• il y a 3 mois
Avec Alexandre Fonseca, Éleveur de porc noir de Bigorre / Éric Viaux, Élevage de porcs cul noir limousin / Patrice Raymond, Gérant de la Ferme rustanaise, à Saint-Sever-de-Rustan

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##FERNIOT_FAIT_LE_MARCHE-2024-09-22##

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News
Transcription
00:00En direct du salon Les Pyrénéennes à Saint-Gaudens, Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants indépendants, vous présente Sud Radio 10h-11h, Fergnaud fait le marché.
00:13Bonjour les amis, bonjour et bon dimanche depuis le pied des Pyrénéens, enfin vous en avez l'habitude, maintenant ça fait 4 jours que notre dispositif Sud Radio s'est déplacé sur les Pyrénéennes.
00:24Ce beau salon de l'agriculture qui a pris lieu dans le Cominge. Alors ceux qui ne connaissent pas le Cominge, vous prenez votre livre de géo, parce que le Cominge c'est une région qui fait en fait le lien entre la Plaine et les Pyrénées, c'est ce qu'on appelle le Piémont.
00:38C'est le Piémont, c'est le bas des Pyrénées, à mi-chemin entre Toulouse et l'Espagne, c'est pas très difficile quand même à trouver.
00:44Et là à Saint-Gaudens, depuis 4 jours, nous sommes installés avec les équipes de Sud Radio pour ce salon Les Pyrénéennes qui est un salon d'agriculture régional.
00:53Et moi je ne pouvais pas commencer autrement cette émission dans les Pyrénées que par un personnage très important de notre gastronomie, c'est le cochon.
01:03Je préfère dire le cochon que le porc, même si généralement on parle de porc pour l'animal vivant et de cochon pour la viande une fois qu'elle a été abattue et traitée en salés ou en frais d'ailleurs.
01:15Mais moi j'aime bien dire le cochon, c'est sympathique le cochon.
01:17Et ce matin je reçois deux spécialistes du beau cochon qui est important dans les Pyrénées, Alexandre Fonseca.
01:23Bonjour Alexandre.
01:24Bonjour Vincent.
01:25Alexandre qui représente le port noir de Bigorre.
01:30La Bigorre c'est pas très loin, aussi au pied des Pyrénées, un petit peu plus vers l'ouest.
01:34Oui, tout à fait, Saint-Gaudens c'est le commun, je fais partie intégrante de la zone de la OP Port Noir de Bigorre et Jambon Noir de Bigorre.
01:41Ah c'est important, c'est important.
01:42Donc on est un peu à la maison.
01:43Et alors presque un estrangé, mais pourtant venu d'Occitanie, un peu plus haut depuis le Lot, c'est Éric Viau qui est avec nous.
01:53Et lui représente le cul noir limousin qui est un peu sur un terroir sud là du coup chez vous.
01:59Et bonjour Vincent, oui le cul noir du limousin qui est une race aussi qu'on ne connaît pas trop encore.
02:08Et bien c'est pour ça qu'on va en parler.
02:11On va en parler.
02:12On va en parler tous les trois.
02:13Alors deux spécialistes du cochon et pas de n'importe quel cochon.
02:16Attention, le cochon en France c'est important, c'est un produit important.
02:20Et justement sur ce salon des Pyrénéennes, la part faite à l'élevage elle est très importante.
02:25Et puis vous allez me dire, bon ça sent pas tellement le vegan.
02:31Non, effectivement, et tant mieux parce que dans le sud-ouest largement, je dirais que les produits carnés c'est important.
02:37L'élevage c'est important et le cochon c'est super important.
02:41Ce porc noir de Bigorre, il est un peu le représentant du beau cochon de ce qu'on appelle les races anciennes ou les races rustiques.
02:50Oui, tout à fait.
02:51Aujourd'hui il existe six races locales en France.
02:53Donc le cul noir limousin, le porc basque, le porc corse, le porc de Bayeux et le porc blanc de l'ouest.
03:00Et le porc noir de Bigorre dans notre zone.
03:05Donc effectivement aujourd'hui ces races locales reviennent au goût du jour.
03:09Parce qu'elles ramènent du gras car les consommateurs voulaient plutôt du maigre.
03:13Et en fait on arrive à ramener du goût et du plaisir dans les assiettes des gens.
03:16Et je crois qu'aujourd'hui c'est ça qui fait la différence.
03:18Et en plus on coche beaucoup d'images, durabilité, biodiversité.
03:24On sauvegarde des races autochtones issues de nos territoires.
03:28Et en plus on amène du plaisir dans les assiettes des gens.
03:31Et c'est ça le plus important.
03:32En somme, si je comprends bien Alexandre Fonseca, black is beautiful.
03:36Quand on parle de cochon.
03:38Oui tout à fait, le noir est à la mode.
03:40Le noir est à la mode chez le cochon.
03:42Chez le cochon c'est la Rolls Royce des cochons.
03:45Parce que tous ces porcs noirs qui sont...
03:48Alors pour ce qui vous concerne c'est un porc noir gascon dans l'appellation noir de Bigorre.
03:53Pour vous c'est un cousin Eric.
03:56Le cul noir limousin il a bien été chercher son cul noir quelque part.
04:00Oui, il a une tenue, la tête, le cul noir et un petit drapeau sur le dos.
04:10Mais il a une parenté avec tous ces cochons noirs qui sont aussi cousins des porcs ibériques.
04:15Certainement, il est très gras, c'est une viande persillée.
04:19Quand on les attend bien comme il faut à l'âge adulte,
04:23il nous met une viande rouge et très persillée, beaucoup de gras.
04:28Alexandre, quelle est la différence entre le porc noir de Bigorre de ce côté-ci de la frontière
04:32et de l'autre côté épyrénée, le porc ibérique ?
04:34Ce qu'il faut savoir c'est que dans tout le bassin méditerranéen, dans le sud de l'Europe,
04:38on a des races locales de porc noir ou pin noir.
04:42Un peu partout on va retrouver plein de races locales.
04:44Alors on est regroupé, on a une fédération européenne avec toutes ces races locales.
04:47Et en fait elles ont la même histoire, c'est qu'elles peuplaient nos territoires depuis la nuit des temps.
04:52Elles ont été victimes de l'industrialisation de l'agriculture avec les deux guerres.
04:57Elles ont été éradiquées pour faire du cochon de batterie.
05:00Et à l'issue de la deuxième guerre mondiale, quand il a fallu reconstruire les pays,
05:04quand il a fallu produire vite, pas cher et le goût on n'en parlait pas,
05:08en fait elles ont été disparues parce qu'elles sont trop grasses.
05:11Elles ont des croissances très lentes et elles n'ont pas de rendement de maigre.
05:14Moi je vais me faire l'avocat du diable pour l'un comme pour l'autre
05:17parce que le monsieur, le cul noir limousin qu'on aime beaucoup
05:21avec une belle charcuterie effectivement de ce sud-ouest du massif central,
05:25on va dire qu'il y a toujours cette réaction.
05:28Moi je le vois quand les gens vont chez le boucher, chez le charcutier,
05:31ils disent je ne veux pas payer le gras au prix du maigre.
05:34Et quand on achète un...
05:36Moi, on est particulier, on aime ça sur un carré de porc avant qu'il soit bien couvert
05:41mais la plupart des gens veulent manger de la chair et délaisser un peu le gras.
05:47Alors c'est vrai qu'il y a un gros travail d'éducation à faire,
05:50ramener les gens à apprendre du gras,
05:52leur inculquer que le goût c'est un équilibre entre le gras et le maigre.
05:57Il faut de la chair, du maigre effectivement,
05:59mais il faut un gras de très bonne qualité.
06:01Et quand on a du gras comme du Nord de Bigorre ou comme Serras local
06:04où on a des acides gras de bonne qualité équilibrés en oméga-3, oméga-6,
06:08vous pouvez en maéger, on l'a déjà dit, ça pourrait devenir un produit pharmaceutique.
06:13Moi je me soigne à ça, je suis en pleine santé sur le plan du cholestérol.
06:18Tout à fait, alors nous aussi on est plutôt...
06:20On le dit, la diète méditerranéenne, c'est des produits qui font partie de la diète méditerranéenne.
06:23Donc on peut en consommer, on peut y aller.
06:27Éric Vieux, vous aussi vous avez l'air bien nourri, un beau garçon.
06:31Moi je suis bien nourri, même très faim, en mangeant pas mal de cochons.
06:35Et le gras notamment.
06:37Et le gras bien sûr, tout s'éduque, il faut réapprendre à cuisiner ses produits.
06:44On a l'air de plaisanter en disant ça, on ne plaisante pas du tout en disant ça
06:49parce qu'on nous parle tout le temps du gras des poissons bleus par exemple,
06:52dont on sait qu'effectivement le thon, la sardine, le maquereau, etc. c'est un bon gras.
06:57On oublie trop souvent que ce porc a de l'acide linolénique dans son gras.
07:04C'est un gras qui a un point de fusion beaucoup plus haut que le gras de porc blanc
07:09et donc qui est meilleur pour la santé, Alexandre.
07:11Oui, effectivement.
07:12Alors on dit qu'on a les mêmes gras que l'huile d'olive.
07:15On connaît les bienfaits de l'huile d'olive.
07:18Et en plus, nos viandes, ce qu'elles ont, c'est que c'est ce qui est important aujourd'hui.
07:21Il faut manger des viandes qui sont engraissées et élevées avec de l'herbe.
07:25Donc nos cochons, ils mangent de l'herbe.
07:26Donc c'est des viandes qui sont très riches en vitamines E, en antioxydants.
07:29Et c'est des viandes équilibrées, comme je l'ai redit, en oméga 3, oméga 6,
07:33riches en acides oléiques et linoléiques.
07:35Donc c'est des bons acides gras.
07:37On ne le dit pas.
07:38Oui, effectivement, nous, on est tous des gens...
07:43Je ne sais pas si on est trop intégristes dans cette culture-là.
07:47Vous croyez dans votre produit.
07:49Et quand on a un beau produit, c'est plus facile de le défendre.
07:52Oui, effectivement.
07:53Mais en plus, c'est au-delà de ces paniciers-là.
07:57Aujourd'hui, il y a des médecins, il y a des cardiologues qui disent
08:02que c'est comme le vin Tannat.
08:04Manger du gras, du bon gras, notamment le noir de Bigorre, c'est bon pour la santé.
08:08Donc ça fait partie d'un équilibre.
08:10C'est comme tout.
08:11Il ne faut pas manger que ça, bien sûr.
08:12Mais dans l'équilibre, c'est des bons acides gras.
08:15Il faut y aller, on peut se faire plaisir avec ces produits-là.
08:17Eric Vieux, vous êtes éleveur dans le lot.
08:20J'ai envie de dire engraisseur.
08:23Parce que je ne fais pas les naissances, je vais chercher les petits chez le naisseur.
08:28Et j'engraisse.
08:29Vous les élevez, un peu comme les enfants, même si on ne les a pas faits.
08:32Exactement, c'est mes bébés, on va dire.
08:36Combien de temps vous le faites, d'ailleurs ?
08:39Un cochon, il part combien de temps de chez vous, à la base ?
08:42Chez nous, le minimum, c'est 14 mois.
08:46Mais quand on a besoin de faire du débit, notamment en juillet et août,
08:49où on travaille beaucoup sur les marchés gourmands,
08:51et on cuisine avec le sein doux.
08:53On fait cuire les pommes de terre pour accompagner nos plats,
08:56nos saucisses de quoi, les boudins, etc.
08:58Arrêtez-vous de nous donner envie.
08:59Il n'est que 10h du matin et j'ai déjà faim.
09:01Rendez-vous dans 3 ans à Saint-Gaudens,
09:03et on essaiera de venir cuisiner les bons produits.
09:05De la belle côte, bien grasse.
09:07Je vous entends quand vous me dites ça.
09:09Je m'imagine tout de suite.
09:10Ça part à quel poids, à peu près, un cochon ?
09:13En général, c'est entre 100 et 130 kg carcasses,
09:17suivant les spécimens, puisqu'ils sont tous différents.
09:20C'est des personnages, des singularités, bien sûr.
09:24Et les plus gros, en fin de saison,
09:27ils ne restent plus longtemps dans les parcs,
09:29donc ils profitent bien plus que les premiers.
09:31Et donc, on est arrivé à 160 carcasses.
09:34Ah oui, la belle bestiole.
09:38Et là, oui, il faut être bien deux pour les charger.
09:41Est-ce qu'on est sur les mêmes standards, à peu près,
09:43du côté du port noir de Bigorre, Alexandre ?
09:45Oui, oui, tout à fait.
09:46Ces races locales, elles sont toutes à peu près,
09:49ce sont des races tardives, à croissance insolente.
09:52Ce sont des animaux qui sont abattus à 14, 16, 18 mois,
09:55et qui font des poids moyens de 130 kg carcasses.
09:59Avec une viande assez rouge.
10:00C'est des viandes très rouges.
10:01On connaît du port breton, pas souvent de très grande qualité,
10:05qu'on trouve sur nos étals.
10:07Le port va être lié à l'âge, en fait.
10:08Les animaux, plus ils vont être vieux,
10:10plus ils vont avoir d'activités physiques,
10:12et plus la viande va se marquer de couleur rouge.
10:14Oui, il faut bien irriguer avec un peu de sang,
10:16tout ça quand même, quand on bouffe.
10:18Et aujourd'hui, on peut la comparer à du veau ou du bœuf.
10:21Les gens, quand ils voient,
10:22ils n'ont pas l'impression de manger du porc.
10:24Donc, en fait, c'est une question de culture,
10:28d'expliquer les produits,
10:30de travailler à la promotion.
10:32Quand on vous dit que sur les marchés,
10:35ça sont belles, vos côtes de bœuf.
10:37Je dis, mais regardez la photo.
10:39La bannière, c'est du cochon, monsieur.
10:40Vous ne trouvez pas qu'il manque un peu de cornes ?
10:42Exactement.
10:43Eric Vieux, comment est-ce que vous avez commencé ?
10:45Comment est-ce que vous avez eu la vocation ?
10:48J'adore les animaux.
10:51Multirace, j'ai envie de dire.
10:53Du chien, du chat, en passant par le cochon.
10:56Et c'est un coup de tête.
10:59C'est un coup de tête.
11:00Mon métier d'artisan maçon me fatiguait physiquement
11:04et moralement.
11:05J'ai basculé et j'ai basculé.
11:07Vous avez voulu être au milieu de la nature d'une autre façon.
11:11Avec le travail du vivant,
11:14c'est très particulier.
11:16Moi, j'adore ça.
11:17Je vous demande ça parce que
11:19dans les gens qui nous écoutent,
11:21parfois, il y a des gens qui se posent des questions
11:24sur une reconversion possible, etc.
11:26Ça veut dire que l'élevage,
11:28grâce à l'amour des animaux
11:30et de bien les traiter de leurs vivants,
11:34même s'il y a la vinalité, c'est l'abattage,
11:36c'est important dans le choix.
11:38Il y a ça aussi.
11:40Et puis, d'acheter des cassettes
11:42à 3,40€ ou 4€ au supermarché.
11:46Moi, j'ai arrêté il y a 10 ans.
11:48Voire plus.
11:50Depuis que je suis dans le lot,
11:52j'ai essayé de travailler avec les producteurs.
11:55Très bons producteurs,
11:57que ce soit sur les bovins ou les caperins, etc.
12:00On a un terroir dans le sud-ouest
12:03qui est exceptionnel.
12:05Le temps a passé bien vite
12:07en ce dimanche matin, mon cher Alexandre.
12:09Juste un mot, ça va bien ?
12:11Le Noir de Bigorre, il se porte bien ?
12:13La production augmente un petit peu
12:15parce que tout le monde en demande
12:17et il n'y en a pas assez ?
12:19Non, ça va, ils peuvent continuer
12:21à nous demander, on a ce qu'il faut.
12:23Ça se développe bien, on fournit
12:25et s'il y a des amis à vous qui en veulent,
12:27avec plaisir.
12:29Qu'ils se tiennent pour dit,
12:32vous en trouverez et même en livraison
12:34à la maison.
12:36Merci messieurs d'être venus représenter
12:38le beau cochon sur Les Pyrénéennes.
12:40Restez avec nous, on va changer d'animal,
12:42on va parler de chèvres et de brebis.
12:44Je ne vous en dis pas plus.
12:46En direct du salon Les Pyrénéennes
12:48à Saint-Gaudens
12:50Métro, partenaire des restaurateurs
12:52et commerçants indépendants, vous présente
12:54Sud Radio, 10h-11h
12:56Fergnaud fait le marché
12:58Allez mes amis,
13:00toujours dans les Pyrénées, enfin
13:02au pied des Pyrénées, à Saint-Gaudens
13:04dans le Cominge, pour ce salon
13:06Les Pyrénéennes, c'est entre
13:08la foire et le salon de l'agriculture.
13:10Il y a ce côté à la fois très régional,
13:12très tourné vers l'élevage
13:15et l'agriculture en général
13:17et puisque nous, on aime les bêtes
13:19on a démarré avec les cochons,
13:21on va continuer avec d'autres animaux
13:23de la ferme en compagnie
13:25de Karine qui est avec nous. Bonjour Karine.
13:27Bonjour Vincent. Figurez-vous qu'on va parler
13:29alors de produits laitiers
13:31mais pas ceux qu'on attend en général
13:33puisqu'aujourd'hui on va parler
13:35de glace. Alors ceux qui disent
13:37que l'été est fini
13:39non, les glaces on en mange toute l'année
13:41Karine Bossuet est là pour nous en parler
13:43Il n'y a pas que Karine avec nous ce matin
13:45Patrice aussi, Patrice Raymond qui nous accompagne
13:47Bonjour Patrice. Bonjour
13:49Alors, ils ont comme particularité
13:51ces deux jeunes personnes
13:53de faire l'un
13:55de la glace de chèvre, c'est Patrice
13:57Oui. Et
13:59Karine, elle fait de la glace de
14:01brebis, le lait de brebis.
14:03Au lait de brebis, oui. D'ailleurs, je commence
14:05tout de suite par vous Karine
14:07Le lait de brebis, c'est la matière première
14:09Moi, il me semblait que dans la glace
14:11l'important c'était la crème
14:13Non, non. Nous on fait des glaces
14:15au lait entier, il n'y a pas de crème
14:17Ce qu'il faut savoir, c'est que le lait de
14:19brebis est deux fois plus riche
14:21en matière grasse que le lait de vache
14:23Ce qui fait qu'en fait, pour avoir
14:25le pourcentage
14:27demandé pour
14:29l'appellation crème glacée, en fait, on ne
14:31rajoute pas de crème. Tout vient du lait
14:33Tout vient du lait. Et alors vous
14:35du coup, Patrice
14:37la chèvre, c'est plus
14:39pauvre en matière grasse, le lait de chèvre
14:41Voilà, c'est plus pauvre et donc plus digeste
14:43Ah, ça va commencer à se taper
14:45l'un sur l'autre, avec ses brebis
14:47et l'autre avec ses chèvres. Non mais
14:49ça veut dire que vous êtes obligé de rajouter
14:51une matière grasse ? Alors du tout, moi je
14:53ne rajoute pas de matière grasse, en fait, moi c'est avec
14:55du jaune d'œuf, en fait. Ah ben voilà, donc
14:57c'est le gras de l'œuf. Voilà, donc
14:59c'est une autre recette, en fait, voilà
15:01Oui, mais alors ça veut dire que lorsqu'on parle
15:03de glace au lait
15:05on parle de glace et de crème glacée
15:07Pour ce qui est des sorbets
15:09du coup, vous en faites quand même parce que vous êtes obligé
15:11d'avoir des glaces aux fruits ou vous
15:13ne le faites pas du tout ? Alors oui, nous on a
15:15une petite gamme de sorbets parce qu'on travaille
15:17avec des glaciers, des restaurateurs
15:19et ça nous permet, en fait, d'avoir un
15:21complément de gamme. Donc il faut savoir
15:23qu'il y a quand même des gens qui
15:25consomment uniquement des sorbets
15:27qui ne consomment pas de lait, que ce soit
15:29du lait de chèvre, de brebis, de vache. Oui, c'est dommage
15:31ça peut être des vegans en général
15:33C'est ça. C'est très dommage. Voilà
15:35Mais bon, c'est comme ça, ils ne savent pas
15:37ce qu'ils perdent, notamment avec vos glaces
15:39Karine Bossu, d'ailleurs, on ne l'a pas dit
15:41mais votre marque, elle est connue et depuis un bout de temps
15:43c'est Eau de Ligne. Oui, tout à fait
15:45Eau de Ligne, qui existe depuis 29 ans
15:4729 ans, ça a été
15:49une reconversion pour vous, parce que
15:51au départ, le lait de vos
15:53brebis servait plutôt, comme toute l'ère
15:55d'appellation, à faire du Roquefort. Oui, et
15:57encore, de toute façon, on livre une partie
15:59du lait pour le Roquefort
16:01Et pourquoi tout d'un coup
16:03les glaces ? Parce que vous aimiez ça ?
16:05Oui, d'abord les glaces, c'est bon, de toute façon
16:07Non, mais pas que. C'est qu'en fait
16:09on cherchait à mieux valoriser le lait
16:11et donc, voilà
16:13on a essayé, on a vu
16:15qu'au niveau du fromage
16:17il y avait déjà quand même beaucoup de fromage sur le marché
16:19donc on a décidé
16:21de se lancer dans les glaces, on a fait des essais
16:23on a fait des marchés, et puis ce produit
16:25a plu, et voilà, on l'a développé
16:27Vous avez rencontré votre public
16:29comme on dit dans les médias. C'est ça
16:31On l'a même développé
16:33Et bien tenu, parce que
16:35les générations ont passé
16:37et les enfants de vos premiers clients
16:39sont clients à leur tour, et les petits-enfants
16:41C'est ça, voilà, c'est une histoire sans fin
16:43De suivre la famille
16:45dans ses goûts. Oui, c'est certain
16:47C'est important. Patrice, Raymond
16:49Vous, comment ça a démarré, les glaces
16:51de chèvre ? Moi ça a démarré
16:53au lait de chèvre, pas au fromage
16:55de chèvre ni au bouc, parce qu'il y en a plein de gens
16:57qui passent devant mon stand et qui ont toujours peur
16:59Quand vous passez devant mon stand, surtout
17:01c'est l'avant direct, n'hésitez pas à vous arrêter
17:03Moi je fais goûter, déguster
17:05et souvent les gens repartent avec les glaces
17:07parce que les gens ont peur, ils ont un a priori
17:09Et bien parce que le lait
17:11a un goût particulier
17:13Alors moi le mien, moi j'en bois tous les matins
17:15il n'a pas de goût particulier
17:17Il a quand même un petit odeur
17:19caprine, j'imagine
17:21Moi mes chèvres sont dehors toute la journée
17:23et donc il y a moins de goût
17:25caprine, comme on dit
17:27que celles qui sont
17:29infermées toute la journée
17:31Et comment est-ce que ça a démarré ?
17:33Parce que vous n'avez jamais fait de fromage ?
17:35Vous vous êtes lancé tout de suite
17:37dans la glace et la crème glacée
17:39Je suis quelqu'un qui n'aime pas faire comme les autres
17:41donc j'ai voulu ne pas faire
17:43comme les autres déjà
17:45Et puis mon tout premier métier, je suis pâtissier, chocolatier, confiseur
17:47glacier
17:49Du coup j'ai réuni les chèvres que j'aimais bien
17:51Vous voulez verticaliser votre production ?
17:53Du coup c'est comme ça que c'est arrivé
17:55Et vous êtes installé où ?
17:57Je suis à Saint-Sevet-de-Rustan
17:59à côté de Rabat-Saint-Zobigor en fait
18:01C'est dans les Hautes-Pyrénées, c'est la limite du Gers
18:03Parce que moi j'aime bien être un petit peu élargi
18:05et vous, vous êtes de l'autre côté
18:07Alors nous on est limite
18:09Hauts-d'Ariège
18:11Voilà, on est limite Hauts-d'Ariège
18:13Parce que ce salon, les Pyrénéennes
18:15ici à Saint-Gaudens
18:17il embrasse évidemment tout ce
18:19pied-mont pyrénéen et plus largement le Sud-Ouest
18:21et l'Occitanie
18:23Parce qu'on trouve un peu des productions
18:25venues de partout sur ce large territoire
18:27Est-ce que
18:29cette brebis qui
18:31sert à produire le lait
18:33chez vous c'est
18:35de la cosnarde ?
18:37Ah non, pas du tout, c'est la lacone
18:39Comme je vous disais tout à l'heure, on livre une partie du lait
18:41pour le Roquefort
18:43pour la Pastourelle, pour ne pas les citer
18:45Et donc effectivement, le cahier des charges
18:47Roquefort nous impose de travailler avec la lacone
18:49Uniquement la lacone, d'accord
18:51Et même pour vos glaces, vous pourriez tenter
18:53peut-être de prendre d'autres races ?
18:55Non, vous gardez un troupeau homogène ?
18:57Non, non, on a un troupeau et ça suffit
18:59Combien de brebis chez vous ?
19:01On a 350 brebis
19:03Ah oui, ça commence à faire, il faut s'en occuper
19:05Oui, oui, ça occupe
19:07Non, j'ai beaucoup de respect
19:09pour les éleveurs, quel que soit
19:11les races animales
19:13qu'ils élèvent, parce que c'est
19:15un travail de plein temps
19:17d'abord, parce qu'on vit au rythme de l'animal
19:19et pas l'inverse
19:21Oui, tout à fait, c'est quand même assez prenant
19:23et c'est
19:25moi, je veux dire que c'est une vocation
19:27le métier d'éleveur, c'est une vocation
19:29on ne s'improvise pas éleveur, c'est quand même compliqué
19:31mais quand même, c'est un beau métier
19:33Patrice, Raymond, combien de chèvres ?
19:35Alors moi, juste une quarantaine
19:37Voilà, mais
19:39vous êtes tout seul avec vos chèvres
19:41Je suis bêché tout seul à tout faire
19:43Je fais l'élevage, je la traite, je fabrique
19:45et je vends
19:47Normalement, en France, il y a deux grandes espèces
19:49enfin, deux grandes races, c'est l'alpine chamoisée
19:51ou la sahanène
19:53Moi, j'ai un peu des deux, et du coup, j'ai croisé les deux
19:55donc du coup, je m'en trouve avec des chèvres
19:57de l'alpine sahanène
19:59Voilà, un peu plus rustiques
20:01malgré que la chèvre ne soit pas très rustique
20:03Oui, parce que du coup, il faut le rappeler
20:05autant, il y a des cahiers des charges très précis
20:07dans la production fromagère, notamment
20:09et surtout sur des arbres d'appellation
20:11autant, vous, vous êtes un peu libre
20:13à partir du moment où c'est du lait de chèvre, vous pouvez choisir
20:15Voilà, c'est ça, moi, je n'ai pas des chèvres
20:17qui ont des pieds énormes, moi, je ne cherche pas
20:19que ce soit des grosses laitières
20:21Voilà, j'ai juste des chèvres
20:23qui fabriquent du lait
20:25mais modérément
20:27Combien de parfums dans votre gamme ?
20:29Alors là, j'ai douze parfums
20:31Qu'est-ce qui se vend le mieux ? Allez, soyons clairs
20:33Alors, ça dépend des saisons, ça dépend des endroits
20:35Voilà, je fais tout ce qui est fruité
20:37avec des purées de fruits, voilà, il y a zéro arôme
20:39chez moi, en fait, voilà, le chocolat
20:41soit du chocolat de cacao, du café, du vrai café
20:43Enfin, voilà, les arômes sont vraiment
20:45interdits à la maison
20:47Et qu'est-ce qu'il en est chez Audeline ?
20:49Combien de produits dans votre gamme ?
20:51À ce jour, on a une quarantaine de parfums en glace
20:53et une dizaine en sorbet
20:55Mais qui tournent au cours de l'année, j'imagine ?
20:57Oui, qui tournent autour de l'année
20:59Donc après, on se déplace
21:01sur des salons pour essayer de trouver des pépites
21:03pour avoir de super matières
21:05premières, quoi, je pense à la pistache
21:07Bon, c'est rendu en Sicile, on travaille en direct
21:09avec de la pistache sicilienne
21:11Voilà, exactement
21:13C'est important parce que quand on
21:15fait l'effort de prendre un lait
21:17je dirais alternatif par rapport à
21:19tout le lait de vache qui sert
21:21chez les glaciers en général, on se doit
21:23aussi dans les approvisionnements d'être
21:25super sérieux, quoi
21:27Oui, c'est nécessaire, de toute façon, si on veut un produit
21:29de qualité, il faut avoir des ingrédients de qualité
21:31Eh bien, voilà, vous l'avez compris
21:33ici, dans toute
21:35cette belle région occitane, il y a
21:37une alternative au lait de vache dans nos
21:39glaces, et ça marche formidable que ce soit
21:41chez
21:43Patrick Raymond, la ferme
21:45rustanaise, Patrice
21:47Raymond, la ferme rustanaise
21:49où les glaces Odeline, à la ferme
21:51du Bosque, chez
21:53Karine Bossu, merci beaucoup
21:55d'être venue, je vous laisse retourner à vos stands parce que
21:57c'est la folie ce matin, dimanche matin
21:59j'ai l'impression que tout le monde veut des glaces, et nous on se
22:01retrouve dans une minute ou deux
22:03pour la suite, et on va forcément par les canards
22:05vous imaginez bien
22:07En direct du salon Les Pyrénéennes
22:09à Saint-Gaudens
22:11Métro, partenaire des restaurateurs et commerçants
22:13indépendants, vous présente
22:15Sud Radio, 10h-11h
22:17Fergnaud fait le marché
22:19Ah oui, toujours aux Pyrénéennes
22:21à Saint-Gaudens, quel bonheur
22:23d'être ici, le dimanche matin, il y a
22:25des beaux animaux partout, de l'élevage
22:27c'est la fête de l'agriculture ici
22:29dans le commun, et je
22:31ne pouvais pas passer par cet
22:33endroit, en plein
22:35coeur du sud-ouest pyrénéen
22:37sans parler
22:39d'un personnage essentiel
22:41de ce salon et de la région
22:43le canard
22:45avec moi j'ai Valérie et David
22:47bonjour Valérie, bonjour
22:49alors ma chère Valérie Rimenès
22:51la ferme de Touméou
22:53où est-ce que c'est la ferme de Touméou ?
22:55à Charlas, en plein commun
22:57à quelques kilomètres d'ici
22:59exactement, à côté de Boulogne-sur-Geste
23:01vous êtes la locale de l'étape, tout à fait
23:03et vous, en revanche, David
23:05vous êtes un peu plus loin
23:07un petit peu loin, à côté de Trissour-Bahis
23:09à Castex, c'est où ça ?
23:11dans le 32
23:13dans le Gers
23:15mais quand on dit le commun
23:17quand on dit pyrénées, quand on dit le Gers
23:19on entend canard, on entend
23:21coin-coin derrière, il n'y a rien à faire
23:23bah oui, mais c'est normal, c'est un produit important
23:25du coin, Valérie, alors
23:27avant de se parler des produits que
23:29vous faites, puisque vous transformez
23:31des produits du canard
23:33parlons un petit peu
23:35de la situation, l'année dernière, à nouveau
23:37vide sanitaire, il faut dire que le canard, il n'a pas
23:39beaucoup de chance, le nombre
23:41de grippes aviaires, de problèmes
23:43qu'il y a eu, c'est toujours le canard
23:45qui s'ouvre, comment ça va ?
23:47bah écoutez, pour l'instant, ça va
23:49on n'est pas rentré encore dans le dur
23:51parce que c'est vraiment
23:53une pathologie, en fait, qui arrive
23:55en plein hiver, donc pour l'instant
23:57il n'y a pas trop
23:59de cas, les canards ont été vaccinés
24:01donc on espère
24:03qu'il y aura beaucoup moins de mortalité
24:05et surtout, bah, moins
24:07de tuerie, en fait, sur les
24:09élevages, et moins de
24:11de réception, de l'abattage sanitaire, voilà
24:13c'est ça qui est terrible, et qui fait
24:15mal au coeur, c'est de la perte sèche
24:17et en plus, du grand malheur pour les éleveurs
24:19David, c'est une
24:21période, du coup, où le temps
24:23suspend un petit peu son vol
24:25on se dit, jusque là ça va, jusque là
24:27ça va, c'est ça ? Exactement
24:29après, avec la vaccination, on va croiser les doigts
24:31que ça tienne et
24:33qu'il n'y ait pas de soucis. Et qu'il n'y ait pas de nouvelles
24:35souches qu'on n'avait pas vu venir, oui
24:37on s'en doute. Alors, qu'est-ce que vous faites
24:39dans le comminge, ma chère Valérie
24:41dans votre ferme du Touméou, quels sont les
24:43produits phares chez vous ?
24:45Moi, donc, je suis gaveur
24:47conserveur, c'est-à-dire que je gave
24:49alors je ne suis pas éleveur, je travaille avec des éleveurs
24:51d'accord, d'accord, qui vous fournissent
24:53exactement, les pré-agavés, les P.A.G
24:55et donc, moi, je fais gavage
24:57et après, je travaille justement avec
24:59David, dans une Cuma
25:01qui permet en fait d'avoir un atelier
25:03CE, de travailler aussi en éthique
25:05C.E. dites donc les acronymes, c'est quoi
25:07C.E. ? C'est Conforme
25:09Européenne, enfin, Conformité Européenne
25:11C'est la Conformité Européenne, c'est des règles
25:13sanitaires et d'hygiène et de santé
25:15C'est ça, c'est ce qui nous permet aussi de
25:17vendre nos produits en dehors de
25:19plus de 100 kilomètres. Oui, sinon
25:21ça ne serait que sur le marché et à côté de chez vous
25:23Exactement, voilà, et donc
25:25moi, je gave, je transforme tous mes canards
25:27je fais à peu près 1000 canards à l'année
25:29C'est important ce que vous dites
25:31parce que vous dites, je ne suis pas éleveuse
25:33je suis gaveuse
25:35le grand public ne le sait pas forcément
25:37qu'il y a toute une filière autour
25:39du canard, on n'est pas obligé d'avoir
25:41des canards autour de chez soi
25:43pour travailler dans le canard et le canard
25:45Tout à fait, parce que l'élevage, c'est un métier à part
25:47entière, gaveur, c'est un autre métier
25:49Naisseur, c'est
25:51Encore un troisième métier
25:53toute cette filière
25:55quand, il faut le savoir, quand la
25:57grippe aviaire frappe, c'est toute
25:59une population d'une filière entière
26:01qu'elle met à mal. Oui, oui, c'est
26:03tous les corps de métier en fait qui s'occupent
26:05du canard poussin
26:07jusqu'à la fin
26:09c'est-à-dire nous, les gaveurs et conserveurs
26:11Jusqu'au foie gras dans mon assiette, si je puis me permettre
26:13David Béguet
26:15Est-ce que, alors
26:17on a un petit peu souffert l'hiver dernier
26:19et notamment au moment des fêtes, il y a eu
26:21vraiment une pénurie de canards
26:23Comment ça va ?
26:25Soyez sympas, promettez-nous
26:27que les fêtes qui viennent dans
26:29trois mois, on va avoir tout ce
26:31qu'il faut comme canard. Oui, en 2024
26:33ils devront en avoir assez
26:35Ça c'est une bonne nouvelle
26:37Je serais venu aux Pyrénées rien que pour
26:39entendre ça, vous voyez
26:41Ça va se tenir jusqu'à la fin de l'année
26:43Un canard, vous
26:45travaillez les mêmes canards, vous travaillez des mulards
26:47Des mulards, oui
26:49Il faut rappeler ce que c'est, le mulard
26:51C'est le canard à foie gras
26:53par excellence, surtout dans le sud-ouest
26:55En fait, c'est un croisement
26:57je ne sais plus exactement, Pékin
26:59et puis Barbarie, je crois
27:01Donc c'est des canards qui sont
27:03plutôt faciles à gaver
27:05Oui, il faut savoir que c'est pas une torture
27:07pour eux, c'est pas qu'ils le demandent
27:09mais ils y vont allègrement
27:11En fait, c'est une suralimentation
27:13C'est des animaux qui ont la capacité
27:15eux-mêmes de se gaver pour la migration
27:17Donc nous, c'est vrai qu'on les force
27:19Mais un canard qui souffre
27:21n'arrive pas au bout
27:23Excusez-moi
27:25mais est-ce que vous vous sentez
27:27stigmatisé, montré du doigt
27:29par les antispécistes
27:31par les vegans
27:33par toute cette
27:35polémique autour du gavage du canard
27:37qui vient notamment des Etats-Unis
27:39qui sont très durs avec ça
27:41Oui, on a ces réflexions-là
27:43Moi j'invite en fait à chaque personne
27:45avec qui je discute et qui est contre le gavage
27:47de venir voir notre
27:49salle de gavage par exemple
27:51Oui, c'est porte ouverte
27:53Oui, moi je leur demande
27:55je dis aux gens, venez, venez voir
27:57Parce que David, évidemment
27:59vous êtes chez soi
28:01donc c'est pas chez vous que vous allez avoir tellement de problèmes
28:03On se doute que quand ça fait partie de la culture
28:05et notamment de la culture à table
28:07d'un département comme le vôtre
28:09c'est pas ici qu'on va chercher le problème
28:11Quand on parle d'ailleurs en France
28:13et surtout d'ailleurs en Europe et dans le monde
28:15c'est vrai que vous avez un peu
28:17vous êtes sous l'œil du microscope
28:19des chercheurs de poux dans la tête
28:21Oui, quand on se déplace, on envoie quelques-uns
28:23qui vont venir nous critiquer, mais on essaye de leur expliquer
28:25tranquillement
28:27Mais pas ici par exemple, pas sur le salon
28:29globalement
28:31Ça vous arrive un petit peu quand même ?
28:33On vous éguillonne un peu ?
28:35Un ou deux, mais c'est assez rare
28:37Vous savez quoi leur répondre ?
28:39On leur explique qu'on travaille
28:41dans le respect du bien-être de l'animal
28:43du canard
28:45Valérie, donc
28:47on croise les doigts
28:49si j'ai bien compris, le salon s'est bien passé
28:51Oui, ça a été
28:53il y a toujours autant de monde
28:55et voilà, les gens qui veulent découvrir
28:57des produits
28:59on leur a proposé sur les 4 jours
29:01une dégustation et ça s'est bien passé
29:03En tout cas, dimanche
29:05c'est le jour de fermeture
29:07Il faut se dépêcher
29:09D'ici à ce soir, si vous passez dans la région du Cominge
29:11au sud de Toulouse
29:13n'hésitez pas à venir
29:15c'est une fête de l'agriculture absolument formidable
29:17Nous, on va continuer
29:19mais je vais vous parler d'un autre salon qui se tenait
29:21cette semaine à Paris
29:23avec un palmarès extraordinaire
29:25On fait tout ça d'ici les Pyrénées
29:27parce que quand même, on a la vue élargie
29:29Allez, à tout de suite
29:37Cependant, vous présente
29:39Sud Radio 10h-11h
29:41Fergnaud fait le marché
29:43Voilà mes amis, pour ce qui concerne
29:45le cochon, les glaces
29:47au lait de chèvre et de brebis
29:49le canard, c'est un peu fini
29:51même si je reste ici à Saint-Gaudens
29:53au salon Les Pyrénéennes
29:55je voulais revenir sur un autre événement qui s'est tenu cette semaine à Paris
29:57le salon Gourmet Sélection
29:59et notamment avec un concours
30:01qui met en avant
30:03les meilleurs produits du salon
30:05J'y étais pendant cette semaine
30:07et j'y ai rencontré des personnages passionnants
30:09Sud Radio
30:11Fergnaud fait le marché
30:13Je suis en compagnie de Fernando Medina-Zénov
30:15qui est le nouveau directeur du salon
30:17Gourmet Sélection. Bonjour Fernando
30:19Bonjour Vincent
30:21Votre nom l'indique
30:23vous êtes un cosmopolite
30:25de naissance, de famille
30:27mais aussi de métier
30:29puisque vous êtes né en Argentine
30:31avec des origines en Europe centrale
30:33et vous travaillez en France
30:35alors que vous avez certainement
30:37travaillé dans le monde entier
30:39Tout à fait, tout à fait
30:41j'ai fait une carrière assez internationale
30:43j'ai eu beaucoup de chance
30:45toujours dans l'agroalimentaire
30:47et ça fait 10 ans maintenant
30:49que je me suis installé en France
30:51mais jusqu'à là
30:53Argentin, toujours vécu
30:55en Argentine, travaillé dans l'agroalimentaire
30:59j'ai pas mal voyagé
31:01pour le travail finalement
31:03parce qu'il y a 10 ans
31:05j'ai découvert cet univers
31:07des salons et j'ai tout de suite
31:09adoré
31:11Vous arrivez comme nouveau directeur
31:13de ce salon Gourmet Sélection
31:15qui est le salon de l'épicerie fine
31:17qui est un savoir-faire
31:19dont on est assez fier
31:21en Europe du Sud
31:23globalement, parce que l'épicerie fine
31:25c'est évidemment
31:27tous les approvisionnements
31:29les produits que l'on peut fournir
31:31tant aux particuliers
31:33qu'aux chefs, qu'aux artisans de métier de bouche
31:35qu'aux charcutiers, qu'aux pâtissiers
31:37c'est évidemment l'épice
31:39mais les aromates et tout ce qui tourne autour
31:41tout ce qui est élaboré autour
31:43c'est tellement passionnant
31:45parce que justement
31:47j'étais toujours dans l'agroalimentaire en général
31:49mais arriver dans ce petit univers
31:51de l'épicerie fine
31:53c'est encore un autre monde
31:55il y a de la passion
31:57derrière le produit
31:59de l'amour, du terroir
32:01un produit
32:03c'est beaucoup plus que ça
32:05il y a des sentiments derrière
32:07il y a un vrai métier
32:09et des histoires humaines
32:11exactement, c'est l'humain derrière tout
32:13les histoires qu'on entend
32:15parfois d'un projet
32:17de monter une épicerie fine
32:19ou de fabriquer un nouveau produit
32:21avec de nouvelles associations
32:23c'est magnifique
32:25c'est extraordinaire
32:27et c'est peut-être aussi ce qui fait le charme de ce salon
32:29qui est un salon professionnel
32:31c'est que ici, l'industrie n'a pas sa place
32:33l'industrie agroalimentaire
32:35on est vraiment chez des artisans
32:37et même les petites industries
32:39les manufactures
32:41les petites unités qui fabriquent des produits
32:43en plus grand nombre que simplement
32:45un artisan dans son échoppe
32:47ça reste tout de même très artisanal
32:49dans l'esprit
32:51tout à fait, et c'est quelque chose qu'on peut surtout privilégier
32:53on sait que les visiteurs
32:55d'un salon comme Gourmet Selection
32:57viennent chercher la nouveauté
32:59les nouveaux produits
33:01découvrir des nouvelles entreprises
33:03qui ont trouvé une façon de faire
33:05et qui ont un savoir-faire
33:07qu'ils attendent juste de faire découvrir
33:09à la plupart des gens possible
33:11j'adore que ces salons
33:13permettent de découvrir
33:15aux visiteurs
33:17ces petits artisans
33:19qui sont dans un coin
33:21de la France qu'on ne connait pas
33:23ou d'ailleurs, en Italie, en Espagne
33:25tout à fait
33:27on a 28% de nos exposants
33:29qui viennent de l'étranger
33:31et quand je parlais des nouveaux
33:3342% de nos exposants sont des nouveaux
33:35et on veut surtout privilégier ça
33:37pour possibiliter la découverte
33:39quand on rentre dans ce monde
33:41on devient passionné
33:43tout de suite
33:45parce qu'on découvre ce qu'il y a derrière
33:47les produits et ce sont des histoires
33:49des terroirs, des saveurs
33:51qu'on n'a pas goûté auparavant
33:53c'est magique
33:55Fernando, vous avez participé cette année
33:57comme dégustateur
33:59le nouveau venu, un peu la chance du débutant
34:01au jury des best-of
34:03qui est le concours qui identifie
34:05les meilleurs produits
34:07et qui va récompenser les meilleurs produits présents
34:09sur ce salon
34:11quel a été votre sentiment en dégustant
34:13cette diversité de produits ?
34:15J'ai adoré
34:17parce que j'ai vu
34:19la promesse délivrée
34:21parfois
34:23on voit un produit
34:25on se demande ce que ça peut donner
34:27en réalité
34:29et une fois qu'on goûte
34:31on vit l'expérience
34:33de découvrir
34:35à travers le papier
34:37ce qu'il y a derrière
34:39ce packaging
34:41qui nous invite à le découvrir
34:43bien évidemment
34:45j'ai eu la chance
34:47de participer de tout ça
34:49autour de tous les jurys
34:51des experts qui connaissent
34:53vraiment des experts
34:55des journalistes, des influenceurs
34:57des gens du métier
34:59exactement, les chefs
35:01justement
35:03on découvre des produits
35:05qui a priori paraissent simples
35:07mais parfois
35:09dans cette simplicité
35:11il y a tellement de valeur
35:13à découvrir
35:15quand on parle par exemple des raisins mi-cuit
35:17c'est le best of best
35:19je vais d'ailleurs aller l'interviewer
35:21dans une seconde
35:23c'est ce que vous retenez ?
35:25ce produit vous a vraiment remué ?
35:27tout à fait
35:29et aussi l'origine des produits
35:31on a eu un prix pour un produit américain
35:33ok c'est la sauce barbecue
35:35on parle des experts dans ce domaine
35:37mais c'est dire
35:39que pour un salon français
35:41et pour un jury français
35:43finalement aussi
35:45reconnaître
35:47un excellent produit
35:49américain dans un salon gourmet
35:51c'est du nouveau
35:53et c'est vraiment un excellent produit
35:55la sauce barbecue qu'ils font
35:57elle est magnifique
35:59et on va vers les sentiments
36:01et les réconforts
36:03quand on déguste un produit
36:05tous les sentiments se mélangent
36:07et ça nous amène quelque part
36:09à voyager
36:11justement
36:13dans ma carrière internationale
36:15on parlait un peu avant
36:17à chaque fois que je partais dans un autre pays
36:19je cherchais dans les épiceries
36:21de trouver un produit qu'on n'avait pas chez nous
36:23revenir à la maison
36:25et le déguster en famille
36:27ça fait voyager à toute la famille
36:29c'est incroyable
36:31merci pour votre magnifique sentiment
36:33on va aller directement
36:35interviewer
36:37les gagnants des gagnants
36:39la Maison Perret pour ce raisin mi-cuit
36:41sorti de 11 saisons
36:47j'ai fait un saut de puce
36:49et dans l'allée suivante j'ai trouvé Baptiste Amelin
36:51qui est le jeune et nouveau patron
36:53de la société La Maison Marc Perret
36:55bonjour Baptiste
36:57bonjour Vincent
36:59vous êtes depuis peu
37:01depuis hier
37:03le nouveau lauréat
37:05le best of best
37:07qui identifie parmi les meilleurs produits du salon
37:09le produit phare
37:11rappelez-nous ce que c'est du raisin spécial
37:13on l'appelle le raisin régal
37:15mi-cuit
37:17c'est un raisin qui vient de Moissac
37:19qui est récolté
37:21par des producteurs de chasse-là de Moissac
37:23mais c'est un raisin sans pépins
37:25et qui va être mis séché
37:27on ne va pas au bout de la déshydratation
37:29il va être mis en sachet et derrière il va être pasteurisé
37:31on n'ajoute rien du tout
37:33c'est vraiment le respect du fruit
37:35de saison
37:37qui vient d'un très beau terroir
37:39puisque c'est Moissac qui est un des terroirs
37:41réputés du raisin en France
37:43c'est sûr avec une AOP magnifique pour le chasse-là
37:45mais là c'est une autre variété, le régal
37:47alors Baptiste
37:49qu'est-ce qui vous prédestinait
37:51vous dans votre histoire, vous êtes tout jeune
37:53vous avez une trentaine d'années
37:55qu'est-ce qui vous prédestinait à racheter
37:57à Marc Perret sa production fruitière
37:59alors
38:01mes parents étaient dans l'agro
38:03ils ont travaillé pour une coopérative agricole
38:05et dans l'agriculture de manière générale
38:07et moi j'ai fait plutôt des études de commerce
38:09donc plutôt sur l'aval
38:11côté distribution, restauration, etc
38:13et en fait j'avais envie
38:15de trouver un projet qui soit au milieu
38:17entre le monde agricole et le monde
38:19de l'épicerie, de la restauration
38:21et dans la cuisine
38:23dans la gastronomie puisque c'est ma passion
38:25à titre perso
38:27et donc là j'ai trouvé une belle chaussure à mon pied
38:29entre guillemets puisque c'est une très belle maison
38:31avec un savoir-faire
38:33magnifique et j'ai été séduit
38:35tout de suite par les produits et par
38:37aussi les personnes parce que
38:39Marc et Isabelle Perret étaient des
38:41personnes, enfin sont toujours des personnes
38:43avec des très belles valeurs que je partageais
38:45avec eux de valorisation du monde agricole
38:47de valorisation des beaux produits
38:49autour de produits simples mais bons
38:51quoi par exemple, c'est quoi la production
38:53de la maison Perret ? Alors notre
38:55produit phare ça va être des tomates, des pétales
38:57des tomates séchées ou confites
38:59enfin mis séchées
39:01mis séchées en réalité, on les monte donc on enlève la peau
39:03ce qui fait qu'elles sont beaucoup plus onctueuses
39:05et donc on travaille à la fois
39:07avec des épiceries sur ce produit là mais aussi
39:09beaucoup avec des chefs des très
39:11beaux établissements français
39:13et à l'étranger aussi un petit peu
39:15et après notre spécialité
39:17de départ aussi c'était la prune
39:19la prune dente mi-cuite
39:21c'est la prune qui donne le pruneau d'Agin
39:23vous n'êtes pas très loin d'ailleurs
39:25on n'est pas très loin et en fait Marc Perret était originaire
39:27de Marmande donc... Ah bah ça c'est la tomate
39:29et c'est la tomate, voilà donc il y a le lien
39:31Lotte et Garonne, tomates
39:33et maintenant on est en Dordogne donc on essaie de travailler
39:35aussi avec certains produits
39:37qu'on trouve autour de chez nous qui viennent
39:39agrémenter nos préparations
39:41notamment nos tartinables à base de tomates où on va venir
39:43ajouter par exemple de la moutarde
39:45et au miel qui vient du Périgord
39:47ou du piment du Périgord
39:49plein de belles choses. Alors ce qui est intéressant
39:51c'est que c'est un produit qui
39:53a priori ne paye pas de mine
39:55quand on le voit et qu'on ne connait pas
39:57au milieu de produits extrêmement
39:59prestigieux, je sais pas, ici sur le salon
40:01évidemment on a des épices extraordinaires
40:03on a du foie gras, on a du caviar
40:05on a des produits de luxe
40:07et tout d'un coup vous venez rafler
40:09au nez de tous ces producteurs
40:11avec un simple raisin mi-cuit
40:13le best of best, ça a dû vous faire un choc
40:15C'est assez incroyable, je ne m'y attendais pas du tout pour le coup
40:17on est sur
40:19un produit qui fait un peu l'éloge
40:21de la simplicité, mais la simplicité
40:23dans le sens noble du terme
40:25c'est à dire un beau produit
40:27avec un très beau raisin
40:29à la base produit par une petite famille
40:31de Moissac
40:33et il y a quand même une tendance
40:35dans le monde culinaire à aller vers un peu plus
40:37de simplicité et de sincérité
40:39et donc là on est sur
40:41un produit simple entre guillemets
40:43mais qui a une belle histoire aussi
40:45puisque ça a été une très belle rencontre
40:47avec cette famille de producteurs
40:49et puis on avait l'habitude
40:51de travailler pas mal avec le raisin du Mont Ventoux
40:53l'année dernière il n'y a pas eu de récolte, il a fallu trouver
40:55c'est presque un hasard qui a fait ça
40:57c'est un hasard tout à fait
40:59et puis notre produit
41:01on essaie de le choyer, on est vraiment dans une logique
41:03on fait un tri très fin
41:05on
41:07on essaie vraiment
41:09il est pépiné ?
41:11c'est une variété sans pépins
41:13mais il est égrapé pour le coup
41:15et il est trié pour avoir
41:17garder les gros grains les plus beaux
41:19pour les faire sécher derrière
41:21et arriver sur ce beau
41:23produit. Il y a un très beau travail artisanal
41:25dans notre équipe, on est une petite
41:27structure, on est 8 personnes aujourd'hui
41:29et j'ai eu la chance d'avoir une très
41:31belle équipe sur l'atelier de production
41:33qui fait un très beau travail
41:35et qui nous permet d'arriver sur
41:37ce produit là. En fait il y a beaucoup d'humains
41:39derrière, c'est ça que je voulais dire
41:41Sud Radio
41:43Fergno fait le marché
41:45plus loin dans le salon et j'ai trouvé
41:47un produit absolument formidable sur le
41:49stand Propica et c'est
41:51Camille Dutrieux qui me reçoit. Bonjour Camille
41:53Bonjour ! Alors j'étais
41:55content parce que dans ce jury
41:57a été mis en
41:59valeur et a été identifié
42:01un produit qui pourtant est un peu
42:03délaissé parfois, c'est un miel
42:05mais il est particulier ce miel. Votre miel
42:07c'est quoi ? Alors c'est un miel de
42:09chêne, alors exactement un
42:11mielat de chêne, c'est ce qu'on appelle
42:13donc c'est un partenariat entre
42:15une fourmi et un puceron qui
42:17vient. Et une abeille au bout du compte
42:19Et une abeille qui vient faire le travail
42:21à la fin, qui vient, alors
42:23le puceron et la fourmi viennent
42:25faire une espèce de sève qu'on appelle le mielat
42:27l'abeille opportuniste
42:29vient butiner ce mielat
42:31et vient en faire un miel exceptionnel
42:33Alors on est habitué à ça
42:35des miels de mielat pour le
42:37sapin des Vosges, qui est une appellation d'origine
42:39d'ailleurs, ou le châtaignier
42:41Mais le chêne, j'avoue que c'est rare
42:43C'est extrêmement rare, c'est du chêne
42:45vert, ça n'existe pas partout
42:47et c'est vraiment dans une région qui sont
42:49les Pyrénées catalanes, et c'est là où on trouve
42:51un meilleur miel de chêne
42:53qui existe. Et c'est un miel qui a
42:55et des qualités gustatives
42:57extraordinaires, mais c'est aussi
42:59des qualités
43:01nutritionnelles, parce que c'est plein de fer
43:03et plein de magnésium.
43:05Propica c'est aussi une société qui fait de l'huile d'olive par exemple
43:07dans la région catalane, mais côté espagnol, en descendant
43:09un petit peu, d'autres produits
43:11Vous êtes apiculteur ou vous achetez
43:13à des apiculteurs ?
43:15Alors, moi c'est une histoire de famille
43:17D'accord, donc c'est ma grand-mère
43:19qui connaissait un apiculteur
43:21Nous, on a
43:23voulu racheter ses ruches, on travaille
43:25avec lui, on le fait travailler surtout
43:27Voilà, donc c'est
43:29quelqu'un de ma famille on va dire, parce que c'est du coeur
43:31et c'est vraiment une histoire familiale
43:33Donc ce sont des ruches qui sont nichées entre la mer
43:35et la montagne, on est face à la
43:37mer, on est à côté d'un monastère
43:39qui s'appelle San Pere de Rodes
43:41et c'est un cadre merveilleux
43:43et c'est un miel merveilleux
43:45Vous avez dû être un peu surprise
43:47peut-être avec un produit aussi simple
43:49d'accéder à ce
43:51rang, d'être best of
43:53cette année du salon, parce que
43:55on a des grands élaborateurs ici
43:57des gens qui se creusent le ciboulot
43:59pour créer des produits, alors que là
44:01c'est presque la nature et la sincérité
44:03du lieu qui crée le produit
44:05complètement, alors d'une part je suis hyper honorée
44:07vraiment, d'autre part
44:09je suis surprise, oui parce qu'effectivement
44:11c'est un produit qui est extrêmement simple
44:13mais d'autre part, je peux pas
44:15m'empêcher de me dire qu'il le mérite
44:17parce que c'est un miel qui a été laissé
44:19à l'abandon pendant des années, le miel de chêne
44:21qui est d'une rareté
44:23qui est compliqué à faire malgré tout
44:25mais c'est sûr qu'en soi, nous
44:27on n'a pas la main dessus, on est vraiment
44:29entre la fourmi, le puceron et l'abeille
44:31qui fait ce qu'il faut, voilà
44:33Merci Camille, on espère que
44:35vous serez là l'année prochaine avec un nouveau produit
44:37Eh ben j'y serai avec grand plaisir
44:39peut-être avec l'huile d'olive ou un autre produit
44:41on verra ça, en tout cas c'était un plaisir de participer
44:43à ce salon, merci infiniment
44:45Sud Radio, Fergnaud
44:47fait le marché
44:49Et je ne vous fais pas le détail de tous les autres
44:51merveilleux produits du palmarès
44:53mais en tout cas on vous donne rendez-vous l'année prochaine
44:55si vous voulez passer à Gomès Élections
44:57c'est un salon professionnel
44:59Voilà mes amis, un automne
45:01qui démarre ici à Saint-Gaudens
45:03dans la douceur occitane
45:05et dans la gourmandise du Sud-Ouest
45:07Je vous laisse après les infos de 11h
45:09en compagnie d'Alexandre Devecchio en toute vérité
45:11puis tous nos beaux rendez-vous du dimanche
45:13auquel vous êtes habitués
45:15Une grosse bise depuis le Cominge
45:17au pied des Pyrénées, entre Toulouse et Espagne
45:19et à dimanche prochain sur Sud Radio
45:31Ciao

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