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##SOYEZ_LIBRES-2025-04-30##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Bien, il est 8h12, Maxime Yédo, bonjour.
00:07Bonjour, alors dans la liste, dans la liste des râleurs professionnels
00:11qui s'allongent tous les jours, parce que la France n'est que ça aujourd'hui,
00:16n'est plus que ça, vous avez dégoté ce matin...
00:19Jean-Jacques qui part en théoriser les bons et les mauvais râleurs.
00:20Non, non, pas du tout, mais vous êtes en train, Maxime Yédo,
00:22vous nous dégoter, vous nous avez dégoté les pilotes d'hélicoptère du SAMU.
00:28Oui.
00:29Ils ne sont pas contents, eux non plus.
00:31Alors, il y a les grèves à la SNCF, il y a les...
00:34Mais là, maintenant, qu'est-ce qu'ils ont ?
00:35On reconnaissait que généralement, les pilotes d'hélicoptère du SAMU
00:38sont un peu plus importants que les conducteurs de train de la SNCF.
00:42Ça dépend, les conducteurs de TGV, c'est important.
00:45Oui, le TGV, c'est important, ça ne vous a pas échappé.
00:47Généralement, vous n'attendez pas un TGV quand vous êtes en train de mourir
00:49en plein milieu de la montagne.
00:50Donc, il se trouve que les pilotes d'hélicoptère du SAMU,
00:52les fameux anges du ciel, transportent donc les patients en situation critique
00:56qui menacent à leur tour de faire grève dès cet été.
00:58Alors, pourquoi ?
00:59C'est une grève qui pourrait paralyser les évacuations d'urgence par voie aérienne.
01:04Le motif, c'est simple, c'est une rémunération indigne pour des missions vitales.
01:08On est à 2300 euros net en début de carrière,
01:11à peine le SMIC pour les copilotes,
01:13et un plafond à 3100 euros en fin de carrière.
01:16Alors là, vous pourriez vous dire,
01:18légitimement, c'est quand même pas mal payé.
01:20Le problème, c'est que c'est quand même 35% de moins que leurs homologues roumains.
01:24Non, ce n'est pas bien payé compte tenu de leur responsabilité.
01:27Vous voyez, j'arrive à vous attraper à cette cause, Jean-Jacques.
01:30Je savais que ce n'était pas une chronique inutile.
01:31Il y a des revendications légitimes.
01:33On est d'accord.
01:33Mais alors là, je suis parfaitement d'accord.
01:36Et le plus fou, en réalité...
01:37Ce sont des sociétés privées qui...
01:38Mais c'est exactement ça.
01:39C'est-à-dire que c'est des sociétés privées comme SAF, HBA ou BACOC.
01:43C'est-à-dire que ce sont ces sociétés privées qui assurent ces missions pour les hôpitaux.
01:48Mais le seul sujet, si vous voulez, c'est que les budgets ne suivent pas.
01:50Certains établissements publics doivent donc plusieurs millions d'euros à ces entreprises
01:55qui menacent carrément leur survie.
01:57Le syndicat demande donc 50 millions d'euros,
01:59soit moins de 4% du budget total des transports sanitaires
02:03pour sauver ce service essentiel.
02:05Vous le voyez, ce n'est pas le bout du monde non plus.
02:06Bien, alors, comme tout va mal,
02:09Maxime Yédo,
02:10la seule activité dédiée, je plaisante,
02:13aux urgences,
02:15n'est pas la seule, si je puis dire,
02:18à être menacée,
02:20à être en état...
02:22Exactement.
02:22En tant que cassandre de Morlande.
02:25De Morlande, exactement.
02:27Rappelez-vous, déjà l'été dernier,
02:28on en avait beaucoup parlé sur cette antenne,
02:30les Canadaires, c'est les fameux avions bombardiers d'eau
02:32qui, chaque été, protègent les forêts,
02:34les villages des flammes.
02:35En 2024, on s'était aperçu que plusieurs d'entre eux
02:37avaient été coulés au sol.
02:39Faute de quoi ?
02:40Faute de pièces détachées,
02:41une fois encore,
02:42parce que, notamment,
02:43nous délégons énormément de choses.
02:44Donc, la flotte française,
02:45qui était déjà veillissante,
02:46si vous voulez,
02:47s'est réduite à peau de chagrin.
02:48Une flotte nationale,
02:50pour vous donner un ordre d'idée,
02:51est composée, normalement,
02:52de 12 engins.
02:53Mais sachez que, la plupart du temps,
02:54durant l'été,
02:54c'est seulement 3 engins qui sont opérationnels.
02:56Et cette défaillance est due,
02:58notamment, au manque structurel
02:59d'effectifs de techniciens de maintenance,
03:01notamment, parce qu'on s'amuse à déléguer ça
03:03à des entreprises privées.
03:04Donc, il faut embaucher des fonctionnaires.
03:05Il faut embaucher, non pas des fonctionnaires,
03:06mais des gens compétents.
03:07Ah oui, d'accord.
03:08Mais bon, c'est la fonction publique, non ?
03:10Oui, et des gens qui ont de véritables...
03:11C'est la protection civile.
03:12Non, ce n'est pas que la protection civile.
03:14C'est aussi des gens qui sont,
03:15vraiment, là aussi, pilotes, etc.
03:17Oui, mais qui sont fonctionnaires.
03:18Oui, sans doute,
03:19sans doute une partie fonctionnaire.
03:20Mais si vous voulez,
03:21il y a une différence entre...
03:22Il faut réduire le nombre de fonctionnaires,
03:24et puis après, bon...
03:25Non, mais une fois plus.
03:26Il me semble que Eric Revelle
03:27l'a très bien dit,
03:27il faut lui rendre hommage.
03:28Il y a les bons et les mauvais fonctionnaires,
03:30Jean-Jacques, c'est comme les râleurs.
03:32Et donc, que dire de la BRI ?
03:33La brigade de recherche et d'intervention,
03:34vous le savez,
03:35huit unités d'élite
03:36censées intervenir dans les cas les plus graves.
03:38Et on a appris,
03:39il n'y a pas plus tard que deux semaines,
03:40qu'elle est en manque de moyens
03:41de façon absolument colossale.
03:44Les véhicules hors d'âge,
03:45le matériel obsolète,
03:46absence de munitions pour les entraînements.
03:48Bref, elle se retrouve, en réalité,
03:49à demander une prime de 400 euros.
03:51On est quand même la France,
03:52septième puissance du monde,
03:53et on a une brigade d'élite
03:54qui demande 400 euros de prime.
03:56Bref, pour vous faire plaisir, Jean-Jacques,
03:58si on résume les râleurs,
03:59les hélicos du SAMU,
04:00les avions de la sécurité civile,
04:01les brigades d'intervention,
04:03tout est en sous-régime.
04:04Et donc, pendant ce temps,
04:05en effet, il faut réaliser
04:06que quand les services d'urgence
04:07deviennent eux-mêmes des urgences,
04:09c'est vraiment que le système
04:10est à bout de souffle.
04:10Tant pis pour ceux qui le disent
04:12et qui sont appelés râleurs.
04:13Bon, allez,
04:14Maxime Yédo,
04:15avec nous ce matin sur...
04:17Qu'est-ce que vous en pensez,
04:18Jean-François Akeli ?
04:19Je ne suis pas omniscient
04:21et pas compétent
04:22en matière de société privée
04:24d'hélicoptères.
04:24Je comprends mal d'ailleurs
04:26que ce sont des sociétés privées,
04:29je ne savais pas du tout,
04:30qui...
04:30Mais comme pour les Canadiens,
04:32ou une grande partie de la maintenance...
04:33Il est question,
04:34je vais dire une bêtise,
04:35Café du Commerce,
04:37mais il est question
04:37d'augmenter le budget des armées.
04:39Pourquoi ne pas imaginer
04:40un système
04:41qui serait une forme d'entraînement,
04:43de flotte
04:44qui serait détachée
04:46pour les hôpitaux,
04:47qui relèverait
04:48de l'organisation militaire,
04:49je ne sais pas,
04:49quelque chose
04:50qui appartiendrait à l'armée,
04:51une organisation...
04:51On peut penser à des choses comme ça.
04:53Oui, mais c'est vrai
04:54que ça râle partout,
04:56Jean-Jacques Bourdin.
04:57Oui.
04:58C'est sans doute légitime,
04:59attention.
04:59C'est souvent légitime,
05:00pas toujours quand même.
05:01Non mais ça dépend.
05:02Entre la personne
05:03qui râle au quotidien,
05:04on a cette image
05:05du français râleur
05:06parce que le plat
05:07arrive trop tôt,
05:08parce que son colis
05:08n'est pas arrivé trop au cidre.
05:10Ok, ça c'est le râleur de base.
05:11En attendant,
05:11quand ce sont des professions
05:12aux fonctions légèrement vitales,
05:14pardonnez-moi,
05:15parce que quand vous vous retrouverez
05:16en randonnée
05:16dans vos quelques paradis cortes,
05:19Jean-François Quilly,
05:19et qu'il y aura une rupture
05:20de la Chine dans un coin paumé,
05:22on se dira,
05:22mince,
05:23mince,
05:23Maxime Hédot avait raison,
05:25Maxime Hédot avait peut-être raison
05:26de faire un appel
05:28au personnel du salut
05:30qui ne peut pas me charmer.
05:31On ne peut pas râler légitimement
05:32et même râler,
05:33pour citer Jean-Jacques Bourdin,
05:34lucidement.
05:35Les secours en montagne,
05:36par exemple,
05:36c'est la gendarmerie
05:37qui s'en occupe.
05:38Oui.
05:38Je rappelle,
05:39vous parliez des militaires.
05:40Les secours en montagne,
05:41c'est la gendarmerie nationale.
05:41Oui, c'est la gendarmerie nationale.
05:43Donc,
05:44il existe aussi
05:45du secours public
05:47qui fonctionne.
05:48Oui,
05:48on peut faire en sorte
05:49que la police
05:51et la gendarmerie
05:51s'occupent de tout.
05:52Des secours en montagne,
05:54des surgences,
05:54les militaires,
05:55l'élite annoncée aussi.
05:57Il n'y a pas de bons
05:57et de mauvais fonctionnaires,
05:58il y a une bonne
05:59ou une mauvaise utilisation
06:00de la fonction publique.
06:02Ah oui,
06:02on est tous d'accord.
06:03Ce n'est pas la même chose.
06:04On est tous d'accord.
06:04Je vous permets une réflexion.
06:06Le ministre de l'économie
06:06et des finances
06:07avec nous,
06:07tout le temps des notes.
06:09Et dans un instant,
06:10Maxime Troulot
06:11qui va nous parler
06:12des écrans
06:14chez les jeunes.
06:16A tout de suite.

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