospitaliers,

15:41ils étaient atterrés, papa,

15:42les dernières années,

15:43sur le fait qu'il y avait plus de monde dans les bureaux

15:45que pour soigner les filles.

15:47Objectivement.

15:48On est tous d'accord là-dessus.

15:49Tout ça parce qu'on a mis

15:50un carcan administratif,

15:51mais qui est sans précédent.

15:52Allez, les amis,

15:53dans un intérêt.

15:54C'est fort.

15:55Le qui, c'est qui,

15:56on est tous les quatre d'accord,

15:57tous les cinq.

15:58On est d'accord.

15:59Sur l'hôpital, on est tous d'accord.

16:00Il y a un front commun sur l'hôpital.

16:01Sylvain, vous restez avec nous.

16:02Vous êtes notre vraie voix du jour.

16:03Et ce sera honnête aujourd'hui.

16:04Je peux juste rajouter un élément

16:05sur la discussion d'abord.

16:06Parce qu'on est très en retard déjà.

16:07Moi, il y a une chose qui me paraît

16:08hyper importante à observer

16:09dans ce futur gouvernement.

16:10C'est que nous avons été habitués

16:11par Nicolas Sarkozy

16:12et par la première partie des mandats

16:13de Macron

16:14à l'hyper-présidentialité.

16:15C'est-à-dire que le président

16:16qui décide tout,

16:17et à mon avis,

16:18ce qui va être intéressant,

16:19c'est d'observer

16:20si Barnier respecte la Constitution

16:21et donc,

16:22applique l'article 20

16:23et que le président,

16:24lui de la République,

16:25applique l'article 5

16:26et que chacun et son secteur...

16:27Ça, ça va être très intéressant

16:28à observer.

16:29Et Sylvain,

16:30avant de répondre à cette question,

16:31ce qui sera très intéressant,

16:32c'est de savoir

16:33qui va gagner

16:34ou qui c'est qui,

16:35qui l'a gagné.

16:36Ah oui,

16:37c'est ça,

16:38c'est ça,

16:39c'est ça,

16:40c'est ça,

16:41c'est ça,

16:42c'est ça,

16:43c'est ça,

16:44c'est ça,

16:45c'est ça,

16:46c'est ça,

16:47c'est ça,

16:48c'est ça,

16:49c'est ça,

16:50c'est ça,

16:51c'est ça,

16:52c'est ça,

16:53c'est ça,

16:54c'est ça,

16:55c'est ça,

16:56c'est ça,

16:57c'est ça,

16:58c'est ça,

16:59c'est ça,

17:00c'est ça,

17:01c'est ça,

17:02c'est ça,

17:03c'est ça,

17:04c'est ça,

17:05c'est ça,

17:06c'est ça,

17:07c'est ça,

17:08c'est ça,

17:09c'est ça,

17:10c'est ça,

17:11c'est ça,

17:12c'est ça,

17:13c'est ça,

17:14c'est ça,

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