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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:05Et nous continuons ce 10h midi avec les débats avec Alex Darmont, journaliste politique, bonjour.
00:11On vous retrouve tous les vendredis, les auditeurs de Sud Radio vous connaissent,
00:15vous êtes dans La Vérité en Face, présenté par Patrick Roger face à Éric Tegner.
00:20Et on peut vous retrouver également sur votre chaîne YouTube, Les Indécis.
00:23Arnaud Benedetti, bonjour.
00:25Professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue Politique et Parlementaire.
00:29Et je rappelle votre dernier livre, Aux portes du pouvoir, RN, l'inéluctable victoire.
00:34Point d'interrogation aux éditions Michel Laffont.
00:37Jérôme Dubu, le sondage IFOP hier de Frédéric Dhabi vous donne raison.
00:42On parlera peut-être 5 ans, 5 ans, attention.
00:45Avec un Laurent Wauquiez à 3.
00:47Non, mais Wauquiez, mais attendez.
00:49Bon, bref, Jérôme Dubu, membre du pôle ID d'Horizon.
00:53Effectivement, Horizon avec Édouard Philippe se porte plutôt très bien.
00:57Et Jean-Baptiste Moreau, bonjour, porte-parole du think tank agriculture et stratégie.
01:02Et vous êtes ancien agriculteur, ancien député.
01:05Le conclave débute aujourd'hui.
01:07L'Assemblée nationale adopte un texte demandant la libération immédiate de Boalem-Samsal.
01:11On va en parler avec vous, Gérard Arnaud Benedetti,
01:14puisque vous êtes à la tête du comité de soutien pour la libération de Boalem-Samsal.
01:20J'avoue que j'étais très choquée de voir que 28 députés ont voté contre ce texte.
01:26C'est absolument insensé.
01:28Emmanuel Macron qui accueille le président syrien.
01:30On en a un peu parlé hier, mais je pense qu'il faut en reparler aujourd'hui.
01:34Réguler l'installation des médecins.
01:36Bref, beaucoup de sujets avec vous.
01:38Alex, on va commencer avec vous.
01:39Nous sommes le 7 mai aujourd'hui.
01:421995.
01:43Je me rappelle, j'avais 8 ans.
01:46et c'était l'élection présidentielle de Jacques Chirac.
01:48Ça fait 30 ans, jour pour jour.
01:51C'est moi, mon premier souvenir politique.
01:54Et je me rappelle vraiment des rues de Paris qui étaient inondées.
01:59C'était une façon de faire de la politique autrement, Jacques Chirac.
02:02Inondée de gens.
02:03De soutien de Chirac.
02:05Rassurez-nous.
02:06De gens en tout cas.
02:07Mais c'était une autre façon de faire de la politique.
02:10Et c'était, on se rappelle, Jacques Chirac était donné perdant sur cette élection présidentielle.
02:13C'était sa troisième candidature.
02:16Et il avait gagné contre tous les pronostics, déjoué tous les pronostics.
02:20Et ça fait 30 ans, aujourd'hui.
02:22C'est quand même, je trouve, incroyable de se dire qu'aujourd'hui, 30 ans plus tard,
02:26quand vous regardez un peu le paysage politique,
02:29quand vous regardez un peu la situation,
02:30quand vous regardez l'éclatement des clivages politiques,
02:33plus rien n'existe de cette époque.
02:35Et même pas la façon aussi, parce qu'il faut quand même reconnaître ça.
02:38Jacques Chirac, il avait une façon de faire de la politique.
02:41Vous savez, un petit peu un personnage romanesque, Jacques Chirac.
02:43Et je suis d'ailleurs toujours étonné, et je le dis en tant que producteur,
02:47que personne n'ait pensé à faire une série sur cet homme-là.
02:49Une série de fiction, ça serait peut-être une bonne idée.
02:51– Il a quand même été très détesté.
02:54– Il a quand même été…
02:56– Il est glorifié maintenant, mais il ne l'était pas.
03:00– Il ne l'était pas à l'époque.
03:01– Comme les politiques qui quittent la politique, ils sont toujours adorés.
03:04Après, moi c'était la première élection présidentielle que j'ai participé,
03:06j'avais juste 18 ans, donc voilà.
03:08On a pas le même âge.
03:10Mais voilà, bon, j'avais pas voté Chirac,
03:11malgré le fait que ce soit mon voisin,
03:13et que c'était quelqu'un que je connaissais globalement bien,
03:15mon voisin, puisqu'il était de Corrèze,
03:16et qu'il a longtemps navigué sur les routes de Corrèze et du Limousin globalement.
03:21Donc je le connaissais relativement bien,
03:22moi à l'époque, mais je le connaissais pas mal.
03:24Mais j'avais pas voté pour lui,
03:25mais c'est effectivement un souvenir.
03:27Voilà, c'était la première élection présidentielle auxquelles on participait.
03:29Moi, pour moi, le président, il s'appelait François Mitterrand toujours,
03:32puisque depuis que je suis aîné,
03:33c'était lui qui était… enfin, que j'avais conscience de la politique.
03:36C'était lui le président de la République,
03:37donc c'était un… ouais, c'était quelque chose de marquant, effectivement.
03:40– Moi, c'est un souvenir cruel,
03:42parce que j'avais soutenu Édouard Maladieu au premier tour,
03:44j'avais soutenu Jacques Chirac à deux reprises,
03:47c'était mes premières armes politiques en 1981,
03:49j'avais soutenu au premier tour et Giscard au deuxième tour.
03:53Alors, bis répétita en 2008… pardon, en 1988,
03:58où malheureusement, il se prend une claque monumentale
04:00contre François Mitterrand à la suite de la première cohabitation,
04:03alors que le bilan de 1986-1988 avait été excellent.
04:08C'était la première fois où on avait un mouvement libéral,
04:10de libéralisme en France,
04:11qui s'appliquait avec Édouard Maladieu qui était ministre de l'économie.
04:13Et puis en 1995, j'avais choisi Baladieu,
04:15bon, pour X raisons.
04:17Et malheureusement, deux ans plus tard,
04:19M. Chirac nous ramène la gauche,
04:21voilà, donc…
04:23Bon, je reste un peu circonspect sur le bilan du personnage
04:26que j'aimais beaucoup,
04:28mais qu'en tant que président,
04:30je n'ai pas beaucoup apprécié.
04:32– Il a été meilleur premier ministre
04:33que président de la République, ça c'est sûr.
04:35– Mais il a été réélu, hein ?
04:37– Pour être réélu, oui.
04:37– Mais il a été réélu, c'est une cohabitation.
04:39– Oui, mais peut-être, mais il a été réélu.
04:41– C'est vrai.
04:42– Il a été réélu.
04:42– Le deuxième mandat n'a pas été très bon non plus.
04:46– Il a été élu en 1995 et en 1997,
04:48il nous ramène Lionel Jospin et toute la gauche.
04:50– Mais c'est vrai qu'il y a une forme de sèche,
04:52et c'est la une de Paris Match,
04:53avec Jacques Chirac,
04:55avec un Walkman sur les oreilles.
04:58– Oui, mais c'était l'idée, à l'époque,
04:59où pour devenir président de la République,
05:01il fallait souffrir beaucoup,
05:03avoir été souvent candidat.
05:04– Il avait été un peu dans la trajectoire de Mitterrand.
05:06Mitterrand avait été élu, lui aussi, à la troisième fois.
05:10Jacques Chirac également, à la troisième fois.
05:11– Et Giscard avait été élu la première fois.
05:12– Giscard avait été élu la première fois,
05:14mais dans un contexte un peu différent.
05:15– Comme Macron.
05:15– Oui, mais enfin, mort de Georges Pompidou.
05:17C'était une autre époque.
05:18– Encore une autre époque.
05:19– Il avait battu l'héritier du Gaulliste.
05:21– Il avait battu Charbon au premier tour,
05:23et Mitterrand au second.
05:26– Ça ne nous rajeunit pas, tous ces élus.
05:27– Non, ça ne nous rajeunit pas.
05:29Cette mai, ça fait, je voudrais aussi rappeler
05:31que Cécile Collère et Jacques Paris sont en Iran.
05:34– Trois ans.
05:34– Trois ans, depuis trois ans.
05:36Ils sont enfermés dans les geôles iraniennes.
05:39Ils sont tous les deux enseignants.
05:41Ils sont retenus à Téhéran.
05:43Ils sont soupçonnés d'être des espions.
05:46Ils ont été torturés.
05:48Ils sont dans des conditions inhumaines.
05:50On en parle assez peu.
05:52Il faut aussi se mobiliser pour la libération
05:55de ces deux personnes, Cécile Collère et Jacques Paris.
05:59Lui, il a plus de 70 ans.
06:01Et ils étaient partis en voyage touristique.
06:06Ils ont été arrêtés.
06:07Le Quai d'Orsay a démenti, évidemment,
06:10le fait qu'ils soient des espions.
06:13Et à ce jour, aucune libération en vue
06:17pour ces deux personnes.
06:19Donc c'est vrai qu'il y a des otages dont on parle.
06:21Évidemment qu'il faut parler de tout le monde.
06:22Mais il y a des otages dont on parle...
06:24Vous avez parfaitement raison de rappeler.
06:26Je parle d'otages.
06:27Ce sont des otages.
06:28Ce sont des otages parce qu'ils sont emprisonnés
06:31sous des raisons sans procès équitables.
06:35On se retrouve dans un instant avec vous
06:38pour continuer à commenter l'information,
06:42l'actualité.
06:43On va parler de Boilem Samsal, entre autres,
06:46et de Kamel Daoud, l'Algérie,
06:47qui a émis deux mandats d'arrêt internationaux
06:50contre l'écrivain.
06:51À tout de suite.
06:52Sud Radio, votre avis fait la différence.
06:55Vous êtes une super radio, vraiment.
06:57Vous êtes la radio du moment.
06:58Continuez, c'est super.
07:00Sud Radio, parlons-vriau.
07:02Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
07:06Mettons-nous d'accord aujourd'hui
07:08pour commenter l'actualité autour...
07:11Alors j'ai ma petite feuille,
07:12je les connais tous par cœur,
07:13mais c'est quand même mieux d'avoir tout.
07:15Alex Darman, journaliste politique.
07:18Votre chaîne YouTube Les Indécis
07:20est une chaîne de débats.
07:21Débats également tous les vendredis
07:23dans La Vérité en face de Patrick Roger
07:25avec Éric Tegner.
07:26Arnaud Benedetti, professeur à la Sorbonne,
07:28rédacteur en chef de la revue politique
07:30et parlementaire.
07:31Et vous avez publié aux portes du pouvoir
07:33RN, l'inéluctable victoire
07:34chez Michel Laffont.
07:36Jérôme Dubu, vous êtes membre du pôle
07:37ID d'horizon et Jean-Baptiste Moreau,
07:40porte-parole du think tank agriculture,
07:42stratégie, ancien agriculteur
07:43et ancien député.
07:44On va parler un petit peu du conclave,
07:46on va parler du président syrien
07:48qui est reçu par Emmanuel Macron,
07:50les médecins contraints de s'installer
07:52dans des déserts médicaux.
07:54On va revenir, bref, beaucoup de sujets.
07:56Et puis avec vous, dans un instant,
07:59Arnaud Benedetti,
08:00on va parler de Boilem Samsal.
08:01Moi, je voulais faire un coup de cœur
08:03pour une enquête dans le Canard Enchaîné.
08:04Le Canard Enchaîné, souvent,
08:06il y a des enquêtes très bien faites,
08:07c'est sans conséquences.
08:09C'est sur Betaram.
08:10Betaram, le lanceur d'alerte,
08:13donc Alain Esquer,
08:14qui a publié ce livre,
08:15qui a fait tous les plateaux de télévision
08:17avec Hélène Perlant,
08:18la fille du Premier ministre,
08:22de M. Bayrou.
08:23Et donc, cette enquête,
08:24qui n'est pas signée,
08:26mais cette enquête nous apprend
08:27qu'Alain Esquer, en fait,
08:29est assez proche de François Bayrou
08:30et qu'il est allé demander
08:33au Premier ministre
08:34de créer un office
08:36de protection des mineurs,
08:39enfin, un office,
08:40exactement, national de prévention
08:42du contrôle des établissements scolaires,
08:44qui serait doté de 4 millions d'euros
08:45avec un numéro national
08:46et un salaire adéquat.
08:50Et évidemment,
08:52alors Satira et Christine Bouillaud
08:53nous en avait parlé ici,
08:54c'est-à-dire que tous ceux
08:55qui faisaient partie,
08:56il y a quand même plus de,
08:57je crois, 200 victimes,
09:00se sentent complètement trahis,
09:01délaissés,
09:02et on comprend mieux
09:03toute la promo, peut-être,
09:04qui a été faite
09:05avec la fille de François Bayrou
09:07et Hélène Perlant,
09:08qui n'a pas répondu
09:10à la question
09:11qu'évoque Paris Match,
09:12à savoir qu'elle relate
09:13des faits,
09:14des sévices qu'elle a subis,
09:16pourtant la congrégation
09:17des filles de la Croix
09:19explique aux canards enchaînés
09:20que les deux établissements,
09:21Bétharam et cette confédération,
09:23ne sont réunis
09:24que depuis 2009.
09:25Donc en fait,
09:27l'agression,
09:28enfin,
09:28les coups dont elle a été victime
09:30ne concernaient pas,
09:31enfin,
09:32elle ne dit pas
09:32que ça concernait
09:33un prêtre de Bétharam.
09:34Bref,
09:34il y a beaucoup de zones d'ombre
09:36dans cette affaire,
09:38une forme de protection
09:39peut-être du Premier ministre,
09:40il va y avoir des auditions
09:41la semaine prochaine,
09:43mais je trouve
09:44que cette enquête du canard
09:45est remarquable
09:46et lève quand même
09:47un lièvre
09:47qui mérite
09:49qu'on s'y intéresse.
09:50Je ne sais pas,
09:50quelqu'un veut réagir ?
09:51Non,
09:52ce que vous disiez
09:53sur le canard
09:54avec des enquêtes
09:55sans conséquences,
09:56je me souviens quand même
09:57de l'affaire Fillon,
09:58ça a quand même eu
09:59quelques petites conséquences.
10:00Non,
10:01non,
10:01mais je trouve que,
10:01voilà,
10:02c'est un journal
10:03qui fait des enquêtes
10:03sérieuses.
10:03quant à l'affaire Bétarame,
10:05je pense que ça va mal
10:06se finir pour M. Bayrou,
10:07oui,
10:07je pense que ça va mal
10:08se finir.
10:09Oui,
10:09mais les victimes,
10:12en tout cas,
10:12se sentent,
10:12les autres victimes
10:13se sentent trahies
10:15et abandonnées.
10:17Non,
10:17mais ce qui est sûr,
10:17c'est que je ne suis pas
10:18spécialiste de la communication
10:19de crise,
10:19mais quand il y a une crise
10:20comme celle-là,
10:21la seule chose à ne pas faire,
10:22c'est mentir
10:23et ne pas dire,
10:23alors ne pas dire
10:24toute la vérité,
10:25c'est autre chose,
10:26mais mentir
10:26en commençant l'affaire,
10:29c'est jamais la bonne idée
10:30quand il y a une crise
10:31de ce type-là.
10:31Je n'ai jamais
10:32eu vent de cette affaire
10:35ni de près
10:35ni de loin,
10:36il a rencontré un juge
10:38mais il n'est pas au courant.
10:39Bon,
10:39on va attendre
10:40la commission d'enquête,
10:42mais c'est là,
10:43c'est la semaine prochaine,
10:43c'est marrant.
10:43Oui,
10:44c'est la semaine prochaine,
10:44c'est l'audition.
10:45Et aujourd'hui,
10:45il y a Elisabeth Guigou,
10:46je crois,
10:46qui est auditionnée d'ailleurs
10:47par cette même commission
10:48d'enquête.
10:48Mais c'est vrai
10:49qu'on n'a pas entendu
10:50les autres victimes
10:51et qu'Alain Esquer,
10:52dans ce livre,
10:53a vraiment pris
10:55toute la lumière
10:55avec la fille
10:56de François Bayrou.
10:59Arnaud Benedetti,
11:00parlons de Boilem Samsal
11:01et de la situation
11:02qui est la sienne.
11:04Visiblement,
11:05alors le président
11:05de la République
11:05avait enfaronné,
11:07je mets des guillemets,
11:07en disant que les choses
11:09étaient en train
11:10de se régler,
11:11qu'il avait bon espoir.
11:12Non.
11:12Non,
11:13clairement,
11:13on sait que depuis,
11:15vous savez,
11:15l'arrestation,
11:16cet agent consulaire
11:17à Créteil,
11:18suite à la tentative
11:20d'enlèvement
11:21d'un opposant algérien,
11:24les relations
11:25se sont à nouveau
11:25largement dégradées
11:27avec le renvoi
11:28de 12 agents consulaires français,
11:30réciprocité,
11:31le renvoi
11:32de 12 agents consulaires algériens
11:34et on se retrouve
11:35dans une situation
11:35qui est une situation
11:36de blocage
11:37qui est comparable
11:38et même pire
11:39que celle que l'on a connue
11:40au tout début
11:40de l'arrestation
11:42de Boilem.
11:43On le voit d'ailleurs
11:44encore aujourd'hui
11:45puisque le pouvoir algérien
11:47demande l'extradition
11:49de Kamel Daoud,
11:51dont je rappelle
11:51qu'il est français également,
11:53et qu'il vit en France
11:54fort heureusement.
11:55Donc aujourd'hui,
11:55le pouvoir algérien
11:56vise plus précisément
11:58deux des plus grands écrivains
11:59franco-algériens
12:00que sont Boilem Sansa,
12:01l'un est incarcéré
12:02et l'autre,
12:02il est harcelé judiciairement
12:04également.
12:04sur le fond,
12:07Boilem,
12:07il est aujourd'hui
12:09dans l'unité carcérale
12:10de l'hôpital,
12:11enfin aux dernières nouvelles.
12:13Mais vous savez,
12:13tout est très opaque
12:14avec le régime algérien.
12:16Le plus important,
12:17c'est de continuer
12:17à mobiliser.
12:19Nous,
12:19au niveau du comité de soutien,
12:20on est quand même
12:21très satisfaits,
12:23même si on peut avoir
12:24des réserves,
12:25sur le vote hier
12:27qu'ont exprimé
12:27les députés,
12:29puisque 307 députés
12:30ont clairement voté
12:32la proposition de résolution
12:33défendue par Constance Le Grip,
12:36demandant la libération
12:37sans condition
12:37de Boilem Sansa
12:38et assortissant quand même
12:39l'accord,
12:43il y a un accord
12:44en négociation
12:45entre l'Algérie
12:46et l'Union Européenne,
12:48assortissant l'issue
12:50des négociations
12:51de la libération,
12:52la condition de la libération
12:54de Boilem Sansa.
12:55Donc ça,
12:55c'est un point positif.
12:58Mais on reste
12:58extrêmement inquiet,
12:59parce que si vous voulez,
13:00Boilem,
13:00il est l'otage
13:01du régime algérien,
13:02ça on le sait,
13:03il est l'otage
13:04de la dégradation
13:05et des mauvaises relations
13:07entre la France
13:07et l'Algérie,
13:08mais il est aussi l'otage,
13:09et c'est ce qui nous inquiète
13:10le plus aujourd'hui,
13:11des luttes de factions
13:12au sein du pouvoir algérien,
13:15parce qu'il ne faut pas penser
13:16que le pouvoir algérien
13:17est monolithique,
13:18il est totalement traversé
13:20de luttes de clans
13:20depuis tout le temps,
13:21d'ailleurs depuis 1962,
13:23et que tous,
13:25au sein de ce système algérien,
13:27parmi ces clans,
13:28n'ont pas évidemment
13:29la même appréciation
13:30du sort qu'il faut donner
13:34à l'affaire sans salle,
13:36entre ceux qui considèrent
13:37qu'il faut se débarrasser
13:38de ce dossier
13:38parce que c'est une patate chaude
13:40et que, in fine,
13:41ça risque de leur amener
13:43beaucoup plus de difficultés
13:44que de leur apporter
13:45un certain nombre de solutions
13:47à un certain nombre de problèmes,
13:48et puis ceux qui considèrent
13:49que non,
13:50il faut faire monter les enchères,
13:52que Boilem est une monnaie d'échange,
13:55et qu'il faut obtenir
13:55le maximum de concessions
13:57du côté français,
13:58comme si déjà
13:59il n'en avait pas obtenu assez,
14:00pour continuer tout simplement
14:02à légitimer un pouvoir
14:03qui est quand même
14:04un pouvoir qui est en difficulté
14:05sur le plan économique,
14:06sur le plan social,
14:07et sur le plan politique.
14:09Donc voilà.
14:11Alors après,
14:12bon,
14:12je ne vais pas commenter
14:13le vote d'hier à l'Assemblée.
14:15On peut commenter.
14:16Il y a une information
14:16ce matin qui est parue
14:18comme quoi une délégation,
14:19d'élus de gauche
14:21va aller
14:22à Alger.
14:23Pas seulement de gauche.
14:25C'est principalement
14:26des élus.
14:27Il y a des élus centristes.
14:27Il y a des élus centristes aussi.
14:29D'accord.
14:29Vous vous rendez compte ?
14:31Non mais il faut quand même
14:32savoir que le pouvoir algérien
14:34a une politique d'affaires publiques,
14:37pour parler de manière publique,
14:40de lobbying,
14:41extrêmement puissante en France.
14:43Et qui...
14:43LFI,
14:44ce n'est pas une surprise.
14:45LFI avait voté,
14:46il y avait quatre députés
14:47déjà européens à LFI
14:48qui avaient voté contre
14:48la proposition de résolution
14:50au Parlement européen.
14:50Donc on en attendait
14:51malheureusement pas moins
14:53de LFI.
14:54Ce qu'on sait,
14:55c'est que par exemple à gauche,
14:57manifestement,
14:57même si le parti socialiste
14:58a pris une position officielle
15:01de vote
15:01en faveur de cette proposition
15:03de résolution,
15:04beaucoup d'élus du parti socialiste
15:06n'ont pas participé au vote.
15:07Et de même pour les verts.
15:09Donc il y a quand même
15:09un vrai sujet.
15:11Une forme de tartuffrie absolue.
15:12Il y a une tartuffrie absolue.
15:13Mais il faut dire quand même...
15:15Mais il faut arrêter de considérer
15:15que le régime algérien
15:16est un régime démocratique.
15:17Déjà, on partira sur cette base,
15:19on partira sur le bon de base.
15:20On peut en parler du vote quand même.
15:21C'est ceux ont vintu...
15:22Enfin, les députés LFI
15:23qui ont voté
15:23contre ce texte
15:25demandant la libération
15:26de Boilem-Samsal.
15:27Vous avez vu l'explication ?
15:28Oui, alors...
15:29Pourquoi ils ont voté contre ?
15:30Ils ont voté contre
15:31parce qu'ils ont dit
15:32qu'ils avaient corrigé le texte
15:33en disant qu'ils ne voulaient pas
15:35que dans le texte final
15:36il y ait de potentielles attaques
15:40envers l'État algérien
15:42pour ne pas mettre en danger
15:45les relations qu'on aurait.
15:46Non, mais c'est bien pire que ça.
15:47Ça va faire six mois.
15:48Ils trouvent disproportionné
15:49de mettre l'accord
15:50justement dont vous parliez
15:51entre l'Europe et l'Algérie
15:52dans le marché
15:53pour libérer Boilem-Samsal.
15:55C'est ça même
15:56la justification exacte.
15:57Enfin, je veux dire,
15:57c'est juste scandaleux.
15:58Mais enfin,
15:59c'est assez révélateur
16:00de ce qu'est LFI.
16:00Mais c'est d'autant plus scandaleux,
16:02c'est que je rappelle
16:02que cet accord
16:03entre l'Union européenne
16:05et l'Algérie,
16:06il est tributaire
16:07d'un certain nombre
16:08de conditions
16:08en matière de respect
16:09de droits,
16:10en l'occurrence.
16:12Donc là, pour le coup,
16:13on peut considérer
16:13que le pouvoir algérien
16:14ne respecte pas
16:15tous ces droits fondamentaux.
16:16Arnaud a raison de dire
16:17que ce que font
16:19les autorités algériennes
16:21vis-à-vis de la politique française
16:23dépasse largement l'entendement.
16:26C'est-à-dire qu'ils ont un poids
16:27effectivement en matière de lobbying.
16:29Arnaud appelle ça
16:30affaire publique.
16:31Non, mais je...
16:31C'est très bien.
16:34Qui est fondamental.
16:36C'est de l'affluence.
16:36Depuis le début de cette affaire,
16:38je suis surpris.
16:39Je me souviens
16:40des déclarations
16:41de Mme Sandrine Rousseau
16:42dès le début
16:43de l'affaire Boilem-Sensal.
16:45Oui, mais...
16:45Ici même.
16:46Où, ici,
16:47elle était ici,
16:48où elle reprenait
16:49mot pour mot
16:50un éditorial
16:51du Moudjahidine du Peuple.
16:53Bon, qui tape
16:53matin, midi et soir
16:54sur la France.
16:55On les connaît,
16:56c'est l'organe officiel,
16:57c'est la presse officielle
16:58de l'Algérie,
16:59du gouvernement algérien.
17:01Elle les reprenait
17:01mot pour mot
17:02sans même les transformer.
17:04C'était hallucinant.
17:05Il y avait un lavage
17:05de cerveaux
17:06complètement incroyable.
17:07et il y en a plus
17:08un certain nombre
17:09comme ça
17:10et le vote d'hier
17:11a effectivement donné ça.
17:12Non, mais la délégation
17:13s'est tout à fait ça.
17:14Ils sont invités
17:14par le pouvoir algérien
17:15à venir participer
17:16aux harmonies.
17:16Alors, la délégation,
17:17c'est d'autant plus grave
17:18que, un,
17:19les événements
17:20du 8 mai 45,
17:21OK, il y a eu des massacres
17:22par l'armée française
17:24d'un certain nombre
17:25d'Algériens,
17:26notamment à Sétif,
17:27on sait tout ça.
17:28Alors, les Algériens
17:29disent 45 000 victimes.
17:31En réalité,
17:32c'est autour de 1 000
17:32à 1 500 victimes.
17:33Bon, peu importe,
17:34on ne va pas compter
17:35les victimes.
17:35Mais surtout,
17:36on n'a jamais eu
17:37aucun retour
17:38sur les massacres d'Oran
17:40du 6 juillet 1962.
17:43Jamais une délégation
17:44algérienne
17:45ne s'est excusée.
17:46Jamais des députés algériens
17:47sont venus en France.
17:48Ils sont comptés
17:48et ils sont disparus.
17:49Non seulement,
17:50ils ne sont pas venus,
17:51mais le gouvernement français,
17:53je ne sais plus,
17:53je crois que c'est Chirac,
17:54a reconnu que,
17:56finalement,
17:56la fin de la guerre,
17:57c'était le 19 mars 1962,
18:00alors que des massacres
18:01ont eu lieu
18:01après 1962.
18:03Et des enlèvements,
18:04des disparitions.
18:06Oui,
18:06des disparitions des massacres
18:07à Oran.
18:08On a massacré
18:093 000 Français européens
18:11le 6 juillet 1962,
18:12c'est-à-dire 4 mois après,
18:14le 5 juillet 1962,
18:16c'est-à-dire 4 mois après
18:16la fin des hostilités.
18:18Tout ceci montre
18:20l'état de soumission
18:21dans lequel nous sommes
18:22vis-à-vis du gouvernement algérien.
18:22On peut trouver
18:22une contrition permanente
18:24qui n'a aucun sens.
18:25Oui,
18:25après,
18:26on s'en prend à la fille,
18:27mais pardon,
18:27le gouvernement,
18:28il n'est pas à la hauteur
18:28non plus.
18:29Sincèrement,
18:30il n'est pas à la hauteur,
18:30le gouvernement.
18:31Jean-Noël Barraud,
18:32il parle tous les matins
18:33pour rien dire
18:33et pour se féliciter une fois,
18:36pour dire qu'on avance
18:36une deuxième fois
18:37et finalement,
18:38pour revenir en arrière.
18:38Le président de la République,
18:40c'est exactement pareil.
18:41Donc,
18:41en vrai,
18:41tout le monde
18:42est en tout dans cette histoire.
18:44Et le ministre de l'Intérieur
18:45avait proposé des sanctions,
18:48évoqué des sanctions.
18:50Visiblement,
18:50il n'y a aucune sanction
18:51qui est mise en place
18:51alors qu'il y aurait
18:52des choses à faire.
18:53Il y a eu des sanctions
18:55progressives de prise,
18:56mais ça n'a rien.
18:57Mais quoi ?
18:57Lesquelles ?
18:58Sur les titres de séjour
19:01et autres ?
19:01Ils sont revenus dessus.
19:04Mais oui,
19:05aujourd'hui,
19:05il n'y a pas suffisamment
19:06de pression mise
19:08sur le gouvernement algérien,
19:09sans doute.
19:11Il faut quand même dire aux gens
19:12qu'ils nous écoutent
19:12à un moment donné la vérité.
19:14C'est-à-dire que
19:14le gouvernement
19:15peut quand même agir.
19:16On ne peut pas dire non plus
19:17que le gouvernement
19:18ne peut rien faire,
19:19que tout est politique,
19:20que tout est diplomatique.
19:21Là,
19:21pour le coup,
19:22rien n'est fait.
19:23Même dans le symbole,
19:24rien n'est fait.
19:25L'histoire de la liste
19:26des 50 gugus algériens
19:28qui devaient repartir,
19:29qui sont des délinquants notoires,
19:30connus, reconnus,
19:31parfois en liberté,
19:33en totale liberté.
19:33Tous les gens
19:34qui connaissent un peu.
19:34Ils sont toujours là.
19:35Un,
19:35on apprend que ces gens-là
19:37sont en liberté pour partie.
19:39Et deux,
19:40on apprend que finalement,
19:41ils restent sur le territoire.
19:41Ils ne vont pas,
19:42ils ne vont jamais repartir.
19:43Tous les gens qui connaissent
19:46un peu le fonctionnement
19:47du système algérien
19:48savent que les Algériens,
19:49en tout cas les hiérarches algériens,
19:50ne connaissent que le rapport de force
19:52dans la matière.
19:53Le rapport de force,
19:54ça veut dire en effet,
19:54il va falloir penser au visa.
19:56Il va falloir passer au bien,
19:57mal acquis.
19:58On sait qu'il y a un certain nombre
19:59de hiérarches algériens
20:00qui disposent d'appartements
20:02à Paris,
20:03par exemple,
20:04notamment par exemple
20:05le chef d'état-major
20:06de l'armée algérienne.
20:07Mais il y en a plein comme ça.
20:08Donc je crois qu'il faut
20:09ne pas avoir peur.
20:09On essaie de nous expliquer
20:10que finalement,
20:12ils nous aident
20:13dans le renseignement,
20:14notamment vis-à-vis de la lutte
20:15contre le terrorisme islamiste.
20:17Oui, mais c'est plus le cas,
20:18visiblement.
20:19Donc pourquoi effectivement,
20:22l'auditrice pose la question,
20:23c'est quelles sont les cartes
20:24que l'Algérie a dans les mains
20:24pour faire pression
20:25sur la France comme ça ?
20:26La trouille, c'est quoi ?
20:27On va y revenir dans un instant.
20:29Enfin, on continue
20:29de commenter l'actualité
20:30avec vous, à tout de suite.
20:32Sud Radio.
20:33Sud Radio.
20:33Parlons vrai.
20:34Parlons vrai.
20:35Sud Radio.
20:35Parlons vrai.
20:36Sud Radio.
20:37Le 10h midi,
20:38mettez-vous d'accord,
20:39Valérie Expert.
20:40Allez, on continue
20:41notre tour de table
20:43avec vous,
20:43Jean-Baptiste Moreau.
20:44C'est bien,
20:45c'est un sujet
20:45que m'a carpellé.
20:45Alors moi, c'est beaucoup plus léger
20:47que ce dont on a discuté
20:50ce matin.
20:51C'est une pétition
20:54qui a été lancée
20:55par Aymeric Caron
20:55et son micro-parti
20:57rattaché à la nébuleuse LFI
20:58rêve, révolution du vivant.
21:01Il y a une ville
21:01dans le Morbihan
21:02qui est dirigée
21:02par une municipalité
21:03principalement de gauche
21:05et à tendance écolo
21:06qui a choisi
21:07de remplacer
21:08ses camions poubelles
21:09et les transports
21:09pour les enfants
21:10par des chevaux de trait
21:11qui, effectivement,
21:12ramassent les poubelles
21:13dans le centre-ville
21:14et qui font du transport
21:15d'enfants
21:15et qui, voilà,
21:16c'est les services municipaux
21:17qui se sont dotés
21:18de deux chevaux de trait
21:18qui font le travail
21:20à la place des bagnoles
21:21et des camions.
21:22Et figurez-vous,
21:23donc,
21:23municipalité de gauche
21:24qui a pris ça
21:24comme décision
21:25et donc rêve
21:26avec l'inénarrable
21:29Aymeric Caron
21:30al-Baghdadi
21:31comme dirait Sophia
21:32qui a voté contre
21:33le texte hier
21:35J'ai pas vu son vote
21:36mais ça me surprend pas
21:37qui défend
21:38bec et ongle
21:39M. Mélenchon
21:40suite au bouquin
21:41La Meute
21:41qui est sorti hier
21:42on l'a vu
21:43c'est un des rares
21:43qui est sorti
21:44pour défendre M. Mélenchon
21:45et figurez-vous
21:46qu'il a fait une pétition
21:47signée par 25 000 personnes
21:49pour interdire
21:50l'usage de ses chevaux de trait
21:51parce que c'est
21:52de l'exploitation animale
21:53c'est un scandale
21:54alors c'est plutôt drôle
21:55par rapport au reste
21:56de l'actualité
21:56dont on a parlé
21:57jusqu'à présent
21:58mais c'est assez symbolique
22:00aussi
22:00de la bêtise
22:01de cette extrême gauche-là
22:02de la schizophrénie
22:03c'est-à-dire à la fois
22:04il ne faut pas utiliser
22:05de manibus
22:06mais en même temps
22:06mais il ne faut pas des chevaux
22:07parce qu'on exploite l'animal
22:08en plus c'est des chevaux de trait
22:10qui ont été
22:10c'est des chevaux de trait
22:11qui sont faits pour ça
22:11et qui ont considérablement
22:15diminué en effectif
22:16depuis la fin de la deuxième guerre mondiale
22:17remplacés par la motorisation
22:19les tracteurs et autres
22:19et qui n'ont que cette fonction-là
22:21aujourd'hui
22:22c'est eux qui débardent
22:23par exemple au long des rivières
22:25quand on coupe du bois
22:26c'est eux qui servent
22:26parce que des fois
22:28ils sont plus pratiques
22:28que des machines
22:29mais c'est leur fonction
22:31et s'il n'y a pas ça
22:32en fait ils vont disparaître
22:33les chevaux de trait
22:33parce qu'ils n'ont aucun autre usage
22:35puisque avant
22:36on consommait
22:37la viande de cheval
22:38aujourd'hui
22:38c'est marginal
22:40la viande de cheval
22:40c'est pratiquement plus une économie
22:42et voilà
22:43c'est leur fonction
22:43et ils sont très bien traités
22:44les agents municipaux
22:46ont été formés
22:46pour s'occuper
22:47ils ont du foin
22:48ils sont en très bon état
22:49enfin voilà
22:50on n'est pas
22:51dans l'exploitation
22:52bête et méchante
22:53et le mal-être animal
22:54pas du tout
22:54et voilà
22:55M. Caron
22:55ne trouve rien de mieux
22:57avec son micro-parti
22:58de faire une pétition
22:59signée par 25 000 personnes
23:00mais c'est assez révélateur
23:02et le pire
23:03c'est qu'il y a
23:03un certain nombre de personnes
23:04qui sont sensibles à ça
23:05notamment dans les villes
23:06et que ça aura
23:08des conséquences politiques
23:09on voit bien
23:09M. Caron est réélu
23:10dans le 18ème
23:11avec des scores
23:12absolument révélateurs
23:14mais enfin
23:14un chien
23:15avec son étiquette politique
23:16est élu
23:16dans sa circonscription
23:17en l'occurrence
23:18puisque c'est Boboland
23:20et globalement
23:21on est dans
23:22dans cette espèce
23:23de truc caricatural
23:26où on conforte
23:27un certain nombre
23:28d'idées totalement fausses
23:29les animaux
23:30oui on a toujours
23:30travaillé avec des animaux
23:31les animaux
23:32aujourd'hui
23:33si vous n'avez plus
23:33d'animaux d'élevage
23:34s'il n'y a plus de viande
23:35qui est consommée
23:36vous n'aurez plus de vaches
23:36non plus
23:37enfin je veux dire
23:37ça n'existera plus
23:38donc c'est sous prétexte
23:40de vouloir faire le bien
23:41pour l'ensemble
23:42de l'humanité
23:43ces gens-là
23:44sont néfastes
23:44et sont excessivement dangereux
23:45pour notre pays
23:47et pour l'environnement
23:48en premier lieu
23:49parce que voilà
23:49aujourd'hui
23:50qu'est-ce qu'ils proposent
23:50de mettre des voitures électriques
23:51à la place
23:52ou des camions électriques
23:53enfin c'est complètement aberrant
23:54Sauvons les moustiques
23:55Justement
23:56je me permets juste
23:57de teaser
23:57il y a un débat
23:58qui va avoir lieu
23:58entre Éric Dupond-Moretti
24:00dans l'émission
24:01que j'ai produite
24:02et qui sera diffusée
24:02le 19 mai
24:03et Émeric Caron
24:03ça va être intéressant
24:05autour de la chasse
24:06on rappelle
24:07donc vous avez produit
24:08ces seuls contre tous
24:09c'est un nouveau format
24:10de Paris 1ère
24:11avec Éric Dupond-Moretti
24:12qui est dans un café
24:13et il va recevoir
24:15quatre personnalités
24:16qui découvrent en direct
24:18pendant le tournage
24:19il y aura
24:19Sandrine Rousseau
24:20Émeric Caron
24:21Sarah Knafo
24:22et Robert Ménard
24:23Éric qui est fan de chasse
24:25ça promet
24:25justement
24:26ils ont eu un grand débat
24:27sur la chasse
24:29la corrida
24:29et bien-être animal
24:30et je vous engage
24:32à regarder
24:32parce que c'est des fois
24:33assez lunaire
24:33Il est réélu juste
24:36un aparté
24:37parce que je connais bien
24:37cette circonscription
24:38parce que c'est
24:39mon ami Pierre-Yves Bournazel
24:40qui était en face
24:41c'est une circonscription
24:43qui n'est pas tout à fait
24:44Bobo Lord
24:45pas tout à fait
24:47c'est une circonscription
24:47où il y a une partie
24:48où il y a beaucoup
24:50de logements sociaux
24:50et où il y a
24:52un fort électorat
24:53à connotation musulmane
24:55il faut bien le dire
24:56qui vote
24:56100%
24:57pour M. Caron
24:58D'où son rôle
25:00de porte-parole
25:01du Hamas officiel
25:02et c'est assez paradoxal
25:04où il ne fiche jamais
25:05les pieds
25:06c'est plus communautaire
25:07que Bobo
25:07et c'est assez paradoxal
25:08puisque quand vous regardez
25:09les positions de M. Caron
25:10sur l'abattage rituel
25:11oui on ne l'entend pas beaucoup
25:13oui là il est moins vocal
25:14oui
25:14et que vous comparez
25:16avec son électorat
25:17c'est assez amusant
25:17vous pouvez aller réécouter
25:19l'interview du maire
25:20de la commune
25:21de Kestembert
25:22qui était l'invité
25:22de Benjamin Gless
25:23ce matin
25:23dans le petit matin
25:25où il a dit
25:25je n'ai pas de leçon
25:27d'écologie à recevoir
25:28la commune mène déjà
25:30beaucoup d'actions
25:31j'invite cet élu
25:32à venir nous voir
25:33donc ça va faire
25:35du bilan carbone
25:36pas terrible
25:37ou alors il y va en vélo
25:38peut-être
25:38non mais il ne sort pas
25:39du périph'
25:39ça n'existe jamais
25:41il ne sort pas du périph'
25:43Jérôme vous
25:45alors c'est un sujet
25:46qu'on a évoqué hier
25:47mais qui mérite
25:49qu'on en reparle
25:51aujourd'hui
25:51parce qu'il y a
25:52beaucoup de réactions
25:53c'est la visite
25:53du président Al-Chara
25:55en France
25:55président syrien
25:57ancien
25:58je mets des guillemets
25:59ancien djihadiste
26:01il a été
26:0125 ans
26:02au service
26:03d'Al-Qaïda
26:04il a changé
26:05lui aussi
26:06on vient d'érater
26:08la diplomatie française
26:09sur l'Algérie
26:10on va continuer
26:10avec la Syrie
26:11malheureusement
26:12parce que
26:14Jean-Noël Barraud
26:14a été le premier
26:15ministre
26:16des affaires étrangères
26:17à se précipiter
26:18à Damas
26:19quand le régime
26:21de Bachar
26:21et d'Assad
26:22est tombé
26:22là on réédite
26:23la même chose
26:24puisqu'on est
26:25le premier pays européen
26:26à accueillir
26:27ce président
26:29qui n'a aucune légitimité
26:30qui a pris le pouvoir
26:31par la force
26:32qui a renversé
26:33un tyran sanguinaire
26:34au quai
26:35qui avait fait
26:35des centaines
26:36de milliers de morts
26:37dans sa population
26:38néanmoins
26:39ce garçon
26:40moi m'étonne
26:41parce que
26:41quel garçon ?
26:43le président actuel
26:44non non
26:45pas le président
26:45le président de la république
26:46de Syrie
26:47garçon c'est gentil pour lui
26:48c'est gentil
26:49on commet les mêmes erreurs
26:52qu'avec les talibans
26:53on recommence
26:54à commettre
26:54les mêmes erreurs
26:55si vous voulez
26:55on nous a dit
26:57alors toute la presse
26:59mainstream
27:00etc
27:01un certain nombre
27:01de diplomates
27:02nous disaient
27:02non mais vous inquiétez pas
27:04avec le retour
27:06des talibans
27:07ils ont changé
27:08ils ne sont pas les mêmes
27:09vous allez voir
27:10ça va être différent
27:11ils ont appris
27:12etc
27:13ils n'ont strictement
27:14rien appris
27:14depuis qu'ils sont arrivés là
27:16c'est la catastrophe
27:17notamment pour les femmes
27:18qui sont complètement
27:19exploités
27:20et qui vivent
27:22dans des conditions
27:22épouvantables
27:23de discrimination
27:24j'en dirais pas plus
27:26voilà
27:26mais là
27:27on a affaire
27:28à la même logique
27:29c'est à dire
27:29qu'on nous présente
27:30quelqu'un
27:30qui aurait changé
27:31qui se serait métamorphosé
27:33qui en réalité
27:34il a changé de costume
27:35il a changé de costume
27:36il s'est taillé un peu la barre
27:37mais en réalité
27:38sur le fond
27:39il n'a absolument
27:39à mon avis
27:40pas changé
27:41et c'est d'autant plus
27:42invraisemblable
27:43qu'on nous apprend
27:45dans le même temps
27:46que les druzes
27:47qui n'étaient effectivement
27:49pas un soutien
27:50de Bachar el-Assad
27:51qui étaient entre les deux
27:52bon voilà
27:52les druzes
27:53qui sont des musulmans
27:55sont en train
27:56d'être massacrés
27:57par ce régime
27:58qui a commencé
27:59par massacrer
28:00les alaouites
28:01et heureusement
28:02que l'armée israélienne
28:05intervient en ce moment
28:06pour protéger les druzes
28:08parce que sans ça
28:08ils seraient massacrés
28:09et on reçoit ce gars là
28:11en grande pompe
28:13on le reçoit pas en grande pompe
28:15et je vais certainement
28:15me faire agonir par tout le monde
28:16mais je suis désolé
28:18mais si le président de la république
28:19ne discute plus avec les dictateurs
28:20il va plus discuter
28:21avec grand monde dans le monde
28:21non mais c'est la vérité
28:24c'est la vérité
28:25c'est son rôle
28:26ça c'est le rôle
28:27c'est le communiqué de l'Elysée
28:32c'est-à-dire
28:32on est le premier pays
28:33à recevoir
28:34on le reçoit comme un chef d'état
28:35oui mais le communiqué de l'Elysée
28:36précise qu'il y a un certain nombre
28:37de conditions
28:38qui ont été mises
28:40et ils vont y avoir
28:41une discussion franche
28:42sur un certain nombre de sujets
28:42sur la protection des populations
28:44mais il n'y a aucune protection
28:45des populations
28:46ils sont massacrés
28:47c'est l'armée israélienne
28:48qui les présente
28:49pas pour le moment
28:49je n'ai pas dit
28:51qu'il n'y avait pas de massacre
28:52j'ai dit qu'il n'y avait
28:53si on voulait les faire cesser
28:55enfin comment on fait
28:57on y va tous
28:57avec nos petits bras
28:58pour les faire cesser
28:59on a mis un ultimatum
28:59au mois de mars
29:00le président de la république
29:01a dit je mets des conditions
29:02il a mis des conditions
29:03au mois de mars
29:04en disant je veux
29:04qu'il y ait
29:05il y a eu des massacres depuis
29:07mais il y a eu des massacres depuis
29:09c'est comme un enfant
29:09à qui vous disent
29:10tu vas avoir une fessée
29:11si tu ne fais pas ça
29:12moi je ne partage pas du tout
29:13cet argument
29:14on n'est pas obligé
29:15de le recevoir
29:15pour échanger
29:15on reçoit Vladimir Poutine
29:17il échange avec Vladimir Poutine
29:18on l'avait reçu à Versailles
29:20en 2017
29:20dans le contexte actuel
29:22pour moi c'est exactement pareil
29:24quand on massacre
29:25un certain nombre de gens
29:27appartenant à son pote
29:29comme les alaouites
29:30et comme les drus
29:30je suis désolé
29:31on ne le reçoit pas
29:32c'est tout
29:33la symbolique a son importance
29:34la symbolique a son importance
29:37en politique
29:37que des états
29:39et de la diplomatie parallèle
29:43parfois
29:44avec des régimes
29:45qui en effet
29:45sont des régimes
29:46tout à fait condamnables
29:47ça a toujours existé
29:48mais là en l'occurrence
29:49il y a quand même
29:50une différence
29:51entre le recevoir
29:52avec tous les égards
29:53d'un chef d'état
29:54qui aujourd'hui
29:56quand même
29:57malgré tout
29:58et ça a été dit
29:58massacre
29:59les alaouites
30:01les druses
30:01sont les prix aussi
30:02aux chrétiens d'Orient
30:03il faut le rappeler également
30:04donc on ne peut pas considérer
30:05qu'il s'agisse
30:06d'un démocrate
30:08que l'on reçoit
30:09mais tous les jours
30:10il y a des rapports
30:11des ONG
30:12il y a des massacres
30:13tous les jours
30:14je trouve que c'est normal
30:15que ça interpelle
30:16en l'occurrence
30:17je ne suis pas sûr
30:17que ce soit
30:18ni le moment
30:18ni l'odieux
30:19pour le recevoir
30:20Jean-Baptiste
30:20alors qu'est-ce qu'on fait
30:21on y va tous
30:22non mais le président
30:23de la république
30:23va lui dire quoi
30:24va lui taper sur les doigts
30:26va lui dire
30:26c'est pas bien ce que vous faites
30:27il y a déjà un certain
30:28nombre de sanctions
30:28à l'égard de la Syrie
30:30et il faut peut-être
30:30les renforcer
30:31si rien ne fait
30:32je comprends
30:32la politique du président Macron
30:35et du camp macroniste
30:36depuis 5 ans
30:376 ans
30:377 ans
30:37quand dans le même temps
30:38vous avez un président
30:39de la république
30:40qui ne veut pas parler
30:40à Benjamin Netanyahou
30:41et c'est son choix
30:42qui lui rentre dedans
30:43alors que c'est une démocratie
30:44et qu'ils sont en train
30:45de se défendre
30:45il ne veut pas le recevoir
30:49et que dans le même temps
30:50on reçoit un chef terroriste
30:52qui est en train
30:52de massacrer
30:53une population druise
30:55mais pas qu'une seule population
30:56on parle des druises
30:56mais on sait
30:57qu'il en massacre d'autres
30:58franchement
31:00vraiment pour le coup
31:01on marche sur la tête
31:02on va marquer une pause
31:04à tout de suite
31:05Sud Radio
31:06Parlons vrai
31:08Parlons vrai
31:08Sud Radio
31:09Parlons vrai
31:10Sud Radio
31:12le 10h midi
31:13mettez-vous d'accord
31:14Valérie Expert
31:15Le débat a continué
31:17pendant la pub
31:18parce que c'est vrai
31:19que le timing
31:20n'est quand même pas idéal
31:22pour recevoir
31:23cet homme
31:24Il n'y en aura jamais
31:24de timing idéal
31:25Il a quand même fait partie
31:26de la nébuleuse djihadiste
31:28qui est responsable
31:29du massacre du Bataclan
31:31Il a fait partie d'Aïj
31:32Il a fait partie d'Al Qaïda
31:33Et après il a été à Daesh
31:35pour détruire Al Qaïda
31:35Donc effectivement
31:36c'est pas quelqu'un de recommandable
31:37C'est parce que je dis
31:38C'est un crachat
31:39C'est un crachat
31:40sur les victimes du Bataclan
31:41sur les victimes
31:42du terrorisme en France
31:44depuis 15 ans
31:45Honnêtement
31:45Que ce mec
31:46Pardon excusez-moi
31:47de l'expression
31:48Mais que cet homme
31:49arrive à l'Elysée
31:50qu'on lui déroule
31:51le tapis rouge
31:51C'est franchement
31:52qu'on n'a rien retenu
31:53qu'on n'a aucune histoire
31:54et aucune fierté
31:55Pardon
31:55Fabrice Ballange
31:57l'enseignant de Lyon 2
31:58qui est un spécialiste
32:00de la région
32:00dit les Européens
32:01restent de grands naïfs
32:02S'ils se laissent duper
32:03par Ahmed El-Shara
32:04il reste fondamentalement
32:06à djihadiste
32:06Il a passé près de 20 ans
32:08auprès des cadres d'Al Qaïda
32:09il ne va pas se transformer
32:10en démocrate
32:11ni même en despote éclairé
32:13Mais personne n'y pense
32:13sauf qu'il faut résoudre
32:14les problématiques
32:15dans cette région-là
32:16Mais vous voyez le symbole
32:17On vous parle du symbole
32:21On ne laisse pas du tout
32:22tomber l'égile
32:22On vous parle du symbole
32:24d'un tapis rouge
32:24avec un djihadiste
32:25qui va fouler
32:26le tapis rouge de l'Elysée
32:28Pardon
32:28Le symbole
32:29Il est là
32:29On refait la même bêtise
32:30qu'avec les talibans
32:31C'est tout
32:31C'est
32:32Les talibans n'ont pas été reçus
32:34On n'a rien résolu
32:35C'était surtout
32:37l'administration américaine
32:38en l'occurrence
32:39Je mets des occidentaux
32:41On avait parlé
32:42de talibans inclusifs
32:43Tout à fait
32:43Donc on verra
32:45Là c'est exactement
32:46la même chose
32:47On verra au résultat
32:47Et s'il serre la main
32:49de Brigitte Macron
32:49parce que souvenez-vous
32:50du voyage de Jean-Noël Barraud
32:51avec
32:52la ministre
32:54Il avait refusé
32:56de lui serrer la main
32:56Il avait refusé
32:57de lui serrer la main
32:58On légitimise
32:59un dirigeant
33:00qui est un dictateur
33:01sanguinaire
33:02pas seulement un dictateur
33:03un dictateur sanguinaire
33:05On lui donne des images
33:06qui vont faire le tour du monde
33:07et c'est en France
33:08que ça va se passer
33:09Il ne faut plus recevoir
33:10Xi Jinping
33:11Il ne faut plus recevoir
33:12un des Ouïghours sur les mains
33:13Mais ça n'a rien à voir
33:16Moi j'aimerais bien
33:17Vous savez
33:17j'aimerais bien une chose
33:18Les étudiants de Sciences Po
33:19Les étudiants de Sciences Po
33:22qui mettent des drapeaux palestiniens
33:24qui insultent l'Etat d'Israël
33:25toutes les 10 minutes
33:26et qui bloquent les universités
33:28J'aurais bien voulu les voir
33:29Aujourd'hui
33:29On est d'accord
33:30Aujourd'hui on reçoit un dictateur
33:32qui est en train de massacrer
33:33des populations
33:34Mais comme ça se passe
33:35et c'est terrible à dire
33:36mais c'est la vérité
33:36entre musulmans
33:37ça paraît normal aux yeux du monde entier
33:39Mais c'est pas normal
33:40C'est pas normal
33:41Et donc par conséquent
33:42dire non
33:43On appelle ça de la diplomatie privée
33:46Jean-Baptiste
33:47Il faut faire de la diplomatie privée
33:48Il y a des moments
33:48où on les reçoit
33:49il y a des moments
33:50où ils ne sont pas recevoir
33:50Et là on est dans un moment
33:52où ils ne sont pas recevoir
33:53La diplomatie parallèle
33:54c'est ce qu'on a mené en Afghanistan
33:55c'est une grande réussite
33:56Mais vous pensez que
33:57le recevoir en grande pompe
33:59le recevoir en grande pompe
34:01ça va changer quelque chose
34:01Je ne sais pas
34:02si ça sera en grande pompe
34:02En tout cas il l'a reçu à l'Elysée
34:04Il l'a reçu à l'Elysée
34:05Il ne va pas le recevoir
34:06Il y avait un communiqué
34:07pour annoncer
34:08qu'il était reçu à l'Elysée
34:09Parce qu'il y a quand même
34:11une complaisance
34:12avec les islamistes
34:13qui est assez surprenante
34:14On n'a rien retenu du passé
34:17C'est quand même dingue
34:19Oui Paris va faire passer
34:21des messages fermes
34:22au président syrien
34:22Mais qu'est-ce qu'il faut faire ?
34:25On laisse faire
34:25On laisse les gens faire massacrer
34:26comme on fait depuis 30 ans
34:27On l'a laissé le bachar al-Assad
34:29bien tranquille
34:29Mais est-ce que vous pensez vraiment
34:30que de le recevoir
34:31ça va changer quelque chose
34:33La réponse est non
34:34Je n'en sais rien
34:35Je ne dis pas dans le marre de café
34:36Mais quel est le poids
34:38d'Emmanuel Macron
34:39aujourd'hui face à ce type
34:40qui a passé 20 ans
34:40chez Al-Qaïda ?
34:41Donc on a notre propre impuissance
34:42et on ne fait rien
34:42Oui on est impuissant
34:43totalement
34:44et on se ridiculise
34:45et c'est honteux
34:47de recevoir ce type
34:48Je ne suis pas d'accord avec ça
34:49Je pense que la France
34:50a encore sa voix
34:50à faire entendre
34:51On se permet de condamner
34:53l'armée israélienne
34:54en disant
34:55attention c'est bien ce que vous faites
34:56alors qu'ils viennent sauver des vies
34:58Qu'est-ce qu'on fait ?
34:59Non mais c'est encore un autre sujet
35:00Non mais c'est le même sujet
35:01Qu'est-ce qu'on fait ?
35:02Qu'est-ce qu'on fait ?
35:03Pour être clair
35:03Il sauve les vies de ruses
35:06Et on les condamne
35:08Il y a une forme de naïveté
35:09quand même
35:09quand je lis
35:10le communiqué de l'Elysée
35:11Emmanuel Macron
35:12espère contribuer
35:13à accompagner
35:13dans la bonne voie
35:14la transition
35:15vers une Syrie libre
35:16stable, souveraine
35:17et respectueuse
35:18de toutes les composantes
35:18de la société syrienne
35:19Qu'est-ce qu'il a fait
35:20pour le Liban Emmanuel Macron ?
35:22Moi je suis folle de rage
35:23Il est venu en disant
35:24je vais vous aider
35:25on va rétablir
35:26c'est un cloac
35:27impossible le Liban
35:28Ça ne fait pas 7 ans
35:29que c'est un cloac le Liban
35:30Je vous m'excuse
35:31Mais vous êtes insensé
35:33C'est la vérité
35:33Mais il arrive en disant
35:34je vais tout régler
35:35il n'a rien réglé
35:36Il a essayé de faire des choses
35:37et il n'a pas réussi peut-être
35:38Mais il a essayé quoi ?
35:38Il a fait quoi concrètement ?
35:39Il a fait quoi ?
35:40Il va faire quoi
35:41par dire aux Syriens
35:42attention c'est pas bien
35:43il ne faut pas massacrer les gens
35:44quel poids il a
35:46comme pour l'Algérie ?
35:47Alors à ce moment-là
35:47il ne fait rien quoi
35:48Il reste à l'église
35:49Il ne fait rien
35:49et il gagne sa dignité
35:50à percevoir un terroriste
35:52Juste franchement
35:53ça ne va pas servir la Syrie
35:54ça va juste servir ce dictateur
35:56C'est les images
35:57elles vont servir ce dictateur
35:58et elles vont servir cette idéologie
35:59Il faut quand même se rendre compte
36:01du symbole
36:02Non mais du symbole
36:04que c'est
36:04qu'un responsable
36:06qui a été
36:07dans les mains d'Al-Qaïda
36:09dans les mains
36:10de Daesh
36:11soit reçu à l'Elysée
36:13Mais à ce moment-là
36:13il ne faut plus recevoir
36:14personne du Qatar
36:15il faut interdire
36:16le sponsoring du Qatar
36:18Je veux dire
36:18qui finance
36:19une partie du socialiste
36:20Ah mais ça n'a rien à voir
36:21Non mais ça n'a rien à voir
36:23J'ai jamais dit ça
36:25Mais est-ce qu'on peut
36:27prendre les sujets
36:28les uns après les autres
36:29C'est comme
36:30je reprends mon exemple
36:31que je répète à chaque fois
36:32Quand on parle des femmes battues
36:33on dit
36:34oui mais il y a aussi
36:34des hommes battus
36:35Donc on vous parle
36:36d'un terroriste
36:36d'un type qui a été
36:37chez Al-Qaïda
36:38et vous nous dites
36:39oui mais il y a aussi le Qatar
36:39Qui c'est qui l'a financé ?
36:41Qui c'est qui l'a financé ?
36:43Les mêmes qu'on reçoit
36:44tous les jours
36:44et dont personne ne s'indigne
36:46Voilà
36:46Les mêmes qui subventionnent
36:47le PSG aujourd'hui
36:48C'est eux qui financent
36:50les islamistes en grande partie
36:51On n'a pas dit le contraire
36:53On n'a pas dit le contraire
36:53Moi j'en serais volté
36:56sur le sponsoring du PSG
36:57que sur l'avenue
36:58Il a reçu le Qatar
36:59Il a reçu le prince du Qatar
37:01à l'Elysée
37:02Vous n'êtes pas non plus
37:03scandalisé
37:04Parce que c'est son rôle
37:07de discuter avec tout le monde
37:08Non mais ce n'est pas son rôle
37:09de discuter avec tout le monde
37:11Là on parle encore une fois
37:11d'un terroriste
37:13qui est en train
37:13de massacrer des gens
37:14en ce moment même
37:15Il y a quand même
37:17deux poids et deux mesures
37:18Je ne dis pas qu'il faut
37:18travailler avec les Qataris
37:19Je suis contre
37:20Je ne dis pas qu'il faut
37:21travailler avec le finance
37:22Très bien
37:23Il faut recevoir tout le monde
37:27Il faut recevoir tout le monde
37:28même les dictateurs
37:29Non
37:30Non
37:31Donc on attend
37:33qu'ils finissent le massacre
37:34Mais non
37:34On ne reçoit pas quelqu'un
37:35qui est en train
37:36de massacrer son peuple
37:37Il y a des rapports
37:37des ONG tous les jours
37:39sur les massacres
37:40en ce moment
37:40On a mis un ultimatum
37:42au mois de mars
37:42en disant
37:43comportez-vous bien
37:43et on le reçoit
37:44alors qu'ils se comportent mal
37:45Oui justement
37:46On ne l'a pas reçu
37:48On a mis un ultimatum
37:49ça n'a rien fait
37:50donc on n'essaie
37:50rien d'autre
37:51On attend que ça passe
37:52Je suis désolé
37:54Vous n'avez pas honte
37:55pour votre pays ?
37:56Vous n'avez pas honte ?
37:57Vous n'avez pas honte ?
37:58C'est le rôle du président de la République
38:00de recevoir des présidents
38:01Quand bien même
38:02On les exècle
38:03et quand bien même
38:04C'est quand même un terroriste
38:05qu'on reçoit
38:05C'est-à-dire qu'en plus
38:07c'est un terroriste
38:08C'est un terroriste
38:09C'est un terroriste
38:10Je pense que ça pose problème
38:11quand même
38:12sur le fond
38:12C'est une erreur politique majeure
38:15Dans un pays
38:15qui est loin d'être stabilisé
38:16donc oui
38:18il y a quand même
38:19un vrai sujet
38:19C'est une erreur politique majeure
38:21Je pense que c'est
38:22C'est problématique
38:24On ne se mettra pas d'accord
38:25sur le sujet
38:25Mais vous ne pouvez pas comparer
38:28Xi Jinping
38:28à ce type
38:29qui a fait 20 ans
38:31chez Al-Qaïda
38:31Combien le résume chinois
38:32a fait de milliers de morts
38:33Mais je vous parle de la France
38:35Al-Qaïda a tué des gens
38:37Al-Qaïda a assassiné des gens
38:39Donc on parle de ça
38:40Donc c'est Xi Jinping
38:41qu'on s'en fout
38:41parce qu'il tue des Ouïghours
38:42et que ce n'est pas des Français
38:43Moi ça m'indigne tout autant
38:45d'avoir un président chinois
38:47qui massacre une partie
38:48de sa population
38:49que ce n'est pas parce que
38:50les islamistes
38:51ont marché avec des Français
38:52Oui c'est indigne
38:53et c'est insupportable
38:55mais c'est tout aussi insupportable
38:56les dictateurs
38:57qui massacrent leur population
38:58à l'autre bout du monde
38:58On est en France
39:00et on reçoit un mec
39:00qui a tué
39:01enfin un mec
39:02qui était dans une mouvance
39:03qui est responsable d'attentats
39:04Voilà c'est ça le fait
39:05aujourd'hui
39:06dont on parle
39:07On est le seul Français
39:08qui n'a en rien abjuré
39:11de son passé
39:11qui ne s'est jamais excusé
39:13vous l'avez entendu
39:13s'excuser pour ce qu'il a fait
39:14dans son passé ?
39:15Non mais il a mis un costume
39:17Pour revenir au débat
39:18dont on a fait tout à l'heure
39:18à ce moment-là
39:19on ne reçoit plus jamais
39:19Tébou
39:20on ne reçoit plus jamais
39:20les présidents algériens
39:22qui sont issus du FLN
39:23Le problème est résolu
39:27Tébou
39:27Tébou
39:28C'est pas un terroriste
39:28On ne reçoit pas non plus
39:29Je veux dire
39:30Bon allez
39:31On continue
39:31Il y aurait beaucoup à dire
39:32sur la politique de Macron
39:33avec l'Algérie
39:33parce qu'elle n'a pas porté ses fruits
39:35On ne va pas rouvrir le débat
39:36Non mais enfin
39:37on peut en parler
39:37Non mais on peut parler de l'Algérie
39:39on peut parler de l'Algérie
39:40on peut parler de la politique étrangère
39:42de la France
39:42De l'Iran
39:43On peut en parler
39:44depuis 30 ans
39:4540 ans aussi
39:45Enfin je veux dire
39:46tout le monde a échoué
39:48ou a réussi
39:49Mais pourquoi vous ne voulez pas
39:50reconnaître qu'il y a un échec
39:51de la politique française
39:52internationale
39:53On parle d'aujourd'hui
39:54ça fait 7 ans qu'il est au pouvoir
39:55On peut remonter
39:56à 30 ans à Jacques Chirac aussi
39:57Oui il y a des échecs
39:58Il y a des réussites
40:00Mais il y a des échecs
40:01Alors quelle réussite
40:02en politique étrangère ?
40:03Je suis désolé
40:04mais au niveau européen
40:05j'ai plutôt l'impression
40:05qu'il était précurseur
40:06quand il voulait parler
40:07d'une défense européenne
40:08par exemple
40:08Enfin je ne sais pas
40:09à moins que l'Europe
40:10ne soit pas considérée
40:10comme des politiques étrangères
40:11Mais le rôle qu'il a joué
40:12au niveau de l'Union Européenne
40:13jusqu'à présent
40:14je pense qu'il va plutôt
40:15dans le bon sens
40:16et qu'il voyait plutôt
40:17les choses avant les autres
40:18Donc voilà
40:18Il n'a pas eu de défense
40:20en l'occurrence
40:20Il l'a proposé
40:21mais il n'a eu aucune influence
40:22pour qu'elle se mette en place
40:23J'ai l'impression
40:24que ça avance
40:25C'est une impression
40:26C'est pas une impression
40:29C'est une impression
40:29C'est pas concret
40:30Il reçoit le chancelier allemand
40:33aujourd'hui
40:34qu'il a converti l'Allemagne
40:35quand même
40:36à cette position-là
40:38ce qui n'était pas le cas
40:39jusqu'à il y a un peu
40:40avec évidemment
40:41le conflit créneau
40:42Juste par rapport
40:43à Emmanuel Macron
40:43J'ai pas le sentiment
40:45d'enfoncer
40:46le président de la République
40:46Si on parlait de l'Afrique
40:47Quand il fait des bonnes choses
40:48Je le dis économiquement
40:50Moi je suis entrepreneur
40:51et j'ai dit qu'il avait fait
40:52des bonnes choses
40:52Au début de son premier mandat
40:54il avait fait des bonnes choses
40:55aussi au niveau de la société
40:56Mais il faut avoir
40:58la justesse des choses
40:59et reconnaître
41:00que ce qui va se passer
41:01aujourd'hui
41:02en France
41:03de recevoir cet homme-là
41:04et on va parler
41:05d'autre chose derrière
41:05de recevoir cet homme-là
41:07franchement c'est un échec
41:08C'est un échec
41:09En Afrique
41:10on s'est fait virer de partout
41:11Au Proche et au Moyen-Orient
41:13on a une position
41:13totalement sineuse
41:15On a commencé par nous dire
41:16qu'il fallait une force internationale
41:17pour battre le Hamas
41:19Maintenant on nous dit
41:20que c'est l'inverse
41:21ce qu'il faut
41:21Non c'est pas bon
41:23Voilà c'est tout
41:24On va parler de nos médecins
41:26réguler l'installation
41:28des médecins
41:28C'est la reprise des débats
41:29aujourd'hui à l'Assemblée nationale
41:30Peut-être qu'on va marquer une pause
41:32comme ça
41:32ça nous permet
41:32d'enchaîner sur le sujet
41:34de respirer
41:35Sud Radio
41:36Sud Radio
41:36Votre attention
41:37est notre plus belle récompense
41:39C'est un grand plaisir
41:40que maintenant
41:40qu'on a la Sud Radio
41:41sur Lyon
41:42et la famille grandit
41:43c'est une super nouvelle
41:45Sud Radio
41:46Parlons vrai
41:47Sud Radio
41:49Le 10h midi
41:50Mettez-vous d'accord
41:51Valérie Expert
41:52Comment lutter
41:53contre les déserts médicaux
41:56le débat reprend
41:57à l'Assemblée nationale
41:58c'est le socialiste
42:00Guillaume Garraud
42:01qui a réussi début avril
42:03à faire adopter
42:04un article
42:06qui régulerait
42:06l'installation
42:07des médecins
42:08sur le territoire
42:09donc il y a
42:10plusieurs propositions
42:11qui étaient celles
42:12d'envoyer des médecins
42:14deux jours par mois
42:16dans les déserts médicaux
42:17là aussi
42:19c'est un serpent de mer
42:20Oui
42:20c'est des discussions
42:21moi j'en viens
42:22dans un désert médical
42:22je suis bien passé bon
42:23à parler
42:23je viens de la Creuse
42:24je peux vous dire
42:25qu'il y a un problème
42:25avec les médecins
42:26il y a aussi un problème
42:26avec les dentistes
42:27avec les dermatos
42:28avec les kinés
42:29parce qu'on parle
42:30de médecins généralistes
42:31on parle souvent
42:31uniquement des médecins
42:32généralistes
42:33ce qui est sans doute
42:34le problème le plus
42:35complexe à résoudre
42:36en vérité
42:37parce que les spécialistes
42:38autant les spécialistes
42:40il y a parfois
42:40de la surprésence
42:42des médecins
42:43notamment je pense
42:43à la Côte d'Azur
42:44et autres
42:45de certaines spécialités
42:46qui seraient bien
42:47nécessaires ailleurs
42:47donc là il y aurait
42:48sans doute des choses
42:49à faire sur l'installation
42:50mais l'obligation
42:52d'installation
42:52moi j'y crois pas
42:53et pourtant
42:53quand je suis arrivé député
42:55j'y croyais
42:55et je voulais voter
42:56ce truc là absolument
42:57et j'ai eu des discussions
42:58à la fois avec les médecins
42:59avec Agnès Buzyn
43:00notamment quand elle était ministre
43:01à l'époque
43:02le problème des généralistes
43:03c'est qu'il en manque
43:04globalement
43:04et c'est que les étudiants
43:06vont préférer aller vers
43:07des spécialités
43:08qui sont beaucoup plus
43:08rémunératrices
43:09beaucoup plus tranquilles
43:12beaucoup plus faciles
43:12éviter les gardes des week-ends
43:13et tout ça
43:14que d'aller vers la médecine générale
43:15c'est ça le problème de fond
43:17et si on n'impose
43:18qu'une obligation d'installation
43:19sur la médecine générale
43:20et bien on va finir
43:20de détourner encore plus
43:22les étudiants de la médecine générale
43:23ils vont aller vers
43:24la médecine du travail
43:24où il manque plein de gens aussi
43:26et où ils ne seront pas obligés
43:27de s'installer à un endroit
43:28où ils ne veulent pas s'installer
43:29donc voilà
43:29il faut plus travailler
43:30sur l'attractivité
43:31du médecin généraliste
43:33et ce que les élus locaux
43:34font beaucoup
43:34avec les maisons de santé
43:35qui se sont multipliées
43:36dans les communes
43:37et autres
43:37pour permettre
43:38de ne pas bosser
43:41tous les week-ends
43:41parce que le médecin de famille
43:42qui bosse tous les soirs
43:43tous les week-ends
43:43ça n'existera plus
43:44il faut se faire
43:45croire dessus
43:45ça n'existe déjà plus
43:46mais ça n'existera
43:49encore moins à l'avenir
43:49donc il faut aménager
43:51sur l'attractivité
43:52de la médecine générale
43:53parce que l'enjeu
43:54il est là
43:54aujourd'hui le numerus clausus
43:55a été supprimé
43:56mais le problème
43:57c'est que les étudiants
43:58en médecine
43:59ils vont aller plutôt
44:00vers des spécialités
44:00je vous dis
44:01qui sont plus tranquilles
44:02plus rémunératrices
44:03avec moins de responsabilités
44:04que des médecins généralistes
44:05qui sont au four
44:06et au moulin en permanence
44:07et qui ont des
44:08plus d'autres responsabilités
44:09il y a un gros problème
44:10de fiscalité
44:11dont personne ne parle
44:12et ça n'a pas du tout
44:13été abordé par monsieur Garrault
44:15et il a tort
44:15parce qu'en réalité
44:16il n'y a pas que
44:18des déserts médicaux
44:19dans la creuse
44:19il y a aussi
44:20maintenant un problème
44:21de médecins généralistes
44:23à Paris
44:23beaucoup de gens
44:25dont l'on est parti
44:27à l'âge de 70 ans
44:28il n'a pas trouvé
44:29de successeur
44:30donc il a fermé
44:31son cabinet
44:32et combien comme ça
44:33parce que
44:34les conditions de transmission
44:35les conditions fiscales
44:36de transmission
44:37ne sont pas bonnes
44:38aujourd'hui
44:38parce que ça coûte
44:40trop cher
44:40pour reprendre un cabinet
44:41il faut racheter
44:42la clientèle
44:43il n'y a aucune exonération
44:44vous êtes taxé
44:45au maximum tout de suite
44:47donc ça il y a un problème
44:48de transmission
44:48d'entreprise
44:49qui n'est pas résolu
44:51qui n'est pas résolu
44:52et vous avez ça
44:53effectivement dans les villes
44:55et à la campagne
44:55vous n'avez pas besoin
44:56de racheter une clientèle
44:57vous louez une maison
44:59vous l'installez
45:00et en une semaine
45:01vous avez votre patientèle
45:02à plein
45:03et vous êtes même
45:04en surpôt
45:04on paye une politique
45:07de numerus clausus
45:09ce qui fait qu'on a
45:10des étudiants
45:10des jeunes
45:11qui partent faire leurs études
45:12à l'étranger
45:12en Roumanie
45:13en Tchéquie
45:15il faut 10 ans
45:16pour que ça se mette
45:17voilà donc il va falloir
45:18du temps en l'occurrence
45:19alors après il y a quand même
45:19les possibilités de permettre
45:21aux pharmaciens
45:21ou à un certain nombre
45:22de professions médicales
45:24de pouvoir
45:24je veux dire
45:25d'avoir
45:26tout ce qu'il y a
45:28dans la pratique avancée
45:29oui mais ce sont certainement
45:31les dispositifs
45:32qu'il faut mettre en place
45:33dans les grandes
45:34pouvoir je veux dire
45:34répondre à l'urgence
45:35de la situation
45:35bien sûr
45:36et les pharmacies
45:36quand vous êtes à la campagne
45:37à la Creuse
45:38dans l'Auxerre
45:39ou dans l'Ontégaronne
45:40et que vous cherchez
45:40un médecin généraliste
45:41c'est impossible
45:42bonne chance
45:42et même à Paris
45:44même dans les grandes villes
45:45il faut régler
45:47le problème
45:48de la transmission
45:49et on a la chance
45:50d'avoir un maillage
45:50de pharmacie
45:51qui est relativement important
45:52je pense qu'avec la télémédecine
45:53et déléguer un certain nombre
45:55d'actes aux pharmaciens
45:55on sauverait à la fois
45:56ces officines
45:57qui vont fermer à terme
45:58parce que si elles n'ont
45:58pas de médecin à coller
45:59souvent elles sont
46:00en difficulté financière
46:01et donc leur donner
46:03davantage de possibilités
46:04plus la télémédecine
46:05leur permettrait de survivre
46:06et de garder ce maillage
46:07de pharmacie
46:07qui honnêtement
46:08même en Creuse
46:09aujourd'hui
46:09est plutôt bon
46:10mais ce qui nous manque
46:11c'est des médecins
46:11c'est des pharmaciens
46:12et ce qui nous manque aussi
46:13c'est la transmission
46:14c'est les conditions de transmission
46:15dans les grandes métropoles
46:16ça ne marche pas
46:16le gars il ferme son cabinet
46:18il a 70 ans
46:19c'est terminé
46:20mais Jean-Baptiste a raison
46:20vous vous prenez une maison
46:22vous ouvrez votre cabinet
46:23vous n'avez pas besoin
46:24de transmettre la clientèle
46:25dans les grandes métropoles
46:26mais même dans une petite ville
46:27vous avez un médecin
46:27qui vient s'installer
46:28il n'a pas besoin
46:29de racheter un cabinet
46:30à Paris vous avez une clientèle
46:31la clientèle disparaît
46:32parce que vous n'arrivez pas
46:33à transmettre
46:34après il y a franchement
46:35pour moi s'intéresser au sujet
46:36pour vous cacher
46:37je voulais en faire un documentaire
46:38et j'ai parlé avec des médecins
46:39de l'ancienne génération
46:40et des médecins
46:41de la nouvelle génération
46:42vous avez aussi un problème
46:43de mentalité
46:44dans la nouvelle génération
46:46la question de l'avocation
46:47n'est plus la même
46:47ah non mais ça n'a plus rien à voir
46:49ils n'ont plus du tout
46:50le même esprit
46:51le même amour du métier
46:52un exemple
46:54pour avoir parlé
46:55avec des médecins
46:55qui sont partis
46:57à la retraite
46:57très récemment
46:58sur les dernières années
46:59ils avaient beaucoup de mal
47:00à assurer leur tour de garde
47:01et à faire en sorte
47:02que les gardes
47:03puissent être complétés
47:04complètement
47:04parce que les médecins
47:05pour eux
47:06les médecins de la nouvelle génération
47:07pour eux
47:07ça ne devait pas empiéter
47:09sur leur vie
47:09alors quand vous parliez
47:10avec les anciens médecins
47:11c'était d'abord
47:12le patient avant tout
47:13et sauver les vies
47:13sauver des vies
47:14et en fait il y a aussi
47:15malheureusement
47:16et c'est un peu global
47:17dans la société
47:18un rapport au travail
47:19un rapport à la vocation
47:21qui a complètement changé
47:23ça touche toutes les professions
47:25et moi je suis désolé
47:26mais ce que propose
47:27le député Garrault
47:28je ne trouve pas ça
47:29complètement idiot
47:30il y a un moment donné
47:30sur forcer à l'installation
47:33dans des zones blanches
47:34peut-être qu'il faut y arriver
47:36ça ne serait pas idiot
47:37si on formait suffisamment
47:38de médecins généralistes
47:39mais de toute façon
47:39aujourd'hui on n'en forme pas assez
47:41donc on va répartir la misère
47:42peut-être un peu
47:43mais parce qu'en médecine générale
47:45il n'y a pas de zones
47:46surdotées en médecine générale
47:47ça n'existe pas
47:47autant en spécialité
47:48c'est vrai
47:48et c'est ce que vous disiez
47:50d'ailleurs sur Paris
47:51sur plein de métropoles
47:52il n'y a pas de surcapacité
47:53de médecins généralistes
47:54qui aujourd'hui
47:55ne trouvent pas de patientelles
47:57ça n'existe pas
47:58il n'y a pas assez
47:58de médecins généralistes
47:59donc à partir du moment
48:00où on aura formé assez
48:01oui après on peut
48:02les obliger de s'installer
48:03et pas de s'installer
48:04tous au même endroit
48:05ce qu'on ne fait pas
48:06avec les spécialistes
48:07mais aujourd'hui
48:07on n'a de toute façon
48:08pas assez de médecins généralistes
48:09donc les obliger à s'installer
48:11ça ne va pas résoudre
48:13grand chose en vérité
48:13ce que tu disais
48:15est très vrai
48:16c'est-à-dire que la mentalité
48:17a changé
48:18le médecin généraliste
48:19moi le mien
48:20il faisait 70 heures par semaine
48:21moi je me souviens
48:22du médecin généraliste
48:22c'est mon grand-père
48:23qui arrivait à 21h
48:2421h30
48:2545h
48:28maxi
48:28maxi
48:2970h
48:30matin, midi
48:31jour et nuit
48:32week-end compris
48:32c'est terminé
48:33c'est fini
48:33je reprends
48:34effectivement
48:35vous parlez de clientèle
48:36c'est une patientèle
48:37une auditrice me dit
48:39la clientèle
48:40une marchandise
48:40à ce jour
48:41la clientèle
48:41change de médecin
48:42comme bon lui semble
48:43c'est politiquement correct
48:44il y a quelque chose aussi
48:48en marge du débat
48:50c'est que c'est une profession
48:51qui s'est féminisée
48:52qui s'est féminisée
48:54avant le médecin de famille
48:55il avait sa femme
48:57qui faisait le secrétariat
48:58qui était à la maison
48:58aujourd'hui les femmes
49:00elles ont des enfants
49:01elles ont la charge
49:02souvent du foyer
49:03mais on avait Yves Damécourt
49:07l'autre jour
49:08qui nous expliquait
49:09qu'il avait contourné
49:10l'ARS
49:10qui était une usine à gaz
49:11pour monter une maison de santé
49:13où ils ont trouvé des logements
49:15où ils ont tout organisé
49:17en fait pour les médecins
49:18et ils ont réussi
49:19à recruter des médecins
49:19dans des communes
49:20où il n'y en avait pas
49:21il y en a même des communes
49:22qui salarient les médecins
49:23chez nous
49:24il y a tout un tas
49:25d'initiatives qui sont prises
49:26mais de toute façon
49:27le problème de base
49:28c'est qu'on ne forme pas
49:28assez de médecins généralistes
49:29donc voilà
49:30on essaye de
49:31tout le monde
49:32pose des bouts de sparadrap
49:33sur des jambes de bois
49:34mais tant qu'on n'aura pas
49:36remis une vraie prothèse
49:37digne de ce nom
49:37avec un stock suffisamment
49:39important de médecins généralistes
49:40toutes les mesures
49:42il faut travailler sur l'attractivité
49:47c'est ce que les élus locaux
49:48ont fait en grande partie
49:49notamment dans ces zones là
49:50où ils sont plus exposés
49:52que les autres
49:52parce que je peux vous dire
49:53qu'effectivement
49:53en Creuse
49:54avec une population
49:55qui est de plus
49:55vieille
49:56qui est plus âgée
49:57qui a fortement besoin
49:59de la médecine
50:00et notamment
50:00de la médecine générale
50:01ça devient
50:02c'est le premier
50:04source de préoccupation
50:05et aujourd'hui
50:05on a des gens
50:06qui renoncent à soigner
50:07faute de médecins
50:07qui abandonnent
50:08qui renoncent
50:09vous avez une partie
50:10des familles
50:10qui viennent chez le dentiste
50:12à Paris aujourd'hui
50:12vous avez des familles
50:13de Creuse aujourd'hui
50:14qui prennent le train
50:15sur la journée
50:15pour venir chez le dentiste
50:16à Paris
50:16c'est la cata
50:17et quand les trains fonctionnent
50:22quand les trains fonctionnent
50:23oui
50:23je rappelle
50:24et je redirais
50:25puisque c'est Rémi Branco
50:26qui nous a dit
50:27il a fait partie de ce train
50:28où il y avait des élus
50:30où il y avait 500 élus
50:31on est sur la même ligne
50:32avec Rémi
50:33c'est la ligne Polt
50:34mais personne ne les a reçus
50:35à l'Elysée
50:36pour le coup
50:36on reçoit un djihadiste
50:37mais on ne reçoit pas les élus
50:38je fais du mauvais esprit
50:39ils n'ont pas été bien reçus
50:41ils ont été très mal reçus
50:44je connais bien Rémi
50:46et on est sur la même ligne
50:47à Paris-Orléans
50:48Limoges-Toulouse
50:49donc je connais bien
50:50la problématique
50:51le train quand il a
50:52moins d'une heure de retard
50:53il est à l'heure
50:53quand il roule
50:55le conclave
50:57ça vous inspire quoi
50:58Arnaud Benedetti
50:59début du conclave
51:00aujourd'hui
51:01c'est un moment important
51:02c'est un moment très important
51:04avec des enjeux
51:05qui sont des enjeux
51:06très politiques
51:07on peut imaginer
51:09qu'entre ce que l'on appelle
51:11on a une lecture
51:11qui est très laïque
51:12de cette affaire
51:12entre progressistes
51:13et conservateurs
51:14je ne suis pas sûr
51:15que ça soit véritablement
51:16une grille d'analyse
51:17qui soit forcément pertinente
51:18mais on imagine bien
51:20qu'il faudra qu'il y ait
51:20une synthèse
51:21entre ce pape
51:23qui a été un pape
51:25un peu différent
51:26quand même
51:26de Bonoît XVI
51:28même fortement différent
51:29et toute une branche
51:31de l'église
51:32qui est une branche
51:33de l'église
51:33beaucoup plus conservatrice
51:34et qu'on retrouve
51:35beaucoup en Afrique
51:36notamment entre autres
51:36donc est-ce qu'on aura
51:38un pape de synthèse
51:39c'est un vrai sujet
51:40et il pose ses mots
51:41le pape François
51:42était très conservateur
51:44sur un certain nombre
51:45de sujets
51:45de la société
51:45sur l'apportement
51:47il était très conservateur
51:48comment pouvait-il
51:50en être autrement
51:50sur d'autres sujets
51:53il était moins conservateur
51:54sur les migrations
51:55c'est surtout que
51:56la curie Romaine
51:56veut reprendre la main
51:57et que c'est elle
51:58qui va faire
51:59le nouveau pape
52:00à mon avis
52:00parce que ça fait déjà
52:01deux papes
52:02qui lui échappent un peu
52:03c'était le pape de la curie
52:05c'est le pape de la curie
52:06oui
52:06moi aussi
52:08je trouve ça
52:08c'est fascinant
52:09vraiment magnifique
52:10quand vous voyez
52:11les images
52:12c'est la force
52:15cette tradition
52:15en fait
52:16la fumée
52:18ces cardinaux
52:19habillés en rouge
52:20qui rappellent
52:21la couleur du sang
52:21parce qu'ils pourraient mourir
52:22pour le pape
52:23et tout
52:24moi je trouve
52:24que c'est fascinant
52:25il y a une chose
52:25dont on est sûr
52:26c'est qu'on n'aura pas
52:27le même final
52:27que le film conclave
52:28ça je peux le parier
52:30c'est à peu près
52:31tout ce que je peux dire
52:32aujourd'hui
52:32il faut le voir
52:33le film est très beau
52:35et puis je ne sais plus
52:36qui nous avait conseillé
52:37de voir les deux papes
52:38aussi
52:38très beau film
52:40on est dans le même
52:41on verra
52:42est-ce qu'il y aura un pape
52:43est-ce que le président
52:43de la république
52:44a intrigué
52:44comme on l'a dit
52:45c'est du pipeau
52:47si on écoute
52:48un peu tout ce qu'il se dit
52:49c'est du grand n'importe quoi
52:50évidemment
52:51que le président de la république
52:51n'a aucune influence
52:52sur le conclave
52:53et qu'il n'en aura aucune
52:54c'est n'importe quoi
52:55est-ce qu'on peut avoir
52:56un pape français ?
52:57c'est le pari
52:58de Jean-François Colosimo
52:59qui considère
53:00que Mgr Aveline
53:01a toutes ses chances
53:02nous verrons
53:03on verra
53:03il ne parle pas bien italien
53:05de ce que je sais
53:06c'est un grand débat
53:08il a fait partie d'une homélie
53:09en Italie
53:09il y a 24h
53:11qui était
53:12on promet
53:13me dit-on
53:14enfin
53:14c'est ce qu'on m'a dit
53:15je pense qu'il lui manquera
53:18quelques voix quand même
53:18et on rappelle
53:20que Boilem Samsal
53:21est toujours détenu
53:23en Algérie
53:24qu'il faut se mobiliser
53:26ainsi que Cécile Collère
53:27et Jacques Paris
53:28qui sont en Iran
53:29depuis 3 ans
53:30enfermés dans des poujoles
53:31sans fenêtres
53:33avec lumière artificielle
53:35et que M. Al-Shahara
53:36est du fond
53:38pour Bourg Saint-Honoré
53:38voilà
53:39merci à tous les 4
53:40très bonne journée
53:41sur Sud Radio
53:42à demain
53:42Sud Radio
53:44Parlons Vrai
53:45Parlons Vrai
53:46Sud Radio
53:47Parlons Vrai