• il y a 7 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-05-20##

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Transcription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:04 "Trangers au bout du monde, Manhattan, Kaboul" avec Renaud, effectivement c'est...
00:08 C'est...
00:10 C'est une parabole, cette chanson.
00:13 Pour vous parler de, justement, je vous parlais du choc des civilisations un peu plus tôt avec Samuel Huntington de son livre célèbre.
00:20 Et bien on a eu une illustration exemplaire lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal où il rencontrait le Premier ministre Ousmane Sonko.
00:30 Et il y a eu cet échange, et cet échange est vraiment intéressant parce que ce n'est pas une question de juger,
00:37 c'est une question de voir ce que chacun avait à dire et chacun l'a dit.
00:40 Et là on voit vraiment l'une des parties du problème qui bouleverse en tout cas une partie de l'ordre du monde aujourd'hui.
00:47 Écoutez, on va commencer par écouter Jean-Luc Mélenchon, donc qui était l'invité,
00:53 qui était à Dakar, avec une conférence de presse, foule, etc.
01:01 Écoutez.
01:01 "Je veux vous dire avec la plus grande netteté, par respect pour mes compatriotes, je suis un homme absolument et radicalement engagé sur un point,
01:11 et je veux vous remercier de l'aborder aussi franchement président.
01:15 Parce que si on ne peut pas se parler de franchement, alors on ne se parle pas.
01:19 C'est une comédie.
01:21 (Applaudissements)
01:24 Nous venons de dire sur quoi nous sommes d'accord.
01:26 Je crois que vous l'avez entendu.
01:28 Vous venez de dire sur quoi nous sommes en désaccord.
01:31 Je vous le confirme, en effet.
01:33 (Applaudissements)
01:34 Je suis le premier législateur français qui ait déposé un texte de loi à propos de la population, de la possibilité du mariage homosexuel.
01:44 (Applaudissements)
01:45 Je suis, si vous voulez le savoir, hétérosexuel.
01:48 Mais j'ai pensé que cette liberté d'amour devait être ouverte à tous ceux qui voulaient en bénéficier,
01:54 et c'est pourquoi je vous dis, les yeux dans les yeux, que j'assume la position politique que j'ai voulue.
02:01 Et je ne chercherai pas à vous l'imposer.
02:04 Mais il est inutile de parer cette divergence d'une divergence qui viendrait entre les nations.
02:11 Car chez nous, c'est les pires réactionnaires et les pires racistes qui se sont opposés à cette disposition légale.
02:18 (Applaudissements)
02:19 Tant et si bien que je l'assume, et je vous dis que je sais que dans mon pays, elle fut controversée.
02:26 Et nous l'avons réglée comment ?
02:28 Comment l'avons-nous réglée ? En votant.
02:31 Eh bien, peut-être qu'un jour vous-même, vous voterez, et alors, votre décision...
02:35 (Acclamations)
02:38 Mais j'entends, peut-être que non.
02:40 (Acclamations)
02:41 Vous ferez votre décision, mais vous ferez bien comme vous voulez, et moi aussi.
02:45 (Acclamations)
02:46 Vous ferez bien comme vous voulez, et nous aussi.
02:49 Je sais que les Français n'ont pas trop de leçons à donner sur la polygamie pour ce qui concerne les pratiques présidentielles.
02:56 Voilà, voilà, c'est intéressant parce que, au fond, on a assez de divergence avec Jean-Luc Mélenchon.
03:03 Au moins, il a exprimé ce qu'il avait exprimé, et pas pour des motifs électoralistes, en l'occurrence à Dakar.
03:09 Franchement, il ne pêchait pas pour un électoral.
03:12 À preuve, vous avez entendu les huées très très prononcées quand il parlait du mariage homosexuel, de la polygamie,
03:20 et en disant, voilà, vous allez peut-être un jour voter pour cela.
03:23 On a vu le...
03:24 Mais il a dit ce qu'il avait à dire, en tout cas ce qu'il pensait, quel que soit ce qu'on en pense.
03:30 Ce qui est intéressant, c'est qu'il dit cela, et Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais, répond.
03:38 Et écoutez ce que dit Ousmane Sonko, ce qui réplique à Mélenchon.
03:43 "Ce que je retiens, c'est ce que le président Mélenchon a dit, qu'il est possible de dialoguer de tout,
03:51 de constater nos désaccords, et de capitaliser sur nos convergences.
03:58 Et c'est là où le bar blesse, malheureusement.
04:01 Nous vous concédons votre désaccord sur la polygamie.
04:05 Ce qui ne nous empêchera pas de débarquer à Paris avec les deux dames.
04:10 Et nous n'avons pas la prétention de nous prononcer, d'intervenir,
04:23 perette sur votre liberté de légiférer, soit pour ou contre un phénomène.
04:29 Mais là où le bar blesse, c'est que, dans le sens inverse,
04:35 on veut nous repousser ce droit, nous, sur les aspects où on est en désaccord,
04:41 de légiférer ou de ne pas légiférer.
04:43 Et c'est ça l'intolérance, justement.
04:45 Et c'est ça que nous n'acceptons plus. Je vous remercie."
04:48 C'est très intéressant, c'est très intéressant.
04:52 Ça va au-delà, évidemment, de cette joute, ou de ces prises de parole
04:58 entre Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon.
05:02 En fait, et c'est vraiment, et c'est pas facile, il n'y a pas à trancher là-dessus,
05:06 en tout cas, je n'ai absolument pas la prétention de trancher ici,
05:09 ce n'est absolument pas mon rôle.
05:11 Mais ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui,
05:14 vous avez eu un des clivages qui se passent dans le monde,
05:18 par rapport à Dobrik, par rapport au multipolaire,
05:21 par rapport, vous voyez, l'Occident vient,
05:24 en disant l'Occident en tout cas, représenté là par Mélenchon,
05:27 alors que ici, c'est peut-être pas la même position,
05:30 et il dit "voilà, moi j'appuie, même vous n'êtes pas d'accord,
05:34 mais moi le mariage homosexuel, la polygamie,
05:37 je suis d'accord avec le mariage homosexuel,
05:39 j'ai légiféré là-dessus, la polygamie, nous sommes absolument contre, etc."
05:43 Et Sonko lui dit "écoutez, vous, vous pensez comme vous voulez,
05:47 vous faites ce que vous voulez, mais nous, chez nous, on fait ce qu'on veut.
05:50 Et on fait ce qu'on veut, on légifère comme on veut."
05:52 Et c'est vraiment ça, c'est-à-dire que ce qui se passe en ce moment,
05:55 et il faut le savoir, et il faut le dire,
05:58 encore une fois, en dehors de toute préoccupation moralisante,
06:02 c'est que vous avez une partie du monde,
06:04 qui refuse absolument,
06:07 que une certaine partie du monde, disons de l'hémisphère nord,
06:12 pour faire très très très simpliste et simple,
06:16 donne, dit "voilà ce qu'il faut faire, c'est ça les valeurs, c'est ça la morale, etc."
06:21 Et on a envie de dire "oui, mais il y a des valeurs, évidemment qu'il y a des valeurs."
06:25 Mais vous avez toute une partie des gens, pour des motifs culturels,
06:29 civilisationnels, qui ne sont absolument pas d'accord.
06:32 Et qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi ?
06:34 Une des choses, je ne dis pas que c'est la seule,
06:36 il y a des motifs économiques, des motifs géopolitiques énormes,
06:39 mais un des facteurs qui joue,
06:42 c'est que les Chinois, les Russes,
06:45 quand ils viennent, ils ne parlent jamais de ça,
06:47 ils disent "vous, faites ce que vous voulez, nous on va faire des affaires,
06:52 on va développer, on va faire du commerce, on va faire du trade,
06:57 et vous, vos coutumes, etc., quelles qu'elles soient,
07:00 ce n'est pas les nôtres, et nous, nous allons,
07:03 hors de question que vous vous imposiez nos coutumes,
07:06 et hors de question qu'on vous impose les nôtres,
07:09 voilà, on est là pour ça, et c'est pour, je crois que c'est une des raisons
07:13 pour lesquelles la Russie, la Chine et beaucoup d'autres
07:16 avancent comme ça en territoire africain pour ne parler que de lui,
07:20 et on voit très bien ce qui se passe depuis des années.
07:22 Mais ce qui est intéressant quand même,
07:24 c'est que ce sont les mêmes qui prennent des positions,
07:27 comme Mélenchon, tranché, et très bien, au Dakar,
07:32 qui prennent beaucoup moins de positions en France
07:36 pour ceux qui appliqueraient la polygamie ou autre,
07:39 même s'il n'est pas une polygamie à assister.
07:42 C'est-à-dire qu'en France, un certain nombre de gens
07:45 qui clament "Attention, nous sommes contre ces pratiques",
07:50 et bien les laissent s'appliquer sur le territoire français,
07:54 sans protester de façon vraiment très sonore.
08:00 Donc voilà, ça s'appelle le choc des féminisations.
08:03 On n'est pas ici pour trancher, je l'ai dit,
08:06 mais franchement, méditons là-dessus.
08:09 Ce qu'ont fait hier Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon
08:13 est totalement exemplaire de ce qui est en train de se passer
08:17 dans une certaine partie du monde aujourd'hui.
08:20 On va marquer une courte pause sur Sud Radio,
08:22 on revient dans un instant, puis vous aurez la parole,
08:24 évidemment, comme tous les jours, au 0826 300 300,
08:28 nous sommes en direct, aujourd'hui, lundi de Pentecôte,
08:30 on est bien là, en chair, et on annonce ça tout de suite sur Sud Radio.
08:57 Selon France Info, ce sont la droite et l'extrême droite
09:01 qui s'attaquent aux transitions de genre chez les mineurs.
09:04 Ah bon ? Si on est contre la transition de genre chez les mineurs,
09:07 on est automatiquement de droite et d'extrême droite ?
09:10 On en parle.
09:12 Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
09:14 La page des sports pour les tout-noms,
09:16 les trés divers que l'on mâchonne,
09:18 le poker d'as pour l'émotion, le jeu de dames,
09:21 avec la bonne.
09:22 C'est là.
09:26 Le poil serrillelage de raison, le cœur mangé par la cervelle.
09:29 Léo Ferré, Léo Ferré, bien sûr, l'immortel Léo Ferré, c'est l'homme, c'est l'homme.
09:33 Alors, qu'est-ce qui se passe exactement ?
09:36 Le Sénat va se pencher sur une proposition des Républicains
09:42 interdisant les traitements médicaux pour les mineurs transgenres.
09:46 Fin mai.
09:47 Voilà.
09:48 Il y a aussi une proposition de Ration nationale,
09:51 mais là, c'est une proposition des Républicains
09:54 qui vise à interdire toute prise en charge médicale des mineurs trans,
09:59 à l'exception d'un suivi psychiatrique,
10:02 alors que la transidentité n'est plus considérée comme une maladie mentale depuis 2010.
10:07 Voilà.
10:08 Donc, il y a tout ce problème,
10:11 toute la polémique,
10:14 nous en avons déjà parlé, nous en parlons encore,
10:17 mais effectivement, IVG, transition, c'est mon corps, ma décision.
10:22 IVG, c'est un autre problème,
10:23 mais transition, effectivement, à partir de quand, à partir de quel âge, etc.
10:28 Et France Info a écrit dans son journal,
10:33 enfin, dans le journal, dans les textes que publie France Info,
10:38 voilà, alors ils disent, oui, on dit, voilà,
10:42 un historien a proposé un texte sur la transidentité,
10:44 c'est symbolique, ça permet à l'AERO-RN de faire parler d'eux
10:47 et de marquer le terrain sur ce sujet.
10:49 Voilà.
10:50 Il s'agit de dire, voilà, c'est une panique morale,
10:53 on crée un problème et on propose une solution pour y répondre.
10:56 On essaie de nommer un problème en disant, oui, si l'ERL ou l'ERN essayent d'en parler,
11:03 c'est parce qu'ils n'ont rien à dire
11:05 et comme il y a une élection bientôt dans les élections européennes,
11:08 donc ils essayent d'exister par là.
11:10 Quand même, le problème peut-être est un peu plus compliqué,
11:14 il faut arrêter de dire qu'il n'y a rien, il n'y a rien là-dessus, etc.
11:18 Non.
11:19 Mais alors, quand par exemple, France Info écrit,
11:23 enfin, le journaliste de France Info écrit,
11:26 les effets dans la vie des personnes trans sont déjà bien réels,
11:31 qu'est-ce qu'on va devenir, etc.
11:33 Il y a une hausse des témoignages de transphobie, notamment chez les jeunes,
11:36 ces responsables politiques ne se rendent pas compte
11:39 qu'ils sont en train de parler de vraie vie,
11:41 de déshumaniser des gens, etc.
11:43 Je suis catastrophé, dit Morgane Jekel d'Espace Santé Trans.
11:47 Mais est-ce que ça ne pose pas quelques problèmes ?
11:50 Par exemple, quand Marguerite Stern, absolument insultée,
11:54 traitée de transphobe parce qu'elle a écrit avec Dora Mouton "Transfabia",
11:58 dit, par exemple, que les bloqueurs de puberté,
12:01 administrés sur une durée de 6 ans,
12:03 les bloqueurs de puberté détruisent le squelette,
12:06 empêchent la maturation, font office de castrateurs chimiques,
12:09 empêchent le développement des organes génitaux,
12:11 font de l'enfant un patient à vie,
12:14 est-ce qu'il n'y a pas lieu, quand même, de vérifier cela ?
12:18 Est-ce qu'il n'y a pas lieu de savoir, sans dire, ça y est, si on dit cela,
12:22 si on dit qu'un enfant ou qu'un mineur,
12:25 vous savez très très très bien ce qui se passe à 8 ans, à 10 ans, à 12 ans,
12:30 si, par exemple, des choses sont faites de façon irrémédiable,
12:34 il n'y a aucun problème, chacun peut devenir homme ou femme s'il veut,
12:38 mais à partir d'un certain âge.
12:40 Vous savez, on dit la majorité d'âges de 18 ans.
12:43 Alors la majorité des 8 ans, pourquoi ? À partir de quand ?
12:46 Si un enfant de 6 ans peut choisir, ou un enfant de 7 ans, 8 ans,
12:50 avec l'insentiment d'un des parents, peut choisir de changer de sexe,
12:54 alors ça veut dire quoi ?
12:55 Ça veut dire, mais alors, à ce moment-là, il peut aussi faire l'amour.
12:58 Quand on attaque la pédocriminalité, alors on leur dit quoi ?
13:02 "Ah oui, oui, mais un enfant de 8 ans, 6 ans, 8 ans, 7 ans, 8 ans, a le droit de changer de sexe."
13:07 Mais ça veut dire quoi, ça ?
13:08 Ça veut dire qu'on n'attend pas que ce soit un adulte, un adulte à 18 ans,
13:14 pour qu'il fasse son choix, à ce moment-là, d'accord,
13:18 mais avant, avec des choses qui peuvent être irrémédiables,
13:21 avec des choses auxquelles on ne peut pas changer,
13:23 avec vraiment des problèmes qui sont là, qui sont posés,
13:26 et il y a déjà énormément de témoignages.
13:29 Alors il faut arrêter de mélanger.
13:31 Ce n'est pas, et moi je connais beaucoup de gens de gauche
13:34 qui sont absolument contre les bloqueurs de puberté,
13:37 contre ce changement de sexe,
13:39 ou en tout cas de tentative de changement de sexe,
13:42 parce que là aussi, il faudrait dire qu'est-ce que ça veut dire.
13:44 Parce que quand on dit aujourd'hui "un homme est un homme et une femme est une femme",
13:47 vous êtes évidemment à la droite d'Adolf Hitler.
13:49 Il faut quand même se poser un certain nombre de questions.
13:53 Je ne rentrerai pas, oui, un homme peut tomber enceinte,
13:58 je ne tomberai pas, ce que dit quelque part une des responsables du planning familial.
14:03 Alors il faut quand même arrêter de dire n'importe quoi là-dessus,
14:08 et quand même il faut des garde-fous.
14:11 Des garde-fous, pardon, quand on a 8 ans, 10 ans,
14:14 et qu'on choisisse cela, et qu'on permette de choisir cela,
14:17 alors que pour beaucoup de formes c'est irrémédiable,
14:20 il faut arrêter d'être une société à irresponsabilité illimitée.
14:28 On a marqué une courte pause sur celui de Radio,
14:31 on revient après les infos de 13h pour le face-à-face avec André Bercoff.
14:35 A tout de suite sur Sud Radio.
14:36 Sud Radio, parlons vrai.

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