Avec Sophie De Menthon, cheffe d'entreprise et présidente du mouvement ETHIC ; Loïk Le Floch-Prigent, ancien patron de Gaz de France et ancien directeur de cabinet au ministère de l’Industrie.
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00:00 Ici Sud Radio.
00:03 Les Français parlent au français.
00:08 Les carottes sont cuites.
00:11 Les carottes sont cuites.
00:13 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16 Écoutez ce slogan, dans deux jours ça va être célébré dans toute la France.
00:23 Non, ce n'est pas "J'aime les filles" de Jacques Dutronc, c'est "J'aime ma boîte" de Sophie de Menton.
00:29 Sacrée chanson, on en parle tout de suite.
00:31 Sud Radio André Bercov.
00:34 Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:39 Menton, c'est vrai. D'ailleurs vous avez Sophie de Menton, on la connaît.
00:42 Qui ne connaît pas Sophie de Menton ? D'ailleurs elle est très très souvent à Sud Radio,
00:45 avec Valérie Expert, son émission, et puis Loïc Leclerc-Prigent, très heureux aussi qu'il soit là.
00:52 Grand patron, SNCF, chef d'entreprise, et il parle très bien de la désindustrialisation notamment.
01:00 On va en parler, mais pourquoi ? Parce que dans deux jours, issue de Radio et Partenaires,
01:05 c'est la fête de "J'aime ma boîte", c'est-à-dire que 500 entreprises de France et de Navarre...
01:11 - 500 000 plutôt. - 500 000, pardon.
01:13 Oui ça change un peu ça.
01:15 500 000 entreprises vont faire la fête, en tout cas vont célébrer le "J'aime ma boîte".
01:19 Sophie de Menton, vous l'avez créée il y a 21 ans. Pourquoi ?
01:23 C'est toujours des histoires curieuses. J'étais, figurez-vous, aux Etats-Unis,
01:28 et j'achetais des cartes d'anniversaire. Et je vois à côté des cartes d'anniversaire
01:32 qui m'amusent beaucoup aux Etats-Unis, je vois "I love my boss", "You're the greatest boss",
01:37 "We love you boss", je vois ça.
01:40 Voilà, merci patron, c'est bien ça.
01:42 Et je demande à la fille à côté de moi "What is it ?"
01:44 Et elle me dit "Oh, it's just like Valentine's Day". C'est comme la Saint-Valentin.
01:49 "We say to our boss we love him".
01:52 Donc stupéfaite, je rentre, j'achète toutes les cartes, je rentre, je vais au MEDEF,
01:57 c'était Céliaire qui était président du MEDEF, et je lève le doigt en Assemblée Générale,
02:01 je lui dis "Monsieur le Président, j'ai une excellente idée, nous allons enfin en France
02:04 lancer la fête des patrons".
02:06 Hurlement de rire au MEDEF, qui s'appelait encore le CNPF, je crois,
02:12 et il me répond "Chère petite madame, d'un ton un peu condescendant,
02:16 quand on fait la fête des entreprises en France, c'est pour séquestrer les patrons".
02:21 Quand on fait la fête des patrons en France, c'est pour les séquestrer.
02:24 Le syndrome mai 68 était encore là, il régnait encore.
02:27 Alors je suis rentrée chez moi, et mon fils, brillant, m'a dit "Maman, tu n'y connais rien,
02:32 jusque là tout était normal", et il m'a dit "C'est la fête des entreprises qu'il faut faire".
02:36 Je me suis dit "Bien sûr".
02:38 J'ai convoqué un institut de sondage, c'était l'IFOP, en disant "Je veux savoir si on aime les entreprises".
02:43 L'IFOP me dit "On ne va pas prendre de l'argent pour ça, parce qu'on sait déjà qu'on ne les aime pas".
02:48 Alors je lui ai dit "Vous allez demander, mais non, ne demandez pas
02:53 "Est-ce que vous aimez votre entreprise ? Demandez "Est-ce que vous aimez votre boîte ?" ce matin.
02:58 Et toute la différence était là, et dès le premier jour, 76% des gens interrogés partout
03:04 ont dit "Ouais, j'aime ma boîte". Par contre, ils n'aimaient pas les entreprises.
03:08 - Oui, c'est ça. Ils font la différence entre "Ma boîte" et "Les entreprises".
03:12 - L'économie, les méchants, la bourse, le 440, tout ce qu'on déteste.
03:16 - Mais ils sont fiers de leur boîte et fiers de leurs produits.
03:20 Que ce soit service ou industrie, ils sont fiers de leurs produits.
03:24 Ils le voient partout. C'est ça qui est le sang.
03:30 - Le sang de ce pays, c'est quand même des gens qui sont fiers de ce qu'ils font.
03:35 Moi, je vais en Provence de façon régulière, je vois des gens qui expliquent
03:41 ce que leur boîte fait, comment ils le font et comment c'est le meilleur produit.
03:46 C'est ça qui est extraordinaire.
03:48 - Oui, mais c'est intéressant, parce qu'à l'heure où on dit "Oui, mais les gens s'en foutent maintenant de l'entreprise"
03:56 "Ce qu'ils veulent, c'est travailler le moins possible" etc.
04:01 Et vous, vous n'avez pas du tout ce sentiment-là.
04:04 - Ecoutez, lorsqu'il y a des difficultés, et nous sommes en difficulté dans l'industrie,
04:09 comme vous le savez, les gens sont prêts à travailler plus sans gagner plus.
04:15 Ils ont envie de sauver leur boîte, puisqu'à l'heure actuelle, il y a un grand nombre de boîtes
04:20 qui sont près de la faillite à cause du prix de l'énergie.
04:23 Et ils sont prêts à travailler de manière à sauver leur boîte.
04:26 C'est la réalité. La réalité de ce pays, c'est au contraire.
04:29 Les gens qui sont dans les entreprises ont envie de sauver, de travailler, de travailler pour arriver à s'en sortir.
04:34 - Je voudrais faire encore une réflexion, parce que je n'en peux plus du télétravail.
04:38 On avait une question dans notre OpinionWay, qui a dit "Pensez-vous que le climat s'améliore dans votre entreprise ?"
04:45 Il y a 35%, plus que ça, 40% des salariés qui disent "Ça s'améliore beaucoup ma boîte."
04:54 Alors on me dit "Ah mais non, c'est parce qu'il y a le télétravail."
04:57 Pas du tout, ça s'améliore dans leur boîte.
04:59 - C'est pas la solution. - Non mais c'est même pas ça, c'est de la ségrégation.
05:04 Les 30% des Français qui peuvent travailler de chez eux...
05:08 - C'est pire que ça. Il y a des gens qui ont été mis en télétravail à la suite des injonctions gouvernementales,
05:15 et qui ont fait des dépressions nerveuses, et qui ont dit "Non, j'ai envie d'être avec mes copains."
05:19 - Rappelons-le du confinement, rappelons-le ce qui s'est passé pendant le Covid.
05:24 - C'est l'inverse qui se passe.
05:26 Donc je crois qu'on déraille complètement en n'étant pas près des sociétés, des boîtes qu'elles existent.
05:33 - Du terrain. - Du terrain.
05:35 - Tout ça est trop "bobo parisien" pour moi. Ça commence à bien faire.
05:40 - Alors je ne sais pas si c'est "bobo parisien", mais une chose très intéressante, sauf que je m'entends dans le sondage "Opinion Way"
05:46 que vous montrez, c'est que l'intervention de l'État dans la gestion des entreprises,
05:51 pour être sûr que vos entreprises soient bien gérées, pensez-vous que c'est le rôle de votre patron et il sait le faire ?
05:55 Eh bien 75% disent "Oui", et il faut que l'État intervienne, 23% seulement disent "Oui". C'est très intéressant ça.
06:02 - Les PME, on a fait des tris, c'est 95% qui disent "C'est mon patron qui sait".
06:08 - C'est normal, il est sur le terrain.
06:11 - Oui, mais quand on a un interventionnisme comme on l'a de l'État, c'est assez inquiétant.
06:17 Parce qu'ils sont convaincus qu'ils savent mieux que nous, c'est le problème.
06:20 - Mais c'est la France Jacobine ça.
06:22 - Oui mais c'est pire que ça, c'est-à-dire que dans les petites boîtes, les gens considèrent que c'est l'État qui empêche la boîte de se développer.
06:29 Et c'est ça que j'ai aujourd'hui dans les réunions que je fais à droite et à gauche.
06:33 - Sous forme de quoi ? Trop de papasseries ?
06:35 - Les administrations demandent du papier. C'est-à-dire que d'un côté, c'est assez marrant, les administrations disent "On dématérialise".
06:41 Et d'autre côté, on est un kilo de papier surtout. Il faut faire double, double, il faut dématérialiser d'un côté et d'autre côté, il faut faire les papiers.
06:50 - Sachant que dématérialisé, moi j'ai trouvé ma comptable en larmes, qui n'avait personne à qui parler depuis 3 mois,
06:56 et qui avait besoin de renseignements parce qu'on a une comptabilité compliquée, ça a beaucoup changé, etc.
07:00 Vous n'avez plus personne en ligne.
07:02 - Oui, et c'est vrai pour beaucoup, beaucoup de domaines, dans beaucoup de domaines, c'est clair.
07:06 - Et on envoie des fonctionnaires quand même, c'est ça qui est assez surprenant.
07:09 - Mais attendez, on n'envoie pas que des fonctionnaires, on les double avec des conseillers.
07:12 - Oui. - Qui le sait et compagnie.
07:14 - Oui c'est ça. - C'est fabuleux.
07:15 - C'est-à-dire où ils sont bons les fonctionnaires, on les garde, s'ils ne sont pas bons, on les tire, on les vire.
07:18 - Ah non, non, non, on ajoute. C'est strat après strat, c'est vraiment intéressant.
07:22 - Et on démétérialise, c'est-à-dire qu'on n'a personne au bout du fil.
07:25 - Oui, c'est intéressant. - Et on ne peut pas avoir de renseignements, ce n'est pas possible.
07:28 - Et comment faire, alors à votre avis, juste par rapport à ce "j'aime ma boîte", c'est que les gens, vous savez,
07:35 il y a une espèce de discours comme ça, un peu fataliste, parce qu'il faut le dire aussi, et vous le savez,
07:40 le fleur-prison et vous aussi, sauvignementons, il y a quand même énormément de faillites d'entreprises en ce moment,
07:45 je ne sais pas le chiffre exact, mais enfin on l'a. Qu'est-ce qui fait qu'on sait très bien, et on l'a dit,
07:51 alors là c'est un cliché, mais c'est un cliché vrai, que 90% des emplois sont créés par les entreprises, par les PME, etc.
07:59 Comment il se fait qu'au fond, il n'y a pas un discours, y compris au sommet de l'État, pour dire "attendez, c'est ceux-là qui comptent".
08:08 - Moi je crois... - Excuse-moi, excuse-moi, non, vas-y, vas-y. - Non, non, mais je crois en la destruction créatrice.
08:15 C'est-à-dire qu'il y a des boîtes, bah oui, elles disparaissent, il y a des boîtes qui étaient un peu fragiles,
08:20 qui ont eu des difficultés, il y a des boîtes qui exportaient, qui ne peuvent plus exporter, il y a des produits qu'on ne trouve plus...
08:26 - C'est vrai, non, pardon Sophie, je vous interromps, mais vous savez très bien, avec l'électricité et la hausse des prix,
08:32 vous savez très bien ce qui arrive à les entreprises. Ça, c'est pas parce que ça ne marche pas, c'est pas parce qu'ils n'ont pas de marché,
08:36 c'est pas parce qu'ils ne sont pas bons, il y en a qui ne sont pas bons, mais là c'est autre chose.
08:39 - Là c'est autre chose, mais pas la majorité française. - À l'heure actuelle, dans l'industrie, dans l'industrie,
08:45 la hausse de l'électricité fait un rebond des faillites absolument colossal.
08:50 Et donc je déclare depuis maintenant deux ans qu'il faut s'en occuper, c'est-à-dire qu'il faut que le prix de l'électricité revienne au coût,
08:59 et qu'il va y avoir des faillites d'entreprises en cascade d'ici la fin de l'année. Et donc on dit "l'année prochaine, l'année prochaine".
09:05 Non, on ne va pas attendre 2024, il faut s'occuper des choses maintenant.
09:09 Et dans le discours de "J'aime ma boîte", c'est les gens aiment tellement leur boîte qu'ils crient actuellement, qu'ils crient en disant...
09:17 - "Sauvez-la !" - "Sauvez-la, sauvez-la, sauvez-la, sauvez-la !"
09:20 Et c'est ce que j'ai moi dans les dîners et dans les provinces où je vais, c'est "il faut absolument sauver ma boîte".
09:33 - On est d'accord avec le patron, on est d'accord avec ça, mais on n'est pas d'accord avec l'État qui ne fait pas ce qu'il faut pour que bien arrive.
09:40 - Oui mais Loïc, il faut spécifier qu'il y a une énorme différence entre le secteur tertiaire et le secteur industriel.
09:47 Le tertiaire souffre assez peu de problèmes d'électricité, il y en a un peu.
09:51 - Le problème c'est qu'on n'a fait que du tertiaire, on a éliminé le reste, ou presque.
09:55 - Alors déjà l'industriel est très mal, au moment où on vous dit "on va la réimplanter en France",
09:59 on a les écolos qui empêchent de s'installer où que ce soit, et en plus de ça il y a le coût de l'énergie.
10:06 Donc là, le vrai problème aujourd'hui des boîtes c'est quand même l'industrie.
10:11 - Absolument. Et alors Sophie, mais le produit est aimé par les gens, c'est extraordinaire comme histoire.
10:19 - Alors moi j'ai été conseille à un moment donné de la SNCF, et j'ai écrit un livre pour eux, "ça marche parce que ça roule".
10:26 Parce qu'ils m'avaient demandé d'écrire un livre parce que les gens aimaient trop leurs boîtes.
10:31 Alors là j'avais un peu de difficulté à comprendre, et en fait ils pensaient qu'ils ne servaient à rien.
10:36 Car la SNCF était tellement magnifique, tellement puissante, tellement bien organisée,
10:41 que moi qu'est-ce que vous voulez que je serve dans cette armée ?
10:43 Et on a été obligé de les faire intervenir, et j'ai dit "quel est le jour où vous savez sauver votre boîte ?"
10:48 Et c'était très marrant, il y a un type qui a dit "j'ai empêché un train de partir à vide".
10:52 - Mais Sophie, il ne faut pas que ça devienne "ça marche parce qu'on nous roule", et on entend aussi beaucoup ça en ce moment.
10:57 Juste un mot, qu'est-ce que vous attendez des politiques aujourd'hui ?
11:01 Parce que vous avez l'intention de faire quelque chose, vous avez envie de faire un geste.
11:06 - D'abord j'attends surtout que les politiques en fassent moins.
11:10 Et vous savez ce que je voudrais ? Mon rêve.
11:12 - C'est quoi ?
11:13 - Jeudi, j'aimerais que l'Assemblée nationale applaudisse les salariés et les entreprises de France.
11:20 Je voudrais juste ça.
11:22 Parce qu'ils ne pensent qu'à les punir, à piquer du pognon à ceux qui en gagnent trop,
11:26 à taxer, à combler la dette de l'État en prenant quelque part quelque chose.
11:31 Et je voudrais, je pense que ce serait vraiment un lien fort,
11:35 que l'Assemblée, je ne sais pas ce que le Floc' Prigent en pense, qu'on nous applaudisse.
11:40 - C'est un de mes rêves, et qu'on arrête de faire des espèces de grands messes sur les salaires, sur les charges, etc.
11:46 et qu'on traite des vrais problèmes. Les vrais problèmes ne sont pas ça.
11:49 - Vous diriez que les conseils citoyens, ça ne donne pas ça ?
11:52 - Les grands consultations de présidents...
11:54 - C'est-à-dire que ça, prenons les gens des entreprises et regardons,
11:57 écoutons ce que disent les entreprises, écoutons ce que disent les salariés dans les entreprises.
12:01 Ce n'est pas le cas actuellement. On fait des grands messes qui ne servent à rien.
12:05 D'ailleurs que dire, l'injonction, il faudrait augmenter les salaires, ça dépend.
12:09 Est-ce que mes marges augmentent ou pas, moi, en tant que patron ?
12:12 Et si mes marges n'augmentent pas, comment j'augmente les salaires ?
12:14 Et les salariés viennent me voir en disant "Ecoutez, nos marges sont en train de s'effondrer, comment vous faites ?"
12:18 On va dire "On va faire le nécessaire parce qu'on a déjà jonction."
12:22 - Est-ce que vous avez vu qu'aujourd'hui, la fameuse taxe, la fameuse prime Macron,
12:29 qui est, je vais manquer de modestie, mais dire que c'est la prime menton.
12:33 Parce que c'est à éthique qu'on a, au moment des gilets jaunes...
12:36 - J'aime les moments de menton !
12:38 - Au moment des gilets jaunes, à éthique, je dis ça parce que j'ai été le porte-parole,
12:42 mais ils ont décidé qu'il fallait une prime défiscalisée pour tout de suite pouvoir augmenter.
12:46 Eh bien, c'était formidable, c'est une prime défiscalisée qui permettait de ne pas gréver la boite,
12:52 d'aider les salariés, eh bien annoncée ce matin, on va la refiscaliser.
12:57 - Ah, qu'est-ce que vous voulez ? L'État, c'est ça !
13:01 Il y avait deux choses extraordinaires, c'est pas cher, c'est l'État qui paye.
13:05 - Oui, François Hollande, c'est pour ça !
13:08 - Et là, il ne nous restera plus, c'est Michel Audillard, il ne nous restera plus que l'impôt sur les eaux.
13:14 - Ah, joli !
13:16 - Et c'est vraiment ça, c'est une espèce de raquette organisée, vous êtes bien d'accord ?
13:20 - Et là, il est clair que dans le domaine de l'énergie, eh bien, on fait des taxes,
13:25 et puis on fait la TVA sur la taxe, et on continue !
13:28 On peut continuer à faire la taxe sur la taxe sur la taxe, mais ça ne sert à rien !
13:33 Il faut avoir de l'énergie !
13:36 - Alors, Sophie de Menton, Loïc Lecoq puis Jean a remplacé les politiques, prenez le pouvoir !
13:40 - Qu'est-ce que vous attendez ?
13:42 - Déjà, en fait, les entreprises sont les seules qui peuvent résister à la vacance du pouvoir actuel.
13:49 - Pas ce programme !
13:52 - Les salariés nous le disent !
13:54 Heureusement que vous êtes là, vous les patrons, parce qu'autrement, il n'y a plus personne qui tient !
13:58 - Mais oui, mais ce n'est pas vous qui dirigez la politique de ce pays !
14:01 - On n'a pas envie de diriger le pays, nous !
14:03 On a envie de diriger nos boîtes et qu'elles fonctionnent !
14:06 Et c'est pour ça qu'on les aime, et c'est pour ça qu'on fait cette grande fête.
14:10 - Cette grande fête, ça pourrait être une grande fête ?
14:13 À côté, il y a une fête des salaires et des gens qui font n'importe quoi !
14:17 - Non, non, non, on a la fête du travail, c'est le 1er mai, c'est le jour chômé !
14:20 Moi, je veux une fête du travail où on bosse !
14:22 - Pour les gens travailler, c'est incroyable ! Alors qu'on voulait avoir un peu de... voilà !
14:26 Non, non, mais c'est formidable !
14:27 - Mais les gens ont envie de travailler, André !
14:29 - En fait, oui, mais les princes qui nous gouvernent, quels qu'ils soient, gauches, droites, etc...
14:34 - Ils ont envie de travailler !
14:35 - Non ! Vous, c'est "j'aime ma boîte" !
14:38 Vous, c'est "je vous aime, moi non plus" !
14:41 Voilà la différence !
14:42 C'est-à-dire qu'en fait, et on ne va pas résoudre le problème maintenant,
14:46 c'est qu'en fait, le problème, c'est que cette vacance du pouvoir, de tous les pouvoirs,
14:50 elle doit être, la nature hors du vide, elle doit être comblée !
14:53 Et c'est ça qu'on vous attend ! En attendant, on aimera notre boîte !
14:56 - En attendant, on a notre boîte ! Heureusement qu'elles sont là !
14:58 Et on aura envie que l'État n'empêche pas de votre boîte de fonctionner !
15:02 C'est ça ! Déjà, s'il faisait ça, ce serait pas mal !
15:04 Et puis après, on va voir comment, à partir de là, on peut rebâtir la France !
15:08 - Eh bien écoutez, à Sud Radio, nous allons aimer notre boîte !
15:11 - Vous allez faire la fête jeudi, j'espère ?
15:13 - Jeudi, absolument !
15:14 Et on va mettre "Qu'est-ce qui bouge le cul des Andalouses ? C'est l'amour !"
15:18 "Toi et moi dans le même Bermuda, c'est l'amour !"
15:21 "Elle revient à l'hirondelle du Faubourg, c'est l'amour !"
15:24 Sophie Menton, Loïc Leflore-Prigent, merci !
15:27 Merci à ces Roméo et Juliette de l'entreprise !
15:30 - Et restez bien avec nous sur Sud Radio, on va se retrouver dans une semaine !