Les Vraies Voix avec
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-12##
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NewsTranscription
00:00:007h19, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:04On vous souhaite un très bon lundi, même s'il est bientôt terminé avec Philippe David.
00:00:08Bonsoir Philippe David.
00:00:09Bonsoir Cécile, heureux de vous retrouver après 4 jours de séparation.
00:00:13Absolument, de séparation difficile.
00:00:15Vous avez passé un bon week-end ?
00:00:17Excellent, excellent, excellent. Du jardinage, vous le savez.
00:00:21J'ai plus de dos, j'ai plus de main, j'ai plus d'oncle, j'ai plus rien.
00:00:25Peut-être massage ?
00:00:30Massage thaïlandais de Philippe Bilger.
00:00:33Les mains de Dieu.
00:00:36Joseph Cassel, magnifique, les mains du miracle.
00:00:38Du miracle, on l'a fait.
00:00:40Les mains du miracle, oui, ce serait pas mal.
00:00:42En tout cas, ce numéro de téléphone 0826 300 300 jusqu'à 19h.
00:00:46On est ravis de vous accueillir pour ce grand débat du jour, par exemple à 17h30,
00:00:50avec Gérald Darmanin qui veut simplifier l'échelle des sanctions pénales
00:00:54et instaurer des peines minimales.
00:00:56Le garde des Sceaux écrit dans une lettre au magistrat
00:00:58pour désengorger la justice.
00:01:00Il propose aussi, notamment, d'instaurer une procédure de plaidé coupable.
00:01:03Alors, parlons vrai.
00:01:04Est-ce que c'est la réforme dont la France a besoin pour rétablir la sécurité ?
00:01:08Et à cette question, Darmanin a-t-il raison de durcir la justice ?
00:01:11Vous dites oui à 86%.
00:01:13Vous voulez réagir au délai.
00:01:15Des vraies voix attendent vos appels au 0826 300 300.
00:01:18Et notre invité pour commenter, Aurélien Martinis,
00:01:20sera avec nous, secrétaire général adjoint à l'Union syndicale des magistrats.
00:01:24Et puis, le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:01:27Jordan Bardella, en ligne de millière, près de 7 Français sur 10,
00:01:31pense qu'il sera candidat à la présidentielle.
00:01:33De son côté, Marine Le Pen recule.
00:01:35Ils ne sont plus que 53% à croire en sa candidature,
00:01:38soit une chute de 21 points depuis sa condamnation à l'inégibilité en première instance.
00:01:43Alors, parlons vrai. Jordan Bardella, est-il devenu le candidat naturel du RN à la présidentielle ?
00:01:48On vous pose cette question.
00:01:50Et pour le moment, c'est un score de parité parfait,
00:01:53puisque vous dites oui à 50% et non à 50%.
00:01:56On vous souhaite la bienvenue, c'est l'heure jusqu'à 19h.
00:02:03Et au tour de cette table pour nous accompagner,
00:02:05Philippe Bilger, bien entendu, vous l'avez entendu,
00:02:07qui propose de faire des massages à domicile,
00:02:10si ça vous intéresse, le 0826 300 300.
00:02:12Donc, on nous dit qu'ils étaient mal,
00:02:14qu'il y avait des problèmes de courbature.
00:02:17D'idile en bonbon le torse.
00:02:19J'ai des mains extraordinaires.
00:02:21Ah oui, avec qui vous dit ça ?
00:02:23J'ai toujours senti une sorte de fluide.
00:02:26D'accord, d'accord, oui, c'est ça.
00:02:28Il guérit, il fait passer le soleil.
00:02:30Il est magnétiseur.
00:02:31Il est magnétiseur, c'est ici.
00:02:32Les écrouelles, les écrouelles aussi.
00:02:34Non, non.
00:02:35Si tout le monde ne parle en même temps, on ne comprend pas ce que vous dites.
00:02:37Excusez-moi, mais vu l'ambiance de Philippe Bilger,
00:02:39un week-end au Cap d'Alpes ne s'impose, là, pour vous calmer un peu.
00:02:42Vous ne pourriez pas être un peu original.
00:02:45C'est-à-dire que vous dites ça au moment où on a des invités
00:02:48qui viennent peut-être prendre de la pub.
00:02:50Bon, Philippe.
00:02:52C'est bien.
00:02:53On annule la campagne ?
00:02:55Oui, d'accord.
00:02:56Excusez-nous, excusez-nous.
00:02:57Parfois, vous êtes avec nous.
00:02:58Chers amis, je ne savais pas du tout.
00:02:59Je suis en train de regarder les mains de Philippe, je m'interroge.
00:03:02Elles font admirables.
00:03:03Oui, il y a quelque chose.
00:03:04Oui, de l'ordre du miracle.
00:03:06Ça guérit les écrouelles, ce truc-là.
00:03:08Je pense que ça fait passer le soleil, les coups de soleil.
00:03:10C'est une brouche, tu sais, comme on dit chez nous, une sorcière.
00:03:12Et puis, rappelons qu'il a le doigt de l'honneur.
00:03:16Je vous le dis tout de suite.
00:03:17Pas mal.
00:03:18Avec Jean Dorido, qui est avec nous.
00:03:20Bonsoir, Jean.
00:03:21Bonsoir, les amis.
00:03:22Bonsoir à tous.
00:03:22Allez, bien, allez, bien.
00:03:23On arrête toujours de fumer avec vous, Jean Dorido ?
00:03:26Écoutez, de plus en plus, c'est important.
00:03:28Les fumeurs ont besoin d'aide.
00:03:29Mais arrêtez ce côté Jacques Chirac.
00:03:31Écoutez.
00:03:33C'est quoi ce côté Jacques Chirac ?
00:03:35Il ne montre que les doigts comme ça, vous voyez ce que je veux dire.
00:03:37Je l'ai trop vu quand j'étais petit à la télé.
00:03:39J'ai dû être traumatisé.
00:03:41Écoutez.
00:03:41Je serai bitterant la prochaine fois.
00:03:42Mais je n'irai pas dans les boules comme Elisabeth Tessier.
00:03:46Ça dépend de...
00:03:48Bref, je ne vais pas aller sur ce terrain.
00:03:51Allez, direction Bézier avec Nathalie qui est avec nous.
00:03:53Bonsoir, Nathalie.
00:03:57Bonsoir.
00:03:58Bézier, Bézier, Agde.
00:04:00On n'est pas loin.
00:04:01Bézier, Agde, pas loin.
00:04:02Est-ce que vous avez vu Philippe Bilger, Nathalie, ce week-end ?
00:04:07Après de nous avoir dit.
00:04:09Nathalie nous répond.
00:04:11Elle dit que ça l'intéresse.
00:04:13Si Philippe Bilger a des dons en plus de toutes ses capacités pour faire des massages, je prends.
00:04:21C'est bon à son gars.
00:04:22C'est direct.
00:04:26Je n'ai pas besoin de Bézier pour aller au plaisir.
00:04:30Radio mythique, bonjour.
00:04:32Vous laissez vos coordonnées, bien entendu.
00:04:34Nathalie, bien entendu, avec un peu de sérieux aussi.
00:04:37C'est bien de dire aussi.
00:04:38Mais vous avez un sujet important qui est restauré pour vous, l'autorité parentale.
00:04:42Oui, l'autorité parentale et l'autorité à l'école, pour moi, qui sont indissociables.
00:04:48Alors pourquoi ?
00:04:49L'autorité, pour moi, c'est un pilier de la normalité de notre vie en société.
00:04:53C'est en grande partie grâce à elle et au respect qu'elle inspire qu'on peut vivre ensemble et puis apprendre les uns des autres.
00:05:01Pour moi, ça commence tout petit.
00:05:04On respecte ses parents qui ont l'autorité parentale sur nous, comme on dit.
00:05:10Et ensuite, on doit respecter l'enseignant afin qu'il soit même d'inscrire nos enfants pour qu'ils pratiquent l'écoute et la discipline, pour pouvoir entendre ce qu'il a à nous dire, l'enseignant.
00:05:22Sauf qu'aujourd'hui, plus personne ne respecte rien, ni personne.
00:05:27Il n'y a ni respect, ni peur, ni rien.
00:05:30Auparavant, le maire, le curé, l'enseignant, inspirait le respect et était des référents.
00:05:38Aujourd'hui, tout ce petit monde se fait taper dessus quand ce n'est pas tué.
00:05:43Auparavant, les parents faisaient confiance à l'éducation nationale pour instruire les enfants.
00:05:48Auparavant, il n'existait pas autant de violence envers les profs.
00:05:51Et même des violences intrafamiliales.
00:05:54Moi, j'en vois tout le temps.
00:05:56Pour moi, pour respecter les gens et les choses, il faut être instruit et éduqué.
00:06:02Les parents n'éduquent plus et l'éducation nationale a du mal à assurer ce rôle.
00:06:06Et à titre personnel...
00:06:08Excusez-moi, l'éducation nationale est là pour instruire, pas pour éduquer.
00:06:12Non, non, mais elle dit que l'éducation nationale ne le fait pas.
00:06:14Mais l'éducation nationale n'est pas là pour éduquer, mais pour instruire.
00:06:16Allez, vous ne bougez pas Nathalie, on va faire commenter ce que vous dites, Philippe Bilger.
00:06:21Oui, le déficit d'autorité avec sa défaillance corrélative, qui est la disparition du courage, est en effet un fléau actuel.
00:06:32Je le pense profondément.
00:06:34Alors, il est parfois difficile de faire preuve d'autorité quand on est des parents.
00:06:40Il est difficile de faire preuve d'autorité à l'école, parce que contrairement à ce qu'on croit, ça ne vient pas naturellement.
00:06:47Il faut parfois se dominer et se vaincre pour faire preuve d'autorité.
00:06:52Oui, oui, moi je suis d'accord avec tout ça.
00:06:55Après, je voudrais ne pas faire, comment dirais-je, avoir le nez sur la lorniette et sur tous les faits divers qui nous endeuillent,
00:07:02qui sont très violents, qui vont de la simple incivilité à la mort.
00:07:08Je crois quand même que les profs font au maximum et les parents font ce qu'ils peuvent, surtout.
00:07:13Je ne crois pas quand même que ce pays soit un pays, on n'est pas au Mexique, avec un taux de violence délirant.
00:07:19On n'est pas sur cette pente-là quand même.
00:07:22Et puis, on n'est pas aux Etats-Unis où les enfants sont armés aussi, arrivent et butent tout le monde dans les classes.
00:07:27Voilà, je veux dire, c'est inquiétant, mais ça n'est pas apocalyptique.
00:07:31C'est peut-être le moment de serrer un peu la vis.
00:07:33Voilà, Jean Dorido.
00:07:34Parce que les armes ne sont pas en vente libre, alors qu'en France, on meurt par des jeunes avec des couteaux aussi.
00:07:38Oui, oui, d'accord, mais ce n'est pas les mêmes niveaux, c'est des massacres de masse.
00:07:41Enfin, je veux dire, voilà, je ne suis pas en train de faire des hiérarchies du drame.
00:07:44Je dis que nous n'en sommes pas encore à cette bascule-là.
00:07:47Oui, écoutez, j'écoute attentivement les uns les autres.
00:07:50C'est un peu un mystère l'autorité.
00:07:52Les anglo-saxons appellent ça le leadership.
00:07:54Il y a des managers qui payent des fortunes pour avoir des cours de leadership.
00:07:58Il y a des personnes qui dégagent une autorité naturelle.
00:08:02C'est incroyable.
00:08:03Il se passe quelque chose quand ces personnes sont là et puis d'autres qui en manquent.
00:08:06Et c'est vrai que nous avons, je rejoins Nathalie, nous avons manifestement collectivement perdu cette autorité naturelle.
00:08:11Les institutions qui, c'est un fait, jadis, étaient respectées, ne le sont plus.
00:08:16Et c'est assez mystérieux de comprendre les causes exactes de ce recul.
00:08:21Peut-être lâcher la bride, peut-être que les parents aussi sont devenus...
00:08:24La culture de l'excuse, sûrement très longtemps.
00:08:25Les réseaux sociaux aussi, je pense énormément.
00:08:27Je pense les réseaux sociaux.
00:08:28Vous avez vu que, je crois que c'est la Nouvelle-Zélande où l'Australie envisage de les interdire avant 10 ans.
00:08:33Oui, mais quand on accepte, quand l'éducation nationale accepte de se faire engueuler par les parents tout le temps et que, voilà...
00:08:39Et qu'elle ne soutient pas les enseignants.
00:08:40Pardon quand même, je le dis sous couvert de mon ami Françoise de Gois.
00:08:44Il y a quand même eu toute cette génération 68 Arbes qui a vraiment revenu dans les brancards.
00:08:49Interdit d'interdire.
00:08:50L'autorité, c'est nul.
00:08:52Vraiment, c'est à mettre au feu.
00:08:53Et c'est vrai qu'on paye aujourd'hui, 60 ans pratiquement après, les conséquences aussi de cette espèce d'élan transgressif.
00:08:59Ça, c'était un fait.
00:09:00Merci en tout cas, Nathalie, pour ce sujet.
00:09:02Vous restez avec nous jusqu'au qui-c'est-qui qui l'a dit.
00:09:05Bien entendu que je vous conseille ardemment de gagner parce que sinon vous allez vous faire choper la place.
00:09:09Et il faut faire preuve d'autorité dans le qui-c'est-qui qui l'a dit.
00:09:11Sinon, c'est qu'il se dira qu'une année de triche.
00:09:15Qu'est-ce que vous dites, Nathalie ?
00:09:18Et de connaissance.
00:09:18A tout à l'heure.
00:09:20Elle est calme.
00:09:23Méfiez-vous d'elle, à mon avis.
00:09:24Dans un instant, le réquisiteur du procureur.
00:09:26Monsieur le procureur.
00:09:27Voquiez bon par hier soir.
00:09:28Allez, on en parle dans un instant.
00:09:31Soyez les bienvenus.
00:09:31N'oubliez pas ce numéro de téléphone avec Aude qui vous attend.
00:09:340826 300 300.
00:09:35Soyez les bienvenus.
00:09:37C'est intéressant.
00:09:37Sud Radio.
00:09:38Sud Radio.
00:09:39Parlons vrai.
00:09:39Parlons vrai.
00:09:40Sud Radio.
00:09:41Parlons vrai.
00:09:4119h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:09:45On est ravis de vous retrouver pour cette nouvelle semaine qui démarre avec Philippe Bilger autour de cette table.
00:09:51Auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold.
00:09:53Françoise de Goua, éditorialiste Jean Dorido, docteur en psychologie et spécialiste de l'aide au sevrage tabachique.
00:09:59Entre autres, dans un instant, et Philippe David, bien entendu, mais bon, on le sait quand même.
00:10:05On le sait.
00:10:05Ça se sent quand même.
00:10:06Il y a sa présence, son charisme, tout ça.
00:10:08On n'a même plus besoin de dire.
00:10:09On n'a pas si loin quand même.
00:10:10Monsieur, monsieur.
00:10:12On le sait.
00:10:13Bien entendu, on le sait.
00:10:15Et parce qu'il y avait des saucisses tout à l'heure, elles ont disparu.
00:10:17Donc, on ne sait pas.
00:10:18J'adore.
00:10:20Et Pierre Pucine n'est pas là.
00:10:21Donc, on sait qui c'est.
00:10:22On sait qui c'est.
00:10:23Allez dans un instant, les trois mots de l'actu avec Félix.
00:10:25Bonsoir, Félix.
00:10:26Bonsoir.
00:10:26Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:10:27Et de quoi parle-t-on ?
00:10:28Des députés qui vont plancher pendant deux semaines sur deux nouvelles propositions de loi fin de vie.
00:10:32L'une sur les soins palliatifs et l'autre sur l'aide active à mourir de Vladimir Poutine.
00:10:36Aussi, il a rendez-vous en Turquie avec Volodymyr Zelensky jeudi, mais pas sûr du tout qu'il l'honore.
00:10:40D'ailleurs, il dit aujourd'hui ne pas aimer les ultimatums.
00:10:43Et puis, des droits de douane entre la Chine et les Etats-Unis qui retombent comme des soufflés
00:10:47après avoir atteint des pourcentages à trois chiffres.
00:10:50Trêve douanière pour négocier au calme pendant trois mois, en trois mots, vie, rendez-vous et désescalade.
00:10:55Allez, tout de suite, la voix est au procureur.
00:11:02Et c'est sur le débat qui a opposé Manuel Bompard à Laurent Wauquiez que vous voulez requérir M. le procureur.
00:11:09Oui, en fait, évidemment, il a eu lieu à 18h sur BFM TV et j'ai pu le voir avant d'aller goûter les meilleures frites de Paris.
00:11:20C'est où ? C'est où ?
00:11:22Rolais de Venise.
00:11:24Rue du Débarcadère.
00:11:25Les meilleures.
00:11:26Mais après avoir énoncé cet argument capital, je vais revenir au débat et je l'ai trouvé intéressant.
00:11:34J'ai été d'abord exaspéré par Manuel Bompard qui avait en permanence un petit regard ironique qui m'énervait au plus haut point.
00:11:44Et ensuite, j'ai trouvé Laurent Wauquiez n'a pas été exceptionnel dans le débat.
00:11:50Mais Manuel Bompard avait une manière un peu étrange de le fuir, dans la mesure où Laurent Wauquiez mettait en cause LFI et sa stratégie et ses erreurs et ses dérapages.
00:12:07Et Manuel Bompard ne répondait jamais sur l'attaque à l'encontre de LFI, mais disait « Mais non, mais moi, je ne suis pas raciste.
00:12:16Moi, je ne suis pas antisémite. »
00:12:18Au fond, il traduisait de manière personnelle l'attaque collective de Laurent Wauquiez.
00:12:24Et en définitive, ça noyait radicalement ce que la polémique justement mise en œuvre par Laurent Wauquiez pouvait avoir de pugnaf.
00:12:34Donc, c'est un débat qui n'était pas inintéressant, franchement.
00:12:39Mais je ne crois pas qu'il ait fait changer quoi que ce soit.
00:12:41Françoise de Bois.
00:12:42Oui, non, de toute façon, à partir du moment où vous mettez deux caricatures comme Laurent Wauquiez d'un côté et Manuel Bompard de l'autre,
00:12:47comment voulez-vous que ça change quoi que ce soit ?
00:12:49Qui pensez-vous que l'autre va convaincre ?
00:12:51Et surtout, les supporters de l'un et de l'autre.
00:12:54Après, il faut saluer quand même Manuel Bompard, dans le sens où Manuel Bompard va au combat,
00:12:59dans cette espèce de tempête justifiée que traverse la France insoumise.
00:13:04Moi, j'ai lu ce livre, j'ai dit ce que j'en pensais sur les réseaux sociaux.
00:13:07C'est un très bon livre.
00:13:09Une plongée très minutieuse dans l'organisation politique, en réalité.
00:13:13Et voilà, celui qui va au combat.
00:13:16Écoutez, moi, je soutiens toujours ceux qui ont le courage d'aller au combat.
00:13:20Je n'ai aucune sympathie pour Manuel Bompard, évidemment,
00:13:23et ni pour le mouvement de la France insoumise.
00:13:26Mais je vois que celui qui y va, c'est Bompard.
00:13:28Celui qui s'y colle, c'est Bompard.
00:13:30Et on parle beaucoup du portrait de Mélenchon et de Sofia Chikirou dans La Meute.
00:13:34Mais je vous invite à lire ce livre,
00:13:36et à lire surtout les portraits d'Adrien Quatennens,
00:13:39de Sébastien Delogu et de Thomas Porte.
00:13:41Je suis tombé de l'armoire.
00:13:42Je pense que c'est encore plus violent et encore plus noir
00:13:46que ce qu'on peut imaginer.
00:13:48Alors, j'écoute attentivement Philippe Bilger et Françoise Doucotte.
00:13:51Je n'ai pas lu La Meute encore, j'ai l'intention de le lire.
00:13:53Et je m'étonne parce que Thomas Porte, pour moi, avait quitté la France insoumise
00:13:56et avait commis aussi un livre dont je confonds avec un autre sociologue.
00:14:03C'était un monsieur sociologue qui avait fait ça.
00:14:06Vous confondez avec le gars, Olivier, non, Guénolé.
00:14:11Voilà, c'est ça.
00:14:13Non, non, c'est le prénom qui m'a induit en erreur.
00:14:17Et oui, je rejoins Françoise Degoy, c'est bien de mouiller le maillot.
00:14:20Maintenant, quitte à être féministe, pour le coup, Manon Aubry, il me semble, fait le job aussi.
00:14:25Je l'ai vu ce week-end à la télévision.
00:14:28Et ce n'est pas ce qui manque à la France insoumise.
00:14:30Des personnes qui, justement, précisément, feraient vraiment des efforts inouïs
00:14:35pour maintenir leur degré de popularité.
00:14:38Parce qu'ils ont quand même des électeurs, ces gens-là.
00:14:40C'est quand même à fait.
00:14:41Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:14:42Allez, les trois mots dans l'exemple.
00:14:43J'aimais beaucoup.
00:14:44Pardon, ma chère Péline.
00:14:45Je disais à François ce qu'elle nous adore, maintenant, puisqu'on va au combat contre elle.
00:14:50Non, non, mais je...
00:14:51Non, non, non, non, non, non.
00:14:52Trois mots dans l'actu.
00:14:55Trois mots dans l'actu.
00:14:57Félix qui sont vie, rendez-vous et désescalade.
00:14:59La fin de vie de retour à l'Assemblée nationale.
00:15:01Les députés examineront pendant deux semaines deux propositions de loi.
00:15:04L'une sur les soins palliatifs et l'autre sur l'aide à mourir.
00:15:07Vladimir Poutine viendra-t-il ?
00:15:09Le président Zelensky lui donne rendez-vous jeudi en Turquie
00:15:11pour négocier d'homme à homme.
00:15:13La Russie dit ne pas aimer les ultimatums
00:15:15sur la demande de trêve comme sur le rencard
00:15:17et en attendant, elle continue à bombarder l'Ukraine.
00:15:20Enfin, Donald Trump et Xi Jinping
00:15:21suspendent leur concours de qui a les plus grosses taxes.
00:15:24Ça retombe à 30% pour les produits chinois
00:15:26qui arrivent aux Etats-Unis
00:15:27et 10% pour les produits américains vers la Chine.
00:15:31Les vraies voix Sud Radio
00:15:32L'ordre du jour appelle la discussion
00:15:36de la proposition de loi relative
00:15:37à l'accompagnement et aux soins palliatifs
00:15:40et de la proposition de loi relative
00:15:42aux droits à l'aide active à mourir.
00:15:44Le gouvernement a finalement choisi
00:15:45de dissocier ces deux propositions de loi.
00:15:47L'une, très consensuelle, pose un droit
00:15:50opposable aux soins palliatifs.
00:15:52L'autre, sur l'aide active à mourir,
00:15:53clive davantage au sein même du gouvernement.
00:15:55Bruno Retailleau, par exemple, y est franchement opposé
00:15:57en parlant de rupture anthropologique,
00:16:00autrement appelée euthanasie ou suicide assisté
00:16:02pour les cas graves et incurables.
00:16:04Cette deuxième proposition de loi est défendue
00:16:06notamment par le député de la Charente maritime,
00:16:08Olivier Falorni.
00:16:09Il n'y a rien de plus beau que la vie.
00:16:11Et aimer la vie comme je l'aime,
00:16:13c'est vouloir qu'elle soit la plus belle possible
00:16:15jusqu'à sa fin.
00:16:17Il n'y a rien de plus beau que la vie,
00:16:19mais il y a parfois pire que la mort.
00:16:23Oui, il y a encore pire que la mort
00:16:25quand la vie n'est devenue qu'une inexorable agonie.
00:16:29Oui, il y a pire que la mort
00:16:31quand la vie n'est devenue qu'un océan de souffrance
00:16:34que rien ne peut apaiser.
00:16:36Oui, il y a pire que la mort
00:16:38quand la vie n'est devenue qu'une survie hurlante
00:16:41dont la seule espérance
00:16:43est celle de l'ultime délivrance.
00:16:45Le député d'hiver gauche apparente
00:16:47et modem de la Charente maritime,
00:16:49Olivier Falorni, tout à l'heure,
00:16:50à l'ouverture de ses deux semaines de travaux
00:16:51sur la fin de vie,
00:16:52les co-auteurs du dernier texte sur le sujet,
00:16:55Alain Claes et Jean Léonetti,
00:16:57ne sont eux-mêmes pas du même avis sur le sujet.
00:16:59L'un du PS est pour une évolution du droit,
00:17:02l'autre de LR, favorable à un statu quo
00:17:04sur la dernière loi qui porte l'ordre de nom.
00:17:06Philippe Elja ?
00:17:07Je trouve, encore une fois,
00:17:10ce sont des choix, des délibérations intimes,
00:17:13mais il me semble qu'on peut apaiser les souffrances
00:17:16en rendant beaucoup plus efficaces
00:17:18et pluriels les soins palliatifs
00:17:21sans obliger les médecins
00:17:25à enfreindre leur ferment.
00:17:27Françoise Devoix ?
00:17:28C'est très intime et très personnel,
00:17:30donc autant de positions différentes
00:17:32et nuancées autour de cette table.
00:17:34C'est un débat qui mérite qu'on prenne le temps.
00:17:37Moi, je trouve qu'ils prennent quand même le temps.
00:17:38C'est bien, bon, c'est scindé en deux.
00:17:40Vous savez ce que j'en pense.
00:17:41Moi, je pense qu'il faut donner l'autorisation aux médecins
00:17:43de pouvoir très librement abréger
00:17:46les souffrances infernales et inutiles.
00:17:50Mais certains ne veulent pas reprendre cette responsabilité.
00:17:51Bien sûr, bien sûr, j'entends tout ça.
00:17:54C'est pour ça qu'on en parle avec la main qui tremble.
00:17:57Ça me rappelle la chanson de Michel Sardou à l'époque
00:17:59sur la peine de mort,
00:18:00où il prétendait être pour.
00:18:01Il avait dit que c'était personnellement qu'il était pour.
00:18:03Et le sujet, c'est vraiment le problème
00:18:05de légiférer, de collectivement,
00:18:07parler d'aide active à mourir collectivement,
00:18:10que la société en fasse une loi.
00:18:12Allez, merci beaucoup.
00:18:13Pardon, on est très heureux tard.
00:18:14Deuxième mot, rendez-vous.
00:18:15Vladimir Zelensky veut rencontrer Vladimir Poutine.
00:18:18J'ai attendu, attendu.
00:18:19Il n'est jamais venu.
00:18:20Zaï, zaï, zaï, zaï.
00:18:21Le président ukrainien va peut-être devoir un peu
00:18:23reprendre le refrain de Joe Dassin jeudi prochain
00:18:25à Istanbul, en Turquie.
00:18:27Il l'assure en Turquie.
00:18:28En tout cas, lui, il sera là quoi qu'il arrive.
00:18:32Il sera là au cas où Vladimir Poutine
00:18:34daignerait honorer le rendez-vous
00:18:35pour négocier de président à président.
00:18:37Ça ne s'est jamais fait depuis le début
00:18:39de la guerre d'invasion russe.
00:18:40Façon de dire aux Russes, finalement,
00:18:41la balle est dans votre camp.
00:18:42Sur ce rendez-vous, le Kremlin ne répond rien
00:18:44pour le moment.
00:18:45Et sur la trêve réclamée par l'Ukraine
00:18:46et ses alliés, Moscou temporise encore une fois,
00:18:48disant refuser, je cite,
00:18:49« Tout ultimatum », c'est la réponse du Kremlin
00:18:51cet après-midi.
00:18:53L'Ukraine a donc essuyé une pluie
00:18:54d'une centaine d'attaques de drones
00:18:55la nuit dernière.
00:18:57Trop, c'est trop, lâche en somme Emmanuel Macron
00:18:58tout à l'heure en arrivant
00:18:59à une nouvelle réunion européenne.
00:19:01Ce qu'il faut voir aujourd'hui,
00:19:02c'est que vous avez un pays
00:19:02qui a été agressé il y a dix ans
00:19:04puis il y a trois ans, l'Ukraine.
00:19:06Il y a une proposition qui a été mise
00:19:07sur la table par les Etats-Unis,
00:19:08un cessez-le-feu immédiat,
00:19:10que les Européens ont soutenu
00:19:11en disant qu'il faut construire
00:19:12une paix durable,
00:19:12avec donc derrière des garanties
00:19:14auxquelles on participe.
00:19:15Au mois de mars à Jeddah,
00:19:17le président ukrainien a dit
00:19:18« Je suis d'accord pour un cessez-le-feu inconditionnel ».
00:19:21Et hier, le président ukrainien a dit
00:19:22« Je suis d'accord pour une rencontre à Istanbul ».
00:19:26Ça fait deux fois qu'il fait des grandes concessions.
00:19:28Il faut maintenant être raisonnables tous.
00:19:29Soit la Russie, M. Poutine, est sérieuse
00:19:31et veut la paix, soit elle n'est pas sérieuse
00:19:33et nous devons sanctionner encore davantage.
00:19:35Emmanuel Macron, cet après-midi.
00:19:37Troisième mot des escalades,
00:19:38les USA et la Chine
00:19:39suspendent leurs guerres tarifaires.
00:19:41Les droits de douane à trois chiffres
00:19:42sont mis sur pause pour 90 jours.
00:19:44Le temps de négocier,
00:19:45ça retombe à 30%
00:19:46pour les produits américains
00:19:47vers les Etats-Unis
00:19:48et à 10% pour les produits américains
00:19:50vers la Chine.
00:19:51Les Américains sont en réalité
00:19:52très dépendants de la production chinoise
00:19:54d'où viennent par exemple
00:19:55une grande majorité de leurs smartphones.
00:19:57Une trêve économique
00:19:58sur fonds d'intérêts mutuels,
00:19:59bien compris, estime côté chinois
00:20:00Yili Feng, le vice-premier ministre,
00:20:05qui parle de relations économiques
00:20:06et commerciales entre la Chine
00:20:07et les Etats-Unis
00:20:08qui sont mutuellement bénéfiques
00:20:10du gagnant-gagnant,
00:20:11dit-il.
00:20:12Une coopération,
00:20:13il en appelle à repartir
00:20:15sur un pied d'égalité,
00:20:17à négocier de façon apaisée.
00:20:18C'est ce que nous dit
00:20:19ce responsable chinois
00:20:20depuis Genève
00:20:20où ont eu lieu
00:20:21ces négociations
00:20:22sino-américaines.
00:20:25L'actu internationale maintenant,
00:20:26c'est aussi
00:20:27l'autodissolution du PKK.
00:20:29Oui, le parti
00:20:29des travailleurs du Kurdistan
00:20:30s'autodissou
00:20:31après quatre décennies
00:20:32de guérillas armées.
00:20:34Le PKK l'annonce
00:20:35dans un communiqué.
00:20:35L'Union européenne
00:20:36appelle maintenant
00:20:37toutes les parties à saisir.
00:20:38L'occasion devrait
00:20:39à la paix au Kurdistan.
00:20:40Merci beaucoup
00:20:41Félix Mathieu.
00:20:43Et puis on va revenir
00:20:43sur cette annonce
00:20:45de Darmanin
00:20:46qui veut des peines
00:20:47minimales
00:20:47et une justice
00:20:47plus rapide.
00:20:48Il écrit au magistrat
00:20:49pour simplifier les sanctions
00:20:50et instaurer
00:20:51un plaidécoupable.
00:20:52Alors parlons vrai.
00:20:53Est-ce que c'est la réforme
00:20:55dont la France a besoin
00:20:56pour rétablir la sécurité
00:20:57à cette question ?
00:20:58Darmanin a-t-il raison
00:20:59de durcer la justice ?
00:21:00Vous dites oui
00:21:00à 87%.
00:21:01Vous voulez réagir ?
00:21:03Au délivrez-vous.
00:21:03A temps de vos appels
00:21:04au 0826 300 300.
00:21:06Aurélien Martin
00:21:07est avec nous
00:21:07secrétaire générale
00:21:08adjointe de l'Union
00:21:09syndicale des magistrats.
00:21:11Bonsoir, merci
00:21:11d'être avec nous.
00:21:13Une petite question rapide.
00:21:14Est-ce qu'un plaidé coupable
00:21:15pour les crimes
00:21:15est-ce que c'est une atteinte
00:21:17au droit de la défense ?
00:21:18Non, pas nécessairement
00:21:19mais ça mérite des précisions
00:21:21et pour y recourir
00:21:22des conditions strictes.
00:21:24On en parle dans un instant.
00:21:25Soyez les bienvenus.
00:21:25Vous voulez commenter
00:21:260826 300 300.
00:21:29Sud Radio.
00:21:30Sud Radio.
00:21:30Parlons vrai.
00:21:31Parlons vrai.
00:21:31Sud Radio.
00:21:32Parlons vrai.
00:21:34Bonjour, c'est Patrick Roger.
00:21:35Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:3717h19, Philippe David,
00:21:39Cécile de Minibus.
00:21:41Si vous cherchez
00:21:41les Vraies Voix,
00:21:42ne quittez pas,
00:21:42elles sont là.
00:21:43Elles sont autour
00:21:43de cette table.
00:21:44Bienvenue dans les Vraies Voix.
00:21:45On est ensemble jusqu'à 19h
00:21:46avec Philippe David
00:21:47et Philippe Bilger aussi,
00:21:49bien entendu,
00:21:50auteurs de Me Too Much
00:21:51aux éditions Oliopold,
00:21:52Françoise de Goua,
00:21:53Jean Dorédeau,
00:21:53docteur en psychologie
00:21:54spécialiste de l'aide
00:21:55au sevrage tabagique.
00:21:57Et tout de suite,
00:21:57chers amis,
00:21:58le grand débat du jour.
00:21:59Les magistrats recevront
00:22:00aujourd'hui une lettre
00:22:01signée du garde des Sceaux,
00:22:02Gérald Darmanin.
00:22:03J'ai reçu une lettre.
00:22:05Ils dévoilent de nombreuses pistes
00:22:06pour faciliter l'accès
00:22:08à la justice.
00:22:08Le temps moyen
00:22:09qui s'écoule
00:22:10entre le début de l'instruction
00:22:12et la décision
00:22:12de renvoyer l'affaire
00:22:13ou non devant les tribunaux,
00:22:15deux ans et neuf mois.
00:22:17Clarifier les peines
00:22:18ou encore repenser la prison.
00:22:19Et dans cette maison d'arrêt,
00:22:21il y a un taux d'occupation
00:22:22de plus de 200%.
00:22:24Le ministre de la Justice
00:22:25envisage d'élargir
00:22:26le principe du plaidé coupable.
00:22:28Je plaide coupable,
00:22:29monsieur le juge.
00:22:30Pour désengorger les tribunaux,
00:22:32l'échelle des peines
00:22:32serait aussi revue en profondeur
00:22:34avec l'instauration
00:22:35de seuils minimaux.
00:22:36Les vrais voix sud radio,
00:22:38le grand débat du jour.
00:22:40Et Gérald Darmanin
00:22:40qui veut simplifier
00:22:41l'échelle des sanctions pénales
00:22:42et instaurer donc
00:22:43des peines minimales.
00:22:44Le garde des Sceaux
00:22:45l'écrit dans cette lettre
00:22:46au magistrat
00:22:46pour désengorger la justice.
00:22:48Il propose aussi notamment
00:22:49d'instaurer une procédure
00:22:51de plaidé coupable.
00:22:52Alors parlons vrai.
00:22:53Est-ce que les propositions
00:22:54de Gérald Darmanin
00:22:55sont pour vous
00:22:56trop timorées
00:22:57ou trop dures ?
00:22:58Et à la question
00:22:58Darmanin a-t-il raison
00:23:00de durcir la justice ?
00:23:01Vous dites oui à 87%.
00:23:03Vous voulez réagir.
00:23:04Le 0826 300 300.
00:23:06Et notre invité
00:23:06pour en parler,
00:23:07Aurélien Martini,
00:23:08secrétaire général adjoint
00:23:10de l'union syndicale
00:23:11des magistrats
00:23:12et qu'on remercie
00:23:13bien entendu
00:23:13d'avoir accepté
00:23:14cette invitation
00:23:14à Sud Radio.
00:23:15Philippe Ligère.
00:23:16Alors qu'on pouvait penser
00:23:17que Gérald Darmanin,
00:23:19dont je constère
00:23:20que jusqu'à aujourd'hui
00:23:22il est un garde des Sceaux
00:23:24qui fait honneur
00:23:26à son poste,
00:23:28pouvait s'arrêter
00:23:29à une sorte de pragmatisme
00:23:30et de volontarisme
00:23:33très ponctuel
00:23:34après avoir identifié
00:23:36les mots de la justice française.
00:23:38Je pense aux prisons,
00:23:40à ses désirs d'expulser
00:23:43les condamnés étrangers.
00:23:45Là, il met en œuvre
00:23:47quelque chose
00:23:48qui a une sorte
00:23:48de grandeur conceptuelle
00:23:51sur une réforme judiciaire
00:23:52d'ampleur.
00:23:54Je ne sais pas
00:23:55s'il aura le loisir
00:23:56de la mener jusqu'en 2027,
00:23:58mais je ne sais pas non plus
00:24:01si c'est pour répondre
00:24:03à la question de Sud Radio
00:24:04la réforme que la justice
00:24:07et le peuple français attendent.
00:24:10Mais ce qu'il y a de vrai,
00:24:11c'est qu'en tout cas,
00:24:12elle est structurée
00:24:13de telle manière
00:24:14qu'elle impose une réflexion,
00:24:17qu'elle ne mérite pas
00:24:18une répudiation immédiate
00:24:20et notamment
00:24:21le resserrement des peines,
00:24:25le plaid des coupables
00:24:26dont on vient de parler
00:24:27et puis évidemment
00:24:28la volonté
00:24:30de répondre
00:24:31aux deux reproches
00:24:32fondamentaux
00:24:33des Français
00:24:34trop lentes
00:24:35et trop laxistes.
00:24:38Alors, le problème
00:24:39de la lenteur,
00:24:40c'est un problème européen.
00:24:41Les Italiens ont le même problème.
00:24:42Les Américains
00:24:42ont exactement un problème.
00:24:44Moi, je suis d'accord
00:24:45avec ce que vous dites.
00:24:46Il ne s'agit pas
00:24:47de rejeter immédiatement.
00:24:49On a un problème de justice.
00:24:50Il faut, véritablement,
00:24:51ça ne peut pas passer
00:24:51simplement que par le fait
00:24:52qu'il faut plus de magistrats,
00:24:54etc.
00:24:54Oui, bien sûr.
00:24:55Moi, ce qui m'intéresse là-dedans,
00:24:57l'échelle des peines,
00:24:58de toute façon,
00:24:59Gérald Darmanin ne décidera pas seul.
00:25:00Nous sommes une démocratie.
00:25:02Il y aura une majorité
00:25:03ou pas
00:25:03par rapport à son projet de loi.
00:25:05Mais ce que je veux dire par là,
00:25:06c'est que
00:25:06le plaid des coupables
00:25:07m'intéresse.
00:25:08Parce que le plaid des coupables,
00:25:09c'est ce que vous voyez tous
00:25:10dans les séries américaines.
00:25:11C'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:25:13l'accusé,
00:25:14je crois que
00:25:15les crimes sexuels
00:25:16en seront exclus.
00:25:17Mais lui,
00:25:17il veut l'étendre au crime
00:25:18et également en trafic de drogue.
00:25:20Je crois que c'est ça.
00:25:20Absolument.
00:25:21C'est à faire.
00:25:22Donc, ça veut dire que
00:25:23le plaid des coupables
00:25:23est intéressant.
00:25:24Mais il faut que la victime,
00:25:26bien sûr, soit associée.
00:25:27C'est une négociation, en fait.
00:25:28C'est une conciliation.
00:25:29Est-ce que la victime accepte,
00:25:30finalement,
00:25:31qu'il y ait cette procédure-là
00:25:34qui ne va pas,
00:25:35du coup,
00:25:36au bout de la procédure,
00:25:37d'un procès
00:25:38qui peut aussi soulager
00:25:39le chagrin
00:25:40et soulager la peine ?
00:25:41Voilà.
00:25:42Moi, j'attends de voir
00:25:42quelles sont les conditions
00:25:43qui encadrent
00:25:44le plaid des coupables.
00:25:45C'est ce qui m'intéresse le plus,
00:25:46ce que je trouve
00:25:47le plus signifiant là-dedans ?
00:25:48Jean-Léon Hidoux.
00:25:49Oui, alors, de mon côté,
00:25:50je trouve que c'est vraiment,
00:25:52manifestement,
00:25:52c'est une profonde révolution
00:25:54du système judiciaire complet.
00:25:56Donc, je trouve ça très ambitieux
00:25:57et c'est plutôt louable,
00:25:58l'ambition.
00:25:59Maintenant, précisément,
00:26:01passer,
00:26:01il y a manifestement,
00:26:02225 déclinaisons
00:26:04de peines différentes
00:26:06aujourd'hui
00:26:06dans la justice française
00:26:07et passer de 225 à 4,
00:26:09ça me paraît quand même
00:26:10effectivement ultra ambitieux.
00:26:12Et la question majeure,
00:26:14me semble-t-il,
00:26:14c'est est-ce qu'il aura
00:26:15le temps,
00:26:16les moyens,
00:26:16combien même
00:26:17ce serait effectivement
00:26:18validé par les parlementaires,
00:26:20et bien de mettre
00:26:20tout ça en...
00:26:21Puis dangereux,
00:26:21dangereux,
00:26:22pardon,
00:26:22juste la justice
00:26:23et la nuance en réalité.
00:26:25Cette réduction-là
00:26:26des définitions
00:26:27me paraît assez dangereuse
00:26:29en fait.
00:26:29On va écouter,
00:26:30enfin en tout cas,
00:26:31le regard d'Aurélien Martini
00:26:32qui est secrétaire général
00:26:33adjoint de l'union
00:26:34syndicale des magistrats,
00:26:36est-ce que pour vous,
00:26:38j'imagine que tout
00:26:39n'est pas bien
00:26:39et tout n'est pas pas bien
00:26:41non plus,
00:26:42qu'est-ce qui aujourd'hui
00:26:42vous paraît
00:26:43le plus intéressant
00:26:44en tout cas
00:26:44dans la situation actuelle ?
00:26:46Écoutez,
00:26:48d'abord je partage
00:26:48ce qui a été dit
00:26:49sur votre plateau,
00:26:50ce sont des propositions
00:26:51qui sont ambitieuses
00:26:52et qu'il ne faut pas
00:26:53balayer comme ça
00:26:54d'un revers de la main,
00:26:55ce n'est pas responsable.
00:26:57Il y a plusieurs choses
00:26:58qui sont intéressantes.
00:26:59Vous en avez déjà parlé,
00:27:00repenser les peines.
00:27:01Oui,
00:27:01il faut repenser les peines
00:27:02parce qu'aujourd'hui
00:27:04c'est un maquis complexe
00:27:05dans lequel on ne se retrouve plus
00:27:07et que les citoyens
00:27:07ne comprennent plus.
00:27:09Et ils ne le comprennent pas
00:27:10parce que c'est
00:27:11assez difficilement
00:27:12compréhensible,
00:27:12il faut bien l'admettre.
00:27:14Sur, par exemple,
00:27:15vous avez parlé également
00:27:16du plaidé coupable criminel,
00:27:18nous y sommes favorables
00:27:19puisque nous avions proposé
00:27:21ce plaidé coupable criminel
00:27:22en matière de stupéfiants.
00:27:23Pourquoi en matière
00:27:24de stupéfiants uniquement ?
00:27:26Parce que c'est une matière
00:27:27où il n'y a pas de victime,
00:27:28en tous les cas
00:27:28personne physique,
00:27:30parce qu'il faut bien admettre
00:27:31que le plaidé coupable,
00:27:33ça laisse un peu de côté
00:27:35la victime.
00:27:35Et donc c'est plus délicat
00:27:36à mettre en œuvre
00:27:37lorsqu'il y a une victime.
00:27:39Il faut s'entendre,
00:27:39on peut discuter de cette question,
00:27:40il faut voir comment
00:27:41ça peut être rédigé
00:27:44dans les détails.
00:27:45Nous ne sommes pas opposés
00:27:46sur le principe.
00:27:48En tout cas,
00:27:48nous avions fait la proposition
00:27:49pour les crimes
00:27:50en matière de stupéfiants
00:27:51parce qu'il n'y a pas de victime
00:27:52et ça nous semblait plus simple.
00:27:54Sur le reste
00:27:55et sur les peines,
00:27:57il faut faire attention
00:27:58parce qu'évidemment
00:27:59on ne passera pas
00:27:59de 200 mesures de peine
00:28:01à 4.
00:28:02Le risque,
00:28:03c'est qu'on ait
00:28:03ces 4 grandes boîtes
00:28:06sur l'étagère
00:28:06et qu'on réintègre
00:28:07tout ce qui existe déjà
00:28:08dans ces boîtes-là.
00:28:11En tout cas,
00:28:11la peine de probation
00:28:12c'est très intéressant.
00:28:13Nous l'avions proposé également
00:28:14donc on ne pourra pas se dédire.
00:28:15C'est intéressant
00:28:16mais ça nécessite
00:28:17un peu de moyens
00:28:19parce que pour faire
00:28:20accepter socialement
00:28:22une telle peine,
00:28:23il faut que le suivi
00:28:24soit strict.
00:28:25Il ne s'agit pas
00:28:26pour celui qui est condamné
00:28:27à une peine de probation
00:28:27de voir un agent de probation,
00:28:29un agent des salutes pénitentiaires
00:28:30à faire son probation
00:28:31tous les 6 mois
00:28:32mais s'il le voit
00:28:33deux fois par semaine
00:28:33et qu'il a un suivi serré,
00:28:35alors oui,
00:28:35on peut parler d'une peine.
00:28:36Donc vous voyez que tout ça,
00:28:37ça nécessite
00:28:38de rentrer un peu plus
00:28:39dans les détails,
00:28:39ça nécessite des moyens,
00:28:41alors pas que,
00:28:42parce que tout n'est pas
00:28:43qu'une question de moyens,
00:28:44la justice française
00:28:45a le manque de moyens,
00:28:45ça tout le monde le sait,
00:28:47mais aller vers
00:28:48le PSD coupable
00:28:49en matière criminelle,
00:28:50c'est une bonne idée.
00:28:52Affecter le produit
00:28:53des saisies
00:28:53au ministère de la Justice
00:28:55alors que ça n'est pas le cas
00:28:55jusqu'à présent,
00:28:56c'est une très bonne idée également.
00:28:58Surtout quand on voit
00:28:58les sommes saisies par la drogue.
00:28:59Vous pensez
00:29:00que c'est une bonne chose
00:29:01de mettre l'argent saisi
00:29:02pour la justice
00:29:03ou vous pensez
00:29:04que c'est démagogique ?
00:29:05Venez nous donner
00:29:05votre avis
00:29:06au 0826 300 300.
00:29:08Philippe Bilger.
00:29:09A votre avis,
00:29:10vous qui connaissez
00:29:11parfaitement
00:29:12l'univers judiciaire
00:29:14dans un syndicat
00:29:15qui à l'heure actuelle
00:29:17est, je le crois,
00:29:18dominant tout de même,
00:29:20est-ce que vous pensez
00:29:22que ces dispositions
00:29:23projetées par Gérald Darmanin
00:29:26pourraient être
00:29:27largement approuvées
00:29:28par le corps judiciaire ?
00:29:30Tout syndicalisme confondu ?
00:29:33Alors tout syndicalisme confondu,
00:29:36je ne pourrais pas vous dire.
00:29:37Moi je ne pourrais parler
00:29:38que pour une union syndicale
00:29:39des magistrats.
00:29:40D'abord,
00:29:40cette lettre,
00:29:41elle est assise
00:29:41sur trois rapports
00:29:42de mission
00:29:43de l'inspection générale
00:29:44de la justice,
00:29:45des missions flash
00:29:45qui sont des rapports
00:29:46de plus de 100 pages chacun
00:29:48qui ont été rendus
00:29:49très récemment
00:29:49qu'il faut lire.
00:29:51Nous n'avons pas le temps
00:29:51de le faire encore en détail.
00:29:52Mais simplement
00:29:53sur ce qui est proposé
00:29:54dans cette lettre,
00:29:56nous, nous y avons
00:29:56des choses très positives.
00:29:58J'en ai parlé.
00:29:59Mais vous voyez,
00:30:00par exemple,
00:30:00quand on parle
00:30:01de clarifier les peines
00:30:02en disant
00:30:02qu'il y aura quatre blocs,
00:30:04l'emprisonnement,
00:30:05l'approbation,
00:30:05les interdictions
00:30:06et les amendes.
00:30:08On dit plus de sursis simple,
00:30:09plus de sursis.
00:30:10Mais est-ce que le sursis
00:30:11disparaît ?
00:30:13Est-ce qu'il est transformé
00:30:14en peine ferme ?
00:30:15Et à ce moment-là,
00:30:15la surpopulation carcérale
00:30:17va complètement exploser,
00:30:18ça n'est pas raisonnable.
00:30:19Est-ce que c'est reversé
00:30:20dans le sursis probatoire,
00:30:22c'est-à-dire un sursis
00:30:22avec des obligations ?
00:30:24Mais à ce moment-là,
00:30:24ça serait plutôt
00:30:25une peine de probation
00:30:25et il va falloir
00:30:26beaucoup plus de monde
00:30:27pour suivre ces peines.
00:30:29En fait,
00:30:30on est dans une situation...
00:30:30Quand vous posiez la question,
00:30:31c'était très intéressant,
00:30:32il faut que la justice
00:30:33soit plus sévère.
00:30:35Moi, la sévérité,
00:30:36ce n'est pas un gros mot.
00:30:37C'est quelque chose...
00:30:37La justice pénale,
00:30:38elle est là pour être sévère aussi.
00:30:40Une peine,
00:30:40ça doit infliger une douleur
00:30:41et ça doit sanctionner
00:30:43un comportement.
00:30:45Mais dans une situation
00:30:46qui est celle de la France
00:30:47avec une telle
00:30:47surpopulation carcérale,
00:30:49on a une vraie difficulté
00:30:50à demander plus de sévérité
00:30:51aux magistrats.
00:30:52Quand l'administration
00:30:53pénitentiaire dit
00:30:54que bientôt,
00:30:55il n'y aura plus de place
00:30:55pour mettre des matelas
00:30:56au sol,
00:30:57on est vraiment
00:30:58dans une situation
00:30:59difficile.
00:31:01Et il faut en sortir.
00:31:02Alors, ça,
00:31:03c'est une décision politique.
00:31:04Comment on en sort ?
00:31:05On construit des prisons,
00:31:06on remet en liberté des gens.
00:31:07Mais ça,
00:31:07c'est une décision politique
00:31:08qui appartient aux politiques
00:31:10de prendre.
00:31:11Françoise Delors ?
00:31:12Sur la...
00:31:14Comment dirais-je ?
00:31:15Le play guilty,
00:31:16le play des coupables,
00:31:17en fait,
00:31:17comme aux Etats-Unis,
00:31:19moi, ça m'intéresse
00:31:19parce que,
00:31:20est-ce que ça,
00:31:21c'est quelque chose ?
00:31:21Est-ce que c'est une mesure
00:31:22qui serait de nature
00:31:24à faire baisser
00:31:24considérablement les délais ?
00:31:26Parce que c'est ça
00:31:27qui est avancé.
00:31:28Est-ce que vous,
00:31:29vous le voyez
00:31:29dans votre pratique quotidienne,
00:31:32s'il y avait ce play
00:31:33des coupables,
00:31:33c'est-à-dire cette négociation
00:31:34avec les victimes,
00:31:35je le redis bien,
00:31:36est-ce que ça,
00:31:37ça désengorge vraiment ?
00:31:38Alors, nous pensons que non.
00:31:40Nous pensons que non
00:31:41parce que les conditions
00:31:42telles qu'elles sont posées,
00:31:43donc l'accord de tous,
00:31:44partie civile, défense,
00:31:45procureur et juge de jugement,
00:31:48sont très sévères.
00:31:50On ne voit pas comment
00:31:51on pourrait se dispenser
00:31:52de leur accord,
00:31:52mais en tout cas,
00:31:53elles sont sévères.
00:31:54Si bien que dans les affaires
00:31:55qui font le gros
00:31:56des cours d'assises
00:31:58et des cours maintenant
00:31:59criminels départementales,
00:32:00qui sont les affaires de mœurs,
00:32:01les viols essentiellement,
00:32:02on voit mal
00:32:03comment on pourrait avoir
00:32:04beaucoup de dossiers
00:32:05qui échapperaient à l'audience
00:32:06pour toute une série de raisons.
00:32:08En revanche,
00:32:09ce n'est pas parce qu'il y a
00:32:10seulement 5, 10%,
00:32:12je ne sais pas,
00:32:1215% des dossiers
00:32:13qui vont vers cette procédure
00:32:15qu'il ne faut pas la faire.
00:32:16Ça peut être une bonne idée.
00:32:18Parfois,
00:32:18je ne vous cache pas
00:32:19qu'on passe un jour,
00:32:21deux jours,
00:32:22trois jours à l'audience,
00:32:23aux assises
00:32:23ou aux cours criminels
00:32:24départementales,
00:32:25pour des dossiers
00:32:26qui pourraient sans doute
00:32:27se régler plus rapidement.
00:32:28Mais encore une fois,
00:32:29la question du plaidé coupable
00:32:31quand il y a une victime
00:32:32est une question très particulière.
00:32:34Il faut surtout préserver
00:32:34les droits de la victime
00:32:35et qu'elle ne sente pas
00:32:36que le procès lui échappe.
00:32:38Jean Doriot.
00:32:39Oui, alors peut-être
00:32:40pour préciser,
00:32:40parce que ça revient beaucoup
00:32:41cette question du plaidé coupable,
00:32:43est-ce que vous pourriez
00:32:43peut-être repréciser
00:32:46parce que de ce que je comprends
00:32:47de la mesure,
00:32:48ce n'est pas parce qu'un accusé
00:32:49plaide coupable
00:32:50qu'il n'y a pas de procès.
00:32:51Il y a quand même
00:32:52nécessité malgré tout
00:32:54d'avoir des débats
00:32:56contradictoires
00:32:56entre l'acquisition,
00:32:58la défense,
00:32:58un juge
00:32:59pour que la justice passe.
00:33:01Donc, est-ce que vous pouvez
00:33:02peut-être expliquer
00:33:03pourquoi c'est si compliqué
00:33:04lorsqu'il y a une victime,
00:33:05une personne qui est morte
00:33:06par exemple,
00:33:07assassinée,
00:33:08pourquoi est-ce que c'est si compliqué
00:33:09de mettre en place
00:33:10le plaidé coupable ?
00:33:12Alors, ça dépend
00:33:12comment on entend
00:33:13le plaidé coupable.
00:33:15Il y a un modèle
00:33:16qu'on connaît
00:33:17qui est la comparution
00:33:18sur reconnaissance préalable
00:33:19de culpabilité
00:33:20qui ne fonctionne
00:33:20que pour les délits
00:33:21qui est la CRPC.
00:33:22où on fait,
00:33:24enfin quand je dis
00:33:24on fait le procureur
00:33:25de la République
00:33:25qui fait une proposition
00:33:26de peine
00:33:27qui est acceptée
00:33:27ou refusée
00:33:28et normalement
00:33:29en fonction des textes
00:33:30n'est pas discutée
00:33:31qui est ensuite validée
00:33:32par un magistrat du siège
00:33:34qui statue également
00:33:35sur les demandes
00:33:36de la partie civile.
00:33:37Et vous voyez
00:33:37qu'il n'y a pas
00:33:38de débat
00:33:39sur la façon
00:33:42dont s'est commise
00:33:43l'infraction.
00:33:43En tous les cas,
00:33:44ce n'est pas
00:33:44l'objet
00:33:46de l'audience
00:33:47de validation.
00:33:48Mais ça,
00:33:48c'est pour les délits.
00:33:49C'est un premier modèle
00:33:51qui existe.
00:33:52On n'ira sans doute
00:33:53pas vers ce modèle-là.
00:33:54Alors,
00:33:54il faut attendre
00:33:55d'avoir un peu plus
00:33:56de...
00:33:57Le ministre parle
00:33:58pour l'instant
00:33:58de la création
00:33:59d'une procédure
00:33:59sur reconnaissance
00:34:00de préalable
00:34:01de culpabilité
00:34:01en matière criminelle.
00:34:02Donc,
00:34:03bon,
00:34:03il semble
00:34:04qu'on en soit proche.
00:34:06Mais on n'ira sans doute
00:34:06pas vers ce modèle-là.
00:34:07On n'ira sans doute
00:34:08vers un modèle hybride
00:34:09à mi-chemin
00:34:10entre l'audience
00:34:11et une reconnaissance
00:34:13préalable
00:34:13de culpabilité
00:34:14parce que la gravité
00:34:15des faits
00:34:16en matière criminelle
00:34:17commande sans doute
00:34:18qu'il y ait
00:34:19un minimum
00:34:20de débats.
00:34:21Mais ça n'est pas arrêté,
00:34:22semble-t-il.
00:34:23Et en tout cas,
00:34:24ça sera tout l'objet
00:34:25des débats
00:34:25qui seront à venir.
00:34:26Et on rencontrera,
00:34:27on a rencontré
00:34:28le garde des Sceaux
00:34:28la semaine passée,
00:34:30on le rencontrera
00:34:30d'ici l'été à nouveau
00:34:31pour discuter
00:34:33de ces modalités pratiques.
00:34:34Allez,
00:34:35le 0826 300 300,
00:34:36Nathalie,
00:34:36qui est avec nous.
00:34:37Nathalie,
00:34:38vous vouliez réagir ?
00:34:40Alors,
00:34:40sur deux choses,
00:34:41dans la lettre
00:34:42du ministre Darmanin
00:34:44qui travaille le dimanche
00:34:45puisqu'il a écrit
00:34:45sa lettre hier
00:34:46pour le plaider coupable.
00:34:49Bon,
00:34:50je ne sais pas
00:34:50parce que
00:34:51si le criminel
00:34:52en puissance,
00:34:53il est supposé innocent,
00:34:54n'est pas d'accord,
00:34:55on ne pourra pas l'appliquer,
00:34:56ce plaider coupable,
00:34:57donc on n'accélérera pas
00:34:58la procédure,
00:35:00à mon sens.
00:35:01Donc,
00:35:02ça prendra quand même
00:35:02du temps
00:35:03pour juger.
00:35:04Et il aura intérêt
00:35:06à attendre
00:35:06le criminel en puissance
00:35:07parce que
00:35:08plus le temps passe
00:35:09et moins on se rappelle
00:35:10des faits,
00:35:11des choses,
00:35:11ça s'estompe
00:35:12bon,
00:35:13et par contre,
00:35:13je trouve très intéressant
00:35:15l'idée de clarifier
00:35:17les peines
00:35:17parce que s'il y a moins
00:35:18de peines,
00:35:18il y aura moins
00:35:19de mille feuilles
00:35:21comme on a partout
00:35:22dans nos administrations
00:35:23et ne plus savoir
00:35:24où on va
00:35:25et ce qu'on choisit.
00:35:26Et enfin,
00:35:27quelque chose
00:35:27de très intéressant,
00:35:28c'est si on peut saisir
00:35:30tout cet argent
00:35:31du narcotrafic
00:35:32pour le donner
00:35:32à la justice,
00:35:33j'applaudis à deux mains,
00:35:35ça pourra aider
00:35:36à améliorer les choses
00:35:38et pour les juges
00:35:39et pour la justice,
00:35:40d'avoir un peu plus
00:35:41d'argent pour réformer
00:35:42un peu toutes ces choses.
00:35:43Aurélien Martigny.
00:35:45Oui,
00:35:45mais votre justice
00:35:45a raison,
00:35:46on n'accélérera pas
00:35:47le cours des dossiers
00:35:48si l'accusé
00:35:50n'accepte pas
00:35:51le plaidé coupable.
00:35:53C'est à la base
00:35:55même du plaidé coupable
00:35:56et c'est le cas aussi
00:35:57pour les délits.
00:35:58Mais même s'il l'accepte,
00:35:59on pense que ça sera
00:36:00dans des marges
00:36:02assez réduites
00:36:02et que du coup,
00:36:03ça n'est pas ça
00:36:04qui remettra
00:36:04l'audiencement criminel.
00:36:05C'est comme ça
00:36:06qu'on parle
00:36:06quand on parle
00:36:08de la masse
00:36:09des dossiers,
00:36:10l'audiencement criminel
00:36:10à flot.
00:36:11Pour ça,
00:36:11il faut des moyens.
00:36:12Rendez-vous compte
00:36:13qu'aujourd'hui,
00:36:13on libère des gens
00:36:14qui sont en attente
00:36:15de procès criminels
00:36:16parce qu'on n'a pas
00:36:16le temps de les juger
00:36:17dans des délais nécessaires.
00:36:18C'est proprement scandaleux.
00:36:20Vous évaluez,
00:36:21je peux poser une...
00:36:22Vous évaluez à combien
00:36:23l'obligation
00:36:24et le niveau d'embauche
00:36:26qu'il faudrait
00:36:27de formation
00:36:28et d'embauche
00:36:28de magistrats
00:36:30pour vraiment faire tourner
00:36:31la justice
00:36:31parce que chacun
00:36:33y va de son chiffre.
00:36:33Mais vous,
00:36:34aujourd'hui,
00:36:34on sait combien il faudrait
00:36:35de nouvelles places de prison
00:36:36mais en termes de personnel,
00:36:38en termes de formation.
00:36:39Vous évaluez ça
00:36:40à combien ?
00:36:41On le sait très bien
00:36:42parce qu'il y a
00:36:43deux chiffres
00:36:44qui se rejoignent.
00:36:44D'abord,
00:36:45un référentiel
00:36:45sur la charge de travail
00:36:46qui a été piloté
00:36:47par la chancellerie,
00:36:48qui est validé
00:36:48par la chancellerie,
00:36:49toutes les organisations
00:36:50syndicales
00:36:50et toutes les conférences
00:36:51qui aboutit à peu près
00:36:52au chiffre de 20 000 magistrats
00:36:53en France.
00:36:54Et ce chiffre,
00:36:55en fait,
00:36:55il correspond à la moyenne
00:36:57un peu basse
00:36:58mais disons la moyenne
00:36:58des pays européens.
00:37:00Aujourd'hui,
00:37:00on a 4 fois moins de procureurs
00:37:01et 2 fois moins de juges
00:37:02que la moyenne européenne.
00:37:03Donc si on arrive,
00:37:04si on passe de 9 500
00:37:05à peu près à 20 000,
00:37:06on sera dans la moyenne européenne.
00:37:07Donc on sait
00:37:07ce vers quoi il faut aller.
00:37:09Alors on ne va pas y aller demain
00:37:10pour toute une série de raisons.
00:37:11Dans tous les cas,
00:37:12il faut tendre vers cela
00:37:13parce que sinon,
00:37:14on pourra réformer
00:37:15et réformer la justice.
00:37:16Elle sera toujours lente
00:37:17et elle n'arrivera pas
00:37:19à rendre les services
00:37:20que les citoyens
00:37:21sont en droit
00:37:21d'attendre de leur justice.
00:37:23Aurélien Martinet,
00:37:24le fait de passer
00:37:24de 225 à 4
00:37:26en termes de type de peine,
00:37:28est-ce que c'est
00:37:28un choc de simplification
00:37:30et d'être un peu fort
00:37:32parce qu'on passerait
00:37:33de 225 à 40,
00:37:35pourquoi pas,
00:37:35mais 225 à 4,
00:37:37ça fait quand même...
00:37:38C'est infaisable.
00:37:39Je pose la question.
00:37:40Il n'est pas exclu
00:37:42que derrière ces chiffres,
00:37:43il y a un objectif
00:37:43de communication.
00:37:45Mais disons qu'on ne va pas
00:37:46supprimer, par exemple,
00:37:47vous avez toute une série
00:37:48d'interdictions d'obligations,
00:37:49interdictions de conduire
00:37:50un véhicule terrestre à moteur,
00:37:52interdictions de passer
00:37:52son permis de conduire,
00:37:54interdictions de se rendre
00:37:55dans certains lieux, etc.
00:37:56Tout ça va perdurer
00:37:57parce qu'on a besoin
00:37:58de pouvoir individualiser
00:37:59la peine au plus fin.
00:38:00Vous devez interdire
00:38:02à telle personne
00:38:02de paraître à tel endroit
00:38:03ou de rencontrer
00:38:04telle autre personne.
00:38:05Donc ça, ça va perdurer.
00:38:06En revanche,
00:38:06c'est ce que je disais tout à l'heure,
00:38:07on aura sur l'étagère,
00:38:08si je puis m'exprimer ainsi,
00:38:10trois ou quatre grandes boîtes
00:38:12dans lesquelles on aura pioché.
00:38:14Il y aura la boîte prison,
00:38:15la boîte probation,
00:38:16la boîte amende
00:38:16et la boîte interdiction obligation.
00:38:18Ça rendra les choses
00:38:19plus lisibles,
00:38:20mais je crois que le but,
00:38:21ce n'est pas de réduire
00:38:21la capacité du juge
00:38:22à individualiser
00:38:23le plus finement possible
00:38:25la peine.
00:38:26Et Aurélien Martinique,
00:38:28en certain,
00:38:28oppose le fait
00:38:29qu'il n'y a pas
00:38:30en tout cas vraiment
00:38:31de méthode et de proposition
00:38:32sur la réinsertion,
00:38:33l'emploi.
00:38:34Est-ce que ça,
00:38:35c'est quelque chose
00:38:36qui peut vous gêner aussi ?
00:38:38Alors, ça,
00:38:39c'est travailler
00:38:39dans le cadre
00:38:40de la peine de probation.
00:38:42Ça peut être travaillé
00:38:42en tous les cas
00:38:43dans le cadre
00:38:43de la peine de probation
00:38:44puisqu'on le sait,
00:38:45l'insertion,
00:38:46c'est un des moteurs
00:38:47de la lutte
00:38:48contre la récidive.
00:38:49Mais ça n'est possible,
00:38:51ça n'est valable
00:38:51que si vous avez
00:38:52un suivi serré
00:38:54au plus près.
00:38:56Si vous avez
00:38:56un suivi
00:38:56de type administratif,
00:38:58j'entends par là,
00:38:59un rendez-vous
00:38:59tous les six mois
00:39:00avec un...
00:39:01Oui, ce que vous disiez
00:39:02tout à l'heure,
00:39:02ça n'a aucun intérêt en fait.
00:39:03Ça n'a aucun intérêt,
00:39:04ça ne fonctionne pas.
00:39:05Et d'ailleurs,
00:39:05ça renforce l'idée
00:39:06dans la population
00:39:08à juste titre
00:39:08que ça n'est pas
00:39:09une vraie peine
00:39:10parce qu'au fond,
00:39:11voir quelqu'un
00:39:11tous les six mois
00:39:12pour lui dire
00:39:12oui, oui,
00:39:12j'ai fait une recherche
00:39:13d'emploi,
00:39:13etc.,
00:39:14ça n'a pas de sens.
00:39:15Donc il faut là aussi
00:39:16que ça soit une peine
00:39:17à proprement parler.
00:39:18Et une peine,
00:39:19ça sanctionne un comportement.
00:39:20Donc c'est d'abord
00:39:20sanctionnateur
00:39:21et donc ça doit être
00:39:22rendre des comptes
00:39:23et si c'est deux fois
00:39:24par semaine,
00:39:25ça sera deux fois par semaine.
00:39:26Mais là,
00:39:26il faut qu'on soit crédible
00:39:28sur cette question-là.
00:39:29Aurélien Martini,
00:39:30c'est la fin du débat.
00:39:31Vous savez que dans
00:39:32Les Vraies Voix,
00:39:32il y a le qui-s'est-qui
00:39:33qui l'a dit,
00:39:33un jeu.
00:39:34Combien est-ce qu'on risque
00:39:35pour tricherie au jeu
00:39:36et pour complicité
00:39:37de tricherie au jeu ?
00:39:38Ça concerne deux personnes
00:39:40présentes dans le studio.
00:39:42Une s'appelle Cécile
00:39:42et l'autre s'appelle Philippe.
00:39:44Non, c'est un procureur
00:39:44notamment,
00:39:45je tiens à le dire.
00:39:46Aurélien Martini ?
00:39:48Ça peut recouvrir
00:39:49beaucoup de qualifications
00:39:49différentes,
00:39:51de l'escroquerie
00:39:51à l'abus de confiance.
00:39:55Il y a beaucoup d'infractions
00:39:58qui peuvent être
00:39:59susceptibles d'être mobilisées.
00:40:00Et y a-t-il un plaidé coupable
00:40:01pour diffamation ?
00:40:03En matière d'infraction.
00:40:08Merci.
00:40:09Merci beaucoup Aurélien Martini.
00:40:11Merci beaucoup
00:40:12de nous avoir éclairé.
00:40:13Secrétaire général adjoint
00:40:16à l'union syndicale
00:40:18des magistrats.
00:40:19Et vous restez avec nous
00:40:19dans un instant
00:40:20le qui sait qui qui
00:40:21elle a dit
00:40:21avec Nathalie.
00:40:22Soyez les bienvenus.
00:40:23On est ensemble
00:40:23jusqu'à 19h.
00:40:25Sud Radio,
00:40:26c'est votre opinion
00:40:26qui compte.
00:40:27J'adore Sud Radio
00:40:28et alors des choses
00:40:30positives à prendre
00:40:31et des informations
00:40:33que l'on n'a pas ailleurs.
00:40:35Sud Radio,
00:40:36parlons vrai.
00:40:37Philippe David,
00:40:38Cécile de Ménibus.
00:40:41Soyez les bienvenus
00:40:41pour les vrais voix.
00:40:42Philippe Bilger,
00:40:43Françoise de Gouin,
00:40:43Jean Dorédo.
00:40:44Je ne crois pas
00:40:46ce que j'ai entendu
00:40:46tout à l'heure
00:40:47que Philippe David
00:40:48a quand même demandé
00:40:48à un magistrat.
00:40:53Vous pouvez.
00:40:53On est un expert,
00:40:54un magistrat,
00:40:55excusez-moi,
00:40:56c'est quand même
00:40:56un sujet de fond.
00:40:57Vous voyez un acte
00:40:59débituel,
00:41:00voire même criminel
00:41:00qui se passe
00:41:01pratiquement tous les jours.
00:41:03Moi, je ne suis pas fonctionnaire
00:41:04donc je n'ai pas l'article 40
00:41:05qui m'oblige à dénoncer.
00:41:06On n'est pas policier non plus.
00:41:07On ne peut pas vous arrêter.
00:41:08Pourquoi vous ne l'avez pas
00:41:09demandé à moi-même ?
00:41:10Parce que j'ai aucune confiance.
00:41:12en question.
00:41:13Vous êtes un escroc de base.
00:41:16Philippe David,
00:41:17tous les jours,
00:41:17vous dépassez les lignes
00:41:18avec votre ventre.
00:41:19Vous n'allez pas critiquer
00:41:20les autres.
00:41:22Pauverine,
00:41:22il arrivera
00:41:23à prendre quelques grammes.
00:41:25C'est bas,
00:41:25c'est bas,
00:41:26c'est bas parce qu'elle est attaquée.
00:41:28Piquée au vif,
00:41:29la ménibus se revive.
00:41:32Quelle belle rime.
00:41:33On avait dit
00:41:33pas le physique.
00:41:35Allez,
00:41:35Nathalie est avec nous.
00:41:36Ma chère Nathalie,
00:41:37c'est à vous
00:41:37de lancer le jingle.
00:41:39Justement,
00:41:40moi je suis fonctionnaire.
00:41:41Alors selon l'article 40,
00:41:42je dénonce le moment
00:41:43et c'est le moment
00:41:44de lancer le quiz.
00:41:46Oh bravo !
00:41:46Le quiz de l'actu.
00:41:49Et donc,
00:41:50qui c'est qui
00:41:50qui l'a dit,
00:41:51ma chère Nathalie ?
00:41:53Oui,
00:41:53Bruno Retailleau
00:41:54a toute sa place
00:41:55aux côtés d'Edouard Philippe.
00:41:56Une femme.
00:42:00Oui.
00:42:01C'est récent.
00:42:02Oui.
00:42:03C'est du jour.
00:42:04Une femme de droite
00:42:05qui a pu dire ça.
00:42:08Qui s'était présentée
00:42:10aux élections.
00:42:11Regardez loin,
00:42:12l'horizon.
00:42:13Valérie Pécresse.
00:42:14Loin, l'horizon.
00:42:15Non, non, non.
00:42:15Nadine Morano.
00:42:17Non.
00:42:17Non, Moutou.
00:42:18Moutou, bonne réponse.
00:42:20Naïma Moutou.
00:42:21Et vous voyez,
00:42:22Philippe Gérard.
00:42:23J'espère avoir
00:42:23le programme du jour.
00:42:25Une députée.
00:42:25Il l'enlève maintenant.
00:42:27Vous avez remarqué
00:42:27qu'il l'enlève maintenant
00:42:28pour qu'on puisse pas tricher.
00:42:29C'est fou.
00:42:30Non, je ne sais pas.
00:42:31Il n'a pas été dit aujourd'hui.
00:42:32Qui c'est qui ?
00:42:33Qui l'a dit, Nathalie ?
00:42:34Les discours des Républicains
00:42:36sont marqués
00:42:36par les sauts de l'insincérité.
00:42:38Je ne leur fais aucune confiance.
00:42:42Qu'est-ce que les Républicains ?
00:42:44C'est quelqu'un de gauche aussi, ça ?
00:42:46Non.
00:42:47Pardon, Françoise ?
00:42:48Non, non.
00:42:48Non, non, c'est le discours des Républicains.
00:42:50Amacronique, ça, l'heure.
00:42:52Bardella !
00:42:52Non.
00:42:53Ben, Marie-Lie.
00:42:54Non.
00:42:55Bonne réponse.
00:42:56Jacob Elie.
00:42:57C'est moi qui dis Chenu.
00:42:58Chenu.
00:42:58C'est ma jolie.
00:43:00Non, mais je l'ai dit.
00:43:01Elle ne fait pas son nom.
00:43:02Par contre.
00:43:02Non, mais c'est affreux.
00:43:03Sébastien Chenu,
00:43:04effectivement, député RN.
00:43:06Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:07Soit la Russie de M. Poutine
00:43:08est sérieuse et veut la paix,
00:43:10soit elle n'est pas sérieuse
00:43:11et nous devons sanctionner
00:43:12encore davantage.
00:43:13Bonne réponse.
00:43:15Et puis, on n'a même pas
00:43:16la fin de la vie.
00:43:17Emmanuel Macron.
00:43:18Vous avez notre président ?
00:43:20Oui, mais elle est trop rapide.
00:43:22Ah oui, c'est vrai
00:43:24qu'on n'a aucune chance.
00:43:26Qui c'est qui
00:43:27qui l'a dit, Nathalie ?
00:43:29Seuls les peuples informés
00:43:30peuvent opérer
00:43:31des choix libres.
00:43:34Là, on tombe dans la philosophie.
00:43:35Nathalie.
00:43:37Ça, c'est beau.
00:43:38C'est beau ?
00:43:38Oui, c'est à vous.
00:43:40Ça, c'est un pays libéral.
00:43:41C'est un...
00:43:42Tu n'aurais pas dit ça ?
00:43:44Non, ben non.
00:43:44Seuls les peuples informés
00:43:46peuvent opérer
00:43:47des choix libres.
00:43:50Mais c'est quoi ?
00:43:51C'est peut-être
00:43:54l'État
00:43:55le plus riche du monde.
00:43:56Oui.
00:43:57Ah ben, c'est...
00:43:58Bonne réponse.
00:43:59Léon XIV.
00:44:00Léon XIV.
00:44:01On ne l'avait jamais cité
00:44:03dans les vraies voix
00:44:04et pour cause
00:44:04il n'était pas grave.
00:44:05Et en plus,
00:44:06il a raison.
00:44:07Et il a demandé
00:44:07la libération
00:44:08de tous les journalistes
00:44:08emprisonnés.
00:44:09Il est intéressant
00:44:10ce qui disent la vérité.
00:44:13Donc, il n'y en a peut-être
00:44:14pas beaucoup.
00:44:15Qui c'est qui
00:44:17qui l'a dit ?
00:44:18Écoutez bien,
00:44:19ce texte sur la fin de vie
00:44:20est terrifiant.
00:44:21La réalité,
00:44:22c'est qu'il y a
00:44:22une euthanasie humaine.
00:44:27Nathalie.
00:44:29C'est quelqu'un
00:44:29qui est opposé
00:44:30au projet de loi.
00:44:32Ah oui.
00:44:32Ah là, c'est certain.
00:44:35C'est une...
00:44:36Dans les deux bords,
00:44:37il y en a qui sont opposés.
00:44:38C'est une nièce.
00:44:40Marion, c'est moi qui l'a dit
00:44:45en premier.
00:44:45C'est elle.
00:44:47C'est notre auditrice.
00:44:49Écoute,
00:44:49on n'a même pas laissé
00:44:51le temps de répondre.
00:44:52C'est elle.
00:44:53C'est elle.
00:44:54C'est elle.
00:44:54Je suis toute seule.
00:44:56Bravo.
00:44:56Je méfie qui.
00:44:57Tour de François Vint.
00:44:59Méfiez-vous, méfiez-vous.
00:45:00Qui c'est qui
00:45:01qui l'a dit, Nathalie ?
00:45:02Je suis pas mal
00:45:02en indice, moi.
00:45:03Oui, par là,
00:45:04c'est une nièce.
00:45:06Qui c'est qui
00:45:07qui l'a dit
00:45:08sur la fin de vie, Nathalie ?
00:45:10C'est un texte
00:45:10de la sérénité,
00:45:12de la tranquillité.
00:45:13C'est une manière
00:45:14de partir tranquillement.
00:45:16C'est pas mal.
00:45:18Au niveau du jeu,
00:45:19vous voulez dire ?
00:45:20Qui c'est qui l'a...
00:45:21Oui, aussi.
00:45:22Mais pas en moment.
00:45:23C'est long, maintenant.
00:45:24Non, non.
00:45:25Nathalie, pas longue au chat ?
00:45:27C'est pas fanourni ?
00:45:28Oui, voilà.
00:45:28Non.
00:45:29Non, c'est une femme.
00:45:30Une femme ?
00:45:30Brune pivet ?
00:45:32Non.
00:45:32Les ministres de la Santé.
00:45:33Non.
00:45:34Pas ministre.
00:45:34Pas ministre.
00:45:35Députée.
00:45:36Aurore Berger ?
00:45:37Non.
00:45:38Agnès Panay-Rulaché ?
00:45:39Non, elle est ministre.
00:45:41Oui, elle est ministre.
00:45:42Elle est ministre.
00:45:44Non, elle est députée.
00:45:45Elle est économiste.
00:45:47Ah ben, c'est elle.
00:45:52Non, on a toujours pas de non.
00:45:54Non, vas-y, dis-nous.
00:45:55C'était Sandrine Rousseau.
00:45:57Ah !
00:45:58C'est bien,
00:45:59elle dit des choses
00:46:00vraiment intelligentes.
00:46:01Je n'ai pas un petit point ?
00:46:03Non, non, non.
00:46:03Ben, attendez,
00:46:04c'est qu'il y a là,
00:46:05vous dites Jules César
00:46:05et vous avez trois points
00:46:06pour où vous êtes.
00:46:07Non, mais vous êtes où, là ?
00:46:08Mais qui ne tente rien
00:46:09à rien faire ?
00:46:10Allez, qui c'est qui
00:46:12qui l'a dit ?
00:46:13Nathalie, écoutez bien.
00:46:14Si M. Macron
00:46:15veut faire un référendum
00:46:16comme le général de Gaulle
00:46:17en disant
00:46:18qu'il y a un non,
00:46:20s'il y a un non,
00:46:21il s'en va,
00:46:22chiche.
00:46:24Nathalie.
00:46:24C'est pas Marine Le Pen ?
00:46:25Non.
00:46:26Ah non, c'est pas le même bord.
00:46:27Non.
00:46:27Ben, c'est, comment on dit ?
00:46:29Bonne part.
00:46:29Bonne part.
00:46:31Mélenchon.
00:46:31Non.
00:46:32Même partie.
00:46:32Bonne part.
00:46:33Attention.
00:46:34La poule.
00:46:35La poule.
00:46:36La poule.
00:46:37Coquerel.
00:46:38Bonne réponse.
00:46:39Philippe Riesger.
00:46:40À chaque fois,
00:46:41à chaque fois,
00:46:42elle fait le coup de la poule.
00:46:42Et on décontriche après.
00:46:45Alors, c'est la rapidité d'esprit.
00:46:47Merci, mon poussin.
00:46:49Qui c'est qui
00:46:50qui l'a dit ?
00:46:50Non, ça, c'est Félix.
00:46:52Nathalie, oui.
00:46:53Je veux que l'on garde le social
00:46:54pour ceux qui en ont vraiment besoin,
00:46:56que l'on arrête la sistana
00:46:57et que l'on revalorise le travail.
00:46:59Je propose que l'on sorte du RSA à vie.
00:47:01Non.
00:47:01Qui, Nathalie ?
00:47:03On peut à nous.
00:47:04Bonne réponse,
00:47:05de Philippe Riesger.
00:47:06Casse la maracue.
00:47:08Dès qu'on va à droite.
00:47:09C'est ça, vous avez raison, Nathalie.
00:47:13Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:47:14On est à combien de temps ?
00:47:14On peut faire un peu.
00:47:15Alors, Philippe Riesger,
00:47:163 points,
00:47:16Nathalie, 6 points,
00:47:18François Debois, 3 points,
00:47:19Jean Dorido,
00:47:20aux abonnés, absents.
00:47:20C'est dur, c'est dur.
00:47:21C'est très dur.
00:47:22Écoutez, Jean Dorido,
00:47:24c'est peut-être pour vous.
00:47:25On parle beaucoup
00:47:25d'un certain nombre de sujets.
00:47:27Pourquoi pas la fin de vie ?
00:47:28Pourquoi pas les écrans ?
00:47:29Pourquoi pas la réforme territoriale ?
00:47:30C'est sur les sujets de référendum.
00:47:32Nathalie.
00:47:35C'est une femme.
00:47:35Vous m'avez perdue.
00:47:36Une femme.
00:47:37Mon guillet ?
00:47:37Non.
00:47:38Non.
00:47:38Ah bon ?
00:47:38Je vais vous aider.
00:47:40Comme est Nina.
00:47:41Dalida.
00:47:42Noël Le Pen.
00:47:43Non.
00:47:43La limite, ça a dit Dalida tout le temps.
00:47:45Mais non.
00:47:45C'est une prime.
00:47:46Voilà.
00:47:47Comme est prima.
00:47:48Comme est prima.
00:47:49On la rentre.
00:47:53Ah non, mais on mérite pas.
00:47:54Et une petite dernière, Nathalie.
00:47:58Qui c'est qui ?
00:47:59Qui l'a dit sur la fin de vie ?
00:48:00Je dépose un amendement
00:48:01dans lequel je précise
00:48:02que c'est le malade
00:48:03qui doit s'administrer
00:48:04lui-même le produit.
00:48:05Non, bah dis donc.
00:48:06Non, mais qui a fait ça ?
00:48:06Nathalie, c'est une femme.
00:48:08Non, c'est pas possible.
00:48:09C'est celui qui a déposé la loi.
00:48:11Non, non, c'est une femme.
00:48:12Une femme.
00:48:12Et comment tu fais
00:48:13quand t'es enfermé dans ton corps ?
00:48:14C'est vrai, une question, oui.
00:48:15Alors, c'est pas possible.
00:48:17Quelqu'un qui a dit cette connerie ?
00:48:19Elle est ministre.
00:48:20Pas Nérunaché ?
00:48:20Non.
00:48:21Ah non, c'est concerné.
00:48:22Non, mais la santé.
00:48:24Je sais pas qui c'est la santé.
00:48:25Ah bah c'est Vautrin
00:48:25où vont les choses ?
00:48:26Doindre réponse
00:48:27de François Devoix.
00:48:31J'aurais fait un jeu
00:48:33de mots comme ça.
00:48:33Cécile Moraille-Laché
00:48:34alors que là, elle rit.
00:48:36Je suis discriminé.
00:48:37Non, mais c'est bien
00:48:37parce que c'est dans l'élan.
00:48:38C'est bien, ça sort dans l'élan.
00:48:40Allez, les amis.
00:48:41Donc, on a gagné.
00:48:42On a perdu.
00:48:42On a gagné.
00:48:42Philippe Bilger a gagné.
00:48:4412 points.
00:48:44Françoise Devoix qui est remonté
00:48:45mais un peu tard.
00:48:46Trop tard.
00:48:47Nathalie 6.1
00:48:48Jean Dorido.
00:48:49Je suis fani.
00:48:49Bravo, Nathalie.
00:48:50Nathalie a été excellente.
00:48:51Ceci dit, excellente.
00:48:53Elle a trouvé des réponses dures.
00:48:54Là, je suis très fière
00:48:55d'avoir pulvérisé
00:48:56des gens qui ont généralisé
00:48:57pulvérisé.
00:48:58Attendez, Nathalie nous parle.
00:48:59Nathalie.
00:49:00Je voulais juste vous dire
00:49:01que je suis très fière
00:49:02d'avoir trouvé
00:49:02au moins deux petites réponses.
00:49:05Bravo.
00:49:05Non, mais c'est très bien.
00:49:07C'est pas mal
00:49:08parce que là,
00:49:08vous avez quand même
00:49:09trois requins autour de vous.
00:49:11Ils n'ont pas mangé
00:49:13depuis des semaines.
00:49:13Je vous le dis direct.
00:49:14Comment elle nous présente
00:49:16ces dongs ?
00:49:17Vu comme elle a dit
00:49:18que j'étais gros,
00:49:18je ne suis donc pas un requin.
00:49:19Non.
00:49:20Je dis que vous étiez gros
00:49:22ou que vous étiez obèse ?
00:49:23Mais qu'est-ce qu'elle est méchante.
00:49:26Tu sais tout ça
00:49:26parce que tu veux la faire
00:49:27comparaitre.
00:49:29C'est unique.
00:49:30Qu'est-ce que tu ne portes pas ?
00:49:31Pour un but de confiance.
00:49:31Oui, un but de confiance.
00:49:32Escroquerie, il a dit aussi.
00:49:32Escroquerie, il a dit aussi.
00:49:33Escroquerie, il a dit aussi.
00:49:33Escroquerie, il a dit
00:49:35également en bande organisée.
00:49:36Il a dit le monsieur.
00:49:38Escroquerie en bande organisée.
00:49:39Et en réunion.
00:49:40Nathalie, on vous embrasse.
00:49:43Vous restez avec nous
00:49:44dans la suite
00:49:45Le Journal.
00:49:47La météo de Rémi André.
00:49:48Le coup de gueule
00:49:48de Philippe David.
00:49:49Vous voulez une surprise ?
00:49:50Oui !
00:49:50Eh bien, vous allez en avoir
00:49:51deux pour le prix d'un.
00:49:55Sud Radio.
00:49:56Sud Radio.
00:49:56Parlons vrai.
00:49:57Parlons vrai.
00:49:58Sud Radio.
00:49:58Parlons vrai.
00:49:59Lidl est élu encore et encore
00:50:01meilleure chaîne de magasin
00:50:03de l'année
00:50:03dans la catégorie
00:50:04fruits et légumes.
00:50:05Philippe David.
00:50:06Cécile de Ménibus.
00:50:07Soyez les bienvenus.
00:50:09Merci en tout cas
00:50:10d'être de plus en plus
00:50:11nombreux à nous écouter
00:50:12et de nous regarder
00:50:13bien entendu
00:50:14sur la chaîne
00:50:15YouTube Sud Radio.
00:50:16Si vous n'êtes pas abonné,
00:50:18c'est le moment peut-être
00:50:18de le faire.
00:50:20Qu'est-ce qu'il y a
00:50:20Françoise de Bois ?
00:50:21J'espère que vous voyez
00:50:22bien la vidéo.
00:50:23Pourquoi ?
00:50:24Ça s'appelle
00:50:24Les pinces.
00:50:25C'est les pinces
00:50:26pour Cécile de Ménibus
00:50:27et Philippe Bigère.
00:50:31Pourquoi vous voulez
00:50:31nous mettre les pinces ?
00:50:32Vous allez prendre du fer.
00:50:33Non mais vous allez
00:50:34prendre du fer
00:50:35comme on dit
00:50:35et comme disent
00:50:36les frères dans la cité.
00:50:37Vous allez prendre du fer
00:50:37tous les deux.
00:50:38On va prendre du fer.
00:50:38Est-ce qu'on crie en bande organisée ?
00:50:40Il a dit.
00:50:41Non mais Martini l'a dit.
00:50:43Aurélien Martini l'a dit.
00:50:44Excusez-moi.
00:50:45Je sais que dans votre mot
00:50:46l'honnêté est sanctionné.
00:50:48Là on est d'accord
00:50:49qu'on parle de tricherie
00:50:50ou qui c'est qui
00:50:51qu'il a dit.
00:50:52Quand je dis
00:50:53comme est prima
00:50:54c'est bien vous
00:50:55qui avez eu la réponse.
00:50:56C'est de la triche.
00:50:57Parce que c'est mon intelligence.
00:50:58Mettez les bras dans le dos
00:50:59Françoise.
00:51:03Allez en tout cas
00:51:03Philippe Bigère est avec nous
00:51:04Françoise de Gois
00:51:05et bien entendu
00:51:06Jean Dorédo
00:51:07et vous au 0826 300 300
00:51:08tout de suite
00:51:09le coup de gueule
00:51:09de Philippe David.
00:51:12Et comme aujourd'hui
00:51:13on s'est déchaîné
00:51:14en termes de délire
00:51:15des deux côtés
00:51:16de la Méditerranée
00:51:17je vais à la fois
00:51:17remettre le clocher
00:51:18au milieu du village
00:51:20et le minaret
00:51:20au milieu du bled.
00:51:22Commençons par le clocher
00:51:24au milieu du village
00:51:25avec le village
00:51:26de Poligny
00:51:27dans le Jura.
00:51:28Pourquoi Poligny ?
00:51:29Parce que c'est la capitale
00:51:30du comté.
00:51:31On écoute ce signe.
00:51:32Le comté c'est certainement
00:51:33un très bon fromage
00:51:34sur le plan gustatif
00:51:35mais il semble
00:51:35que ce soit devenu
00:51:36un mauvais produit
00:51:37sur le plan écologique.
00:51:38En fait ça fait des années
00:51:39que la filière est pointée
00:51:40du doigt
00:51:41pour les dégâts
00:51:42qu'elle cause
00:51:42sur les sols
00:51:43et sur les eaux.
00:51:44Il y a une étude récente
00:51:45qui décrit
00:51:46les conséquences néfastes
00:51:47de l'élevage
00:51:48des vaches Montbéliard
00:51:48sur les plateaux du Jura.
00:51:50Alors les vaches
00:51:50dont le lait sert à faire
00:51:51le fameux fromage.
00:51:52En résumé,
00:51:53les déjections des vaches
00:51:54chargent les sols
00:51:55en phosphore,
00:51:56en azote
00:51:56associée à d'autres
00:51:58pratiques agricoles
00:51:58liées au comté.
00:51:59Ça se retrouve
00:52:00assez rapidement
00:52:00dans les cours d'eau.
00:52:01Bilan,
00:52:02prolifération d'algues,
00:52:03mortalité des poissons,
00:52:04déclin de la biodiversité
00:52:06aquatique,
00:52:06bref,
00:52:07des cours d'eau
00:52:07pollués par le comté.
00:52:09C'était Pierre Rigaud,
00:52:10administrateur de la société
00:52:11française pour l'étude
00:52:12de la production
00:52:13et la protection
00:52:14des mammifères
00:52:14sur France Inter.
00:52:15Donc,
00:52:16au nom de la protection
00:52:17de l'environnement,
00:52:17les vaches produisant
00:52:18des déjections,
00:52:19il faudrait interdire
00:52:19le comté.
00:52:20Mais les vaches
00:52:21bombéliardes,
00:52:22races dont le lait
00:52:22est impératif
00:52:23pour produire le comté,
00:52:24ne sont pas les seules
00:52:25à produire des déjections.
00:52:27Supprimons donc également
00:52:28le camembert,
00:52:29les torquilles
00:52:29et même le roquefort
00:52:30et le cabecou,
00:52:31les brebis et les chèvres
00:52:32produisant des déjections
00:52:33et tout ira bien.
00:52:35A l'époque,
00:52:35le programme des écologistes
00:52:37avait parmi ses axes majeurs
00:52:38la sortie du nucléaire.
00:52:39Il faut désormais
00:52:40y ajouter la sortie du fromage
00:52:42qui l'eût cru,
00:52:43même pour les fromages
00:52:44à pâte cuite.
00:52:45Mais ce n'est pas tout.
00:52:46Je vais désormais remettre
00:52:47le minaret au milieu
00:52:48du bled,
00:52:49un grand bled
00:52:49puisqu'il s'agit d'Alger,
00:52:51capitale de l'Algérie.
00:52:52On écoute ceci.
00:52:53Alors que la Bretagne
00:52:54est souvent présentée
00:52:55comme une simple région française,
00:52:57certains rappellent
00:52:58une toute autre réalité.
00:53:00Le président du parti
00:53:01national breton
00:53:02dénonce une histoire
00:53:03d'annexion,
00:53:04de répression
00:53:05et d'effacement culturel.
00:53:07Pour lui,
00:53:08la Bretagne
00:53:08est une nation
00:53:09colonisée par la France
00:53:10depuis plusieurs siècles.
00:53:12Pour les Bretons,
00:53:13comme pour d'autres
00:53:14peuples sans état,
00:53:15le combat continue
00:53:16face au silence de Paris.
00:53:18La revendication bretonne
00:53:20est claire.
00:53:20Il ne s'agit plus seulement
00:53:21de langue ou de culture
00:53:23mais de liberté.
00:53:24Ce que vous venez d'entendre,
00:53:25c'est la télévision publique
00:53:26algérienne,
00:53:27c'est-à-dire la porte-parole
00:53:28de la juinte militaire
00:53:29au pouvoir
00:53:29appelant à la décolonisation
00:53:31de la Bretagne
00:53:32par la France.
00:53:33Une Bretagne
00:53:33rattachée à la France
00:53:34en 1532,
00:53:36le 13 août,
00:53:36je connais bien la date,
00:53:38et qui n'a aucun lien géographique
00:53:39ou civilisationnel avec elle,
00:53:45c'est de notoriété publique.
00:53:46D'ailleurs,
00:53:47si la Bretagne
00:53:47devenait indépendante,
00:53:49quelle serait la langue du pays ?
00:53:50Le pays galop,
00:53:51d'où était originaire
00:53:52mon grand-père maternel,
00:53:53où on ne parle pas breton,
00:53:54ou le breton ?
00:53:55J'attends avec impatience
00:53:57que la télévision publique française
00:53:58demande la décolonisation
00:54:00de la Kabylie
00:54:01par le pouvoir algérien,
00:54:02mais une telle allusion
00:54:03mettrait peut-être
00:54:04un organe génital mal
00:54:06dans le chouchen
00:54:07pour les relations
00:54:07entre les deux pays.
00:54:09En attendant
00:54:09les prochains débats
00:54:10sur l'interdiction
00:54:11de l'omelette,
00:54:12les poules étant aussi
00:54:13respectables que les vaches,
00:54:15et sur la décolonisation
00:54:16de Bécon-les-Bruyères,
00:54:17Lamotte-Beuvron
00:54:18et Lucin-Sauveur,
00:54:19je laisse la parole
00:54:20à Coluche
00:54:21pour résumer le week-end.
00:54:23Chaque année,
00:54:24il y a de plus en plus
00:54:24de cons,
00:54:25mais cette année,
00:54:26j'ai l'impression
00:54:26que les cons de l'année prochaine
00:54:27sont déjà là.
00:54:31Philippe Billiger,
00:54:31on n'a pas su...
00:54:32Elle m'a dit...
00:54:33On en parlait avec Cécile
00:54:33et elle dit
00:54:34là, t'as deux super coups de gueule
00:54:37Oui, alors sur le second coup de gueule,
00:54:40je veux dire,
00:54:41il y avait tout de même
00:54:42des Bretons
00:54:42qui à une certaine époque
00:54:44voulaient l'indépendance.
00:54:45Bon, enfin,
00:54:46ultra minoritaire.
00:54:47Et même d'autres,
00:54:48l'autonomie.
00:54:49Sur le premier point,
00:54:50je suis d'autant plus surpris
00:54:52par cette ânerie
00:54:53qu'il y a un médecin
00:54:55qui est très connu,
00:54:56qui fait de remarquables
00:54:58petites vidéos
00:54:59et qui a indiqué
00:55:00que le seul fromage,
00:55:02en réalité,
00:55:03qui est d'une certaine manière
00:55:05désirable
00:55:06pour la santé,
00:55:07c'est le comté.
00:55:09Et donc,
00:55:09vous vous rendez compte
00:55:10à quel point
00:55:11vous m'affligez ?
00:55:11Je n'ai pas passé tout le jour
00:55:12parce que c'est un militant animaliste,
00:55:14il est contre la viande,
00:55:15il est contre tout ça aussi,
00:55:16il faut le dire en passant.
00:55:17Oui, moi,
00:55:18je...
00:55:18Vous savez,
00:55:19quand, dans une autre vie,
00:55:21j'ai fait la tournée
00:55:21d'une grande maison
00:55:23de service public
00:55:24et vous faites la tournée
00:55:25des locales,
00:55:25vous savez que ça fait déjà
00:55:2620 ans
00:55:27qu'on parle
00:55:28de la pollution,
00:55:30de la loup
00:55:30qui est une rivière
00:55:31et qui est polluée,
00:55:33bien sûr,
00:55:33par les déjections
00:55:34des vaches Montbéliarde,
00:55:35c'est-à-dire qu'il pose
00:55:36un problème
00:55:37qui est tout à fait réel
00:55:39en réalité.
00:55:40Il est réel,
00:55:40les déjections
00:55:41posent un problème,
00:55:42l'intensification,
00:55:43le succès même
00:55:44du comté.
00:55:44Le comté est un fromage
00:55:46extraordinaire
00:55:46qui est exporté.
00:55:47Donc,
00:55:48il ne dit pas
00:55:48que des conneries.
00:55:49Moi,
00:55:49je pense que c'est
00:55:50le juste milieu
00:55:51qu'il faut arriver
00:55:51à trouver
00:55:51et quant aux bretons,
00:55:53je rappelle quand même
00:55:54que les listes
00:55:55aux régionales
00:55:55comportent toujours
00:55:56les indépendantistes
00:55:57bretons.
00:55:58Qu'on leur mette
00:55:58des culottes.
00:56:00Des couches.
00:56:01Il faut trouver
00:56:02un moyen
00:56:03de recycler
00:56:04les déjections.
00:56:05Jean-Den Rydoux.
00:56:05Très, très vite.
00:56:06On est très en retard.
00:56:07Une fois des pâtes coutumes,
00:56:07je vais un peu
00:56:08dans le sens de Françoise.
00:56:09L'agroalimentaire,
00:56:10c'est passionnant
00:56:11et c'est une vraie question.
00:56:12La filière comtée,
00:56:12c'est vrai qu'elle produit
00:56:13énormément
00:56:14et ça a des impacts
00:56:15sur l'environnement.
00:56:16Il faut transformer
00:56:17d'être posé
00:56:18Je dois compter.
00:56:21Comter.
00:56:22Allez, à tout de suite.
00:56:24Sud Radio.
00:56:25Sud Radio.
00:56:26Parlons vrai.
00:56:26Parlons vrai.
00:56:27Sud Radio.
00:56:28Parlons vrai.
00:56:28Les vraies voix
00:56:29autour de cette table
00:56:30avec Philippe David,
00:56:31bien entendu,
00:56:32Philippe Bilger,
00:56:33Françoise de Goa
00:56:33et Jean Dorido
00:56:36et on voulait revenir
00:56:37avec Philippe David
00:56:38sur une information importante
00:56:40puisque sur ce pompier
00:56:41aujourd'hui,
00:56:43je ne sais pas
00:56:44s'il est toujours
00:56:46entre la vie
00:56:47et la mort,
00:56:48visiblement.
00:56:48Ça va un petit peu mieux.
00:56:50Non, ça ne va pas mieux.
00:56:51En tout cas,
00:56:51percuté s'il est
00:56:52par une voiture
00:56:53lors d'un rodéo urbain
00:56:54sur un parking
00:56:55près de la caserne
00:56:56des Viands
00:56:56et nous avons invité
00:56:58bien entendu
00:56:58Éric Brocardi
00:56:59qui est avec nous,
00:57:00porte-parole
00:57:00de la Fédération nationale
00:57:01des sapeurs-pompiers.
00:57:02Bonsoir, merci
00:57:03d'avoir accepté
00:57:05notre invitation.
00:57:05Alors déjà,
00:57:06on invite à prendre
00:57:06des nouvelles
00:57:08de ce jeune pompier volontaire.
00:57:11Je crois qu'effectivement
00:57:11il ne faut pas trop s'emballer.
00:57:13On a vu certains titres
00:57:14d'ailleurs annoncer
00:57:14que ça allait mieux
00:57:15mais non, en fait,
00:57:15pas du tout.
00:57:16C'est aujourd'hui
00:57:17encore extrêmement préoccupant.
00:57:19Pour l'instant,
00:57:20nous avons beaucoup
00:57:20de médecins,
00:57:21même de Grenoble
00:57:22qui ont convergé
00:57:22vers justement
00:57:24sur l'hôpital
00:57:24pour tenter,
00:57:25on va dire,
00:57:26de le sortir
00:57:27de la situation
00:57:28et pour autant,
00:57:29on ne peut pas trop
00:57:30le bouger
00:57:30ni trop le fragiliser
00:57:31parce qu'il y a
00:57:33beaucoup, beaucoup
00:57:33malheureusement
00:57:34d'hématomes cérébrales
00:57:35et donc forcément,
00:57:37quand le choc
00:57:38était extrêmement violent
00:57:39une fois qu'il est retombé
00:57:41de 5 mètres de haut
00:57:42suite à ce shoot
00:57:44à part de la voiture
00:57:45donc forcément,
00:57:46aujourd'hui,
00:57:47on est encore
00:57:47extrêmement inquiet là-dessus
00:57:48et on pense évidemment
00:57:49à sa compagne,
00:57:51surtout à son jeune enfant
00:57:52qui doit attendre
00:57:53le retour de son papa
00:57:53et aussi à tous les collègues
00:57:55des sapeurs-pompiers
00:57:56évidemment qui eux
00:57:57ont une chape de plomb
00:57:58en plus d'être partagés
00:57:59entre la colère
00:58:00et la tristesse.
00:58:01Alors,
00:58:01il y a deux sujets
00:58:02en un,
00:58:03ça dure les rodéos urbains
00:58:05qui deviennent
00:58:05à un véritable problème
00:58:07jeudi qui vient
00:58:08alors que ça fait quand même
00:58:08des années
00:58:09que ça dure
00:58:10et on a l'impression
00:58:11de ne pas en voir le bout
00:58:12et d'autre part
00:58:13le désengagement
00:58:14peut-être un jour
00:58:14des sapeurs-pompiers
00:58:15de se dire
00:58:17finalement
00:58:17et pourtant on est adoré
00:58:19et aujourd'hui
00:58:20on devient des cibles.
00:58:22Oui,
00:58:22alors c'est toujours
00:58:23une question
00:58:24sur laquelle
00:58:24il est toujours
00:58:25très délicat
00:58:26de pouvoir répondre
00:58:27à avoir un impact direct
00:58:28mais j'oserais penser
00:58:30qu'il a quand même
00:58:31un sursaut républicain
00:58:33si je peux me permettre
00:58:33d'expliquer ainsi
00:58:34c'est-à-dire qu'en gros
00:58:36au lieu de fuir
00:58:37ce genre d'apparat
00:58:39que sont les tenues
00:58:40aujourd'hui officielles
00:58:41des services publics
00:58:42c'est plutôt de les rejoindre
00:58:43pour faire bloc
00:58:44et essayer de continuer
00:58:45à avoir un esprit
00:58:46de cohésion
00:58:47vis-à-vis de la République
00:58:48et vis-à-vis justement
00:58:48de la protection
00:58:49de ceux qui nous protègent
00:58:51qui vous protègent
00:58:52un service public
00:58:53c'est financé
00:58:54par un contribuable
00:58:55et bien souvent
00:58:55on a tendance
00:58:56à oublier
00:58:57ce que c'est incontribuable
00:58:58c'est le contribuable
00:58:58pour le bien-être des autres
00:58:59on contribue pour les autres
00:59:01donc forcément
00:59:02quand on touche
00:59:03à un service public
00:59:03et en particulier
00:59:04les sapeurs-pompiers
00:59:05qui sont des hommes
00:59:05et des femmes
00:59:06qui apportent de l'humain
00:59:07dans un monde
00:59:08qui est totalement numérisé
00:59:09aujourd'hui
00:59:09forcément c'est sur eux
00:59:11qu'on a tendance
00:59:12un petit peu
00:59:12à s'en prendre
00:59:13parce que c'est peut-être
00:59:14le dernier loin
00:59:15en termes de services
00:59:16qui existe encore aujourd'hui
00:59:17donc le sujet
00:59:19c'est de faire
00:59:19extrêmement attention
00:59:20aujourd'hui
00:59:21à tout ce qu'il se passe
00:59:22que ça ait un effet
00:59:24sur l'attrait
00:59:24de la tenue
00:59:25j'espère pas
00:59:27je discutais encore
00:59:29avec certains de nos collègues
00:59:31et évidemment
00:59:32des jeunes SPV
00:59:33comme des jeunes sapeurs-pompiers
00:59:34mais je crois que bien au contraire
00:59:35ça doit booster un peu plus
00:59:37renforcer
00:59:37et renforcer les effectifs
00:59:39parce que quand on voit
00:59:39aujourd'hui
00:59:40la somme de demandes
00:59:41que l'on reçoit
00:59:42pour intégrer les classes
00:59:42de jeunes sapeurs-pompiers
00:59:43dont les parents poussent
00:59:45leurs jeunes enfants
00:59:45à y rentrer
00:59:46et qu'on n'ait pas la capacité
00:59:47de tous les recevoir
00:59:47ça veut dire
00:59:48qu'il y a une véritable volonté
00:59:49et donc c'est ce que
00:59:50j'explique souvent
00:59:51c'est de dire
00:59:52qu'au lieu d'essayer
00:59:53de réinventer des choses
00:59:54notamment dans le domaine
00:59:55du SNU ou autre
00:59:56essayons plutôt
00:59:57de renforcer
00:59:58ce qui existe déjà
00:59:58et dont on est sûr
00:59:59d'avoir des efficacités
01:00:00à très court terme
01:00:01est-ce que pour vous
01:00:04est-ce que vous êtes souvent
01:00:05victime de rodéos
01:00:06vous les pompiers
01:00:06parce qu'on parle souvent
01:00:07des policiers
01:00:08il y a encore eu des morts
01:00:09du côté de Saint-Nazaire
01:00:10il y a 15 jours
01:00:11deux gars qui faisaient
01:00:12des rodéos
01:00:12qui se sont percutés
01:00:13un a été tué sur le coup
01:00:14l'autre est mort
01:00:15le lendemain je crois
01:00:16en Haute-Savoie
01:00:17encore dimanche matin
01:00:18c'était les pompiers
01:00:19en Haute-Savoie
01:00:19nous sommes des dommages
01:00:20collatéraux
01:00:21un petit peu
01:00:21de tout ce qui se passe
01:00:22en termes de sur la route
01:00:24on prend l'exemple
01:00:25des refus de tempérer
01:00:27ou quelque part
01:00:29nous avons aussi
01:00:30des gens
01:00:31qui ne doivent pas
01:00:32être sur la route
01:00:32à ce moment là
01:00:32du fait de la consommation
01:00:34de l'alcool
01:00:34ou de drogue
01:00:35ça a souvent
01:00:35malheureusement
01:00:36comme victime
01:00:38évidemment
01:00:39les citoyens lambda
01:00:40mais les sapeurs-pompiers
01:00:40sont des citoyens lambda
01:00:41qui reviennent uniformes
01:00:42donc dernièrement
01:00:43c'était à Nice aussi
01:00:44que notre collègue
01:00:45Jérémy Boulon
01:00:46a disparu
01:00:47à la suite justement
01:00:47d'une voiture
01:00:49qu'il avait percuté
01:00:50alors qu'il ne devait pas
01:00:50être sur la route
01:00:51ce fameux conducteur
01:00:53ce délinquant de la route
01:00:54et Jérémy Boulon
01:00:55sortait de garde
01:00:55et à partir de là
01:00:56a été shooté par la voiture
01:00:57malheureusement
01:00:58a perdu la vie
01:00:59et là on se retrouve encore
01:01:00sur une situation
01:01:01où effectivement
01:01:02il y a ce phénomène
01:01:02de rodéo
01:01:03mais c'est un phénomène
01:01:04on va dire
01:01:05presque comme les autres
01:01:06où parfois
01:01:06vous avez
01:01:06malheureusement
01:01:07ce système de défiance
01:01:08et de volonté
01:01:09de vouloir
01:01:10systématiquement
01:01:10embêter tout le monde
01:01:11faire du bruit la nuit
01:01:12embêter le voisinage
01:01:14qui à un moment donné
01:01:15se retourne
01:01:16en termes de drame
01:01:17et se transforme
01:01:18en quelque part
01:01:19des choses inéluctables
01:01:20parce que même s'il s'en sort
01:01:21et on le souhaite
01:01:22est-ce qu'il portera
01:01:23toujours l'uniforme
01:01:24on fera tout pour
01:01:25évidemment
01:01:25mais aujourd'hui
01:01:26ça impacte considérablement
01:01:28la vie d'une caserne
01:01:29la vie
01:01:29des viants les bains
01:01:30parce qu'il se réveille
01:01:32aussi abasourdi
01:01:33les concitoyens
01:01:34d'avoir dans leur cité
01:01:36dans leur ville
01:01:36quand je dis cité
01:01:37c'est au sens de la ville
01:01:38tout simplement
01:01:39des gens qui sont capables
01:01:40d'avoir ce type
01:01:40de comportement inadmissible
01:01:41n'oublions pas ce fameux crachat
01:01:43à la suite de cet accident
01:01:45qui n'a pas été
01:01:45loin sans faux
01:01:46dramatique
01:01:47est-ce que ça veut dire
01:01:48qu'il faut penser
01:01:49une protection particulière
01:01:51est-ce qu'une habilitation
01:01:53pour vous
01:01:54à pouvoir se défendre
01:01:55d'une manière
01:01:56on en a souvent
01:01:59grâce à vous
01:01:59débattu ici
01:02:00et parlé
01:02:01évoqué
01:02:01notamment pendant
01:02:02des phases assez
01:02:03à la fois aussi critiques
01:02:05pour les sapeurs-pompiers
01:02:06dans le cadre des agressions
01:02:07et c'est vrai qu'il y a eu
01:02:07des avancées
01:02:08notamment dans la loi Matras
01:02:09qui a permis justement
01:02:11de généraliser
01:02:12le port des caméras
01:02:13piétons
01:02:14sur les sapeurs-pompiers
01:02:15de mettre en place
01:02:16des gilets par balle
01:02:17des autorités
01:02:17à les porter
01:02:18des gilets par lame même
01:02:19on les voit notamment
01:02:21en vente
01:02:21dans le cadre du Congrès national
01:02:22des sapeurs-pompiers de France
01:02:23donc c'est vrai
01:02:24qu'il y a une évolution
01:02:24de la sécurité
01:02:26des sapeurs-pompiers
01:02:27et donc quand on demande
01:02:28aujourd'hui
01:02:28un alourdissement des peines
01:02:29c'est pour nous
01:02:30mais c'est aussi
01:02:31pour tout le monde
01:02:31parce qu'on doit être exemplaire
01:02:33et que cette défiance
01:02:33doit être freinée
01:02:34vis-à-vis d'un arsenal judiciaire
01:02:36qui doit être plus important
01:02:37et impactant
01:02:38quand aujourd'hui
01:02:39on se dit
01:02:39tout simplement
01:02:40on s'en fout
01:02:40parce qu'ils sont des pompiers
01:02:41parce qu'ils peuvent
01:02:41vraiment faire contre nous
01:02:42aujourd'hui
01:02:43lorsque l'on publie
01:02:43aujourd'hui les peines
01:02:44qui encourt les gens
01:02:45qui frappent
01:02:46ou qui agressent
01:02:46les sapeurs-pompiers
01:02:46ce n'est pas pour rien
01:02:47c'est pour tenter
01:02:48de dissuader
01:02:48et ça les services
01:02:49de communication
01:02:50des services départementaux
01:02:51d'incendie et de secours
01:02:51essaient de le faire
01:02:52un maximum pour dissuader
01:02:53mais on voit bien
01:02:54que ça ne suffit pas
01:02:55parce que de toute façon
01:02:56soit on n'est pas sur
01:02:57les bons canaux
01:02:58avec ce type d'individus
01:02:59c'est-à-dire qu'en gros
01:03:00est-ce que la radio suffit
01:03:02est-ce que les réseaux sociaux
01:03:03suffisent
01:03:04est-ce que la télé suffise
01:03:05et là aujourd'hui
01:03:05on doit prendre
01:03:05une conscience collective
01:03:06au lieu d'aller chercher
01:03:08des systèmes
01:03:09qui peut-être
01:03:10administrativement
01:03:10sont peut-être
01:03:11plus compliqués
01:03:11à mettre en oeuvre
01:03:12retravaillons peut-être
01:03:14aussi les méthodes
01:03:15d'infusion
01:03:15au travers de ces jeunes-là
01:03:16et de ces individus
01:03:18qui ont surtout perdu
01:03:20le sens de la République
01:03:21de pouvoir être écoutés
01:03:23ou entendus
01:03:23par des gens
01:03:25comme des influenceurs
01:03:26ou d'autres
01:03:26qui se rendent un peu utiles
01:03:27enfin excusez-moi
01:03:28mais bon sang
01:03:29il faut qu'à un moment donné
01:03:30on se réveille aussi
01:03:31est-ce qu'on est toujours
01:03:31en connexion avec ces gens-là
01:03:32parce qu'aujourd'hui
01:03:33ça ne peut plus durer
01:03:34on ne peut plus continuer
01:03:35à souffrir
01:03:36de ces situations
01:03:37et c'est au détriment
01:03:38des autres
01:03:39c'est une très bonne idée
01:03:41les influenceurs
01:03:41je pense qu'ils ont un réel
01:03:42et puis les rappeurs
01:03:43et puis vraiment
01:03:44des gens qui ont véritablement
01:03:45un impact
01:03:46moi j'étais persuadé
01:03:47peut-être dans ma naïveté
01:03:48que dans l'échelle
01:03:50de la détestation
01:03:51parce que le shoot à Evian
01:03:52c'est un shoot
01:03:53à Yal Krasa
01:03:54après qui est absolument
01:03:55insupportable
01:03:56mais le shoot
01:03:56est un shoot quasiment
01:03:57presque de hasard
01:03:58enfin collatéral
01:04:00je t'ai persuadé moi
01:04:01dans ma naïveté
01:04:02que les pompiers
01:04:03quand même échappaient
01:04:04plus que tout autre
01:04:05à comment dirais-je
01:04:07à l'agression
01:04:08est-ce que
01:04:09c'est un sens d'autorité
01:04:10non non
01:04:11parce que vous êtes là
01:04:12pour sauver la vie
01:04:13des vies en réalité
01:04:14non non mais ça m'intéresse
01:04:15de savoir
01:04:15en fait le sujet
01:04:16c'est que
01:04:17quand on arrive sur l'intervention
01:04:18ça s'est encore produit
01:04:19ce matin
01:04:19les compères pompiers
01:04:21interviennent
01:04:22avec un ticket de départ
01:04:22sur lequel il y a un motif dessus
01:04:24vous partez
01:04:24pour personnes blessées
01:04:25à domicile
01:04:25on a des éléments
01:04:27mais on se fait une idée
01:04:28de ce qui pourrait se passer
01:04:29et on se conditionne
01:04:30dans l'ambulance
01:04:31pour aller vers l'intervention
01:04:33en fonction des éléments
01:04:34que l'on a en plus
01:04:34qui en transit
01:04:36de la caserne
01:04:37vers l'intervention
01:04:37on permet de collecter
01:04:39aussi parfois
01:04:39des bribes d'informations
01:04:40qui nous permettent
01:04:40de comprendre la situation
01:04:42et quand on arrive sur zone
01:04:43parfois on a des mauvaises surprises
01:04:44c'est-à-dire qu'on ne s'attend pas
01:04:45à avoir une attitude tendue
01:04:46on ne s'attend pas
01:04:47à être dans un conflit familial
01:04:48tout l'intérêt
01:04:49et vous le savez très bien Cécile
01:04:51c'est que
01:04:51quand on parle aujourd'hui
01:04:53de plateformes uniques
01:04:54de les mettre en oeuvre
01:04:54dans les départements
01:04:55parce que c'est nécessité
01:04:56de mettre
01:04:56les sapeurs-pompiers
01:04:58la police
01:04:58le SAMU
01:04:59et aussi
01:05:00tous les systèmes
01:05:01qui peuvent permettre
01:05:01de relier les gens
01:05:02qui sont démunis
01:05:03ou qui
01:05:03à un moment donné
01:05:04ont des déficiences
01:05:06sonores et auditives
01:05:07comme le numéro
01:05:08104
01:05:08qu'on est obligé de composer
01:05:09pour les sourds et malentendants
01:05:10ce que l'on veut dire par là
01:05:11c'est que
01:05:12si on doit le mettre
01:05:12autour de la table
01:05:13c'est dans l'intérêt
01:05:14des victimes
01:05:16pour aller plus vite
01:05:16dans l'intervention
01:05:17mais partager les données
01:05:18d'information
01:05:19ou lorsqu'on a un récidivisme
01:05:20sur la route
01:05:20lorsqu'on sait qu'on en risque
01:05:21d'avoir affaire à un délinquant
01:05:22on puisse au moment
01:05:23de l'intervention
01:05:24enrichir ce ticket de départ
01:05:25c'est ça le plus important
01:05:26donc lorsqu'Emmanuel Macron
01:05:28l'avait déclaré en 2021
01:05:29sur le congrès national de Marseille
01:05:31des sapeurs-pompiers de France
01:05:32le sujet de la mise en oeuvre
01:05:34et de l'expérimentation
01:05:35ok c'est bon
01:05:36on sait que ça fonctionne
01:05:36maintenant il va falloir
01:05:37le mettre en oeuvre
01:05:38directement sur le terrain
01:05:39et je pense que
01:05:41de cette vision là
01:05:42de la vision bleu-blanc-rouge
01:05:43autour du téléphone
01:05:43de partager ces données là
01:05:46est extrêmement important
01:05:47on ne peut plus
01:05:47à un moment donné
01:05:48laisser au hasard
01:05:49des individus
01:05:50qui peuvent avoir
01:05:50un dommage direct
01:05:52sur l'avenue
01:05:53des sapeurs-pompiers
01:05:53lorsqu'ils arrivent
01:05:54sur intervention
01:05:54l'avenir c'est quoi en fait
01:05:57est-ce que ça veut dire
01:05:59qu'il faut peut-être
01:06:00penser à
01:06:02je ne sais pas
01:06:04à une grande manifestation
01:06:05enfin pas une manifestation
01:06:06mais qu'on puisse réfléchir
01:06:08justement à l'avenir
01:06:09repenser
01:06:09les assises
01:06:10je pense qu'il doit y avoir
01:06:14certainement des bonnes idées
01:06:15à obtenir
01:06:15et je pense qu'il peut y avoir
01:06:16des réactions immédiates
01:06:17comme des réactions à plus long terme
01:06:18on parle toujours de préventif
01:06:20de curatif
01:06:20bref
01:06:21mais aujourd'hui je pense
01:06:22qu'il faut
01:06:22j'imagine que vous avez déjà
01:06:24pensé à beaucoup de choses
01:06:25on a déjà pensé à beaucoup de choses
01:06:26c'est vrai qu'aujourd'hui
01:06:26comme on l'évoquait un petit peu
01:06:27tout à l'heure
01:06:28nous avons des sections
01:06:29de jeunes sapeurs-pompiers
01:06:30aujourd'hui qui fonctionnent en France
01:06:31qui ont des difficultés
01:06:32à absorber
01:06:32l'ensemble des demandes
01:06:33des parents
01:06:34de mettre les enfants
01:06:35dans ces sections
01:06:35donc c'est comme
01:06:36les services nationaux
01:06:40protégés notre pays
01:06:41de l'extérieur
01:06:42ou de différentes attaques
01:06:43comme c'était
01:06:43déjà dans l'intérieur
01:06:45il faudrait faire quelque chose
01:06:46sur l'existant
01:06:46est-ce que vous avez des exemples concrets
01:06:48est-ce que par exemple
01:06:49vous allez à la source
01:06:50on voit bien par exemple
01:06:51en matière de lutte
01:06:52contre le narcotrafic
01:06:53on discute avec les Italiens
01:06:54je suis allé à la source
01:06:56j'étais même
01:06:57j'ai pu participer
01:06:58à la table ronde
01:06:58même à la préfecture de Nanterre
01:07:00et j'en remercie encore
01:07:01les encadrants
01:07:01qui m'ont fait rencontrer
01:07:03avec des collègues
01:07:04des gens qui visiblement
01:07:05ne prenaient pas forcément
01:07:06le bon circuit de la vie
01:07:07le bon chemin vis-à-vis
01:07:08de la République
01:07:09je ne parlais pas de ça
01:07:10je parlais avec les étrangers
01:07:12avec les pays européens
01:07:13d'autres pays européens
01:07:14je vais y venir
01:07:15donc ça veut dire que
01:07:16globalement
01:07:16quand on rentre dans une phase
01:07:17de dialogue avec les individus
01:07:19qui sont en difficulté
01:07:21ou qui sont peut-être
01:07:22parfois trop facilement
01:07:23en marge
01:07:23ça fonctionne derrière
01:07:24parce qu'ils sont contents
01:07:25d'avoir discuté
01:07:26et ils ont une autre vision
01:07:27donc pour rejoindre
01:07:28ce qui doit être fait aussi
01:07:29vis-à-vis de l'extérieur
01:07:30vis-à-vis des autres pays européens
01:07:31on pense déjà
01:07:32à des Erasmus
01:07:33sur le niveau
01:07:34des niveaux
01:07:36on va dire opérationnels
01:07:37c'est-à-dire
01:07:37comment on va lutter
01:07:38contre les incendies
01:07:38mais si aujourd'hui
01:07:40on doit aussi
01:07:40travailler sur des échanges
01:07:42et des partages
01:07:42de bonnes pratiques
01:07:43au travers des autres pays européens
01:07:45c'est tout ce que doit infuser
01:07:47ce fameux Erasmus
01:07:48de la protection civile
01:07:49où on est censé
01:07:50d'avoir un gros hub
01:07:51pour partager
01:07:51les bonnes pratiques
01:07:52et savoir qu'à un moment donné
01:07:53on peut
01:07:54sur une espèce
01:07:56d'échange
01:07:57et de partage
01:07:57livrer nos expériences
01:07:59et se dire
01:07:59voilà comment on doit
01:07:59les contraindre
01:08:00mais aujourd'hui
01:08:01ayons aussi
01:08:02la bonne volonté
01:08:03de pouvoir renforcer
01:08:04ce qui existe
01:08:05et qui fonctionne déjà
01:08:05notamment les sections
01:08:06de seins de sapeurs-pompiers
01:08:07les SNU ou autres
01:08:08mais d'aller beaucoup plus loin
01:08:09et d'être beaucoup plus transverse
01:08:11entre les ministères
01:08:11l'éducation nationale
01:08:12le ministère de l'Intérieur
01:08:13la santé
01:08:14parce qu'ils subissent
01:08:15les agressions
01:08:15pour permettre justement
01:08:16de trouver les bonnes solutions
01:08:17et on les a
01:08:18Merci beaucoup Éric Brocardi
01:08:20Préhort de la Fédération Nationale
01:08:21de sapeurs-pompiers
01:08:22Allez vous restez avec nous
01:08:23dans un instant
01:08:24le tour de table
01:08:24de l'actu des vrais voix
01:08:25On va parler de Thierry Ardisson
01:08:27Françoise Degoy
01:08:28Le petit mouchoir
01:08:29d'Emmanuel Macron
01:08:30qui s'est transformé
01:08:30en sac de cocaïne
01:08:31dans le délire internaute
01:08:33Et vous Jean Dorido ?
01:08:34J'ai prévu de revenir
01:08:35justement sur ce drame
01:08:38de déviant les bains
01:08:40Allez on en parle
01:08:40dans un instant
01:08:41Soyez les bienvenus
01:08:42On est ensemble
01:08:42jusqu'à 19h
01:08:43Soyez les bienvenus
01:08:50autour de cette table
01:08:51des vrais voix
01:08:52Aujourd'hui ce lundi
01:08:54Philippe Bilger
01:08:54est avec nous
01:08:55Françoise Degoy
01:08:55et Jean Dorido
01:08:56et tout de suite
01:08:57le tour de table
01:08:57de l'actu des vrais voix
01:08:59Oh dites
01:08:59je vais envoyer les actualités
01:09:01vous venez les voir dans la cabine
01:09:02Je vais vous raconter
01:09:03une histoire pas banale
01:09:04Et vous
01:09:04vous me racontez pas
01:09:06votre petite journée ?
01:09:07On a assez perdu de temps
01:09:08comme ça
01:09:08Le tour de table
01:09:09De l'actualité
01:09:11Et Philippe Bilger
01:09:12voulait parler de
01:09:13des propos
01:09:14pardon
01:09:14de Thierry Ardisson
01:09:15dans quelle époque
01:09:16samedi soir ?
01:09:17Oui alors le hasard
01:09:18fait que je l'ai rencontré
01:09:20tout à l'heure
01:09:20devant le bureau
01:09:21de notre directeur général
01:09:22et qui m'a précisé un peu
01:09:24les conditions
01:09:25dans lesquelles
01:09:26il avait tenu ses propos
01:09:28mais je les mets
01:09:29entre parenthèses
01:09:31et je regrette
01:09:32tout de même
01:09:33que Thierry
01:09:34que j'aime beaucoup
01:09:35par ailleurs
01:09:35soit tombé
01:09:37dans ce panneau
01:09:38contemporain
01:09:39qui consiste
01:09:40de plus en plus
01:09:41à sortir
01:09:42une absurdité
01:09:43aujourd'hui
01:09:44et à la rétracter
01:09:46le lendemain
01:09:46mon dieu
01:09:47si on est prêt
01:09:48à dire
01:09:49qu'on réfléchisse
01:09:50au moment
01:09:51où on parle
01:09:51dans les vraies voix
01:09:53on ne dit jamais
01:09:53d'absurdité
01:09:54sauf tel ou tel
01:09:56mais en revanche
01:09:59lorsque Thierry
01:10:01Ardisson
01:10:01dit un soir
01:10:02vous l'avez dit
01:10:03samedi
01:10:04donc
01:10:04qu'on peut comparer
01:10:06Gaza
01:10:06à Auschwitz
01:10:07parce qu'est présent
01:10:09sur le plateau
01:10:10un type
01:10:11qui n'est pas loin
01:10:12du NPA
01:10:12et qui développe
01:10:14des thèses outrancières
01:10:15et que le lendemain
01:10:17il éprouve le besoin
01:10:18de s'excuser
01:10:19auprès de ses amis juifs
01:10:21parce que la veille
01:10:23il a dit une absurdité
01:10:24c'est bien de sa part
01:10:26de s'excuser
01:10:27mais au moment même
01:10:28où il la profère
01:10:29qu'il réfléchisse
01:10:31dans le pays
01:10:31de plus en plus
01:10:33des gens disent
01:10:34des absurdités
01:10:35et se rétractent
01:10:36le lendemain
01:10:37je trouve ça
01:10:37c'est encore plus grave
01:10:38que ce que vous dites
01:10:39parce que d'abord
01:10:39c'est réfléchi
01:10:40Raphaël Pity
01:10:41il est médecin
01:10:42il est dans une logique
01:10:44politique très dure
01:10:46Thierry Ardisson
01:10:47je veux bien
01:10:48que ça soit votre ami
01:10:49moi je ne le connais pas
01:10:50alors il était candidat
01:10:50où il n'y a rien législatif
01:10:51en plus par ailleurs
01:10:52moi je ne
01:10:53Thierry Ardisson
01:10:54dit une absurdité
01:10:55il a trop de culture historique
01:10:57pour ne pas dire ça
01:10:57et en plus de ça
01:10:58cette émission
01:10:59elle est enregistrée
01:11:00ça veut dire
01:11:00qu'il n'y a pas
01:11:01un red chef
01:11:01qui décide au montage
01:11:03de couper ça
01:11:04parce que c'est du délire
01:11:05en réalité
01:11:06ce n'est pas parce que
01:11:06vous avez des enfants
01:11:07et le sort des enfants de Gaza
01:11:09est pathétique
01:11:10et lamentable
01:11:10rien à voir avec
01:11:11Auschwitz bien sûr
01:11:12donc moi
01:11:13carton rouge vif
01:11:15qu'il se soit excusé
01:11:16ou pas
01:11:16en plus il s'excusé
01:11:17auprès de ses amis juifs
01:11:18il doit s'excuser
01:11:19auprès de tout le monde
01:11:20en réalité
01:11:20il doit même s'excuser
01:11:22auprès de l'histoire
01:11:22d'accord
01:11:23entre la solution industrielle
01:11:24d'éradication des juifs
01:11:26et Gaza
01:11:26il y a deux mondes
01:11:28donc petit temps
01:11:29les excuses
01:11:30de communauté
01:11:30les excuses
01:11:31de quelle époque
01:11:32c'est lamentable
01:11:32c'est d'espèce de circonvolution
01:11:34il n'y a pas un mot
01:11:36de Léa Salamé
01:11:36il n'y a pas eu une réaction
01:11:38sur le plateau
01:11:38je trouve ça dingue
01:11:39et en plus de ça
01:11:40cette émission est enregistrée
01:11:41donc qu'est-ce qu'ils ont fait
01:11:42ils ont cherché à faire du buzz
01:11:44uniquement
01:11:45et on peut taper
01:11:46tiens sur Cyril Hanouna
01:11:47que je n'apprécie absolument pas
01:11:49mais regardez
01:11:49cette façon de faire de la télévision
01:11:51où ça nous mène
01:11:52un mot
01:11:52la télé publique
01:11:53je rejoins
01:11:54la télé publique
01:11:56je rejoins
01:11:56Françoise de Gois
01:11:58sur le carton rouge
01:12:00c'est vrai que
01:12:00de toute façon
01:12:01ce n'est pas nouveau
01:12:02il y a vraiment
01:12:03un schéma
01:12:04extrêmement toxique
01:12:06et assez nauséabond
01:12:08sur cette espèce
01:12:09de comparaison
01:12:11comparaison n'est pas raison
01:12:12il faut relire quand même
01:12:14peut-être que ça se perd aussi
01:12:16il faut relire
01:12:17ce qui se passait
01:12:17à Auschwitz
01:12:18il faut relire
01:12:18exactement
01:12:19je pense à la disparition
01:12:21de Joseph Mengele
01:12:22d'Olivier Guèze
01:12:23qui est fantastique
01:12:24le médecin de Schwitz
01:12:26voilà ce qui se passait là-bas
01:12:28et c'est
01:12:29de Thierry Ardisson
01:12:30sur le plateau
01:12:31de Léa Salamé
01:12:32à même
01:12:32CRS SS
01:12:34qu'on a entendu
01:12:35en remède 68
01:12:36qui était vraiment indigne
01:12:37il y a vraiment
01:12:38il y a une espèce
01:12:39de refrain
01:12:40comme ça
01:12:41qui cherche justement
01:12:42à mettre
01:12:43des niveaux d'horreur
01:12:45au même niveau
01:12:45alors que non
01:12:46ils ne sont pas
01:12:47au même niveau
01:12:47le grand jeu
01:12:49c'est évidemment
01:12:50le grand jeu toxique
01:12:51c'est de nazifier
01:12:52évidemment les juifs
01:12:53depuis le 7 octobre
01:12:54ce qui est une
01:12:54abomination
01:12:55c'est une abomination
01:12:56c'est la nazification
01:12:57des juifs
01:12:58c'est absolument dégueulasse
01:12:59vous vouliez revenir
01:13:00on a gardé
01:13:01Eric Brocardi
01:13:01un porte-parole
01:13:02de la Fédération Nationale
01:13:03des Sapeurs-Pompiers
01:13:04vous vouliez revenir
01:13:05sur ce terrible moment
01:13:09je voulais revenir justement
01:13:10sur ce qui s'est passé
01:13:11samedi à l'aube
01:13:13à Evian
01:13:14M. Brocardi
01:13:15l'a tout à fait bien rappelé
01:13:16ce rodéo urbain
01:13:18donc Evian
01:13:19quand même
01:13:19on remet 74
01:13:20vraiment
01:13:21petite ville paisible
01:13:22plutôt
01:13:23voilà
01:13:24cossue
01:13:24plutôt aisée
01:13:25plutôt cossue
01:13:25voilà
01:13:26c'est pas là
01:13:27qu'on imagine
01:13:28qu'il y a ce genre
01:13:29de péripéties
01:13:31et donc
01:13:32ce garçon de 19 ans
01:13:33qui n'a plus le permis
01:13:34depuis le mois d'avril
01:13:34et qui fonce exprès
01:13:36il vient d'être
01:13:36mis en examen
01:13:37pour tentative demeure
01:13:38d'ailleurs
01:13:38ça vient de tomber
01:13:40qui fonce
01:13:41sur ce pompier volontaire
01:13:42de 38 ans
01:13:43père d'un enfant
01:13:44de 37 ans
01:13:45bénévole
01:13:46c'est un type quand même
01:13:47qui fait deux week-ends
01:13:48par mois
01:13:48et deux nuits par semaine
01:13:50pour servir la collectivité
01:13:51exactement
01:13:52il lui fonce dessus exprès
01:13:53il lui crache en plus
01:13:54dessus dans la foulée
01:13:56et c'est vrai que moi vraiment
01:13:57pour le coup
01:13:58en bon psychologue
01:13:59ça me questionne vraiment
01:14:00sur comment est-ce qu'on a pu
01:14:02collectivement fabriquer
01:14:03de tels individus
01:14:05des monstres
01:14:05des monstres
01:14:06oui
01:14:06colériques
01:14:07et c'est vrai que je le rappelle
01:14:08pour moi c'est
01:14:09même si comparaison n'est pas raison
01:14:11pour le coup
01:14:11pour moi ça renvoie aussi
01:14:13même les incendies de médiathèque
01:14:14on a vu ça à Grenoble
01:14:15une médiathèque toute neuve
01:14:16des mômes qui incendient une médiathèque
01:14:18alors que c'est de la connaissance
01:14:19qu'on paye collectivement
01:14:21pour les plus démunis
01:14:22et ça me renvoie aussi
01:14:24c'est dans le parisien
01:14:25aujourd'hui en France
01:14:25d'aujourd'hui
01:14:26un gros dossier
01:14:27sur Mohamed Amra
01:14:28ce criminel bien connu
01:14:31on parle de carrière
01:14:32criminelle maintenant
01:14:33de carrière
01:14:33lui-là
01:14:35et qui rappelle
01:14:36qu'Hommed Amra
01:14:36a été en CER
01:14:38en centre éducatif renforcé
01:14:39quand il était tout jeune
01:14:40et que les éducateurs
01:14:41disaient qu'il était vraiment
01:14:42mignon comme tout
01:14:43plutôt timide
01:14:44il avait démarré
01:14:45un apprentissage
01:14:46de cuisinier
01:14:47voilà
01:14:47ça se passait super bien
01:14:49et vraiment c'est
01:14:50il me semble
01:14:51une question essentielle
01:14:52qu'on se réunisse collectivement
01:14:53avec des psychologues
01:14:55justement
01:14:55des sociologues
01:14:56des médecins
01:14:57des philosophes
01:14:58des champions
01:14:59de sciences politiques
01:15:00pour comprendre
01:15:00comment est-ce qu'on a pu
01:15:01collectivement
01:15:02on est quand même
01:15:03plein de bonnes intentions
01:15:04les uns les autres
01:15:05et comment est-ce qu'on a pu
01:15:06fabriquer collectivement
01:15:08des personnes
01:15:09qui ont une telle sauvagerie
01:15:10en elles
01:15:11on parlait des pompiers
01:15:12tout à l'heure
01:15:121500 agressions
01:15:14de pompiers par an
01:15:15enfin des pompiers
01:15:16je ne parle pas de police
01:15:17ni de quoi que ce soit d'autre
01:15:18des pompiers
01:15:19et vous rajoutez
01:15:20les profs
01:15:20les soignants
01:15:21c'est effrayant
01:15:22le mot de la fin peut-être
01:15:23Françoise
01:15:24on n'en remet plus le temps
01:15:25c'est pas grave
01:15:25je vous en prie
01:15:26non mais c'était très intéressant
01:15:27ça me va très bien
01:15:28le mot de la fin peut-être
01:15:29en tout cas
01:15:30tout ce qu'on peut dire
01:15:31en mot de la fin
01:15:31c'est déjà qu'on pense
01:15:32beaucoup à notre collègue
01:15:33c'est le plus important
01:15:33il faut le rappeler
01:15:35et qu'effectivement
01:15:36mais je tiens à rajouter aussi
01:15:37c'est que tout n'est pas noir
01:15:39et qu'on a encore des gens
01:15:39qui sont encore
01:15:40les bons réflexes
01:15:41et les bons comportements
01:15:41dans les transports
01:15:43qui laissent leur place
01:15:44assises aux personnes
01:15:46les plus vulnérables
01:15:47mais néanmoins
01:15:47il faut le souligner
01:15:48que malheureusement
01:15:49aujourd'hui
01:15:49ce qui fait le buzz
01:15:50c'est les mauvaises choses
01:15:51sur les réseaux sociaux
01:15:52et ce qui est censé être
01:15:53de bonne pratique
01:15:54est moins regardé
01:15:55et moins vu
01:15:55donc on en appelle
01:15:56un petit peu plus
01:15:57de vigilance
01:15:57par rapport à ça
01:15:58est-ce qu'on peut parler
01:15:59deux secondes
01:15:59du partenariat
01:16:00avec
01:16:00non
01:16:02c'est trop tôt
01:16:03on fait un teasing
01:16:05bientôt
01:16:06il y aura un truc
01:16:07hyper intéressant
01:16:09c'est la semaine prochaine
01:16:10merci beaucoup Eric Bocardi
01:16:11en tout cas d'avoir
01:16:12accepté notre invitation
01:16:13vous restez avec nous
01:16:14dans un instant
01:16:15on va revenir sur les 69%
01:16:16des français
01:16:16qui voient
01:16:17Jordan Bardella
01:16:18candidat en 2027
01:16:19alors parlons vrai
01:16:21est-ce que la page
01:16:22Marine Le Pen
01:16:23est tournée
01:16:24pour les français
01:16:25et à cette question
01:16:26Bardella est-il devenu
01:16:27le candidat naturel
01:16:28de son camp
01:16:28à la présidentielle
01:16:29vous dites oui
01:16:30à 51%
01:16:32vous voulez réagir
01:16:33le 0826 300 300
01:16:34soyez les bienvenus
01:16:35on est ensemble
01:16:36jusqu'à 19h
01:16:36à tout de suite
01:16:37Sud Radio
01:16:38votre attention
01:16:39est notre plus belle récompense
01:16:41d'abord je voudrais
01:16:41vous féliciter
01:16:42à André Bercoff
01:16:43pour les invités
01:16:43que vous faites venir
01:16:44vraiment votre émission
01:16:45si elle n'existait pas
01:16:47vous pourrez l'inventer
01:16:48David Cécile de Ménibus
01:16:50Retour des vrais voix
01:16:52avec Philippe Bilger
01:16:53Françoise de Goua
01:16:54Jean Dorido
01:16:55bien évidemment
01:16:56Cécile de Ménibus
01:16:57et c'est leur
01:16:58qui c'est ?
01:16:59Cécile de Ménibus
01:17:02je ne connais pas
01:17:02vous savez
01:17:03c'est celle qui fête
01:17:04de l'association de malfaiteurs
01:17:05en vue de tricher
01:17:06à un jeu
01:17:06qui c'est qui
01:17:08qui l'a dit
01:17:08avec un parrain
01:17:10qui s'appelle
01:17:10Philippe Bilger
01:17:11mais non Philippe
01:17:12pas du tout
01:17:13vous vouliez dire
01:17:13Françoise de Goua
01:17:14allez tout de suite
01:17:15le coup de projecteur
01:17:16des vrais voix
01:17:17les vrais voix Sud Radio
01:17:19le coup de projecteur
01:17:20des vrais voix
01:17:21nous sommes le peuple
01:17:22de France
01:17:23nous sommes
01:17:24le peuple
01:17:25qui a bâti
01:17:26des cathédrales
01:17:28fait tomber
01:17:28des empires
01:17:29conquis des libertés
01:17:30encore et toujours
01:17:32nous sommes le peuple
01:17:33de Jeanne
01:17:34Jeanne
01:17:34Rochecourt
01:17:35Jordan Bardella
01:17:36est un atout formidable
01:17:37pour le mouvement
01:17:39et je le dis
01:17:40depuis longtemps
01:17:41j'espère que
01:17:43nous n'avons pas
01:17:43à user de cet atout
01:17:44plutôt qu'il n'est
01:17:46nécessaire
01:17:46maintenant
01:17:47c'est à 69%
01:17:49Jordan Bardella
01:17:50notre pronostic
01:17:51qu'il sera candidat
01:17:52chaque jour qu'il passe
01:17:52je me prépare
01:17:53à l'exercice
01:17:54des responsabilités
01:17:55Jordan Bardella
01:17:57donc en ligne
01:17:58de mire
01:17:58près de 7 français
01:17:59sur 10
01:17:59pense qu'il sera
01:18:00candidat à la présidentielle
01:18:02de son côté
01:18:02Marine Le Pen
01:18:03recule
01:18:03ils ne sont plus
01:18:04que 53%
01:18:05à croire
01:18:05en sa candidature
01:18:06soit 21 points
01:18:08depuis sa candidation
01:18:10à l'inégibilité
01:18:11en première instance
01:18:12alors parlons vrai
01:18:13est-ce que la jeunesse
01:18:14de Jordan Bardella
01:18:15ne sera pas
01:18:16un handicap
01:18:16le jour du vote
01:18:17et à cette question
01:18:18Bardella
01:18:19est-il devenu
01:18:19le candidat naturel
01:18:20de son camp
01:18:21à la présidentielle
01:18:22vous dites oui
01:18:23à 51%
01:18:24vous voulez réagir
01:18:25le 0826
01:18:26300
01:18:27300
01:18:28Philippe Bilger
01:18:29il est évident
01:18:30si c'est la question
01:18:32j'avais cru
01:18:32j'avais cru comprendre
01:18:33que c'est la question
01:18:33que c'est la question
01:18:34tout à l'heure
01:18:34mais c'est pas grave
01:18:35la jeunesse de Jordan Bardella
01:18:38sera évidemment
01:18:39un handicap
01:18:41au second tour
01:18:42s'il y est
01:18:43mais j'avais cru comprendre
01:18:45que vous souhaitiez
01:18:46nous questionner
01:18:47sur la raison
01:18:50pour laquelle
01:18:50Jordan Bardella
01:18:52devient aujourd'hui
01:18:53apparemment
01:18:54le candidat naturel
01:18:55on peut faire des digressions
01:18:56oui
01:18:57c'est le résultat
01:18:58d'une double évolution
01:18:59d'abord au sein
01:19:00du rassemblement national
01:19:02les militants
01:19:04commencent à comprendre
01:19:05les risques
01:19:07de l'appel
01:19:08qui va bientôt survenir
01:19:10en juillet 2026
01:19:13et comprennent
01:19:14que Marine Le Pen
01:19:15est très gravement
01:19:16menacée
01:19:17par l'échéance judiciaire
01:19:19premier élément
01:19:20et le second
01:19:21c'est que Jordan Bardella
01:19:23tout en manifestant
01:19:26sa loyauté
01:19:26à l'égard
01:19:27de Marine Le Pen
01:19:28est obligé
01:19:30depuis quelque temps
01:19:31d'intégrer le fait
01:19:33qu'il sera peut-être
01:19:34peut-être même
01:19:35probablement
01:19:36le candidat
01:19:37du rassemblement national
01:19:39donc vous avez
01:19:40ce double mouvement
01:19:41qui fait qu'aujourd'hui
01:19:43il y a une évolution
01:19:44au sein même
01:19:45de l'électorat
01:19:46du rassemblement national
01:19:47Françoise Debois
01:19:48alors je rappelle quand même
01:19:49qu'on parle de Paris
01:19:51que fait l'opinion française
01:19:54pas du tout
01:19:55de ce qui va advenir
01:19:56évidemment que
01:19:57c'est un sondage
01:19:58c'est un sondage
01:19:59c'est pas un sondage
01:20:00d'intention de vote
01:20:01et même de popularité
01:20:02c'est les français
01:20:02pensent à 70%
01:20:03que ce sera lui
01:20:04moi je mets en garde
01:20:06les français
01:20:06d'abord parce que
01:20:08je ne vois pas
01:20:08comment Jordan Bardella
01:20:09vous pensez vraiment
01:20:10qu'il va arriver
01:20:10comme un fleuve tranquille
01:20:12à la désignation
01:20:13à deux ans
01:20:13de la présidentielle
01:20:14avec tout ce qui se joue
01:20:16au sein même
01:20:16du rassemblement national
01:20:17parce que
01:20:18les grands partis
01:20:19les vieux partis
01:20:19qui ont plus de cent ans
01:20:20comme le parti socialiste
01:20:21ou la droite
01:20:22on se fout des coups
01:20:23de canif à ciel ouvert
01:20:25c'est classique
01:20:26ça s'appelle
01:20:26la vraie démocratie
01:20:27vous pensez
01:20:28qu'il se passe quoi
01:20:29en ce moment
01:20:29au rassemblement national
01:20:30vous pensez gentiment
01:20:31qu'il y a un ensemble
01:20:33c'est comme sur un tapis de rose
01:20:35pour Jordan Bardella
01:20:36que bien sûr
01:20:36on va faire le switch
01:20:37tranquillement
01:20:38mais c'est inimaginable
01:20:40de raisonner comme ça
01:20:40c'est inimaginable
01:20:42de penser
01:20:42que la substitution
01:20:43va se faire
01:20:44tranquillou
01:20:45bilou
01:20:46mais justement
01:20:47pas
01:20:47absolument pas
01:20:48donc moi je crois
01:20:49que si Jordan Bardella
01:20:51y arrive
01:20:51ce sera en grand
01:20:53grand mauvais état
01:20:55parce que les amis
01:20:56de Marine Le Pen
01:20:57l'électorat
01:20:58Front National
01:20:58quand il sera en situation
01:20:59devra choisir
01:21:01les militants aussi
01:21:01Bardella est quelqu'un
01:21:02qui n'est pas aimé
01:21:03par une grande partie
01:21:05des militants purs
01:21:06du rassemblement national
01:21:08il se passe
01:21:09un rapport de force
01:21:10terrible
01:21:10que nous ne voyons pas encore
01:21:11entre les marinistes
01:21:13et les bardellistes
01:21:14et vous verrez
01:21:15que ça terminera
01:21:16en tout cas
01:21:18ça terminera
01:21:19dans un véritable combat
01:21:20ça ne se fera pas
01:21:21comme ça
01:21:21donc on peut penser
01:21:23que oui évidemment
01:21:23mais moi je pense
01:21:24que non évidemment pas
01:21:25Jean Dorido
01:21:26alors je n'ai pas
01:21:28les informations
01:21:29de Françoise de Gois
01:21:30sur les arcanes
01:21:31mystérieuses
01:21:32du rassemblement national
01:21:33c'est pas facile
01:21:34de les trouver
01:21:35j'ai la naïveté
01:21:36de croire
01:21:37que dans la mesure
01:21:38où il serait adoubé
01:21:39par la patronne
01:21:40Marine Le Pen
01:21:41j'ai le sentiment
01:21:42que c'est vraiment
01:21:42la patronne
01:21:43elle a ce patronyme
01:21:44en plus Le Pen
01:21:44quand même
01:21:45qui est très très fort
01:21:46au RN
01:21:47j'ai le sentiment
01:21:48que s'il est adoubé
01:21:49par Marine Le Pen
01:21:50il n'y aura pas de problème
01:21:52maintenant
01:21:52voilà
01:21:52c'est peut-être très naïf
01:21:53en plus il a quand même
01:21:54quelque chose
01:21:55Jordan Bardella
01:21:55c'est qu'il fait partie
01:21:56quand même de la famille
01:21:57il est avec
01:21:58une petite fille
01:21:59ah c'est fini
01:21:59c'est ça
01:22:01c'est un point
01:22:01et bien vous marquez
01:22:03un point très important
01:22:04parce que
01:22:05il n'est plus dans la coupole
01:22:07je veux dire
01:22:08que ça c'est un sujet
01:22:09c'est vrai que ça ne doit pas jouer
01:22:10c'est un vrai sujet
01:22:11non mais sans blaguer
01:22:12c'est vrai que c'est un sujet
01:22:14et par ailleurs
01:22:16la question
01:22:16qui me préoccupe
01:22:18c'est de savoir
01:22:18si la jeunesse
01:22:19de Jordan Bardella
01:22:21sera plus pénalisante
01:22:23que ne l'est
01:22:23le genre féminin
01:22:24de Marine Le Pen
01:22:25les anglais
01:22:28ont eu
01:22:28Thatcher
01:22:29les allemands
01:22:29ont eu Merkel
01:22:30les français
01:22:31n'ont encore
01:22:32jamais eu
01:22:32de femmes
01:22:34au plus haut niveau
01:22:36de l'état
01:22:36je me souviens
01:22:37du traitement
01:22:38absolument abject
01:22:39par les vieux chibani
01:22:41du parti socialiste
01:22:41de Ségolène Royal
01:22:42en 2007
01:22:43qui lui ont remis
01:22:43les pots de banane
01:22:44la droite n'avait pas besoin
01:22:45de le taper dessus
01:22:46parce que vraiment
01:22:47ses amis socialistes
01:22:48s'en sont chargés
01:22:49et vraiment
01:22:50c'est une vraie question
01:22:51que je me pose
01:22:52vous voulez charmer
01:22:52Françoise Degoy
01:22:53aujourd'hui
01:22:53vous êtes d'accord
01:22:54avec elle
01:22:55surtout depuis le début
01:22:55de l'émission
01:22:56parce qu'on est souvent
01:22:57d'accord en fait
01:22:58est-ce que finalement
01:23:00que ce soit Bardella
01:23:02ou Marine Le Pen
01:23:02ils n'ont pas la même
01:23:03structure finalement
01:23:04d'adhérents
01:23:05c'est-à-dire que Bardella
01:23:06il va chercher
01:23:07une très jeunesse
01:23:08enfin une jeunesse
01:23:09que n'avait pas
01:23:10Marine Le Pen
01:23:10et vice-versa
01:23:11ils étaient complémentaires
01:23:12ils sont complémentaires
01:23:13mais ils sont aussi
01:23:14très d'abord
01:23:15en termes de
01:23:17il vaudrait mieux
01:23:17pour le Rassemblement National
01:23:18que ce soit Marine Le Pen
01:23:20et pas Jean-Dade Bardella
01:23:21Jean-Dade Bardella
01:23:21on sent bien que
01:23:22mais si elle est empêchée
01:23:23il n'y a pas le choix
01:23:24non non mais je fais
01:23:25une analyse juste politique
01:23:26après il y en a d'autres
01:23:27je fais une analyse politique
01:23:28il peut y avoir Louis Alliot
01:23:29par exemple
01:23:30vous avez Chenu aussi
01:23:31qui existe
01:23:31qui est des présidents de l'Assemblée
01:23:32bien sûr
01:23:32et Louis Alliot
01:23:33c'est pas plausible
01:23:33vous verrez que
01:23:36tout ce qui n'est pas plausible
01:23:37deux ans avant une présidentielle
01:23:38le devient le jour
01:23:39où ça l'est
01:23:40il est évident
01:23:41que
01:23:42Jordan Bardella
01:23:43c'est comme la victoire du PSG
01:23:44dès que ça monte
01:23:45dès que ça monte en attitude
01:23:47Jordan Bardella
01:23:48de toute façon
01:23:49est en asphyxie
01:23:50il y a
01:23:50la deuxième semaine
01:23:52ils peuvent dire
01:23:52on nous a volé l'élection
01:23:53il fait trois boulettes
01:23:54quasiment une tous les jours
01:23:55Jordan Bardella
01:23:56donc il a aussi
01:23:57une fragilité
01:23:59qui est liée
01:23:59à sa jeunesse
01:24:01à son âge
01:24:02à son manque d'expérience
01:24:03je crois pas que les français
01:24:04se remettront deux fois
01:24:05les doigts dans la prise
01:24:06après cette reprise
01:24:07dix ans d'Emmanuel Macron
01:24:08la peine quadragénaire
01:24:10qui a passé son premier quinquennat
01:24:12à faire une crise d'adolescence
01:24:13là ça va un peu mieux
01:24:14mais c'est normal
01:24:15la sagesse arrive enfin
01:24:16avec les années
01:24:17donc je crois moi que
01:24:18tout va être très compliqué
01:24:20dans cette succession
01:24:21probable
01:24:22de Marine Le Pen
01:24:23je crois que
01:24:24vous sous-estimez
01:24:26Jean Patraud
01:24:27l'organisation
01:24:29et la structure
01:24:30du rassemblement national
01:24:31qui va
01:24:32qui va dominer
01:24:33avec la certitude
01:24:35d'être au second tour
01:24:37et il y a tout de même
01:24:38dans l'univers officiel
01:24:40du rassemblement national
01:24:41et je vous rejoins
01:24:42sur ce plongeant
01:24:44une sorte de hiérarchie
01:24:45admise
01:24:46et il n'est pas neutre
01:24:47que Marine Le Pen
01:24:48à partir du moment
01:24:50elle constatera
01:24:51que Jordan Bardella
01:24:53n'a pas fait preuve
01:24:55de déloyauté
01:24:56et ça n'est pas sa faute
01:24:57si le tribunal
01:24:58la cour d'appel
01:25:00la condamne
01:25:01je pense qu'on pourra
01:25:03aller vers
01:25:03une configuration
01:25:04qui n'exclut pas
01:25:06les hostilités
01:25:07à l'intérieur
01:25:08bien sûr
01:25:09mais qui ne gênera pas
01:25:10profondément
01:25:11l'ajout de présence
01:25:12moi je pense qu'à partir
01:25:13de je ne suis pas du tout
01:25:14d'accord avec vous
01:25:15d'abord parce qu'il y a
01:25:15ce que dit Marine Le Pen
01:25:16et il y a ce qu'elle ressent
01:25:17et ce sont souvent
01:25:18des choses tout à fait différentes
01:25:20Marine Le Pen
01:25:21a très mal vécu
01:25:22le fait que Jordan Bardella
01:25:23dès le moment
01:25:24de l'énoncé
01:25:25dise
01:25:26bon ben voilà
01:25:27je crois que
01:25:28elle a à coeur
01:25:30parce qu'elle fait de la politique
01:25:31c'est une très bonne politique
01:25:32de démontrer
01:25:33qu'il n'y a pas
01:25:34l'épaisseur
01:25:35d'une feuille de papier
01:25:35si le gars est entre eux
01:25:36mais ça n'est pas vrai
01:25:37la réalité si vous voulez
01:25:38c'est qu'elle vit assez mal
01:25:39notamment la sortie
01:25:40de Jordan Bardella
01:25:41il y a un mois
01:25:42dans le Paris
01:25:42en disant
01:25:43je suis prêt
01:25:44ça c'est le premier point
01:25:46et le deuxième point
01:25:47la droite radicale
01:25:50et l'extrême droite
01:25:50et bien sûr
01:25:52ayant le vent
01:25:53particulièrement en poupe
01:25:54si vous pensez
01:25:55que Marion Maréchal
01:25:56va laisser Jordan Bardella
01:25:59galoper tout seul
01:26:00si vous pensez
01:26:01que Sarah Knafo
01:26:02va laisser tout ça
01:26:04se faire tout seul
01:26:04vous vous trompez
01:26:05véritablement
01:26:07et vous verrez
01:26:08le paysage sera
01:26:09beaucoup plus explosé
01:26:10à droite
01:26:10et à l'extrême droite
01:26:11qu'on ne le croit
01:26:11Jean Dorido
01:26:12je vous écoute attentivement
01:26:14je m'étonne
01:26:15de ce point de vue
01:26:16dans la mesure
01:26:16où vous parlez
01:26:17de Sarah Knafo
01:26:18et Françoise Degoy
01:26:19précisément
01:26:20tous les
01:26:21je ne sais pas
01:26:22comment on les qualifie
01:26:23les ultra radicaux
01:26:24je crois que c'est
01:26:24Marine Le Pen
01:26:25qui avait dit
01:26:26des espèces
01:26:27de païens
01:26:28et de
01:26:28vraiment
01:26:29de tout ce que l'extrême droite
01:26:30peut avoir
01:26:31de plus radical
01:26:32de plus sulfureux
01:26:34ils sont partis
01:26:34précisément
01:26:35chez Éric Zemmour
01:26:36ils sont encore
01:26:37dans l'écosystème
01:26:38du Rassemblement National
01:26:38ça m'intéresse de savoir
01:26:40qui reste encore
01:26:41vraiment dans le Front National
01:26:43et puis
01:26:43je vous entends parler
01:26:44de Louis Alliot
01:26:45j'ai le sentiment
01:26:47que ce monsieur
01:26:47il est très très bien
01:26:48comme maire de Perpignan
01:26:49il fait le job
01:26:51apparemment
01:26:51en plus il est plutôt apprécié
01:26:53je vous entends parler
01:26:54de Sébastien Chenu
01:26:55ça veut dire que clairement
01:26:56aujourd'hui
01:26:56vous envisagez
01:26:57que ces deux personnages
01:26:59en l'occurrence
01:27:00pourraient sérieusement
01:27:01ambitionner
01:27:02la plus haute marche
01:27:03de l'État
01:27:03moi je pense que
01:27:04la succession
01:27:04de Marine Le Pen
01:27:05ne se réglera pas
01:27:06comme on veut
01:27:07et comme Jordan Bardella
01:27:08le voudrait
01:27:08c'est à dire
01:27:09je suis dans les pas
01:27:10de maman
01:27:10maman n'est pas
01:27:11est empêchée
01:27:11c'est moi
01:27:12la politique
01:27:12ça ne fonctionne pas
01:27:13comme ça
01:27:14ça n'a jamais
01:27:15fonctionné comme ça
01:27:16jamais vous avez
01:27:17le leader qui dit
01:27:18voilà c'est moi
01:27:19ça n'existe pas
01:27:20il n'y a aucune raison
01:27:21que ça marche
01:27:22pour le Rassemblement National
01:27:22ça n'est jamais arrivé
01:27:23ça n'est jamais arrivé
01:27:24dans ce pays
01:27:25et deuxièmement
01:27:25vous vous méprenez
01:27:27sur la construction
01:27:28du Rassemblement National
01:27:30la vitrine a changé
01:27:31l'écosystème de Marine Le Pen
01:27:33c'est exactement
01:27:34le même en réalité
01:27:35l'écosystème
01:27:36et alors elle est à la fois
01:27:37tout à fait comptable de ça
01:27:39et à la fois victime
01:27:41je pense de ça
01:27:41vous avez encore
01:27:43des néo
01:27:43des néo nazis
01:27:45au marche
01:27:46vous avez encore
01:27:47à qui pensez vous par exemple ?
01:27:49vous donnez les noms
01:27:50Frédéric Chatillon
01:27:51on ne parle pas que du même
01:27:51je vous assure que c'est aussi
01:27:54un système
01:27:55donc vous avez aussi
01:27:56des gens qui gravitent
01:27:58ils ne sont pas tous partis
01:27:59ou chez Zemmour
01:28:00ou chez Sarah Knafou
01:28:01mon point de vue
01:28:02Zéron et Sarah Knafou
01:28:03c'est la même chose
01:28:03comme parti
01:28:04oui j'ai bien compris
01:28:04je ne sais pas
01:28:06je ne sais pas
01:28:09lequel sera candidat
01:28:10à la présidentielle
01:28:10est-ce que ce sera Sarah Knafou
01:28:12ou ce sera
01:28:12moi je pense que ce sera
01:28:13plutôt Sarah Knafou
01:28:14mais moi aussi
01:28:15c'est ce que je crois
01:28:15portée en plus
01:28:16elle est le nouveau produit
01:28:18lancé par la chaîne Bolloré
01:28:20avec Jordan Bardella
01:28:21donc on a bien compris
01:28:22on a bien compris
01:28:24tout ça
01:28:25moi je crois que ça
01:28:25ne se fera absolument pas
01:28:27aussi simplement que ça
01:28:28et bien écoutez
01:28:29on en parlera
01:28:31mais c'est intéressant
01:28:32en tout cas
01:28:32votre vision est intéressante
01:28:34merci beaucoup
01:28:35Françoise de Goy
01:28:35merci beaucoup
01:28:36Philippe Bilger
01:28:37merci beaucoup
01:28:37Jean Dorido
01:28:38Philippe
01:28:40David pardon
01:28:41oui à demain
01:28:42on reste
01:28:43à demain mon cher Philippe
01:28:44David
01:28:44non je n'y arrive plus
01:28:46Bilger pardon
01:28:47vous ne voulez pas changer
01:28:48de prénom
01:28:48si je ne peux plus
01:28:49c'est compliqué
01:28:50je vais m'appeler
01:28:50prenez le premier
01:28:51Joseph
01:28:51Joseph
01:28:52dans un instant
01:28:56le G500
01:28:58avec vous
01:28:59Philippe David
01:28:59on va rester
01:29:00bien entendu
01:29:01un petit peu
01:29:01et vous allez rester
01:29:02un petit peu
01:29:02parce qu'on va parler
01:29:03vous savez que le G500
01:29:04citoyen
01:29:04ça aura lieu à Lille
01:29:05le 12 juin
01:29:07non
01:29:08alors je ne sais pas
01:29:10vous peut-être
01:29:10je ne sais pas plus
01:29:11pour le moment
01:29:12on n'en dira pas plus
01:29:13et on va parler
01:29:14notamment
01:29:14du trophée citoyen Sud Radio
01:29:16avec le G500
01:29:18dont Cécile est la marraine
01:29:19elle va en nous en parler
01:29:20avec Patrick Roger
01:29:21et bien évidemment
01:29:22Aurélie Gros
01:29:23et Stéphane Pelet
01:29:23et dans la deuxième partie
01:29:24on aura un des animateurs
01:29:26de Sud Radio
01:29:26qu'on connait bien
01:29:27Anthony Martin-Smith
01:29:28qui fait une émission
01:29:29notamment sur le handicap
01:29:31génial Anthony
01:29:32absolument
01:29:32et il sera avec nous
01:29:33dans la deuxième partie
01:29:33de l'émission
01:29:34allez à tout de suite
01:29:34merci les amis
01:29:35à demain Philippe Bilger
01:29:36à demain Philippe Bilger