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Mettez vous d'accord avec Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe, Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise et auteur de "Petit Traité du silence à l'usage des gens bruyants" (Guy Trédaniel), Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de com et Gilbert Azoulay, directeur Général de News Tank Education

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-05-16##

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News
Transcription
00:00On est vendredi aujourd'hui, on va se retrouver dans un instant avec nos débatteurs, Mathias
00:10Leboeuf, journaliste et philosophe, Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise,
00:15auteur de Petit Traité du Silon, en salle usage des gens bruyants, Arnaud Stéphane,
00:19fondateur de l'agence Fanote.com, Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Education.
00:23On fait le tour dans un instant des coups de coeur et des coups de gueule, les sujets
00:27du jour, la bataille Wauquiez-Rotaillot pour la présidence des LR, la loi antifaissée
00:32qui ne fonctionne pas selon les associations, les violences éducatives continuent, ce moratoire
00:37décidé hier à l'Assemblée Nationale contre la fermeture des maternités, ou encore les
00:42agriculteurs qui ont décidé de repasser à l'action contre une loi qui leur interdit
00:47d'utiliser les pesticides ou encore de stocker de l'eau.
00:51Vos coups de coeur et vos coups de gueule, alors on va parler de, puisque c'est le week-end
00:56de la nuit des musées, Mathias, un coup de coeur pour une expo, mais il faut se lever
00:59tôt pour avoir des places.
01:00Alors, coup de coeur pour une expo, oui, c'est l'expo David Hockney à la Fondation Louis
01:05Vuitton à Paris, c'est une expo qui, comment dire, a commencé au mois d'avril, qui court
01:11jusqu'en août, qui est une très belle expo, une expo assez reborative, comme toujours
01:16à la Fondation Louis Vuitton, il y a beaucoup, beaucoup de pièces.
01:19Et moi, mon coup de coeur en particulier, parce que je pensais connaître David Hockney
01:25et j'ai découvert plein de choses, et notamment, ce qui m'a le plus buffé, c'est que David
01:31Hockney, qui a aujourd'hui 87 ans, il tient d'ailleurs à cette exposition.
01:35Il paraît qu'il était là au moment d'accrocher les tableaux.
01:38C'est ça, il était là et il ne veut absolument pas que ce soit une rétrospective, parce
01:42qu'une rétrospective, c'est pour les gens qui sont morts et il continue à peindre.
01:46Et c'est justement ça qui est incroyable, c'est que David Hockney, à l'aube des années
01:512000, donc il est déjà âgé, commence à découvrir le iPad et commence à tenter
01:58de peindre sur iPad.
02:00Il découvre l'objet et il va faire des tableaux sur iPad.
02:05Et dans cette exposition, il y a une salle entière qui est consacrée à des tableaux
02:09qui sont faits sur iPad, notamment des tableaux en Normandie, puisqu'il a une maison en Normandie.
02:14Et on a des Normands autour de la table.
02:16Et oui, il y a des Normands autour de la table.
02:18Vive Camp.
02:19Et cette salle est incroyable.
02:23J'ai trouvé que ces tableaux étaient magnifiques.
02:26Moi qui suis pourtant très attaché à la matérialité de la peinture, voir ce type
02:32qui a 80 ans faire des tableaux qui sont des tableaux formidables.
02:36Déjà, on n'a pas l'impression, quand on les regarde de loin, on n'a pas l'impression
02:39que c'est peint sur iPad.
02:41Il y a une nuance incroyable.
02:45Il a réussi à avoir une technique qui est proche de celle de la peinture.
02:49Et notamment, il y a une salle, parce que c'est ça que je trouve dingue, qui est très
02:56sombre et qui sont consacrées à des tableaux qu'il a peints la nuit, parce qu'il découvre
03:01que l'intérêt de l'iPad, c'est qu'avec le rétroéclairage de l'iPad, il peut peindre
03:07la nuit.
03:08Ce qu'il ne peut pas faire avec un chevalet et une toile.
03:11Donc, il va dans son jardin la nuit pour peindre, notamment, une super lune le 31 octobre
03:171923.
03:18Ça donne des tableaux qui sont démons.
03:21Et je me suis senti vieux devant ce monsieur de 87 ans, parce que je me suis dit mais quelle
03:29jeunesse et quelle fraîcheur, quelle agilité à son âge d'avoir ce… de continuer à
03:36créer et de s'adapter à des technologies modernes.
03:39J'ai trouvé ça magnifique.
03:41On sent effectivement que ça a été un coup de foudre pour vous, Mathias, avec cette expo
03:46Hockney.
03:47Mais on souligne que c'est une expo jusqu'à fin août, alors il faut s'y prendre assez
03:50tôt.
03:51Pour tout vous dire, j'ai essayé d'y passer une tête cette semaine, mais c'est
03:55complet.
03:56Moi, j'ai la chance d'avoir été invité par un ami.
03:58Moi, j'y vais le 4 juin, le matin.
04:01Et si vous passez par Paris, il n'y aura pas cette expo.
04:04Faites attention à cette salle, la salle Normande, en plus tu verras.
04:06Et puisqu'on est dans la partie un peu… voilà, on sert un peu l'esprit, c'est
04:10les nuits européennes des musées.
04:12Beaucoup de musées vont rester ouverts cette nuit, demain soir, plus longtemps que prévu.
04:16Moi, petit coup de cœur, et je l'ai déjà dit ici, c'est l'expo sur Robert Doisneau
04:21au musée Mayol à Paris.
04:22Là aussi, ça parle de Paris, ça parle d'une époque que l'on croyait heureuse, les
04:27Trente Glorieuses.
04:28C'est pas si simple que ça et surtout la vie de ce photographe absolument légendaire
04:31qui habitait à Montrouge et qui n'a jamais quitté son appartement, qu'il a occupé
04:36avec son épouse quand ils se sont mariés dans les années 30.
04:38Gilbert, autre coup de cœur ?
04:40Oui, c'est la fête, alors après le journal de la culture, c'est le journal des sports.
04:43Là, on ouvre l'équipe !
04:44C'est à mon coup de cœur aujourd'hui que je vous propose l'arrivée d'un second
04:49grand club en Ligue 1 à Paris.
04:51Le Paris FC, qui est cher à mon cœur, vous le savez, vient de gagner son ticket pour
04:56l'élite après un long tunnel en Ligue 2 où ils se sont construits tranquillement
05:00pendant une dizaine d'années sous la présidence d'un homme passionné, sérieux et visionnaire.
05:03Sérieux parce que tout en étant à Paris, il n'a jamais flambé, tout en ralliant
05:08autour de lui des gros partenaires, il a misé sur la formation des jeunes plutôt que sur
05:12des stars.
05:13Pour l'anecdote, le Paris FC, alors qu'ils étaient en 3e division, c'est-à-dire quasiment
05:17amateurs, ils avaient une académie de formation et ils s'étaient mis d'accord pour former
05:21des jeunes avec le lycée d'à côté.
05:23Visionnaire aussi, car le président vient de gagner son ticket pour la Ligue 1, le président
05:28Ferracci, il a signé avec un nouvel actionnaire et qui c'est ce nouvel actionnaire ? C'est
05:31la famille Arnaud.
05:32Oui, un petit milliardaire.
05:33Oui, mais Made in France, et ça c'est quand même formidable et c'est Antoine Arnaud qui
05:38va assurer la présidence dans les années à venir.
05:39Une manière de jouer ce Made in France qu'on aime tant avec des actionnaires qui sont là
05:44pour longtemps, pas pour sortir, venir et sortir, il faut une certaine force de caractère.
05:50Les Qataris sont là depuis longtemps.
05:51Oui, mais bon, à chaque année on se dit, est-ce qu'ils vont rester ? Chaque année
05:54ils ne vont pas rester puisque tel sujet politique, tel manque de résultats, bref.
05:59Il faut une certaine force de caractère de la part du président pour lâcher les rênes
06:03d'un club en pensant au club et pas à son intérêt personnel.
06:06Et puis, il était temps quand même de voir un autre grand club parisien dans l'élite
06:09à Paris.
06:10Il était temps que Paris se mette au niveau de Madrid, de Milan.
06:15Vous avez lu ma chronique, Milan, Madrid et bien sur Londres, vous savez combien il y
06:20a de clubs en première ligue.
06:21Il y a 17 fois.
06:22Je vais vous taquiner, il est temps que Paris gagne une ligue des champions, les premiers,
06:29voilà.
06:30C'est donc un Paris doté de deux grands clubs qui vont animer la saison prochaine
06:39avec sans doute une approche au Paris FC plus familiale, plus populaire.
06:43Je rappelle que l'année dernière, tout le monde pouvait aller assister aux matchs
06:47gratuitement.
06:48C'est le seul club au monde qui ouvrait les tribunes gratuitement pour tout le monde.
06:51Alors, les conditions vont sans doute changer puisqu'ils vont jouer à Jambon, mais le
06:54président a assuré qu'il y aura une politique de tarification pour montrer qu'il y a une
06:59volonté d'aller vers les familles et vers un public populaire.
07:02Donc, on se lève tous pour le Paris FC qui se sera à Jambon.
07:05Et devinez où ? Jambon, où est-ce que c'est ? C'est en face du Parc des Princes, dans
07:08le 16ème.
07:09Ça va être pratique pour les matchs de déplacement à domicile.
07:11Non, je crois que la préfecture a demandé qu'il n'y ait pas de match simultanément
07:14le même week-end.
07:15Oui, il y aura forcément de l'herbie.
07:16Dans la rue d'en face, sympa les habitants du quartier, ils vont adorer.
07:22Jusqu'au 30 mai, on est PSG parce que vous savez qu'il y a la finale, on souhaite quand
07:25même qu'un club français gagne la ligue des champions.
07:26Personnellement, je suis plutôt pour l'UBB.
07:29Oui, on peut être aussi pour un autre club.
07:32Alors, on sera tous Paris FC après le 30 mai, n'est-ce pas les amis ?
07:36C'est intéressant la question que tu poses, parce que c'est justement à ça que je réfléchis
07:45depuis un petit moment, depuis qu'on sait que le Paris FC va monter, ce qui était probable
07:50et maintenant garanti, c'est quelle part des supporters du PSG va basculer vers le
07:59Paris FC et quelle part va rester vraiment supporter du PSG.
08:04Parce qu'effectivement, il y avait un seul club dans la capitale, donc si tu es parisien,
08:08ce qui n'est pas mon cas, et si tu veux supporter un club de foot, eh bien tu supportes le PSG.
08:12Mais aujourd'hui qu'il y a deux clubs en ligue 1 et potentiellement, on peut espérer
08:18et je le souhaite, un bel avenir au Paris FC avec cet actionnaire.
08:21Comment ça va se répartir ? C'est assez amusant de voir ça.
08:24Il y a quand même un bassin de population d'11 millions d'habitants en région parisienne.
08:29Je pense que normalement, on devrait arriver à remplir 70 000 places entre les deux états
08:35dont l'on a eu dans ce paquet pour le remplissage.
08:37Ça sera à voir, parce qu'il faut...
08:39C'est 18 000 places si on voit, juste pour votre information.
08:41Oui, si on voit, c'est 18 000 et 46 000 pour le Parc des Princes dans la nouvelle configuration.
08:47C'était 50 000 à l'origine, ou 55 000 même.
08:49Oui, il faut changer d'été, c'est toujours les 12 ans.
08:52Ça a varié.
08:52Mais c'est intéressant, il n'y a pas que les très grandes villes qui ont deux clubs.
08:57Manchester, ce n'est pas très très grand, ça.
09:00Liverpool, il y a deux clubs.
09:04Barcelone, il y a deux clubs.
09:07Il y a plein de villes où il y a deux clubs.
09:11Vous serez invités, vous allez tous avec l'UBD pour la Coupe d'Europe.
09:15Et puis le top 14, et puis il n'y a pas que le foot dans la ville, on sent.
09:20Allez, dans un instant, on va s'arrêter quelques secondes.
09:22Dans un instant, on va continuer avec vos coups de coeur et vos coups de gueule.
09:25Avec vous, Arnaud, justement.
09:27Polémique autour de l'impact écologique du comté.
09:30Le fromage dont on parle dans un instant, à tout de suite.
09:33Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai.
09:36Sud Radio, parlons vrai.
09:39Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
09:43Toujours en compagnie de Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe,
09:46Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise,
09:49auteur de ce petit traité du silence à l'usage des gens bruyants.
09:53Vous allez le glisser dans le sac pour les vacances.
09:56Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence LaNote.com,
09:59Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Education.
10:02Arnaud, coup de coeur, coup de gueule, il y a danger sur le comté.
10:07Les heures du comté sont-elles comptées ?
10:10C'est le petit mot que je vous avais envoyé ce matin pour parler de ce coup de gueule.
10:15Oui, on découvre en effet qu'il y a une campagne qui est montée contre le comté,
10:20ce fromage qui est très populaire en France et à l'étranger,
10:24et qui nous vient du Jura.
10:27On ne va pas dire qu'avant le Jura était connu aussi pour l'horlogerie,
10:30mais surtout pour le comté.
10:32C'est une très grosse activité, c'est une très grosse filière.
10:35Peut-être trop grosse.
10:36Mais il se trouve que vous avez une campagne qui a été menée,
10:39et elle a commencé sur France Inter.
10:42Ça tombe bien, c'est le service public, on les remercie toujours.
10:44Il y a eu une chronique par un certain Pierre Rigaud, qui est écologue.
10:50Il y a plein de nouvelles professions maintenant.
10:51C'est bien, écologue.
10:52Il est écologue et il nous dit qu'en effet,
10:56il y a un impact terrible du comté dans sa production et sa création sur l'environnement.
11:03Mais ce n'est pas tant là que va M. Rigaud.
11:06Parce que c'est toujours pareil.
11:07C'est-à-dire que vous prenez un fait qui est réel, il y a sûrement une surproduction.
11:10Mais comme il y a de la surproduction sur de la viande, etc.,
11:13c'est-à-dire qu'on produit de la basse qualité,
11:15ça abîme l'environnement, les animaux ne sont pas bien traités,
11:18et évidemment, ça touche le reste de la filière.
11:20Vous prenez ce cas-là, et vous en faites une généralité,
11:23et vous dites, toute la viande c'est pourri.
11:25Ils font à peu près la même chose sur le comté.
11:27Parce que j'ai cité M. Rigaud,
11:29et vous allez comprendre que tout d'un coup, il y a quand même un problème.
11:31Il explique, le lait tue.
11:33Et fait souffrir les animaux tout autant que la viande.
11:38Donc on a compris, en vérité, tout le problème,
11:41c'est la production liée aux animaux, aux bovins, mais même au lait.
11:47On se rappelle que pour certains militants,
11:49certains ont le droit de parler à la télé,
11:51ils viennent, c'est bien normal d'ailleurs, ils ont le droit.
11:52Mais personne ne leur contredit.
11:55Le fait de prendre le lait, de l'attrait, c'est du viol.
11:59Donc quand on en est là, on comprend mieux la campagne qui est menée
12:03par des gens sur le service public, contre le comté.
12:07Et on se rappelle encore une fois que ce sont des filières entières,
12:11ce sont des centaines et des centaines de producteurs locaux,
12:14pas ceux de la grosse production qui utilisent le mot comté pour faire n'importe quoi.
12:20Ça on est d'accord, mais c'est pas une histoire de faire souffrir,
12:24les bêtes, parce qu'en effet...
12:26C'est une AOC, donc il y a des règles de production qui sont...
12:29Non mais quand je dis, ça va dans ce sens-là, c'est-à-dire qu'on ne peut pas...
12:33On sait que sur le camembert, par exemple, il y a une AOC,
12:35mais qu'un très grand groupe, je ne citerai pas le nom,
12:38mais qui commence par un L et qui finit par un T,
12:40a détourné les règles du camembert pour en faire quelque chose
12:45qui ne ressemble plus vraiment à du camembert traditionnel.
12:49Pourquoi le laitue ?
12:51Justement, c'est ça.
12:52C'est un encheminement, en fait.
12:54C'est parce que c'est produit par des bovins qui polluent,
12:57les bovins avec les flatulences, etc.
12:59Ça dégage...
13:01C'est que les animaux, une fois qu'ils sont assez vieux,
13:05on les envoie à l'abattoir.
13:07Donc plus on fait de lait, plus on se retrouve avec des animaux
13:10qui sont de réforme, comme on dit,
13:12et qu'on emmène sur les abattoirs pour en faire de la viande à manger.
13:16Donc en vérité, on est vraiment comme une attaque...
13:19De toute la filière.
13:22En vérité, c'est quelque chose d'idéologique.
13:25Et ce n'est pas simplement sur un cas précis...
13:27La bêtise ne tue pas, heureusement.
13:29Non, mais est-ce que...
13:31Tout ce que disent les gens...
13:33L'article qui a été produit, par exemple, sur France Info,
13:36le site du service public également, qui reprend ça,
13:39va interroger, en revanche, quelqu'un d'une association de pêcheurs.
13:43Et il se trouve que sur la pêche, sur les rivières,
13:45il y a des produits qui viennent de l'industrie du fromage,
13:51et qui arrivent dans les rivières et qui abîment les rivières.
13:54Mais parce que là, on parle de la surproduction.
13:56Encore une fois, ce n'est pas le même sujet.
13:58Si on parle de surproduction et de non-respect de certaines règles
14:03sur la production du comté, on est d'accord.
14:06Si on parle juste du comté, on n'est pas d'accord.
14:09Et en plus, l'imaginaire des gens, ils imaginent la grande route comté,
14:12chez le crémier, etc.
14:13Ils ne pensent pas aux trucs sous blister dans la grande distribution.
14:17Oui, c'est parfois un peu contre-producté.
14:19En tous les cas, c'est un mérité, ce sujet, de poser la question autour...
14:24C'est un ballon d'essai.
14:25Voilà, de savoir un peu quelque chose...
14:27Ce prochain coup, ce sera quoi ? Les mentales ?
14:29Les cabecous.
14:31Les chèvres, les pauvres chéris.
14:33Non, mais vous plaisantez, mais ça peut effectivement...
14:35Non, mais j'ai dit ça, c'est parce que...
14:37Ça rappelle un peu la polémique, à un moment donné,
14:39il y avait eu, il y a quelques années, une polémique sur les fromages au lait cru.
14:41Et l'Europe voulait interdire les fromages au lait cru.
14:44Et si je me souviens bien, c'était le prince Charles, à l'époque,
14:47qui était monté au créneau pour défendre les fromages français au lait cru.
14:50Et à tout vouloir, à sceptiser, à un moment donné...
14:53Là, ce n'est pas à sceptiser. Là, on a les hommes soja qui attaquent ferme.
14:56Parce qu'ils préfèrent qu'on mange des insectes plutôt qu'on mange du côté.
15:00Allez, on va parler d'un autre homme, là, avec vous, Pascal Bataille.
15:03C'est Nicolas Sarkozy. Depuis hier, il n'a plus son bracelet électronique.
15:08Et ça vous agace ?
15:09Oui, surtout, je pense qu'il faut...
15:12Il y a eu une erreur, en fait.
15:15Ce qu'on voulait lui retirer, c'était la Légion d'honneur.
15:17Et puis, on s'est trompé, on lui a retiré son bracelet électronique.
15:20Mais c'est grave. Il faut remettre les choses dans le bon sens.
15:26Nicolas Sarkozy, ce qu'il faut lui retirer, c'est la Légion d'honneur.
15:28Ce n'est pas le bracelet électronique.
15:31Plaisanterie à part, oui, je suis assez scandalisé
15:35que M. Sarkozy, condamné quand même à de la prison ferme,
15:39n'ait porté, au final, son bracelet que pendant trois mois.
15:43Quel signal on envoie, on parlait de justice en début d'émission,
15:46on parlait de respect de la loi.
15:48Quel signal on envoie, effectivement, à nos concitoyens,
15:54à tous les petits délinquants qu'on met en prison
15:58pour bien moins que ça et pour bien plus longtemps,
16:02quand un ancien président de la République obtient...
16:05Alors certes, oui, il y a une disposition légale qui dit que,
16:09effectivement, à plus de 70 ans, il peut bénéficier du régime de liberté conditionnelle,
16:16mais ce n'est pas une obligation non plus.
16:18Et je pense que rien que pour le symbole,
16:21et même que lui-même le réclame, je trouve ça indécent,
16:24mais pour le symbole, on aurait dû lui refuser
16:26et lui laisser son bracelet électronique au pied pendant encore quelques temps.
16:31– D'accord sur la Légion d'honneur, d'ailleurs.
16:33– Oui.
16:34– Alors ça, c'est là, pour le coup, c'est un scandale.
16:36Il se trouve que, on rappelle à nos auditeurs,
16:38il se trouve que la Légion d'honneur ne peut pas aller en prison,
16:41déjà, une, quand les gens sont à l'extérieur,
16:46mais que quand on est condamné...
16:47– On la perd automatiquement.
16:48– On la perd automatiquement.
16:51Donc il y a un courrier qui est envoyé à la chancellerie...
16:56– Il faut être condamné à un an d'emprisonnement ferme en...
17:00– Oui, soit en, comment ça s'appelle, en correctionnel,
17:02soit un an ferme, ça a été le cas pour le président de la République.
17:06Or, il se trouve que le grand chancelier de la Légion d'honneur,
17:09c'est le président de la République actuel, c'est Emmanuel Macron.
17:11Et Emmanuel Macron a dit, il n'y a pas d'urgence, etc.
17:14En vérité, ce n'est pas un choix, en fait.
17:16C'est la règle, elle est comme ça, et ce n'est pas lui qui choisit.
17:19Et là, on se retrouve encore une fois dans un truc complètement déliant,
17:22c'est-à-dire que le président de la République
17:23et le grand chancelier de la Légion d'honneur
17:24refusent d'appliquer les règles et la loi autour de la Légion d'honneur.
17:28– Ce qui, là, donne l'impression qu'il y a deux poids, deux mesures.
17:30– C'est ce que j'allais vous poser comme question.
17:32Est-ce que ça peut accentuer toujours ?
17:34On en parlait ce matin dans la machine.
17:36– Pour le bracelet électronique, c'est une disposition légale,
17:38donc, bon, effectivement, il en bénéficie,
17:41tant mieux pour lui, d'une certaine façon,
17:43même si ça peut être mal compris.
17:45Pour la Légion d'honneur, là, on a l'impression de deux poids, deux mesures.
17:49Et la vraie question pour moi, c'est pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
17:53Est-ce qu'Emmanuel Macron a jugé que c'était une dégradation infamante
17:59et que ça risquait d'entacher la fonction du Président de la République ?
18:04Ou est-ce qu'il y a un calcul politique,
18:06c'est un petit cadeau qu'on fait à la droite républicaine,
18:10et comme ça, bon, il y a un espèce d'aménagement…
18:13– Comment tu peux envisager ça, Laurent Mathias ?
18:15– Je ne sais pas, c'est les hypothèses.
18:19Voilà, et si c'est le cas, s'il y a ce calcul politique-là de,
18:24bon, voilà, en gros, on n'emmerde pas Sarkozy,
18:27mais à côté, vous vous en souviendrez.
18:29Voilà, c'est quand même problématique.
18:31– L'état suivant, c'est la grâce.
18:33– Bon, il y a un autre procès en ce moment qui se termine, donc…
18:37– Oui, qui est encore à faire.
18:39– Mais ça remet une pièce dans la machine pour le RN qui dit,
18:41ben, regardez, nous, on nous sac, là à côté,
18:45et comme ce n'est pas les mêmes gravités, ce n'est pas les mêmes cas,
18:49ce n'est pas les mêmes affaires, mais dans le public,
18:51on a ce bruit ambiant qui fait dire, ben, regardez, il y a deux poids, deux mesures.
18:54C'est ça qui est compliqué.
18:56Et en même temps, je le rappelle, parce que j'en avais parlé avec une amie magistrate,
18:59c'est la loi.
19:00Le problème, c'est que les magistrats, ils ne font qu'appliquer la loi.
19:03Si on change la loi et qu'on dit,
19:04on ne peut pas retirer le bracelet électronique, par exemple,
19:07ils ne le retireront pas.
19:08C'est-à-dire qu'il y a toujours une faille dans la loi,
19:10et c'est ça, à mon avis, qui pose problème,
19:11d'où des libérations de mineurs qu'on ne devrait pas libérer.
19:14Il y a plein de cas où la loi autorise des situations qui posent question.
19:18– Qui ne paraissent pas logiques, quoi.
19:20– Oui, oui.
19:21– Écoutez, voilà pour les coups de cœur et les coups de gueule de vous quatre.
19:23Et dans un instant, juste après la pause,
19:25on va ouvrir un premier débat autour de la présidence des Républicains.
19:30Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau,
19:32les adhérents choisissent par voie électronique,
19:34peut-être qu'on aura moins de psychodrames que la dernière fois.
19:37En tous les cas, c'est un virage important pour la droite et la politique française
19:42qui se dessine ce week-end.
19:44Donc, on en parle avec vous juste après ça.
19:47– Sud Radio.
19:47– Sud Radio.
19:48– Parlons vrai.
19:49– Parlons vrai.
19:49– Sud Radio.
19:50– Parlons vrai.
19:51– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
19:55– Ce vendredi, nous sommes avec Mathias Leboeuf, journaliste philosophe,
19:59Pascal Bataille, producteur animateur, chef d'entreprise.
20:02Ce petit traité du silence à l'usage des jambes bruyants,
20:05c'est vous qui en êtes l'auteur.
20:06Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com,
20:09Gilbert Razoulay, directeur général de Newstank Education.
20:12On en vient à cette présidence des Républicains.
20:14Ce soir à minuit, la campagne sera terminée.
20:17Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez bouclent leur dernier rendez-vous
20:20de campagne en province.
20:22Je crois que Bruno Retailleau est à Marseille.
20:24Laurent Wauquiez a un autre déplacement de prévu.
20:26Les 120 000 adhérents pourront voter de manière électronique
20:29à partir de demain 18h.
20:31Donc, sans doute qu'on évitera le psychodrame
20:33que l'on avait connu lors de la dernière campagne
20:35et le dernier scrutin.
20:38Campagne très à droite pour les deux candidats.
20:42Mais est-ce que ça peut bouger ?
20:44Je vais commencer avec vous, Pascal Bataille.
20:46Est-ce que la droite va retrouver, la droite dite classique,
20:52comme on l'appelait, j'allais pas dire autrefois
20:54parce que c'était il n'y a pas très longtemps,
20:56la droite classique va retrouver un leadership
20:59avec ses 120 000 adhérents ?
21:01Cette élection que tout le monde espère,
21:03effectivement pour la démocratie, c'est mieux que ça se passe bien.
21:05J'ai l'impression que non.
21:09J'ai l'impression que non, j'ai l'impression qu'aujourd'hui,
21:12quel que soit, effectivement, et vous le disiez,
21:15c'est un peu blanc bonnet et bonnet blanc
21:18pour ce qui est du contenu des...
21:20Après, il y en a un qui est au gouvernement,
21:22un qui ne l'est pas.
21:23Donc, après, la différence, c'est effectivement la position.
21:26Mais je pense que, si c'est Retailleau,
21:28le fait d'être au gouvernement va quand même limiter,
21:31effectivement, sa possibilité de renforcer ce parti
21:35comme un parti d'opposition, par définition.
21:37Donc, l'espace qui sera donné aux Républicains,
21:40si c'est Retailleau qui est président, va être très contraint.
21:43Et si c'est Wauquiez, moi, je ne crois pas du tout en Laurent Wauquiez.
21:48Je trouve qu'il a le charisme d'une huître
21:50et que, finalement, sa position sera, elle aussi,
21:55assez contrainte entre un Retailleau au gouvernement
21:58et puis le RN de l'autre côté qui occupera l'espace de la droite un peu dur.
22:03Donc, je ne pense pas que ça change grand-chose.
22:06Et je pense que les Républicains, pour l'instant,
22:09ne peuvent rester qu'un petit parti d'appoint.
22:11– Moi, j'ai quand même demandé à une amie qui était élue.
22:15Et alors, juste pour parler de l'élection qui va avoir lieu ce week-end,
22:18elle m'a dit que c'est une élection de cartes.
22:20Alors, je lui ai dit, de des cartes, de quoi ?
22:21C'est une élection de cartes.
22:22Ça veut dire qu'on dit que c'est Retailleau qui va gagner.
22:25Ce n'est pas si sûr que ça.
22:26Parce qu'en fait, Wauquiez, il a multiplié les déplacements,
22:30il a multiplié les rencontres d'appartements.
22:32– Ce que pouvait moins faire Retailleau dans la mesure où il était en fonction.
22:35Donc, il y a eu un peu plus de cartes.
22:36Et c'est vrai qu'il est probable que Retailleau gagne,
22:39mais ça ne sera pas le raz-de-marée annoncé avec une victoire 70-30.
22:43Enfin, c'est ce qu'elle disait.
22:45Et c'est vrai que Wauquiez, qui était, je le rappelle,
22:47brillantissime étudiant, brillantissime normandien,
22:50qui… d'ailleurs, il faudrait qu'on s'interroge un jour
22:53comment les esprits les plus brillants, parfois,
22:55ratent des rendez-vous importants en balançant des trucs sur sa pyramide.
22:58– Parce que tu peux être brillant et avoir le sens politique d'une forme incertaine.
23:01– Voilà, j'ai pas le charisme d'une huile, comme dirait Pascal,
23:03mais en tout cas, raté des grands rendez-vous.
23:05Et c'est vrai que Wauquiez, alors, on lui a fait un procès en insincérité,
23:08on lui reproche beaucoup de ne pas avoir été présent sur le dossier sur les retraites,
23:10par exemple, il ne s'est pas appuyé sur certains élus,
23:13parfois en étant un peu assistant avec des élus,
23:16en n'hésitant pas à téléphoner en disant,
23:18t'es avec moi ou contre moi ? – Mais quel que soit l'issue du scrutin…
23:21– Voilà, donc c'est cette notion, cette idée de cartes,
23:24qui a augmenté, il y a 120 000 cartes au Parti,
23:28ce qui est quand même assez… – Oui, plus que le…
23:30– Donc ça veut dire que là, c'est celui qui a quand même réussi
23:32à mobiliser plus de 500% de cartes en aura, c'est-à-dire, au Maine-Rhône-Alpes.
23:37– C'est le prochain candidat, quel que soit l'issue dimanche soir du résultat,
23:40c'est le prochain candidat à la présidentielle, Arnaud Stéphane ?
23:44– De toute façon, celui qui sera le gagnant de cette élection,
23:50dont on espère que cette fois-ci, ce ne sera pas Douglas Le Chien
23:53qui sera le grand ordinateur.
23:56On se rappelle la dernière fois qu'il y avait quelqu'un
23:58qui avait inscrit son chien pour voter,
24:00donc c'était déjà du vote électronique.
24:02Il avait inscrit son chien et ça avait été accepté,
24:05donc Douglas Le Chien avait voté dehors de la dernière élection
24:10pour décider du candidat à la primaire, c'était à la primaire de la droite.
24:16Oui, évidemment, le but recherché par ces deux stars,
24:22c'est d'être le candidat d'un camp qui n'existe plus.
24:26C'est ça qui est fascinant, c'est-à-dire que c'est quand même
24:29une bataille de gens de petite taille pour essayer de récupérer…
24:32– Il y a quand même 820 000 personnes qui ont repris leur carte ?
24:34– Oui, mais si vous voulez, est-ce qu'il y a moitié des gens
24:38qui ont pris leur carte, qui savent qu'ils ont pris leur carte ?
24:41Et est-ce qu'ils savent qu'ils vont voter ? Ils savent comment voter ?
24:44On connaît l'histoire, il suffit d'étudier un peu
24:46comment fonctionnent les partis politiques pour le savoir.
24:49Bref, vous savez, il y avait des élections comme ça
24:52dans le 5ème arrondissement aussi, il y a des gens qui étaient très pauvres.
24:54– Vous étiez le très pauvre. – C'est fini ça.
24:57– C'était Jacques Chirac le candidat dans le 5ème, il ne faut jamais oublier.
25:02– Mais Tibéré dans le 5ème ? – Non, le tête de liste,
25:04c'était Jacques Chirac pendant les élections municipales
25:06et c'est Tibéré qui devenait maire après, quand il devenait maire de Paris.
25:09– Avec Madame Tibéré d'ailleurs. – Voilà, avec Xavier.
25:12Il se trouve que oui, cet un parti politique a un problème,
25:15c'est qu'un, il a un problème d'incarnation.
25:18– Pourtant ils ont fait une campagne très adroite, tous les deux.
25:21– Le principe de la 5ème République qui normalement doit être
25:24le créneau de Spartile et LR, c'est l'incarnation,
25:28Général De Gaulle, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Bruno Retailleau.
25:32Ça fait mal quand même, il y a une chute de plusieurs étages.
25:37Ensuite, pour s'adresser à qui ?
25:39Sociologiquement, ils ont quasiment disparu.
25:42C'est un parti résiduel, LR, quand on parlait tout à l'heure,
25:46c'est un parti résiduel, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
25:48Nicolas Sarkozy en 2007 gagne grâce aux plus de 75 ans.
25:53M. Fillon gagne la primaire de la droite grâce aux plus de 85 ans.
25:58Ils ont plus mal aux dents en 10 ans après
26:00ceux qui avaient voté à la primaire de la droite.
26:03Donc autant vous dire que c'est un parti qui a du mal à exister.
26:07– Mais il n'y a pas que des partis résiduels.
26:09– Il suffit de regarder les derniers, les suivants.
26:11Valérie Pécresse, candidate de ce parti,
26:14fait moins de 5% à l'élection présidentielle,
26:16donc elle n'est pas remboursée.
26:17Le score aux élections législatives, c'est une dégringolade invraisemblable.
26:21– Les positions prises pendant la campagne,
26:23on a vu aussi dans les sondages que les idées
26:26qui avaient l'air parfois un peu exagérées,
26:29les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, limiter le RSA à deux ans,
26:33ça je parle pour Laurent Wauquiez par exemple.
26:35Mathias Leboeuf, est-ce que finalement,
26:37ça ne clarifie pas un peu la position DLR
26:41par rapport à ce gros bloc central de droite et d'extrême droite ?
26:45– Moi je ne trouve pas parce qu'il y a effectivement un problème d'incarnation,
26:48mais il y a aussi un problème d'identité justement, idéologique.
26:51Et je crois que les LR ou la droite n'arrivera pas à se redresser
26:58en se mettant à genoux devant les idées du Rassemblement National,
27:02ça c'est une chose, et ça ils ne l'ont pas compris.
27:04– Et les gens préfèrent l'original à la commune.
27:06– Exactement, et il y a une chose,
27:09ils ont un boulevard formidable sur le plan économique,
27:13normalement les Républicains sont plutôt des libéraux,
27:16libéralisme économique, on ne les entend pas sur ce sujet.
27:19On les entend sur des problèmes effectivement de QTF,
27:22d'identité, sur les problèmes de voile,
27:26sur des problèmes qui attisent à chaque fois la peur et la colère,
27:29et ils passent leur temps à courir après le Rassemblement National,
27:34à se positionner, à essayer de faire digue,
27:36mais bon voilà, ça me paraît assez vain.
27:39Alors après effectivement, problème d'identité,
27:41problème d'incarnation,
27:42quel est celui qui va le plus incarner cette espèce de cristallisation ?
27:48Moi il me semble que Rotaillot effectivement tient la corde.
27:50– Rotaillot a l'intérêt d'avoir des résultats,
27:53parce que le ministère de l'Intérieur,
27:54c'est un ministère où on parle beaucoup,
27:56on s'expose beaucoup, il faut absolument des résultats,
27:59parce qu'il peut peut-être monter avec cette élection,
28:01être l'homme de Providentiel,
28:02mais s'il n'y a pas de résultats,
28:03je peux vous dire que ça va descendre très vite.
28:04– N'oubliez pas que ce n'est pas un gaulliste.
28:05– Oui, je veux dire, il faut le faire quand même.
28:07– C'est Brenoît Rotaillot, candidat à l'ALM,
28:09il est élu, ce serait quand même un non-gaulliste,
28:12élu à la tête du parti gaulliste.
28:13– Et puis j'ajoute que c'est quand même…
28:14– Celle-là, elle envoie quand même du bois,
28:16parce que le parcours de Rotaillot,
28:18c'est pas le mouvement gaulliste.
28:19– J'ajoute que la dernière interview de Rotaillot qui disait
28:23« je ne suis pas macroniste, j'ai ma liberté »,
28:26pour quelqu'un qui est au gouvernement qui parle comme ça,
28:27je crois que c'est inédit.
28:28– Il a une liberté d'intérêt.
28:30– Il est freestyle, complet, au sein de la gouvernement.
28:34– Derrière tout ça, il y a évidemment la question de la crédibilité,
28:39est-ce que les autres partis dits de droite
28:40vont vouloir se ranger dans un gros bloc comme ça,
28:44parce qu'à la bataille, Laurent Wauquiez disait ce matin
28:47qu'il était prêt à faire une alliance allant d'Édouard Philippe à Sarah Knafo.
28:51– Ah carrément, Sarah Knafo ?
28:53– Ah oui, carrément.
28:54– Oui, et alors, ça va donner quoi ?
29:00Enfin, j'ai pas l'impression, on le disait à l'instant,
29:03et j'ai entendu un petit début de phrase de la part de Gilbert
29:07qui disait, mais est-ce qu'il n'y a pas que des parties résiduelles ?
29:12Aujourd'hui, j'ai pas l'impression qu'en agglomérant des parties résiduelles,
29:16parce que Sarah Knafo, c'est quoi ?
29:18Combien de divisions, comme aurait dit Staline ?
29:20– Sarah Knafo, c'est quand même la droite très très dure.
29:24– Oui, oui, je sais où elle se situe,
29:26mais qu'est-ce qu'elle amène derrière elle
29:30comme nombre de votants et comme puissance réelle ?
29:35Je connais les idées de Sarah Knafo.
29:37Et à l'inverse, je vois pas comment Édouard Philippe
29:41s'entendra avec Sarah Knafo.
29:43– Édouard Philippe, toi, il te fait sa faute.
29:44Édouard Philippe, il essaye les partis.
29:46– C'est un fantasme, c'est un fantasme.
29:48Et pour revenir sur la question d'avant,
29:50est-ce que le président des LR élus, que ce soit Retailleau ou Wauquiez,
29:54sera le candidat de la droite à la prochaine élection ?
29:58C'est oublié quand même qu'il y a d'autres impétrants
30:01qui sont déjà partis en campagne, comme justement Édouard Philippe.
30:05– Et puis Xavier Pertroye n'a pas dit son dernier mot,
30:07je peux vous le dire en tout cas.
30:08– Oui, qui est un anti-Wauquiez.
30:10– Et il y a un autre personnage à droite, alors qui n'a pas de division,
30:13mais qui peut jouer un rôle de troublion,
30:15et qui est dans les sondages l'homme préféré politique des Français,
30:19c'est Devillepin, effectivement.
30:21Et qui, lui, a un espèce d'héritage…
30:23– L'homme de droite que la gauche adore.
30:25– Voilà, l'homme de droite que la gauche adore,
30:27mais qu'une partie de la droite, le panache, l'aspect gaulliste,
30:31le discours à l'ONU, tout ça est dans l'imaginaire.
30:34– Pas d'appareil, pas de militant, pas d'organisation,
30:38zéro la tête à Toto, vous n'inventez pas des trucs comme ça.
30:41Il faut vous appuyer sur un appareil, même si ce n'est pas le vôtre.
30:46Vous prenez l'appareil de quelqu'un,
30:47ou vous utilisez une partie de l'appareil de quelqu'un.
30:49– Emmanuel Macron n'est sorti de rien.
30:51– Emmanuel Macron, quand il a été élu, il n'y avait un an et demi, il n'y avait rien.
30:54– Non, mais ce n'est pas vrai,
30:55parce qu'aujourd'hui il y a eu toutes les enquêtes qui ont été faites.
30:58Il suffit de lire l'excellent Marc Endeveld sur l'emprise
31:01et sur le curieux M. Macron.
31:05Et vous voyez que depuis quasiment son arrivée à l'Élysée
31:09comme secrétaire général adjoint de l'Élysée,
31:11il préparait sa campagne présidentielle,
31:13il s'est appuyé sur des réseaux très puissants d'argent,
31:17d'organisation, de membres, de cadres, etc. de partis.
31:22Il n'a pris que des gens qui savaient faire de la pôle.
31:24Ce qui est beaucoup plus embêtant avec cette histoire de LR,
31:29c'est que vous avez touché quelque chose d'important.
31:31Vous dites, c'est curieux parce qu'ils ne jouent pas sur le côté plus libéral.
31:36C'est un de mes vieux chevaux de bataille.
31:37Parce que le libéralisme, ce n'est pas une idée de droite.
31:39Or, vous avez deux candidats qui sont très à droite
31:41et qui ne sont pas à l'aise avec le libéralisme.
31:42Parce que ce n'est pas ce qu'ils veulent,
31:44et c'est parce qu'ils savent que sociologiquement,
31:46ce n'est pas ce que veut leur électorat.
31:47Leur électorat, c'est plutôt un électorat
31:49qui ne vote pas pour le Front National ou le Rassemblement National
31:51parce qu'ils n'ont pas envie de voter comme leur concierge.
31:53C'est ça, et ça a été dit dix mille fois.
31:56Je ne vote pas parce que c'est un problème sociologique.
31:58Ils se mettent une pince à linge
32:00parce que tout à coup, ils se retrouvent avec des gens
32:03qu'ils n'avaient jamais fréquentés.
32:04Donc, ils sont partis en courant.
32:05Et c'est la même base que ceux qui ont voté pour Éric Zemmour.
32:10Éric Zemmour, sa base, c'est une grande partie des électeurs Fillon
32:14de droite qui se sont radicalisés.
32:17Voilà, c'est ça l'histoire.
32:19Donc, quand vous avez Fillon qui dit
32:21« si je voudrais aller de telle personne jusqu'à Sarah Knafo »,
32:24en réalité, il parle du même socle électoral.
32:27C'est-à-dire un truc qui va faire 10, 12.
32:29Parce que c'est tout ce qui reste.
32:30Et ils sont en train de se battre pour 12%.
32:32On est très très loin de la chevauchée en solitaire de Nicolas Sarkozy
32:37qui fait plus de 30% au premier tour.
32:39Est-ce que vous dites tous, en revanche, si je vous entends bien,
32:42le leadership n'est pas assuré à l'intérieur de ce propre camp
32:45avec d'autres personnalités et d'autres barons idéalaires ?
32:47C'est pour l'élection présidentielle, oui, c'est ça qui est en point de mire.
32:50Mais ce n'est pas du tout garanti que ce soit les deux têtes d'acquis.
32:52Que dimanche soir, tout le monde se rallie derrière la manière du vainqueur.
32:56Déjà, Wauquiez gagne, il y a toute une partie des gens qui disent « je ne suis plus à l'air ».
33:00Ce qui serait important, c'est l'écart.
33:02Effectivement, si on a 70-30, bon, le match est plié, mais pas évident.
33:07Mais ce n'est pas sûr.
33:08Juste, on va revenir avant la pause.
33:12Messieurs, juste précision.
33:14Donc, Laurent Wauquiez, ce soir, lui, est dans son fief de Lyon.
33:17Et Bruno Retailleau tient sa dernière réunion publique à Nîmes
33:20pour leur dernier rendez-vous de campagne.
33:25Et donc, début du vote demain à 18h, de manière électronique.
33:28Résultat, dimanche soir, aux alentours des mêmes heures, pour les journaux de 20h.
33:32Je pense que ça devrait être bon.
33:34Ça devrait être bon.
33:34Il n'y aura pas la coco cette fois.
33:36La coco, la coco.
33:38Allez, dans un instant, on se retrouve pour parler des autres sujets.
33:42On va voir lequel d'ailleurs, à tout de suite.
33:44Parlons vrai.
33:47Sud Radio, le 10h midi.
33:49Mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
33:51Toujours en compagnie de Gilbert Azoulay, Arnaud Stéphan, Pascal Bataille, Mathias Leboeuf,
33:56le club des 4 du vendredi.
33:58On en vient à cette victoire surprise, hier soir, à l'Assemblée nationale.
34:02Le groupe centriste Lyot a fait approuver à une large majorité, en première lecture,
34:07un moratoire de 3 ans sur la fermeture des maternités.
34:10C'est une niche parlementaire qu'a utilisé le groupe Lyot pour poser ce projet de loi.
34:16Sous prétexte d'effets réels, puisque la mortalité infantile en France se porte assez mal.
34:223,5% de décès pour 1000 enfants, ce qui classe la France au 23ème rang des 27 pays de l'Union européenne.
34:30L'une des principales raisons, expliquent les députés,
34:34c'est qu'il y a des maternités qui sont beaucoup trop loin des lieux de résidence des femmes enceintes.
34:40Par exemple, il prenait l'exemple du département du Lot,
34:43où il faut parfois 1h30 de voiture pour rallier la maternité.
34:47Au-delà de 45 minutes, on met la vie de l'enfant et de la mère en danger.
34:51Donc, moratoire de 3 ans, ça peut donner des idées sur d'autres services publics.
34:57Arnaud Stéphan, est-ce que déjà ça, c'est de l'ordre du législateur de dire on arrête la fermeture des maternités ?
35:03Au bout d'un moment, l'organisation du territoire et des services publics, oui, heureusement que c'est le législateur qui s'en occupe.
35:09On parlait de Normandie tout à l'heure, donc clin d'œil à tout ce qui est à Normandie en force.
35:19Dans l'heure Bernay, pour ceux qui connaissent Bernay, très belle ville,
35:23on leur a fermé leur maternité.
35:27La plus proche, c'est soit Évreux ou c'est soit Lisieux, c'est pas à côté.
35:32Elle fonctionnait normalement, sauf que...
35:35Il n'y avait pas assez de naissances.
35:38C'est-à-dire quoi, pas assez de naissances ?
35:40Il y a un tableau Excel, il y en a un qui dit on va fixer le taux à 40.
35:44On ne sait pas pourquoi 40, pourquoi pas 35, pourquoi 38.
35:48Celle de Bernay, ils ont essayé de se battre pour essayer de la garder ouverte.
35:51En plus, ça a un impact indirect, enfin indirect, non direct, extrêmement important.
35:57Vous savez, il y a plein de ce qu'on appelait les rurbains,
36:00il y a des gens qui préféraient aller s'installer dans des villes moyennes en Normandie,
36:05parce que ce n'est pas très loin de Paris, il y a une heure de train pour aller à Saint-Lazare, etc.
36:09Tout d'un coup, vous avez les services publics qui ferment.
36:12Les gens ne viennent pas s'installer chez vous.
36:14Il n'y a pas de maternité, il n'y a plus le service des impôts,
36:18il n'y a plus la Grande Poste, il n'y a plus...
36:20Les gens se barrent.
36:22Ce n'est pas la première fois qu'on entend des gens en disant
36:24vous allez voir, ça va être mieux.
36:25Moi, j'ai un souvenir personnel.
36:27J'habitais en plein Paris au début des années 90.
36:30Avant, à Paris, il y avait deux fois le courrier par jour.
36:34Vous aviez le courrier le matin et vous aviez le courrier l'après-midi.
36:36Puis un jour, on nous a expliqué en disant
36:38non, non, on a fait une nouvelle technologie, vous allez voir,
36:41ça sera une fois par jour, mais ça sera mieux.
36:43Et puis il y a eu les e-mails.
36:45Dans les années 90, il n'y avait pas trop de mails.
36:47Il y avait des télégrammes.
36:49Il y avait des minutes.
36:51Il y avait des fax.
36:53Des fax.
36:54Et on nous a expliqué que c'était mieux.
36:55Et en fait, on s'est aperçu que depuis,
36:57le service du courrier n'a cessé de dégringoler.
37:00La Poste préfère faire la banque que de faire la Poste.
37:04Gilbert, rapidement.
37:06Les maternités, ça illustre en réalité
37:08la problématique, comme tu disais, des services...
37:10Ça fait 30 ans qu'on parle des fermetures régulières
37:12dans les petits ingérents.
37:14C'est des interventions contradictoires, un peu de rationalité.
37:16Moins il y a d'accouchement, moins la sécurité est garantie dans les maternités.
37:18Donc il vaut mieux faire plus de routes, Gilbert ?
37:20Non, laissez-moi y venir.
37:22Il faut évidemment des services de proximité.
37:24Quand vous avez des contractions, ça vient...
37:26Et ça, ça veut dire qu'il faut beaucoup plus d'argent.
37:28Il faut beaucoup plus de financement pour avoir des maternités au top niveau
37:30et des hôpitaux au top niveau.
37:32Et aussi aux sages-femmes.
37:34Laissez tranquille les sages-femmes.
37:36Pardonnez-moi.
37:38Est-ce que la question c'est plutôt
37:40l'accès aux soins d'une manière
37:42globale sur le territoire ?
37:44Est-ce qu'il vaut mieux avoir une petite maternité
37:46même peut-être pas au top niveau
37:48d'un grand CHU
37:50que pas de maternité du tout ?
37:52Quand on parle de mortalité infantile, on se dit qu'elle augmente.
37:54C'est ça l'enjeu.
37:56Au moins, vous voyez une sage-femme. Il y a quelqu'un qui est un professionnel
37:58qui peut vous aider.
38:01On devrait partir de manière équitable sur tout le territoire.
38:03C'est quand même la règle.
38:05La réponse, vous l'avez immédiatement.
38:07Le taux de mortalité infantile a augmenté considérablement.
38:09On est très mauvais.
38:11On est vraiment pas bons.
38:13Ça devrait quand même inquiéter
38:15même pour l'image
38:17de la France. Et ça montre quoi ?
38:19Souvent, on parle de désert médical.
38:21Là, on est vraiment dans le cas de figure.
38:23Effectivement, c'est un cas
38:25d'application du désert médical
38:27et qui montre que ce désert médical
38:29est l'un des plus fragiles qui, en premier,
38:31en pâtissent. Et à commencer par
38:33les enfants, dans ce cas-là.
38:35Moi, je voulais aussi saluer une chose.
38:37Et pour le coup,
38:39j'appartiens plutôt à la gauche.
38:41Je voulais saluer le groupe
38:43Liott qui, là, fait
38:45vraiment un travail politique et qui, souvent,
38:47fait des propositions qui travaillent
38:49beaucoup et qui fait des propositions politiques.
38:51Et merci à eux d'avoir
38:53utilisé cette niche, puisque
38:55c'est dans le cadre de la niche parlementaire. Ils ont une journée
38:57pour proposer, d'avoir fait
38:59cette proposition. Il y a des députés qui travaillent
39:01et qui arrivent à faire avancer
39:03des choses.
39:05Une très grosse présence hier soir à l'Assemblée Nationale. 97 voix
39:07contre 4. Donc, moins de 100 députés
39:09sur les 560.
39:11Qui émanent de ensemble.
39:13Pourquoi ces gens ont voté contre ?
39:15C'est assez curieux.
39:17Cette question de l'accès aux soins,
39:19on en parle aussi, on en a parlé cette semaine.
39:21Cette obligation d'installation
39:23pour les médecins.
39:25Qu'est-ce qui a fait le législateur de faire le maillage
39:27territorial de l'accès aux soins à Pascal Bataille ?
39:29Je pense que c'est, entre autres,
39:31à lui, en tout cas,
39:33de définir des moyens suffisants
39:35pour que ce maillage puisse avoir lieu
39:37et qu'au niveau des collectivités,
39:39des régions, etc., ensuite,
39:41le relais puisse être pris pour savoir
39:43où et comment il faut
39:45mettre en place tel ou tel service.
39:47Ce qu'on dit sur les maternités,
39:49qui a été très bien dit
39:51par notre camarade,
39:53c'est aussi le dire sur les services d'urgence,
39:55de toute façon.
39:57Pour s'arrêter,
39:59je serais curieux
40:01de savoir si des études ont été faites
40:03comme elles ont été faites
40:05sur la hausse de la mortalité infantile,
40:07sur la hausse de la mortalité,
40:09sur une potentielle hausse
40:11de la mortalité en général,
40:13du fait de la disparition
40:15de plein de services d'urgence, de proximité.
40:17Votre collègue de Marianne était là hier
40:19et ils font un numéro spécial
40:21sur ces déserts médicaux qui tuent aujourd'hui
40:23en France, puisqu'il y a une perte de chance.
40:25– Ne prenez pas la voiture comme ça,
40:27il ne faut vraiment pas être proche de sa femme
40:29– Est-ce que les députés
40:31pourraient imposer d'autres services publics ?
40:33Je pense notamment aux écoles,
40:35puisqu'on parlait d'aménagement du territoire,
40:37des moratoires, c'est régulièrement demandé,
40:39est-ce qu'il faut, est-ce que c'est souhaitable ?
40:41– On est en train de se réjouir d'un moratoire,
40:43c'est-à-dire que pendant 3 ans...
40:45– Attendez, ça n'a pas fini son chemin parlementaire aussi.
40:47– Oui, le chiffre est le gé.
40:49Le chiffre est gelé pendant 3 ans,
40:51on est en train de se réjouir
40:53d'un simple moratoire.
40:55Ce qu'il faudrait, c'est qu'on ait une vraie politique
40:57de développement et une vraie vision.
40:59Je rappelle que notre premier ministre
41:01a été commissaire au plan
41:03et au développement,
41:05qu'est-ce qu'il a fait pendant tout ce temps ?
41:07Ça ne faisait pas partie de sa bonne commission d'enquête.
41:09– Je vis dans une commune, si j'ai une crise cardiaque,
41:11j'ai 50 minutes de route à faire,
41:13sauf si je bénéficie d'un hélicoptère,
41:15mais sinon j'ai 50 minutes de route à faire
41:17pour atteindre
41:19le premier service d'urgence
41:21ouvert H24.
41:25– Il n'y a pas de CHU en Corse ?
41:27– Non.
41:29– Je rappelle qu'il manque 23 départements,
41:31puisqu'on discute en ce moment de la loi
41:33sur la fin de vie, il y a 23 départements
41:35qui n'ont pas de soins palliatifs pour l'accompagnement des patients.
41:37– Puisqu'on parle des enfants
41:39et des maternités, on a parlé
41:41des urgences, et en particulier
41:43les urgences pédiatriques,
41:45et notamment sur la Côte d'Azur,
41:47c'est dramatique,
41:49sur la Côte d'Azur...
41:51– C'est plutôt vieux dans la Côte d'Azur.
41:53– Oui, c'est plutôt vieux,
41:55c'est pour ça qu'il n'y a pas d'urgences pédiatriques.
41:57– Les urgences pédiatriques à Menton !
41:59– Non mais, Pascal,
42:01justement, ça fait rigoler,
42:03sauf que l'été,
42:05il y a énormément d'enfants sur la Côte d'Azur.
42:07– Tu peux t'y voyager.
42:09– Merci beaucoup Mathias Leboeuf,
42:11Pascal Bataille, Arnaud Stéphan, Gilbert Azoulay,
42:13on vous retrouve dans les débats
42:15de Sud Radio,
42:17très bon week-end à vous,
42:19dans un instant, l'info,
42:21et ensuite, vous retrouvez Alexis Poulin
42:23dans tous ses états, à tout de suite.

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