Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00Il est 20h, un peu plus de 20h, bonsoir, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver 20h, 21h, c'est l'heure des pros de été, très précisément, je vous présente mon équipe, les visiteurs du soir qui m'entourent ce soir, j'accueille avec beaucoup de plaisir Olivier Dartigolle, chroniqueur politique, les vacances sont bien passées ?
00:17Très bien.
00:18Très bien, la Corse était belle ?
00:19Très belle.
00:20Vous avez croisé Pascal Praud qui nous regarde peut-être ?
00:22Rapidement, on le salue.
00:23Rapidement, on le salue.
00:24Paul Mollin, écrivain, président de Souverain Demain, soyez le bienvenu.
00:27Bonsoir cher Thierry.
00:28Muriel Wakin Melki, avocate et présidente de l'organisation Juive Européenne, soyez la bienvenue, je suis ravi de vous avoir à mes côtés.
00:34Et Mathieu Hoque, secrétaire général du Millénaire.
00:38Bonsoir Thierry.
00:39Bonsoir.
00:40On va commencer avec vous ma chère Muriel, alors que des menaces de riposte de l'Iran, du Hezbollah libanais et du Hamas sont fortes en Israël, on va beaucoup en parler évidemment, et on vous en a déjà beaucoup parlé.
00:51Je voudrais que l'on évoque un petit garçon, vous allez nous en parler, il s'appelle Ariel Bibas, c'est bien cela, et aujourd'hui c'est son anniversaire, c'est son anniversaire.
01:01Il a 5 ans, il aurait bien voulu fêter son cinquième anniversaire avec ses copains et ses proches, et là ça fait 300 jours qu'il est retenu en otage avec son petit frère, sa mère et son père.
01:11On voit une vidéo, et cette vidéo c'était il y a tout juste un an.
01:15Racontez-nous Muriel.
01:18C'est la famille Bibas, la famille Bibas avec le papa Yarden, la maman Cherie et les deux enfants, Ariel que vous voyez là sur la vidéo, et son petit frère Kfir, un petit bébé de 10 mois.
01:33Toute cette famille vivait paisiblement au kiboutz Niros, qui est situé à 2 km de la bande de Gaza.
01:40C'est un kiboutz de pacifistes, ce sont des gens qui sont pour la paix, et qui œuvraient au quotidien pour le rapprochement avec leurs voisins Gazaouis, avec lesquels ils avaient d'excellents échanges.
01:53Dans la petite vidéo que vous voyez, Ariel est avec ses petits camarades du jardin d'enfants.
02:00C'est comme ça que ça fonctionne dans le kiboutz, les enfants sont regroupés en fait dans des petits jardins, et là pour son anniversaire il est avec tous ses petits camarades.
02:10C'est terrible parce que sur ce kiboutz, qui regroupe à peu près 400 âmes au moment des faits, au 7 octobre, vous avez plus de 40 personnes qui ont été assassinées.
02:23Et sur la vidéo que vous voyez, sur ces petits enfants, il y a toute une famille qui a trouvé la mort.
02:30Les amis de la famille Bibas, qui étaient aussi leurs voisins, ont péri dans les flammes.
02:37Le père a été tué, ensuite les terroristes du Hamas ont mis le feu à la maison.
02:43Pour la famille d'Ariel et de Kfir, il y a une vidéo dans laquelle on a vu tous, le 7 octobre, Chiri, la maman, emmenée avec ses deux petits garçons roux.
02:57C'est pour ça que souvent lorsqu'on témoigne un hommage à cette famille, on porte du orange, en hommage à leurs couleurs de cheveux en fait.
03:07Ils ont des cheveux roufles en voyant.
03:09Et on voit sur cette vidéo cette femme qui est totalement tétanisée, qui est emmenée de force et qui est encerclée par des terroristes qui sont lourdement armés.
03:19Et qui l'emmène et elle a ses deux enfants qu'elle sert fort contre elle, qu'elle protège, qu'elle essaye de protéger.
03:25Et les enfants sont silencieux, anormalement silencieux pour des petits de cet âge-là.
03:30Ils sont terrorisés tout simplement et ils sont partis sur Gaza ce jour-là.
03:35Le père, lui, on a une autre vidéo, on le voit avec le visage ensanglanté, aussi emmené à Gaza par un autre canal.
03:42Et puis plus rien, plus d'informations sur cette famille, si ce n'est en février, une vidéo qui va circuler.
03:50On va voir en fait Chiri et les enfants, Kfir et Ariel, vivants.
03:56Alors on ne sait pas exactement de quand date la vidéo.
03:58On pense que c'est au moment d'un transfert entre Gaza et Khan Younes.
04:02Et à ce moment-là, il y a des images de surveillance qui sont prises et qui sont remises à Tsahal.
04:09Et c'est de cette manière qu'on arrive à voir ces images-là.
04:12On ne sait pas exactement de quand elles datent.
04:14À ce jour, on n'a pas de nouvelles.
04:16On sait juste que la famille a été prise en otage le 7 octobre par le Hamas, par les terroristes du Hamas.
04:27C'est pour moi un crime contre l'humanité que de tenir en otage des enfants de cet âge-là.
04:36Petit bébé, un gamin de 4 ans qui aujourd'hui fête donc son cinquième anniversaire, on l'espère, entre les mains du Hamas.
04:45C'est un crime contre l'humanité parce qu'on ne peut pas, on n'a pas le droit de kidnapper des enfants pendant une période de guerre.
04:51On le sait, c'est qualifié comme cela par le droit international.
04:56Et quand je viens expliquer régulièrement sur votre plateau, et je vous en remercie aussi pour cela Thierry.
05:01Je trouvais que c'était important de commencer notre émission ce soir par cette image dans un contexte particulier dont on va parler.
05:07Parce qu'en fait, on aurait tendance à oublier, et moi je le dis sans arrêt, c'est un problème qui touche l'humanité tout entière.
05:14On ne peut pas se livrer aujourd'hui en 2024 à de telles exactions sans qu'il n'y ait un regard international qui soit posé
05:22et sans qu'il y ait une réponse internationale forte qui soit donnée.
05:26Il faut véritablement qu'on se saisisse du cas de ces otages, il en reste 111 plus les 4 de la famille Bibas, ça fait 115 personnes.
05:35On sait malheureusement que 39 sont morts aujourd'hui, mais ça en laisse plus de 70 vivants.
05:40Il faut véritablement que, sur le plan international, on se saisisse de ces vilains, qu'on aille les chercher, qu'on aille les récupérer
05:50et qu'il y ait une coalition qui soit mise, qui soit organisée pour qu'on aille récupérer au plus vite, le plus rapidement possible.
05:58Ça a beaucoup trop duré, ces enfants et tous ceux qui ont été pris en otage avec eux le 7 octobre.
06:04Donc il y a eu un rassemblement aujourd'hui, et ce soir il y a une marche de plus.
06:11Vous savez, je reçois souvent des demandes de gens qui m'écrivent ou qui me croisent parfois dans la rue, qui me disent « mais qu'est-ce qu'on peut faire ? »
06:20Témoignez votre soutien, venez à ces manifestations, ne laissez pas ces manifestations uniquement pour la communauté juive,
06:26ça nous concerne à tous en fait, ça ne concerne pas uniquement Israël et ça ne concerne pas uniquement les personnes qui sont de confession juive.
06:34Quand je dis que c'est l'humanité entière qui est touchée, c'est l'humanité toute entière qui est touchée et qui doit se mobiliser, c'est important.
06:41C'est important, il faut montrer son soutien à ces otages-là, leur dire qu'on ne les oublie pas et aux familles qui restent, parce que c'est un cauchemar.
06:49Vous le savez, je représente d'autres familles, notamment la famille d'Oa Dialloumi qui est encore entre les mains du Hamas,
06:57sa femme, son petit-fils qui a été libéré il y a plusieurs mois de cela.
07:02Tout le monde attend le retour de ces otages et pour eux, le 7 octobre, c'est tous les jours, ça ne s'est pas arrêté.
07:08Et tout ça intervient dans un contexte particulier où l'Iran met une pression extraordinaire sur Israël.
07:14Je vous propose d'écouter le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanami, et on ouvre le débat avec vous, évidemment.
07:22Personne n'a le droit de douter du droit légal de la République islamique d'Iran, de punir l'agresseur et de créer une dissuasion contre un régime usurpateur et agresseur.
07:33Nous pensons que la consolidation de la stabilité et de la sécurité dans la région sera obtenue en punissant l'agresseur
07:44et en créant un effet dissuasif contre le comportement aventureux et les terreurs extraterritoriales du régime sioniste.
07:51Olivier, le monde a les yeux rivés sur la suite. Que va-t-il se passer et quand l'Iran va répliquer ?
08:03Parce que l'Iran a été humilié suite à cette attaque, évidemment. Mais est-ce que c'est de la communication ?
08:11Il y a déjà un contexte diplomatique de très haute intensité. D'abord, je trouve particulièrement important d'avoir commencé l'émission en évoquant la famille Bibas.
08:23Parce que cette image de cette mère avec ses deux bébés, avec ce rouge flamboyant, couleur que reprennent en effet les manifestants, c'était très important de le faire.
08:33Parce que souvent les otages sont invisibilisés selon la période. Et donc le fait qu'on puisse continuer à parler d'eux, à dire leur prénom, leur nom de famille,
08:44à dire ce qui s'est passé très précisément est quelque chose d'indispensable.
08:48Je crois que vous avez des sens dans le contexte dans lequel nous sommes aujourd'hui plongés.
08:51Là, il y a une intensification du risque de la menace, on pense y compris aux otages bien évidemment.
08:58Pourquoi ? Parce que le chef des opérations militaires américains s'est rendu aujourd'hui même en Israël pour essayer de coordonner le dispositif sécuritaire.
09:12Il y a un émissaire russe qui vient d'arriver en Iran. On sait très bien que l'Iran a réactivé ce qu'on appelle ses proxys, en fait ses soutiens,
09:22que sont les yéménites Houthis, le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, mais y compris des groupes armés irakiens.
09:33On voit bien donc le niveau de risque total, notamment sur un conflit direct Israël-Iran.
09:44La question que l'on se pose, c'est le calendrier. Anthony Blinken, le secrétaire d'État américain, vient de prévenir le G7 que cela serait imminent 24-48 heures.
09:58Il y a aussi le niveau d'intensité, c'est-à-dire est-ce que comme la dernière fois l'Iran ira sur des cibles militaires,
10:08on a connu ça avec le dôme de fer, avec le soutien qu'il y a eu des pays de démocratie occidentale, mais y compris des pays arabes,
10:17qui s'étaient joints à la défense d'Israël, ou est-ce que le niveau de réaction de l'Iran ira vers des cibles de population civile ?
10:29C'est la question qui est posée aujourd'hui.
10:31L'Iran a affirmé qu'il n'y avait aucune précision là-dessus.
10:35Il y a tout simplement l'annonce par le régime des Mollahs sur le thème « nous allons réagir ».
10:42Et quelles que soient les cibles. Précision importante. Paul.
10:45Oui, effectivement, quand on voit le bellicisme avec lequel s'exprime le porte-parole qu'on vient d'écouter tout à l'heure du ministère d'affaires étrangères iranien,
10:55on voit bien effectivement le degré de violence d'abord verbale et puis ensuite la riposte militaire.
11:01Après, effectivement, je rejoins ce que disait Olivier, cette riposte peut prendre plusieurs formes.
11:06Et moi je pense, peut-être suis-je trop optimiste, que pour le moment l'Iran n'a pas à gagner, si vous voulez, à engager un conflit qui serait une régionalisation,
11:15qui serait une attaque directe vers Israël et qu'en plus de ça, l'Iran a certainement conscience aussi que militairement parlant,
11:22Tsahal est supérieur, notamment la flotte aérienne.
11:25Par conséquent, je pense que c'est compliqué pour l'Iran de riposter comme ça de façon indifférenciée.
11:30Par contre, utiliser ses proxys effectivement, les outils, le Hezbollah, évidemment, ça oui,
11:35mais ce qui nous fait craindre peut-être aussi des actions larvées, isolées, du soutien à des groupes terroristes, des populations civiles qui peuvent être ciblées,
11:44raison pour laquelle d'ailleurs la France a appelé ses ressortisants en Iran et au Liban à quitter ces pays parce qu'ils vont être mis en danger.
11:52Mais si vous voulez, ça nous montre à quel point l'Iran se sent, comment dirais-je, agressé,
11:57et à quel point l'impérialisme iranien tente de déployer ses tentacules à travers un certain nombre de pays
12:04et d'éviter que des pays, à l'instar de l'Arabie Saoudite ou de la Jordanie, soient dans une logique de régularisation de leurs relations avec l'Occident,
12:11parce que c'est vrai que certains pays arabes de la zone, aujourd'hui, ont le regard tourné vers l'Occident,
12:16et que ça, ça ne fait pas les affaires d'Emmola, et qu'ils vont essayer d'utiliser, c'est le propre d'ailleurs de ce régime iranien,
12:22d'utiliser les pays lorsqu'ils ont des moments de faiblesse, des tensions, des divisions intestines,
12:26ça a été le cas malheureusement avec le Liban, pour faire passer leur idéologie mortifère, pour faire passer leurs combattants,
12:33pour s'en prendre à Israël ou aux possessions occidentales, et ça c'est une stratégie au long cours.
12:38Il ne faut pas croire que c'est un sujet qui ne touche qu'Israël, ça touche la planète entière, et ça touche a fortiori tout l'Occident.
12:44Donc il faut aller, bien sûr, à la négociation, à la désescalade, il y a des initiatives notamment pour les otages,
12:49sous la houlette des Égyptiens avec le maréchal El-Sissi, ça c'est un premier sujet, et puis après il y a, comment est-ce qu'on prépare la paix ?
12:56Parce que de fait, on ne peut pas évidemment, des uns et des autres, se dire que la solution ce serait l'extermination de telle ou telle partie,
13:02ce n'est pas possible. Donc il faut que la communauté internationale, les Nations Unies, le Quai d'Orsay,
13:06travaillent de concert pour essayer, de grâce, de résoudre une situation qui aujourd'hui est une poudrière en Proche-Orient.
13:12Mathieu, je vous donne la parole dans quelques instants, mais je voudrais qu'on écoute le Premier ministre israélien qui a affiché,
13:16évidemment, dans un tel contexte, sa fermeté.
13:22L'Iran et ses sbires cherchent à nous entourer d'un anneau d'étranglement sur sept fronts.
13:29Leur agression ouverte est insatiable. Nous sommes déterminés à nous opposer à eux sur tous les fronts, dans toutes les arènes, qu'elles soient proches ou lointaines.
13:41Notre longue main frappe dans la bande de Gaza, au Yémen, à Beyrouth, et partout où c'est nécessaire.
13:50Cette main, la nôtre, se tend, le moment venu, vers ceux qui souhaitent établir la paix avec nous.
13:58C'était déjà le cas grâce à notre force, et je crois qu'il en sera de même, car la paix se fait avec les forts, et non avec les faibles.
14:05Car la paix se fait avec les forts, et non avec les faibles.
14:35des crimes contre l'humanité, voire un génocide.
14:37Mais lorsque Israël pratique une politique ciblée et proportionnée de lutte contre les dirigeants du Hamas spécifiquement,
14:45on accuse Israël de vouloir régionaliser le conflit ou de vouloir l'escalade avec l'Iran et avec les autres puissances de l'arc de ce qu'on appelle l'arc chiite qui a été mentionné jusqu'à présent.
14:54Sur le plan de l'Iran, moi je pense que c'est plutôt l'Iran qui est aujourd'hui en proie à l'hostilité à l'encontre d'Israël.
15:00L'Iran y joue deux éléments qui me paraissent essentiels.
15:03Le premier point, c'est que l'Iran joue ce qu'on appelle le choc des civilisations.
15:06De la même façon que les puissances islamistes, qu'elles soient non étatiques,
15:11donc c'est-à-dire Al-Qaïda, Daesh fut un temps, ou Acme au Maghreb islamique,
15:15les puissances islamistes, l'Iran en est une, veulent abattre la civilisation occidentale,
15:22et Israël incarne la civilisation occidentale au Moyen-Orient.
15:25Donc ils se sont en quelque sorte réappropriés ce vieux concept néo-conservateur américain de Samuel Huntington,
15:32du choc des civilisations, le monde arabo-musulman contre la civilisation occidentale.
15:36Ça c'est ce que joue l'Iran dans un premier temps.
15:39Et dans un second temps, l'Iran joue ce qu'on appelle le leadership dans le monde arabo-musulman,
15:44et notamment au Moyen-Orient, parce que dans le Moyen-Orient,
15:47il y a trois puissances qui jouent la carte de la puissance régionale.
15:51Il y a l'Iran d'une part, il y a la Turquie d'autre part, avec le réceptive Erdogan,
15:56qui se veut être le sultan d'une certaine façon ottoman,
15:59qui rêve d'une nouvelle puissance ottomane et d'une Turquie très forte au Moyen-Orient.
16:03Et puis il y a l'Arabie saoudite qui se veut, avec les clés de l'islam,
16:08avec la Médine et la Mecque, qui se veut leader moral du monde arabo-musulman.
16:12Donc l'Iran joue aussi cela, et c'est pour ça que l'Iran utilise le conflit israélo-palestinien,
16:17et donc soutient le Hamas très fortement, pour pouvoir justement prendre à témoin
16:20les opinions publiques dans le monde arabo-musulman, pour dire
16:23nous sommes le pays qui défend le mieux la cause palestinienne.
16:26Un dernier message, Marielle, juste avant qu'on parte et qu'on marque une première pause.
16:30Il ne faut pas oublier comment tout cela a commencé.
16:32Il ne faut pas oublier ce qui s'est passé le 7 octobre.
16:34C'est par là que vous avez démarré Thierry.
16:37Il ne faut pas oublier qu'en fait, le 7 octobre, tout allait pour le mieux,
16:40quasiment pour le mieux en Israël.
16:42Avec Gaza, la situation était apaisée.
16:45On était dans une phase, dans une période qui était assez calme.
16:49Derrière, c'est l'Iran, évidemment.
16:54Lorsqu'on entend les déclarations de ce ministre,
16:59on ne peut que comprendre la volonté, c'est ce que rappelle Mathieu Hoque,
17:04la volonté de l'Iran, c'est d'éradiquer Israël.
17:06Il n'y a pas à tergiverser là-dessus.
17:09Quand je dis qu'Israël mène un combat pour l'humanité,
17:14j'explique à chaque fois en disant que c'est une lutte contre le terrorisme.
17:18Point. Israël se bat contre le terrorisme.
17:20Le terrorisme, si vous pensez ou si quelqu'un peut imaginer
17:23que c'est uniquement un groupuscule et qu'il n'y a pas de connexion entre les uns et les autres,
17:26il y a des connexions de partout. On le sait.
17:28La France le sait. Elle en a payé le prix fort avec les attentats qui l'ont frappé sur son sol.
17:33C'est un combat qu'on doit mener contre toutes les entités terroristes,
17:36que ce soit le Hezbollah, que ce soit Daesh, que ce soit le Caïda, que ce soit le Hamas.
17:40Ce sont les mêmes fonctionnements et il y a des interactions entre tous ces groupes.
17:44Lorsqu'Israël va riposter, lorsque l'Iran va attaquer Israël et qu'Israël ripostera,
17:50lorsque le Hezbollah va attaquer Israël et qu'Israël ripostera, il faudra la voix en tête.
17:55C'est aussi pour ça, vous avez raison, la voix des négociations,
17:58ça me semble être la voix la plus sage, bien évidemment.
18:01Je ne sais pas jusqu'à quel stade on peut espérer une négociation avec l'Iran ou avec le Hezbollah.
18:06J'en suis, pour ma part, j'ai du mal à aller dans cette direction.
18:11Si on ne va pas dans cette direction et si les négociations ne sont pas possibles,
18:15il faudra, au moment voulu, se mettre au soutien d'Israël dans ce combat,
18:20sans oublier que ce combat-là, c'est un combat pour l'Occident.
18:24On va marquer une première pause dans cette heure des pros, évidemment,
18:27et on ira en Grande-Bretagne, on assiste à des scènes incroyables
18:30et c'est important de regarder avec une grande attention ce qui se passe en Grande-Bretagne.
18:34A tout de suite, pause rapide.
18:41Bienvenue dans l'heure des pros, toujours avec mon Olivier Dardigolle,
18:43Muriel Wakin, Melki, Paul Melun et Mathieu Hoque.
18:46Je vous emmène en Grande-Bretagne dans quelques instants,
18:49on sera avec Andrew Sipskint, qui est président de la Royal Society of Saint-Georges.
18:53Je voulais absolument qu'il soit avec nous pour qu'on essaie de comprendre
18:56ce qui se passe actuellement en Grande-Bretagne,
18:59puisque depuis plusieurs jours, il se passe des scènes incroyables, je vous le disais,
19:02les manifestations se succèdent et d'une rare violence.
19:04Tout est parti, je le rappelle, suite à la mort de trois fillettes
19:07agressées au couteau dans la ville de Southport.
19:10Ces rassemblements ont débuté après que des rumeurs se soient propagées
19:14sur les réseaux sociaux sur la nationalité et la religion de l'agresseur présumé.
19:19Le Premier ministre Keir Starmer a organisé une réunion de crise,
19:22on voit tout cela avec Tancred Criotel.
19:24Ensuite, on retrouve Andrew Sipskint et on ouvre le débat avec mes invités.
19:29À la une des journaux britanniques ce matin, un seul sujet au cœur des préoccupations.
19:34Les émeutes, survenues dans de nombreuses villes du pays ce week-end.
19:37Le Royaume-Uni se réveille grogui, marqué par ces images de violence.
19:41À Roserham, dans le nord du pays, un hôtel hébergeant des demandeurs d'asile
19:45a été attaqué par plusieurs centaines d'émeutiers, au cri de slogans anti-immigration.
19:51J'étais ici hier avec les équipes de secours, la police, les ambulances.
19:54Vous pouvez le voir, la zone a été dévastée.
19:56Le personnel et les résidents étaient en état de choc et épris par la peur tout au long de la journée d'hier.
20:04Ils se sont barricadés dans l'hôtel alors que des gens cassaient les fenêtres et essayaient d'y mettre le feu.
20:11Des affrontements, marqués par une opposition entre forces de l'ordre et émeutiers.
20:15Au moins 12 de nos agents ont été blessés par des objets tels que des briques, des poteaux de clôture,
20:21des branches et d'autres projectiles qui leur ont été lancés.
20:24Sur l'ensemble du pays, plusieurs centaines de manifestants ont été interpellés.
20:28Au sortir d'une réunion de crise ce matin, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé vouloir faire preuve de fermeté.
20:36Mon objectif est de veiller à ce que nous mettions fin à ce désordre, à ce que les sanctions pénales soient rapides et visibles.
20:42C'est pourquoi j'ai demandé que l'on envisage d'identifier et de nommer au plus tôt ceux qui sont impliqués.
20:46Beaucoup ont été arrêtés, certains ont été inculpés, certains d'entre eux sont actuellement devant le tribunal.
20:55Le Royaume-Uni n'avait pas connu une telle flambée de violence depuis 2011.
21:01Bonsoir Andrew Sipkins, merci d'avoir accepté notre invitation.
21:05Je voulais absolument vous avoir ce soir dans l'heure des pros pour essayer de comprendre ce qui se passe dans votre pays.
21:09Il faut souligner que ces manifestations très violentes et choques le monde entier évidemment
21:14interviennent dans un contexte politique et social un peu particulier chez vous.
21:19Oui tout à fait. Je tiens juste à dire à quel point je suis triste d'avoir appris le décès, l'assassinat de ces trois fillettes
21:31lors d'une leçon de danse autour de Taylor Swift.
21:37C'est vraiment dans une ville que je connais très bien, une ville qui est une station balnéaire
21:42pour initialement les riches de la révolution industrielle.
21:48Maintenant le terrain est plus propice à l'extrémisme quand le climat sociopolitique localement est moins favorable.
21:59Et je pense que justement c'est ce qui mène à ce que nous vivons en ce moment.
22:03Une petite étincelle qui a provoqué des émeutes un peu partout dans le pays, surtout dans le Nord, mais ça s'étend de plus en plus.
22:12Je tiens aussi à vous faire remarquer que Nigel Farage, qui est un porteur des messages xénophobes et de haine depuis de nombreuses années,
22:21celui qui a provoqué pour grande partie le Brexit, a eu du succès lors des élections récentes quand gagnait ce qu'est à ce temps le Premier ministre actuel.
22:33Nigel Farage a gagné 14% des votes, il n'a obtenu que 5 sièges sur 650,
22:41ce qui montre à quel point le système électoral en Angleterre et aussi en France ne donne pas forcément la volonté du peuple.
22:50Et je pense que si on fait un parallèle avec ce pays, de ce côté de la Manche,
22:54le Rassemblement national n'a pas du tout obtenu l'influence, le pouvoir, la représentation que le nombre de votants aurait espéré.
23:06Restez avec nous, Andrew, on ouvre le débat avec mes invités.
23:08Paul, quel regard portez-vous sur la situation insurréale en Grande-Bretagne ?
23:13Je pense que la question qui est en bandeau, c'est exactement ça.
23:17C'est un échec, l'échec du modèle britannique.
23:19Pendant des décennies, on avait les yeux, nous en France, rivés outre Manche et on nous expliquait que le multiculturalisme,
23:26pour ne pas dire le communautarisme façon anglo-saxonne, c'était l'avenir, que notre laïcité était dépassée,
23:31que notre modèle républicain était dépassé et qu'il fallait assortir ce modèle multiculturaliste d'une forte immigration
23:38parce que c'était formidable pour l'économie, etc.
23:41Et que l'économie et que la grande tradition du commerce, etc. allaient mettre tous optimement d'accord et que tout allait bien se passer.
23:46Et bien là, nous avons la preuve par l'exemple, depuis des années, que c'est faux.
23:50Et le Brexit était une des premières preuves.
23:52Notre interlocuteur disait que le Brexit, c'est Nigel Farage.
23:55Non, le Brexit, c'est la souveraineté populaire.
23:57C'est le peuple britannique qui a décidé, effectivement, de sortir souverainement de l'Union européenne.
24:02Et cette sortie, elle était quand même beaucoup mue par, justement, la peur, l'angoisse existentielle du peuple britannique pour l'immigration.
24:09Alors, je ne fais pas d'amalgame entre l'angoisse existentielle du peuple britannique pour l'immigration et, effectivement,
24:15les violents qui vont commettre des exactions et qui vont s'en prendre à des malheureux et qui commettent ce type d'actes.
24:22Bien sûr, ça, c'est hautement condamnable parce que la violence est toujours condamnable.
24:25Mais il faut comprendre dans quel contexte, aujourd'hui, se place la Grande-Bretagne et dans quel contexte aussi de tensions internes,
24:32dans quel contexte de division, dans quel contexte de division communautaire.
24:36Et que cette inquiétude existentielle, moi, je pense que si l'on n'y apporte pas une réponse politique,
24:41eh bien, on se condamne à voir se répéter puissance 1000 ce type d'affrontement.
24:45Et je crois, d'ailleurs, pour finir, que Keir Starmer, le nouveau Premier ministre qui vient de la gauche,
24:50a une politique sur l'immigration qui est quand même, en tout cas dans ce qu'il veut faire,
24:53bien différente de notre nouveau Front populaire en France, bien plus réaliste, bien plus pragmatique,
24:58qu'il a rompu avec Jérémy Corbyn et les autres antisémites des travaillistes et qu'il a commis une forme de révolution dans son mouvement.
25:04Donc, il est possible encore qu'il y ait aussi une gauche assez honnête sur l'immigration.
25:08Olivier, vous avez la même lecture que Paul et vous constatez que c'est un échec également du modèle britannique.
25:13Le modèle britannique soit questionné, c'est une évidence, comme d'autres modèles sont aujourd'hui questionnés.
25:18Reste que le nouveau Premier ministre britannique a eu bien raison d'avoir une réponse d'extrême fermeté,
25:24avec déjà près de 400 arrestations, dans le sens où il faut quand même y revenir,
25:30il y a le drame absolu du meurtre de ces trois fillettes, et sitôt sur les réseaux sociaux, des fake news.
25:38Les réseaux sociaux, Olivier, comme d'habitude.
25:41Non, non, mais c'est quand même, le Premier ministre britannique pointe la responsabilité des plateformes.
25:46Avec en effet de la désinformation concernant l'auteur présumé qui est né au Pays de Galles, il me semble,
25:54sur sa religion, sur son origine, et donc des violences inouïes concernant les mosquées,
26:02concernant des hôtels qui hébergent des demandeurs d'asile, concernant les forces de l'ordre,
26:09des pillages de magasins, donc il faut donner la juste réalité de ce qui se passe.
26:15Et avec notamment l'English Defence League, qui est un groupuscule d'extrême droite, d'ultra droite en grande montagne,
26:23qui souffre sur les braises sur un discours qui appelle à la haine.
26:26Donc il faut, nos démocraties sont aussi, quand elles n'apportent pas de réponses justement,
26:32par les modèles qui ont pu avoir leur forme d'efficacité par le passé,
26:35ne font que nourrir d'un côté ou de l'autre de l'échiquier politique des haineux.
26:40Mathieu.
26:41Mais au-delà du modèle britannique qui est en question, c'est davantage la question de la politique migratoire
26:47qui est jugée sévèrement par les britanniques.
26:49Parce qu'en fait, il faut bien se dire que les peuples européens et le peuple britannique en tant que tel,
26:53en ont marre de subir l'immigration, ils préfèrent la choisir.
26:56Pourquoi ? Parce qu'ils ont l'impression, et effectivement ils ont une multiplication,
27:00ils assistent à une multiplication dans leur société, de faits divers qui deviennent des faits de société,
27:04où vous avez des personnes qui sont issues de l'immigration, qui sont étrangères,
27:09qui sont parfois même en irrégularité, qui sont même parfois sous le coup d'une exécution,
27:13enfin d'une non-exécution d'OQTF, d'une obligation de quitter le territoire national,
27:17donc au Royaume-Uni, et qui commettent des délits, des crimes, des violences.
27:21Pourquoi ?
27:22Et c'est la question qui est posée.
27:24Les britanniques, justement, avaient voulu reprendre le contrôle de la politique migratoire
27:30et c'est ce qui avait motivé le Brexit.
27:32Le Brexit, 50%, quand on regarde les enquêtes qualitatives,
27:3550% des britanniques qui ont voté pour le Brexit ont voté pour réguler les flux migratoires.
27:40Donc cette colère-là, elle est légitime.
27:42Pourquoi ? Parce qu'en 2015, il y avait 500 000 entrées légales au Royaume-Uni.
27:46Aujourd'hui, il y en a un million.
27:48On est quasiment dix ans après, il y a beaucoup plus d'étrangers qui rentrent aujourd'hui au Royaume-Uni
27:54qu'ils ne rentraient auparavant.
27:55Et donc, effectivement, la colère du peuple britannique, elle est légitime.
27:58Ensuite, après, effectivement, si cette colère-là est légitime,
28:01les personnes d'ultra-droite qui se comportent finalement comme l'ultra-gauche en France
28:06avec des méthodes suisses sur le modèle des Black Blocs,
28:08des émeutes cassées, un peu tout vandalisé.
28:10On a vu des magasins...
28:11Oui, on a connu aussi des émeutes.
28:13Le contexte n'est pas le même.
28:14Ce n'est pas la même chose.
28:15Oui, et que nous, on voit aussi comment des gens qui se disent partisans de l'ordre aujourd'hui
28:20dans leur pays peuvent s'adonner à ce type de pratique.
28:26C'est la question que je voulais poser à Andrew qui connaît nos deux pays, évidemment.
28:30Est-ce que vous trouvez quelque similitude avec la France ?
28:34Dans ce qui se passe en ce moment en Angleterre ?
28:38Oui, exactement, bien sûr.
28:40Oui, je ne peux pas reprendre toutes les bêtises qui ont été dites sur le plateau.
28:45Je regrette beaucoup de ne pas être là pour combattre ces inalités.
28:51Mais le modèle britannique n'est pas du tout un échec.
28:53Partagé.
28:54Nous avons intégré des flux migratoires spectaculaires après avoir arrêté le plus grand empire de l'histoire de l'humanité.
29:07Donc, nous avons plutôt réussi à faire du vivre-ensemble.
29:10Effectivement, nous frôlons une phase où nous avons un excès d'immigration.
29:15Les conservateurs sont devenus de plus en plus radicaux.
29:19Ils ont fini par sous-traiter le problème du traitement des demandes d'asile au pays du Commonwealth, qui s'appelle le Rwanda, à des milliers de kilomètres.
29:28C'est absurde.
29:29Nous cherchons activement une solution pour réguler l'immigration.
29:33Nous n'y arrivons pas pour l'instant.
29:35Keir Starmer n'est pas du tout de gauche, comme vous le dites.
29:39Il est ultra-centriste et il serait plutôt à droite sur votre échec politique ici.
29:44Donc, il y a des similitudes.
29:46Moi, je pense que la notion de représentativité de nos classes politiques est une question commune.
29:53Je pense que, notamment, l'extrême-droite ou la droite en France ne se sont pas représentées dans les instances politiques.
30:01C'est pareil en Angleterre.
30:03Justement, la gauche, soi-disant la gauche, Labour, a gagné 34% des votes et obtient plus de 400 sièges sur 650.
30:14Est-ce bien normal ?
30:15Je pense qu'il y a beaucoup de frustration.
30:17Il y a beaucoup de frustration dans le système.
30:19Et c'est ce que nous ressentons, c'est ce que nous vivons en ce moment même.
30:22Et c'est bien triste pour mon pays.
30:24Merci, Andrew Sipkins, d'avoir accepté notre invitation.
30:28Vous ne partagez pas le même avis du tout, Paul Mellat ?
30:30D'un mot sur le succès du vivre-ensemble.
30:33Je comprends le patriotisme de notre interlocuteur et je le salue.
30:37Mais enfin, le vivre-ensemble ne fonctionne pas très bien au Royaume-Uni.
30:41Ceci dit, si ça peut le rassurer, dans notre belle hexagone, ça ne fonctionne pas très bien non plus.
30:45C'est pour ça que je me suis permis de faire une espèce de parallèle.
30:49Vous avez raison, parce que je pense que le parallèle est loin d'être absurde.
30:53Il faut regarder de façon globale, de façon holistique, ce qui nous arrive.
30:56Ce qui arrive en Grande-Bretagne est arrivé à d'autres égards en France.
31:00Les tensions sociales, populaires et également militantes qu'il y a eu, par exemple, après le bal de Crépole et après la mort de Thomas,
31:07quand on a eu ces images à Romans-sur-Isère, il y avait un peu de ça aussi, à une autre ampleur.
31:12Les mêmes périls guettent l'ensemble de l'Occident.
31:15Et effectivement, pour revenir sur ce que disait Olivier sur les groupuscules d'ultra-droite,
31:20ces groupuscules-là existent sur les cendres de nos échecs.
31:24C'est-à-dire que quand nous n'arrivons pas à faire ce fameux vivre-ensemble dont parlait notre interlocuteur,
31:28là effectivement, des milices d'ultra-droite ou des groupuscules peuvent agir pour essayer de déséquilibrer les choses.
31:35Mais le vrai sujet au préalable, c'est pourquoi est-ce qu'on en est arrivé là ?
31:38Et pourquoi est-ce que ces milices-là peuvent agir ?
31:40Parce qu'elles agissent face à des situations qui ne sont déjà pas normales.
31:44Et donc, comment est-ce qu'on règle ces problématiques-là en amont ?
31:46Et là, je suis désolé, on revient au sujet de la politique migratoire,
31:49qui est un échec dans toute l'Europe de l'Ouest depuis des années.
31:53Un dernier mot, Olivier ?
31:54Non, c'était bien.
31:55C'était bien ? Alors on enchaîne.
31:56Je pensais que vous alliez annoncer le prochain sujet.
32:00Oui, justement.
32:02Olivier, il veille à la cadence de l'émission.
32:04Le conducteur, c'est le conducteur.
32:05Le conducteur, c'est le conducteur, évidemment.
32:07Et il regarde l'horloge.
32:08Je suis à mes moments, mais seulement sur le conducteur.
32:10Je suis d'un respect.
32:11C'est une organisation communiste.
32:13Il est revenu de vacances et hop, hop, hop.
32:16Je peux enchaîner ou pas ?
32:18Oui, mais j'essaie de m'être fait en désordre.
32:20J'ai l'autorisation.
32:21On va parler du feuilleton de CJO.
32:24La transition est parfois étonnante.
32:26La vignette dans la cède.
32:27Le triathlon mixte a été maintenu ce matin,
32:30mais ce maintien est intervenu dans un contexte particulier,
32:33puisque deux athlètes sont tombées malades
32:36après leur épreuve du triathlon.
32:38C'était la semaine dernière.
32:39L'équipe belge a dû déclarer forfait ce matin.
32:41L'une de ses nageuses, Claire Michel,
32:43aurait été contaminée par la fameuse bactérie fécale E. coli.
32:46Je suis désolé.
32:47Une triathlète suisse a aussi déclaré forfait.
32:50Et attention, attention, précision importante,
32:52c'est qu'il n'y a pas de lien officiel.
32:54Je vous le dis, il n'y a pas de lien officiel qui a été établi.
32:56On voit tout ça avec Jade Chevret.
33:00Je vais vous faire écouter ce que me disait ce matin
33:03comme invité Romain Lasseur,
33:05qui est un spécialiste international des espèces invasives.
33:08Et je pense que ça, ça va vous faire réagir.
33:10Mais d'abord, on voit le sujet.
33:11On écoute Romain Lasseur.
33:13Et vous verrez, je crois que ce n'est pas gagné.
33:18Une couleur qui n'inspire toujours pas confiance.
33:21Bien que les organisateurs soutiennent pourtant
33:23des résultats d'analyse correctes sur la qualité de la scène,
33:26du côté du village olympique,
33:28les athlètes ne sont pas du même avis.
33:30A la suite de l'abandon du relais mixte belge en triathlon,
33:33après l'infection d'une de leurs équipières,
33:35plusieurs sportifs ont fait part de leurs inquiétudes.
33:41Je pense que la santé doit toujours être la priorité.
33:44Et s'ils ne peuvent pas dire que l'eau est assez bonne,
33:46alors cela devrait être annulé ou fait d'une autre manière
33:49ou dans un autre endroit.
33:51Mais oui, je pense que leur décision est prise.
33:55En revanche, du côté des supporters,
33:57les impressions sont plutôt positives.
33:59Certains, présents sur les quais de Seine,
34:01décrivent une occasion de mettre en avant
34:03le travail réalisé sur le fleuve.
34:05On a les technologies qu'il faut.
34:07Il y a des gens qui travaillent depuis des mois et des années
34:10pour améliorer l'état de la scène.
34:12Et c'est super.
34:14C'est une opportunité extraordinaire.
34:16Ça aurait mis peut-être 5 ou 10 ans de plus
34:18si on n'avait pas eu les Jeux.
34:20La mairie de Paris rassure,
34:22qu'il n'y a aucun lien entre la Seine et une quelconque maladie.
34:25Cela n'empêchera donc pas le fleuve d'accueillir
34:27les épreuves de nage en eau libre, les 8 et 9 août.
34:30Alors, plusieurs choses.
34:32D'abord, Pierre Abadan, adjoint à la mairie de Paris,
34:34en charge des JO, a confirmé ce matin
34:36chez nos confrères de France Info
34:38que l'on ne pouvait pas faire, évidemment, de lien.
34:41Il est dans son rôle, entre les sportifs malades
34:43et l'actualité de l'eau de la Seine.
34:45Il a par ailleurs annoncé que la mairie réfléchit déjà
34:48à mettre en place d'autres événements sur la Seine,
34:51comme par exemple un triathlon annuel.
34:53Il parle aussi de l'ouverture de trois lieux de baignade,
34:56à Bercy, en face de la Bibliothèque Nationale.
34:58Je pense que Olivier Dertigole prépare déjà
35:00son caleçon de bain au niveau de l'Hôtel de Ville
35:02et au pied de la Tour Eiffel.
35:04Maintenant, une fois que je vous ai dit ça,
35:06je voudrais vous faire écouter Romain Lasseur.
35:08Écoutez bien ce qu'il dit.
35:10C'est important et je ne veux pas casser l'ambiance.
35:13Mais écoutez, il est 9h moins le quart.
35:16Si les gens sont à table, bon appétit.
35:18Est-ce que ça va être un héritage
35:20qu'on va pouvoir, et assumer, se baigner dans la Seine ?
35:23Ça va nécessiter des gros investissements d'infrastructures
35:26et ça va également nécessiter de maîtriser ce risque leptospirose.
35:29Et donc, ce qu'on appelle la maladie du rat,
35:31il va falloir également faire une gestion des rongeurs
35:34beaucoup plus drastique dans la ville
35:36si on veut assurer une baignabilité de la Seine à long terme.
35:39Et puis la grande question qu'on se pose aujourd'hui,
35:41c'est est-ce que ces athlètes, par ailleurs,
35:43ont été vaccinés contre cette leptospirose ?
35:45Ça fait longtemps qu'on pose la question.
35:47On n'a jamais eu de réponse depuis que la mer de Paris
35:49s'est baignée dans la Seine.
35:51Mathieu ? Réaction ?
35:53Nouriel ? Réaction ?
35:55Je vois vos visages qui s'affirment en faisant des grimaces.
35:57Je vous avais prévenu.
35:59Je préférais vous prévenir et je préviens.
36:01Ça donne moins envie.
36:03Et quand j'annonçais 3 lieux de baignade futurs,
36:06on espère que ce millard 4 servira à quelque chose.
36:09Non, mais effectivement, la France a besoin
36:11de se donner des grands projets d'avenir
36:13et des projets qui sont exceptionnels
36:15pour rayonner aux yeux du monde entier.
36:17Et effectivement, rendre la Seine baignable,
36:19c'est quelque chose qui, sur le plan technique,
36:21est exceptionnel.
36:23Jacques Chirac, Emmanuel Macron,
36:25tout le monde a mis son grain de sable dessus.
36:27En revanche, la question qui va être posée ensuite,
36:29parce que par exemple, quand on compare
36:31avec nos voisins britanniques,
36:33ils se sont donné aussi un objectif
36:35de se baigner dans la Tamise d'ici 2034.
36:37Donc on aurait l'occasion, si par cas
36:39la Seine devient baignable,
36:41de montrer que nos ingénieurs français
36:43sont meilleurs que les leurs.
36:45Ça pourrait être intéressant.
36:47En revanche, par contre, le point
36:49qui est quand même important,
36:51c'est que les Parisiens et les Français
36:53veulent savoir aussi l'utilisation
36:55de l'argent public et l'utilisation
36:57de ces fameux 1,4 milliard d'euros.
36:59Oui, mais le problème, c'est qu'on aurait
37:01pu construire 5 hôpitaux.
37:03C'est un serpent de terre depuis des années.
37:05Je n'ai pas dit un ragondin.
37:07Non.
37:09Je n'ai pas dit un ragondin.
37:11Il faut dire sur Mulot.
37:13C'est plutôt de bonne politique publique
37:15que de travailler
37:17à la dépollution des fleuves.
37:19Parce que là, c'est la Seine
37:21et la Marne.
37:23Il semblerait que nous ayons eu
37:25un résultat permettant
37:27les épreuves olympiques.
37:29On aura la confirmation ou pas, ça sortira.
37:31Dans la communication de l'athlète belge,
37:33il y a aussi des décryptages
37:35qui sont donnés,
37:37sans être un spécialiste,
37:39et donc j'ai lu tout ça.
37:41La communication de la dégagation belge
37:43par rapport à le temps d'incubation
37:45prend un peu plus de jours
37:47que ce qui a été indiqué.
37:49Il y a bien sûr une polémique,
37:51un dissensus entre
37:53tous ceux qui évoquent tout ça.
37:55Je trouve que dans le long terme,
37:57c'est plutôt positif que de travailler
37:59à cet objectif.
38:01Et encore une fois, on aura la vérité
38:03des prix sur cette eau
38:05plus ou moins claire, en effet.
38:07Je suis un peu agacé.
38:09On vit là
38:11un moment
38:13de ces JO à Paris formidables,
38:15mais il faut quand même
38:17aller chercher le petit roi.
38:19On peut poser des questions.
38:21On va s'arranger.
38:23On pose des questions.
38:25Je ne donne pas son nom qui a dit
38:27voilà un nouveau couac.
38:29Je n'ai pas dit ça.
38:31Pas vous, je ne donne pas le nom.
38:33Mais quels sont les autres couacs ?
38:35On vit quand même quelque chose
38:37de fabuleux, de remarquable.
38:39Nous vivons un succès.
38:41Mais il ne peut pas se baigner pour autant.
38:43Non, mais il y a quelqu'un.
38:45Facile à dire.
38:47On verra tout ça.
38:49Et le témoignage
38:51de ce monsieur qui est un spécialiste
38:53est intéressant quand même.
38:55C'est un témoignage de bon sens.
38:57C'est un témoignage de bon sens.
38:59On peut légitimement
39:01s'interroger.
39:03Sur l'objectif.
39:05Mais il faisait qu'on rende le fleuve baignable.
39:07C'est bien ou pas ?
39:09Il faut que ce soit réalisable.
39:11Je viens de dire un fleuve d'être baignable.
39:13Il y a des lacs, il y a la mer.
39:15On a bien vécu sans se baigner.
39:17Moi, non.
39:19Monsieur D'Artigolle,
39:21qui est le maître des horloges ce soir.
39:23Il faut que j'enchaîne.
39:25On a fait le tour du sujet.
39:27Mais on va parler encore des JO.
39:29Avec un ancien ministre.
39:31Un ancien grand sportif.
39:33Evidemment.
39:35Qui s'est exprimé.
39:37Et sa parole est importante.
39:39Vous allez me dire.
39:41Elle n'est absolument pas importante.
39:43Elle s'appelle Guilhou.
39:45Écoutez sa réaction sur la fameuse cérémonie
39:47qui a choqué certains.
39:49Et on peut le comprendre.
39:51Je ne porte pas de jugement.
39:53Écoutez ce que dit Guilhou.
39:55Le premier champion olympique
39:57a été champion olympique du stade.
39:59Et pour moi, le stade olympique,
40:01c'est sacré.
40:03C'est la raison pour laquelle je me suis abstenu.
40:05Quand on a changé la charte olympique
40:07pour mettre le site olympique.
40:09J'estime que ce n'est pas normal.
40:11J'étais pas d'accord.
40:13J'étais sceptique pour deux raisons.
40:15Pour une raison sécuritaire.
40:17Ça s'est bien passé jusqu'à présent.
40:19Bravo les forces de l'ordre françaises.
40:21Et toutes ces équipes.
40:23Et le préfet de police.
40:25Et même après l'avoir vu,
40:27vous ne revenez pas sur cette cérémonie.
40:29Ah non, pas du tout.
40:31Parce que je n'ai pas aimé du tout.
40:33Autant j'ai adoré, à partir du moment
40:35où il y a eu le cavalier.
40:37Vous allez me parler du cavalier.
40:39De la cavalière.
40:41Avec les drapeaux derrière.
40:43J'ai trouvé ça fabuleux.
40:45C'est vrai que c'était très épique.
40:47La première partie, on oublie.
40:49La première partie, on oublie.
40:51Et dans le CV, j'ai oublié.
40:53Il est quand même membre du comité olympique.
40:55En fait, c'est compliqué.
40:57Parce qu'il y a eu une ferveur.
40:59Qui est indéniable.
41:01Je partage l'optimisme d'Olivier.
41:03Et sa lecture de ces Jeux.
41:05Qui sont un succès.
41:07Surtout grâce à nos athlètes.
41:09Et à leur talent.
41:11Et au génie qu'ils ont.
41:13A chaque fois qu'il y a une médaille.
41:15Les français se disent.
41:17On allume le poste.
41:19Je pense que ça crée un enthousiasme.
41:21Et une ferveur.
41:23Il y a eu des réussites.
41:25Selon moi, sur la forme.
41:27Au plan scénographique.
41:29Il n'y a pas eu de quoi.
41:31Il y a eu des moments.
41:33Que j'ai beaucoup apprécié.
41:35La Marseillaise, c'était formidable.
41:37Céline Dion, c'était très bien aussi.
41:39Ce cortège de bateaux sur la Seine.
41:41C'était une réussite.
41:43Et puis, disons-le tout de go.
41:45Il y a eu aussi.
41:47Ça a été parsemé.
41:49D'une petite dose.
41:51Au point de la gauche sociétale.
41:53Sur le show avec les drag queens.
41:55Sur tout ça.
41:57Évidemment qu'il y avait une vocation politique.
41:59À cette cérémonie.
42:01Et dire qu'elle faisait consensus.
42:03Et qu'elle n'avait pas de coloration idéologique.
42:05Ce serait mentir.
42:07Si j'étais moi-même tenant du wokisme.
42:09Je m'en réjouis.
42:11Mais c'était une cérémonie.
42:13Qui était saupoudrée de wokisme.
42:15Ce n'est pas faire offense aux organisateurs.
42:17Il y avait des messages politiques.
42:19Je comprends que légitimement.
42:21Il y ait pu y avoir des Français.
42:23Ou parmi les gens qui sur la planète.
42:25Ont regardé cette cérémonie.
42:27Je crois qu'ils étaient plusieurs milliards.
42:29À se dire.
42:31Elle ne nous convient pas.
42:33Et elle nous heurte.
42:35Après c'est l'équilibre.
42:37Entre la liberté de créer.
42:39Et le fait d'être heurté.
42:41Mais je comprends en tout cas.
42:43Que des gens aient pu être heurtés.
42:45Par des séquences de cette cérémonie.
42:47Elle a été vraiment réussie.
42:49Sur le plan artistique.
42:51Elle a été magnifique.
42:53Elle a été grandiose.
42:55C'est une preuve de ce que nous appelons.
42:57Le génie français.
42:59Et de l'esprit français.
43:01Et cette cérémonie d'ouverture.
43:03On ne peut que la saluer.
43:05Il y a eu sur cette cérémonie d'ouverture.
43:07La volonté de faire passer.
43:09Des messages politiques.
43:11Vous avez qualifié de wokiste.
43:13C'est une réalité.
43:15Pour valoriser la ville de Paris.
43:17C'était une cérémonie d'ouverture.
43:19Pour les gens qui regardaient à la télé.
43:21Pas pour ceux qui étaient sur les quais.
43:23Parce que ceux qui étaient sur les quais.
43:25N'ont absolument rien vu.
43:27Et donc lorsque vous faites.
43:29Une cérémonie d'ouverture.
43:31Pour les gens qui regardent à la télé.
43:33Vous le faites pour les français.
43:35Et pour les gens qui sont à l'étranger.
43:37Qui vont regarder la ville de Paris.
43:39Avec les yeux béats.
43:41Quand vous faites une cérémonie d'ouverture.
43:43Je ne suis pas certain.
43:45Que les messages politiques wokistes.
43:47Sont consensuels dans le monde.
43:49C'est pour cela que cette cérémonie d'ouverture.
43:51A été censurée dans un certain nombre de pays.
43:53Aux Etats-Unis.
43:55Mais également dans le monde arabo-musulman.
43:57Je préfère vivre dans un pays.
43:59Où ça n'est pas censuré.
44:01Je suis entièrement d'accord.
44:03Je vous parle des pétitions qui circulent.
44:05Marielle d'abord.
44:07Je voyais trois objectifs.
44:09Le premier c'était l'objectif sécuritaire.
44:11Effectivement la cérémonie sur la Seine.
44:13J'avais des doutes sur la sécurité.
44:15Et je constate que ça s'est très bien passé.
44:17C'était pas rien.
44:19Et ça a été fait.
44:21Et très bien fait.
44:23Le deuxième objectif c'était que ce soit vu.
44:25Énormément dans le monde entier.
44:27L'objectif est atteint.
44:29La cérémonie a été diffusée.
44:31Il y a eu je ne sais plus combien de millions.
44:33De téléspectateurs qui ont regardé.
44:35Je crois qu'on a dépassé les 50.
44:37Donc l'objectif est aussi atteint.
44:39Je vous parle de ce que je veux.
44:41Je vois le temps tourner.
44:43Je pourrais quand même vous soumettre cette pétition.
44:45Puisqu'on parlait de cette cérémonie.
44:47Et certains chrétiens ont été très choqués par cette cérémonie.
44:49Une communauté de citoyens actifs a lancé une pétition.
44:51Pour défendre la foi chrétienne.
44:53Cette pétition a déjà accueilli plus de 360.000 signatures.
44:55Défendez votre foi.
44:57Stop aux moqueries des chrétiens.
44:59Au jeu.
45:01Je vous remercie.
45:03Merci.
45:05Merci.
45:07Stop aux moqueries des chrétiens.
45:09Au jeu olympique de Paris.
45:11Et il y a quelques citations.
45:13Que je vais vous soumettre.
45:15Nous venons d'être humiliés sur la scène internationale.
45:17Lors de la cérémonie d'ouverture de Paris 2024.
45:19Notre foi chrétienne a été ouvertement tournée en dérision.
45:21De la manière la plus offensante qui soit.
45:23Et on enchaîne.
45:25Avec la suite.
45:27Nous ne pouvons pas les laisser profaner.
45:29Notre foi est bafouée.
45:31C'est notre dernier appel à agir.
45:33Nous demandons d'urgence au CIO.
45:35De garantir que cela ne se reproduira plus jamais.
45:37En France on a aussi le droit de blasphémer.
45:39De moquer les religions.
45:41Je ne veux pas donner les leçons.
45:43Mais je pense que nos compatriotes chrétiens.
45:45Je pense que beaucoup d'entre eux ont réagi comme ça.
45:47Se disent qu'on passe outre.
45:49Que ce soit une réussite ou pas.
45:51C'était peut-être pas une réussite pour nous.
45:53Mais de là à aller faire des pétitions.
45:55Je ne sais pas.
45:57Par contre soulignons quand même une chose.
45:59C'est que le courage des organisateurs.
46:01Ne les a pas poussés à blasphémer une autre religion.
46:03Parce que là on peut y aller.
46:05Ils tapent à bras raccourcis sur des chrétiens.
46:07Depuis des années, des décennies en France.
46:09On peut chanter des chansons terribles sur Jésus.
46:11Vous n'aurez pas de menace de décapitation.
46:13Ou de fatwa sur votre tête.
46:15Donc c'est peut-être plus facile aussi.
46:17Je pense que la vertu de la satire.
46:19La vertu de la subversivité.
46:21C'est aussi être subversif quand on prend des risques.
46:23Et là ils n'ont pas pris de risques.
46:25Puisqu'ils s'en sont pris au catholicisme.
46:27Et qu'on sait très bien que les catholiques sont des gens pacifistes.
46:29Et qu'à part des pétitions ils ne font pas grand chose.
46:31C'était pas très courageux de la part des organisateurs.
46:33Olivier Zartigolle.
46:35Je suis d'accord avec l'idée que nous avons affaire à des lâches.
46:37Des gens pas courageux.
46:39Moi je trouve que c'est une formidable cérémonie.
46:41Je suis respectueux des personnes qui ont mal vécu des tableaux.
46:47Du fait de leur foi.
46:49Je suis respectueux par rapport à ce qu'ils doivent éprouver.
46:53Pour autant je n'en fais pas une cérémonie du wokisme.
46:55J'ai trouvé le mélange entre modernité.
46:57Et richesse patrimoniale formidable.
47:03J'ai trouvé qu'il y avait une performance artistique.
47:05On a un peu parlé des artistes, des performeurs.
47:07Justement sous des trombes d'eau.
47:09Où ils ont montré quelque chose de génial.
47:11Il y avait une performance.
47:13Mais justement.
47:15C'est nos racines chrétiennes.
47:17Pour reprendre un thème que vous connaissez bien.
47:19Je ne vous ai pas interrompu.
47:21Mais je trouve que c'est quelque chose.
47:23Mais je trouve que c'est quelque chose de réussi.
47:29Et y compris, je préfère, c'est ce que je disais.
47:31Vivre dans un pays où en effet un ou deux tableaux peuvent susciter.
47:35Si ce n'est une polémique.
47:37En tout cas un débat national.
47:39Je préfère vivre dans ce pays.
47:41Où nous pouvons instruire ce débat.
47:43Que dans un pays où les images ont été coupées.
47:45A choisir.
47:47Je n'ai aucune hésitation.
47:49De la même façon.
47:51C'est un pays qui se dit libéral.
47:53Plutôt qu'un pays communiste.
47:55Et on connait peu de gens qui ont émigré de l'ouest vers l'est.
47:57Alors que beaucoup de gens ont émigré de l'est vers l'ouest.
48:01Proust l'a fait de manière plus efficace que vous.
48:05C'est une réalité.
48:07Vous voulez rajouter quelque chose Muriel ou pas ?
48:09Je suis pressée de voir la cérémonie de clôture.
48:11On va voir.
48:13Je suis mauvaisement content pour la cérémonie de clôture.
48:15Ils vont faire la caricature d'une autre religion.
48:17Et que ce ne sera pas les chrétiens cette fois-ci.
48:19J'aimerais qu'on termine.
48:21J'aimerais qu'on termine par une image qui m'a fait beaucoup sourire.
48:25Si vous passez du côté des panneaux sur l'autoroute A4.
48:27Regardez les panneaux.
48:29Vous faisiez référence à nos champions.
48:31Ma chère Muriel.
48:33Regardez.
48:35Pas d'excès de vitesse.
48:37Priorité à la sécurité.
48:39La vitesse c'est pour Léon.
48:41Je trouve que c'est un beau clin d'œil.
48:43Mais il faut profiter de ces journées-là et de ce climat.
48:45Ça ne va pas durer.
48:47C'est incroyable.
48:49Très enthousiaste et positif par rapport à ce que nous partageons.
48:51Nous vivons un CGO.
48:53J'ai le sentiment que l'agenda politique et social
48:55des prochaines semaines et des prochains mois.
48:57Il y aura moins de messages comme ça sur le réseau autoroutier.
48:59J'en ai peur.
49:01On va retrouver notre ami Julien Pasquet.
49:03Avant que je remercie.
49:05Et que je vous remercie chaleureusement.
49:07Evidemment qu'il fait une entrée remarquable.
49:09Et remarquée.
49:11Puisque Julien Pasquet va nous succéder.
49:13Comment allez-vous mon cher ?
49:15Ça va. Je vais mettre un peu de pommade.
49:17Et ça va bien se passer.
49:19C'était le ratage de plateau.
49:21100% politique.
49:23On va se retrouver dans un instant.
49:25Pour trois heures d'info et de politique.
49:27Comme chaque soir.
49:29Personne ne s'est baigné dans la scène.
49:31Ils n'ont pas envie.
49:33Vu le sujet qu'on a abordé tout à l'heure.
49:35Et notre spécialiste.
49:37Ça a un peu calmé les ardeurs.
49:39C'est un peu compliqué.
49:41La délégation belge qui a refusé de prendre part à la compétition.
49:43On va y revenir.
49:45Pourquoi ?
49:47On se posera la question.
49:49Et bien sûr qu'on reviendra sur les conséquences de la tuerie de Southport.
49:51Avec ces émeutes.
49:53Et cette situation qui dégénère depuis plusieurs jours en Angleterre.
49:55La situation au Proche-Orient.
49:57Nous interpelle particulièrement.
49:59Depuis plusieurs jours.
50:01Et ces tensions qui sont remontées.
50:03L'escalade qui semble de plus en plus proche.
50:05La sécurité autour de Paris.
50:07N'est-elle qu'un mirage ?
50:09On se posera la question.
50:11Les chiffres de sécurité n'ont pas forcément baissé.
50:13Si on regarde les chiffres de très près sur les dernières semaines.
50:15J'en veux pour preuve.
50:17Cette affaire dont on vous parlera également à Marseille.
50:19Où cet homme qui a presque été fait voler sa montre.
50:21A décidé de pourchasser les deux voleurs en scooter.
50:23Et il en a mortellement tué.
50:25Il en a mortellement touché.
50:27Pardonnez-moi.
50:29Tout cela autour de la question de l'auto-justice.
50:31Des questions importantes dans notre société.
50:33Qui se posent ce soir de 21h.
50:35Aminion, on est ensemble.
50:37Parfait, merci.
50:39Merci à mes amis de m'avoir accompagné.
50:41Merci à l'équipe qui m'a entouré.
50:43Samuel Vasselin, Maxime Ferre, David Brunet, Guilhem Lafage.
50:45Merci aux équipes en régie.
50:47A la réalisation c'était Laurent Capra.
50:49A la vision c'était Philippe.
50:51Et au son c'était Jean-François Couvelard.
50:53Vous pouvez revivre cette émission sur notre site cnews.fr.
50:55Juste après vous l'avez vu.
50:57L'excellent Julien Pasquet.
50:59Au summum de sa forme.
51:01Ça va les Paul ?
51:03Il en reste quelques jours avant les vacances.
51:05Et moi je vous donne rendez-vous demain matin.
51:07Pour l'heure des pros 1.
51:09Je vous souhaite une belle soirée.
51:11En compagnie de notre ami Julien.
51:13Au summum de sa forme.
51:15A demain matin.