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##CA_BALANCE-2024-09-30##

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News
Transcription
00:00qui était en récidive de viols, frappé d'une OQTF. Je rappelle, je ne sais pas s'il faut en ricaner,
00:07en rire, en vomir, etc. Ça s'appelle obligation de quitter le territoire français. Le mot
00:13obligation doit être grillé du dictionnaire puisqu'il ne veut plus rien dire, on le sait.
00:18Et alors il y a eu des réactions, il y a eu effectivement la famille extrêmement digne,
00:25la famille de Philippines. Il y a eu des manifestations, beaucoup de gens, il y a eu
00:28des gens qui ont réagi par le silence, etc. Il y a eu des minutes de silence un peu partout
00:32en France et puis il y a eu des personnes qui provoquent. Écoutez.
00:41Voilà, ça se passe à Vienne, ça se passe à Vienne en Isère, samedi. Un rassemblement
01:01en hommage à Philippines avait été organisé par la députée Hanan Mansouri, qui est UDR.
01:06Une trentaine de personnes se sont réunies en petit comité ce samedi matin devant le
01:11palais de justice de la ville, au lendemain des obsèques de la jeune étudiante de l'université
01:16Paris-Dauphine. Sauf que l'hommage ne s'est pas déroulé comme l'entendait la députée.
01:21Un groupe d'une trentaine de personnes est venu se positionner à quelques mètres d'eux et a
01:25lancé ce que vous avez entendu, Siamo tutti antifascisti. Voilà, c'est devenu le grand
01:30slogan des militants, effectivement, d'extrême gauche. Je voudrais rappeler ce que disait le
01:37grand cinéaste, le grand écrivain Pier Paolo Pasolini, le grand cinéaste, le grand écrivain
01:43communiste. Il disait, eh bien celui qui se proclame antifasciste aujourd'hui, c'est le
01:48vrai fasciste. C'est ce que disait Pier Paolo Pasolini. Antifasciste, antifasciste, antifasciste,
01:56antifasciste, antifasciste. Devenir troublé une minute de silence en hommage à une étudiante de
02:0419 ans, assassinée, violée, etc. Oui, mais non, non, voilà. Il y avait des gens, on a remercié,
02:12c'était le recueillement, etc. Un des agitateurs présents, antifasciste avec des grands guillemets,
02:20disait, les racistes sont venus en Isère pour une manifestation d'instrumentalisation du féminicide de Philippines, faux flop.
02:28Souvenons-nous l'extrême droite et l'ennemi des droits des femmes. Oui, bien sûr,
02:32l'extrême droite et l'ennemi du droit des femmes,
02:35comme en Afghanistan,
02:38comme un peu partout, comme au Moyen-Orient, l'ennemi du droit des femmes, bien sûr, bien sûr.
02:44C'est d'ailleurs l'extrême droite,
02:46l'extrême droite, il faut dire, qui tue, qui vole, qui viole, etc. D'ailleurs, chaque jour, on ne voit que ça, effectivement, il n'y a pas
02:54il n'y a pas autre chose. Alors, c'est formidable. Et puis ces gens, quand même, ces gens, alors qui sont ces gens ?
03:00Qui, par exemple, eh bien, écoutez, il y avait des portraits de Philippines qui ont été
03:05affichés un peu partout aussi, en France, en hommage, et il y a des gens, des jeunes, des moins jeunes, qui viennent arracher
03:12ces photos, arracher ces photos. Donc, Philippines,
03:16bientôt, ça va être une néo-nazie, mais oui. Vous savez, il y a quelqu'un, je ne sais pas si c'est un...
03:22si c'est un...
03:24qui signe, qui a envoyé un tweet sur le nom de David Magritta. Il a 200 followers, ça m'est égal,
03:31mais il a eu un tweet publié sous le nom de David Magritta. Écoutez ce que disait David Magritta,
03:37parce que dans leur cerveau, à un heure et demie d'un certain nombre de gens, ça correspond. Il disait ceci,
03:43il a écrit ceci, sur Twitter, le fait qu'une petite bourgeoise catholique réactionnaire se soit faite assassiner dans le bois de Bologne,
03:50et il ajoute, d'ailleurs, qu'était-elle venue faire là-bas, apparaissait de nouvelles sensations, genre belle de jour, eh bien, ce fait-là
03:58m'indiffère. Donc, il y a des gens, il y a des gens, normalement constitués, vous les voyez, vous dites,
04:04oh, c'est pas possible, c'est pas des rachitisques du bulbe complet, non, non, non, non, il y a des gens qui disent, ben oui, bon, c'est une petite bourgeoise catholique,
04:11qu'est-ce qu'on en a à faire, eh ben, elle n'arrive qu'à aller au bois de Boulogne, elle n'arrive qu'à pas être là, à ce moment-là donné,
04:18et voilà, et donc, il y a ces gens, des gens comme ça, qui déchirent les portraits de Philippines. Écoutez.
04:28C'est de la propagande de quoi ? Vive l'enfance, c'est de la propagande ! Dans quel monde c'est de la propagande ?
04:35C'est de la propagande de quoi ?
04:37Mais c'est vous qui êtes agressives,
04:40c'est vous qui êtes agressives, non, non, vous, qu'est-ce que ça vous apporte d'arracher ça, qu'est-ce que ça vous apporte, hein ?
04:47Vous participez à quoi ?
04:48C'est-à-dire que là, le petit, là, là, le petit, là, qui est otage, qui est otage dans un tunnel, ça veut vous arracher pour quoi ?
04:56Les frayants, les frayants, vous avez la méchanceté dans le cœur et vous parlez des frayants, vous êtes noirs dans le cœur, c'est affreux, c'est abominable, abominable.
05:05Oui, c'est assez, en tout cas, étonnant, étonnant, effectivement, que ça puisse se passer comme ça, et
05:12on se dit, mais justement, ces réactions, ces manifestations, et par exemple,
05:20dans les gens qui vont manifester, contre-manifester, hein, contre-manifester,
05:25eh bien, il y a aussi toutes les catégories sociales, voilà, c'est une véritable France coupée en deux. Alors,
05:32quelle est la majorité, quelle est la minorité, je ne sais pas,
05:36mais il y a une France coupée en deux, certains qui, effectivement,
05:40sont indignés par ce qui s'est passé, je ne sais pas, ça me paraît la moindre des choses,
05:45qu'elles s'appellent Philippines ou Anan ou autres, ils se sont justement
05:50indignés pour le, pour Nahel,
05:52mais les mêmes qui se sont indignés, et ô combien pour Nahel, eh bien, pour Philippines, bah,
06:00Philippines, non, ça va pas, ça va pas.
06:02Écoutez.
06:04On la respecte, on la respecte, tu la respectes, elle est morte, elle est morte, tu la respectes, pourquoi t'enlèves son visage, pourquoi t'enlèves son visage, t'as honte ?
06:11On vit vraiment ça comme, en fait, une invisibilisation de ce drame.
06:15On a reconnu des personnes de l'UNEF, mais pas seulement, on avait aussi des personnes de l'Union étudiante,
06:19ou du nouveau parti anticapitaliste, ils nous ont crié fachos dès qu'on a tourné le dos,
06:25et ils nous reprochaient de faire de la récupération politique, et
06:28finalement,
06:30d'écrire sur cette affiche la réalité qu'ils refusent de voir.
06:33La réalité, c'est que c'est une étudiante de 19 ans, jusque-là, ça ne leur posait aucun problème, mais qui a été assassinée par un migrant
06:38sous-hôpital, et c'est là que ça leur a posé un problème.
06:43Voilà, et que ça leur a posé un problème, voilà.
06:46Alors, franchement, on peut se poser des questions, là, on peut se poser des questions.
06:50C'est, encore une fois, on l'a souvent dit ici, cette indignation à géométrie variable, c'est un
06:58extraordinaire, hallucinant, deux poids, deux mesures.
07:02Donc, quand c'est un De Souches, ou un Blanc, ou un
07:10Gaëtan qui attaque, et
07:12effectivement, tout le monde s'indigne, et avec raison, et avec raison, mais quand ce qu'on appelle un
07:19racisé, entre guillemets, évidemment, les racisés, c'est toujours d'un côté, c'est jamais de l'autre. Alors, quand c'est un racisé,
07:25encore une fois, sous le coup d'une OQTF, qui tue ou assassine ou réagit,
07:32alors là, non, non, non, non, non, les bourreaux deviennent les victimes, et les victimes deviennent les bourreaux. Un fabuleux
07:40renversement de situation, que ces gens-là cultivent avec une espèce de
07:47formidable, je dirais, absence de tout, même pas scrupule, c'est que, je suis sûr que la plupart sont sincères,
07:56c'est ces filles, ou celles qui ont arraché, ah oui, elles pensent qu'elles font acte de progressisme,
08:01elles pensent qu'elles font avancer la planète, d'ailleurs, il va y avoir aujourd'hui, ce lundi, à Angers,
08:07un rassemblement pour hommage, encore, à Philippines, voilà, le suspect étant le recenseur marocain, sous le coup d'une OQTF, etc.
08:17Eh bien, le réseau angevin antifasciste appelle à une contre-manifestation, le même jour, un peu avant.
08:23Donc, que l'on soit prévenu, c'est extrêmement simple, à part dire, de ce moment,
08:28si vous réagissez par le fait qu'une Philippine, ou qu'un Bruno, ou qu'un Thomas, à Crépole, ou ailleurs,
08:37soit assassiné, attention, vous êtes sur la pente du fascisme, attention, comment vous réagissez ?
08:45Et nous ferons, nous, antifascistes, de profession, bien sûr, eh bien, nous ferons une contre-manifestation.
08:52Ben, elle est morte, mais il est mort, il a été assassiné, ah ben oui, mais ça, il a choisi le mauvais camp, vous comprenez ?
08:59Voilà ce qui se passe, et quand on voit des gens de toute profession, de tout statut social,
09:06qui, totalement prisonniers d'une idéologie, qui les a complètement transformés en membres de la secte du Temple solaire,
09:16eh bien là, voilà, ça se passe, ça passe crème.
09:19Ah non, il n'y a pas de problème, nous sommes dans le camp du bien, vous comprenez ?
09:23Dans le camp du bien, comme l'était Pol Pot, comme l'était Mao, comme l'était Xi Jinping,
09:29comme l'étaient tous les gens qui ont assassiné des centaines, ou des dizaines de millions de gens,
09:35au nom du progressisme, au nom de la lutte, comme des Hitlers, au nom, effectivement, de la race supérieure,
09:45mais ce sont les mêmes, vous ne comprenez pas, bande d'antifascistes, de sous-...
09:49Je ne dirai pas d'arrondissement, ce serait insulter l'arrondissement,
09:53vous ne comprenez pas que vous donnez toutes les armes au fascisme en faisant ça, toutes les armes,
09:58vous ne comprenez pas ça, vous êtes incapables, et vous pouvez ôter à un moment donné
10:04ce qui vous bouche les yeux et les oreilles, et regarder, toute victime est une victime,
10:09qu'elle soit blanche, noire, jaune, bistre, etc., toute victime,
10:13et vous, cette manière de sélectionner, cette manière de discriminer entre victimes,
10:19est une chose minable, lamentable, et je le dirai, voilà pour le coup, vraiment fasciste.

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