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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean Doridot et Patrick Vignal

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-11-29##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Soyez les bienvenus. Merci d'être avec nous en ce lundi. Bonjour Philippe David.
00:00:12Bonjour Cécile de Ménibus. Très heureux de vous retrouver.
00:00:15Et je pense que la date de retour est parfaite.
00:00:18Ah bon ?
00:00:19Oui, parce que cela fait 220 ans aujourd'hui que Napoléon Bonaparte était couronné empereur à Notre-Dame
00:00:24et vous revenez trôner parmi les Vraies Voix pour cet anniversaire.
00:00:27Et je me dis que ça ne pouvait pas tomber mieux.
00:00:29Vous avez un truc à me demander, c'est pas possible pour être aussi gentil.
00:00:32Non, il n'y a aucune forfandrie pour faire du Philippe Bilger.
00:00:36C'est venu tout seul, c'est naturel, il n'y a pas de flatterie.
00:00:39Oui, la comparaison est évidente.
00:00:42Et même sous-évaluée à mon avis.
00:00:45En tout cas, merci Philippe, c'est un accueil favorable.
00:00:50Et une bonne nouvelle vient toujours par noeud puisque vous allez pouvoir aujourd'hui gagner des beaux cadeaux
00:00:55puisque c'est le grand sapin de Noël de Sud Radio.
00:00:57On va pouvoir jouer pendant cette émission.
00:00:59On ne vous dit pas quand, à quel moment ça peut tomber.
00:01:01En tout cas, ce sont des très beaux cadeaux.
00:01:03Et je regarde, je l'aurais bien gardé pour moi celui-là.
00:01:05Bref, en tout cas, on vous en en parlera un peu plus tard.
00:01:080826 300 300, ravie de vous retrouver aujourd'hui avec toute l'équipe.
00:01:13Et le sommaire de cette émission, le grand débat du jour, c'est à 17h30.
00:01:16Nous y sommes.
00:01:18Michel Barnier a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le budget de la sécurité sociale.
00:01:23Jamais l'article 49.3 n'a été si susceptible d'aboutir à la chute du gouvernement.
00:01:28Depuis 1962, le Rassemblement national a donc voté cette motion de censure de la gauche.
00:01:34Et si ça se convient, le gouvernement Barnier devrait être renversé dans ce cas d'une majorité de 289 voix.
00:01:43Alors, parlons vrai, est-ce que stratégiquement Marine Le Pen a fait le bon choix ?
00:01:47Ne risque-t-elle pas qu'on l'accuse d'avoir plongé le pays dans le chaos ?
00:01:51Et à cette question, le RN a-t-il raison de voter la motion de censure de la gauche pour renverser le gouvernement Barnier ?
00:01:56Vous dites oui à 88%. Vous voulez réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
00:02:02Et nous aurons une parole libre pour commenter ce débat.
00:02:06Patrick Vignal sera avec nous, ancien député Renaissance de l'Hérault.
00:02:09Et puis le coup de projecteur des vraies voix à 18h40.
00:02:12Marine Tandelier et Lucie Castex appellent donc la gauche à s'unir.
00:02:17La dirigeante écologiste et l'ex-candidate de l'NFP à Matignon, ils ont donc consigné une tribune hier dans Ouest-France au lendemain d'une offre de services de Jean-Luc Mélenchon.
00:02:27Récemment, François Hollande rejetait l'hypothèse d'un gouvernement Castex, mais aussi celui d'une union dernière, les leaders insoumis.
00:02:34Alors, parlons vrai, est-ce que pour vous, l'initiative de Castex et Tandelier, c'est le programme commun 52 ans plus tard ?
00:02:40Est-ce qu'une candidature unique de la gauche à la prochaine présidentielle vous semble plausible ?
00:02:44Et à cette question, qui incarne pour vous l'avenir de la gauche ?
00:02:47Vous dites à 9% Lucie Castex et Marine Tandelier, à 5% François Hollande, à 12% Jean-Luc Mélenchon et à 74% quelqu'un d'autre.
00:02:56Eh bien écoutez, appelez-nous au 0826 300 300 pour nous dire qui est ce quelqu'un ou c'est quelqu'un d'autre.
00:03:02On aimerait bien savoir.
00:03:03On vous souhaite la bienvenue.
00:03:04C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:08Avec Philippe Bilger aujourd'hui comme éditorialiste favori.
00:03:12Je suis heureux de vous retrouver.
00:03:13Merci mon Philippe, je suis très heureuse aussi.
00:03:15Il s'est bien débrouillé.
00:03:16Même orphelin, il a été très bon.
00:03:18Il est bon, il est bon.
00:03:19Pardon pour ma voix qui n'est pas encore au top.
00:03:21Françoise de Gaulle est avec nous.
00:03:22Non, non, mais moi, si vous me permettez, je vais censurer cette émission un instant.
00:03:26Parce que là, je déteste la façon dont vous rentrez dans cette émission en fait.
00:03:30Je déteste.
00:03:31Vous allez censurer.
00:03:32Notre vraie voix préférée.
00:03:34C'est ce que vous venez de dire.
00:03:35Vous venez de dire ça Philippe Bilger.
00:03:37Vous venez de le dire.
00:03:38C'est pas faux.
00:03:39C'est-à-dire que c'est tellement d'instinct que je m'en rends même plus compte.
00:03:42C'est ma voix préférée.
00:03:44C'est faible.
00:03:45C'est pas mal ma Françoise préférée.
00:03:46Vous voulez pas qu'on envoie Françoise de Gaulle à Sainte-Hélène comme on est le 2 décembre ?
00:03:49Non, mais elle censure.
00:03:50Elle censure.
00:03:51On verra.
00:03:52On verra si elle est en majorité.
00:03:53Si elle pouvait se censurer.
00:03:57Jean Dorido est avec nous.
00:03:58Docteur en psychologie.
00:03:59Bonsoir Jean.
00:04:00Bonsoir les amis.
00:04:01Heureux de vous retrouver.
00:04:02Un peu de psychologie dans cette émission ne nous fera pas de mal.
00:04:04Carrément.
00:04:05Avec son numéro 0826 300 300 c'est Baptiste qui nous appelle de Boulogne-Biancourt.
00:04:09Bonsoir Baptiste.
00:04:10Bonsoir Baptiste.
00:04:11Bonsoir à toutes et tous.
00:04:12Oui.
00:04:13Bonsoir Baptiste.
00:04:14Baptiste, c'est un coup de gueule contre la famille Mulliez.
00:04:20Justement sur les licenciements.
00:04:23Je vais y arriver.
00:04:24Ouais, ça m'embête un peu parce que moi je suis originaire de Roubaix.
00:04:27Donc c'est des gens de Main-Coin comme on dit chez nous.
00:04:31Donc ça m'embête profondément ce que je vais dire.
00:04:33Mais je pense qu'ils l'ont bien mérité.
00:04:34Juste pour vous donner un peu de contexte.
00:04:36Sur les dix dernières années, plusieurs dizaines de millions d'euros de CICE et d'exonération d'impôts.
00:04:42Alors pour que tout le monde soit au même niveau que vous, qu'on vous explique.
00:04:45Le groupe Casino et Décathlon, ça c'est le groupe Mulliez.
00:04:51Certains disent Mulliez.
00:04:53Et il y a des licenciements chez Auchan.
00:04:56C'est ça.
00:04:57Il y a des licenciements chez Auchan.
00:04:59Et il se trouve que vous avez raison de rappeler que Auchan et Décathlon c'est le même groupe.
00:05:03Dirigé par la même famille, en l'occurrence la famille Mulliez.
00:05:06Qui s'est gavé d'aides publiques et de subventions d'Etat pendant des années.
00:05:11Avec comme seul deal et seule contrepartie de créer avec les autres entreprises qui en ont bénéficié un million d'emplois.
00:05:18Non seulement ce million d'emplois n'a pas été créé.
00:05:21Mais en plus ils ont détruit des dizaines de milliers d'emplois.
00:05:25Jusqu'à récemment Auchan annonce qu'ils ont supprimé entre 2400 et 2500 emplois.
00:05:30Et aujourd'hui, donc quelques semaines plus tard, le groupe Décathlon annonce un milliard de dividendes reversés aux actionnaires de Décathlon.
00:05:39Et donc en partie à la famille Mulliez.
00:05:42Je trouve ça proprement dégueulasse.
00:05:44Et pour le dire franchement, je commence à être...
00:05:47Pourtant profondément de gauche, je commence à être de plus en plus en peine d'expliquer aux gens qu'ils ont tort de voter pour le Rassemblement National.
00:05:55Après ce sont deux sociétés différentes.
00:05:59Je suis...
00:06:01Evidemment je ne suivais pas à la trace les résultats du groupe Mulliez.
00:06:06Même si j'aimais beaucoup la philosophie qui inspirait ce groupe.
00:06:10Et notamment à l'époque, dans leur mode de vie, une certaine austérité.
00:06:15Mais c'est sûr que je comprends un petit peu l'indignation de notre ami.
00:06:20Lorsqu'on ne peut pas en permanence joindre des contraires aussi dissemblables.
00:06:27C'est vrai que Mulliez appartient à ces grandes dynasties du Nord.
00:06:31Et donc avec la sobriété qui les caractérise.
00:06:34Vous avez également la famille Peugeot qui est plutôt protestante.
00:06:37Donc il y a une vraie sobriété.
00:06:40Il y avait une forme de capitalisme familial.
00:06:42Je partage absolument votre colère.
00:06:44Et je vous rappelle, puisqu'on est en plein budget, que l'idée générale c'était quand même de taxer ce genre de fortune là.
00:06:51Plutôt que d'aller baisser les retraites en fait.
00:06:54Je remercie Baptiste de mettre le doigt sur ce point vraiment sensible.
00:06:58C'est un fait que les ultra-riches, sûrement qu'il en faut, c'est comme ça.
00:07:01Maintenant, lorsqu'ils se nourrissent sur la bête, à savoir l'argent public.
00:07:06C'est quand même notre argent, c'est nos impôts en termes d'allègements de charges.
00:07:11Et ces gens là font des profits complètement allurissants, pour ne pas dire indécents.
00:07:16Et là le ruissellement, là on l'attend.
00:07:19Le ruissellement c'est zéro, c'est dans les poches des ultra-riches.
00:07:24Et la misère, reste la misère, et c'est vrai que c'est assez dégoûtant.
00:07:28Merci Baptiste, vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:33Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:07:35Qu'est-ce qui va se passer maintenant, après la motion de censure ?
00:07:38Eh bien on aimerait bien savoir.
00:07:40Et ce sera dans un instant, 0826 300 300, soyez les bienvenus.
00:07:43Sud Radio, parlons vrai.
00:07:48Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:07:51Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:54Bienvenue dans les vraies voix, on est ravis de vous retrouver.
00:07:56C'est lundi, on s'occupe de vous jusqu'à 19h avec Philippe David.
00:08:00Il est avec nous, bien sûr, Philippe Bilger, Françoise de Gouin et Jean Dorédo.
00:08:05Je vois que l'adjectif a disparu, tu vois il suffit un peu de gueuler.
00:08:09Moi je fais de la surenchère là, tu vois, sur le parlement des vraies voix.
00:08:13Parce qu'il suffit juste d'exprimer son désarroi, hop, les adjectifs disparaissent.
00:08:18Je vous ai dit que je vous aimais, Philippe Bilger.
00:08:25Françoise de Gouin qui porte le parlement des vraies voix,
00:08:28les jours où elle vient, je dirais plutôt le soviet des vraies voix.
00:08:30Ah mais j'adore, mais je vais tous vous mettre au pas.
00:08:34Mais bon, je vous sauverai, je dirais que Sud Radio a caché des gauchistes pendant la guerre.
00:08:40Donc je vous assure que vous serez sauvés.
00:08:41Ne vous énervez pas, la dictature elle est de ce côté-là.
00:08:44Non, non, non, la dictature elle est là.
00:08:47Parce que Philippe, elle est là, là.
00:08:50Non mais ce n'est pas du tout, vous en faites ce que vous voulez de Philippe.
00:08:53D'habitude vous arrivez avec un saucisson par ici, vous allez voir le dictateur.
00:08:57Un saucisson, une andouillette de vire, alors là, c'est fini, une tartiflette.
00:09:02Mais c'est tellement vrai.
00:09:03C'est l'andouille, il n'y a pas l'andouille, il y a l'andouille.
00:09:05L'andouille, l'andouille de vire, pardon, excusez-moi.
00:09:07Non parce que vous êtes né à vire, c'est ça.
00:09:10Rien qu'à vous écouter François, j'ai pris 10 kilos par pisse.
00:09:13Allez on arrête.
00:09:14Allez dans un instant, les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:09:16Bonsoir Félix.
00:09:17Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:09:18Et de quoi parle-t-on ?
00:09:19Du gouvernement Barnier qui engage sa responsabilité
00:09:21et qui risque bien d'être mis en minorité renversée suite à ce 49-3.
00:09:25Et puis tiens, vous en parliez presque.
00:09:27On va parler d'une autre spécialité culinaire.
00:09:29On va parler de la finale ce soir du championnat du monde de pâté en croûte.
00:09:34C'est ce soir la finale.
00:09:35Enfin des sujets sérieux.
00:09:36Est-ce qu'on va t'intéresser un peu Philippe David ?
00:09:37Il n'y a pas que le gouvernement renversé dans la vie quand même.
00:09:40Il y a la crème renversée.
00:09:44Donc en 3 mots, Barnier, responsabilité, pâté.
00:09:46Et bien voilà, vivement la fin.
00:09:47Allez, tout de suite la voix est au procureur.
00:09:51Les vraies voix Sud Radio.
00:09:52Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:56Et monsieur le procureur voulait poser la question, après la censure, qu'est-ce qui se passe ?
00:10:01En fait, on en avait un peu assez de cette incertitude,
00:10:06même si en réalité elle était forcément imprégnée d'une sorte d'intuition que le 49-3 allait arriver.
00:10:14Ça y est, il a été formulé par le Premier ministre.
00:10:18La motion de censure sera votée, je suppose, mercredi,
00:10:22par une alliance entre le nouveau Front populaire,
00:10:26parce que les socialistes y seront évidemment,
00:10:29et le Rassemblement national.
00:10:31Nous avons là le premier point qui sera fait.
00:10:35Seconde observation, c'est qu'alors qu'à une certaine époque,
00:10:39on pouvait penser que ceux qui prévoyaient le départ du Président de la République
00:10:44exagéraient un peu ou prenaient leur désir pour des réalités,
00:10:49peut-être que tout cela maintenant doucement se rapproche vertigineusement.
00:10:55Et évidemment, pour ceux qui l'adorent, il y en a encore,
00:10:59c'est quelque chose qui relève d'une forme de chagrin possible.
00:11:03— Sur Emmanuel Macron, sa démission ?
00:11:06— Oui.
00:11:07— Moi, ce qui s'est passé aujourd'hui est assez clair.
00:11:11C'est-à-dire que Marine Le Pen, bien sûr, ne chasse pas du tout Michel Barnier.
00:11:16Le budget n'est pas du tout le problème de Marine Le Pen.
00:11:19Marine Le Pen, quand elle change de stratégie,
00:11:21elle veut une présidentielle anticipée.
00:11:24C'est clair comme de l'eau de roche. On l'a dit tout de suite sur ce radio.
00:11:27Non, mais elle, parce que c'est une question de survie,
00:11:30elle va avoir le résultat de son procès en mars.
00:11:33Le calendrier, c'est 35 jours.
00:11:35Donc si vous voulez, il n'y a rien d'étonnant, ce qui est en train d'arriver.
00:11:38Mais là où je ne vous rejoins pas, c'est que,
00:11:40et j'en parlais avec mon camarade Philippe David,
00:11:42il n'y a aucune condition, même si elle censurait 10 fois
00:11:46jusqu'à la fin du mois de décembre, pour qu'Emmanuel Macron démissionne.
00:11:49C'est-à-dire qu'il ne démissionnera que si lui décide,
00:11:52il a tous les moyens dans la constitution de rester.
00:11:54Donc je pense qu'elle fit une erreur stratégique en fait, Marine Le Pen.
00:11:57Oui, alors on vient de parler du président.
00:12:00A tout seigneur, tout honneur, je continue sur lui.
00:12:03C'est quand même sensationnel de voir comment ce monsieur a réussi
00:12:06à casser complètement l'esprit de la Vème République
00:12:09qui avait quand même été mise en place précisément
00:12:11pour que la France ait toujours un gouvernement,
00:12:14après les espèces d'errance de la IVème République.
00:12:16Et là, c'est quand même un fait.
00:12:18Tant va la crue chaleau qu'à la fin, elle se casse.
00:12:20On a eu Elisabeth Borne qui a gouverné tant bien que mal,
00:12:23comme ça pendant longtemps, sans avoir de majorité.
00:12:27Le président décide de dissoudre l'Assemblée.
00:12:30Personne n'a compris encore pourquoi il a fait ça.
00:12:35Et là, on voit bien que ça y est, on est quand même à la veille
00:12:37d'avoir peut-être une France sans gouvernement.
00:12:41Sans capacité à réunir un gouvernement.
00:12:44Pour gouverner, pour notamment établir un budget.
00:12:46Et Elisabeth Borne, elle a cru que dans la même phrase,
00:12:48ça n'avait aucun lien, soyons clairs.
00:12:49Merci d'avoir rappelé.
00:12:50J'ai beaucoup de respect pour cette dame.
00:12:52C'est pour ça que je tiens à le dire.
00:12:54Elle est très bien maintenant, elle parle librement.
00:12:57Les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:13:04Michel Barnier parle d'un moment de vérité
00:13:06en engageant la responsabilité de son gouvernement
00:13:08sur le budget de la Sécurité Sociale.
00:13:10Ça passe ou ça casse, soit le budget est adopté sans vote,
00:13:13soit le gouvernement sera renversé.
00:13:15Scénario désormais privilégié.
00:13:17Le RN indique qu'il votera la motion de censure de la gauche
00:13:19en plus de la sienne.
00:13:21Plus de gouvernement peut-être, pas de budget sans doute,
00:13:23mais on ne perd pas l'appétit pour autant.
00:13:25Vous l'attendiez tous, surtout Philippe David.
00:13:28C'est ce soir la finale du championnat du monde de pâté en croûte.
00:13:31Quinze candidats du monde entier réunis à Lyon
00:13:34pour une épreuve qui promet d'envoyer du pâté.
00:13:38Les vrais voici de radio.
00:13:41Les dés sont jetés.
00:13:43Tout à l'heure, Michel Barnier a engagé
00:13:45la responsabilité de son gouvernement
00:13:47sur le budget de la Sécurité Sociale.
00:13:49Soit le texte est adopté sans vote, soit le gouvernement est renversé.
00:13:51Ça n'était arrivé qu'une seule fois,
00:13:53sous la cinquième, en 1962.
00:13:55Mais ça pourrait bien se reproduire.
00:13:57Puisque le RN indique vouloir
00:13:59voter cette motion de censure du nouveau Front Populaire
00:14:01en plus de la sienne,
00:14:03ça ferait une majorité pour renverser l'exécutif.
00:14:05Et Michel Barnier le savait
00:14:07en dégainant ce 49-3 tout à l'heure.
00:14:09Mais le Premier ministre estime être allé au bout
00:14:11des négociations possibles sur le budget.
00:14:13Je crois que nous sommes parvenus désormais
00:14:15à un moment de vérité.
00:14:17Je pense sincèrement
00:14:19que les Français ne nous pardonneraient pas
00:14:21de préférer les intérêts particuliers
00:14:23à l'avenir de la nation.
00:14:25Notre pays a tant à faire
00:14:27pour défendre ses intérêts
00:14:29et son influence
00:14:31en Europe et dans le monde.
00:14:33C'est pourquoi,
00:14:35sur le fondement de l'article 49,
00:14:37alinéa 3 de la Constitution,
00:14:39j'engage
00:14:41la responsabilité
00:14:43du gouvernement, de mon gouvernement.
00:14:45Désormais,
00:14:47mesdames et messieurs les députés,
00:14:49chacun doit prendre ses responsabilités
00:14:51et je prends les miennes.
00:14:53Et c'est donc
00:14:55le RN de Marine Le Pen qui avait,
00:14:57entre guillemets, le doigt sur la gâchette
00:14:59pour renverser ou non le gouvernement.
00:15:01Marine Le Pen qui estime ne pas avoir eu
00:15:03assez de concessions du gouvernement,
00:15:05pas de renoncements, notamment sur la désindexation
00:15:07des retraites.
00:15:09Je rappelle que la désindexation
00:15:11des retraites,
00:15:13qui ramène au gouvernement
00:15:153 milliards
00:15:17d'euros,
00:15:19c'est 0,5% de l'ensemble
00:15:21du budget du PLFSS.
00:15:23Il ne me semblait pas que
00:15:25cette demande était
00:15:27insupportable.
00:15:29Il était insupportable de la refuser.
00:15:31Les choses étaient claires.
00:15:33M. Barnier n'a pas
00:15:35souhaité répondre à la demande
00:15:37des 11 millions d'électeurs
00:15:39du RN. Il a dit
00:15:41que chacun assumerait ses responsabilités.
00:15:43Nous assumerons donc les nôtres.
00:15:45Marine Le Pen tout à l'heure
00:15:47à l'Assemblée nationale, et ce n'est pas une surprise,
00:15:49la présidente du groupe de la France insoumise
00:15:51Mathilde Panot a elle aussi annoncé
00:15:53un dépôt de motion de censure.
00:15:55Face à cet énième déni de démocratie,
00:15:57nous censurons ce gouvernement
00:15:59et Michel Barnier restera probablement
00:16:01dans l'histoire comme le Premier ministre
00:16:03qui aura eu le mandat
00:16:05le moins long comme Premier ministre
00:16:07de la Vème République.
00:16:09Nous le censurons et contrairement à ce que
00:16:11disait le Premier ministre à l'instant,
00:16:13ce ne sera pas le chaos après
00:16:15que M. Barnier et son gouvernement soient partis,
00:16:17c'est aujourd'hui un chaos politique
00:16:19que nous vivons du fait à la fois
00:16:21du gouvernement de M. Barnier mais aussi
00:16:23de la présidence d'Emmanuel Macron.
00:16:25Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.
00:16:27Juste une précision très importante, vous savez
00:16:29qu'au niveau du Nouveau Front Populaire
00:16:31il s'organise, c'est le PS qui dépose
00:16:33donc là c'est LFI qui va porter la motion
00:16:35et ce sera défendu par
00:16:37Éric Coquerel, spécialiste des comptes publics.
00:16:39Les gens pensaient Panot bon part,
00:16:41non finalement il est très très bon
00:16:43sur les comptes publics.
00:16:45C'est ce qu'il y a de mieux.
00:16:47Le grand débat du jour dans quelques instants
00:16:49et Philippe on en vient.
00:16:51Comme promis à la grande finale ce soir de la 15ème édition
00:16:53du championnat du monde du pâté en croûte.
00:16:55Oui ça vous intéresse Philippe.
00:16:57C'est l'info de l'année.
00:16:59C'est le plus important de tout ce que je peux dire aujourd'hui.
00:17:0115 finalistes en lice prêts en découdre
00:17:036 français mais ils viennent aussi les candidats
00:17:05du Danemark, de Suède, du Canada, du Japon
00:17:07de Belgique ou même de Monaco.
00:17:09Une épreuve au carrefour de trois
00:17:11grands métiers évidemment, charcuterie,
00:17:13pâtisserie et cuisine. Donc ce championnat
00:17:15de pâté en croûte a permis de redonner
00:17:17ses lettres de noblesse à la spécialité
00:17:19qui demande un grand savoir-faire.
00:17:21Je vous explique Gilles Demange, l'un des créateurs de ce concours.
00:17:23Avoir la croûte bien cuite, croustillante
00:17:25et avoir le fer de son foie gras
00:17:27rosé au milieu c'est extrêmement
00:17:29compliqué. Soit le foie gras est trop cuit
00:17:31soit la pâte n'est pas assez cuite.
00:17:33Réussir cette équation c'est très très très
00:17:35compliqué. Avec une gelée de sucre
00:17:37où on n'a pas rajouté des produits
00:17:39un peu, je me rappelle de la colle
00:17:41c'est de la génatine pour la tenir.
00:17:43C'est incroyable. C'est 12 heures
00:17:4514 heures de travail pour le pâté.
00:17:47On va passer un bon moment avec sa tranche
00:17:49de pâte croûte. C'est une tranche donc c'est aussi
00:17:51un bon moment, c'est un produit de partage.
00:17:53On adore ça.
00:17:55Des propos recueillis
00:17:57sur Sud Radio par Amélie
00:17:59Béguin. Le résultat du championnat du
00:18:01monde de pâté en croûte devrait être connu ce soir.
00:18:03D'ailleurs on peut dire bon pâté croûte ou
00:18:05pâté en croûte comme vous voulez mais selon
00:18:07nos informations dans les cuisines de certains restaurants
00:18:09on utilise un sigle pour aller plus vite
00:18:11on voit un PEC sur la table 9.
00:18:13PEC comme pâté en croûte.
00:18:15Vous savez tout.
00:18:17Est-ce qu'il est fort un PEC ?
00:18:19Ah elle est forte cette sigle.
00:18:21Ce dictateur est extraordinaire.
00:18:23Oh grand Mélibus !
00:18:25Oh soleil de nos nuits !
00:18:27Oh soleil somptueux !
00:18:29Oh majesté incroyable !
00:18:31Oh barbaresque !
00:18:33Ah mince !
00:18:35Merci Félix, Mathieu.
00:18:37Je tiens donc à signaler que
00:18:39bien que le Danemark, la Suède, le Canada
00:18:41le Japon, la Belgique et Monaco
00:18:43soient en lice, il faudrait que ça reste
00:18:45français. Voilà ce que j'ai dit.
00:18:47Et c'est le vainqueur, c'est demain, ma chère Féfé.
00:18:49Ça va, mais vous voulez qu'elle cocardise ?
00:18:51Pourquoi est-ce que vous êtes cocardière comme ça ?
00:18:53Et le vainqueur sera reçu dimanche dans
00:18:55Fernaud Faisson Marché par Vincent Fernaud.
00:18:57Ah ben voilà !
00:18:59Les amis,
00:19:01l'Assemblée Nationale
00:19:03nous attend.
00:19:05Puisque ce retour à l'Assemblée Nationale
00:19:07où Michel Barnier a engagé la responsabilité
00:19:09de son gouvernement sur le budget de la sécurité sociale
00:19:11comme promis, le Rassemblement National
00:19:13va donc voter cette motion de censure.
00:19:15Alors parlons vrai. Est-ce que stratégiquement
00:19:17Marine Le Pen a fait le bon choix ?
00:19:19Ne risque-t-elle pas qu'on l'accuse
00:19:21d'avoir plongé le pays dans le chaos ?
00:19:23Et à cette question, le RN a-t-il raison de voter
00:19:25la motion de censure de la gauche pour renverser le gouvernement
00:19:27Barnier ? Vous dites oui à 88%.
00:19:29Vous voulez réagir ? Le 0 826
00:19:31300 300. Et Patrick Vignal
00:19:33est avec nous, ancien député Renaissance de l'héros.
00:19:35Bonsoir Patrick Vignal.
00:19:37Est-ce que le second
00:19:39mandat d'Emmanuel Macron
00:19:41est terminé ?
00:19:43Écoutez, je pense que le second mandat
00:19:45n'est pas terminé. Le vrai débat, c'est
00:19:47la présence de la classe politique.
00:19:49On voit bien qu'on a trois blocs, en fait,
00:19:51qui ne veulent pas s'entendre. On voit bien
00:19:53que la culture du compromis n'existe pas
00:19:55en France. Chacun est sur son
00:19:57petit cheval et on n'a plus des
00:19:59lecteurs, on a des clients.
00:20:01Et je pense que Michel Barnier s'est
00:20:03trompé parce qu'il ne peut pas
00:20:05dire à Laurent Wauquiez, tu vas au TF1,
00:20:07je donne les retraites. Tu diras à Gabriel Attal,
00:20:09tu donnes les entreprises.
00:20:11C'est tout ça qui ne va pas.
00:20:13Patrick Vignal, ne bougez pas, on va en parler dans quelques instants.
00:20:15Le numéro de téléphone, vous le connaissez maintenant, 0 826
00:20:17300 300, on vous attend et on est ravis
00:20:19de vous retrouver jusqu'à 19h.
00:20:21Les vraies voix Sud Radio,
00:20:2317h-19h, Philippe David,
00:20:25Cécile de Ménibus.
00:20:27Chers amis, nous étions en train de parler
00:20:29dans les vraies voix de raclette.
00:20:31Je ne sais pas si vous faites beaucoup de raclette.
00:20:33Appelez-nous, dites-nous si vous aimez
00:20:35les raclettes. Il faudrait qu'on se fasse une raclette géante
00:20:37un jour.
00:20:39Les vraies voix, c'est vraiment une bombe de fondue.
00:20:41Oh, c'est beau.
00:20:43Raclette a détrôné la fondue.
00:20:45Avec un an de patates.
00:20:47Là, on va nous prendre pour des jambons.
00:20:49C'est mieux que de passer par un cornichon.
00:20:51Ou de mauvais cornichon.
00:20:53Bon, c'est bon.
00:20:55On arrête. Sinon, je vous mets
00:20:57au 49.3, les amis.
00:20:59Avec nous, aujourd'hui,
00:21:01on plaisante, mais ce n'est pas drôle,
00:21:03Philippe Bilger est avec nous, Françoise Degoy
00:21:05et Jean Dorédo, vous êtes la bienvenue.
00:21:07Le grand débat du jour.
00:21:09C'est incroyable.
00:21:11Philippe Bilger marque un temps d'arrêt.
00:21:13Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:15Sur le fondement
00:21:17de l'article 49,
00:21:19alinéa 3 de la Constitution,
00:21:21j'engage
00:21:23la responsabilité
00:21:25du gouvernement, de mon gouvernement,
00:21:27sur l'ensemble du projet de loi
00:21:29de financement de la sécurité sociale
00:21:31pour 2025.
00:21:33C'est particulièrement fourbe.
00:21:35On a dit beaucoup de mal du 49.3.
00:21:37On va s'apercevoir dans les mois qui viennent
00:21:39que le 49.3, c'est vital
00:21:41en Ve République,
00:21:43quand on n'a pas de majorité.
00:21:45Aujourd'hui, on doit répondre
00:21:47à ce qui nous est demandé par le pays,
00:21:49à savoir censurer ce gouvernement.
00:21:51Et il y a presque une heure,
00:21:53Michel Barnier a engagé
00:21:55la responsabilité de son gouvernement
00:21:57sur le budget de la sécurité sociale.
00:21:59Le Rassemblement d'Ancienne-Anne annonce
00:22:01qu'il va voter avec la gauche.
00:22:03Si ça se confirme, le gouvernement Barnier
00:22:05devrait être renversé en cas de majorité.
00:22:07Je rappelle que c'est 289 voix.
00:22:09Alors parlons vrai.
00:22:11Est-ce que le RN a raté le coche
00:22:13pour renforcer sa crédibilité
00:22:15comme éventuel parti de gouvernement
00:22:17en votant cette censure ?
00:22:19Est-on désormais dans une crise politique ?
00:22:21A cette question, le RN a-t-il raison de voter
00:22:23la motion de censure de la gauche pour renverser le gouvernement Barnier ?
00:22:25Vous dites oui à 88%.
00:22:27Vous voulez réagir ? Livrez-vous à tant de vos appels
00:22:29sans aucune censure.
00:22:31Au 0826 300 300.
00:22:33Patrick Vignal est avec nous.
00:22:35Ancien député Renaissance 2.
00:22:37Merci Patrick Vignal d'être avec nous.
00:22:39Je vais écouter notre ami Patrick Vignal
00:22:41avec encore plus d'intérêt
00:22:43et d'amitié que d'habitude
00:22:45parce que j'ai vu comme il a été cité
00:22:47dans l'excellent article du Monde
00:22:49auquel Françoise de Gaulle
00:22:51a fait référence tout à l'heure
00:22:53qui décrivait le lent crépuscule
00:22:55d'Emmanuel Macron.
00:22:57C'est un article très remarquable.
00:22:59Mais plus sérieusement, deux observations.
00:23:01D'abord, je suis étonné
00:23:03que, à mon avis,
00:23:05par l'étrange
00:23:07tactique de
00:23:09Michel Barnier
00:23:11à partir du moment
00:23:13où il donne l'impression
00:23:15depuis quelques jours
00:23:17de céder presque totalement
00:23:19au Rassemblement
00:23:21national qui apparaît
00:23:23comme une sorte de
00:23:25bourreau un peu sadique
00:23:27qui accepte d'aller jusque là
00:23:29mais qui souhaite encore
00:23:31davantage de concessions.
00:23:33Je ne parviens pas à comprendre
00:23:35pourquoi il n'a pas mis en oeuvre
00:23:37ce processus de rapprochement
00:23:39beaucoup plus tôt.
00:23:41Deuxième élément, je l'ai dit tout à l'heure.
00:23:43On pouvait penser
00:23:45que la démission d'Emmanuel Macron
00:23:47était une chose inconvable
00:23:49contrairement,
00:23:51mon cher Jean, à ce que vous avez dit.
00:23:53Je crois que la Vème République
00:23:55sauve
00:23:57en réalité
00:23:59le pouvoir actuel
00:24:01au lieu de l'accabler.
00:24:03On peut se demander maintenant
00:24:05si Emmanuel Macron
00:24:07n'est pas menacé
00:24:09immédiatement par ce qui
00:24:11s'est passé dans la bureau.
00:24:13Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen
00:24:15puisque Françoise nous le dit
00:24:17souhaitent une présidentielle
00:24:19anticipée.
00:24:21Jean-Luc Mélenchon parce que c'est l'élection de sa vie
00:24:23et il ne fait que ça, il ne vit que pour ça.
00:24:25Marine Le Pen parce que c'est
00:24:27l'élection qui peut lui sauver la vie
00:24:29parce que le couperet va tomber en mars
00:24:31et donc il ne faut pas se tromper.
00:24:33Je le redis, Marine Le Pen n'a rien...
00:24:35Ce n'est pas le problème du budget pour Marine Le Pen
00:24:37c'est le problème de la présidentielle anticipée.
00:24:39Il faut absolument la décrocher.
00:24:41Moi je ne crois pas qu'Emmanuel Macron
00:24:43soit en danger de démission.
00:24:45Je pense qu'il n'a pas d'autre choix
00:24:47s'il part sur la droite.
00:24:49Bruno Retailleau à l'instant qui vient de critiquer
00:24:51terriblement Marine Le Pen
00:24:53a compris qu'il n'irait jamais à Matignon.
00:24:55C'était une solution qui était envisagée
00:24:57depuis deux jours.
00:24:59Comme l'Elysée a compris que Marine Le Pen
00:25:01chasse le gros gibier Macron
00:25:03Retailleau sera censuré.
00:25:05Évidemment, tout ce qui va arriver
00:25:07sera censuré, censure sur censure
00:25:09pour obliger le président de la République
00:25:11à démissionner qui est lui-même très protégé
00:25:13par la Constitution.
00:25:15La solution c'est s'orienter
00:25:17centre-gauche, centre-droite.
00:25:19Ce qui était impossible en juillet
00:25:21est quasiment dans l'obligation
00:25:23d'advenir.
00:25:25Sinon, de toute façon, on n'y arrivera pas.
00:25:27Alliance, PS, PC,
00:25:29une partie des Verts, il n'y aura jamais LFI dedans.
00:25:31Bayrou et une partie des macronistes
00:25:33de gauche. Je pense que c'est ça
00:25:35qui est en train de se construire
00:25:37en réalité. Et ça se construit depuis pas mal
00:25:39de temps en fait.
00:25:41Pour être tout à fait clair, bien sûr que la
00:25:43Vème République a des institutions ultra-solides.
00:25:45Dieu merci, évidemment
00:25:47que le président n'est pas du tout en danger.
00:25:49C'est sûr et certain.
00:25:51Pour autant, c'est quand même
00:25:53ahurissant de voir à quel point
00:25:55aujourd'hui la France est dans l'incapacité
00:25:57complète de voir émerger
00:25:59une force de gouvernement
00:26:01en capacité justement de voter un budget,
00:26:03d'assurer précisément
00:26:05les deux pouvoirs
00:26:07indépendants, législatif et
00:26:09exécutif. Et là, on est vraiment dans une espèce de
00:26:11bug du régime.
00:26:13J'entends Françoise de Goua qui évoque
00:26:15une possibilité de prochain gouvernement
00:26:17avec des communistes.
00:26:19Il faut quand même rappeler que
00:26:21à part la Corée du Nord,
00:26:23et Cuba,
00:26:25il n'y a plus de partis communistes. Même en Italie
00:26:27où ils étaient très forts, il n'y a plus de partis communistes.
00:26:29Ils ont changé de nom.
00:26:31Voilà, voilà.
00:26:33Vous voyez le communisme.
00:26:35On empêche les personnes
00:26:37et on les traite en plus.
00:26:39Tu te rends compte comment tu parles
00:26:41de la gauche ?
00:26:43C'était délirant
00:26:45comment tu parles de la gauche.
00:26:47Tu penses vraiment que les bolcheviques sont de retour ?
00:26:49Non, mais tu crois que les bolcheviques sont de retour ?
00:26:51Françoise de Goua,
00:26:53ne vous en déplaise.
00:26:55Vous venez d'évoquer la possibilité de
00:26:57un gouvernement en France avec des communistes.
00:26:59Et alors, il y en a eu pendant des années avec François Mitterrand.
00:27:01Qu'est-ce que vous racontez ?
00:27:03Ce n'est pas ce que la France a fait de mieux.
00:27:05Je reprends votre verbe.
00:27:07C'est quand même impossible.
00:27:09Françoise de Goua,
00:27:11c'est possible de parler ?
00:27:13Françoise,
00:27:15je reprends votre verbe.
00:27:17Vous venez d'évoquer
00:27:19la possibilité d'un gouvernement en France
00:27:21avec des communistes.
00:27:23C'est quand même allurissant de voir précisément
00:27:25comment la France
00:27:27peut en arriver à une telle extrémité
00:27:29absolument lunaire.
00:27:31C'est lunaire
00:27:33d'envisager des communistes pour le gouvernement
00:27:35en France en 2020.
00:27:37On en parle de façon à 18h30.
00:27:39Allez, tout de suite avec Patrick Vignal.
00:27:41Patrick Vignal,
00:27:43la seule fois qu'un gouvernement a été censuré,
00:27:45c'était en 1962.
00:27:47L'Assemblée avait été dissoute par
00:27:49le général de Gaulle. Aujourd'hui,
00:27:51Macron ne peut plus le faire. Que lui reste-t-il ?
00:27:53Écoutez, moi je vais vous dire
00:27:55en fait, on assiste à une décomposition
00:27:57de la parole du politique.
00:27:59Dans mon camp,
00:28:01les gens qui disent ce soir, ça va être une crise,
00:28:03la carte vitale ne marchera plus.
00:28:05Ça ne fonctionne pas.
00:28:07Le vrai débat qu'on a, c'est comment on traite
00:28:09le Rassemblement national et ses 11 millions
00:28:11de voix. En 2012,
00:28:13quand j'étais élue, il y avait 6 parlementaires.
00:28:15En 2017, 89.
00:28:17Aujourd'hui, 144.
00:28:19Je pense que la méthode de Michel Barnier
00:28:21ne correspondait pas à l'évolution.
00:28:23Le vrai débat, il faudrait
00:28:25qu'on soit comme en Allemagne.
00:28:27Pas de motion de censure si on n'est pas
00:28:29capable de faire une majorité.
00:28:31Et Françoise, elle a raison. Comment on va
00:28:33sortir de tout cela ? Est-ce qu'il faut
00:28:35virer tous les parlementaires parce qu'ils sont
00:28:37incapables d'avoir des compromis ?
00:28:39Et leur objectif, c'est d'avoir des clients
00:28:41parce qu'on les a mis devant là.
00:28:43Quand vous dites à Laurent Wauquiez, va vendre
00:28:45les retraités aux 20 heures,
00:28:47Marine dit, c'est moi qui ai vendu l'électricité.
00:28:49Nous, on dit, c'est nous.
00:28:51Mais c'est plus possible de fonctionner comme ça.
00:28:53Et vous savez, paradoxalement,
00:28:55ce soir, c'est peut-être la clé,
00:28:57c'est Emmanuel Macron qui doit l'avoir.
00:28:59Est-ce qu'il serait capable
00:29:01de changer de pot ?
00:29:03C'est un peu ce que je me suis permis
00:29:05de donner des SMS qui
00:29:07normalement sont privés, pour dire
00:29:09que quand même, le Président doutait
00:29:11que le Président, il n'est pas présenté
00:29:13que par une intelligence artificielle.
00:29:15Et je pense que le vrai débat,
00:29:17est-ce qu'Emmanuel Macron
00:29:19est capable de sortir les six
00:29:21grands postes de l'État
00:29:23et de faire venir tous les groupes
00:29:25parlementaires, les collectivités
00:29:27à qui on va demander de réduire
00:29:29leur déficit, les syndicats
00:29:31et vous, la presse nationale.
00:29:33Et là, on verra ce que seront
00:29:35capables de dire les partis politiques.
00:29:37Mais pour trouver 60 milliards,
00:29:39si vous ne faites pas,
00:29:41si l'Élysée ne baisse pas
00:29:43son budget, si les assemblées
00:29:45ne baissent pas leur budget, je dis quoi
00:29:47à ma mamie de Lunel que son médicament,
00:29:49il faudra qu'elle participe.
00:29:51Il faut donner des symboles
00:29:53politiques. Aujourd'hui,
00:29:55je suis très déçue parce qu'on a
00:29:57une majorité de partis politiques
00:29:59qui n'en ont rien à faire des Français.
00:30:01Ils sont tournés vers 2027
00:30:03et peut-être cette crise de ce soir
00:30:05va réveiller les consciences
00:30:07et on va avoir des gens responsables.
00:30:09Allez, Philippe et après Baptiste.
00:30:11Patrick, est-ce que vous ne croyez pas
00:30:13que
00:30:15le nouveau Emmanuel Macron
00:30:17que vous semblez souhaiter pour
00:30:19qu'il mette en œuvre
00:30:21une politique fondamentale
00:30:23au moins sur 5 à 6
00:30:25sujets est assez
00:30:27utopique dans la mesure où
00:30:29il ne va sans doute
00:30:31être préoccupé
00:30:33que par la volonté de démontrer
00:30:35qu'il est encore nécessaire
00:30:37jusqu'en 2027.
00:30:39Est-ce que vous ne croyez pas que c'est ça
00:30:41le souci ? Allez, on n'a pas beaucoup de temps.
00:30:43Philippe, vous avez raison
00:30:45dans le constat, mais il faut qu'il change
00:30:47de pot. Je veux dire, qu'est-ce qu'il va faire
00:30:49demain ? Il va renommer Barnier ?
00:30:51Il va nommer Rotaio ? Ça ne peut pas marcher.
00:30:53Il faut qu'il nomme une coalition
00:30:55qui part des communistes jusqu'au LR.
00:30:57Il faut que chacun fasse de l'armure.
00:30:59Il faut que Laurent Wauquiez
00:31:01ne se dise pas, je prends des parts
00:31:03de marché pour 2027. Pareil pour
00:31:05Gabriel Attal. Pareil pour Marine Dandelier.
00:31:07Il y a plus de candidats aux
00:31:09présidentielles que d'électeurs. Ça continue.
00:31:11Voilà pourquoi ça ne marche pas.
00:31:13Patrick, vous savez très bien
00:31:15qu'on est dans les entrailles du Parlement et vous savez très bien
00:31:17que cette coalition est déjà presque en cours
00:31:19de construction. Vous savez très bien que même
00:31:21si quelqu'un de Laurent Wauquiez
00:31:23ne le dit pas en in mais en off,
00:31:25il dit qu'il est quasiment prêt aussi à ça
00:31:27en mettant des désidératas sur les personnalités.
00:31:29Donc tout le monde a bien
00:31:31compris à un moment donné qu'il va
00:31:33falloir élargir. Voilà.
00:31:35Donc moi je ne suis pas
00:31:37du tout inquiète
00:31:39de ce qui est en train de se passer. Pas du tout.
00:31:41Baptiste, Baptiste, Baptiste.
00:31:43Vous voulez y réagir.
00:31:45Oui, oui. Écoutez, moi je trouve ça
00:31:47fantastique de discouvrir
00:31:49sur est-ce qu'on vit une crise politique ?
00:31:51Ben oui, on vit une crise politique et j'ai envie de dire
00:31:53est-ce qu'on ne pouvait pas s'y attendre ?
00:31:55À partir du moment où on provoque
00:31:57des élections législatives anticipées
00:31:59que le résultat des élections
00:32:01fait qu'on a
00:32:03la gauche qui arrive en tête, suivie par le Rassemblement
00:32:05national, puis par Emmanuel Macron,
00:32:07puis par les LR et au final
00:32:09on confie la constitution du gouvernement
00:32:11à la force politique arrivée troisième qui
00:32:13pioche dans le monde la force politique arrivée quatrième.
00:32:15Mais sans déconner, si vous n'avez pas vu arriver
00:32:17une crise politique, ouvrez un centre de crête, faites autre chose.
00:32:19C'est écousu de fil blanc, cette histoire, quand même.
00:32:21Mais enfin.
00:32:23En même temps, s'il n'y avait pas eu des
00:32:25accords d'appareils, peut-être que ce serait pas le cas.
00:32:27Mais non, mais c'est pas le problème d'accords d'appareils,
00:32:29c'est que moi, Baptiste a raison, tout a été
00:32:31fait à l'envers, mais à la limite, même,
00:32:33à la limite, c'est pas plus mal.
00:32:35C'est complètement délirant, mais à la limite, c'est mieux pour la gauche.
00:32:37C'est mieux pour la gauche.
00:32:39Ah pardon, Patrick, je n'ai pas compris.
00:32:41Moi, je voudrais répondre à Baptiste.
00:32:43Baptiste, on est clair, c'était une connerie
00:32:45de faire cette dissolution.
00:32:47La temporalité, il fallait la faire plus tard.
00:32:49Vous savez, moi, j'aime bien voir
00:32:51la bouteille à moitié pleine et pas vide.
00:32:53La cinquième république, ça marche pas.
00:32:55Un président, il préside,
00:32:57un gouvernement, il gouverne.
00:32:59Donc aujourd'hui, on est acculé
00:33:01au fond du couloir. Est-ce que le président
00:33:03va se dire maintenant, je dois changer
00:33:05de méthode, je dois réfléchir
00:33:07autrement, je dois partager le pouvoir,
00:33:09je dois interroger les Français,
00:33:11et ça, ça va marcher.
00:33:13Il faut faire cette révolution politique.
00:33:15Sinon, on va continuer jusqu'en 2027
00:33:17et vous changerez de gouvernement
00:33:19au gré des partis politiques
00:33:21et de leur humeur.
00:33:23La vérité sort de la bouche des auditeurs.
00:33:25Je remercie à nouveau Baptiste.
00:33:27C'est quand même un truc complètement fou.
00:33:29On a quand même un président qui a été réélu.
00:33:31Dans la foulée, les législatives,
00:33:33ils n'obtient pas,
00:33:35la force de l'opposant n'obtient pas
00:33:37de majorité, ce qui est quand même déjà
00:33:39complètement rarissime depuis que le quinquennat
00:33:41a été mis en place.
00:33:43Et on oublie de rappeler
00:33:45la claque monumentale
00:33:47que prend la force politique incarnée
00:33:49par le président Macron aux élections européennes.
00:33:51C'est quand même précisément
00:33:53de cette élection-là
00:33:55que découle
00:33:57cette dissolution
00:33:59complètement absconque en réalité.
00:34:01Et c'est un fait, je rejoins Baptiste,
00:34:03c'est quand même...
00:34:05Mais écoutez, l'histoire ne le dit pas
00:34:07parce que ce monsieur, c'est un mystère
00:34:09même pour un psychologue
00:34:11à les comprendre comment il fonctionne.
00:34:13C'est absolument vertigineux.
00:34:15Simplement, c'est vrai que ça met en colère
00:34:17parce que la situation de la France
00:34:19est quand même critique.
00:34:21Un budget, c'est absolument nécessaire.
00:34:23Et c'est quand même terrible
00:34:25de voir qu'on est dans l'antichambre
00:34:27de se contenter d'un truc qui n'est ni fait ni à faire
00:34:29finalement parce que c'est fait dans l'urgence.
00:34:31Le mot de la fin avec Patrick Guignal.
00:34:33Écoutez, Emmanuel Macron
00:34:35ne sera plus le président
00:34:37en 2027. On va arrêter
00:34:39de perrorer sur Emmanuel Macron.
00:34:41Moi, ce qui m'intéresse du prénom public,
00:34:43c'est qu'il change la façon de gouverner.
00:34:45Qu'il change la façon d'avoir de la relation
00:34:47avec les collectivités, les syndicats.
00:34:49On l'a perdu.
00:34:51Et les Français,
00:34:53arrêtons d'Emmanuel Macron.
00:34:55Parce qu'Emmanuel Macron, il sera l'âge
00:34:57qu'en 2027. Préparons l'avenir.
00:34:59L'avenir, c'est sur les 20 ans qui arrivent.
00:35:01Donc, une nouvelle constitution,
00:35:03un autre débat à l'Assemblée
00:35:05ne fonctionnera. Arrêtons de pleurer.
00:35:07Remettons-nous debout.
00:35:09Merci beaucoup Patrick Guignal d'avoir été
00:35:11avec nous. On regrette que vous ne soyez pas avec nous en studio
00:35:13bien entendu. Parce que vous
00:35:15auriez fait participer au Qui c'est qui qui l'a dit.
00:35:17Vous auriez gagné face à
00:35:19Philippe Bidjerre parce qu'il n'y a que lui qui peut gagner.
00:35:21On est d'accord.
00:35:23D'ailleurs, vous étiez absent la semaine dernière.
00:35:25Il n'a pas existé.
00:35:27On se demande bien.
00:35:29Il s'est évité.
00:35:31Mais pas du tout. Il est en Berne.
00:35:33C'est pas pareil quand vous n'êtes pas là.
00:35:35Vous n'êtes pas là pour
00:35:37l'aider à tricher.
00:35:39Patrick Guignal,
00:35:41je demande votre arbitrage immédiatement.
00:35:43Philippe,
00:35:45je viendrai manger une raclette pour
00:35:47réconcilier Françoise et son voisin.
00:35:49Avec plaisir.
00:35:51Une raclette républicaine
00:35:53avec un copain
00:35:55avec Fabien Roussel.
00:35:57Fabien.
00:35:59Baptiste,
00:36:01vous restez avec nous.
00:36:03On espère que vous allez gagner.
00:36:05Dans un instant, ce sera le qui-sait-qui qui l'a dit.
00:36:07On vous souhaite la bienvenue.
00:36:09On est ensemble jusqu'à 19h.
00:36:11Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:36:13Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:36:15Retour des Vraies Voix
00:36:17avec le retour de Cécile de Ménibus
00:36:19que nous attendions.
00:36:21Philippe Bidjerre
00:36:23qui va peut-être
00:36:25renouer avec la victoire au qui-sait-qui
00:36:27qui l'a dit.
00:36:29Françoise Deloye
00:36:31et Jean Dorido.
00:36:33Mais je suis une inspiration pour Philippe Bidjerre.
00:36:35J'ai chronométré.
00:36:37Il y a eu très exactement
00:36:3914 secondes de présentation
00:36:41de Philippe Bidjerre.
00:36:43Et nous avons 3 secondes plus 2.
00:36:45Nous avons 6 secondes pour Françoise Deloye.
00:36:473 plus 2, ça fait 6 secondes.
00:36:49Non, plus une, parce qu'il y a une demi-seconde.
00:36:51Donc ça fait 6 secondes pour Dorido
00:36:53et Deloye.
00:36:55Révolte-toi un peu Jean Dorido.
00:36:57C'est l'avantage de la permanente.
00:36:59Oui, c'est ça.
00:37:01Baptiste.
00:37:03C'est la gruge, oui.
00:37:05Baptiste, vous m'écoutez.
00:37:07C'est à vous de lancer le jingle.
00:37:09Bien sûr, jouons tout de suite au jeu
00:37:11qui permet à Philippe Bidjerre de conserver
00:37:13l'illusion qu'il a gardée la mémoire
00:37:15et les réflexes de ses parents.
00:37:21Baptiste avec nous.
00:37:23La méchanceté de Baptiste.
00:37:25Je l'adore ce Baptiste en dessiné de gauche.
00:37:29C'est pas si net.
00:37:31C'est pas si net.
00:37:33Vous n'êtes pas de gauche, Baptiste.
00:37:35Je crois que vous l'étiez.
00:37:37Ah, voilà.
00:37:39Vous n'êtes pas avec les réacteurs.
00:37:41Non mais Baptiste, parce que vous ne savez pas ce qui est bon.
00:37:43Allez.
00:37:45Question, qui c'est qui qui l'a dit
00:37:47Baptiste, écoutez, pour 2 points.
00:37:49Prétendre que le Rassemblement National
00:37:51détient les clés d'une éventuelle censure
00:37:53est une vue de l'esprit.
00:37:55Ah oui, ça c'est...
00:37:57Qui a pu dire ça ? C'est pas Barnier ?
00:37:59Non.
00:38:01La porte-parole du gouvernement.
00:38:03Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:38:05Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:38:07À 2 points, Baptiste.
00:38:09Si on avait un gouvernement de gauche,
00:38:11on aurait un gouvernement de taxeur fou.
00:38:13Ça, ça doit être
00:38:15un bon démocrate qui a dit ça.
00:38:19C'est pas Macron ?
00:38:21Non.
00:38:23Non.
00:38:25Non.
00:38:27Non.
00:38:29Non.
00:38:31Non.
00:38:33Non.
00:38:35Non.
00:38:37Non.
00:38:392 points.
00:38:41Question, qui c'est qui qui l'a dit
00:38:43Marine Le Pen est un maquiavel
00:38:45aux petits pieds qui joue avec l'argent des Français.
00:38:47Je l'ai entendu.
00:38:49Marine Le Pen est un maquiavel...
00:38:51Non, non, ne cherche pas.
00:38:53Jean Dorido, il cherche.
00:38:55J'ai entendu tout à l'heure.
00:38:57C'est vraiment l'obscur.
00:38:59C'est vraiment l'obscur qui l'a dit.
00:39:01Sur une chaîne concurrente et néanmoins...
00:39:03Non, il est en train de chercher.
00:39:05C'est pas vrai.
00:39:09Baptiste, vous avez dit quoi ?
00:39:11Je dis à Françoise, on se calme,
00:39:13je suis de gauche, je ne triche pas.
00:39:15C'est pas à toi que je dis ça, Baptiste.
00:39:17C'est Dorido qui triche.
00:39:19Non, non, Dorido est en train
00:39:21de consulter son portable sous nos yeux.
00:39:23On ne tutoie pas l'auditeur, Françoise.
00:39:25Ah, pardon, excusez-moi, mais vous savez, à gauche,
00:39:27on peut léger camarade Baptiste.
00:39:31Qui c'est qui qui l'a dit
00:39:33à 2 points, les amis ?
00:39:35Personne n'aurait l'idée saugrenue de nommer
00:39:37M. Bouillard ancien dealer ministre
00:39:39de l'intérieur.
00:39:41C'est chiant.
00:39:43Bonne réponse.
00:39:452 points.
00:39:47C'est fini, vous parlez trop.
00:39:49Eh bien, écoutez, ça fait 3 points
00:39:51pour Jean Dorido, 2 points pour Françoise
00:39:53de Gouin, 2 points pour Baptiste,
00:39:55et Philippe Bilger n'a pas retrouvé
00:39:57le niveau
00:39:59malgré votre retour.
00:40:01J'ai voulu démontrer à quel point, quand je gagnais,
00:40:03c'était limpide.
00:40:05Voilà, c'est ça. Et surtout que
00:40:07quand je suis là, il ne gagne pas tout le temps.
00:40:09Baptiste, vous êtes content ?
00:40:11Je suis très content.
00:40:13Vous pouvez faire des petits sauts de joie ?
00:40:15Parce qu'en fait, on partage tout à gauche,
00:40:17donc 2 plus 2 égale 4.
00:40:19En réalité, c'est la team de gauche qui a gagné ce soir.
00:40:21Eh bien oui, Baptiste est bon.
00:40:23C'est le NLP.
00:40:29On partage tout à gauche,
00:40:31ça fait rêver.
00:40:35Une citation Strauss-Kanien.
00:40:39Baptiste,
00:40:41vous n'êtes pas très loin de chez nous,
00:40:43parfois, ce serait le moment de venir
00:40:45dans le studio.
00:40:47Je répondrai à votre invitation,
00:40:49on les a mis, bien sûr.
00:40:51Vous connaissez le principe, on est là tous les jours
00:40:53de 17h à 20h.
00:40:55Vous ne pouvez pas nous rater, quand même.
00:40:57Je viendrai vous voir.
00:40:59C'est le meilleur lancement du qui-sait-qui qui l'a dit, cette saison.
00:41:01Et faites attention, il faut tourner 2 fois à droite.
00:41:03Je suis désolée de vous dire.
00:41:05Il y a le jour où François
00:41:07devait être par là.
00:41:09Il devait tourner 7 fois la langue dans sa bouche
00:41:11et pas dans celle d'un autre.
00:41:13Baptiste, on vous embrasse.
00:41:15Merci, merci, merci mille fois.
00:41:17Dans un instant, le journal La Météo
00:41:19de Rémi André et le coup de gueule de Philippe David.
00:41:21J'ai parlé de sexe dans mon coup de gueule
00:41:23vendredi, je vais reparler de sexe aujourd'hui.
00:41:25Et bien pour une fois qu'on va en parler,
00:41:27sans le faire,
00:41:29allez, à tout de suite.
00:41:31Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:41:33Philippe David, Cécile
00:41:35de Ménibus.
00:41:37La bienvenue, Les Vraies Voix.
00:41:39Vous avez remarqué comme c'est calme.
00:41:41Comment ça se fait ?
00:41:43Je crois que c'est parce que
00:41:45Françoise de Gouin n'est pas là.
00:41:47C'est calme.
00:41:49Attendez, un petit peu de silence.
00:41:51Ce silence vous est offert
00:41:53par Françoise de Gouin.
00:41:55Françoise, vous avez intérêt à revenir assez vite
00:41:57parce qu'on peut faire une heure comme ça.
00:41:59Si vous voulez.
00:42:01C'était beau.
00:42:03On va lui faire une ovation parce qu'elle rentre
00:42:05dans le studio.
00:42:07Françoise de Gouin, bravo.
00:42:09Françoise de Gouin, sous vos applaudissements.
00:42:11Françoise, vous avez vu l'heure ou pas ?
00:42:13Oui, c'est le même directeur.
00:42:15Excusez-moi,
00:42:17c'est votre directeur qui m'a impagué
00:42:19et je ne peux pas lui dire non.
00:42:21Il m'a annoncé mon licenciement.
00:42:23Est-ce que vous l'avez traité d'imbécile, peut-être ?
00:42:25Pas du tout.
00:42:27J'ai bien pire pour lui.
00:42:29Tous les taux de l'oiseau sont
00:42:31dans le répertoire de Gouin.
00:42:33On vous en parlait, Françoise.
00:42:35Attention aux mots qui sont dits parfois.
00:42:37Ah oui, bien sûr.
00:42:39Les autres disent des mots gentils
00:42:41et fleuris, encore plus méchants.
00:42:43Jean Dorido, notamment.
00:42:45Je ne savais pas que c'était la Saint-Jean
00:42:47dans le calendrier de Françoise de Gouin.
00:42:49Quoi qu'il arrive,
00:42:51pas d'insultes à ce micro.
00:42:53Quoi qu'il arrive.
00:42:55Que des bisous.
00:42:57Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David.
00:42:59En attendant, 0826 300 300
00:43:01avec
00:43:03notre répondeur du jour.
00:43:05On l'écoute.
00:43:07Bonjour, je suis Denis.
00:43:09J'habite Saint-Mère-de-Péréole, d'Ordogne.
00:43:11Je suis dans un petit village.
00:43:13Moi, j'ai toujours voté LR.
00:43:15Donc à droite.
00:43:17Mais là, j'aurais voté aussi
00:43:19la censure contre Michel Barnier.
00:43:21Parce qu'un gouvernement de revendication qui arrive
00:43:23pour faire des augmentations
00:43:25d'impôts, je trouve ça
00:43:27minable.
00:43:29Qu'est-ce qu'on attend dans ce pays
00:43:31pour faire des économies ?
00:43:33Ça, ça doit être un gros mot pour
00:43:35les politiques. Faire des économies.
00:43:37Voilà. Bonne journée à vous.
00:43:39Et puis, à plus.
00:43:41Notre ami, qui est de droite,
00:43:43évoque un point de vue que j'ai
00:43:45beaucoup entendu. Et j'ai
00:43:47parfois eu du mal à défendre Michel Barnier
00:43:49qui se trouvait confronté
00:43:51à une situation difficile
00:43:53et qui a fait ce qu'il a pu,
00:43:55c'est-à-dire un fait
00:43:57assez mal. Oui, parce qu'il n'est
00:43:59pas un roi du parlementarisme. On a
00:44:01vu aussi la limite de Michel Barnier.
00:44:03Il a toujours négocié des grands traités internationaux
00:44:05avec des technos à Bruxelles.
00:44:07Et on a bien vu qu'il était très maladroit
00:44:09en réalité dans le jeu parlementaire.
00:44:11Il s'y est assez mal pris. Il a d'ailleurs été
00:44:13extrêmement absent, comme vous avez pu le constater,
00:44:15même physiquement. Et notre auditeur a raison.
00:44:17Ça a été dès le début.
00:44:19Il y a un péché originel.
00:44:21C'est que la droite et les impôts, ça ne va pas ensemble.
00:44:23Sauf que là où vous avez raison, Philippe,
00:44:25Michel Barnier ne pouvait pas faire autrement.
00:44:27Je remercie
00:44:29Denis pour sa remarque.
00:44:31C'est intéressant que Denis remarque,
00:44:33lui qui a toujours voté LR, que la méthode
00:44:35de Michel Barnier n'est vraiment pas à droite.
00:44:37On va en parler
00:44:39dans quelques instants
00:44:41de cette situation politique.
00:44:43Mais avant ça, dans un instant, le coup de gueule
00:44:45de Philippe David qui va nous dire que...
00:44:47Je vais parler de sexe, oui.
00:44:49Et je trouve que les Belges sont bien meilleurs
00:44:51que nous dans un domaine.
00:44:53C'est pas du vôtre.
00:44:57Sud Radio.
00:44:59Parlons vrai.
00:45:01Les vraies voix Sud Radio.
00:45:0317h-19h.
00:45:05Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:45:07Et nous avons autour de nous,
00:45:09pour les vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe David,
00:45:11des artisans éditorialistes.
00:45:13Oh, joli.
00:45:15C'est beau, l'artisanat.
00:45:17Parce que c'est un savoir-faire.
00:45:19Le travail manuel, bien sûr.
00:45:21Françoise de Goy, Jean Dorido.
00:45:23Et la personne,
00:45:25certainement la plus importante
00:45:27de votre vie,
00:45:29c'est Philippe David.
00:45:31Les vraies voix Sud Radio.
00:45:33Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:45:35au milieu du village. Un village dans lequel
00:45:37la fête de ce même village pourrait s'appeler
00:45:39le bal des faux-culs.
00:45:41Pourquoi ? Parce que depuis hier,
00:45:43nos voisins belges voient s'appliquer une loi
00:45:45que je trouve excellente, puisqu'elle ouvre
00:45:47aux travailleuses et travailleurs du sexe
00:45:49tous les droits des autres travailleurs
00:45:51axés à l'assurance maladie,
00:45:53droits au chômage, cotisation retraite,
00:45:55congé payé et congé maternité.
00:45:57Une loi qui s'applique dans un pays
00:45:59qui a décriminalisé la prostitution
00:46:01en 2022, contrairement à la France
00:46:03qui, en 2011, pénalise les clients
00:46:05ayant recours à la prostitution.
00:46:07Une pénalisation qui n'a rien changé,
00:46:09il suffit de regarder les camionnettes glauques
00:46:11dans le bois de Boulogne ou le bois de Vincennes à Paris,
00:46:13du côté de Jarlan à Lyon,
00:46:15ou les filles allant et venant le long du canal du Midi à Toulouse
00:46:17pour comprendre que cette pénalisation
00:46:19n'a eu aucun effet.
00:46:21En pénalisant les clients de prostituées,
00:46:23la France a pris pour modèle la Suède
00:46:25qui les a pénalisées dès 1999
00:46:27mais qui ne semble pas trouver
00:46:29trop à redire quand des footballeurs
00:46:31viennent sur son sol privatiser des boîtes de nuit
00:46:33et dépenser des milliers d'euros avec des prostituées.
00:46:35En clair, une passe à 50 ou 100 euros
00:46:37pour un mari dont la femme ne veut plus
00:46:39faire l'amour ou un veuf, c'est scandaleux,
00:46:41mais pour un milliardaire avec des jeunes
00:46:43parfois mineurs, cela ne pose aucun problème,
00:46:45le bal n'est faux cul
00:46:47n'existe donc pas qu'en France.
00:46:49Alors posons la question une bonne fois pour toutes,
00:46:51la prostitution a toujours existé et existera toujours,
00:46:53alors pourquoi ne pas abroger
00:46:55la loi Marthe Richard et ouvrir
00:46:57les maisons closes comme nos voisins belges
00:46:59tout en offrant aux travailleuses et travailleurs du sexe
00:47:01des droits sociaux
00:47:03comme depuis hier outre-Kiévrin.
00:47:05Cela serait beaucoup moins glauque que ces pauvres
00:47:07filles exploitées par des mafias,
00:47:09qu'elles soient albanaises, ghanéennes ou nidjarianes
00:47:11qui ne bénéficient d'aucun droit
00:47:13et sont sous la coupe de proxénètes sans foi ni loi.
00:47:15Les dames patronesses de la morale
00:47:17condamneront ces propos, mais généralement
00:47:19les donneurs de leçons de morale sont les moins qualifiés
00:47:21pour en donner.
00:47:23Waouh !
00:47:25Quel talent !
00:47:27Alors je ne discuterai pas
00:47:29la technique
00:47:31que vous avez développée,
00:47:33ce qui m'amuse beaucoup c'est le terme
00:47:35travailleur du sexe,
00:47:37il faut être sérieux, c'est une activité
00:47:39qui ne relève pas
00:47:41du prolétariat intime.
00:47:43Ah bah intime si quand même !
00:47:45Oui mais
00:47:47j'ai du mal tout de même à l'idée
00:47:49qu'on assimile ce type d'activité
00:47:51aux métiers les plus ordinaires
00:47:53comme vous le disiez
00:47:55tout à l'heure Cécile,
00:47:57les artisans du sexe, pourquoi pas
00:47:59je trouve ça un peu ridicule.
00:48:01Oui mais enfin d'abord c'est le plus vieux métier du monde
00:48:03c'est un métier qui a aussi
00:48:05mais ça Jean le sait certainement
00:48:07c'est un métier qui a une fonction sociale très importante
00:48:09très forte, tellement puissante
00:48:11moi j'adore alors
00:48:13je vous félicite Philippe parce que je n'avais pas vu
00:48:15passer cette info et moi vraiment
00:48:17votre argumentaire c'est assez rare
00:48:19pour le soutenir, je trouve qu'il est cohérent
00:48:21du début jusqu'à la fin, il m'intéresse
00:48:23d'abord sur les droits parce que
00:48:25voilà sur les droits sociaux
00:48:27pour tout le monde je trouve ça génial
00:48:29et surtout la comparaison que vous faites avec
00:48:31vraiment les Nigériens, moi ça me brise
00:48:33le coeur, j'ai envie de pleurer
00:48:35donc la réalité
00:48:37Bravo les Belges et bravo Philippe David
00:48:39excellent édito, le meilleur de la saison
00:48:41pour moi
00:48:43Sans compter qu'elles sont aussi
00:48:45battues
00:48:47Oui c'est vrai, bien sûr
00:48:49Oui pour aller dans le sens de
00:48:51Françoise, de quoi notamment
00:48:53c'est un fait, oui je connais
00:48:55la dimension sociale de ce métier
00:48:57et c'est important de rappeler que le caducé
00:48:59qui est quand même l'emblème des professions de santé
00:49:01au sens large, c'est le symbole
00:49:03du dieu Hermès, le dieu Hermès qui rappelons-le
00:49:05Un sac
00:49:07Oui c'est un sac pour vous
00:49:09C'est le dieu des sacs
00:49:11et des montres
00:49:13et des foulards
00:49:15et pour d'autres personnes
00:49:17Hermès c'est le dieu des commerçants
00:49:19des voleurs
00:49:21et des prostituées
00:49:23bien sûr, bien sûr
00:49:25ça travaille l'imaginaire
00:49:27et oui c'est en fait une dimension sociale
00:49:29on parle très peu en France
00:49:31du travail sexuel
00:49:33pour les personnes handicapées
00:49:35c'est des personnes qui souffrent de handicap
00:49:37qui n'ont pas accès à la sensualité
00:49:39c'est une vraie dimension
00:49:41et là pour le coup c'est une vraie vocation
00:49:43pour les personnes handicapées
00:49:45c'est une vraie dimension réparatrice
00:49:47donc oui, bravo à nos cousins
00:49:49et en même temps, vous l'avez rappelé tous
00:49:51le problème, même à l'époque de Marc Richard
00:49:53le problème, ça n'est pas la prostitution
00:49:55qui n'a jamais été criminalisée
00:49:57en France, la prostitution est autorisée
00:49:59c'est le proxénétisme qui est interdit
00:50:01et l'usage pour le client
00:50:03depuis madame Najat Aboubelkacem
00:50:05simplement, le problème
00:50:07c'est le proxénétisme, c'est le trafic d'êtres humains
00:50:09et
00:50:11je ne sais pas comment ça se passe
00:50:13dans les lieux
00:50:15justement, qui pratiquent ce commerce
00:50:17en Belgique, c'est aussi le cas en Allemagne, en Espagne
00:50:19en fait c'est le cas partout sauf en France
00:50:21en réalité, parce que c'est vraiment le problème
00:50:23c'est le trafic d'êtres humains, la prostitution
00:50:25et les mauvais traitements
00:50:27et la misère que ça engendre
00:50:29la prostitution sans proxénétisme
00:50:31je vous rappelle que ça permettrait
00:50:33à des parcs, à des
00:50:35forêts entières de retrouver
00:50:37leur singularité
00:50:39c'est un fait que je cours dans le Bloc Boulogne
00:50:41et ça je vous confirme que
00:50:43c'est quand même
00:50:45une population particulière
00:50:47quand il commence à faire nuit
00:50:49merci Philippe, David
00:50:51pour ce sujet important
00:50:53tout de suite c'est Félix Mathieu qui revient avec l'info en plus
00:50:59et des syndicats de Stellantis se réjouissent
00:51:01au lendemain de cette annonce qui secoue le monde de l'automobile
00:51:03la démission de Carlos Tavares
00:51:05oui Stellantis, cette alliance qui comporte notamment
00:51:07les marques françaises de l'ancien groupe PSA
00:51:09Peugeot et Citroën mais aussi Fiat, Chrysler
00:51:11Opel, Jeep et Lancia
00:51:13hier soir donc le conseil d'administration a effectivement
00:51:15annoncé accepter à l'unanimité
00:51:17cette démission avec effet immédiat du directeur général
00:51:19démission pour divergence
00:51:21de point de vue entre le dirigeant et son conseil
00:51:23d'administration, notamment sur la possibilité
00:51:25d'englober de nouvelles marques automobiles
00:51:27aux Etats-Unis, le directeur
00:51:29du puissant syndicat United Auto Workers
00:51:31salut je cite, avec cette
00:51:33démission, un pas important dans la bonne direction
00:51:35pour une entreprise qui a été
00:51:37mal dirigée et une main d'oeuvre
00:51:39mal traitée et le syndicaliste américain
00:51:41ajoute, M. Tavares laisse
00:51:43derrière lui un chaos fait de douloureux
00:51:45licenciements, de véhicules trop chers
00:51:47abandonnés sur les parkings, des concessions
00:51:49Carlos Tavares n'est pas
00:51:51à pleindre estime de son côté
00:51:53la CGT en France, la CGT Stellantis
00:51:55selon laquelle aucun travailleur
00:51:57ne va regretter un dirigeant qui a massacré
00:51:59l'emploi et détruit des milliers de familles
00:52:01les CGT redoutent de voir le dirigeant
00:52:03partir avec une somme exorbitante
00:52:05de 50 à 100 millions
00:52:07Quoi ? De parachute ?
00:52:09C'est ce que dit redouter la CGT
00:52:11alors une fois qu'on a dit ça, cela dit Carlos Tavares
00:52:13qui se fait débarquer, ça fait pas l'unanimité
00:52:15syndicale non plus, force ouvrière s'inquiète
00:52:17la section Info de Stellantis
00:52:19nous dit qu'elle condamne une décision
00:52:21précipitée qui fragilise
00:52:23l'ensemble de l'entreprise
00:52:25et ses milliers de salariés, Stellantis
00:52:27véritable paquebot industriel
00:52:29a plus que jamais besoin d'un capitaine
00:52:31solide et visionnaire pour naviguer dans cette tempête
00:52:33économique et stratégique réagit
00:52:35Info, même refrain à peu près
00:52:37de la CFDT qui s'interroge, qui estime
00:52:39que le dirigeant avait des défauts, des qualités
00:52:41mais que c'était un industriel
00:52:43il a orienté, dit la CFDT, l'entreprise vers
00:52:45l'électrique, quelle sera la vision
00:52:47de son remplaçant ? C'est le gros point
00:52:49d'interrogation pour la CFDT
00:52:51C'est la réaction de l'état français aussi
00:52:53plus mesuré que les syndicats qui se réjouissent
00:52:55l'état français actionnaire de Stellantis
00:52:57qui salue le bilan de Tavares dans un communiqué
00:52:59il avait obtenu des résultats, dit la France
00:53:01des résultats records
00:53:03après cette méga fusion de toutes ces marques
00:53:05même si ça avait un peu calé cette année
00:53:07d'ailleurs la réaction du gouvernement italien
00:53:09est beaucoup plus négative
00:53:11sur le bilan de Tavares puisque le gouvernement
00:53:13italien se souvient surtout des délocalisations
00:53:15vers les pays à bas coût
00:53:17il a orienté l'entreprise vers l'électrique
00:53:19mais il n'avait pas le choix comme tous les autres
00:53:21Ce qui est fascinant c'est la base de
00:53:23toutes les grandes histoires, un triomphe
00:53:25et une chute
00:53:27Moi je livre à votre réflexion en une seconde
00:53:29c'est incroyable ce que l'industrie automobile
00:53:31génère si vous voulez
00:53:33de PDG très particuliers
00:53:35je pense à Carlos Ghosn, je pense
00:53:37à Tavares, je pense à
00:53:39Gianni Agnelli qui est le fondateur
00:53:41de Fiat, il y a quelque chose
00:53:43Non c'est pas le fondateur de Gianni Agnelli
00:53:45Non mais c'est en tout cas le PDG qui a été le grand patron
00:53:47Je pense également à
00:53:49Ford
00:53:51Henry Ford pardon, John Ford c'est le réalisateur
00:53:53Non mais vous voyez ce que ça génère
00:53:55ça génère une race particulière
00:53:57je trouve d'entrepreneurs
00:53:59Citroën
00:54:01Sauf qu'André Citroën je vous rappelle qu'il a fait énormément de choses dans sa vie
00:54:03Notamment la croisière jaune
00:54:05qui était carrément exceptionnelle
00:54:07Le travail des femmes je rappelle quand même
00:54:09Non mais c'est intéressant
00:54:11Je parlais de lui en bien d'André Citroën
00:54:13Je parle pas de malhonnêteté
00:54:15Je parle de puissance
00:54:17Ce n'est pas le même genre de patron entre André Citroën
00:54:19ou Ford c'est pas du tout les mêmes
00:54:21Gianni Agnelli
00:54:23Carlos Tavares
00:54:25Non mais vous voyez quand même Ghosn, Tavares
00:54:27il y a quelque chose en fait
00:54:29Ils sont dans la dureté ce qui n'est pas le cas des autres
00:54:31Non ça rappelle simplement à quel point
00:54:33l'industrie automobile c'est une industrie
00:54:35très particulière qui nécessite
00:54:37effectivement des
00:54:39personnages particuliers et c'est une industrie
00:54:41qui est dure, vous parlez de
00:54:43M. Ford et c'est un fait que
00:54:45la déshumanisation
00:54:47paradoxalement
00:54:49du travail industriel
00:54:51passe par l'automobile, passe par M. Taylor
00:54:53passe par cette base de rationalisation du travail
00:54:55on parlait d'artisanat tout à l'heure et c'est l'inverse
00:54:57de l'artisanat donc de notre côté on a
00:54:59des autos qui sont à la portée du plus grand nombre
00:55:01donc c'est formidable et en même temps on a des usines
00:55:03et des traitements qui sont
00:55:05assez inhumains et c'est
00:55:07toute la complexité de l'industrie
00:55:09Merci Félix
00:55:11Mathieu, en tout cas, on vous l'avait promis
00:55:13vous savez qu'il y a
00:55:15ben oui, ben oui, ben oui
00:55:17vous avez vu des flocons la semaine dernière
00:55:19on les avait vus donc qui dit flocons
00:55:21dit sapins de Noël c'est sûr
00:55:23de Sud Radio mon petit
00:55:25et c'est maintenant puisque c'est le moment pour vous
00:55:27d'ouvrir votre cadeau de Noël en direct
00:55:29sur Sud Radio, vous allez peut-être gagner votre
00:55:31tablette tactile offerte par la Confédération
00:55:33des Buralistes, la BD
00:55:35unique de Mac Horn, l'aventure
00:55:37de l'impossible, vous le connaissez chez
00:55:39Michel Laffont
00:55:41ou encore de nombreux autres cadeaux qui vous attendent
00:55:43au pied du sapin de Noël Sud Radio
00:55:45vous pourrez gagner, c'est simple, c'est le
00:55:470 826 300
00:55:49300 et on va, donnez-moi
00:55:51un chiffre, Philippe Bilger
00:55:53évidemment, entre
00:55:553, non
00:55:57j'ai pas dit entre machin, j'ai dit
00:55:59entre 10 et 30ème appel
00:56:0122, 23
00:56:03bon, prenez le 25
00:56:05allez, 22 ou 23
00:56:07allez, 23ème appel au standard
00:56:090 826 300 pour une tablette
00:56:11offerte par la Confédération des Buralistes
00:56:13la BD unique de Mac Horn
00:56:15l'aventurier du possible chez Michel
00:56:17Laffont et on vous prend tout à l'heure
00:56:19dans un instant, allez, bonne chance à toutes et à tous
00:56:21tout de suite
00:56:23Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
00:56:25Philippe David, Cécile de Minibus
00:56:27Les vraies voix tous les jours
00:56:29de 17h à 19h
00:56:31j'espère que c'est un rituel
00:56:33chez vous, en tout cas on est ravis de vous accueillir
00:56:35avec Philippe Bilger aujourd'hui, Françoise Degoy
00:56:37Jean Derridaud et avec
00:56:39Philippe David jusqu'à 19h
00:56:41et
00:56:43qu'est-ce qu'on se disait, on se disait que ça serait bien
00:56:45de faire un tour de table de l'actu des vraies voix
00:56:47on se disait, au cas où, ah bah ça tombe bien
00:56:49c'est le moment
00:56:51je pense pas que deux trous du cul soient plus efficaces qu'un seul
00:56:53vous avez raison, c'est exactement ce que je pense
00:56:55le tour de table de l'actualité
00:56:57Philippe Bilger
00:56:59vous voulez parler des confidences de
00:57:01Brigitte Macron à Ariel Dombasle
00:57:03absolument
00:57:05j'ai déjà fait référence tout à l'heure
00:57:07au très bon article du Monde
00:57:09écrit par Solène de Royer
00:57:11et Claire Gatinois
00:57:13et dans cet article qui analyse
00:57:15le lent crépuscule
00:57:17d'Emmanuel Macron
00:57:19est citée une phrase
00:57:21que Brigitte Macron a dite
00:57:23à Ariel Dombasle
00:57:25elle a dit, les français ne le méritent pas
00:57:27et bien
00:57:29au delà de l'amour conjugal
00:57:31qui finalement peut
00:57:33excuser beaucoup
00:57:35d'ineptie politique
00:57:37je trouve que cette phrase est tout de même
00:57:39très bête
00:57:41parce qu'une femme intelligente
00:57:43comme elle l'est
00:57:45qui probablement trouve
00:57:47et comme elle a raison
00:57:49de grande qualité à son mari
00:57:51pourrait être tout de même consciente du fait
00:57:53que depuis 2017
00:57:55cet être a suscité
00:57:57des espérances
00:57:59qui ont été détruites très largement
00:58:01et notamment depuis sa réélection
00:58:03en 2022
00:58:05donc je
00:58:07avec déférence je trouve que
00:58:09Brigitte Macron
00:58:11pour correspondre à un certain type
00:58:13d'épouse
00:58:15a dit une ineptie
00:58:17ce qui est sûr c'est que si vous croisez Ariel Dombasle
00:58:19ne lui dites rien parce que tout le monde le saura
00:58:21c'est ça
00:58:23moi je trouve que
00:58:25enfin oui je comprends
00:58:27votre analyse
00:58:29ça ressort encore de cette histoire
00:58:31d'amour incroyable entre ces deux là
00:58:33c'est juste ça le sujet
00:58:35elle considère qu'il est absolument génial
00:58:37qu'il a toutes les qualités
00:58:39depuis toujours c'est un prince charmant
00:58:41on a souvent entendu Brigitte Macron
00:58:43parler d'Emmanuel Macron
00:58:45en plus de ça en tant qu'épouse amoureuse
00:58:47elle souffre
00:58:49de voir ça
00:58:51moi j'ai le souvenir
00:58:53je connais bien l'autre côté
00:58:55de François Hollande, les enfants, etc
00:58:57je me souviens de l'état des enfants
00:58:59de la souffrance des enfants
00:59:01chaque fois qu'ils ouvraient un journal
00:59:03ils voyaient une saloperie sur leur père, président de la république
00:59:05une moquerie, etc
00:59:07on ne réalise pas ce que ça fait
00:59:09sur les EHP
00:59:11je pense que Brigitte Macron elle est là dedans
00:59:13elle est à la rescousse de son amoureux
00:59:15c'est d'autant plus paradoxal
00:59:17que Brigitte Macron a plusieurs reprises
00:59:19à une influence bienveusante
00:59:21sur Emmanuel Macron
00:59:23je pense que c'est sentimental
00:59:27il me semble que c'est très différent
00:59:29il faut faire attention de ne pas confondre
00:59:31la sévérité de certains journalistes
00:59:33notamment sur les hommes politiques
00:59:35qui peuvent blesser leurs proches
00:59:37c'est un fait
00:59:39d'entendre Brigitte Macron
00:59:41qui aurait dit à Ariel Dombasle
00:59:43les français ne le méritent pas
00:59:45à propos de son époux
00:59:47c'est quand même hors sol
00:59:49quand vous regardez les profils psychologiques des individus
00:59:51qui se mènent sous stress
00:59:53c'est qu'ils basculent dans une grossièreté
00:59:55c'est tous des cons
00:59:57quand les personnes remettent l'individu en question
00:59:59critiquent éventuellement
01:00:01ses décisions
01:00:03c'est tous des cons
01:00:05ils ne méritent pas
01:00:07donner de la confiture aux cochons
01:00:09c'est vraiment la démonstration
01:00:15de l'abîme abyssale
01:00:17qui existe aujourd'hui
01:00:19Madame Macron
01:00:21et les français qui ne veulent plus
01:00:23de son époux
01:00:25ils le disent dans les urnes
01:00:27ils ne cessent de le répéter
01:00:29réagir comme ça en disant qu'ils ne le méritent pas
01:00:31c'est vraiment faire preuve de cécité politique
01:00:33c'est un truc amoureux
01:00:35on n'aura pas le temps pour
01:00:37passer l'âge
01:00:39c'est ridicule ce que vous dites
01:00:41c'est surtout complètement débile
01:00:43François
01:00:45c'est amoureux
01:00:47on n'aura plus le temps
01:00:49pour les autres coups
01:00:51je vais aller vite parce que je suis tellement énervé
01:00:53de Juan Branco
01:00:55l'avocat
01:00:57j'en ai vraiment marre
01:00:59on est dans une situation tellement abrasive
01:01:01un état tellement traumatique de la société française
01:01:03un état tellement
01:01:05presque pulvérisé
01:01:07de la carte politique
01:01:09Juan Branco qu'est-ce qu'il fait ?
01:01:11Juan Branco l'avocat proche de lfi
01:01:13il tweet cet après-midi
01:01:15une guillotine en cours de fabrication
01:01:17il a été au Téléjournal du Quai ce week-end
01:01:19moi je l'ai vu cet après-midi
01:01:21mon soeur n'en fait que retour
01:01:23qui est installée dans un jardin
01:01:25la légende c'est qu'elle arrive
01:01:27qu'est-ce que vous en voyez ?
01:01:29on ne comprend pas en fait
01:01:31il fait un tweet
01:01:33il poste la photo de la guillotine
01:01:35en construction dans un jardin
01:01:37il dit qu'elles arrivent
01:01:39qu'est-ce que tu veux dire ?
01:01:41tu veux dire qu'on va tous guillotiner
01:01:43Macron, Barnier
01:01:45Mélenchon
01:01:47c'est insupportable
01:01:49ce signal
01:01:51il a 500 000 abonnés quand même
01:01:53c'est un vrai influenceur
01:01:55je trouve que ce signal est dégueulasse
01:01:57ce signal de violence
01:01:59nous sommes dans un moment où il faut garder
01:02:01les nerfs solides
01:02:03c'est intolérable
01:02:05même si ça concerne Mélenchon
01:02:07bien sûr
01:02:09Mélenchon il ne passera pas sous la guillotine
01:02:11au début
01:02:13ça peut inviter tous les gauchistes
01:02:15fans de Robespierre
01:02:17à peut-être mettre un peu de distance
01:02:19entre le passé historique de la France
01:02:21et l'actuelle République
01:02:23je suis d'accord absolument avec vous
01:02:25c'est le moment qui n'arrête pas
01:02:27d'enfoncer Robespierre sur son compte Twitter
01:02:29c'est vrai que c'est un genre qu'on se donne
01:02:31à un moment donné Manuel Valls
01:02:33a dit moi c'est Clémenceau
01:02:35et
01:02:37Lucie Sarkozy s'est reconnue
01:02:39à chaque fois
01:02:41il y a toujours un politique
01:02:43qui se croit obligé
01:02:45on voit Ruffin qui essaie de nous expliquer
01:02:47qu'il est Camille Desmoulins
01:02:49parce que Camille Desmoulins était un peu bègue
01:02:51chacun essaie de s'identifier
01:02:53c'est débile en fait
01:02:55je suis d'accord avec toi
01:02:57on peut préférer Jean-Marc Thibault
01:02:59c'est quand même une grande pièce de théâtre
01:03:01Robespierre et Jean-Marc Thibault
01:03:03elle est très bonne
01:03:05je me fais rire tout seul
01:03:07j'adore
01:03:09c'est excellent
01:03:11il a raison
01:03:13et les costumes de Donald Cardwell
01:03:15et les décors de Roger Hart
01:03:17que des bons souvenirs
01:03:19une bonne vanne en 10 ans
01:03:21bravo
01:03:23merci de le souligner
01:03:25avec des amis comme vous on n'a pas besoin d'ennemis
01:03:29vous notez Jean Dorido
01:03:31qu'elle fait des phrases longues
01:03:33concernant vous au moins
01:03:35il n'y a pas une
01:03:37un compliment
01:03:39déjà je vous adresse la parole
01:03:43estimez-vous heureux
01:03:45la chance
01:03:47la chance de ouf
01:03:49mon cher Jean Dorido
01:03:51c'est donc sans une certaine émotion
01:03:53que vous allez nous évoquer
01:03:55avec du sérieux les dangers de la cigarette électronique
01:03:57écoutez oui c'est un papier
01:03:59qui est sorti il y a quelques jours dans le Figaro
01:04:01qui rapporte qu'une étude
01:04:03vient d'être menée sur
01:04:05des rats de laboratoire
01:04:07qui concluent à un danger
01:04:09particulier
01:04:11attaché à la vaporette
01:04:13lorsqu'elle l'utilisait avec des liquides
01:04:15aromatisés aux fruits rouges
01:04:17ça entraînerait une baisse
01:04:19des défenses immunitaires des poumons
01:04:21ça pourrait augmenter le risque d'infection respiratoire
01:04:23et en fait c'est l'occasion de rappeler
01:04:25à quel point
01:04:27la France aujourd'hui
01:04:29et la santé publique
01:04:31en France a une attitude
01:04:33très légère sur la cigarette électronique
01:04:35parce qu'il n'y a pas de recul
01:04:37sur ce produit, l'OMS a rappelé
01:04:39en juillet 2019 que la cigarette électronique
01:04:41est incontestablement nocive
01:04:43et il y a aujourd'hui
01:04:45et c'est interdit dans plein de pays
01:04:47c'est interdit à Singapour, c'est interdit en Thaïlande
01:04:49c'est interdit en Inde, ils sont quand même
01:04:51un milliard et demi d'habitants, c'est pas un petit pays
01:04:53et c'est interdit dans ces pays
01:04:55pour des raisons de santé publique
01:04:57et en France il y a une espèce de flottement
01:04:59vis-à-vis de ce produit qui est très toxique
01:05:01qui est aujourd'hui fabriqué
01:05:03commercialisé par l'industrie
01:05:05du tabac
01:05:07et le grand public ne mesure pas
01:05:09à quel point nous sommes en train
01:05:11de revivre ce que nous avons vécu
01:05:13avec la cigarette dont nos grands-parents pensaient
01:05:15qu'elle était absolument sans danger
01:05:17et du coup
01:05:19c'est important de rappeler
01:05:21à quel point respirer autre chose
01:05:23que de l'air c'est forcément toxique
01:05:25et je suis étonné que vous ne parliez pas
01:05:27des pouches
01:05:29les pouches
01:05:31ce sont des petits sachets
01:05:33de nicotine
01:05:35que vous mettez
01:05:37entre la gencive
01:05:39et les lèvres
01:05:41qui vous envoient de la nicotine
01:05:43et le problème
01:05:45qu'on ne voit pas c'est qu'à l'école
01:05:47vous pouvez l'avoir dans la poche et vous pouvez fumer
01:05:49le mettre
01:05:51pendant que vous êtes en cours
01:05:53en fin de compte le problème
01:05:55c'est que l'industrie du tabac
01:05:57fait un marketing de dingue
01:05:59pour vendre autre chose que du tabac
01:06:01brûlé traditionnel
01:06:03ça passe par le pouche, par la peuf
01:06:05par la vaporette
01:06:07et la France laisse faire
01:06:09il y a un pouf
01:06:11ça c'est autre chose
01:06:13David en parlait tout à l'heure
01:06:15simplement c'est un vrai problème de santé publique
01:06:17et on se prépare à une épidémie
01:06:19effrayante
01:06:21ne ferait pas ça à Noël
01:06:23comme on a des bonnes nouvelles
01:06:25bah oui
01:06:27écoutez bien sûr
01:06:29les bonnes nouvelles
01:06:31vous le savez c'est le grand sapin
01:06:33Sud Radio
01:06:35c'est le moment pour vous d'ouvrir un cadeau de Noël
01:06:37en direct sur Sud Radio
01:06:39et pour ça on accueille
01:06:41la jolie Laure qui nous appelle des Landes
01:06:43Laure, bonsoir
01:06:45bonsoir Cécile, bonsoir toute l'équipe
01:06:47merci de m'appeler
01:06:49avec plaisir
01:06:51je suis étonnée que Philippe n'ait pas parlé des Landes
01:06:53et de la gastronomie
01:06:55il y avait un cousin
01:06:57le pastis landais c'est un des meilleurs gâteaux
01:06:59qui existe
01:07:01je vous enverrai un pastis landais
01:07:03ah fabuleux
01:07:05alors vous avez donc été sélectionnés
01:07:07vous êtes le 23ème appel
01:07:09au standard
01:07:11et on va découvrir votre cadeau
01:07:13c'est un marco
01:07:15écoutez bien Laure
01:07:17vous avez gagné votre carte cadeau
01:07:19avec un montant de 200 euros
01:07:21chez Maison Scarlett, la marque française numéro 1
01:07:23de bijoux en boîte
01:07:25et de boîte à montre jolie, pratique
01:07:27et accessible des grands, des petits
01:07:29en léopard, en moumoute, en velours
01:07:31il y en a pour tous les goûts
01:07:33pour tous les budgets retrouvés sur
01:07:35maisonscarlett.fr
01:07:37200 euros pour vous
01:07:39pour des jolis cadeaux et des jolis bijoux
01:07:41et bien super je vous remercie
01:07:43je vais en faire profiter ma famille
01:07:45je vous remercie beaucoup
01:07:47ah c'est bien
01:07:49vous allez les redistribuer les cadeaux ?
01:07:51ah je vais les redistribuer
01:07:53c'est mon grand cas
01:07:55vous faites quoi dans la vie
01:07:57Laure ?
01:07:59je suis prof de PS
01:08:01et vous êtes fidèle à Sud Radio
01:08:03et aux vraies voix ?
01:08:05exactement je vous écoute tous les jours
01:08:07en voiture en fait car je n'habite pas à côté
01:08:09de mon lieu de travail donc je vous écoute tous les jours
01:08:11et vous êtes où dans les langues ?
01:08:13j'habite à Angres à côté de Breton
01:08:15à Breton
01:08:17vous êtes de la police ou quoi ?
01:08:19quand à Breton c'est très joli
01:08:21j'adore j'adore
01:08:23on se réunit tous les états
01:08:25à Cap Breton avec ma famille
01:08:27c'est magnifique j'adore
01:08:29j'adore la voix de Laure
01:08:31c'est très mignon
01:08:33elle mériterait de faire de la radio
01:08:35merci c'est gentil
01:08:37c'est beau j'adore cette voix
01:08:39vous avez des enfants Laure ?
01:08:41oui j'ai deux enfants
01:08:43alors c'est bien
01:08:45mais il mange beaucoup
01:08:47il est très gentil
01:08:49surtout dans les Lords
01:08:51j'imagine les magrets
01:08:53quoi qu'il en soit
01:08:55on vous fait
01:08:57des très gros bisous
01:08:59on vous souhaite de belles fêtes de fin d'année
01:09:01on espère que ces jolis cadeaux
01:09:03vous nous enverrez une photo
01:09:05avec ces bijoux
01:09:07où vous avez envie de les mettre
01:09:09on est ravis d'avoir joué avec vous
01:09:11mille fois on vous embrasse
01:09:13on revient dans un instant
01:09:15avec la suite des vraies voix jusqu'à 19h
01:09:17les vraies voix sud radio
01:09:1917h19 Philippe David
01:09:21Cécile Dominibus
01:09:23le temps passe vite avec vous
01:09:25les vraies voix Philippe David
01:09:27Philippe Bilger
01:09:29et Jean Dorido
01:09:31on est ravis de vous accueillir tous les jours
01:09:33vous savez que ce numéro de téléphone est le vôtre
01:09:35le 0826 300 300
01:09:37vous avez envie de partager des petits moments
01:09:39vous êtes les bienvenus
01:09:41tout de suite le coup de projecteur des vraies voix
01:09:43les vraies voix sud radio
01:09:45le coup de projecteur des vraies voix
01:09:47moi j'appelle
01:09:49ce matin à ce que nous puissions constituer
01:09:51un front populaire
01:09:53avec des gens qui se respectent
01:09:55des gens qui sont prêts
01:09:57aussi à faire fonctionner la démocratie
01:09:59en leur sein
01:10:01moi ce à quoi j'appelle ce matin c'est au rassemblement
01:10:03à l'unité et à la clarté
01:10:05ce rassemblement il doit se faire sur un programme
01:10:07clair parce que c'est à ces conditions là
01:10:09que nous serons en mesure de proposer une véritable
01:10:11alternative. La crise de 29
01:10:13elle a débouché sur
01:10:15le nazisme en Allemagne mais elle a débouché sur le front
01:10:17populaire en France
01:10:19il n'y a pas de fatalité nous pouvons l'emporter
01:10:21Et la dirigeante
01:10:23écologiste et l'ex-candidate
01:10:25NFP à Matignon ont publié donc cette tribune
01:10:27commune dans le Ouest de France plaidant pour une
01:10:29union des forces de gauche, une initiative qui
01:10:31intervient au lendemain de la main tendue de Jean-Luc
01:10:33Mélenchon. Récemment François Hollande
01:10:35s'était montré assez sceptique
01:10:37rejetant l'idée du gouvernement
01:10:39dirigé par Lucie Castet mais également
01:10:41celle du ralliement derrière le leader de la France Insoumise
01:10:43Alors parlons vrai, y a-t-il encore
01:10:45deux gauches irréconciliables pour citer
01:10:47Manuel Valls ? La gauche peut-elle reconquérir
01:10:49les couches populaires ? Et à cette question
01:10:51qui incarne pour vous l'avenir de la gauche ?
01:10:53Vous dites à 5% Lucie Castet
01:10:55et Marine Tondelier, à 3%
01:10:57François Hollande, à 16%
01:10:59Jean-Luc Mélenchon et à 76%
01:11:01une ou un autre, qui est cette autre ?
01:11:03Venez nous donner votre avis
01:11:05au 0826 300 300
01:11:07Philippe Bilger, Marine Tondelier
01:11:09et Lucie Castet qui ont insisté sur la nécessité
01:11:11de mettre de côté leurs égaux
01:11:13pour une majorité parlementaire et remporter
01:11:15la présidentielle. Est-ce qu'on peut y croire ?
01:11:17Je crois mais quand j'ai lu cet appel
01:11:19hier et ça n'est pas
01:11:21parce que ce sont deux femmes
01:11:23que j'ai trouvé ça un peu ridicule
01:11:25Marine Tondelier
01:11:27elle a eu son heure de gloire il y a quelques mois
01:11:29on la poussait
01:11:31médiatiquement et politiquement
01:11:33de manière parfaitement abusive
01:11:35quant à Lucie Castet
01:11:37on sait tous à quel point
01:11:39elle s'est autopromue en espérant
01:11:41devenir Premier Ministre alors qu'elle
01:11:43n'en aurait pas eu la capacité
01:11:45moi je trouve qu'on est très
01:11:47durs une nouvelle fois avec François Hollande
01:11:49parce que je compte
01:11:51beaucoup sur lui n'étant pas
01:11:53de gauche, entendons-nous
01:11:55pour faire surgir
01:11:57de manière cohérente et structurée
01:11:59une famille
01:12:01véritablement sociale
01:12:03démocrate et il peut
01:12:05représenter un espoir
01:12:07sur ce plan-là.
01:12:09Non pas du tout le temps de
01:12:11François Hollande est passé
01:12:13ça me chagrinerait presque parce que
01:12:15c'est quand même vraiment ça a été mon président
01:12:17et j'ai travaillé pour lui et avec lui
01:12:19mais je crois que c'est pas du tout ça le sujet
01:12:21on peut pas commencer des négociations
01:12:23comme Jean-Luc Mélenchon en disant il faut une candidature
01:12:25unique derrière moi
01:12:27c'est quand même ça le sujet
01:12:29on est tous unis derrière moi
01:12:31je pense que la proposition d'Olivier Faure est plus intelligente
01:12:33c'est-à-dire on fait des primaires
01:12:35très larges et pourquoi pas
01:12:37également avec
01:12:39comme on a toujours fait des primaires
01:12:41je vous rappelle quand même que c'est des grands succès en fait des primaires
01:12:43écoutez François Hollande
01:12:45il est porté par la primaire
01:12:47François Hollande il est porté
01:12:49il est porté par la primaire et il gagne
01:12:51c'est très puissant en fait la primaire
01:12:53donc moi je pense qu'il faut vraiment une primaire
01:12:55absolument
01:12:57ça marche pas à droite
01:12:59non ça marche pas
01:13:01ça a très bien marché pour Fillon
01:13:03qu'est-ce que vous racontez c'est parce qu'il y a l'histoire des costumes
01:13:05mais ça a super bien marché pour Fillon
01:13:07ça a été un triomphe
01:13:09mais non mais
01:13:11non mais la primaire
01:13:13vraiment de François Hollande
01:13:15mais non mais pourquoi vous
01:13:17sérieusement Jean, est-ce que vous pourriez
01:13:19ne pas dire si vous voulez des choses
01:13:21qui n'existent pas
01:13:23je vous parle
01:13:25du nombre de participants
01:13:272011 c'est un triomphe de participation
01:13:29ça n'a rien à voir avec le Sofitel de DSK
01:13:31donc ça veut dire que
01:13:33c'est un peu grâce à ça François Hollande est devenu président
01:13:35ça c'est autre chose je vous parle du triomphe
01:13:37du goût que les Français
01:13:39ont pour ces primaires là
01:13:41ça a été des participations extraordinaires
01:13:43donc moi je pense que c'est ce qu'il faut faire
01:13:45une primaire de toute la gauche et on dégage un candidat
01:13:47et si possible pas Jean-Luc Mélenchon
01:13:49alors
01:13:51les primaires c'est une machine à perdre
01:13:53à droite
01:13:55vous avez dit on dégage quelqu'un et pas
01:13:57Jean-Luc Mélenchon c'est pas ce que vous voulez dire
01:13:59on dégage un candidat
01:14:01on dégage un candidat
01:14:03et j'espère que ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon
01:14:05les primaires
01:14:07en France les primaires c'est une machine à perdre
01:14:09à droite comme à gauche
01:14:11regardez Ségolène Royal qui
01:14:13gagne triomphalement les primaires pour l'élection
01:14:15de 2012 qui s'est fait dézinguer
01:14:17par les espèces de vieux chien
01:14:19qui s'est fait dézinguer
01:14:21par ses copains du PS
01:14:23qui sont tellement misogynes qu'ils n'en peuvent plus
01:14:25qu'ils lui ont mis des pots de balade tant qu'ils pouvaient
01:14:27pour qu'elle se casse les dents
01:14:29elle l'avait remporté
01:14:31et vu qu'il les avait là
01:14:33et qu'ils l'ont pas supporté
01:14:35elle s'est fait dézinguer par ses copains socialistes
01:14:37et c'est un fait que Sarkozy avait fait une excellente campagne
01:14:39donc ça plus ça, ça marche pas
01:14:41c'est la même chose, ça ne fonctionne pas
01:14:43les Américains ils ont
01:14:45le culture, les Américains ils ont la culture
01:14:47de la primaire, ils ont ces deux grands partis
01:14:49les Républicains et les Démocrates
01:14:51et c'est vraiment quelque chose
01:14:53c'est dans leur génome
01:14:55d'Américains
01:14:57de vivre ce temps très très fort pour eux
01:14:59en France on n'a pas cette culture là
01:15:01nous avons même à gauche
01:15:03la culture de la personne
01:15:05providentielle qui sort du lot
01:15:07à droite c'est une tradition
01:15:09et à gauche même si bien sûr la gauche
01:15:11c'est censé au contraire être
01:15:13le résultat de l'union
01:15:15justement sans tête qui dépasse
01:15:17malgré tout il y a à gauche
01:15:19on le voit bien avec les Mitterrand
01:15:21et avec tous ceux qui lui ont succédé
01:15:23il y a cette culture aussi parce que c'est
01:15:25très français, la France elle est bonapartiste
01:15:27malgré tout depuis toujours
01:15:29et il y a cette culture même à gauche
01:15:31du personnage providentiel
01:15:33qui sort du lot
01:15:35c'est à dire que la France est bonapartiste le 2 décembre
01:15:37entre 1850 et 1851
01:15:39juste
01:15:41quelque chose de
01:15:43bémol, d'abord la Ségolène Royal
01:15:45n'a jamais gagné de primaire populaire
01:15:47et citoyenne puisqu'il n'y en avait pas à son époque
01:15:49elle a gagné, elle était fermée au parti
01:15:51soïliste donc ça n'a rien à voir
01:15:53justement elle s'est fait des ennemis à l'intérieur du parti
01:15:55soïliste, elle n'est pas du tout portée par
01:15:57500 000, 600 000, 1 million
01:15:59d'électeurs et comment vous pouvez
01:16:01affirmer que les primaires ne fonctionnent pas
01:16:03elles ont parfaitement fonctionné pour François Fillon
01:16:05je parlais de fermée tout à l'heure, je ne parlais pas d'ouverte
01:16:07les primaires ouvertes ont forcément fonctionné pour
01:16:09François Hollande et parfaitement fonctionné pour François Fillon
01:16:11mais ça met
01:16:13ces histoires des costards
01:16:15parce qu'on confond en réalité la primaire
01:16:17avec les suites
01:16:19je respecte bien sûr vos avis
01:16:21maintenant, je m'en remets
01:16:23à votre expertise en plus les l'un et l'autre
01:16:25vous regardez aujourd'hui qui a
01:16:29quelle est la parole qui porte aujourd'hui à droite
01:16:31entre François Frillon et
01:16:33Nicolas Sarkozy par exemple, excusez-moi
01:16:35François Fillon il est complètement
01:16:37à l'ouest, il est déconnecté complètement
01:16:39il vend des bouquins
01:16:41alors que Nicolas Sarkozy, il a encore une parole qui porte
01:16:43parce qu'il reste aujourd'hui encore le personnage
01:16:45le plus populaire à droite
01:16:47toutes les primaires du monde n'y feront rien
01:16:49c'est un fait, c'est comme ça
01:16:51quel rapport avec la choucroute, il n'y en a pas
01:16:53Nicolas Sarkozy a perdu la primaire
01:16:55contre Fillon
01:16:57François Fillon avait
01:16:59gagné la présidentielle, on ne parlerait même plus
01:17:03par ailleurs Nicolas Sarkozy est
01:17:05complètement démonétisé, il faut arrêter cette obsession
01:17:07de Nicolas Sarkozy
01:17:09Sarkozy il vend des bouquins et ça c'est bien
01:17:11le débat c'est sur la gauche, pas sur Sarkozy
01:17:13et sur Fillon
01:17:15qui pourrait être
01:17:17la personne qui rassemble la gauche
01:17:19je vais prendre la primaire
01:17:21avec Fillon, Fillon il est au fond
01:17:23du trou, Fillon n'existe pas
01:17:25quand commencent les opérations de primaire à droite
01:17:27il n'existe plus, c'est un petit peu
01:17:29mais il est complètement démonétisé
01:17:31François Fillon est totalement démonétisé
01:17:33et il jaillit, justement c'est ça
01:17:35le principe de la primaire
01:17:37de la primaire ouverte, c'est qu'à un moment donné
01:17:39il y a quelqu'un qui jaillit
01:17:41regardez à gauche, primaire
01:17:43Benoît Hamon, Manuel Valls
01:17:45tout le monde est persuadé que Valls va gagner
01:17:47mais la réalité
01:17:49Benoît Hamon fait un score absolument déplorable
01:17:51je suis absolument d'accord avec vous
01:17:53vous ne pouvez pas le dire
01:17:55je vous donne deux exemples où ça marche, je vous donne un contre exemple
01:17:57parce que je suis parfaitement honnête en fait
01:17:59on a des exemples de primaire qui ont échoué
01:18:01Valérie Pécresse c'est une catastrophe
01:18:03Valérie Pécresse merci de votre aide
01:18:05mais il y en a d'autres
01:18:07qui pourraient rassembler derrière lui ou elle à gauche
01:18:11moi je pose la question
01:18:13ça ne peut pas être Hollande
01:18:15vous y croyez ?
01:18:17mais en aucun cas
01:18:19j'y crois profondément
01:18:21moi je suis la plus hollandaise autour de cette table
01:18:23franchement je l'ai défendue même quand il était indéfendable
01:18:25sérieusement
01:18:27comment vous pouvez imaginer une minute
01:18:29que François Hollande va refaire le chemin
01:18:31avec tout ce qui a été fait
01:18:33vous ne mesurez pas la rancune
01:18:35la rancœur de l'alliance
01:18:37mais je n'en sais rien
01:18:39mais moi c'est le charme
01:18:41en tout cas je sais par soustraction
01:18:43ça peut être ni Hollande
01:18:45Jean-Luc Mélenchon ne gagnera jamais
01:18:47il n'arrivera jamais à passer
01:18:49donc maintenant vous allez éliminer les deux dinosaures
01:18:51parce que c'est les deux dinosaures
01:18:53ça fait 25 ans qu'ils s'engueulent
01:18:55quand il était au PS c'était ça
01:18:57voilà
01:18:59mais je n'en sais rien
01:19:01je ne sais pas
01:19:03on voit à quel point dans les forces
01:19:05dites de progrès à gauche
01:19:07il n'y a pas de femmes qui sortent
01:19:09François Hollande, Jean-Luc Mélenchon
01:19:11pourquoi vous dites ça
01:19:13il y a Clémence Guettet qui est très très bien
01:19:15chez la France Insoumise
01:19:17vous avez encore Ségolène Royal qui peut jouer
01:19:19une minute la présidentielle
01:19:21vous avez la nouvelle génération qui arrive
01:19:23vous avez des nouveaux députés
01:19:25pourquoi vous ?
01:19:27Jean-Luc Mélenchon, François Hollande
01:19:29je suis d'accord
01:19:33moi je pense par exemple Clémence Guettet
01:19:35Clémentine Autain sont des femmes
01:19:37qui jaillissent dans le débat
01:19:39il faudrait en parler à Jean-Luc Mélenchon
01:19:41le torchon brûle
01:19:43il a déjà brûlé, elle a quitté, elle a été virée des Insoumis
01:19:45moi je trouve quand même que
01:19:47je ne sais pas, qui peut à gauche
01:19:49je n'ai pas d'idée
01:19:51personne a cité Ruffin, c'est intéressant
01:19:53moi je crois que c'est un être
01:19:55singulier mais je le vois
01:19:57pas du tout plausible
01:19:59pour unir des forces
01:20:01contradictoires
01:20:07François Ruffin me semble-t-il
01:20:09travaille quand même son côté social-démocrate
01:20:11il a dit même, je crois
01:20:13qu'il n'avait rien contre la social-démocratie
01:20:15voilà, et manifestement
01:20:17il cherche à capter en termes de marketing politique
01:20:19justement tout cet électorat
01:20:21qui est rebuté par la radicalité
01:20:23le mix man
01:20:25on l'avait oublié celui-là
01:20:27comme quoi
01:20:29il y a du monde
01:20:31comme quoi finalement il y a du monde
01:20:33merci beaucoup Philippe Bilger, merci Françoise Debois
01:20:35c'était Jean-André Dorideau
01:20:37c'était pas facile de parler avec eux aujourd'hui
01:20:39il faut se battre sur cette air
01:20:41c'est ça, c'est ça
01:20:43Philippe David dans un instant, la citoyenneté
01:20:45les vrais voix citoyennes, on va recevoir Emeline Bardou
01:20:47de l'association Les mots d'enfants
01:20:49Les mots résilients avec
01:20:51vous allez voir, c'est très original
01:20:53et on va parler avec Claire Daguet
01:20:55qui est responsable du projet de la nuit du bien commun
01:20:57de la nuit du bien commun, vous connaissez bien
01:20:59ma chère Cécile
01:21:01absolument, que j'anime tous les ans sauf cette année malheureusement
01:21:03mais vous allez voir c'est un très beau projet
01:21:05et on se retrouve demain à 17h
01:21:07Philippe, j'ai dit à 17h30
01:21:09on voit si vous voulez qu'on commence un peu plus tard
01:21:11il faut demander à Alexandre Deleuvenne de faire une demi-heure de voyances
01:21:13de plus, mais moi j'ai envie de faire une demi-heure
01:21:15de plus avec vous, non mais moi j'ai pas besoin de voyances
01:21:17je vois que j'arrive à 17h demain
01:21:19on va se passer une belle soirée
01:21:21merci à Maxime et à notre équipe et on se retrouve demain à 17h
01:21:23salut

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