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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 2 septembre 2024, Morandini Live numéro 1486 sur CNews, premier champ d'info de France à 10h35, bonjour et bienvenue en direct à la Ude,
00:00:13vous le savez c'est la rentrée scolaire aujourd'hui mais aussi la rentrée politique alors on part tout de suite en direct à l'Elysée puisqu'il y a quelques instants
00:00:22Bernard Cazeneuve qui avait été reçu ce matin à 8h45 par Emmanuel Macron est ressorti, un peu plus d'une heure d'entretien sans la moindre déclaration,
00:00:31sans que la moindre information ne filtre, son nom circule vous savez avec insistance pour le poste de premier ministre mais rien n'est fait,
00:00:40Emmanuel Macron qui va poursuivre les consultations tout au long de la journée, à 11h c'est François Hollande qui devrait arriver à l'Elysée bien évidemment,
00:00:49nous suivrons tout cela en direct, dans l'actualité également elle avait déjà comparé le meurtre de Crépolle à Roméo et Juliette sur France 5 provoquant la consternation,
00:00:59et bien elle remet ça, revoilà Isabelle Vera Masson, chercheuse au CNRS qui est réinvitée sur un plateau télé, cette fois c'était chez nos confrères de BFM pour parler des rodéos urbains,
00:01:10après le drame de Valorice et la mort de la petite Camilia, on s'attendait au pire avec cette dame, et bien on n'a pas été déçus, elle nous a expliqué que ces jeunes amateurs de rodéos urbains
00:01:20n'étaient pas des délinquants mais uniquement de pauvres jeunes qui s'ennuient et qui ne savent même pas que le rodéo ou les rois arrière sont interdits en ville.
00:01:29Ces jeunes gens qui font des rodéos urbains, ce ne sont pas des voyous, ce sont des jeunes gens qui, d'ailleurs c'est intéressant l'idée du Covid, qui s'ennuient,
00:01:38qui n'ont pas de distraction, vous savez c'est West Side Story, on se retrouve dans les bandes, on fait des bêtises, alors parfois ça a des conséquences épouvantables,
00:01:46et donc c'est clair, mais décider de mettre en prison ou d'être extrêmement répressif à garde ces jeunes gens qui deux ans après vont se marier, vont trouver du boulot,
00:01:54et finalement ce sont des citoyens comme vous et moi, c'est un peu comme le tag, j'avais une amie, très blanchique, bon genre, dont son fils faisait des tags,
00:02:01et c'était dangereux, parce que finalement, pour lui déjà, et en même temps c'était un bon garçon, maintenant il est marié, la dernière fois il a un très bon travail.
00:02:08Voilà, c'est totalement surréaliste, on va avoir l'occasion d'en reparler, parce que comment comparer les tags à un rodéo urbain qui provoque la mort d'une fillette,
00:02:15je crois qu'on est dans la cinquième dimension, alors on parle souvent justement de ces rodéos urbains et des refus d'obtempérer, mais on a assez peu la possibilité
00:02:22de voir comment les choses se passent, alors vous allez voir un document, une course poursuite entre un motard de la gendarmerie et un homme à moto,
00:02:28ça s'est passé jeudi à Colmar, au milieu des passants, le conducteur de la moto roule à contresens, il va finir sa course dans une voiture avant de s'enfuir à pied,
00:02:37regardez la séquence en intégralité, elle dure 38 secondes.
00:02:52...
00:03:20Voilà, et on va décrypter cette séquence dans un instant, l'homme a été interpellé, il est âgé de 36 ans, il comparaîtra aujourd'hui à 14h devant le tribunal de Colmar,
00:03:28il s'agirait d'un individu très connu des services de police, alors ces gentils garçons qui s'ennuient, comme dit la dame du CNRS, et qui mettent en danger la vie des piétons,
00:03:37les voici, France 2 nous a proposé ce week-end une compilation de ces rodéos urbains.
00:03:43Lancés à 70 kmh, ces motards zigzaguent sur une voie rapide marseillaise, en pleine démonstration acrobatique, dérapages, roues arrière sur les routes mais aussi au milieu des immeubles,
00:03:57bien qu'illégaux, les rodéos urbains continuent de mettre en danger les riverains.
00:04:03Il existe pourtant des façons de lutter contre ces rodéos urbains et d'empêcher ces motos de semer la pagaille, exemple à Toulouse, dans le quartier de la Croix-de-Pierre, comme nous l'a montré TF1.
00:04:13Pour mettre fin aux courses de vitesse, la mairie a fait installer ces ralentisseurs, au total 16 dodanes sur seulement 2 km, des installations qui ont fait leur preuve, et qui pourraient être déployées ailleurs dans la ville.
00:04:28Depuis 2018, les auteurs de ce type de délits risquent un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende. Pour sanctionner leurs auteurs, la justice doit prouver qu'ils ont multiplié les infractions au code de la route, la plupart du temps grâce aux images de vidéosurveillance.
00:04:43Pendant ce temps, Avaloris, père de famille, pleure. Sa fille de 7 ans renversée par un délinquant à moto, il a annoncé son décès hier soir de façon très digne en expliquant combien sa fille avait été courageuse.
00:04:56Avaloris, où c'est la colère, comme partout en France d'ailleurs depuis 24 heures, depuis que l'on a appris que le motard qui a tué la petite Camilia a été remis en liberté, certes il est sous contrôle judiciaire, mais il est libre et personne ne comprend cette décision d'un juge des libertés.
00:05:10C'est pas normal, moi je me dis qu'il devait payer quand même.
00:05:14Cette petite fille elle ne va pas revenir à elle et ce monsieur il peut traîner dans la rue avec un bracelet électronique et ça c'est vraiment dégueulasse, c'est dégueulasse, il n'y a pas d'autre mot.
00:05:25C'est une honte, la famille pleure tous les jours, franchement tout Valoris est touché de ce qui s'est passé.
00:05:31Voilà, on va largement revenir sur tout ça bien évidemment.
00:05:34Autre image hallucinante, en plein jour, en plein Paris cette fois, une rixe entre plusieurs dizaines d'Afghans qui se sont opposés à coups de couteaux, à coups de barres de fer, tout cela devant les yeux ébahis des riverains.
00:05:45Les images sont incroyables.
00:05:47La scène s'est déroulée en pleine journée ce samedi dans le 18ème arrondissement.
00:05:53Sur ces images publiées sur les réseaux sociaux, une trentaine d'individus, certains armés de bâtons ou de palettes de bois qui s'affrontent sous les yeux ahuris des riverains.
00:06:05La bagarre a pris fin suite à l'intervention des forces de l'ordre.
00:06:08Six personnes ont été interpellées dont deux armées de couteaux.
00:06:11Quatre blessés ont été pris en charge par les secours.
00:06:15L'altercation aurait éclaté entre des ressorties sans Afghans.
00:06:19Un périmètre de sécurité a été mis en place dans la rue Marx d'Ormois et la circulation interrompue.
00:06:25Voilà, je vous le rappelle, on est en plein Paris, on est à midi, une heure de pointe avec des passants qui ont assisté à cette scène totalement incroyable.
00:06:33Et qui dit rentrée dit également nouveauté, ça c'est plus léger, avec les bonnes et les mauvaises nouvelles qui entrent en vigueur aujourd'hui.
00:06:39Petit tour d'horizon de tout ce qui change dans notre vie quotidienne en ce début septembre.
00:06:44Dépistage gratuit des IST pour les moins de 26 ans.
00:06:47Ou encore hausse de la pension pour plus d'un million de retraités.
00:06:51Plusieurs mesures entrent en vigueur à partir du 1er septembre.
00:06:54Les voyageurs devront à nouveau se conformer à la règle des 100 millilitres pour les liquides en bagage cabine.
00:07:00Une restriction qui avait été assouplie dans certains aéroports européens grâce à de nouveaux scanners.
00:07:06Suite à des failles, la commission européenne est donc revenue sur cette annonce.
00:07:11Dès dimanche, plus besoin d'ordonnance pour le dépistage de 4 infections sexuellement transmissibles.
00:07:17Parmi elles, la chlamydia, le gonocoque, la syphilis ou encore l'hépatite B.
00:07:22Jusqu'à présent, seul le dépistage du VIH était possible sans ordonnance.
00:07:27A noter que ces tests sont entièrement gratuits si vous avez moins de 26 ans.
00:07:31A partir du 1er septembre, un peu plus d'un million de retraités vont voir leur pension augmenter de 56 euros par mois en moyenne.
00:07:38Une revalorisation qui était prévue dans le cadre de la réforme des retraites.
00:07:43Enfin, en réponse à la crise agricole, les procédures seront à présent simplifiées.
00:07:48Cette mesure vise à permettre aux agriculteurs de savoir plus rapidement si leurs projets sont validés ou non.
00:07:54Voilà, et bonne rentrée à tous !
00:07:56Les tops et les flops d'audience de ce week-end, c'est avec Mister Audience.
00:07:59Yes, Kevin ?
00:08:01Attends...
00:08:04Vendredi soir, France 2 a encore pu compter sur le succès de la série Capitaine Marleau pour être en tête.
00:08:09Malgré une rediffusion, ce sont 3 300 000 téléspectateurs qui étaient au rendez-vous,
00:08:14battant ainsi de peu le grand concours sur TF1 qui est juste sous les 3 millions.
00:08:18Les épreuves des Jeux Paralympiques diffusées sur France 3 ont réalisé un score correct à 2 millions 2.
00:08:22Sur M6, le film jumeau, mais pas trop, est à la traîne à seulement 1 million 7.
00:08:28Samedi soir, grâce à The Voskids, TF1 est arrivé en tête avec 3 200 000 téléspectateurs.
00:08:33La série de France 3 meurtre au Mont-Saint-Michel.
00:08:35Et quant à elle, deuxième avec un score très correct à 2 millions 8.
00:08:39Sur France 2, les épreuves des Jeux Paralympiques sont à 1 million 7, un score très moyen.
00:08:43Mais le flop est encore une fois attribué à la série d'M6 NCIS Los Angeles qui plonge sous le million.
00:08:50Et hier soir, carton plein pour TF1 qui a écrasé toutes les autres chaînes grâce à la rediffusion de Bienvenue chez les Ch'tis.
00:08:56Le film a succès à rassembler 5 millions 700 000 téléspectateurs.
00:09:01Avec le film Ibiza, France 2 n'a pas du tout résisté en dépassant à peine les 2 millions
00:09:05et se retrouve même en troisième en étant battue par les Jeux Paralympiques retransmis sur France 3 dès 19h55
00:09:11et qui ont réalisé un score très correct à 2 millions et demi.
00:09:14Sur M6, le magazine Capital n'a pas fonctionné avec seulement 1 million 200 000 personnes
00:09:19sur le thème de la rentrée qui coûte cher et les astuces pour avoir des prix malins.
00:09:23Mister Audience vous dit à demain !
00:09:2610h48 sur CNews, merci d'être en direct avec nous, je vous présente mes invités.
00:09:29Jean Messia, bonjour.
00:09:30Merci d'être en direct avec nous, membre de Reconquête et président du cercle de réflexion Vivre France.
00:09:36Karim Maloum, bonjour également.
00:09:38Merci d'être avec nous.
00:09:39Analyste politique Arjun Toparslan, bonjour.
00:09:41Vice-président de Territoires de Progrès, majorité présidentielle, toujours.
00:09:45Et Valérie Barty, bonjour.
00:09:48Président de... Excusez-moi, il y a un responsable.
00:09:50Pour marquer majorité, est-ce qu'il faut dire majorité ?
00:09:53Ex-majorité présidentielle, minorité présidentielle alors.
00:09:57Et Valérie Barny, président de Citoyens Responsables et Conseil Municipal,
00:10:02d'hiver gauche de Suresnes, bonjour également.
00:10:04Merci d'être en direct avec nous.
00:10:06Dans un instant, on ira à l'Élysée, vous savez que Bernard Cazeneuve a rencontré Emmanuel Macron ce matin
00:10:10pendant une heure, honnêtement, il n'en est rien sorti officiellement pour l'instant,
00:10:14donc on ira voir ce qui se passe, il n'y a pas beaucoup d'infos autour de ça,
00:10:17donc on pourrait blablater pendant une heure comme le font certains,
00:10:20mais on ne va pas le faire, on va parler de sujets un peu plus importants.
00:10:23On devrait assister à l'arrivée de François Hollande tout à l'heure également en direct,
00:10:26ce sera aux alentours de 11h.
00:10:27Mais moi, je voulais commencer avec ce qui se passe autour de Valérie,
00:10:31c'est cette dame, cette dame du CNRS, dont vous voyez les images,
00:10:35elle s'appelle Isabelle Vera-Masson, elle est chercheuse au CNRS,
00:10:38elle avait déjà fait parler d'elle, c'était chez nos confrères d'Arte,
00:10:41elle avait comparé le meurtre de Crépole à Roméo et Juliette provoquant la consternation,
00:10:47ben là, elle a remis ça, elle était cette fois chez nos confrères de BFM
00:10:51et elle a expliqué que tous ces jeunes qui faisaient des rodéos urbains,
00:10:54eh bien, ce n'étaient pas des voyous, ce n'étaient pas des délinquants,
00:10:57ni l'un ni l'autre, c'étaient juste des jeunes qui s'embêtent,
00:10:59qui s'ennuient, les pauvres, alors ils font du rodéo.
00:11:02Ces jeunes gens qui font des rodéos urbains, ce ne sont pas des voyous,
00:11:06ce sont des jeunes gens, d'ailleurs c'est intéressant l'idée du Covid,
00:11:10qui s'ennuient, qui n'ont pas de distraction,
00:11:14c'est West Side Story, on se retrouve dans les bandes, on fait des bêtises, etc.
00:11:18Alors parfois ça a des conséquences épouvantables,
00:11:20et donc c'est clair, mais décider de mettre en prison ou d'être extrêmement répressif
00:11:24à garde ces jeunes gens qui deux ans après vont se marier, vont trouver du boulot
00:11:28et finalement seront des citoyens comme vous et moi, c'est un peu comme le tag.
00:11:31J'avais une amie de très bon genre dont son fils faisait des tags,
00:11:35et c'était dangereux parce que finalement, pour lui déjà, je crois qu'il est...
00:11:39et en même temps c'était un bon garçon, maintenant il est marié,
00:11:41la dernière fois il a un très bon travail.
00:11:43Mais juste, c'est totalement surréaliste ce que raconte cette dame Jean-Michel,
00:11:46enfin on se demande d'où elle sort déjà pour qu'on lui donne la parole,
00:11:49pour raconter des bêtises comme ça et j'espère qu'au lit...
00:11:51Dans l'absolu, qu'une chercheuse ou un CNRS prenne la parole,
00:11:55pour y vivre des analyses intéressantes, conformes à la réalité de ce que chacun voit,
00:11:59ce n'est pas scandaleux. Ce qui est scandaleux, c'est le fond de son propos.
00:12:03On est en pleine dissonance cognitive, et je vais dire quelque chose d'assez brutal,
00:12:06c'est que indirectement, cette femme a du sang sur les mains,
00:12:10parce qu'elle participe à un climat d'impunité,
00:12:14elle participe à diffuser une sorte d'excusisme social,
00:12:19par lequel toutes les choses les plus graves sont remaquillées
00:12:23en quelque chose de ludique, de convivial, d'amusant.
00:12:28C'est assez stupéfiant d'entendre des choses pareilles.
00:12:32On se souvient aussi de cette cinéaste, Madame Kivoron,
00:12:36qui avait fait un film à la gloire des rodéos urbains.
00:12:40Comment voulez-vous que, quand vous êtes jeune,
00:12:42et que vous avez une partie de vos élites scientifiques,
00:12:46puisqu'elle est au CNRS, médiatiques, les gens du showbiz,
00:12:50qui sont quand même très suivis par la jeune génération,
00:12:54si ces gens-là, qui sont censés donner quand même une forme d'exemple,
00:12:58disent à des jeunes en perte de repère, déjà dans une société passablement anomique,
00:13:03si on leur explique que ce n'est pas très grave,
00:13:05voler, c'est pas grave, tuer, c'est pas grave,
00:13:08mettre en danger la vie des gens, c'est pas grave,
00:13:10fumer ou prendre de la drogue, c'est pas grave,
00:13:13si rien n'est grave, si vous voulez,
00:13:15comment voulez-vous qu'à un moment, ces jeunes se mettent eux-mêmes
00:13:19à un cran d'arrêt, puisqu'en plus, on est à un âge,
00:13:21quand vous êtes adolescent, vous êtes à un âge
00:13:23où vous cherchez un petit peu les limites.
00:13:24Si vous avez une société qui leur dit,
00:13:25ben non, toute forme de limite est fasciste, vous n'avez pas de limite.
00:13:28La limite, c'est quelque chose d'autoritaire, c'est quelque chose de tyrannique.
00:13:31Ce qui compte, c'est votre bon plaisir.
00:13:33De toute façon, il faut que jeunesse se passe.
00:13:35On est là, spécifiquement, dans une pensée post-68ard.
00:13:39Vous savez, CRS égale SS, c'est exactement la même chose aujourd'hui.
00:13:43C'est une pensée excusiste.
00:13:46C'est l'excuse permanente, en fait.
00:13:49C'est l'excuse permanente.
00:13:50Ergoun, là-dessus.
00:13:51Je suis un peu surpris et choqué.
00:13:53J'ai du mal un peu à suivre la démarche intellectuelle.
00:13:56C'est pas leur faute.
00:13:57Dans ce cas-là, ça n'a pas de faute.
00:13:59Exactement.
00:14:00C'est des pauvres gamins qui s'embêtent, donc qui font du rodéo.
00:14:03C'est pas leur faute.
00:14:04Mais c'est cette légèreté qui est assez dramatique dans le contexte où on a une vie qui est morte.
00:14:08C'est ce qui devait nous amener un peu plus de retenue, de prise de hauteur,
00:14:12peu importe l'analyse qu'on veut donner à tout ça.
00:14:15Après, si elle veut décrypter l'histoire des rodéos, etc., il n'y a pas de souci.
00:14:18Mais derrière, systématiquement ramener ça à des difficultés sociales,
00:14:22à un ennui, un manque de travail, etc.,
00:14:25je trouve que c'est vraiment manquer de respect à beaucoup de monde,
00:14:28y compris à ces jeunes aussi.
00:14:29Mais là, on a un problème de société, on a un problème de nuisance,
00:14:32nuisance sonore pour des personnes qui vivent dans ces quartiers-là,
00:14:34qui pendant tout l'été se retrouvent à devoir écouter le chant de ces motos-là.
00:14:38Et ensuite, s'ils veulent pratiquer leur passion ou tout ce qu'ils veulent,
00:14:41tout ça est évidemment encadré, réglementé, en respectant le règlement.
00:14:45Mais vous vous rendez compte quel con par ça ?
00:14:46Des tags !
00:14:47Mais quand on fait un tag, on met la vie de personne en danger.
00:14:49Vous salissez les murs, ok, il ne faut pas le faire, bien évidemment,
00:14:53mais vous mettez la vie en danger de personne.
00:14:55Là, il y a quand même la vie, et on l'a vue avec ce drame.
00:14:58Écoutez-le encore, je vous donne la parole, un autre extrait.
00:15:01Elle explique, ces jeunes ne savent peut-être même pas que c'est interdit
00:15:04de faire des roues arrière en pleine ville, au milieu des gens, sur des passages piétons,
00:15:09mais il faut être débile.
00:15:12Ils ne savent peut-être même pas que c'est interdit, j'imagine pour certains.
00:15:15Enfin bon, si, en tous les cas.
00:15:18Une roue arrière en ville, parmi la population.
00:15:21Ils savent que c'est dangereux.
00:15:22Non, non, non.
00:15:24Je ne suis pas sûre qu'ils savent que c'est interdit.
00:15:26Ce n'est pas au courant, bien évidemment.
00:15:27Mais en tous les cas, ce ne sont pas des vrais délinquants.
00:15:30Ce ne sont pas des criminels de guerre.
00:15:31Ce ne sont pas des criminels.
00:15:33Et les mettre en prison, décider de bloquer leur vie, d'une certaine manière,
00:15:37c'est une décision qui n'est pas facile.
00:15:39Moi, je crois qu'il vaut mieux empêcher, comme vous le dites, par la pédagogie,
00:15:42leur expliquer que c'est dangereux, leur expliquer que c'est interdit,
00:15:44leur trouver des distractions moins dangereuses, me semble plus efficace.
00:15:47Karim Alouz est très en colère, je vous vois depuis tout à l'heure.
00:15:49Oui, parce qu'en fait, on a une chercheuse qui est censée
00:15:52qui est censée nous donner les éléments d'analyse, de comprendre le phénomène social.
00:15:55Elle a beaucoup cherché, mais elle n'a rien trouvé.
00:15:56C'est un phénomène sociologique.
00:15:57Ce n'est pas juste un fait divers.
00:15:59C'est un phénomène sociologique.
00:16:00Elle est censée nous donner les éléments.
00:16:01Non, elle est justifiée.
00:16:02Elle est dans la culture d'excuses.
00:16:04Elle justifie le manque d'autorité de l'État.
00:16:06C'est normal, on doit vivre de cette manière.
00:16:09Et que ces jeunes font la loi, on doit les respecter.
00:16:11C'est une expression sociale.
00:16:13C'est très dangereux dans une société où il n'y a pas de repères,
00:16:15où il n'y a pas de règles, où il n'y a pas de lois.
00:16:17Mais personne ne la contredit en plus.
00:16:18Elle est sur ce plateau.
00:16:19Tout le monde la laisse parler.
00:16:20Il lui dit dire ses conneries.
00:16:21Excusez-moi au bout d'un moment.
00:16:22Ce qui est terrible dans ce genre de débat,
00:16:24il n'y a pas de contradictoire pour dire à cette dame
00:16:26vous êtes hors sol, vous venez de quelle planète,
00:16:29vous vivez dans quel pays,
00:16:30vous êtes complètement coupé des réalités.
00:16:32Vous justifiez la violence, vous justifiez l'agression.
00:16:35Il y a un gendarme qui est mort, une petite fille qui est morte.
00:16:37Mais c'est normal.
00:16:38Si personne assume aussi une responsabilité.
00:16:40Mais qu'elle vienne ici, qu'elle vienne sur ce plateau.
00:16:42Moi, je viens.
00:16:43Très rapidement, j'ai juste une question à poser.
00:16:45Est-ce que l'ARCOM a été saisi pour ça ou pas ?
00:16:47Ça, j'en sais rien.
00:16:48Mais vous pouvez le faire.
00:16:50Mais vous êtes un citoyen.
00:16:51Vous pouvez le faire.
00:16:54Tout d'abord, j'aimerais présenter mes condoléances à la famille, moi.
00:16:56Toujours.
00:16:57Parce que c'est un moment très douloureux.
00:16:59Alors, après, derrière, cette sortie, elle est lunaire.
00:17:01Moi, je...
00:17:02Mais sur quoi en ce moment ?
00:17:03Comment en ce moment ?
00:17:04Ça met de l'huile sur le feu.
00:17:05Au moment où elle a parlé, c'était vendredi soir.
00:17:07La gamine était entre la vie et la mort.
00:17:08Et le père disait que le sang n'arrivait plus au cerveau.
00:17:10Donc, il nous expliquait qu'elle allait mourir.
00:17:13Et vous avez cette femme qui vient sur un plateau télé
00:17:15en train de vous dire, mais les pauvres gamins, ils s'embellent.
00:17:17Non, mais moi, je suis d'accord.
00:17:18Elle explique les crimes.
00:17:19C'est complètement lunaire.
00:17:20Et ces rôdeaux urbains, ces sensibilités créent des crimes aujourd'hui.
00:17:24Et sur ça, on doit avoir une réponse pénale ferme.
00:17:27Moi, c'est ce que je dis.
00:17:28Alors, je suis un homme de gauche.
00:17:30Donc, beaucoup pourraient dire qu'il faut être un peu équilibré.
00:17:33On pourrait dire, oui, amène-nous un petit peu de prévention.
00:17:35Parce que la prévention aussi, je pense...
00:17:36Mais bien sûr, mais ils le font.
00:17:37Et l'un n'empêche pas l'autre.
00:17:38Oui, on est d'accord.
00:17:39La prévention aussi peut amener une réponse à tout ça.
00:17:42Mais il est vrai que quand on tue, on crée des sensibilités.
00:17:46Et tuer, il faut que ça soit condamné pénalement et fermement.
00:17:49Il n'y a pas d'excuse à ça.
00:17:51Comment on peut venir sur un plateau dire ça dans ces moments-là ?
00:17:54Il y a une indécence.
00:17:55Il y a un manque de respect.
00:17:57C'est craché à la figure de cette famille.
00:18:00Pour moi, c'est une faute.
00:18:02Juste, on regarde l'arrivée de François Hollande.
00:18:04C'est qu'une voiture, mais elle est sans fin.
00:18:06Mais non, ce que je veux dire, c'est qu'il ne vient pas à pied.
00:18:08C'est à priori la voiture de François Hollande qui est en train d'arriver à l'Elysée.
00:18:13Puisqu'il va être reçu à 11h par Emmanuel Macron.
00:18:17On aura l'occasion d'y revenir.
00:18:18Qui a déjà reçu Bernard Cazeneuve.
00:18:19On va retrouver sur place Thomas Bonnet.
00:18:21Qui est sur place.
00:18:23Bonjour Thomas.
00:18:25On assiste donc à cette arrivée en direct de François Hollande.
00:18:29Bernard Cazeneuve est sorti il y a une petite demi-heure.
00:18:32Déjà, est-ce qu'on sait ce qu'ils se sont dit avec le président de la République ?
00:18:36Bonjour Jean-Marc.
00:18:39Non, malheureusement, rien ne filtre de ces discussions.
00:18:42Ce que l'on peut dire, c'est que le mot qui a défini cette rencontre entre Bernard Cazeneuve et Emmanuel Macron.
00:18:46C'est le mot de discrétion.
00:18:48Bernard Cazeneuve qui est arrivé presque en catimini.
00:18:51Peu avant 9h.
00:18:52Entretien qui a duré un peu plus d'une heure.
00:18:54Entre l'ancien Premier ministre socialiste et le président de la République.
00:18:57Sans que rien ne filtre à ce stade.
00:18:59Sur la teneur de leurs discussions.
00:19:01Bernard Cazeneuve n'est pas venu devant la presse.
00:19:03Comme ça avait été le cas pour certains des interlocuteurs du chef de l'Etat la semaine dernière.
00:19:08Cette fois-ci, c'est dans le secret du palais de l'Elysée que se sont tenues ces discussions.
00:19:12Vous l'avez vu, François Hollande vient d'arriver pour lui aussi échanger avec le président de la République.
00:19:17Et puis les consultations vont se poursuivre tout au long de la journée.
00:19:20Nicolas Sarkozy est attendu peu après midi.
00:19:23Et puis cet après-midi, c'est Xavier Bertrand qui sera reçu par le chef de l'Etat.
00:19:28On vous fera signe si on a la moindre information sur la teneur des discussions qui se déroulent au palais de l'Elysée.
00:19:33Un mot encore, Thomas, parce qu'on en est où sur les rumeurs qui circulent ?
00:19:37On a parlé de Bernard Cazeneuve qui pourrait être Premier ministre.
00:19:39C'est toujours le cas ? C'est toujours évoqué ?
00:19:41Ou alors aujourd'hui, c'est le flou total et personne ne sait rien ?
00:19:47Vous savez, Jean-Marc, c'est assez difficile de déchiffrer le président de la République.
00:19:51Mais ce que l'on peut dire, c'est que plus le nom de Bernard Cazeneuve circule,
00:19:54moins il a de chances d'être nommé à Matignon.
00:19:56Emmanuel Macron nous a habitués à l'art du contre-pied, à ne pas faire ce qui est attendu qu'il fasse.
00:20:01Et donc on peut imaginer qu'il ne choisisse finalement pas Bernard Cazeneuve.
00:20:05On peut aussi imaginer que s'il reçoit aujourd'hui Bernard Cazeneuve ou encore Xavier Bertrand,
00:20:09c'est peut-être pour leur proposer d'autres postes.
00:20:11Il n'y a pas que le poste de Premier ministre.
00:20:13Il aura besoin de plusieurs forces politiques pour essayer de constituer une coalition.
00:20:17Peut-être qu'il va leur proposer des postes de ministre et nous sortir un nom que personne n'avait vu venir.
00:20:22C'est ce qu'il avait fait notamment lorsqu'il avait choisi Jean Castex à l'époque, rappelez-vous.
00:20:27Donc on est évidemment très prudent avec les rumeurs qui circulent.
00:20:31Ce que l'on peut dire en tout cas, c'est qu'il s'agit maintenant d'une question d'heures voire de jours
00:20:35avant que la fameuse fumée blanche ne s'échappe de l'Elysée et qu'on ait enfin un nom pour Matignon.
00:20:41Mais Bernard Cazeneuve, Premier ministre, si les choses se font, ça serait quand même un peu étonnant.
00:20:45Dans une France qui a voté à droite aux législatives.
00:20:49On pourrait se retrouver avec un Premier ministre qui serait de gauche.
00:20:52Les Français risquent d'avoir un peu de mal à comprendre.
00:20:54Déjà qu'ils ne comprennent pas grand-chose sur la stratégie d'Emmanuel Macron.
00:20:57Ils risquent de comprendre un peu moins peut-être.
00:21:02Oui, sachant que le centre de gravité de la vie politique est effectivement plutôt à droite.
00:21:06C'est d'ailleurs Nicolas Sarkozy qui l'a exprimé ce week-end dans les colonnes du Figaro.
00:21:09Il aura l'occasion sans doute de le redire face à Emmanuel Macron lorsqu'il sera reçu tout à l'heure.
00:21:15Le problème, vous le savez, c'est que Laurent Wauquiez a opposé une fin de non-recevoir à la participation à un gouvernement.
00:21:20Il a mis en avant un certain nombre de mesures dans un pacte législatif.
00:21:23Mais il ne veut pas s'impliquer.
00:21:25Lui et son groupe à l'Assemblée nationale ne veulent pas s'impliquer pour les mettre en œuvre.
00:21:29Et donc c'est toute la difficulté pour Emmanuel Macron qui est donc obligé plutôt de se tourner vers sa gauche.
00:21:34Le centre-gauche pour espérer peut-être fissurer le nouveau front populaire.
00:21:39Mais l'hypothèse de Bernard Cazeneuve a un autre inconvénient.
00:21:42Il renvoie vers l'ancien monde, celui avec lequel Emmanuel Macron a voulu trancher en 2017.
00:21:46Bernard Cazeneuve qui avait été le dernier Premier ministre de François Hollande.
00:21:50S'il venait à être nommé à nouveau par Emmanuel Macron, on aurait peut-être l'impression d'un retour en arrière.
00:21:55Et c'est sans doute aussi ce que veut éviter Emmanuel Macron.
00:21:58Et c'est ce pourquoi l'hypothèse Bernard Cazeneuve aura peut-être du plomb dans l'aile.
00:22:02Et ne sera pas le nom qui finalement sortira du chapeau du chef de l'État.
00:22:05Merci beaucoup Thomas Bonnet en direct de l'Élysée avec les images de Bamba Gaye.
00:22:09Sur place on vous retrouve à la sortie de François Hollande.
00:22:12Et de toute façon tout à l'heure aux alentours de 11h30.
00:22:15On va faire le CNews Info et ensuite on va revenir sur les rodéos.
00:22:18On va revenir sur Camilia parce que ça c'est notre quotidien.
00:22:21C'est les sujets de tous les jours hélas pour beaucoup de gens.
00:22:24Pour l'instant donc le CNews Info et c'est avec Somaya Labide.
00:22:32Vous en parliez à l'instant Jean-Marc.
00:22:34Les consultations se poursuivent à l'Élysée.
00:22:36Bernard Cazeneuve s'est entretenu ce matin avec le chef de l'État.
00:22:39François Hollande est arrivé il y a quelques minutes.
00:22:42Nicolas Sarkozy sera reçu pour le déjeuner.
00:22:45Et cet après-midi c'est Xavier Bertrand, président du Conseil Régional des Hauts-de-France
00:22:49qui s'entretiendra avec Emmanuel Macron.
00:22:52Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal dans une école à Issy-les-Moulineaux
00:22:57où il a présenté une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement à l'école.
00:23:01Campagne déployée sur les réseaux sociaux, à la télévision et sur les radios.
00:23:06Et puis hommage national à l'adjudant Éric Comines tué lors d'un refus d'obtempérer la semaine dernière.
00:23:11Cérémonie à la caserne Osseur à Nice à 16h.
00:23:14En présence du ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin
00:23:18sur demande de la veuve du gendarme.
00:23:20Un moment que vous pourrez évidemment vivre en direct sur notre antenne.
00:23:26Effectivement moment d'émotion que vous vivrez sur l'antenne de CNews.
00:23:29Merci beaucoup Somaya.
00:23:31On va revenir sur l'affaire Camilia, le drame de cette petite fille de 7 ans qui est décédée.
00:23:38Beaucoup de questions qui se posent autour du chauffard qui est libre aujourd'hui.
00:23:41Mais tout d'abord les mots du père de Camilia.
00:23:43Des mots très dignes, c'était Thiers.
00:23:47On m'a dit qu'elle n'a pas souffert, le plus important.
00:23:53Et même dans sa mort elle n'a pas pleuré.
00:23:55C'est la voix pleine d'émotion et entourée de ses proches
00:23:58que le père de la petite Camilia a annoncé ce dimanche
00:24:01que sa fille avait succombé à ces graves blessures.
00:24:05Je vous remercie vous, je vous remercie tous les médecins.
00:24:08Ils ont fait le plus qu'il fallait.
00:24:12Franchement.
00:24:14Parce qu'à la base ils savaient qu'il n'y avait pas d'espoir.
00:24:18A Valoris, là où la fillette a été percutée par un motard jeudi,
00:24:22l'émotion se mêle à la colère depuis l'annonce de la libération sous contrôle judiciaire
00:24:27du chauffard.
00:24:28Le parquet de Grasse, qui avait demandé à l'origine la détention provisoire,
00:24:32a fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention.
00:24:36La chambre d'appel d'Aix-en-Provence a annoncé que la demande sera examinée
00:24:40dans les meilleurs délais.
00:24:43Jean Messia, là c'est l'incompréhension totale.
00:24:45En tout cas dans la population, on ne comprend pas comment ce chauffard
00:24:48a retrouvé la liberté.
00:24:50C'est l'incompréhension totale.
00:24:52J'entends depuis hier des gens nous expliquer que sur le strict plan du droit,
00:24:56il n'y a aucun problème parce que la personne n'a pas de casier judiciaire,
00:25:00qu'elle a finalement, elle s'est rendue, elle a reconnu les faits, etc.
00:25:03Excusez-moi, on a quand même d'autres affaires en tête où c'était encore plus évident
00:25:07et où pourtant les mises en cause sont passées directement de la garde à vue à la prison.
00:25:12Quand vous pensez par exemple que l'année dernière, le policier Florian
00:25:17qui a stoppé Naël, qui aurait pu commettre la mort de Camilla à ce moment-là,
00:25:24est passé de la garde à vue, il a fait six mois de préventive,
00:25:27alors que c'était un policier émérite qui avait tout le temps été bien jugé par ses pairs,
00:25:32et qu'il a passé six mois en préventive.
00:25:34Mais quel danger représentait ce policier pour l'enfermer là ?
00:25:37C'est un type qui tue une petite fille, innocente, qui n'a rien fait, d'accord ?
00:25:42Qui traverse sur un passage piéton.
00:25:44C'est important.
00:25:46Et le deuxième exemple que je veux donner, c'est lorsque Jean-Baptiste Tronieux,
00:25:51l'un des membres de la famille d'Emmanuel Macron à Amiens,
00:25:55s'était fait alpaguer et frapper par deux personnes.
00:25:58Ces deux personnes avaient été attrapées pour des violences sur la voie publique,
00:26:03elles étaient passées en garde à vue, et immédiatement, en comparution immédiate,
00:26:07il s'était pris 12 et 15 mois ferme pour des coups portés qui n'avaient pas entraîné de mort.
00:26:12Là, ça ne veut pas dire qu'il ne va pas faire de prison ferme.
00:26:15Ce n'est pas ça ce que je dis.
00:26:17Ce que je dis, c'est que malheureusement, il y a certains cas,
00:26:20et là, on revient sur le sujet précédent,
00:26:23c'est-à-dire que lorsque le fait est conforme à la palette idéologique,
00:26:30et chacun dans le godet de la palette idéologique, la justice...
00:26:33Le parquet avait quand même demandé...
00:26:35Ce n'est pas tout à fait ça.
00:26:37Mais le parquet demande toujours...
00:26:39Non, non, le parquet ne demande pas toujours que l'intention soit transitoire.
00:26:43Ce n'est pas le parquet qui faut se promener, c'est le juge.
00:26:45C'est pour ça que je dis que le parquet avait demandé la détention provisoire,
00:26:48donc il y avait une vraie volonté de le mettre en prison.
00:26:50C'est le juge des libertés qui seul a décidé que non, il fallait le remettre en liberté.
00:26:55Au fait, sur toutes ces questions, c'est une question qui relève de la faiblesse de l'État.
00:27:00A chaque fois, on a un événement de ce genre,
00:27:02à savoir que le gendarme qui a été assassiné,
00:27:04ou bien les exemples que vous venez de citer,
00:27:07une nouvelle fois sur le tapis, on remet la faiblesse de l'État.
00:27:11Elle n'est pas là pour...
00:27:13Il n'est pas toujours fait.
00:27:15Non, non, c'est plus une démarche idéologique, je ne partage pas.
00:27:18Je dis tout simplement qu'on parlera tout à l'heure des Afghans, des étrangers, etc.
00:27:22On est en face d'un État faible à chaque fois,
00:27:24donc les gens sont capables de faire la loi.
00:27:26Effectivement, le juge a pu libérer, il a condamné d'autres personnes.
00:27:29Il nous faut une nouvelle fois, j'espère qu'on aura un nouveau Parlement,
00:27:33on aura un nouveau gouvernement, enfin c'est bon, on est condamnés à la loi.
00:27:36Les lois sont là, les lois sont là, le problème c'est qu'elles sont pratiquées.
00:27:39L'État de droit, il existe, il suffit uniquement de l'appliquer.
00:27:43Le problème, c'est qu'il n'est pas appliqué.
00:27:45J'ai envie de vous dire aussi que vous ne pouvez pas mettre l'affaire Nahel collée...
00:27:51Attendez, laissez-moi finir, je n'ai même pas encore démarré.
00:27:53Je n'ai même pas démarré.
00:27:55Vous ne pouvez pas mettre l'affaire Nahel, vous ne pouvez pas comparer ça à un rodeo urbain qui tue.
00:28:00Là, le policier, lors de l'affaire Nahel, a tué.
00:28:03Vous voyez ce que je veux dire ?
00:28:05Mais pour un refus d'omptopérer, ok, d'accord, mais on ne peut pas tuer les gens pour un refus d'omptopérer.
00:28:10Au même titre que...
00:28:12Laissez-moi, laissez-moi finir.
00:28:14Il est mort, sa famille, elle pleure un enfant aujourd'hui.
00:28:16Donc calmez-vous, ça ne va plus se passer.
00:28:18Non, on ne s'en fout pas.
00:28:20Moi, je ne m'en fous pas de la mort d'un enfant de 17 ans.
00:28:22Vous ne pouvez pas me dire ça.
00:28:24Vous ne pouvez pas parler comme ça.
00:28:26Vous ne pouvez pas parler comme ça.
00:28:28Vous ne pouvez pas parler comme ça.
00:28:30Et ça, c'est irresponsable de votre part.
00:28:32Parce que là, on parle de la mort d'un enfant.
00:28:35Avant même tout ce que vous me dites, c'est la mort d'un enfant de 17 ans.
00:28:38Délinquant ou pas, une mort n'est jamais justifiée.
00:28:40Si on ne peut pas mourir, on le met aux flics.
00:28:42Merci, c'est moi.
00:28:44La mort n'est jamais justifiée.
00:28:46C'est un refus d'omptopérer.
00:28:48On ne peut pas justifier la mort d'un enfant.
00:28:50On n'en peut pas.
00:28:52C'est totalement irresponsable de votre part d'avoir des propos de la sorte.
00:28:56Vraiment, totalement irresponsable.
00:28:58Alors, moi, je veux revenir sur le redoué urbain.
00:29:00Et dire qu'effectivement,
00:29:02lorsque une petite fille de 7 ans, Camilia,
00:29:04est tuée à cause d'une incivilité
00:29:06et d'un comportement déviant d'une personne,
00:29:08il faut qu'elle soit...
00:29:10C'est un crime.
00:29:12C'est un crime.
00:29:14Juridiquement, ce n'est pas un crime.
00:29:16Mais il l'a tuée.
00:29:18Je suis d'accord avec vous.
00:29:20Je pense qu'il faut fermement le sanctionner.
00:29:22On va écouter l'avocat des parents de Camilia,
00:29:24Maître Nabil Boudi,
00:29:26qui s'est exprimé ce matin chez le confrère de RTL.
00:29:28Ce que je peux vous dire, moi,
00:29:30en tant qu'avocat des parents,
00:29:32c'est qu'il y a eu un véritable
00:29:34sentiment de consternation de leur part.
00:29:36De dégoût et de colère.
00:29:38Puisque, eux,
00:29:40leur fille ne rentrera jamais à la maison.
00:29:42Donc, en fait, la libération
00:29:44de ce jeune conducteur
00:29:46a accentué leur détresse.
00:29:48Et cette détresse est naturellement
00:29:50transformée en colère.
00:29:52L'enquête a été ouverte par un juge d'instruction
00:29:54pour des faits de blessure involontaire.
00:29:56Or, là, la fille vient de rendre l'âme
00:29:58d'une manière tragique.
00:30:00Donc, naturellement, le juge d'instruction va
00:30:02requalifier en homicide involontaire.
00:30:04Et cette requalification est importante
00:30:06pour la famille, puisque
00:30:08même les auteurs indirects
00:30:10pourraient être inquiétés.
00:30:12Je fais référence aux élus locaux dont je vous parlais tout à l'heure.
00:30:14Nous, habitants de Valoris,
00:30:16on sait, depuis des décennies,
00:30:18que cette route est particulièrement dangereuse.
00:30:20Quand je me suis rendu chez les parents
00:30:22de la jeune Camilia, figurez-vous que j'ai croisé
00:30:24des voisins, dont les mêmes enfants
00:30:26ont été percutés eux-mêmes
00:30:28par d'autres conducteurs sur le même passage piéton
00:30:30il y a de ça quelques mois.
00:30:32Ce qui signifie, d'un point de vue judiciaire et juridique,
00:30:34de ces éléments-là, c'est que
00:30:36la question qui sera posée
00:30:38au juge d'instruction, c'est
00:30:40est-ce que ce drame aurait pu être évité ?
00:30:42On est en direct avec le maître Pierre-Henri Beauvis
00:30:44qui est avocat pénaliste. Bonjour, merci d'être
00:30:46en direct avec nous. Question toute simple.
00:30:48Elle s'écrit, d'ailleurs, en bas de l'écran.
00:30:50Pourquoi est-ce que ce chauffard est libre
00:30:52à cette heure ?
00:30:54Écoutez, il y a différentes explications.
00:30:56J'ai entendu ce qui a été dit sur ce plateau
00:30:58et je le rejoins. Il y a aujourd'hui une disparité
00:31:00dans l'application du droit.
00:31:02Si on s'en tient au texte,
00:31:04et strictement au texte, on comprend
00:31:06les raisons qui ont motivé le juge des libertés
00:31:08de la détention à placer sous contrôle judiciaire
00:31:10donc il n'a pas remis en liberté, il a placé sous contrôle judiciaire
00:31:12ce chauffard
00:31:14moi je préfère le terme chauffard d'ailleurs à motard
00:31:16ce chauffard
00:31:18il lui a retiré son permis de conduire
00:31:20il l'a empêché de partir à l'étranger
00:31:22de quitter le département, évidemment, de rentrer en contact
00:31:24avec la famille, etc. Il faut bien savoir
00:31:26comprendre que la détention provisoire
00:31:28est censée, et ensuite
00:31:30je vais vous expliquer pourquoi je dis censée, est censée être
00:31:32l'exception de l'exception, c'est-à-dire que
00:31:34vous ne parvenez pas à parvenir à l'un
00:31:36des critères énoncés à l'article 144, à savoir
00:31:38faire pression sur les victimes
00:31:40faire disparaître les preuves, etc.
00:31:42Alors, vous allez voir si vous allez
00:31:44le mettre sous bracelet électronique
00:31:46et si vous ne parvenez pas à remplir
00:31:48un de ces critères, alors vous allez le placer en détention
00:31:50provisoire. Là, il se trouve que le juge des libertés
00:31:52de la détention a considéré que
00:31:54sous contrôle judiciaire, cet individu n'allait pas
00:31:56faire disparaître une quelconque preuve, vous n'allez pas faire
00:31:58pression sur les familles, vous n'allez pas quitter le territoire
00:32:00et que donc ce contrôle judiciaire
00:32:02était justifié. Maintenant, en tant que citoyen
00:32:04évidemment que
00:32:06cette décision choque et
00:32:08je pense qu'il doit y avoir aussi d'autres éléments
00:32:10qui ont motivé le parquet et
00:32:12le juge d'instruction à demander
00:32:14le placement sous contrôle judiciaire.
00:32:16Et ensuite, une disparité, pourquoi je parlais de disparité
00:32:18tout à l'heure, une personne sur le plateau
00:32:20a évoqué le cas
00:32:22Naël et ce policier qui a fini en détention
00:32:24est-ce que vraiment la détention provisoire
00:32:26était justifiée dans ce cas-là ?
00:32:28La question se pose encore.
00:32:30Vous savez, aujourd'hui, en France, il y a plus de 30%
00:32:32Maître, puisque vous parlez de Naël
00:32:34moi je me souviens sur l'affaire Naël, sur la détention
00:32:36provisoire du policier
00:32:38on nous avait expliqué qu'en fait il y avait aussi cette notion
00:32:40de trouble à l'ordre public possible
00:32:42est-ce que là, ça ne s'applique pas quand on voit
00:32:44l'émotion qui est déclenchée
00:32:46avec raison par la mort
00:32:48de la petite Camilla, est-ce qu'on ne peut pas dire quand même
00:32:50qu'il y a une demande, parce que moi
00:32:52à ma connaissance, la justice en France, elle est rendue
00:32:54au nom du peuple français, donc là, on sent
00:32:56clairement qu'il y a une demande aussi du peuple français
00:32:58qui dit, cette personne, il ne faut pas
00:33:00la libérer, il ne faut pas qu'elle soit dehors
00:33:02est-ce qu'il n'y a pas un trouble à l'ordre public
00:33:04qui peut être pris en compte pour dire
00:33:06finalement, il devrait être en détention provisoire
00:33:08Mais je vais vous dire même plus
00:33:10évidemment qu'il y a, selon moi
00:33:12un trouble à l'ordre public
00:33:14Tu sais, quand t'as 19 ans, on se retrouve
00:33:16au volant d'un bolide de 600 cm3
00:33:18c'est énorme
00:33:20c'est-à-dire qu'on est en totale irresponsabilité
00:33:22en totale insouciance, qu'on s'amuse à faire
00:33:24une roi-vent sur une route
00:33:26dont on sait en plus qu'elle est dangereuse
00:33:28et je rejoins mon confrère, puisque le maire de Valoriès
00:33:30a plusieurs reprises alerté le département
00:33:32parce que c'est une route départementale, a alerté le département
00:33:34sur la dangerosité de
00:33:36cette route, évidemment qu'on est inconscient
00:33:38évidemment qu'on est un danger
00:33:40et évidemment que le véhicule qu'il faut conduiser
00:33:42est une arme par destination
00:33:44là en l'occurrence, on est en plein dedans
00:33:46et vous savez, sur les détentions provisoires, il faut savoir qu'en France
00:33:48il y a à peu près 30% de détenus
00:33:50qui sont placés en détention provisoire
00:33:52sur la totalité de la population carcérale
00:33:54donc c'est pour ça que je parle de disparité
00:33:56il y a quelque chose qui n'est pas logique
00:33:58là-dedans
00:34:00si on s'en tient strictement au texte, oui
00:34:02mais encore faudrait-il qu'on s'applique au texte
00:34:04dans tous les cas de figure et dans tous les dossiers
00:34:06pour ne pas justement créer ce sentiment d'injustice
00:34:08ce sentiment d'abandon
00:34:10ce sentiment amère où on considère que
00:34:12les victimes sont à mettre de côté
00:34:14et qu'on doit se concentrer
00:34:16exclusivement sur celui
00:34:18qui est prévenu et sur celui qui est
00:34:20présumé innocent avant son procès
00:34:22en revanche, et je tiens à terminer là-dessus
00:34:24c'est que
00:34:26le contrôle judiciaire ou le placement
00:34:28des détentions provisoires, qu'importe, ne détermine
00:34:30pas la peine qui va être
00:34:32infligée à ce chauffard
00:34:34ça ne présume en rien
00:34:36de la teneur du procès
00:34:38ni de la finalité du procès, du résultat du procès
00:34:40ça c'est quand même important aussi de le souligner
00:34:44Maître, je voudrais que vous réagissiez également
00:34:46sur le tweet qu'a fait le papa
00:34:48après l'annonce de la remise en liberté
00:34:50sous contrôle judiciaire de cet homme, vous le voyez ce tweet
00:34:52il a écrit, merci la justice française
00:34:54à partir de demain
00:34:56les citoyens qui n'ont pas été arrêtés en flagrant délit
00:34:58savent qu'ils peuvent rouler
00:35:00comme ils veulent, faire les fous sur la route
00:35:02tuer, aucun respect
00:35:04pour notre fille, ni pour nous-mêmes
00:35:06et honnêtement je crois que
00:35:08beaucoup de gens qui nous regardent ce matin
00:35:10ont exactement le même sentiment que ce papa
00:35:12ce qui est grave pour la justice
00:35:14parce qu'il faut faire confiance à la justice
00:35:16et quand on voit ça
00:35:18on a un peu de mal
00:35:20c'est surtout que je partage pleinement
00:35:22son ressenti
00:35:24son sentiment
00:35:26on dit toujours
00:35:28qu'il faut faire confiance à la justice
00:35:30mais déjà en termes de délai, en termes de considération
00:35:32on a souvent l'habitude
00:35:34on prend l'habitude de se sentir
00:35:36abandonné dans de multiples
00:35:38procédures et ce
00:35:40fait tragique n'est pas
00:35:42un fait divers, c'est un fait de société
00:35:44on parle de
00:35:46la considération de rodeo n'est pas retenue
00:35:48mais les rodeos urbains sont quotidiens
00:35:50les accidents de la route causés par des personnes irresponsables
00:35:52sont quotidiennes et effectivement
00:35:54je pense que commencer à accepter
00:35:56l'inacceptable, on en vient à excuser l'inexcusable
00:35:58et je pense que
00:36:00ce papa a raison et se fait
00:36:02porte-voix de multiples français
00:36:04qui se considèrent ne plus
00:36:06être soutenus par la justice
00:36:08alors maintenant que le parquet
00:36:10a fait appel de cette décision
00:36:12c'est que le parquet doit aussi avoir des éléments
00:36:14concrets, juridiques, sur lesquels il s'appuie
00:36:16pour motiver son placement en détention
00:36:18provisoire, reste à savoir du coup
00:36:20ce qu'il sera décidé
00:36:22en appel, je pense que
00:36:24ce serait aussi un bon signe
00:36:26envoyer à tous ceux qui
00:36:28prennent le volant de manière totalement irresponsable
00:36:30Merci beaucoup Maître Pierre-Henri Bovis, avocat
00:36:32pénalissé à 20% qui ne s'est pas exclu sur ce sujet
00:36:34Non, on a vu que même autour de cette table
00:36:36notre société a besoin
00:36:38de la justice comme ciment
00:36:40on voit bien que les attentes peuvent être différentes
00:36:42d'une affaire à l'autre, mais le fait
00:36:44de l'indépendance de notre justice et le fait que
00:36:46on puisse donner à notre justice les moyens d'appliquer
00:36:48pour qu'on se retrouve dans une société
00:36:50où on peut vivre ensemble
00:36:52elle est importante et aujourd'hui
00:36:54Je ne crois pas que ce soit un problème de moyens
00:36:56C'est pas un problème de moyens, c'est un problème de décision
00:36:58Comme vous l'avez dit, vous avez fait la référence tout à l'heure
00:37:00le sujet de troubles à l'ordre public, il est important aussi
00:37:02c'est qu'aujourd'hui il y a une vraie émotion
00:37:04il y a une vraie crainte aussi, et aujourd'hui
00:37:06notre justice doit s'adapter aux nouveaux phénomènes
00:37:08que vit notre société, et ces situations-là
00:37:10malheureusement on les retrouve
00:37:12très souvent les étés, ces situations dangereuses
00:37:14la responsabilité
00:37:16j'ai entendu tout à l'heure des élus locaux
00:37:18on ne peut pas entendre de dire que le maire
00:37:20a alerté le département et qu'il va aller attendre
00:37:22que le département réagisse sur cette route-là
00:37:24à un moment donné s'il y a un risque, s'il y a un danger
00:37:26maire ou pas maire, on intervient
00:37:28donc aujourd'hui
00:37:30notre justice a besoin
00:37:32d'être rendue de façon
00:37:34et d'être comprise
00:37:36parce que là, on est face à
00:37:38l'incompréhension des attentes de nos concitoyens
00:37:40que ce soit pour l'affaire Nael ou pour l'affaire Camilla
00:37:42Le problème, moi je trouve, l'état de droit
00:37:44est aujourd'hui un état qui est
00:37:46instrumentalisé dans ses institutions
00:37:48par l'idéologie gaucho-progressiste
00:37:50on l'a dit tout à l'heure
00:37:52pour cette fille, toute la France
00:37:54Oui, et d'ailleurs
00:37:56pour cette malheureuse
00:37:58Camilla qui vient de nous quitter
00:38:02Pour cette malheureuse
00:38:04petite fille
00:38:06qui vient de nous quitter
00:38:08qui dans le showbiz de ceux qui
00:38:10font métier de s'émouvoir de tout
00:38:12et de n'importe quoi a émis
00:38:14le moindre message de réconfort
00:38:16ou de soutien pour cette famille ?
00:38:18C'est pas ça la justice
00:38:20Ce que je veux vous dire,
00:38:22c'est que la justice
00:38:24ça participe du même effet
00:38:26ce que je veux dire par là
00:38:28c'est que la justice peut être
00:38:30extrêmement ferme
00:38:32encore une fois, quand les coupables et les victimes
00:38:34vont dans le bon godet de la palette idéologique
00:38:36c'est-à-dire si le coupable
00:38:38est quelqu'un
00:38:40qui est issu d'un certain quartier
00:38:42ou de certaines origines
00:38:44et la victime, issue d'autres origines
00:38:46là, la justice, elle va se mettre en branle de manière
00:38:48Karim Alloum
00:38:50Karim Alloum
00:38:52Franchement, on parle de la justice
00:38:54Karim, la justice
00:38:56a été capable de dire pour le policier plurian
00:38:58pour le policier plurian
00:39:00Karim Alloum
00:39:02Karim, on s'écoute
00:39:04s'il vous plaît
00:39:06effectivement, quand la justice ne joue pas le jeu
00:39:08on est complètement désarmé
00:39:10et on est abandonné, parce que nous sommes un état de droit
00:39:12c'est ça notre ADN
00:39:14c'est pas autre chose, je ne crois pas que la justice
00:39:16fonctionne selon
00:39:18la couleur de la personne
00:39:20Karim Alloum
00:39:22vous avez une démarche idéologique
00:39:24qui veut nous dire que la France n'est pas un état de droit
00:39:26la France n'est pas une république démocratique
00:39:28la France est un état de droit
00:39:30il faut toujours se battre
00:39:32Karim Alloum
00:39:34vous voulez que je vous coupe tout le temps ?
00:39:36vous êtes un homme de débat, vous êtes comme moi
00:39:38donc on continue à débattre
00:39:40Karim Alloum
00:39:42Karim Alloum
00:39:44Karim Alloum
00:39:46nous sommes à quatre hommes de débat
00:39:48je considère que la justice
00:39:50on doit dire une seule chose
00:39:52la justice quand elle ne joue pas le jeu
00:39:54elle ne fait pas son travail, la société est complètement
00:39:56déstabilisée, nos hommes politiques
00:39:58nos dirigeants doivent le comprendre
00:40:00maintenant dans les affaires judiciaires de ce genre
00:40:02c'est un peu compliqué effectivement
00:40:04il faut le reconnaître, c'est vrai que l'ordre public
00:40:06quand les juges ils savent très bien
00:40:08qu'il peut y avoir un désordre, ils prennent une décision
00:40:10de mettre quelqu'un en préventif
00:40:12on va parler concrètement
00:40:14parce qu'on va prendre un exemple
00:40:16on va prendre un exemple de ce qui s'est passé à Colmar
00:40:18la semaine dernière, parce que c'est assez rare
00:40:20d'avoir des délits de fuite qui sont filmés
00:40:22et d'avoir des courses poursuites qui sont filmées
00:40:24là on a un document
00:40:26alors on va en voir la première partie
00:40:28la première partie vous allez voir dans un instant
00:40:30donc ça se passe à Colmar
00:40:32c'est un refus d'obtempérer
00:40:34les images ont été tournées jeudi dernier
00:40:36il s'agit d'une course poursuite entre des motards
00:40:38et une moto, le conducteur du scooter
00:40:40roule à contresens
00:40:42pour ceux qui connaissent Colmar
00:40:44ça se passe du côté de la place de l'intre de Tassigny
00:40:46il fait le tour du parking, vous allez voir
00:40:48surtout regardez bien parce qu'il y a des piétons
00:40:50il y a des femmes
00:40:52il y a des gens qui sont là, ils frôlent
00:40:54on a frôlé la catastrophe
00:40:56regardez le premier extrait, la course poursuite
00:41:10...
00:41:16regardez
00:41:18on a fait deux arrêts sur images pour vous montrer
00:41:20à quel point les gens sont en danger
00:41:22regardez, premier extrait
00:41:24vous voyez à quel point
00:41:26il frôle, c'est juste un agrandissement de la vidéo qu'on vient de voir
00:41:28c'est au cas où vous ne l'aviez pas vu
00:41:30à quel point il frôle les gens, deuxième extrait
00:41:32deuxième image
00:41:34ce monsieur qui est obligé
00:41:36de se pousser en catastrophe, vous vous rendez compte
00:41:38on peut tous se retrouver à cet endroit
00:41:40on a frôlé la catastrophe
00:41:42nos femmes, nos enfants peuvent se retrouver à cet endroit facilement
00:41:44exactement, donc il fuit
00:41:46à cause de la police vous dire
00:41:48arrêtez, arrêtez
00:41:50c'est caricaturale
00:41:52essayons de nous concentrer un instant
00:41:54il fuit et il va heurter une voiture
00:41:56qui arrive à contresens, il va faire un accident
00:41:58et qu'est-ce qu'il fait quand il fait l'accident
00:42:00il descend de sa moto et il s'enfuit
00:42:02il est poursuivi par les gens
00:42:04il est poursuivi par les gendarmes, il est poursuivi par un policier
00:42:06c'est surréaliste, regardez la suite
00:42:28voilà, c'est assez
00:42:30surréaliste, vous allez revoir
00:42:32l'image, arrêtez de parler de politique
00:42:34on parle de société
00:42:36ça c'est l'image de l'accident
00:42:38vous voyez là, il est sur la voiture
00:42:40et ensuite il prend la fuite
00:42:42on le voit courir, Michel Corio, bonjour
00:42:44merci d'être en direct avec nous, responsable
00:42:46grand est du syndicat Alliance Police
00:42:48merci d'être avec nous
00:42:50tout d'abord, qu'est-ce que vous pouvez nous dire
00:42:52sur ce qui s'est passé à Colmar
00:42:54écoutez, en ce qui concerne les faits
00:42:56c'est en tout cas très simple
00:42:58de passage proche du centre-ville
00:43:00il y a une patrouille brigade motorisée de la gendarmerie nationale
00:43:02qui a remarqué un scooter qui a franchi
00:43:04un feu rouge, alors évidemment
00:43:06ils ont compris rapidement que le scooter ne souhaitait pas
00:43:08obéir à leur injonction
00:43:10et du coup, ça en est suivi une prise en charge
00:43:12du scooter, un véhicule de la police nationale
00:43:14qui est à proximité de la brigade de spécialités
00:43:16de terrain, les a rejoints
00:43:18cette prise en charge a duré environ 5 minutes
00:43:20et comme on le voit très clairement
00:43:22sur les images, vous l'avez rappelé
00:43:24nos collègues ont eu affaire à un individu
00:43:26vraiment très déterminé
00:43:28prêt à tout pour échapper au contrôle
00:43:30qui a d'ailleurs le scooter roulé en contresens
00:43:32et qui a fini sa course
00:43:34en percutant le véhicule
00:43:36qui circule lui normalement
00:43:38et évidemment le conducteur du deux-roues a tenté
00:43:40de prendre la fuite
00:43:42et heureusement, grâce au sang-froid des intervenants
00:43:44il a été rattrapé immédiatement et interpellé
00:43:46dans la foulée. Ce qui est très grave
00:43:48dans cette histoire, c'est que tout le monde est en danger
00:43:50alors, il y a le fuyard
00:43:52mais c'est sa responsabilité j'ai envie de dire
00:43:54tant pis pour lui s'il a envie de se mettre en danger
00:43:56mais surtout, on a montré ces images
00:43:58il y a les passants qui sont mis en danger
00:44:00il y a les forces de l'ordre qui sont mises en danger
00:44:02parce qu'elles sont obligées d'être derrière lui
00:44:04de frôler, de passer à côté des gens
00:44:06c'est-à-dire qu'en fait
00:44:08la vie de tout le monde est en danger
00:44:10donc c'est très grave ce qui se passe
00:44:12enfin je reviens encore à cette dame du CNRS
00:44:14qui parlait tout à l'heure, qui disait
00:44:16c'est juste des jeunes qui s'embêtent
00:44:18et en plus dans le cas présent, c'est pas un jeune, parce qu'il a 36 ans
00:44:20mais voilà, c'est très grave ce qui se passe
00:44:22Je vais peut-être vous surprendre
00:44:24mais pour être honnête, ce refus de tempérer
00:44:26me paraît presque tout à fait banal
00:44:28presque tout à fait ordinaire
00:44:30je sais que ces images, elles ont beaucoup circulé
00:44:32elles ont suscité beaucoup de réactions
00:44:34et je comprends parfaitement
00:44:36surtout parce que ça s'inscrit dans un
00:44:38contexte national dramatique
00:44:40mais malheureusement, ce que vous voyez au travers ces images
00:44:42ce que vos téléspectateurs
00:44:44voient au travers ces images, c'est simplement
00:44:46une tranche de vie dramatiquement quotidienne
00:44:48que vivent toutes les forces de sécurité intérieure
00:44:50tous les jours, on a affaire à des individus
00:44:52qui n'ont absolument pas peur de la police
00:44:54parce que tout simplement, ils n'ont absolument pas peur
00:44:56de la justice, et c'est bien ça le problème
00:44:58en attendant
00:45:00vous le savez, les forces de l'ordre
00:45:02essuient un refus de tempérer toutes les 20 minutes
00:45:04vous savez, comme beaucoup
00:45:06de français, je pense aux terribles
00:45:08derniers drames, Valorice où une fillette
00:45:10de 7 ans est décédée
00:45:12Mougin où un gendarme est mort
00:45:14en servant son pays, en faisant son devoir
00:45:16je vais pas citer tous les drames qui sont liés à ce
00:45:18refus de tempérer
00:45:20mais franchement, nous en tant que policiers
00:45:22on est habité par une colère froide
00:45:24et on se demande combien de temps on va subir tout ça
00:45:26combien de temps on va encore tenter de culpabiliser
00:45:28ceux qui demandent plus de fermeté
00:45:30de la part de la justice
00:45:32par ceux qui réclament
00:45:34simplement d'être protégés par la république
00:45:36qu'ils soient citoyens ou forces de l'ordre
00:45:38je sais pas combien de drames il faudra
00:45:40pour changer ça
00:45:42mais ces questions, on se les pose
00:45:44tous les jours, et en tout cas, en ce qui concerne notre syndicat
00:45:46Alliance Police Nationale, nous on refuse
00:45:48catégoriquement de
00:45:50culpabilisation comme l'angélisme d'ailleurs
00:45:52et on le dit avec force et avec détermination
00:45:54la justice de notre pays, elle ne fait
00:45:56plus peur. La justice de notre pays
00:45:58pour différentes raisons, qu'elle soit
00:46:00manque de moyens humains, matériels
00:46:02mais aussi parfois par idéologie, il faut le dire
00:46:04elle est pas suffisamment à la hauteur des problématiques
00:46:06de sécurité publique et malheureusement
00:46:08nous sommes en première ligne tous les jours
00:46:10pour le constater, et je crois que la
00:46:12grande majorité de notre pays, la grande majorité
00:46:14de nos concitoyens partagent cette idée
00:46:16et il faut prendre des mesures rapidement
00:46:18pour rendre notre justice beaucoup plus ferme
00:46:20et il y a vraiment une urgence si on veut éviter
00:46:22que ces drames se multiplient.
00:46:24Ce que vous dites en fait, c'est presque pire
00:46:26excusez-moi, je trouve que c'est presque pire quand vous dites
00:46:28c'est une image qui
00:46:30est presque banale, c'est pire
00:46:32parce que ça veut dire que finalement, il y a beaucoup, beaucoup de gens
00:46:34qui n'ont plus peur de la police, il y a beaucoup de gens
00:46:36qui ne respectent plus la police
00:46:38et encore une fois, elle est banale cette image
00:46:40parce qu'il n'y a pas eu de drame, mais quand on revoit
00:46:42les images de la moto, et c'est pour ça
00:46:44vraiment que j'ai voulu faire, voilà, vous voyez cette image
00:46:46on voit ces gens qui sont
00:46:48à quelques centimètres, qui voient tout à coup
00:46:50cette moto surgir, et on aurait pu
00:46:52avoir un drame, il y aurait pu avoir un mort
00:46:54il y aurait pu avoir deux morts
00:46:56et c'est là, cette
00:46:58banalisation, là encore un monsieur
00:47:00la moto le frôle, et je précise
00:47:02que l'homme a été interpellé, il est âgé de 36 ans
00:47:04et il comparaîtra aujourd'hui à 14h
00:47:06devant le tribunal de Colmar
00:47:08ça va être intéressant, on va suivre, demain on vous dira
00:47:10ce qu'il a
00:47:12comme sanctions, parce que c'est intéressant
00:47:14il est à 14h devant le tribunal de Colmar
00:47:16et il s'agit d'un individu très connu
00:47:18des services de police
00:47:20Karim Najib a une question à vous poser
00:47:22une question que je pose
00:47:24aux amis qui sont dans cette table
00:47:26et bien entendu à notre avocat, aux législateurs particulièrement
00:47:28est-ce que, la question qui se pose
00:47:30est-ce qu'on peut, vous parlez
00:47:32on parle tous de la justice, mais on peut parler de la police
00:47:34mais si les législateurs donnent les moyens à la police
00:47:36entre guillemets
00:47:38de neutraliser la personne, le choix
00:47:40est-ce qu'on peut laisser 7 personnes,
00:47:42on peut tuer 5, 6 personnes
00:47:44ou bien la police avait la possibilité légale
00:47:46bien entendu, de le neutraliser
00:47:48comment vous neutralisez là ?
00:47:50comme aux Etats-Unis
00:47:52comme au Canada, comme en Australie, ça existe
00:47:54que les policiers, quand ils vont
00:47:56juger que...
00:47:58avec une voiture
00:48:00il y a la possibilité de le tamponner, de le cogner
00:48:02voiture, au moto
00:48:04est-ce que la police ne va pas avoir les moyens de neutraliser ?
00:48:06Michel Corio, est-ce qu'il faudrait
00:48:08vous donner plus de moyens pour neutraliser ce type
00:48:10de personnes, et comment les neutraliser aussi ?
00:48:12ça fait partie
00:48:14évidemment des sujets, mais le sujet
00:48:16principal, je suis désolé de le répéter
00:48:18ça reste quand même la justice, à partir du moment
00:48:20où les individus savent qu'ils risquent gros
00:48:22en prenant tous ces risques, en mettant tout le monde en danger
00:48:24ça change déjà évidemment
00:48:26la donne, alors évidemment est-ce qu'il faut aller plus loin
00:48:28bien sûr, nous on plaide, vous le savez
00:48:30Alliance Police Nationale pour la possibilité du choc
00:48:32tactique, parce qu'à un moment donné
00:48:34ces individus prennent tous les risques
00:48:36et ils doivent en assumer les conséquences
00:48:38pour les victimes innocentes, de les assumer à leur place
00:48:40le choc tactique, on m'explique, c'est la voiture de police
00:48:42qui peut cogner, qui peut renverser
00:48:44le motard
00:48:46Jean-Baptiste, si vous avez une question à poser
00:48:48je vous donne la parole. La police est dans une tenaille
00:48:50c'est-à-dire que quand il y a un refus
00:48:52il n'y a pas d'idéologie dans la police
00:48:54quand la police
00:48:56interpelle
00:48:58violemment un refus d'obtempérer
00:49:00et qu'il y a un drame parce que la personne
00:49:02a refusé d'obtempérer, arros sur la police
00:49:04on embastille le flic
00:49:06et on lui fait voir de toutes les couleurs
00:49:08et si jamais la police ne poursuit pas
00:49:10et qu'il y a un innocent qui meurt
00:49:12on met encore la responsabilité sur la police
00:49:14en disant pourquoi la police ne l'a-t-elle pas arrêtée
00:49:16donc vous voyez la police est dans une...
00:49:18Vous vous reprochez de ce que vous faites à la justice
00:49:20vous faites la même chose à la justice
00:49:22vous trouvez que c'est l'idéologie
00:49:24de l'autre côté ils vont dire c'est la police qui a l'idéologie
00:49:26on s'en sort pas monsieur Méchard
00:49:28au sein de la justice
00:49:30le syndicat de la magistrature
00:49:32le syndicat de la magistrature
00:49:34le syndicat d'extrême gauche qui s'assume
00:49:36représente entre 35%
00:49:38et 40%
00:49:40entre 35% et 40%
00:49:42le danger
00:49:44le danger de ce type de discours
00:49:46quand on va chercher de l'idéologie
00:49:48un peu partout c'est qu'à un moment donné
00:49:50nos citoyens ils sont perdus
00:49:52certains vont arrêter de faire confiance à la justice
00:49:54d'autres vont arrêter de faire confiance à la police
00:49:56parce qu'ils vont dire au sein de la police
00:49:58il y a des syndicats qui ont une idéologie
00:50:00d'extrême droite qui contrôle fréquemment
00:50:02on ne s'en sort pas
00:50:04on ne s'en sort pas
00:50:06juste une question
00:50:08est-ce que vous savez
00:50:10les différents pourcentages d'adhésion des français
00:50:12à la police et à la justice
00:50:1470% des français environ
00:50:16ne font plus confiance à la justice
00:50:18quand c'est exactement le même pourcentage qui fait confiance à la police
00:50:20donc à un moment il faut voir les réalités
00:50:22merci Michel Corio
00:50:24d'avoir été en direct
00:50:26avec nous, il y a des moyens
00:50:28parfois pour tenter de lutter
00:50:30contre les rodéos urbains
00:50:32on a pris l'exemple de la ville de Carrière-sous-Poissy
00:50:34dans les Yvelines
00:50:36qui a mis en place depuis plusieurs mois
00:50:38des dispositifs d'appel à témoins
00:50:40certains disent que c'est des dénonciations
00:50:42mais c'est aussi peut-être des dénonciations utiles
00:50:44pour tenter de protéger les habitants
00:50:46regardez ce qui se passe dans cette ville
00:50:48avec une plateforme en ligne
00:50:50pour lutter contre les rodéos urbains
00:50:52Dans le magazine de la ville de Carrière-sous-Poissy
00:50:54une mention stop au rodéo
00:50:56attire rapidement l'oeil du lecteur
00:50:58Ce qui permet aux habitants de signaler
00:51:00à la police municipale des informations
00:51:02relatives à un rodéo urbain
00:51:04ou à des lieux de stockage d'engins motorisés
00:51:06Le dispositif, composé également
00:51:08d'une plateforme en ligne, a été mis en place
00:51:10fin mai par le maire de la ville
00:51:12On constate une baisse des rodéos
00:51:14depuis la mise en place de la plateforme de signalement
00:51:16qui garantit l'anonymat aux auteurs
00:51:18On a besoin que les habitants
00:51:20se sentent en sécurité, témoignent
00:51:22et participent à cette chaîne de vigilance
00:51:24et de sécurité avec les pouvoirs publics
00:51:26nationales et municipales
00:51:28Une initiative qui satisfait les habitants
00:51:30La police ne peut pas être partout
00:51:32donc les citoyens ont leur rôle à jouer
00:51:34par rapport à ça
00:51:36En tant que maman, je suis très satisfaite
00:51:38de ce dispositif qui a été mis en place
00:51:40Il s'agit d'informer et de faire son devoir de citoyen
00:51:42Selon le maire, les prérogatives de la municipalité
00:51:44devraient également être élargies
00:51:46Il faut durcir la sanction pénale
00:51:48Il faut aussi donner plus de pouvoirs de police
00:51:50aux maires qui dépendent aujourd'hui trop
00:51:52de l'officier du ministère public
00:51:54Il faut véritablement aujourd'hui
00:51:56travailler à
00:51:58cadres réglementaires qui permettent
00:52:00la destruction systématique des véhicules confisqués
00:52:02Depuis la mise en place du dispositif
00:52:04la mairie a obtenu
00:52:0616 témoignages. Ils ont permis
00:52:08de retirer de la voie publique 4 véhicules
00:52:10et de procéder à l'interpellation
00:52:12de deux jeunes majeurs, auteurs de rodéos
00:52:14L'un d'eux a ensuite été incarcéré
00:52:16Ils sont déjà
00:52:18en train de s'engueuler
00:52:20Je veux juste pointer du doigt
00:52:22le fait que c'est un maire écologiste
00:52:24qui fait cette démarche-là
00:52:26On voit qu'il n'y a pas de mécanisme idéologique
00:52:28derrière
00:52:30Il pense à l'intérêt de ses concitoyens
00:52:32Il y a des morts chaque année
00:52:34pour prendre en compte les enfants
00:52:36On ne peut pas cracher sur toutes les initiatives
00:52:38non plus
00:52:40C'est une initiative inutile
00:52:42On ne peut pas dire ça
00:52:44Ce maire dit
00:52:46si vous constatez un rodéo en bas de chez vous
00:52:48vous appelez un numéro vert
00:52:50La police municipale va venir
00:52:52Mais la police municipale a interdiction de les poursuivre
00:52:54Donc qu'est-ce qui va se passer ?
00:52:56Si vous connaissez ceux qui font ça
00:52:58Ils peuvent lancer un rodéo
00:53:00Il faut souligner
00:53:02et encourager toutes les initiatives
00:53:04du combat contre la violence
00:53:06Tout ce qui se fait
00:53:08C'est le quotidien
00:53:10Un maire c'est le premier magistrat
00:53:12Il prend des décisions pour protéger ses concitoyens
00:53:14Il fait ce qu'il est capable de faire
00:53:16Les ateliers bricolages
00:53:18Le sujet est trop large
00:53:20Pour retenir vos gens
00:53:22Vous tirez le débat vers le bas
00:53:24Je ne vous suis pas
00:53:26Il faut encourager toutes les initiatives
00:53:28Il y en a qui sont efficaces
00:53:30Il y en a qui ne servent à rien
00:53:32D'accord mais essayons
00:53:34Si personne ne fait rien
00:53:36Si tout le monde se contente de venir sur un plateau télé
00:53:38En disant ça ne sert à rien
00:53:40Aujourd'hui vous avez une explication
00:53:42Comme l'extrême gauche
00:53:44A chaque fois qu'il y a un problème
00:53:46A chaque fois qu'il y a un problème
00:53:48Parce que ceux de l'idéologie sont en strata
00:53:50C'est la gauche etc
00:53:52Nous avons les deux extrêmes
00:53:54Qui poulent le débat
00:53:56Et vous nous fatiguez
00:53:58Vous êtes complètement déconnecté
00:54:00Vous criez, vous êtes dans l'émotion
00:54:02Aujourd'hui on n'arrive même pas à s'entendre
00:54:04A un moment donné il faut se respecter
00:54:06Déjà vous ne respectez même pas le débat
00:54:08Alors comment vous pouvez respecter les institutions
00:54:10Et même ce qui se passe en ce moment dans notre pays
00:54:12Si vous n'êtes pas commun appelez le numéro vert
00:54:14Comme vous disiez M.Morodini
00:54:16La caricature ça ne passe pas chez moi
00:54:18Parce qu'à un moment donné ce qui est factuel
00:54:20C'est que vous êtes complètement déconnecté
00:54:22Des réalités des français
00:54:24Vous êtes, excusez-moi M.Morodini
00:54:26Vous n'êtes que dans la haine de l'autre
00:54:28C'est ce que vous propagez tout le temps et partout
00:54:30Et ça c'est dommage pour vous
00:54:32Vous êtes en la haine de la France monsieur
00:54:34Non pas du tout
00:54:36On a Valéry Bardi
00:54:38Si si
00:54:40Je ne le réinviterai plus
00:54:42Je ne le réinviterai plus
00:54:44Merci beaucoup M.Morodini
00:54:46Je proteste contre ses propos
00:54:48Alors il n'accepte pas
00:54:50On va faire la pause
00:54:52Excessif est insignifiant
00:54:54On va faire la pause
00:54:56C'est la Saint-Jean aujourd'hui
00:54:58On fait la pause
00:55:00Je vais vous montrer ces images
00:55:02Sur la liste en plein Paris à midi
00:55:04Des dizaines de migrants qui s'affrontent
00:55:06Avec des couteaux et des machettes
00:55:08Vous allez voir ça dans un instant
00:55:10Merci à vous d'avoir reçu nos infos
00:55:40Merci d'être en direct avec nous
00:55:42Je voulais vous parler d'un sujet
00:55:44C'est un sujet qui est très important
00:55:46C'est un sujet qui est très important
00:55:48C'est un sujet qui est très important
00:55:50C'est un sujet qui est très important
00:55:52C'est un sujet qui est très important
00:55:54C'est un sujet qui est très important
00:55:56C'est un sujet qui est très important
00:55:58C'est un sujet qui est très important
00:56:00C'est un sujet qui est très important
00:56:02C'est un sujet qui est très important
00:56:04C'est un sujet qui est très important
00:56:06C'est un sujet qui est très important
00:56:08Merci d'être en direct avec nous
00:56:10Je voulais vous montrer aujourd'hui ces images
00:56:12Je voulais vous montrer aujourd'hui ces images
00:56:14Ces images de dizaines de migrants
00:56:16Qui s'affrontent avec des couteaux et des machettes
00:56:18Ça s'est passé en plein Paris
00:56:20Il était un peu avant midi
00:56:22C'était dans la station de métro
00:56:24La Chapelle et Max Dormoy
00:56:26Se sont affrontés à coup de lame
00:56:28A coup de barre de fer
00:56:30A coup de machette dans la rue
00:56:32Information révélée par nos confrères de Valeurs Actuelles
00:56:34Au final il y a eu sept blessés
00:56:36Ce quartier a été bouclé par les forces de l'ordre
00:56:38Ce sont des migrants afghans
00:56:40Qui se sont ainsi affrontés
00:56:42La scène s'est déroulée en pleine journée
00:56:44La scène s'est déroulée en pleine journée
00:56:46Ce samedi dans le 18ème arrondissement
00:56:48Sur ces images publiées sur les réseaux sociaux
00:56:50Sur ces images publiées sur les réseaux sociaux
00:56:52Une trentaine d'individus
00:56:54Certains armés de bâtons ou de palettes de bois
00:56:56Certains armés de bâtons ou de palettes de bois
00:56:58Qui s'affrontent sous les yeux ahures et dériverains
00:57:00La bagarre a pris fin suite à l'intervention des forces de l'ordre
00:57:02La bagarre a pris fin suite à l'intervention des forces de l'ordre
00:57:04Six personnes ont été interpellées
00:57:06Dont deux armés de couteaux
00:57:08Quatre blessés ont été pris en charge par les secours
00:57:10Quatre blessés ont été pris en charge par les secours
00:57:12L'altercation aurait éclaté entre des ressorties sans afghans
00:57:14L'altercation aurait éclaté entre des ressorties sans afghans
00:57:16Un périmètre de sécurité a été mis en place dans la rue Marx d'Ormois
00:57:18Un périmètre de sécurité a été mis en place dans la rue Marx d'Ormois
00:57:20Et la circulation interrompue
00:57:22Alors on est en direct avec Axel Ronde
00:57:24Qui est porte-parole du syndicat CFTC Police
00:57:26Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous
00:57:28Honnêtement, quand j'ai vu ces images
00:57:30J'hallucine totalement
00:57:32C'est midi, on est en plein Paris
00:57:34On a ces images d'une rare violence
00:57:36À coups de machettes, à coups de couteaux
00:57:38À coups de barres de fer en plein Paris
00:57:40C'est ça ce qui est en train de devenir Paris ?
00:57:42C'est ça ce qui est en train de devenir Paris ?
00:57:44Écoutez, oui
00:57:46Malheureusement, il y a certaines zones, certains secteurs
00:57:48Certains arrondissements
00:57:50Qui sont gangrénés
00:57:52Par pas mal de trafics
00:57:54Là, ce sont la communauté afghane
00:57:56Qui est spécialisée dans le trafic
00:57:58De contrefaçon de cigarettes
00:58:00Donc apparemment
00:58:02Ils se seraient affrontés
00:58:04Parce qu'ils veulent contrôler
00:58:06Certains points de distribution
00:58:08De ces cigarettes
00:58:10Donc on a affaire à des individus
00:58:12Qui sont pleinement déterminés
00:58:14À contrôler leur marché
00:58:16Et ils vont s'affronter
00:58:18S'affronter en plein centre
00:58:20Enfin en pleine heure
00:58:22Où il y a beaucoup de monde
00:58:24Ils n'attendent même pas la nuit
00:58:26Et c'est spontané
00:58:28Ils s'affrontent
00:58:30Là, c'est vrai que ce qui est spectaculaire
00:58:32C'est le nombre
00:58:34On voit rarement autant d'individus
00:58:36Sur la capitale
00:58:38En général, c'est plutôt en Ile-de-France
00:58:40Ou souvent à Calais
00:58:42Où il y a des affrontements
00:58:44Entre clandestins
00:58:46Là, c'est vrai que c'est un petit peu
00:58:48Inédit
00:58:50On voit bien que tout de suite
00:58:52Ils sortent des couteaux, des machettes
00:58:54Et ils vont à l'affrontement
00:58:56On appelle à une plus grande fermeté
00:58:58De la justice
00:59:00Mais aussi à lui donner plus de moyens
00:59:02En construisant des prisons
00:59:04Puisque finalement
00:59:06Il manque énormément de places de prison
00:59:08Dans notre pays
00:59:10Et si la justice n'a pas la capacité
00:59:12D'emprisonner des personnes
00:59:14Elles vont continuer
00:59:16Et ils vont continuer
00:59:18À s'affronter
00:59:20Mais il n'y a pas que ça
00:59:22Vous avez parlé des refus d'obtempérer
00:59:24Pour une France
00:59:26Qui va très très mal
00:59:28Où une délinquance est en pleine
00:59:30Une explosion de la délinquance
00:59:32Dans notre pays
00:59:34Et il y a encore une fois
00:59:36C'est que les policiers
00:59:38Qui arrivent à maintenir
00:59:40Cette cocotte minute
00:59:42Qui ne fait qu'exploser
00:59:44Un petit peu partout
00:59:46Sur tout le territoire national
00:59:48Ce qui me choque dans ces images
00:59:50C'est le fait que ce soit en plein midi
00:59:52Les images qu'on voit sont quand même très violentes
00:59:54On le rappelle, ils ont des barres de fer
00:59:56Ils ont des machettes
00:59:58C'est quand même assez nouveau ce type d'affrontement
01:00:00Parce que ça pourrait se régler à coup de poing
01:00:02Ça pourrait se régler
01:00:04Des fois on voit ça dans le sud en particulier
01:00:06Du côté de Marseille où les gens sont enlevés
01:00:08Là quand même on est devant tout le monde
01:00:10On est devant les magasins, devant les passants
01:00:12Et on sort des machettes, on sort des couteaux
01:00:14Et on sort des barres de fer
01:00:18Oui, ils n'ont absolument peur de rien
01:00:20Comme je vous ai dit
01:00:22Puisque de toute façon ils savent que la sanction pénale n'est pas à la hauteur
01:00:24Puisque la justice n'a pas les moyens
01:00:26D'enfermer tous ces individus
01:00:28Oui c'est nouveau
01:00:30Mais il y a des
01:00:32Je rappelle quand même, toutes les 17 minutes
01:00:34Il y a une attaque au couteau dans notre pays
01:00:36Une bagarre avec des couteaux
01:00:38Donc nous c'est notre quotidien
01:00:40Nous nous sommes confrontés à cela en permanence
01:00:42C'est vrai que quand c'est
01:00:44Diffusé dans les médias
01:00:46Forcément ça choque
01:00:48C'est le quotidien des policiers
01:00:50Et nous baignons dans cela en permanence
01:00:52Et nous avons
01:00:54Affaire à des individus qui n'ont plus de filtre
01:00:56Qui n'ont peur de rien
01:00:58Et qui finalement règlent leur compte
01:01:00A coup de couteau
01:01:02Mais après ça serait aussi à coup d'armes à feu
01:01:04D'ailleurs je rappelle que la police municipale de Paris
01:01:06N'est pas armée d'armes à feu
01:01:08Et c'est quand même un petit peu
01:01:10Envoyer ces policiers
01:01:12Au casse-pipe
01:01:14Puisque je sais que le maire du 18ème
01:01:16C'est les effectifs
01:01:18De la police municipale dans ce secteur
01:01:20Mais si elle n'est pas armée
01:01:22Si elle n'a pas les moyens d'intervenir
01:01:24Elle ne fera malheureusement rien
01:01:26Puisque vous voyez bien que ces individus
01:01:28Sont armés, surarmés
01:01:30Et n'ont pas peur de les utiliser
01:01:32Et des bagarres il y en a
01:01:34Quotidiennement dans notre pays
01:01:36Merci beaucoup Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police
01:01:38Merci d'avoir été avec nous
01:01:40Karim Maloum
01:01:42On a déjà assisté en avril dernier
01:01:44A des imuts d'Afghans
01:01:46Ils étaient environ 3000 à la place de la république
01:01:48Ils ont brûlé des voitures
01:01:50Ils ont saccagé des magasins
01:01:52Donc c'est pas quelque chose de nouveau
01:01:54Cette immigration met en danger nos libertés
01:01:56Certains membres de cette immigration
01:01:58Attention à la généralisation
01:02:00Certains
01:02:02C'est pas cette immigration
01:02:04C'est certains membres
01:02:06Certains membres de la communauté afghane
01:02:08Cette communauté effectivement
01:02:10C'est une partie des gens qui arrivent
01:02:12Depuis une dizaine, quinzaine d'années
01:02:14Mettre en danger nos libertés
01:02:16Ils nous détestent
01:02:18Ils n'aiment pas notre pays
01:02:20Ils n'aiment pas notre démocratie
01:02:22S'ils veulent se battre, ils n'ont qu'à y aller
01:02:24En Afghanistan on se bat contre les talibans
01:02:26Ils n'ont pas à se battre contre notre démocratie
01:02:28Mais ce que j'ai envie de dire c'est qu'il ne faut pas stigmatiser l'immigration
01:02:30Dans sa globalité
01:02:32Parce qu'il y a beaucoup d'eux
01:02:34Il y a beaucoup d'eux
01:02:36Calmez-vous ça va bien se passer
01:02:38Non, non, non
01:02:40Je ne défend pas vos propos
01:02:42C'est ce que vous venez de dire
01:02:44Ces gens-là vous globalisez
01:02:46Il faut dire soit une partie de ces gens-là
01:02:48Parce que moi je suis un afghan
01:02:50Vous dites ces gens-là, je prends ça pour moi
01:02:52Alors que je respecte les lois de la république
01:02:54J'essaie de m'appuyer
01:02:56Je ne comprends pas très bien
01:02:58Parce qu'on nous dit que ces gens-là c'est des réfugiés politiques
01:03:00Ils fuient la violence et la guerre dans leur pays
01:03:02Pourquoi ils amènent la violence et la guerre ici alors ?
01:03:04Je suis d'accord avec vous
01:03:06Il faut condamner ça
01:03:08On a accueilli des millions d'Ukrainien
01:03:10Vous avez déjà vu des scènes comme ça d'Ukrainien ?
01:03:12Mais il faut les renvoyer à la frontière
01:03:14Alors il faut agir
01:03:16Merci
01:03:18On va s'intéresser un petit peu malgré tout à l'Elysée
01:03:20On va repartir en direct sur place
01:03:22On va rejoindre Thomas Bonnet qui est avec Bamba Gueye
01:03:24Devant l'Elysée
01:03:26Thomas tout à l'heure on vous a quitté
01:03:28A 11h
01:03:30François Hollande était en train d'arriver
01:03:32Est-ce qu'il est toujours là ?
01:03:34Est-ce qu'il est reparti et on en est où ?
01:03:36Il est toujours là
01:03:38François Hollande depuis un peu plus de 40 minutes
01:03:40L'ancien président de la République
01:03:42S'entretient avec son successeur
01:03:44Dans le secret du palais de l'Elysée
01:03:46Rappelons quand même
01:03:48Que François Hollande a eu des mots très durs
01:03:50Contre Emmanuel Macron la semaine dernière
01:03:52Parlant de faute institutionnelle
01:03:54De la part du chef de l'Etat
01:03:56Pour le fait de ne pas avoir nommé
01:03:58Lucie Castex en tant que Première Ministre
01:04:00Il aura sans doute l'occasion de lui
01:04:02Réadresser ses critiques
01:04:04Mais les deux hommes vont surtout échanger
01:04:06Sur la situation politique et l'issue
01:04:08Qu'elle pourrait avoir
01:04:10Avec la nomination attendue d'un Premier ministre
01:04:12On sait que François Hollande
01:04:14Est un proche de Bernard Cazeneuve
01:04:16Qu'il a lui-même nommé
01:04:18A Matignon en son temps
01:04:20Et il va donc sans doute plaider
01:04:22Pour l'ancien Premier ministre socialiste
01:04:24Qui a lui d'ailleurs été reçu un peu plus tôt
01:04:26Ce matin par le chef de l'Etat
01:04:28Sans que rien ne filtre à ce stade
01:04:30Sur la teneur de leurs échanges
01:04:32Nos confrères de l'AFP ont-ils pu nous expliquer
01:04:34Que le Président de la République
01:04:36A pris la peine de raccompagner
01:04:38Bernard Cazeneuve jusqu'au perron de l'Elysée
01:04:40Et que les deux hommes ont échangé une bise
01:04:42Voilà, faut-il surinterpréter
01:04:44Cette amicalité, cette aimabilité
01:04:46Entre les deux hommes, je vous laisse juger
01:04:48En tout cas voilà les éléments
01:04:50Que nous avons pour l'instant en notre possession
01:04:52Je vous rappelle que à la mi-journée
01:04:54C'est Nicolas Sarkozy qui sera reçu
01:04:56Par le Président de la République
01:04:58Et puis cet après-midi Xavier Bertrand
01:05:00Consulté par le chef de l'Etat
01:05:02Toujours dans l'attente de la nomination
01:05:04De ce nouveau Premier Ministre
01:05:06Juste Thomas, parce que je vous écoutais
01:05:08Mais une question me vient
01:05:10François Hollande, il roule pour Cazeneuve
01:05:12Ou il roule pour Lucie Castet ?
01:05:16C'est toute la question
01:05:18J'en marque officiellement
01:05:20François Hollande est un député socialiste
01:05:22Membre du Nouveau Front Populaire
01:05:24Et il soutient donc la candidature
01:05:26De Lucie Castet
01:05:28C'est la version officielle
01:05:30Mais on connait sa relation avec Bernard Cazeneuve
01:05:32Les deux hommes sont amis
01:05:34Et donc on imagine qu'il ne verrait pas d'un mauvais oeil
01:05:36Et c'est un euphémisme, l'arrivée à Matignon
01:05:38De son ami Bernard Cazeneuve
01:05:40Et donc on peut imaginer qu'il va
01:05:42Dérouler auprès d'Emmanuel Macron
01:05:44Les qualités de celui qu'il avait
01:05:46Choisi lui-même pour le poste à Matignon
01:05:48Sachant que ça lui permettrait aussi
01:05:50On l'imagine, de retrouver un espace politique
01:05:52Lui qui est revenu dans le jeu
01:05:54A l'Assemblée Nationale
01:05:56Si il devait y avoir Bernard Cazeneuve à Matignon
01:05:58Ça ouvrirait aussi les portes
01:06:00Pour François Hollande
01:06:02Donc on imagine qu'il va plaider en sa faveur
01:06:04La question maintenant est de savoir
01:06:06Jusqu'où peut aller ce soutien à gauche
01:06:08Est-ce qu'il y a aussi d'autres députés socialistes
01:06:10Qui pourraient soutenir Bernard Cazeneuve
01:06:12C'est toute la question
01:06:14Et puis vous savez Jean-Marc, l'autre question
01:06:16Elle se concentre aussi sur la question de la réforme des retraites
01:06:18Parce que Bernard Cazeneuve a fait savoir
01:06:20Via son entourage ces dernières heures
01:06:22Qu'il voulait abroger la réforme des retraites
01:06:24Alors même que les menaces du point de vue budgétaire
01:06:26Planent sur l'économie de la France
01:06:28C'est pas si sûr
01:06:30Et donc ça peut aussi faire partie
01:06:32Des discussions qui ont eu lieu
01:06:34A la fois avec Bernard Cazeneuve
01:06:36Mais aussi avec François Hollande
01:06:38Thomas Bonnet devant l'Elysée
01:06:40Avec les images de Bamba Gaille
01:06:42On est avec Gautier Lebret, journaliste politique de CNews
01:06:44Qui rentre de vacances, bonjour Gautier
01:06:46Merci d'être avec nous
01:06:48J'ai le sentiment que tout ce à quoi on assiste
01:06:50En ce moment, c'est exactement tout ce que détestent les Français
01:06:52Honnêtement, j'ai le sentiment
01:06:54Quand je parle ce week-end, j'ai beaucoup parlé
01:06:56Avec beaucoup de gens, beaucoup de gens qui sont pas de ce métier-là
01:06:58Qui disent, on s'en fout
01:07:00Dites-nous qui c'est
01:07:02Et arrêtez de nous embêter avec vos consultations
01:07:04Vos histoires, j'y vais, j'y vais pas
01:07:06Dites-nous qui c'est, tout ce qu'on voit en ce moment
01:07:08C'est exactement ce que ne veulent plus les Français
01:07:10Je suis 100% d'accord avec vous
01:07:12Je pense que les Français sont beaucoup plus préoccupés
01:07:14Par les thèmes qui ont ouvert votre émission
01:07:16Par les rodéos urbains, par les refus d'obtempérer
01:07:18Par ce gendarme qui a été tué
01:07:20La semaine dernière, Eric Comine
01:07:22Par cette fillette
01:07:24Qui a été fauchée
01:07:26Par un chauffard qui est remis
01:07:28En liberté, je pense qu'ils sont beaucoup plus préoccupés
01:07:30Par tout cela, et c'est ça qui les choque
01:07:32Et c'est ça qui les préoccupe
01:07:34Comment un multirécidiviste
01:07:36Peut être dans la nature avec son permis
01:07:38Comment un multirécidiviste étranger
01:07:40Peut-il avoir son titre de séjour
01:07:42Sans cesse régularisé alors qu'il a
01:07:44Dix condamnations sur son casier judiciaire
01:07:46Et comment un homme de 19 ans
01:07:48De tuer une petite fille peut dormir chez lui
01:07:50Alors qu'elle, elle vient
01:07:52De mourir, c'est ça à mon avis
01:07:54Les thèmes de préoccupation des Français
01:07:56En plus du pouvoir d'achat et de toute autre chose
01:07:58Et je suis d'accord avec vous, je pense qu'ils s'en fichent complètement
01:08:00De savoir qui va succéder
01:08:02A Gabriel Attal, il n'empêche
01:08:04Qu'on en est là parce qu'Emmanuel Macron a fait le choix
01:08:06De dissoudre l'Assemblée Nationale
01:08:08Et alors, il faut dire quand même une chose
01:08:10Il n'avait pas tablé sur cette espèce de chiant lit
01:08:12Emmanuel Macron, il avait tablé sur une
01:08:14Cohabitation avec le Rassemblement National
01:08:16Le président de la République, c'est ce qu'a dit son père
01:08:18Au moment de la dissolution, c'est ce qu'avaient dit
01:08:20Ses plus proches le soir
01:08:22Où il décide de dissoudre
01:08:24Et il s'est fait quelque part avoir par Gabriel Attal
01:08:26Qui a mis, vous le savez, en place
01:08:28Cette stratégie des désistements
01:08:30Qui a favorisé le nouveau Front Populaire
01:08:32Et qui a été imposée à Emmanuel Macron
01:08:34Il n'était pas tellement partant le président de la République
01:08:36Mais il n'a pas eu le choix face à sa majorité
01:08:38A l'époque relative qui avait fait le choix
01:08:40De suivre en masse et en nombre
01:08:42Gabriel Attal puisque nombre de députés
01:08:44Avaient dû leur qualification
01:08:46Au second tour et ensuite leur élection
01:08:48Pour certains à la présence du
01:08:50Premier ministre alors que le président était rejeté
01:08:52Donc on va voir mais ce soir à mon avis
01:08:54Ce sera à nouveau le statu quo, il n'y aura pas une fumée blanche
01:08:56Ce soir et un nouveau Premier ministre
01:08:58Et il reçoit Bernard Cazeneuve
01:09:00Et Xavier Bertrand, deux potentiels
01:09:02Premiers ministrables et il est probable
01:09:04Que ça ne soit finalement ni l'un ni l'autre
01:09:06Puisqu'ils ont des qualités
01:09:08C'est à dire que certains, Xavier Bertrand
01:09:10Pourrait aller séduire une partie de la gauche et Bernard Cazeneuve
01:09:12Une partie de la droite étant de droite et de gauche
01:09:14Mais en fait c'est un peu une gauche qui n'est pas de gauche
01:09:16Pour Bernard Cazeneuve et une droite qui n'est pas de droite
01:09:18Pour Xavier Bertrand mais rien ne dit
01:09:20Ils ne sont absolument pas assurés
01:09:22De ne pas être censurés au final
01:09:24Merci beaucoup Gauthier, il y a un petit hitter d'Artagnan
01:09:26Avec votre look là
01:09:28C'est le look des vacances, merci d'avoir
01:09:30Je me date, je me date, il faut le garder ou pas
01:09:32Gardez-le, gardez-le
01:09:34A l'immunité c'est gardez-le
01:09:36Une petite frappe, rapide parce qu'en fait il n'y a rien de neuf
01:09:38Honnêtement il n'y a rien de neuf
01:09:40Depuis une vingtaine d'années
01:09:42On a 4 blocs ou 3 blocs ou 5 blocs
01:09:44Aucun bloc n'est capable de gouverner seul
01:09:46Donc il faut un homme qui est capable de rassembler
01:09:48Et bien entendu de convaincre
01:09:50L'autre partie
01:09:52C'est à dire qu'il faut un homme de droite ou de gauche
01:09:54Qui est capable de couvrir
01:09:56Et quand il y aura du nouveau
01:09:58On n'en parlera
01:10:00Merci de nous avoir suivis
01:10:02On se retrouve demain à partir de 2h35 sur CNews
01:10:04A demain et d'ici là, soyez prudents