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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00 Il est tout juste 20h sur CNews, très heureux de vous retrouver pour l'heure des pro 2
00:04 avec un très beau plateau pour m'accompagner ce soir.
00:06 Évidemment Georges Fenex, là va de soi, Julien Audoux le député du Rassemblement National de Lyon,
00:12 Philippe Guibert, merci Philippe d'être ici dans l'heure des pro, vous êtes chez vous,
00:15 c'est la première heure des pro que vous faites ensemble, enfin à cette place là pour moi,
00:19 parce qu'on a été côte à côte pendant toute la saison.
00:22 Michel Taubes, bonsoir et merci Régis Le Saumier d'être resté pour évoquer cette première actualité,
00:28 évidemment l'actualité du Niger avec, on peut parler d'attaque contre l'ambassade de France aujourd'hui ?
00:32 En tout cas ça en prenait l'air, il y a eu évidemment le service de sécurité de l'ambassade s'est défendu,
00:38 il y a eu aussi des policiers qui sont intervenus mais en effet on partait pour une mise à sac,
00:43 il y a eu une porte qui a été brûlée, heureusement les manifestants n'ont pas réussi à pénétrer à l'intérieur
00:50 avec des mots très très violents, des drapeaux brûlés, des drapeaux russes agités
00:56 et puis surtout très inquiétant de gens demandant que la base française soit démantelée et que les Français quittent le pays.
01:08 Alors Martin Mazur vous a fait une compilation des moments les plus choquants, les plus forts
01:12 de ces milliers de manifestants qui sont venus devant l'ambassade de France au Niger.
01:17 [Cris de la foule]
01:35 Vous avez dit Régis qu'on a vu effectivement des dizaines de drapeaux russes qui étaient là brandis par ces manifestants,
01:42 des manifestants propouchistes il faut le dire.
01:45 Ça veut dire que la Russie est derrière cette attaque contre l'ambassade de France ?
01:48 Alors selon les services américains non, donc ça c'est une des nouvelles de la journée.
01:54 La Russie capitalise, vous savez la Russie elle est présente par le biais de Wagner
01:59 mais aussi par le biais de programmes de la fédération de Russie,
02:05 l'Avrof était présent dans la région il y a encore un mois,
02:08 capitalise évidemment sur ce sentiment anti-français exacerbé qui s'est exacerbé au fil des années
02:14 et qui aujourd'hui est devenu, a atteint son paroxysme quelque part
02:18 avec cette exigence de retrait des Français, cette exigence de départ des Français.
02:24 On sent que là on a franchi un cap, il y avait eu le Mali qui est tombé dans le même problème juste avant.
02:29 Avec Wagner pour le coup Mali ?
02:31 Alors Wagner est venu par la suite, attention il ne faut pas confondre les effets et les causes.
02:37 Wagner capitalise sur des problèmes que nous rencontrons,
02:41 problèmes qui sont probablement liés, on ne va pas revenir dans tous les détails,
02:44 au fait qu'on est peut-être resté trop longtemps, la présence militaire française a été peut-être trop longue.
02:49 Il y a eu l'opération Serval où on a véritablement sauvé le Mali à l'époque,
02:55 l'empêchant d'être conquis par des colonnes djihadistes qui venaient de Libye
02:59 avec des touaregs et des miliciens libyens djihadistes.
03:01 On a arrêté ça et à l'époque, c'était formidable,
03:04 moi de mes expériences que j'ai eues avec les soldats français au Mali,
03:08 j'y suis allé quatre ou cinq fois en opération, parfois pour plusieurs semaines,
03:12 on était accueilli dans les villages très très bien au début et au fur et à mesure,
03:15 je l'ai très très bien remarqué, cet accueil est devenu beaucoup plus froid,
03:20 il y avait un sentiment qu'on gênait quand l'armée française faisait des opérations
03:26 en essayant de trouver des caches d'armes dans les villages,
03:29 il y avait le sentiment qu'on était vraiment une puissance occupante et ça s'est retourné contre nous.
03:33 Alors Michel, l'Elysée a très vivement réagi à cette attaque de l'ambassade française,
03:38 quiconque s'attaquerait aux ressortissants, à l'armée, aux diplomates et aux emprises françaises
03:42 verrait la France répliquée de manière immédiate et intraitable, a averti l'Elysée.
03:47 Le Niger c'est une place forte de la présence française en Afrique,
03:51 mais je vais vous dire, il y a eu des coups d'État au Burkina Faso, au Mali, en Guinée,
03:56 aujourd'hui au Niger, à chaque fois la France était visée, à chaque fois la France était en recul,
04:01 à chaque fois la France avait une présence militaire, une présence aussi économique,
04:04 parce qu'au Niger, on n'en parle pas, mais Areva, rebaptisée Orano, est très présente.
04:10 10 à 15% de l'uranium de nos centrales nucléaires françaises provient du Niger.
04:16 Donc si vous voulez, le Niger, ce n'est pas n'importe quel pays pour nous,
04:18 sur le plan politique, sur le plan militaire, sur le plan économique, sur le plan stratégique.
04:23 Et en fait, ce à quoi on assiste depuis quelques années,
04:25 c'est à une perte de vitesse considérable de la France dans la région, avec des conséquences dramatiques,
04:31 parce que le Sahel, c'est la porte de l'Europe.
04:34 Et donc les conséquences qu'il va y avoir, ne serait-ce qu'en termes de pression migratoire,
04:38 vont être absolument considérables.
04:39 Et donc il y a une page qui est en train de se tourner.
04:41 Je pense qu'il est de bon ton de faire les gros bras en disant
04:46 "toute attaque contre les Français sera immédiatement punie",
04:48 mais la réalité, c'est qu'on ne va pas arriver.
04:50 Ni la France, ni l'Union africaine, il faut le dire,
04:53 ni la France, ni l'Union africaine ne vont empêcher
04:56 cette vague de coups d'État qui fragilise ces pays.
05:00 Julien Aoudoul, on entend "Aba la France", on brûle le drapeau français,
05:03 évidemment c'est une image très forte.
05:05 C'est une image très triste, surtout très triste,
05:07 au regard de l'investissement de la France dans ces pays.
05:11 Il faut rappeler que le Niger, c'est effectivement l'allié le plus sûr,
05:15 c'était l'allié le plus sûr de la France.
05:17 Il en reste un, c'est le Tchad.
05:19 Nous avions de très bons rapports avec le chef de l'État.
05:23 On a été viré de la manière la plus dégradante du Mali et du Burkina Faso.
05:29 Aujourd'hui, il y a un risque à la fois pour nos ressortissants au Niger,
05:33 à la fois pour les intérêts économiques et diplomatiques de la France,
05:37 mais surtout pour la lutte contre le djihadisme.
05:39 Parce que très clairement, il faut rappeler que si nous sommes intervenus en Afrique,
05:44 ce n'est pas pour une opération de néocolonialisme,
05:47 ce n'est pas pour asseoir la présence française,
05:49 c'était pour asseoir justement la liberté,
05:52 la liberté et préserver le Mali sur sa demande.
05:55 Rappelons qu'en 2013, c'est sur la demande du Mali que nous sommes intervenus.
05:59 Donc moi, les discours à la France, compte tenu de tout ce que nous avons donné,
06:02 à la fois en argent, en sang, en investissement, en énergie,
06:06 - En vision. - Exactement.
06:08 Je considère que c'est infamant d'avoir de telles réactions.
06:12 Mais on voit bien que M. Macron n'a pas su ou n'a pas pu en tout cas,
06:18 faire en sorte que nos intérêts soient respectés dans ces pays-là.
06:21 M. Macron, comme vous dites, a pris la décision hier
06:23 de suspendre toutes les aides financières vers le Niger, Régis Roussommier,
06:26 et il reste entre 500 et 600 Français sur place, c'est ça ?
06:30 Oui, à peu près, en gros un millier, on va dire.
06:33 Mais il reste surtout des infrastructures qui sont colossales.
06:36 Comme il y avait ces infrastructures colossales au Mali,
06:39 on est obligé d'abandonner des bases dans lesquelles on avait investi
06:42 des centaines de millions d'euros.
06:43 Et là, celle qu'on a à côté de l'aéroport de Niyamé,
06:46 qui est une base aérienne, je le rappelle,
06:49 est une base dans laquelle nous disposons de moyens aériens
06:53 pour traiter les cibles djihadistes qui elles-mêmes sont repérées.
06:57 Et le repérage aussi est fait de là-bas,
07:00 puisque c'est de là que décollent les drones Reaper
07:02 que possède notre armée, qui vont surveiller le désert,
07:05 ou en tout cas essayer de repérer les mouvements djihadistes.
07:07 Et ensuite, on appelle en gros les Mirage pour traiter ces...
07:11 Donc, les Américains aussi, ce qu'il faut rappeler,
07:13 c'est qu'il n'y a pas que les Français.
07:14 Les Américains dans cette base française ont aussi une enclave
07:19 autour de laquelle il y a du renseignement,
07:20 un renseignement important, parce que les Américains sont très...
07:23 ont une longueur d'avance sur nous dans la question du renseignement.
07:27 Donc, c'est tout le dispositif de lutte contre le djihadisme
07:31 qui part de Niyamé et qui revient à Niyamé.
07:35 Donc, cette base est extrêmement importante.
07:37 Michel rappelait tout à l'heure qu'il reste le Tchad,
07:39 mais ce n'est pas avec le Tchad qu'on va s'occuper de la zone...
07:43 comment... de la fameuse zone des trois frontières,
07:45 là où se trouve le cœur, justement, de l'activité djihadiste.
07:48 - Philippe Guivert, vous vouliez dire un mot ?
07:49 - Non, juste un mot. Régis a commencé de le suggérer.
07:53 Nous sommes restés, je pense, trop longtemps...
07:55 toutes les puissances... on était puissance d'intervention,
07:57 effectivement, en 2013, pour sauver le régime malien.
08:02 Quand on s'installe comme puissance sur place,
08:05 on finit par ne pas être comme puissance d'occupation,
08:07 et c'est une loi de l'histoire.
08:08 Toutes les puissances d'occupation finissent par être rejetées.
08:11 Ça ne marche jamais.
08:13 - On a été là à la demande de ces pays-là.
08:15 - Pardon, je termine.
08:16 Et donc, on a été installés...
08:18 - Si, on était perçus comme une puissance d'occupation.
08:21 - Si, si, on était...
08:22 - Ce qui voudrait terminer...
08:23 - Les Américains en Irak, une puissance d'occupation,
08:25 ce n'est pas la France au Mali.
08:26 - Non, on ne peut pas dire ça.
08:27 - Moi, je suis désolé, je vais vous dire...
08:29 - C'est comme un demande des pouvoirs maliens.
08:30 - C'est l'état d'affaire de la France qui dit qu'on est une puissance d'occupation.
08:32 - Non, on vous raconte n'importe quoi.
08:33 - Ah ben non.
08:34 - Ça a été écrit par des militaires eux-mêmes
08:37 que l'armée française a été perçue comme une puissance d'occupation.
08:41 Et au bout de 10 ans,
08:43 vous vous êtes forcément perçus comme une puissance d'occupation.
08:45 Donc arrêtez, nous ne sommes pas dans nos pays.
08:47 - Alors ça, ça me rappelle...
08:48 - À un moment donné, vous avez eu une réaction de rejet
08:51 des puissances qui sont là.
08:53 Ça a été vrai pour l'Amérique en Irak,
08:55 ça a été vrai pour l'Amérique en Afghanistan,
08:57 c'est vrai partout.
08:58 - Si, puisque vous venez de créer le débat,
09:00 ça me rappelle une image.
09:01 Black Panther qui avait représenté les soldats français,
09:04 effectivement, comme une force d'occupation.
09:05 Et Sébastien Lecornu, ministre de la Défense,
09:07 avait vivement réagi à l'époque, Régis Le Saumier.
09:09 - Alors ça, c'est Hollywood qui nous tire des clignotants,
09:11 des découpières dès qu'ils peuvent,
09:12 parce que les Américains ont toujours cette tentation de le faire.
09:15 Là, en l'occurrence, par rapport à ce qui a été dit,
09:18 ce qu'il faut voir, c'est quand on reste sur place,
09:20 au départ, les enfants criaient "François Hollande dans les villages",
09:25 à la fin...
09:26 - Très applaudi sur place,
09:27 il avait même dit que c'était le plus beau jour de sa carrière politique.
09:29 - Oui, en 2014.
09:30 - Souvenir quand même la visite à Tambouctou,
09:33 c'est-à-dire ce que la France a permis de sauver,
09:34 ce que la France a permis justement de démanteler ces émirats islamiques
09:39 qui avaient été faits à Kidal, à Thessalit,
09:42 dans toutes les villes jusqu'à Mopti.
09:44 Donc on est dans un paradoxe où, quelque part,
09:49 nous nous sommes transformés
09:51 et nous avons été perçus comme force d'occupation,
09:54 c'est-à-dire que nous sommes restés trop longtemps
09:55 et à force, on finit par être accusés de tous les maux.
09:59 Parce que ce qui s'est passé avec le Mali, je vais vous dire,
10:02 la question des colonels, le fameux colonel Goïta
10:05 qu'on voit défiler à Saint-Pétersbourg avec Vladimir Poutine,
10:08 ce colonel-là, il n'est pas arrivé là par hasard,
10:11 il est arrivé là parce que le précédent,
10:14 Ibrahim Boubakar Keïta, était un personnage qui,
10:17 il faut le dire, corrompu, qui a, sous sa supervision,
10:20 vu son pays partir, se déliter complètement.
10:23 Le Mali est devenu un État failli
10:25 où des provinces entières ont échappé au contrôle de l'autorité centrale
10:30 et ce problème-là s'est fait sous supervision de la France.
10:34 Et nous avons, et il faut le rappeler aussi,
10:37 notre armée a fait un travail extraordinaire,
10:39 nous avons éliminé la plupart des chefs djihadistes au Mali,
10:43 mais l'armée, elle a fait ce qu'on lui demandait de faire.
10:45 Elle n'a pas fait du service public,
10:48 elle n'a pas fait retisser du lien avec les populations locales,
10:52 elle n'a pas fait non plus du lien vers des populations
10:55 comme les Peuls ou les Touaregs, populations nomades,
10:57 sur lesquelles les djihadistes aujourd'hui ont une emprise terrible.
11:00 On n'a pas pu faire ce lien, faire de contre-insurrection véritable.
11:04 L'armée, elle a fait ce qu'elle l'avait fait,
11:05 c'est-à-dire chasser les djihadistes et elle l'a fait très bien.
11:08 Et former les armées locales.
11:11 Merci beaucoup Régis Sosmia d'être resté avec nous
11:13 pour le début de cette émission, pour évoquer cette actualité au Niger.
11:16 On passe à une autre actualité avec vous, Georges Fenech, ancien magistrat.
11:19 On a appris aujourd'hui que le conducteur qui roulait à contresens,
11:23 vous savez dans les Yvelines, ça s'est produit vendredi,
11:26 et qui a causé la mort de deux personnes,
11:28 a été placé en détention provisoire,
11:30 mis en examen et placé en détention provisoire.
11:32 Ce n'est pas étonnant, Georges, vous auriez pris, je pense,
11:34 la même décision en tant que juge d'instruction,
11:36 puisqu'on rappelle qu'il était sous alcool sous 2,04 g,
11:39 quatre fois la limite autorisée.
11:41 2,04 g, c'est l'équivalent de deux bouteilles de vin.
11:43 Exactement.
11:44 Il avait consommé toute la nuit, manifestement,
11:47 et il n'avait pas dormi, il l'a dit dans ses déclarations.
11:51 Et voilà, donc c'est un comportement extrêmement grave, très fautif,
11:56 qui a entraîné des conséquences tragiques.
11:58 Le juge de la liberté et de la détention a pris cette décision
12:02 conformément au parquet, cette réquisition
12:05 de mise en détention provisoire.
12:06 Je n'ai pas vu cette décision,
12:08 mais on peut penser que le critère retenu,
12:11 c'est le risque de récidive, comme ça avait été le cas,
12:15 souvenez-vous, pour celui qui a occasionné la mort du jeune Antoine Allénaud,
12:20 comme ça a été le cas aussi dans l'affaire Palmade.
12:22 Bien sûr.
12:23 Il a été placé en détention provisoire, Palmade,
12:25 aussi ensuite, il n'a pas exécuté pour des raisons médicales.
12:28 Donc aujourd'hui, je crois que la justice est intraitable.
12:31 Dès lors qu'il y a conduite inalcoolique
12:34 ou sous l'emprise de produits stupéfiants,
12:36 homicides involontaires, bientôt on dira homicides routiers,
12:40 le mandat de dépôt s'impose.
12:43 Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette actualité dans les événements.
12:45 On va parler de l'ensauvagement de la France ensuite, Georges.
12:48 Je sais que c'est un sujet qui vous tient à cœur,
12:50 puisque je montre votre livre qui sortira le 6 septembre
12:52 et qui s'appelle "L'ensauvagement de la France,
12:54 la responsabilité des juges et des politiques".
12:57 On en parle dans un instant et on va prendre un exemple très concret.
12:59 Ça s'est passé jeudi dans un cinéma niçois.
13:03 Il y a eu une bagarre entre bandes.
13:05 Le film a dû être interrompu, la salle évacuée.
13:07 Et désormais, toutes les séances de 22h sont déprogrammées.
13:10 Regardez le sujet de Mathilde Ibanez.
13:13 C'est une vidéo postée sur les réseaux sociaux d'une rare violence.
13:21 Les faits se sont passés ici, dans ce cinéma à Nice.
13:25 La séance de 22h du film "Les dégains 2" a dû être écourtée.
13:29 A cause des comportements malveillants de la part de bandes.
13:33 Après plusieurs appels à l'ordre, la décision a été prise.
13:36 Rallumer la salle et la faire évacuer,
13:38 selon le directeur des cinémas de Nice, à nos confrères de Nice-Battin.
13:42 Dans les couloirs, une bagarre générale a alors démarré.
13:45 La police a dû intervenir.
13:51 "Franchement, je ne tiens à stigmatiser personne.
13:53 Je ne sais pas ce qui a conduit à ce scénario.
13:55 Ces gens s'étaient-ils donné rendez-vous ?
13:57 Etait-ce prévu pour faire le buzz ?"
13:58 De telles violences, dans une salle obscure, n'est pas un fait nouveau.
14:02 C'est l'effet réseau sociaux.
14:03 Il y a la notion de challenge aussi.
14:05 Le film d'horreur "Annabelle" a été victime de cet effet.
14:07 Il n'est resté à l'affiche que trois jours dans certaines salles en France,
14:10 car il y avait la volonté de faire du grabuge.
14:12 Pour éviter que ces scènes se reproduisent,
14:14 les séances de 22h du film "Les dégains 2" ont été supprimées.
14:19 Philippe Vardon, élu reconquête de Nice, a réagi.
14:25 Malheureusement, ce qu'on voit aujourd'hui,
14:27 c'est que tous les loisirs,
14:30 tous les espaces où on devrait pouvoir se sentir bien,
14:33 en famille, avec nos amis,
14:35 deviennent des lieux d'ensauvagement.
14:37 J'ai vu qu'on met en cause les réseaux sociaux.
14:40 Pardon, mais il faut aller quand même sur le vrai sujet.
14:43 On a un problème de voyous asociaux, surtout.
14:46 Et le film en question, qui a été diffusé,
14:50 on n'est pas devant n'importe quel film.
14:52 On est devant un film qui exalte la culture racaille,
14:56 la culture citée.
14:58 D'ailleurs, le directeur du cinéma lui-même nous dit
15:01 qu'il avait dû renforcer la sécurité pour la diffusion de ce film
15:04 parce qu'il y avait déjà eu des incidents lors du premier.
15:07 Donc, on n'est pas juste face à un phénomène comme ça
15:10 qui se passerait, qui serait évanescent.
15:12 On n'a pas eu besoin, a priori, de sécurité supplémentaire
15:14 pour Barbie ou pour Oppenheimer.
15:16 Julien Oudoul, c'est la punition collective.
15:18 Donc, plus de séances de 22h pour ce film.
15:21 Et c'est surtout la réponse des racailles
15:23 à l'allocution de M. Macron,
15:25 quand il nous a asséné l'ordre, l'ordre, l'ordre.
15:28 Les racailles répondent le bordel, le bordel, le bordel.
15:32 C'est très clair.
15:33 La parole présidentielle ne vaut plus rien.
15:35 L'autorité de l'État ne vaut plus rien.
15:37 Et effectivement, dans tous les pans de la société,
15:40 dans tous les loisirs, dans tout ce qu'on appelle
15:43 les espaces, entre guillemets, de vivre ensemble,
15:45 qui n'existent pas aujourd'hui, il faut bien le dire.
15:47 Il faut, à chaque fois que quelqu'un ose dire vivre ensemble,
15:50 mais il faut lui renvoyer ses images et toutes les autres
15:52 qu'il y a partout en France, tous les jours,
15:54 que ce soit dans les piscines, que ce soit aux abords des écoles,
15:57 que ce soit dans les cinémas, dans les transports en commun.
15:59 On ne peut pas vivre avec les voyous, avec les racailles
16:02 qui sont dopés par l'impunité.
16:04 Ces gens-là savent qu'ils n'auront aucune sanction,
16:08 aucune répression.
16:09 Donc très clairement, ils s'adonnent à leur passe-temps favori,
16:12 la dévastation, le vol, la violence, les agressions sexuelles,
16:16 le harcèlement. Tant qu'il n'y aura pas de sanctions
16:18 et tant que la justice ne les frappera pas, ils continueront.
16:21 - Philippe Guybert, je vois bouillir.
16:23 - Non, je ne bouille pas.
16:25 Ces gens sont des parfaits abrutis, pour rester poli,
16:27 puisqu'on est sur un plateau de télévision.
16:31 C'est quand même des phénomènes assez rares.
16:33 - Pardon ? Assez rares ?
16:35 - Oui, assez rares.
16:35 - On est dans le prolongement des émeutes.
16:37 - Et ça arrive tout le temps.
16:38 - Excusez-moi, ça n'a aucun rapport avec les émeutes.
16:41 On est avec des gens...
16:42 - C'est exactement les mêmes.
16:44 - Mais vous n'en savez rien, vous ne savez pas qui a fait ça,
16:46 donc restez un petit peu prudents.
16:48 Je veux dire, c'est dramatique et c'est complètement stupide
16:51 et vraiment, je mets mes mots en dessous de ce que je pense.
16:55 Mais je trouve que de faire de cet événement une réponse à Emmanuel Macron
17:00 ou un prolongement des émeutes me paraît légèrement disproportionné
17:04 par rapport à la réalité d'une bagarre.
17:06 Une bagarre, c'est complètement stupide.
17:07 On a affaire à une jeunesse, à une partie de la jeunesse,
17:11 qui visiblement ne sait plus faire autre chose que de se battre
17:14 et d'utiliser la violence.
17:16 Bon, on peut encore aller au cinéma en France...
17:19 - Georges Fenech, est-ce que, comme vous le dites dans le sous-titre de votre livre,
17:22 "L'ensauvagement de la France", c'est la responsabilité des juges
17:24 et des politiques des scènes comme celle-là ?
17:26 - C'est la responsabilité des juges qui n'apportent pas la réponse pénale
17:29 à la hauteur de ce que notre société est en train de vivre.
17:35 Elle pourrait le faire.
17:36 On l'a vu qu'après les émeutes, elle s'est montrée, pour une fois, réprécie.
17:41 Mais il faudrait le faire toujours, toujours et dans la durée.
17:45 Et responsabilité de la classe politique, qui ne veut pas changer le logiciel.
17:50 Il faut rétablir les peines planchées.
17:52 Il faut rétablir les courtes peines.
17:54 Il faut qu'on soit des prisons.
17:56 Tout ce que nous disons habituellement sur ce plateau.
17:58 Responsabilité des juges, qui en plus sont impulsés par une idéologie
18:04 qu'on connaît, celle de la culture de l'excuse.
18:06 Et des politiques qui, soit aussi par idéologie, ne vont pas assez loin,
18:11 soit craignant une réaction négative des juges qui ont tendance
18:15 à vouloir prendre le pouvoir à la place du pouvoir politique,
18:19 finalement s'inclinent.
18:21 Donc on est dans une forme de lâcheté politique, je dirais,
18:24 qui ne va pas jusqu'au bout des lois qu'il faudrait faire adopter.
18:28 On est toujours, je vous le rappelle aujourd'hui,
18:30 sous l'emprise des lois de Mme Taubira.
18:32 C'est elle qui avait supprimé les peines planchées, etc.
18:35 Rien n'a changé, ni avec Nicole Belloubet, ni avec Éric Dupond-Moretti.
18:40 Et donc je dis, il y a une responsabilité des juges et des politiques.
18:43 Là, c'est une bagarre, mais je pense à cet instant
18:46 à tous ceux qui ont perdu la vie.
18:48 Toutes ces victimes, toutes ces agressions au couteau,
18:52 cet ensauvagement qui aujourd'hui frappe de plein fouet notre société.
18:56 Michel, vous dites que c'est le prolongement des émeutes.
18:58 Ah mais, écoutez, c'est exactement le même type de comportement.
19:02 En plus, avec les vidéos.
19:03 D'ailleurs, entre parenthèses, les vidéos et du cinéma
19:06 et celles des réseaux sociaux permettraient de repérer,
19:09 d'interpeller les voyous qui ont commis ces faits.
19:12 Mais pour moi, en fait, cet ensauvagement,
19:15 on a beaucoup parlé de territoire perdu de la République.
19:17 Pour moi, il y a une génération perdue de la République.
19:19 Cette génération, elle vit sous l'emprise de la violence.
19:23 Elle vit dans la violence.
19:24 Elle vit dans une société de la violence.
19:26 Et la seule réponse possible, c'est que l'État soit plus fort
19:29 et plus violent dans le respect de l'État de droit.
19:32 Mais que ces jeunes, parce que ces jeunes, effectivement,
19:34 pour eux, c'est un challenge et c'est une fierté d'avoir commis ces actes.
19:38 Mais il ne faut pas reculer.
19:39 Il faut être très, extrêmement ferme.
19:41 Sinon, on va se faire dépasser.
19:42 Où est-on le plus en sécurité ?
19:44 À votre avis, en France ?
19:46 Je parle de ça parce que Valors Actuel
19:48 a fait un classement sur les villes les plus sûres de France.
19:51 Je disais ce matin à Gilles Torres de VA,
19:52 généralement, vous faites des classements horribles.
19:54 Là, vous avez fait un classement positif pour une fois.
19:56 À votre avis, quelle est la première ville de France
19:58 où il fait le meilleur vivre ?
20:00 Ajaccio.
20:00 Exactement. Vous avez suivi l'émission ce matin.
20:03 On écoute les explications de Gilles Torres.
20:05 On a fait un recensement des villes de plus de 50 000 habitants
20:11 avec les chiffres de vol avec violence,
20:13 de cambriolage, d'agression.
20:17 Et après, on a fait un classement
20:20 et les résultats décrivent une certaine réalité.
20:24 Déjà, on voit que dans quasiment toutes les villes,
20:27 il y a de plus en plus de vols avec violence ou sans violence,
20:31 qu'il y a de plus en plus de cambriolage,
20:32 qu'il y a de plus en plus d'agressions.
20:34 Mais on voit qu'il y a certaines municipalités
20:35 qui arrivent à endiguer un petit peu ce phénomène-là.
20:38 Comment ? Grâce à des policiers, grâce à des caméras,
20:41 grâce aussi à moins d'immigration.
20:43 Et au contraire, les villes les moins sûres,
20:45 parce qu'il y a les villes les plus sûres,
20:46 mais il y a aussi les villes les moins sûres.
20:47 Et on voit que ce sont des municipalités
20:50 qui possèdent une certaine couleur politique.
20:51 Comment se fait-il, Julien Audoule,
20:53 que la Corse soit en tête du classement ?
20:54 C'est très clair.
20:55 Comment se fait-il aussi qu'il n'y ait pas eu d'émeute en Corse ?
20:59 C'est lié d'une part, effectivement, à moins d'immigration.
21:03 L'immigration est le carburant de l'insécurité, de l'ensauvagement.
21:05 Tout le monde le sait.
21:06 Toutes les statistiques le montrent.
21:08 Et puis, nos compatriotes corses ont une qualité,
21:13 un atout que peut-être nous avons perdu en métropole,
21:16 c'est qu'ils ne se laissent plus faire.
21:17 Ils ne se laissent pas faire.
21:18 Ils se font respecter.
21:19 Ils respectent et se font respecter leur identité,
21:22 leur cadre de vie, leur mode de vie.
21:25 Et il est vrai qu'on l'avait vu lors de précédents faits divers,
21:29 notamment à Seascoast en 2016,
21:31 quand il y a la tentative d'un dérapage
21:34 ou qu'il y a un début d'agression,
21:36 tout de suite, les Corses y réagissent.
21:38 Ils sont solidaires.
21:39 Et il est vrai que ça dissuade.
21:41 Juste une raison.
21:42 Oui, Georges.
21:42 Vous ne dites pas d'immigration.
21:44 La Corse est toujours une terre d'accueil.
21:47 Il y a 50 000 Marocains.
21:48 D'assimilation.
21:49 50 000 Marocains.
21:51 Il y a une grande tolérance, une grande bienveillance.
21:54 Mais vous avez raison sur le deuxième critère.
21:56 On ne tolère rien de la délinquance
21:59 et on sait se faire respecter.
22:00 Et ça, c'est culturel en Corse.
22:01 Philippe, 30 secondes.
22:03 J'aurais bien aimé connaître la suite du classement.
22:05 Parce que la Corse est très particulière
22:10 en termes de violence politique.
22:11 Courbe vois en deux, trois, quatre Orléans, cinq Clamart, notamment.
22:15 Mais la violence politique ne concerne pas la jeune fille
22:17 qui se bat dans la rue.
22:18 Voilà, c'est ça en fait.
22:19 Non, non, bien sûr.
22:19 Je dois rappeler qu'en Corse,
22:21 la préfecture a été démontée il y a deux ans.
22:24 Ça, vous l'avez déjà dit, ça vous a valu,
22:26 je sais, de nombreux messages.
22:27 J'étais devant l'Ordre des pros ce jour-là avec Pascal qui disait
22:29 il y a beaucoup de messages en provenance de Corse.
22:31 Oui, parce que mettre la Corse en modèle
22:33 me gênait un tout petit peu de ce point de vue-là.
22:35 Allez, la pub.
22:35 On revient dans un instant pour la deuxième
22:37 et dernière partie de l'Ordre des pros.
22:38 Deuxième et dernière partie de l'Ordre des pros 2.
22:43 Mais tout de suite, c'est le CNews Info avec Félicité Kindoki.
22:45 C'est un changement majeur dans votre quotidien.
22:51 À partir du 1er août, le ticket de caisse disparaîtra.
22:54 Il vous sera toutefois encore possible de l'obtenir à la demande.
22:57 Cette mesure qui découle de la loi anti-gaspillage
22:59 vise à réduire la production de déchets.
23:01 12,5 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année en France,
23:05 ce qui représente 150 000 tonnes de papier,
23:08 25 millions d'arbres coupés et 18 milliards de litres d'eau consommée.
23:12 La guerre arrive en Russie.
23:13 Ce sont les mots de Volodymyr Zelensky après l'attaque de drones
23:16 qui a visé un quartier d'affaires à Moscou.
23:18 Les centres stratégiques et symboliques,
23:20 mais aussi les bases militaires russes sont ciblées.
23:22 Le président annonce une Ukraine qui devient plus forte
23:25 et se prépare à contrer les prochaines frappes russes,
23:27 prévues l'hiver prochain.
23:28 Elles menacent cette fois les infrastructures énergétiques.
23:32 En Grèce, les flammes continuent d'embraser le pays.
23:34 Depuis hier, les nombreux moyens mis en place
23:37 ont permis de contrôler la situation.
23:39 Toutefois, les pompiers déployés sur le terrain restent mobilisés.
23:42 La situation est fragile.
23:43 Les feux peuvent reprendre à tout moment
23:45 à cause des fortes températures dans le pays.
23:47 Après que 50 000 hectares sont partis en fumée en juillet,
23:49 l'écosystème est en danger.
23:51 Il s'agit du pire mois de juillet en 10 ans.
23:54 - Savez-vous, messieurs, qu'aujourd'hui,
23:56 on a assisté à une première historique,
23:57 une première mondiale.
23:59 Savez-vous de quoi je parle ?
24:00 - Oui, de foot féminin.
24:02 - De foot féminin.
24:02 Pour la première fois, une joueuse a joué voilée.
24:06 C'était lors de la Coupe du Monde, aujourd'hui,
24:08 la Coupe du Monde féminine.
24:09 Il s'agit de la joueuse marocaine Nouela Benzina.
24:12 Elle a joué voilée.
24:13 C'est possible, c'est la FIFA qui l'autorise depuis 2014,
24:17 mais c'est la première fois, après cette autorisation,
24:20 qu'une joueuse a donc joué avec son voile.
24:22 Qu'est-ce que vous en pensez, Julien Audoul ?
24:25 - Que c'est une régression historique
24:27 pour la dignité des femmes, pour les libertés des femmes,
24:30 que la charia s'immisce sur les terrains de foot,
24:34 que pendant très longtemps, le sport en général a été,
24:39 j'allais dire, un moteur pour l'émancipation des femmes,
24:42 pour leur permettre de s'extirper
24:45 à la fois des idéologies mortifères,
24:48 à la fois de l'obscurantisme religieux ou politique.
24:52 Ça a été aussi le rôle du sport ces dernières années.
24:55 Et on assiste à une formidable opération de régression,
24:59 à la fois soumission de certaines élites,
25:01 qui considèrent que le voile islamique
25:03 n'est qu'un vêtement parmi tant d'autres,
25:04 alors qu'il est un emblème de l'islamisme,
25:06 un emblème politique et religieux.
25:08 Alors, il y a eu des réactions, évidemment, salutaires,
25:11 comme celle du Conseil d'État en France, pour l'interdire.
25:13 - On pense à notre débat national autour du hijab.
25:16 - Exactement.
25:16 Et heureusement qu'il y a encore cette digue.
25:20 Nous avons souhaité, avec mes collègues du Rassemblement national,
25:22 aller plus loin et faire en sorte que le voile islamique
25:26 soit expulsé de tous les terrains de sport,
25:28 de tous les événements sportifs
25:29 et de toutes les compétitions sportives,
25:31 pour protéger les droits des femmes, la dignité des femmes.
25:34 C'est intolérable de voir ça.
25:36 Ça donne une image effrayante du sport,
25:39 de voir ce totem de l'enfermement des femmes
25:42 qui puisse s'exhiber sur un événement majeur,
25:45 qui est la Coupe du monde de football.
25:46 - Philippe Guibert, d'accord ou pas d'accord avec Julien Aoudoul ?
25:48 - Il faut bien mesurer que cette jeune femme qui porte le hijab
25:53 est en train de dire à ses partenaires "vous êtes impudique".
25:56 C'est ça que signifie le hijab.
25:58 Ça veut dire que là, une femme ne doit pas montrer ses cheveux,
26:01 ne doit pas montrer ses épaules, ses formes, de manière générale,
26:05 qu'elle doit dissimuler son corps le plus possible.
26:07 Et parce qu'une femme doit être pudique,
26:09 c'est ça la signification du hijab.
26:12 Et donc je suis d'accord sur le fait que c'est une régression incroyable.
26:17 Alors en France, on a le Conseil d'État
26:21 qui a quand même fait une jurisprudence assez solide
26:23 pour protéger non seulement le couvre...
26:25 - Il y a eu le rapporteur qui a été contredit par l'avis final.
26:28 - Il a été contredit par le Conseil d'État.
26:31 - Qui a rendu un avis plus rapidement que prévu,
26:34 sans doute aussi face au tollé et à la polémique de Skagil Rapporteur.
26:38 - Oui, et je crois qu'il était réuni en assemblée générale, ce qui a un certain poids.
26:39 Donc ça veut dire que sa jurisprudence a quand même une certaine solidité
26:42 et que les fédérations sportives en France ont les moyens juridiques
26:46 de pouvoir empêcher...
26:48 - Mais ça c'était à l'échelle franco-française,
26:49 là on est à l'échelle mondiale.
26:51 - A priori, on ne peut pas encore réglementer ce que font les équipes étrangères.
26:56 - Monsieur Félius, si je peux me permettre,
26:57 on n'a aucun moyen juridique.
26:59 L'année prochaine, il y a les Jeux Olympiques de Paris 2024.
27:02 Il faut que tous nos concitoyens sachent
27:04 qu'il y aura des femmes voilées sur les pistes d'athlétisme
27:09 et de tous les autres sports.
27:10 - Et ça vous dérange ?
27:11 - Alors, bien entendu que ça me dérange.
27:12 - Vous parlez des équipes étrangères.
27:14 - Parce que les autres joueuses marocaines qui ne sont pas voilées
27:20 ne sont en rien impudiques.
27:22 Elles sont tout aussi pudiques que cette dame-là.
27:25 Et pourquoi ?
27:26 Mais pourquoi ? Parce que le sport est devenu un terrain de conquête,
27:30 de conquête de l'islamisme.
27:32 Moi, ce que je regrette, je respecte la liberté de cette femme,
27:35 mais je regrette, au même moment, en Iran,
27:38 vous êtes dans un pays musulman théocratique.
27:40 Vous avez des femmes qui ont enlevé leur voile
27:43 pour réclamer leur liberté, qui ont été arrêtées.
27:46 Vous avez des patrons de fédération qui ont été arrêtés
27:48 en soutien à ces jeunes femmes.
27:51 Et le CIO et la FIFA n'ont strictement rien fait pour les soutenir.
27:55 Donc, il faut le savoir.
27:56 Il faut le savoir.
27:57 Les Jeux Olympiques, c'est extraordinaire.
27:59 Mais il y aura des femmes voilées de fédérations étrangères
28:02 et de noms propres qui concourront.
28:04 - Excusez-moi, vous voulez faire ?
28:06 - On est quand même sur le sol français.
28:07 On a quand même le droit.
28:08 On aurait pu négocier au nom de la laïcité et au nom,
28:12 vous savez quoi, de la charte olympique.
28:14 Parce que la charte olympique interdit toute propagande religieuse.
28:18 Mais avoir un voile...
28:19 - De la contradiction à ce que vous dites avec Philippe Guibert.
28:22 - Mais non, à partir du moment où vous avez des organisations sportives
28:25 internationales qui ont leur propre réglementation,
28:28 vous ne pouvez pas imposer à des fédérations étrangères.
28:31 - On a le droit de le regretter.
28:33 - Pas sûr que la France accepterait l'inverse.
28:35 - Mais il est bien évident que...
28:37 - Si nous êtes des Français allés à l'étranger,
28:40 pas sûr qu'on accepterait l'inverse.
28:42 - Vous accueillez le monde entier.
28:43 - J'espère qu'on irait pas dans un pays où on exigerait des femmes françaises
28:47 de concourir dans un sport voilé.
28:49 - Non, mais pas forcément avec le voile, avec d'autres réglementations.
28:53 - Le sport, c'est bien, mais le respect des femmes, c'est encore mieux.
28:55 - Vous accueillez le monde entier.
28:56 Vous ne pouvez pas plier le monde entier à vos propres règles.
28:59 Ça n'existe pas.
28:59 - Julien Aoudoul, vous êtes d'accord avec Philippe Guivert ou avec Michel ?
29:02 - Je ne suis pas d'accord, surtout que la France, à part le passé,
29:06 montrait l'exemple dans ce domaine-là.
29:08 La France a pu notamment défendre des valeurs universelles,
29:13 des valeurs démencipations.
29:15 - C'est le cas, parce que vous savez qu'on est très...
29:16 - Il suffit.
29:17 - En fait, c'est quasiment le seul pays à avoir ce débat.
29:19 - C'est une question de courage et d'autorité.
29:20 - Non, on est le seul pays à avoir ce débat.
29:22 - C'est une question de mettre hors la loi un emblème de l'islamisme.
29:24 C'est une question de mettre hors la loi des idéologies
29:26 qui font du voile un totem pour avancer dans la société,
29:30 pour coloniser toutes les sphères de la société, dont le sport aujourd'hui.
29:33 Le sport, effectivement, est une proie pour l'islamisme.
29:36 Aujourd'hui.
29:36 Attendez, excusez-moi.
29:37 Donc, il suffit pour la France, quels que soient les événements
29:40 qu'elle organise, et effectivement, les Jeux olympiques de Paris 2024,
29:44 de décréter et d'être ferme sur ces principes-là,
29:47 qui font partie d'ailleurs des valeurs du sport.
29:50 Le sport, ce n'est pas l'enfermement.
29:52 Le sport, ce n'est pas l'intégrité religieuse.
29:55 Le sport, ce n'est pas faire de la femme une sous-citoyenne
30:00 ou de la reléguer sous une prison de tissu.
30:02 Ce n'est pas ça, le sport.
30:03 Avant, elles étaient libérées grâce au sport.
30:05 Et maintenant, vous avez des officines qui les enferment de nouveau.
30:08 - Philippe Guibert vous répond.
30:10 - Vous vivez sur une autre planète.
30:11 Vous ne vous rendez pas compte...
30:12 Attendez, je vous permettais que je vous réponde.
30:15 Vous ne vous rendez pas compte que la position de la France
30:18 par rapport au voile islamique est totalement minoritaire
30:21 dans toutes les organisations...
30:24 Excusez-moi, je peux terminer une phrase ?
30:26 - Ne vous agacez pas, Philippe, continuez.
30:28 - Et donc, votre position est complètement minoritaire.
30:31 Donc, quand vous accueillez des Jeux olympiques,
30:33 vous pouvez imposer vos propres règles à vos équipes,
30:35 ça, c'est la moindre des choses.
30:37 Mais la France est un des rares pays, un des très rares pays
30:40 où il y a un débat sur le voile islamique.
30:42 Aucun pays anglo-saxon, aucun pays européen n'a ce débat.
30:46 - Georges, votre avis ?
30:47 - Oui, mais Philippe Guibert a raison.
30:49 On est assez unique dans le monde sur ces questions-là.
30:52 Et attention, on n'est pas sur le terrain de la laïcité.
30:58 - Non.
30:58 - Ce n'est pas du tout ça.
30:59 Et d'ailleurs, on est en pleine hypocrisie en réalité,
31:01 parce que la décision du Conseil d'État,
31:03 qui nous a protégés de cela, effectivement, en France,
31:05 elle ne s'appuie pas sur les questions de laïcité.
31:07 La laïcité ne s'applique que pour les agents du service public,
31:11 comme on le sait.
31:12 On a trouvé l'argumentation qui consiste à dire
31:15 que les clubs ont estimé qu'il y avait un risque de trouble
31:18 à l'organisation dans les clubs.
31:20 C'est comme ça qu'on s'en est tiré.
31:22 Donc, vous voyez qu'on est sur la corde raide.
31:24 Et moi, j'ai bien peur, comme l'a dit Michel tout à l'heure,
31:27 que pendant les Jeux olympiques, on voit arriver des femmes voilées
31:29 et qu'on n'ait pas les moyens de les en empêcher.
31:32 - Et en contrevention...
31:32 - Ah non, vous n'êtes pas d'accord avec Philippe ?
31:33 - Et en contrevention...
31:34 Excusez-moi, en contrevention totale, non pas...
31:36 Non mais attendez, en contrevention totale, non pas avec l'article...
31:40 Non mais attention, ce n'est pas en contravention avec l'article
31:42 de la Fédération française de football.
31:44 C'est la charte olympique qui interdit toute propagande religieuse.
31:48 Je suis désolé de manifester ainsi son appartenance à une religion.
31:52 C'est une forme de prosélytise sans parler...
31:54 - Non, en l'occurrence, ce n'est pas les Jeux olympiques.
31:55 - Sans parler de l'image que ça envoie de la femme.
31:57 Et dernier point, la France n'est pas seule.
31:59 Vous avez de très nombreuses femmes du monde arabo-musulman
32:03 qui se battent contre le voile.
32:05 Donc, nous ne sommes pas seules.
32:07 Moi, j'aimerais citer, Madame Asina Boulmerka,
32:10 qui a été la première championne olympique du monde arabo-musulman
32:14 algérienne en 1992 à Barcelone.
32:18 Elle a été interdite par les islamistes en Algérie.
32:22 Elle s'est battue pour sa liberté.
32:24 Et donc, je pense que l'enjeu qui se joue là,
32:26 c'est effectivement, bien sûr, le sport, mais le respect des femmes.
32:29 - Philippe, 30 secondes, je n'aime pas.
32:31 Si vous voulez conclure.
32:32 - Non, mais ce n'est pas ça le débat.
32:33 Évidemment qu'on soutient toutes les femmes dans le monde arabo-musulman
32:36 et ailleurs en Iran qui se battent pour leur liberté.
32:39 Évidemment, et la position de la France est la bonne,
32:42 qu'on soit bien d'accord.
32:43 Mais à partir du moment où vous accueillez le monde entier,
32:45 vous n'imposez pas vos règles au monde entier.
32:47 C'est comme ça. C'est une évidence.
32:49 Et donc, vous ne pouvez pas dire "je suis souverain"
32:53 parce que vous avez des pays qui ne viendront pas.
32:54 - Et ça sera le mot de la fin.
32:55 On parle de politique.
32:56 La France insoumise a-t-elle un problème avec la période de la terreur ?
33:00 Antoine Léaument a rendu une nouvelle fois hommage à Robespierre.
33:03 Je vois que ça vous fait rire.
33:04 - Oui. - Pourquoi ça vous fait rire ?
33:06 - Parce qu'il a raison.
33:08 - On l'écoute, Antoine Léaument.
33:09 Il a rendu hommage à Robespierre à Arras,
33:12 puisque Robespierre est né à Arras, devant la maison de Robespierre,
33:15 puisque ça fait 229 ans que Robespierre a été guillotiné.
33:20 - Pourquoi choisir un hommage ?
33:21 Eh bien parce que dès lors qu'on parle de Robespierre,
33:25 il n'est pas possible qu'il n'y ait pas de polémique.
33:27 Robespierre est présenté souvent comme quelqu'un qui serait un dictateur,
33:31 comme quelqu'un qui serait l'unique responsable de la terreur,
33:34 comme celui qui finalement concentrerait en sa personne
33:39 tous les aspects sombres et obscurs de la Révolution française
33:42 et notamment donc cette politique de la terreur.
33:44 Cette légende a été créée en réalité par celles et ceux,
33:49 par ceux d'ailleurs, qui l'ont assassinée justement ce 28 juillet 1794.
33:55 La légende noire de Robespierre est une légende qui est entièrement fabriquée
34:00 à partir de sa mort, un petit peu avant sa mort,
34:02 et ensuite, après sa mort d'ailleurs.
34:04 C'est à ce moment-là qu'est inventée l'image du tyran,
34:08 de celui qui était avide de pouvoir, de celui même qui buvait du sang,
34:11 qui faisait des abat-jours en peau humaine.
34:14 Enfin tout un tas de légendes ont été créées sur Robespierre
34:17 à partir de ce moment-là.
34:19 - Philippe Guibert, puisque vous êtes d'accord avec Antoine Léaumant,
34:21 vous n'allez pas débuter.
34:22 Julien Audoul, est-ce que la France insoumise a un problème avec la terreur ?
34:26 - La France insoumise a un problème déjà avec l'histoire de France.
34:28 Il faudrait rappeler ce qu'a été la terreur
34:31 et particulièrement la grande terreur entre l'automne 1793
34:35 et la chute de Robespierre au Neuf-Termin-d'Or.
34:38 75 000 à 40 000 personnes qui ont été exécutées sans le moindre jugement.
34:44 Sans le moindre jugement, ils ont été conduits à l'échafaud.
34:48 Souvent sous des prétextes fallacieux, des ondits, des doutes,
34:52 parce qu'ils appartenaient à telle ou telle famille, etc.
34:55 juste parce qu'ils ne plaisaient pas aux voisins.
34:56 Voilà, sur la simple décision de Robespierre et de ses complices,
35:00 ils ont été exécutés sans jugement.
35:02 Donc que la France insoumise et que M. Léaument
35:04 rendent un hommage à ce tyran, parce que Robespierre est un tyran,
35:09 il faut avoir l'honnêteté de le dire, l'honnêteté historique de le dire.
35:11 Ça démontre bien qu'ils sont dans cette filiation de la violence,
35:16 déjà de la violence politique, et d'une certaine notion de l'état de droit
35:21 qui fait frémir si ces gens-là arrivaient au pouvoir un jour.
35:24 - Pourquoi il a raison, Philippe Guybert, Antoine Léaument ?
35:26 - Je réponds sérieusement, je vous ai répondu, il a raison par provocation.
35:30 - C'est un provocateur, Philippe Guybert.
35:32 - Si vous saviez !
35:35 Essayons de répondre sérieusement,
35:37 on ne va pas refaire l'histoire de la terreur et de Robespierre en 5 minutes.
35:41 - Le rapport que LFI a avec cette période.
35:43 - Il y a un débat des historiens, je vous invite à lire Jean-Clément Martin,
35:47 "La fabrique d'un monstre" sur Robespierre.
35:50 Il y a un débat d'historiens en France où on estime que le rôle de Robespierre,
35:56 les uns considèrent qu'il est complètement responsable de la terreur,
35:58 les autres considèrent qu'au contraire il a été un frein,
36:01 il a essayé d'être un frein à la terreur.
36:03 Je ne vais pas trancher ce débat,
36:06 je veux juste souligner que ce débat existe, personne ne le compresse.
36:09 Par ailleurs, ce qui est là...
36:10 - Philippe Guybert, je termine juste.
36:12 Dans cette ligne-là, vous savez qu'il y a des débats d'historiens
36:15 sur le rôle d'Hitler et l'importance d'Hitler dans l'insolution finale.
36:19 Vous avez des débats comme ça.
36:21 - Non mais arrêtez.
36:22 - Ça n'a rien à voir, ça n'a strictement rien à voir.
36:24 - Le rôle de Robespierre est total.
36:27 - Le rôle de Hitler est total, donc arrêtons de faire l'histoire,
36:30 ce sont des tyrans.
36:31 - Non mais là, Julien...
36:32 - Et Robespierre est un tyran.
36:33 - Ça n'a rien à voir.
36:34 - Ah si, ça a rien à voir.
36:35 - Ah bah si, excusez-moi.
36:36 - Ça n'a absolument rien à voir.
36:37 - Vous allez faire des débats d'historiens,
36:38 vous allez faire des comparaisons qui sont indignes.
36:40 - Excusez-moi.
36:41 - Donc ce Robespierre peut terminer.
36:44 - Ce sont des comparaisons de tyrans et de monstres.
36:46 Robespierre a été un monstre, que vous le vouliez,
36:49 qui portait une petite perruque poudrée, ça fait de lui...
36:51 - Si vous voulez parler tout seul, excusez-moi Julien Audouge,
36:54 mais on peut vous répondre quand même,
36:55 vous dites n'importe quoi en faisant une comparaison
36:58 entre Robespierre et Hitler,
36:59 donc vous permettez qu'on vous réponde quand même.
37:01 Donc il y a un débat d'historien, pas sur la terreur,
37:04 évidemment qu'il y a eu une terreur,
37:06 mais sur le rôle précis de Robespierre,
37:08 y compris sur les gens qui lui ont succédé
37:10 et qui l'ont assassiné,
37:11 puisqu'il est passé à la guillotine avec ses amis,
37:14 et il n'est pas sûr que ses successeurs
37:16 valaient beaucoup mieux que lui.
37:18 Voilà, donc acceptons le débat d'historien
37:20 par rapport pour le reste,
37:22 Robespierre, en dehors de ces quelques mois
37:24 où sa responsabilité est engagée,
37:26 a été un homme au début de la Révolution,
37:29 absolument essentiel,
37:30 qui a défendu la démocratie,
37:31 qui a défendu l'abolition de l'esclavage,
37:33 il a été parmi les premiers en France,
37:35 et on peut au moins lui rendre hommage pour ça.
37:37 - Alors Georges Fenech,
37:39 est-ce que vous me permettez Georges, du second,
37:40 de recentrer le débat ?
37:42 Moi mon débat au départ, ce n'était pas sur Robespierre,
37:44 c'était sur le rapport compliqué des les filles avec la terreur.
37:46 Est-ce qu'ils sont fascinés par la terreur ?
37:48 Je prends deux exemples,
37:48 Thomas Porte qui met son pied sur un ballon
37:51 à l'effigie de la tête d'Olivier Dussopt,
37:53 et M. Prud'homme du Conseil Régional d'Île-de-France
37:55 qui va devant le siège de Renaissance,
37:57 ce qu'en déjeuner, je cite,
37:58 Louis XVI, on l'a décapité,
37:59 Macron, on peut recommencer.
38:01 Est-ce qu'il y a un problème chez les filles
38:02 avec cette période de la terreur ?
38:04 Et avec la guillotine ?
38:05 - Ecoutez, c'est quand même Robespierre
38:08 qui justifie la terreur au nom de la vertu.
38:12 Au nom de la vertu,
38:13 il fait effectivement exécuter avec des procès sommaires,
38:17 sans avocat,
38:18 quelques 35 000 ou 40 000...
38:20 - Non, c'est là où il y a débat, Paul Georges.
38:22 - Et là, le rapport...
38:23 - C'est là où il y a débat, sur les 35 000, 40 000.
38:25 - Oui, et quel est le rapport ?
38:26 - Moi, je ne veux pas faire un débat, encore une fois, sur Robespierre.
38:28 Je veux faire un débat sur LFI et la terreur.
38:30 - LFI se présente toujours en parangons de la vertu,
38:33 et quelquefois, justifie,
38:35 enfin, justifie, ne condamne pas la violence.
38:37 - On l'a vu avec le petit neveu de Brigitte Macron.
38:40 Le petit neveu de Brigitte Macron.
38:41 - Voir même...
38:42 - Le chocolatier trônieux avec Jean-Luc Mélenchon.
38:44 - Voir même...
38:45 - Évidemment, avec les émeutes aussi.
38:46 - Voir même mettre un peu de la braise dans tout ça.
38:48 - On l'a vu avec les émeutes, complètement.
38:49 - Avec les émeutes.
38:50 - Le refus d'appeler au calme.
38:51 - Voilà, donc c'est là, moi, le rapport, je le vois comme ça.
38:54 - Alors, Michel, je vous donne la parole,
38:55 mais restez, s'il vous plaît, sur mon débat
38:56 et le problème compliqué de LFI avec la terreur
38:59 et ce rapport, effectivement, ce refus d'appeler au calme pendant les émeutes.
39:03 - Les Insoumis ont des figures emblématiques de l'histoire de France qui font frémir.
39:07 Robespierre était un grand penseur de l'abolition, de la peine de mort.
39:11 Et dès qu'il est arrivé au pouvoir, c'est lui qui a fait tomber le plus de têtes.
39:14 Et justement, au nom de la vertu, au nom de soi-disant une certaine vérité,
39:18 et les Insoumis se réfèrent à Robespierre parce que c'est exactement la même démarche.
39:22 C'est-à-dire que les Insoumis nous annoncent...
39:25 Antoine Néaumont, c'est le saint juste des Insoumis.
39:28 Antoine Néaumont.
39:29 C'est-à-dire que si demain, ils arrivent au pouvoir,
39:32 effectivement, au nom de leur vertu, au nom de leur conception de la morale,
39:36 vous allez vous...
39:37 Vous verrez.
39:39 Non, heureusement parce qu'on a aboli la peine de mort en France
39:42 et qu'on a ratifié de nombreuses conventions pour empêcher son rétablissement.
39:46 Merci d'avoir fait ce passage.
39:47 Oui, mais pas la gauche des Insoumis.
39:49 Parce que justement, la gauche des Insoumis,
39:52 elle serait en matière de censure, en matière de lutte contre ses adversaires politiques,
39:56 elle ferait non pas ce qu'a fait Robespierre en coupant des têtes,
40:00 mais symboliquement, ce serait de cet ordre-là.
40:04 Et d'ailleurs, Mélenchon n'a pas hésité à parler de peine de mort
40:09 en s'attaquant à des policiers à de très nombreuses reprises.
40:11 Donc oui, il y a un jusqu'auboutisme.
40:13 Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
40:14 Il disait que c'était une des formes de peine de mort
40:18 lorsque des policiers s'attaquaient.
40:20 À Prénanter.
40:21 La sémantique.
40:22 À Prénanter, ils ont dit la peine de mort est revenue en France.
40:24 La sémantique de la peine de mort.
40:25 À une époque, c'était Jean-Marie Le Pen qui l'utilisait.
40:28 Aujourd'hui, la sémantique de la peine de mort d'un point de vue symbolique,
40:31 c'est les Insoumis qui l'emploient.
40:32 Ce qui montre aussi l'évolution très profonde de la radicalité
40:36 de certaines forces politiques.
40:38 Je termine avec vous.
40:39 Robespierre, ce n'est pas un modèle pour l'office de l'Ordre de France.
40:41 Parce qu'on a fait le tour du sujet.
40:42 Laissez-moi aller au bout de ma phrase, vous allez voir.
40:44 Mais je sais que vous êtes de la gauche anti-Woke.
40:47 Et je voulais terminer avec Blanche Gardin dans le point.
40:49 Parce que ce qu'elle dit est très intéressant et très important.
40:51 Parce qu'elle a du courage, Blanche Gardin.
40:52 Depuis, elle est la cible des Woke, justement, sur les réseaux sociaux.
40:55 Elle dit, on prétend que c'est de l'hypersensibilité à propos des Woke,
40:58 ce qu'elle appelle les éveillés.
41:00 Et elle dit, j'y vois plutôt de l'hypersensiblerie.
41:02 Vous en pensez quoi, Philippe ?
41:03 Je pense qu'elle a complètement raison.
41:04 Elle fait partie de ces personnalités de gauche,
41:06 parce qu'elle a des opinions de gauche,
41:08 qui n'en peuvent plus de l'idéologie Woke,
41:11 dans ses caricatures, dans ses prolongements,
41:14 dans sa volonté de tout contrôler,
41:15 dans sa volonté de réécrire l'histoire, de réécrire les livres.
41:18 Bref, elle fait partie des gens qui sont authentiquement des libertaires,
41:23 peut-être, qui aiment la liberté et qui ont horreur de l'enfermement de la pensée.
41:29 Et donc, je trouve qu'elle a beaucoup de mérite et beaucoup de courage de dire cela.
41:32 30 secondes, Julien Audoul.
41:34 Ce qui est frappant, c'est que le Wokisme et les Wokistes
41:36 sont les ennemis des féministes.
41:38 Ils veulent faire table rase de 40 ans, 50 ans de combat féministe.
41:42 On le voit notamment avec l'intrusion d'athlètes transgenres
41:45 et de cette idéologie dans les compétitions sportives.
41:48 À la fin, c'est toujours des hommes qu'on fait gagner
41:49 et c'est les femmes qu'on exclut.
41:51 Je vous montre une dernière image, validée par l'Élysée,
41:53 mais qui dit beaucoup de choses de la relation entre Gérald Darmanin...
41:56 Montrez des images validées par l'Élysée.
41:57 Laissez-moi terminer ma phrase, vous allez comprendre.
41:59 C'est une image, c'est la photographe officielle du président de la République,
42:02 Swazyk de la Moissonnière.
42:03 Et Swazyk de la Moissonnière publie ses photos sur Instagram.
42:05 Et avant de les publier sur Instagram, elle les fait valider par l'Élysée, justement.
42:08 Vous voyez ma phrase.
42:10 Et donc, on voit dans l'avion, Emmanuel Macron, direction la Nouvelle-Calédonie,
42:14 et Gérald Darmanin, qui a l'air un bras fatigué.
42:17 Et l'image de ce visage de Gérald Darmanin,
42:19 me dire que cette photo a été validée par l'Élysée,
42:22 ça en dit sans doute un peu long sur la relation entre Emmanuel Macron
42:25 et le ministre de l'Intérieur.
42:26 Ceci dit, celle d'Emmanuel Macron est assez fatiguée aussi.
42:28 Oui, mais là, il a quand même les traits tirés.
42:30 On n'a plus le temps, c'était la dernière image, Michel.
42:32 Je vous remercie tous les quatre.
42:33 Je remontre le livre de Georges Fenech qui va paraître le 6 septembre.
42:36 Alors, Georges, je me demande de vous dire que c'est déjà en précommande.
42:39 L'ensauvagement de la France, la responsabilité des juges et des politiques.
42:41 J'ai déjà ma dédicace.
42:42 Je vais le lire à partir de demain, puisque je suis en vacances.
42:45 C'était ma dernière ce soir.
42:46 Georges, merci beaucoup.
42:48 Merci les amis.
42:49 Georges, je vous remercie vraiment pour ces émissions.
42:52 Avec une petite larme à l'œil.
42:54 Moi aussi, ça me fait quelque chose.
42:55 Ça me fait quelque chose.
42:56 On va se retrouver à la rentrée.
42:57 Bien sûr.
42:57 Je remercie Serge Neijar de m'avoir permis de m'asseoir sur ce siège.
43:01 Je remercie le taulier Pascal Praud, à qui je dois tant.
43:03 Et je vous dis à la rentrée le 28 août avec toute l'équipe de La Matinale.
43:06 Tout de suite, c'est Enquête d'Esprit.
43:08 Et puis, vous restez avec le service politique à 22h avec mon camarade Florian Tardif.
43:11 Très belle soirée sur CNews.
43:12 ♪ ♪ ♪

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