• il y a 7 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-05-01##

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News
Transcription
00:00 *Musique*
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Et puisque c'est le 1er mai, fête du travail, on va parler musique.
00:23 On va parler musique à propos d'un spectacle que j'ai vu,
00:27 et je vous le dis, si vous êtes à Paris, ou si vous êtes parisiens, si vous venez à Paris,
00:31 entre le... là, en mai, des dimanches jusqu'au 6 juillet,
00:36 on va donner toutes les dates, et vous allez voir un spectacle formidable
00:40 sur quelqu'un qui n'est peut-être pas connu de tout le monde,
00:44 mais qui a joué un rôle extraordinaire dans...
00:48 chez un certain nombre de compositeurs.
00:50 Vous allez écouter ses... vous allez écouter ses musiques, et vous les connaissez toutes.
00:55 *Musique*
01:04 *Musique*
01:12 *Musique*
01:22 *Musique*
01:33 Eh ben ce n'était jamais une mission impossible pour Nadia Boulanger.
01:36 Nadia Boulanger, qui est née en 1887,
01:41 qui est morte en 1979,
01:44 eh ben elle a été vraiment le professeur, le mentor,
01:48 la communicante d'énergie pour des compositeurs, je vais vous donner quelques noms,
01:53 qui ont tous, tous, tous dit "on doit tout à Nadia Boulanger".
01:58 Aaron Copland, Philippe Glass, Lalo Chiffrine, Quincy Jones,
02:01 Michel Legrand, Vladimir Kosma, Astor Piazzolla,
02:05 George Gershwin, et tous les autres, et tous les autres.
02:08 C'est formidable. Et alors, ce qui se passe, c'est que...
02:11 Je suis allé voir ce spectacle qui m'a vraiment bouleversé,
02:14 qui raconte justement un dialogue entre, effectivement, un journaliste et Nadia Boulanger,
02:22 jouée magnifiquement par Véronique, mais on va en parler avec elle,
02:26 et qui est absolument passionnant, vraiment passionnant.
02:31 Comment vous racontez que donc, Véronique Soufflé, mise en scène,
02:35 Michel Daudan, et avec Philippe Tarabé, qui fait effectivement l'intervieweur.
02:41 Et c'est passionnant parce que c'est une leçon à la fois de musique,
02:45 mais c'est surtout une leçon d'humanité.
02:48 C'est vraiment comment cette femme parle de la musique,
02:53 parle de chacun, et parle de ce formidable respect de la personnalité de chacun,
02:59 qu'elle est tous devenu, en tout cas, elle avait des élèves dans le monde entier,
03:03 c'est bien ça, Véronique Soufflé.
03:04 Absolument, ils sont venus du monde entier, ça a commencé par les Américains,
03:08 qui sont venus, Aaron Copland, qui est arrivé au conservatoire de Fontainebleau en 1921,
03:13 ça a été son premier élève, et de là a découlé quand Aaron Copland est rentré aux Etats-Unis,
03:18 qu'il est devenu, qu'il a été, tous les élèves musiciens américains
03:22 ont voulu venir rencontrer Nadia Boulanger, ils ont traversé l'Atlantique,
03:25 et ils sont venus étudier avec Nadia, ensuite il y a eu ceux qui sont arrivés du Japon,
03:30 de Roumanie, de Bulgarie, d'Argentine, du monde entier.
03:33 C'est fou, c'est fou.
03:34 Vraiment, absolument.
03:35 Et ça, c'était dans les années, donc elle a commencé vraiment dans les années...
03:38 Elle a commencé en 1921, elle a commencé à enseigner très très jeune,
03:41 elle avait 16 ans en 1904, chez elle, et puis à Gargenville,
03:45 elle recevait aussi dans sa maison de campagne des élèves,
03:47 et puis les choses se sont accélérées quand le conservatoire de Fontainebleau s'est ouvert en 1921,
03:53 et c'est un conservatoire qui s'est ouvert pour les jeunes musiciens américains,
03:58 il s'agissait d'offrir à ces jeunes musiciens le meilleur.
04:01 Qui existe encore ce conservatoire de Fontainebleau.
04:02 Qui existe encore, il est ouvert tous les étés, absolument,
04:05 et il reçoit des élèves américains.
04:07 Et alors justement, dans cette pièce, vraiment, ce qui est extrêmement touchant,
04:11 d'abord il y a des extraits, vous faites même chanter les spectateurs à un moment donné,
04:14 Véronique Soufflet, et ce qui est très intéressant,
04:17 c'est comment elle parle de l'enseignement, de la musique,
04:21 et de son amour pour la musique, et vraiment, ça parle à tout le monde,
04:25 vous pouvez ne rien connaître à la musique classique, ou à quoi que ce soit,
04:28 vous allez voir ça, c'est une leçon d'humanité, vraiment,
04:32 extrêmement touchante, extrêmement bouleversante,
04:35 et qu'est-ce qui fait que cette femme avait ce drive,
04:40 comme on dit en américain, cet enthousiasme, cette énergie ?
04:43 C'est un mystère, c'est une alchimiste, Nadia Boulanger,
04:46 c'est une personne qui a su allier à la fois la sévérité, la rigueur,
04:50 et puis l'amour, la passion,
04:53 qui a su, pour injonction première, d'obliger ses élèves à être eux-mêmes,
04:59 surtout, ne pas copier, ne pas vouloir ressembler à qui on n'est pas.
05:02 - Oui, à ce qu'on racontait Astor Piazzolla, par exemple,
05:04 le fameux musicien argentin, compositeur argentin.
05:07 - Absolument, parce qu'il était venu, il l'avait traversé, lui aussi, l'Atlantique,
05:10 pour venir étudier avec Nadia Boulanger,
05:12 il maîtrisait l'écriture magnifiquement, il rêvait d'être Bartók, Stravinsky,
05:16 mais Nadia Boulanger n'arrivait pas à comprendre
05:19 où était le vrai Piazzolla quand elle l'écoutait,
05:22 alors elle lui a demandé de jouer les œuvres qu'il jouait en Argentine
05:25 avant de venir étudier à Paris avec elle,
05:27 et ça a été une révélation, parce que, en venant à Paris,
05:30 il avait totalement occulté le tango !
05:32 Alors, il lui a dit "mais vous écrivez des tangos magnifiques,
05:37 il faut oublier l'écriture scolastique, continuez dans cette voie !"
05:40 Et c'est grâce à Nadia Boulanger que Astor Piazzolla est revenu au tango
05:45 et a changé aussi en Argentine.
05:48 - Et je rappelle Quincy Jones,
05:50 vous ne connaissez pas Quincy Jones, le grand producteur de Michael Jackson,
05:52 le grand compositeur qui est venu exprès,
05:55 qui a quitté l'orchestre de Duke Ellington où il était tropédiste
05:58 pour venir étudier chez Nadia Boulanger pendant 4 ans à Paris.
06:01 - Absolument, absolument.
06:03 Il avait entendu la lochifrine, il s'est dit "c'est pas possible,
06:06 il faut que je rencontre cette femme",
06:08 comme beaucoup d'élèves étrangers qui ont traversé.
06:12 - Elle était comment comme caractère ?
06:14 Je dois dire que vous l'interprétez magnifiquement,
06:16 Véronique Soufflé, c'est vrai,
06:18 vous l'interprétez très bien.
06:20 Elle était plutôt dure, elle était plutôt...
06:22 - C'est Markovitch qui dit qu'elle était à la fois
06:24 la douceur et la sévérité incarnées.
06:26 Elle était capable d'une immense humanité,
06:29 d'un amour absolu pour ses élèves,
06:33 et en même temps d'une rigueur draconienne
06:38 à l'égard de la technique.
06:40 Une fois qu'on maîtrisait la technique,
06:42 après il fallait être soi-même,
06:44 prendre la liberté de s'envoler,
06:46 mais il fallait d'abord connaître cette technique.
06:48 C'était le prix de la liberté.
06:50 - Et puis l'admiration qu'elle a pour les compositeurs,
06:52 pour les grands.
06:54 - Et puis pour les auteurs, pour Paul Valéry,
06:57 comme dit Michel Legrand,
06:59 avec Nadia Boulanger on n'étudiait pas que la musique,
07:02 on étudiait la poésie, la littérature,
07:04 on étudiait l'amitié,
07:06 on étudiait la vie.
07:08 Avec elle, la vie s'élargissait.
07:10 Nadia Boulanger, elle fait lever le pain,
07:14 elle fait élargir les choses,
07:16 elle fait en sorte que chacun...
07:18 - Pas par hasard qu'elle s'appelle Boulanger.
07:20 - Exactement.
07:22 Et c'était ça,
07:24 les capacités,
07:26 elle est hors du commun cette femme.
07:28 Et aujourd'hui sa parole est d'une modernité incroyable.
07:31 - Oui c'est vrai.
07:32 Quand on écoute ça aujourd'hui en 2024,
07:34 tout paraît extrêmement,
07:36 en tout cas logique ce qu'elle dit sur la passion,
07:38 sur l'amour et sur la rigueur,
07:40 parce qu'on ne peut rien faire sans le travail.
07:42 - Rien, et sur le désir.
07:44 - Sur le désir, oui.
07:46 - Si il n'y a pas de désir, il n'y a rien.
07:48 Si mon désir n'est pas assez fort, ce n'est pas la peine.
07:50 C'est vrai que c'est une leçon de vie,
07:52 une leçon d'humanité.
07:54 - Et je peux vous dire, on le sent comme ça,
07:56 alors je vais vous dire, si vous venez à Paris,
07:58 si vous êtes parisiens,
08:00 déjà le dimanche 5 mai à 18h au Théâtre Essayon,
08:02 c'est tout près de Beaubourg, c'est rue Pierre-Aulard,
08:04 le Théâtre Essayon,
08:06 donc le 5 mai à 18h.
08:08 Et ensuite, du 10 mai au 6 juillet,
08:10 les vendredis et samedis,
08:12 du 10 mai au 6 juillet à 21h.
08:14 Voilà, vous avez vraiment ce portrait,
08:16 au coin de la rue,
08:18 la boulangerie, au coin de la rue,
08:20 l'aventure, au coin de la rue, l'humanité.
08:22 Vraiment, allez voir Véronique Soufflé,
08:24 allez voir ce spectacle
08:26 qui dure une heure et quart, une heure vingt,
08:28 et vous y...
08:30 Vraiment, comment je dirais,
08:32 ouvrez la porte du théâtre,
08:34 et ce spectacle vous ouvrira.
08:36 Parce que voilà, vous passez une heure et quart
08:38 avec le pur bonheur,
08:40 et aujourd'hui, par ces temps un peu durs,
08:42 ça fait du bien.
08:44 - Merci beaucoup Véronique Soufflé d'avoir été avec nous.
08:46 On marque une courte pause,
08:48 on revient tout de suite après les informations de 13h,
08:50 pour le face-à-face. A tout de suite sur Sud Radio.
08:52 - Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
08:56 midi 14h. André Bercoff.
08:58 - Avec Aper, la marque de vêtements
09:00 qui respecte votre identité,
09:02 en vente exclusive sur
09:04 aper-mod.com
09:06 - Ici Sud Radio.
09:08 Les Français parlent au français.
09:14 Les carottes sont cuites.
09:16 Les carottes sont cuites.
09:18 - Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
09:22 - Eh bien, Radio France,
09:26 Radio France, on va en parler.
09:28 Licenciement d'un journaliste,
09:30 ça arrive, et pourquoi pas, si le journaliste a fait
09:32 comme dans n'importe quel métier,
09:34 une faute professionnelle ou une faute grave,
09:36 eh bien il est licencié, c'est normal.
09:38 Mais là, on peut se poser
09:40 quelques questions,
09:42 et on va les poser.
09:44 - Sud Radio Bercoff,
09:46 dans tous ses états.
09:48 Les perles du jour.
09:50 - Je ne pense pas que ce soit en ces
10:02 termes que la direction de Radio France
10:04 a formulé
10:06 son souhait de se séparer
10:08 de Jean-François Aquilli,
10:10 journaliste politique. Non.
10:12 Enfin, quand même, voilà, lundi dernier,
10:14 le groupe de Radio,
10:18 Radio France, a pris la décision
10:20 de licencier le journaliste politique
10:22 de France Info et présentateur de l'émission
10:24 Les Informés, Jean-François Aquilli,
10:26 pour faute grave. Licenciement,
10:28 donc, pour faute grave,
10:30 qui a été confirmée un peu partout,
10:32 donc voilà. Je rappelle qu'il y a
10:34 un mois et demi, le journaliste
10:36 Aquilli avait été déjà suspendu
10:38 à titre conservatoire après des révélations
10:40 du journal Le Monde,
10:42 affirmant qu'il avait collaboré à l'écriture
10:44 de l'autobiographie du président du Rassemblement
10:46 National, Jordan Bardella,
10:48 tête de liste, effectivement, du RN
10:50 pour les Européennes.
10:52 Voilà, donc, on lui dit conflit d'intérêt.
10:54 Selon la direction,
10:56 le journaliste aurait collaboré
10:58 sur une période de 9 mois
11:00 au projet de Jordan Bardella, évoquant
11:02 même un travail sur le fond avec des épreuves
11:04 corrigées.
11:06 Alors,
11:08 Jean-François Aquilli a
11:10 réagi à l'époque, donc quand ça s'est
11:12 passé, le 15 mars dernier,
11:14 avec cette mise au point, il dit
11:16 "Je n'ai offrint aucune règle professionnelle
11:18 ou déontologique.
11:20 J'ai échangé avec Jordan Bardella,
11:22 comme je le fais avec tous les responsables politiques
11:24 depuis 25 ans.
11:26 Nous avons parlé à sa demande de ce que pourrait être
11:28 son expression pour un livre d'entretien.
11:30 J'ai refusé le projet.
11:32 Depuis quand les journalistes politiques ne peuvent-ils
11:34 plus échanger avec l'ensemble des responsables
11:36 politiques ? Je suis
11:38 abasourdi par la brutalité de la mesure
11:40 injustifiée prise à la direction de
11:42 France Info à mon encontre, qui nuit
11:44 gravement à ma réputation." Sauf que,
11:46 sauf que, ce n'est plus cela, là,
11:48 c'est vraiment "on le licencie
11:50 pour fautes graves". Alors,
11:52 que dit la direction, effectivement,
11:54 de Radio France ?
11:56 Ils disent ceci, ils disent "voilà,
11:58 c'est une série de conflits d'intérêts
12:00 et, effectivement,
12:02 et puis, il aurait,
12:04 il aurait, Jordan Bardella,
12:06 fait du média training depuis 10 ans
12:08 avec des
12:10 avec des politiques pour une société
12:12 de conseil à la communication,
12:14 il y a un conflit d'intérêts,
12:16 etc. Bien. On peut
12:18 comprendre, on peut comprendre,
12:20 mais on se pose quand même des questions, parce que
12:22 nous tous, enfin,
12:24 on est dans les médias, en tout cas, moi, personnellement,
12:26 depuis des dizaines d'années, je n'ai
12:28 jamais fait de média training de ma vie,
12:30 effectivement, et je n'ai pas fait
12:32 le livre d'un politique.
12:34 Mais, je n'ai pas écrit,
12:36 j'ai contribué à écrire, j'ai écrit
12:38 46 bouquins, mais ce n'est pas ça
12:40 le problème, ce n'est pas moi le problème.
12:42 Le problème est de savoir si,
12:44 effectivement, à partir
12:46 du moment où on prend,
12:48 on fait le livre
12:50 d'un politique. Vous savez, moi, je connais,
12:52 je ne peux pas citer, on n'est pas là pour citer des noms,
12:54 etc., ce n'est pas une question de dénonciation ou pas,
12:56 mais il n'y a pas, il n'y a
12:58 pas un seul politique,
13:00 je dirais, allez,
13:02 j'exagère un peu, en tout cas, la majorité,
13:04 la grosse majorité des politiques n'ont pas écrit
13:06 leur livre sans l'aide d'un journaliste.
13:08 Ça, je peux vous le dire, d'ailleurs, quelques
13:10 ans, le site cite les journalistes qui ont
13:12 participé, mais en tout cas,
13:14 énormément de
13:16 politiques, vraiment énormément,
13:18 qu'ils soient députés, qu'ils soient
13:20 sénateurs, qu'ils soient ministres ou même
13:22 président de la République, eh bien,
13:24 ils ont travaillé, ils ont fait,
13:26 ce ne sont pas des écrivains, on peut le comprendre,
13:28 donc ils ont fait appel à des plumes.
13:30 Ça se passait comment ? Eh bien, ils faisaient
13:32 des questions-réponses et après,
13:34 effectivement, c'était écrit à la première personne
13:36 et, quelquefois, un petit
13:38 entretien. Alors,
13:40 qu'il y ait eu des... pour parler au Jordan Bardella,
13:42 mais est-ce qu'on peut se poser la question ?
13:44 Est-ce que c'est parce que c'est
13:46 Jordan Bardella ? Parce qu'encore une fois,
13:48 le nombre de journalistes
13:50 qui ont travaillé avec eux,
13:52 d'aussi grand nombre aussi de politiques,
13:54 est quelque chose qui est une vérité
13:56 de la palice, que tout le monde sait, qui est une pratique
13:58 qui se passe depuis des décennies,
14:00 et est-ce qu'il faut
14:02 licencier quelqu'un pour faute grave
14:04 là-dessus ? Alors, on peut se poser
14:06 la question, en tout cas, mais
14:08 ça me paraît quand même assez...
14:10 assez limite,
14:12 très franchement. Encore une fois,
14:14 moi, si un journaliste
14:16 donne de fausses informations,
14:18 si un journaliste donne des résultats d'enquête
14:20 alors qu'il n'a pas fait l'enquête,
14:22 si un journaliste, vraiment, devient propagandiste,
14:24 parce que, malheureusement,
14:26 il y en a, il y en a...
14:28 ce n'est pas... ce n'est évidemment
14:30 pas la majorité de l'espèce, parce que
14:32 les journalistes qui travaillent bien,
14:34 qui font très bien leur métier, il y en a énormément.
14:36 Il y en a hier, il y en a beaucoup
14:38 aujourd'hui, il y en aura encore demain,
14:40 mais là, c'est vrai que cette
14:42 histoire de Radio France, Service Public,
14:44 qui les encipe aux fautes graves,
14:46 alors, écoutez, on aimerait en savoir
14:48 plus, mais
14:50 personnellement, c'est toujours
14:52 quand même une histoire
14:54 très forte au moment où
14:56 la liberté d'expression connaît
14:58 les obstacles
15:00 qu'elle connaît,
15:02 au moment où la liberté d'expression est combattue
15:04 sur plusieurs fronts,
15:06 en France et ailleurs,
15:08 au moment où on dit que non, non, non, c'est pas important,
15:10 ce qui est important, c'est la sécurité,
15:12 c'est pas la liberté, mais il n'y a
15:14 pas de vraie sécurité sans liberté,
15:16 ne l'oubliez pas, et n'oubliez
15:18 surtout pas que la liberté ne
15:20 s'use que si l'on ne s'en sert pas.
15:22 - Et ce que reproche aussi Radio France, c'est de ne pas
15:24 avoir ce que
15:26 Jean-François, qu'il n'a pas alerté,
15:28 sa direction, et que c'est dans la charte de
15:30 France Télévisions et de Radio France, et puis aussi,
15:32 il annonce saisir les prud'hommes.

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