Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard.
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour, bienvenue dans Les Vraies Voix, comme tous les jours de 17h à 19h avec Philippe David, qui est à mes côtés, ou c'est moi qui suis aussi.
00:00:15C'est réciproque.
00:00:16Ça dépend des jours.
00:00:17C'est comme tous les jours, l'un à côté de l'autre et l'autre à côté de l'une.
00:00:20Oh, c'est beau, c'est beau ce que vous dites.
00:00:22Les Inséparables de 17h, on vous appelle.
00:00:24Et vous savez qu'il y a un événement important aujourd'hui.
00:00:28C'est mon anniversaire, non ?
00:00:29C'est celui de quelqu'un qu'on aime beaucoup à Sud Radio, le directeur des programmes, Frédéric Jouve, à qui on souhaite un bon anniversaire.
00:00:35Frédéric Jouve, notre directeur des programmes, qu'on appelle plus communément le commissaire Jouve.
00:00:44De façon Louis Funès.
00:00:46Fantomas.
00:00:47Fantomas.
00:00:48Ah oui, bien sûr.
00:00:50Oui, de Funès, commissaire Jouve.
00:00:52C'est un sacré programme pour lui.
00:00:53Parce qu'il vient toujours avec des nouvelles règles, donc c'est un peu comme un commissaire.
00:00:57Je vous préviens, c'est l'anniversaire de Frédéric Jouve, notre directeur des programmes.
00:01:01Alors, pas de gobelets sur la table.
00:01:03Vous avez vu ça sur la table ?
00:01:05De toute façon, le jour de son anniversaire.
00:01:07On n'a dit qu'à la lettre.
00:01:09C'est ça, c'est ça.
00:01:10Et si c'est le votre anniversaire, on en profite pour vous embrasser bien entendu très très fort.
00:01:15Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:18Comment former un nouveau gouvernement quand Michel Barnier aura été renversé ?
00:01:23Gabriel Attal propose un pacte de non-censure, qui irait de LR au PS.
00:01:27Objectif, gouverner le pays, quel que soit le futur Premier ministre.
00:01:30Car aucune dissolution n'est possible avant cet été, moins d'un an après la précédente.
00:01:34Alors, parlons vrai.
00:01:35Est-ce que pour vous, l'initiative de Gabriel Attal arrive au bon moment ?
00:01:39Croyez-vous qu'il faudrait appeler cette initiative un gouvernement d'union nationale ?
00:01:43Ou une majorité ?
00:01:44Fut-elle relative d'union nationale ?
00:01:46Et à cette question, Attal est-il en train de prendre la main dans la crise politique actuelle ?
00:01:50Vous dites non à 90%.
00:01:52Vous voulez réagir ?
00:01:53Auditons vos appels au 0826-300-300.
00:01:56Des Kleenex pour Philippe Bilger, s'il vous plaît.
00:01:58Et notre invité, Arnaud Bédédéti, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
00:02:03Et puis le coup de projecteur des vrais mots à 18h40.
00:02:06Alors que Michel Barnier espère sauver sa place à Matignon, des noms circulent déjà pour le remplacer.
00:02:10Pourtant, en déplacement en Arabie Saoudite, le président Macron a affirmé ce mardi
00:02:14ne pas y croire à la chute de son Premier ministre, ajoutant
00:02:17faire confiance à la cohérence des gens.
00:02:19Son sort semble pourtant sceller la réponse ce soir, à l'issue du vote.
00:02:22Alors parlons vrai. De quel camp politique doit venir le futur locataire de Matignon ?
00:02:27Envoyez-vous un capable de fédérer une majorité relative, bien évidemment, à ses côtés.
00:02:32Et à cette question, qui voyez-vous pour remplacer Michel Barnier à Matignon ?
00:02:36Vous dites à 59% Bruno Retailleau, plus de Kleenex pour Philippe Bilger,
00:02:4125% Lucie Castex, 12% Sébastien Lecornu, et 4% François Bayrou.
00:02:46Vous voulez réagir ? Encore et toujours le 0826 300 300.
00:02:50Et comme d'habitude, il n'y a toujours pas mon nom.
00:02:52Je ne dis ça, je ne dis rien. Allez, soyez les bienvenus.
00:02:54Parce qu'il s'impose.
00:02:55Les bienvenus. C'est des vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:58Voilà, ça commence.
00:02:59Les vraies voix Sud Radio.
00:03:00C'est dingue.
00:03:01On n'en peut pas faire ça.
00:03:03On ne peut pas commencer l'émission comme ça.
00:03:05Je vous aime, c'est 2018.
00:03:06Je voudrais que vous soyez... Vous ne pouvez pas être Premier ministre.
00:03:09Vous êtes juste Reine de France. Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:03:12C'est une évidence.
00:03:13On veut rétablir son monarchie.
00:03:15Si j'avais le poste de Premier ministre, on dirait Premier ministre.
00:03:18On ne dirait pas Première ministre.
00:03:22C'est fait.
00:03:23Vous m'offririez quel poste ?
00:03:25Bonjour, vous êtes bien sur la maison.
00:03:29Je ne suis pas là pour l'assaut.
00:03:30On n'est jamais trahis par les siens.
00:03:33Vous imaginez, Philippe David est en train de faire une overdose de saucisson
00:03:36en attendant que vous l'appeliez.
00:03:39Et l'andouillette, et l'andouillette, et le pâté, et le pâté.
00:03:44Elle est en forme.
00:03:48J'ai fait trois heures d'émission avec elle.
00:03:50Elle va m'appeler.
00:03:52Sébastien Ménard est avec nous aujourd'hui.
00:03:54Bonjour Sébastien Ménard.
00:03:55Bonjour.
00:03:56Comment va Presslib ?
00:03:57Tout va bien. Presslib va bien.
00:03:59Mes entreprises vont bien.
00:04:00Mes salariés sont heureux.
00:04:03Il faut juste redonner un peu de pouvoir d'achat à mes clients,
00:04:06et c'est encore mieux.
00:04:07C'est ça, c'est ça.
00:04:08En tout cas, notre vraie voix du jour,
00:04:11Damien, qui nous appelle de Béziers.
00:04:13Bonjour, bonsoir Damien.
00:04:15Oui, bonsoir.
00:04:16Bonsoir à toute l'équipe.
00:04:17Alors, coup de gueule déjà Damien.
00:04:20Barnier, l'intérêt en commun est dévoyé.
00:04:23Bah oui, coup de gueule parce que, écoutez,
00:04:25même si c'était vous cette fille-là qui était Première Ministre,
00:04:29comme vous le disiez.
00:04:31Ça va pas tarder.
00:04:32Première femme de France, vous voulez dire, depuis très longtemps.
00:04:35Peut-être que ça ne tarderait pas.
00:04:37Mais malgré tout, je pense que ça ne changerait rien.
00:04:40Parce que ce pauvre Michel Barnier, aujourd'hui,
00:04:42qui est quand même un négociateur et qui n'avait rien à prouver aujourd'hui,
00:04:45en venant et en étant appelé Premier Ministre,
00:04:49il a déjà eu sa carrière, ce monsieur.
00:04:52Aujourd'hui, il est face à tout un ensemble d'une classe politique
00:04:56qui ne voit que ses propres intérêts,
00:04:59et que ses intérêts de classe uniquement.
00:05:01L'intérêt de la France, l'intérêt supérieur, il est où ?
00:05:05Il n'est pas mis en avant nulle part.
00:05:07Chacun règle ses petites affaires pour rester en place
00:05:11ou pour faire avancer son temps.
00:05:13Mais la France, bordel, elle est dans un état pitoyable.
00:05:16Et ils ne sont pas capables de se mettre autour de la table
00:05:18avec qui que ce soit.
00:05:20On va faire réagir.
00:05:22Il a raison, pas d'ambition avec Barnier,
00:05:25plutôt que de redresser la France.
00:05:27Et c'est dommage de ne pas lui laisser la place.
00:05:29Je dirais tout de même, chers amis,
00:05:31qu'il ne faut pas exagérer.
00:05:33Il y a tout de même dans la classe politique,
00:05:35et même en ce moment,
00:05:37des gens qui peut-être maladroitement
00:05:39pensent à l'intérêt de la France.
00:05:41Ils ne sont pas tous obsédés par leur sort personnel.
00:05:45Je suis absolument d'accord.
00:05:47J'entends ce que vous dites,
00:05:49parce qu'il y a quand même toutes les arrières pensées de 2027.
00:05:52Mais quand même, je pense que là,
00:05:54tout le monde a conscience de la gravité du moment.
00:05:56Et je ne pense pas que les gens censurent
00:05:57pour le plaisir de censurer.
00:05:59Moi, je connais très bien, par exemple, la psyché.
00:06:01Mettre un bulletin pour censurer, c'est très difficile.
00:06:05Si il y en a bien un qui était hors agenda personnel
00:06:07et hors agenda 2027, c'est Michel Barnier.
00:06:09Celui dont la tête est sur le billot.
00:06:11C'est ce que dit Damien.
00:06:14Damien, restez avec nous.
00:06:16Vous êtes notre voix du jour.
00:06:18Et on est très content de vous accueillir.
00:06:20Le procureur a une voix qui porte, lui.
00:06:22Oui, mais le procureur proteste.
00:06:24Parce qu'au moment où vous alliez me présenter
00:06:26de manière, je l'espérais, hyperbolique,
00:06:29c'est le moment où Françoise Decoy est intervenue
00:06:31parce qu'elle ne voulait pas.
00:06:33Elle ne voulait pas.
00:06:35C'est vrai que vous adoptiez votre habitude.
00:06:37Elle vous a censurée.
00:06:39Oui, elle vous a censurée.
00:06:41Philippe Barnier vous a censurée.
00:06:43C'est vrai que je pense que c'était inconscient.
00:06:45Moi, je suis un type très fugitif.
00:06:47Je ne sais pas si je ne vais pas me retirer sous ma tente.
00:06:49Arrêtez ou nous renversons les vraies voix du jour.
00:06:51On peut vous rembourser.
00:06:53On peut vous remplacer en deux secondes.
00:06:55C'est à moi.
00:06:57C'est à lui.
00:06:59Très bien.
00:08:32Les vraies voix Sud Radio.
00:08:34Le réquisitoire du procureur.
00:08:36Philippe Bilger.
00:08:38Nous ne votons pas un texte, mais la censure,
00:08:40ce sont ces propos de Jean-Philippe Tanguy
00:08:42qui vous font requérir cet après-midi,
00:08:44monsieur le procureur.
00:08:46Oui, parce que j'entends évidemment la détestation
00:08:48par beaucoup du rassemblement national
00:08:50qui va mêler ses voix,
00:08:52probablement,
00:08:54au nouveau front populaire
00:08:56et en particulier à LFI.
00:08:58Il y a beaucoup de réponses à faire.
00:09:01Mais j'ai bien aimé
00:09:03cette phrase toute simple
00:09:05de Jean-Philippe Tanguy.
00:09:07Nous ne votons pas un texte,
00:09:09mais la censure.
00:09:11C'est en effet cela.
00:09:13On supporte un texte dans lequel
00:09:15il y a des insanités
00:09:17à l'égard du rassemblement national.
00:09:19Peu importe.
00:09:21Ce qui compte, c'est de voter la censure.
00:09:23J'en ai terminé, ma chère Cécile.
00:09:25C'est ce que j'expliquais hier.
00:09:27La politique, ce n'est pas sentimental.
00:09:30Par ailleurs, elle n'est pas sans ignorer
00:09:32les horreurs que pense la gauche d'elle
00:09:34et que la gauche a proféré
00:09:36pendant la campagne.
00:09:38C'est vrai, la gauche n'est pas sans ignorer
00:09:40ce que le RN pense d'elle.
00:09:42Mais moi, je pense,
00:09:44je comprends très bien cette phrase.
00:09:46La politique, ce n'est pas sentimental.
00:09:48Je vois bien que tout le monde est monté dans les tours hier.
00:09:50Michel Barnier, pour moi,
00:09:52était pathétique hier soir
00:09:54en utilisant ça comme argumentaire
00:09:56devant des millions de téléspectateurs.
00:09:59C'est tout à fait petit comme argument.
00:10:01Ça ne marche pas.
00:10:03Quand on fait de la politique à haut niveau,
00:10:05ça ne marche pas.
00:10:07Il va surtout payer un truc,
00:10:09Michel Barnier,
00:10:11quand on relit les interventions
00:10:13des différents parlementaires frontistes
00:10:15ces dernières heures,
00:10:17et quand on les écoute,
00:10:19j'étais tout à l'heure devant un café
00:10:21que vous connaissez bien,
00:10:23François de Gaulle devant l'Assemblée,
00:10:25clairement, ce qu'ils disent,
00:10:27indépendamment de la politique de Rotaillot,
00:10:29qui est parfaitement compatible
00:10:31avec les attentes d'une partie
00:10:33de l'électorat du RN
00:10:35et de ses représentants,
00:10:37c'est qu'ils veulent faire payer le hold-up
00:10:39pour eux qui s'est passé aux élections législatives.
00:10:41C'est ça, le truc.
00:10:43Pour eux, ils avaient gagné.
00:10:45C'est la vengeance du Front républicain.
00:10:47C'est clairement ça.
00:10:49Pour celles et ceux qui ont poussé
00:10:51Marine Le Pen
00:10:53dans une forme de radicalité,
00:10:55c'est ça, c'est qu'à un moment donné,
00:10:57il faut payer. Et c'est la position
00:10:59de Jordane Bardella qui l'a emportée.
00:11:01Merci, en tout cas, Monsieur le Procureur.
00:11:03Pour ce sujet, tout de suite, les 3 mots dans l'actu,
00:11:05c'est Félix Mathieu.
00:11:073 mots dans l'actu, Félix,
00:11:09qui sont censure, destitution
00:11:11et mathématiques.
00:11:13L'examen des motions de censure a débuté
00:11:15à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout,
00:11:17Michel Barnier et son socle commun auront tenté
00:11:19de sauver le gouvernement en périlliminant.
00:11:21Le Président menacé de destitution
00:11:23par le dérapage des débats budgétaires au Parlement.
00:11:25On parle évidemment du Président sud-coréen,
00:11:27critiqué de toute part
00:11:29après sa tentative hier de déclarer la loi martiale
00:11:31dans le pays. Et puis,
00:11:33une étude internationale compare le niveau
00:11:35des élèves en maths et en sciences. Résultat,
00:11:37bonnet d'âne pour les petits Français,
00:11:39pays plus inégalitaire en fonction du milieu
00:11:41social, mais aussi entre filles et garçons.
00:11:476 mois après la dissolution, l'Assemblée nationale
00:11:49s'apprête, selon toute vraisemblance,
00:11:51à faire tomber le gouvernement Barnier.
00:11:53Le RN, ça ne fait plus de mystère, devrait
00:11:55voter la motion de censure du nouveau Front populaire
00:11:57en plus de la sienne. Résultat
00:11:59attendu vers 20h. Ce sera la première fois
00:12:01depuis 1962 qu'un gouvernement
00:12:03est renversé. Et le député,
00:12:05à l'Effi du Nord, David Guiraud, s'en réjouit d'avance
00:12:07à la tribune. En faisant vos cartons,
00:12:09pensez à passer un coup de fil au Président
00:12:11qui est actuellement en Arabie saoudite.
00:12:13Conseillez-lui de bien regarder le désert
00:12:15où il se trouve en ce moment, car le désert,
00:12:17c'est ce qui l'attend jusqu'à sa démission.
00:12:19Votre opposition ferme et résolue
00:12:21à votre loi de finances et à votre gouvernement,
00:12:23nous la faisons au nom de tous ces Français
00:12:25qui ont du mal à trouver le sommeil
00:12:27et qui ont peu de raison de sourire, à ceux qui se lèvent tôt
00:12:29pour faire tourner ce pays. Bien sûr,
00:12:31vous continuerez les manigances et les trahisons,
00:12:33mais ce soir, quelques-uns auront un léger sourire
00:12:35parce que nous allons prouver une chose, c'est ce soir,
00:12:37leur vote a fait qu'au final, vous n'êtes plus
00:12:39intouchables et que ce soir, c'est parce que
00:12:41vous partez que l'espoir revient.
00:12:43David Guiraud, de la France insoumise, du côté du
00:12:45socle commun du Bloc central,
00:12:47Marc Fesneau, député modem du Loire-et-Cher,
00:12:49admettait ce matin que cette censure était
00:12:51arithmétiquement probable,
00:12:53mais il dénonce un saut dans le vide.
00:12:55C'est de circonstances contre nature
00:12:57et au fond, c'est une alliance des contres
00:12:59et aucun d'entre eux n'est capable de faire le moindre pas
00:13:01pour expliquer ce qu'il ferait une fois
00:13:03un gouvernement ayant chuté pour le pays.
00:13:05Je pense qu'on a quand même un sujet,
00:13:07à la fin, ce n'est pas simplement je renverse
00:13:09ou pas un gouvernement, c'est qu'est-ce que je fais pour les Français.
00:13:11Or, cette alliance des contraires,
00:13:13elle ne propose rien d'autre que de renverser un gouvernement.
00:13:15Marc Fesneau, président du groupe démocrate
00:13:17à l'Assemblée Nationale, au micro de Jean-Jacques Bourdin,
00:13:19ce matin sur Sud Radio, d'ailleurs, lui, il plaide plutôt pour
00:13:21un gouvernement Bayrou, quand même, il a déjà un peu pensé à l'Afrique.
00:13:23C'est faux, le nouveau
00:13:25Front Populaire, ce serait une catastrophe,
00:13:27mais c'est ce qu'il veut faire.
00:13:29Bien sûr, je suis d'accord avec Philippe,
00:13:31après, moi, je ne pense pas que c'est une catastrophe,
00:13:33mais Marc Fesneau, c'est normal, il fait de la politique,
00:13:35mais la réalité, c'est que tout le monde sait
00:13:37où il va. Ceci dit, David Guiraud,
00:13:39c'est violent et c'est excessif, etc.
00:13:41Mais quand même, la une de libération
00:13:43ce matin dit tout de ce que,
00:13:45si Emmanuel Macron pense qu'il va se décorréler
00:13:47de ce qui est en train de se passer à l'Assemblée,
00:13:49il se trompe, il sera tenu pour
00:13:51principal et premier responsable
00:13:53de ce qui va se passer ce soir.
00:13:55On ne se rend pas compte, mais censure,
00:13:57gouvernement qui tombe, ce n'est jamais arrivé
00:13:59depuis 1962, c'est un vrai choc,
00:14:01en réalité. Et celui qui va prendre le choc,
00:14:03même s'il pensait s'en décorréler,
00:14:05il s'appelle Emmanuel Macron.
00:14:07C'est quoi, la une de libération ?
00:14:09C'est sa responsabilité, ou sa faute, vous savez,
00:14:11de ce matin. C'est son échec, pardon.
00:14:13On le voit, on voit censure,
00:14:15c'est son échec. Et c'est vrai, c'est comme ça
00:14:17que les Français le sentent.
00:14:19La réalité, c'est que Barnier
00:14:21est vraiment épargné, en fait.
00:14:23Il a
00:14:25échappé évidemment à personne
00:14:27et à Emmanuel Macron en particulier
00:14:29que la censure, ce n'est pas
00:14:31la censure du gouvernement
00:14:33d'Emmanuel Macron, ce n'est pas la censure
00:14:35de Michel Barnier, c'est la censure d'Emmanuel Macron.
00:14:37C'est un ami
00:14:39d'Emmanuel Macron qui vous le dit. On ne va pas se cacher
00:14:41derrière notre petit doigt.
00:14:43Ça serait grossier et ça serait
00:14:45malhonnête. Après
00:14:47de dire que l'aventure
00:14:49s'arrête,
00:14:51il va falloir respecter les institutions.
00:14:53Le Président de la République, il est élu
00:14:55et démocratiquement élu jusqu'en 2027
00:14:57et on sait qu'un quinquennat, c'est long,
00:14:59c'est compliqué, ça nous
00:15:01met dans une position, vous avez raison, Françoise
00:15:03de Gaulle, dans une situation inédite,
00:15:05en tout cas depuis 1962, et même
00:15:07la situation de 1962 n'a rien à voir
00:15:09avec ce qui est en train de se passer.
00:15:11Le Président avait l'arme de la dissolution et qu'il a dissous immédiatement.
00:15:13Et le deuxième mot, destitution,
00:15:15celle du Président sud-coréen.
00:15:17Les oppositions présentent une motion de destitution
00:15:19pour violation criminelle de la
00:15:21constitution initiative relayée par
00:15:23des manifestants nuits agitées à Séoul.
00:15:27Il faut dire qu'il y est allé fort hier.
00:15:29Le Président sud-coréen, alors que l'opposition
00:15:31posait des difficultés dans l'adoption
00:15:33houleuse du budget, eh bien il a tout simplement
00:15:35tenté de décréter la loi Martial
00:15:37avant d'envoyer l'armée au Parlement.
00:15:39Activité politique interdite, médias sous contrôle,
00:15:41c'était son objectif, accusant
00:15:43au passage les opposants de complots
00:15:45en lien avec la Corée du Nord.
00:15:47Le Parlement s'est opposé à sa mesure
00:15:49de loi Martial, obligeant donc finalement
00:15:51le Président sud-coréen à faire volte-face à la télé.
00:15:53Nous avons procédé
00:15:55au retrait
00:15:57des militaires qui avaient été
00:15:59déployés pour les opérations de loi Martial
00:16:01il y a peu de temps,
00:16:03parce que l'Assemblée nationale a exigé
00:16:05la levée de cette mesure.
00:16:07Le Conseil des ministres acceptera immédiatement
00:16:09les demandes de l'Assemblée et va donc lever
00:16:11la loi Martial.
00:16:13Vous l'imaginez bien, les sud-coréens ont du mal
00:16:15à se dire après ça, juste, bah merci, on passe
00:16:17à autre chose. Les députés, les manifestants
00:16:19veulent le démettre de ses fonctions.
00:16:21Le Président, d'ailleurs cette histoire
00:16:23rocambolesque intervient quelques années après celle
00:16:25de la Présidente sud-coréenne,
00:16:27fille de l'ancien dictateur qui dirigeait le pays
00:16:29en étant manipulée par un gourou,
00:16:31décidément. Et je rappelle qu'il y a un challenge,
00:16:33la première voix qui arrive à faire
00:16:35un calembour avec Pyongyang
00:16:37aura gagné quelque chose.
00:16:39Troisième mot mathématique,
00:16:41les élèves français font toujours partie des derniers
00:16:43de la classe européenne. Il y a des dizaines
00:16:45de milliers d'élèves de niveau CM1 et 4e
00:16:47évalués dans l'Union Européenne et dans
00:16:49l'OCDE. Résultat ?
00:16:51Veuillez excuser Nicolas
00:16:53de ne pas avoir fait son devoir
00:16:55d'arithmétique.
00:16:57Résultat, on est
00:16:59les derniers en Europe et avant-derniers
00:17:01de l'OCDE. Cette étude internationale,
00:17:03pour vous donner un ordre d'idée, elle a un système
00:17:05de points qui donne aux élèves européens
00:17:07une moyenne de 524 points.
00:17:09Pour les mêmes exercices,
00:17:11les élèves français obtiennent
00:17:13484 points, soit
00:17:1542 moins que la moyenne européenne pour
00:17:17les petits français, si j'ai bien fait la soustraction, car
00:17:19je vous avoue que je n'étais pas très fort en maths moi non plus.
00:17:21Quand on élargit
00:17:23au niveau des pays de l'OCDE,
00:17:25seul le Chili fait moins bien
00:17:27que la France. Cette étude
00:17:29met en lumière aussi deux autres infos peu réjouissantes.
00:17:31L'écart se creuse entre garçons et filles
00:17:33au niveau de la France, avec des petites filles
00:17:35en baisse sur les maths. On est aussi
00:17:37l'un des pays les plus inégalitaires socialement,
00:17:39c'est-à-dire que les résultats dépendent beaucoup du milieu d'origine
00:17:41des élèves. Merci beaucoup Félix
00:17:43Mathieu. Allez,
00:17:45on va peut-être
00:17:47vous donner la possibilité de faire
00:17:49une ou un heureux
00:17:51aujourd'hui le Grand Sapin de Noël Sud.
00:17:53Radio, ça commence. C'est maintenant pour vous
00:17:55peut-être l'occasion d'ouvrir
00:17:57un cadeau de Noël en direct sur Sud Radio.
00:17:59Vous allez peut-être gagner votre séjour en famille
00:18:01au Parc Futuroscope, votre carte
00:18:03cadeau d'un montant de 200 euros
00:18:05chez Maison Scarlett, la marque française
00:18:07numéro 1 de bijoux, ou encore de nombreux
00:18:09autres cadeaux qui vous attendent au pied du
00:18:11Sapin Sud Radio. Pour gagner, c'est facile
00:18:130 826
00:18:15300 300, ça c'est la première partie
00:18:17et la deuxième partie c'est un choix
00:18:19entre 10 et 30
00:18:21pour l'appel. Sébastien Ménard ?
00:18:2329. Vingt-neuvième
00:18:25appel au standard 0 826
00:18:27300 300 pour gagner ces très jolis
00:18:29cadeaux au Futuroscope
00:18:31et une carte cadeau d'un montant de 200 euros
00:18:33chez Maison Scarlett. Allez, vous restez
00:18:35avec nous. Dans un instant,
00:18:37le grand débat du jour, retour sur la proposition
00:18:39de Gabriel Attal,
00:18:41d'un pacte de non-censure
00:18:43entre l'LR et l'EPS en cas
00:18:45de renversement du gouvernement Barnier.
00:18:47Attal peut-il être le gagnant de cette
00:18:49crise politique ? Alors parlons vrai,
00:18:51est-ce que pour vous, l'initiative de Gabriel Attal
00:18:53arrive au bon moment ? Croyez-vous qu'il faudra
00:18:55appeler cela ou un gouvernement de l'Union Nationale
00:18:57ou une majorité fut-elle relative
00:18:59de l'Union Nationale ? Et à cette question,
00:19:01Attal est-il en train de prendre la main dans la crise
00:19:03politique actuelle ? Vous dites non à 90%.
00:19:05Vous voulez réagir au datant
00:19:07vos appels au 0 826 300 300 ?
00:19:09On en parlera avec Arnaud Benedetti qui est
00:19:11rédacteur en chef de la revue Politique et Parlementaire
00:19:13et on vous promet que Françoise
00:19:15de Gaulle vous laissera la place de parler.
00:19:170 826 300 300. A tout de suite.
00:19:19Les Vraies Voix Sud Radio
00:19:2117h-19h.
00:19:23Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:25On vous souhaite la bienvenue
00:19:27Sud Radio, merci en tout cas
00:19:29de nous écouter tous les jours
00:19:31avec Philippe Bilger, tous les jours, bien entendu
00:19:33on est content avec Françoise de Gaulle, deux fois par semaine
00:19:35c'est déjà très bien.
00:19:37Avec Sébastien Ménard, il vient quand il veut.
00:19:39Merci. J'adore, il y a un côté
00:19:41un peu barâtre là, je ne sais pas ce que vous avez dans ce coup.
00:19:43Alors pour Bilger, c'est tellement
00:19:45merveilleux qu'il soit là.
00:19:47Françoise c'est deux fois
00:19:49mais c'est déjà une de trop, maximum.
00:19:51Ne vous inquiétez pas, ça va changer en janvier.
00:19:53Je suis toujours très heureuse.
00:19:55Et j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer puisque demain Sud Radio
00:19:57donne la parole aux Français, aux pompiers, aux policiers
00:19:59aux professeurs, aux commerçants, aux chauffeurs de taxi
00:20:01qui seront au micro de Sud Radio
00:20:03pour réagir à l'actualité en direct
00:20:05de la Fête des Lumières à Lyon.
00:20:07Donc il y aura Jean-Jacques Bourdin, Patrick Roger
00:20:09André Bercoff et voir plus
00:20:11s'il y a affinité. Voilà.
00:20:13Est-ce qu'on aura le nouveau...
00:20:15Non parce que sur le tweet il y a marqué plus
00:20:17donc j'ai fait plus s'il y a affinité.
00:20:19Et nous on n'y est pas ma chérie.
00:20:21Alors lorsqu'on parle des lumières
00:20:23on devrait y être. Oui, oui, c'est ça.
00:20:25Mais on n'a pas les...
00:20:27Globalement j'entends...
00:20:29Sauf qu'on n'a pas l'électricité à tous les étages.
00:20:31Voilà, c'est ça.
00:20:33Donc en tout cas vous pouvez les retrouver
00:20:35à partir de demain matin bien entendu.
00:20:37Allez, tout de suite le grand débat du jour. On y va ?
00:20:39Les vraies voix Sud Radio
00:20:41Le grand débat du jour
00:20:43Je suis animé par une ambition
00:20:45et une seule. Servir.
00:20:47Être utile à mon pays. Mesdames et messieurs
00:20:498 mois c'est court.
00:20:51Être Premier ministre est l'honneur de ma vie.
00:20:53Et je ne le cache pas, il y a
00:20:55évidemment une frustration
00:20:57à quitter mes fonctions au bout
00:20:59de 8 mois seulement. Je dis que ma détermination
00:21:01à agir pour les valeurs de la République
00:21:03est intacte. Je suis
00:21:05convaincu que dans d'autres
00:21:07circonstances nous aurions
00:21:09mené ce travail à mon port. Le lien
00:21:11que nous avons est ce que j'ai de plus précieux.
00:21:13Comptez sur moi pour continuer à le tisser.
00:21:15Comme en formant
00:21:17un nouveau gouvernement quand Michel Barnier
00:21:19aura été peut-être renversé
00:21:21ce soir, Gabriel Attal propose un pacte
00:21:23de non-censure qui irait donc de
00:21:25LR au PS, objectif gouverner
00:21:27le pays, quel que soit le futur
00:21:29Premier ministre,
00:21:31s'il n'y a pas de dissolution.
00:21:33En tout cas il n'y aura pas de dissolution possible avant cet été
00:21:35moins d'un an après la précédente.
00:21:37Alors parlons vrai, est-ce qu'un tel attelage
00:21:39pourrait durer jusqu'à 2027 ?
00:21:41Ou les ambitions présidentielles
00:21:43vont-elles tout faire exploser avant ?
00:21:45Et à cette question, Attal est-il en train de prendre
00:21:47la main dans la crise politique
00:21:49actuelle ? Vous dites non à
00:21:5190%. Vous voulez voter.
00:21:53Vous connaissez le numéro, le 0826 300 300.
00:21:55Et notre invité Arnaud
00:21:57Benedetti est avec nous, rédacteur en chef de la
00:21:59Revue politique et parlementaire. Merci d'avoir accepté
00:22:01notre invitation. Bonsoir.
00:22:03Bonsoir à vous tous.
00:22:05Alors
00:22:07on va parler
00:22:09de Gabriel Attal et sérieusement,
00:22:11cette fois-ci,
00:22:13je continue à penser qu'il a
00:22:15du talent, mais
00:22:17aujourd'hui je reste un petit peu
00:22:19dubitatif face
00:22:21au roi de la magouille
00:22:23parlementaire qu'il peut être
00:22:25et d'autre part
00:22:27au fait qu'évidemment
00:22:29on peut discuter
00:22:31la profondeur de sa pensée sur
00:22:33certains plans. Mais
00:22:35j'ai eu la chance de pouvoir
00:22:37parler tout à l'heure avant le plateau
00:22:39avec Françoise et j'ai acquis
00:22:41des éléments au sujet
00:22:43desquels il me semble que
00:22:45une conviction
00:22:47peut se forger à partir
00:22:49du moment où la seule
00:22:51obsession politique de
00:22:53certains est de ne plus
00:22:55dépendre du rassemblement national
00:22:57aussi discutable
00:22:59que puisse apparaître
00:23:01cet attelage proposé par
00:23:03Gabriel Attal, il me semble
00:23:05sur ce plan-là assez
00:23:07cohérent. En effet, cet
00:23:09assemblage qui irait des
00:23:11socialistes jusqu'au
00:23:13macroniste
00:23:15et qui exclurait
00:23:17l'emprise parlementaire
00:23:19du rassemblement national
00:23:21ne m'apparaît pas absurde.
00:23:23C'est le but de cette politique
00:23:25mais est-ce qu'une politique ça peut être seulement
00:23:27ça ?
00:23:29Alors il faut comprendre absolument
00:23:31d'abord Gabriel Attal s'oppose formellement
00:23:33de toutes ses forces à la nomination
00:23:35de Sébastien Lecornu. Pour des raisons
00:23:37d'abord personnelles,
00:23:39de compétition entre eux, mais surtout
00:23:41parce qu'il dit
00:23:43mais d'autres gens le disent à l'Elysée
00:23:45attention, si nous nous renommons
00:23:47Lecornu, même cause même effet, nous sommes
00:23:49à nouveau à la merci de Marine Le Pen
00:23:51on n'est pas obligé de croire ce qu'elle nous promet
00:23:53regardez ce qu'elle inflige à Barnier
00:23:55l'humiliation et la censure
00:23:57et c'est pas parce qu'elle fait passer des messages en disant
00:23:59pourquoi pas Lecornu que ce sera vrai
00:24:01elle appuiera sur le bouton quand elle voudra
00:24:03et les amis du Président pensent que, contrairement
00:24:05à lui, ce qu'il pense c'est qu'il ne résistera
00:24:07pas à une deuxième censure
00:24:09je rappelle que quand même la proposition de Gabriel Attal
00:24:11c'est là où il est malin, c'est qu'il fait croire que
00:24:13ça vient de lui, Boris Vallaud et Olivier Faure
00:24:15l'ont formulé il y a une semaine
00:24:17sur les mêmes bases, c'est-à-dire
00:24:19en gros, et les socialistes pourquoi ?
00:24:21parce que ça permet aussi
00:24:23d'isoler complètement la France insoumise
00:24:25d'un côté et le Rassemblement national
00:24:27de l'autre, à partir du moment où vous faites
00:24:29un accord de non-censure sur 4 ou 5 textes
00:24:31que vous vous entendez sur 4 ou 5 textes
00:24:33avec en gros
00:24:35ce qu'est le Front Républicain
00:24:37en gros, et que vous dites voilà
00:24:39on avance et on se censure pas les uns et les autres
00:24:41et bien vous cornérisez
00:24:43complètement la France insoumise
00:24:45et vous cornérisez Marine Le Pen
00:24:47et c'est pour ça que moi
00:24:49j'appuie totalement
00:24:51vraiment cette initiative
00:24:53qui n'est pas italienne
00:24:55et je suis d'accord de le fait qu'il se lie
00:24:57il se rejoint à ça, et Yael Brown-Pivet
00:24:59par exemple ce soir est tout à fait sur cette ligne-là
00:25:01c'est une initiative
00:25:03de Boris Vallaud et Olivier Faure
00:25:05et je pense que c'est une initiative
00:25:07vraiment de genre raisonnable en fait
00:25:09parce qu'on isole les deux tours jumelles
00:25:11c'est-à-dire LFI et le RN
00:25:13Sébastien Minard. Alors il n'y a rien d'étonnant
00:25:15moi j'ai l'impression qu'on
00:25:17redécouvre ce qui avait été proposé
00:25:19après la dissolution
00:25:21c'était pas possible à l'époque
00:25:23mais on redécouvre
00:25:25ce qu'on avait déjà proposé
00:25:27évidemment qu'il y avait
00:25:29des voix progressistes, plutôt d'ailleurs
00:25:31intelligibles à gauche, côté PS
00:25:33qui avaient proposé, qui avaient tendu cette
00:25:35main-là, vous aviez
00:25:37Karim Bouamrane qui pareil avait dit que c'était
00:25:39évidemment possible. La réalité
00:25:41désolé Françoise Degoy
00:25:43c'est que vous avez aussi
00:25:45une partie des élus
00:25:47PS qui n'étaient pas complètement claires
00:25:49au sein du Nouveau Front Populaire
00:25:51dans leurs amitiés, leurs relations
00:25:53un peu compliquées avec la France Insoumise
00:25:55Pourquoi ça ne s'est pas fait cet été ?
00:25:57Ça ne s'est pas fait à cause de ça.
00:25:59Ça s'est pas fait parce qu'il était hors de question de renommer un macroniste
00:26:01à Matignon qui venait d'être battu
00:26:03c'est uniquement pour ça que ça s'est passé.
00:26:05Mais aujourd'hui il n'est pas non plus question de nommer
00:26:07quelqu'un qui viendrait de la gauche de la gauche
00:26:09Oui mais il n'est pas question de nommer un macroniste
00:26:11je pense que tout le monde cherche le mouton à 5 pattes
00:26:13Oui mais pour l'instant personne ne l'a trouvé
00:26:15donc effectivement l'initiative
00:26:17ce qui est intéressant c'est qu'autour de cette table
00:26:19vous avez quand même toutes les sensibilités
00:26:21d'un bloc central élargi
00:26:23puisque vous avez Philippe d'un côté
00:26:25vous avez François, vous avez moi un peu au milieu
00:26:27donc oui mais la réalité c'est que jusqu'alors
00:26:29on n'a pas réussi à le faire
00:26:31il faudrait le faire parce que
00:26:33ce que méritent effectivement
00:26:35ces deux parties, ces deux grands partis
00:26:37parce que ce sont deux grands partis qui ne veulent que le chaos
00:26:39pour je dirais
00:26:41des contingences
00:26:43purement purement électorales
00:26:45et présidentielles
00:26:47avec évidemment l'effet de manche médiatique
00:26:49pour accompagner tout ça
00:26:51c'est la France Insoumise de l'autre et le Rassemblement National de l'autre
00:26:53maintenant il faut qu'on réussisse
00:26:55à travailler tous ensemble
00:26:57Arnaud Benedetti, est-ce que cette stratégie
00:26:59résumée par nos trois vrais voix que vous venez d'entendre
00:27:01elle n'est pas du carburant
00:27:03pour d'un côté l'URN, de l'autre côté LFI ?
00:27:07Oui pour moi je pense qu'en effet
00:27:09c'est-à-dire que ce sont les partis de gouvernement
00:27:11qui ont gouverné depuis 40 ans dans ce pays
00:27:13qui tentent j'allais dire la dernière alliance
00:27:15le dernier compromis pour se sauver
00:27:17parce que c'est ça, ça va être interprété comme ça
00:27:19et en tout cas ça va être l'angle d'attaque
00:27:21qui sera celui à la fois de LFI
00:27:23d'un côté et de l'autre du Rassemblement National
00:27:25d'ailleurs moi je voudrais dire une chose
00:27:27cet accord de non-censure je ne sais pas ce que c'est
00:27:29un accord de non-censure, d'ailleurs ça ne correspond pas
00:27:31à l'esprit de la constitution
00:27:33on censure ou on ne censure pas en fonction des textes
00:27:35qui se sont présentés
00:27:37la réalité c'est un accord de non-censure c'est un accord
00:27:39de gouvernement, c'est une coalition gouvernementale
00:27:41qui se met en place
00:27:43qui va du Parti Socialiste jusqu'au LR
00:27:45alors après il y a des limites à cet exercice
00:27:47d'ailleurs je ne suis pas du tout sûr que les LR
00:27:49décident de gouverner avec
00:27:51le Parti Socialiste ou avec les Verts
00:27:53parce que quand j'entends
00:27:55un certain nombre j'allais dire
00:27:57de revendications des Verts en termes de
00:27:59de programmation
00:28:01je ne suis pas sûr que ces
00:28:03éléments qui sont mis sur la table par les Verts
00:28:05soient des éléments qui soient acceptables
00:28:07par les LR et qui soient acceptables
00:28:09également par les Macronistes, j'en prendrais un seul
00:28:11c'est notamment l'abrogation
00:28:13de la réforme sur les retraites, je ne vois pas
00:28:15aujourd'hui le bloc macroniste
00:28:17ou en tout cas les différentes
00:28:19nuances du bloc macroniste
00:28:21accepter cette abrogation
00:28:23de la réforme des retraites, pas plus évidemment
00:28:25que les LR, donc vous voyez bien que
00:28:27il y a quand même des problèmes
00:28:29je veux dire, très lourds
00:28:31en termes de programmation politique
00:28:33qui me paraissent quelque part
00:28:35profondément handicapés
00:28:37la possibilité de cette
00:28:39coalition qui se mettrait
00:28:41en place, alors en effet
00:28:43là où vous avez raison, c'est que
00:28:45arithmétiquement, ça permettrait
00:28:47de retrouver un peu d'oxygène
00:28:49sur les bancs de l'Assemblée nationale
00:28:51pour un gouvernement
00:28:53qui se construirait de la sorte, mais il y a
00:28:55deux sujets, au-delà du sujet du
00:28:57programme, du projet
00:28:59que je viens d'évoquer, il y a le deuxième sujet
00:29:01c'est, mais qui pour conduire
00:29:03un tel attelage ?
00:29:05Quelle personnalité
00:29:07suffisamment consensuelle
00:29:09pour permettre l'émergence d'une coalition de ce type
00:29:11je pense pas que ce soit monsieur Attal
00:29:13je pense pas que ce soit monsieur Lecornu
00:29:15donc le mouton à cinq pattes
00:29:17il me semble-t-il extrêmement difficile à trouver
00:29:19moi je pense que de toute façon
00:29:21la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui
00:29:23est en train de tangenter
00:29:25mais à la vitesse grand V
00:29:27la crise institutionnelle, qu'on le veuille ou non
00:29:29aujourd'hui le vrai sujet
00:29:31c'est que les institutions de la Ve République
00:29:33et c'est le vrai sujet, c'est pas tant
00:29:35le budget que les institutions de la Ve République
00:29:37les institutions de la Ve République
00:29:39sont profondément en danger
00:29:41et ce sont des institutions dont je rappelle que depuis
00:29:4370 ans, elles ont permis malgré tout
00:29:45au gouvernement, quel que soit
00:29:47au pays, quelles que soient les majorités
00:29:49qui se succédaient d'être gouvernées
00:29:51et c'était j'allais dire presque le dernier
00:29:53capitale, le dernier crédit que la France avait
00:29:55vis-à-vis de l'étranger, c'est-à-dire
00:29:57une stabilité gouvernementale
00:29:59Arnaud, attends
00:30:01on est vraiment au fond du problème, il est là
00:30:03Arnaud Benedetti
00:30:05en ayant approuvé
00:30:07la validité
00:30:09technique de cet assemblage
00:30:11qui permettait
00:30:13d'échapper à l'emprise du Rassemblement
00:30:15national, je voulais
00:30:17ajouter
00:30:19dans le propre
00:30:21dans la propre argumentation
00:30:23de Gabriel Attal
00:30:25c'est que pour que ça marche
00:30:27il a lui-même dit, il fallait
00:30:29exclure des futurs débats
00:30:31tous les problèmes capitaux
00:30:33qui mobilisent
00:30:35la France, notamment l'immigration
00:30:37est-ce que c'est pas
00:30:39ça le gros problème Arnaud ?
00:30:41Je vois pas comment vous pouvez
00:30:43concocter un projet
00:30:45de loi sur l'immigration
00:30:47avec d'un côté les socialistes et de l'autre
00:30:49côté les LR, sachant qu'ils ont des positions
00:30:51qui sont bien maîtres
00:30:53Arnaud, Arnaud, Arnaud
00:30:55moi j'entends votre passion et votre
00:30:57fougue, d'abord c'est pas parce que ça n'a pas été
00:30:59fait qu'il ne faut pas essayer
00:31:01on est dans un moment où il faut trouver des nouveaux chemins
00:31:03par ailleurs
00:31:05j'entends toujours la même
00:31:07le vrai argument sur
00:31:09c'est un carburant pour les extrêmes
00:31:11oui et non, parce que si
00:31:13vous arrivez à conquérir des choses
00:31:15sur le plan social et de la vie des gens
00:31:17c'est pas du tout un carburant pour les extrêmes
00:31:19ça élimine les extrêmes, c'est ce que je veux dire
00:31:210826-300-300, Damien est avec nous
00:31:23une réflexion Damien ?
00:31:25Bah écoutez
00:31:27je suis vraiment de l'avis de Arnaud Delezetti
00:31:29par rapport à sa vision
00:31:31de cette situation là
00:31:33parce qu'effectivement c'était
00:31:35à Michel Barnier de faire le travail
00:31:37qu'aujourd'hui
00:31:39Gabriel Attal
00:31:41veut proposer
00:31:43au parti, c'était à lui
00:31:45de rassembler, aujourd'hui
00:31:47Gabriel Attal dit tout simplement qu'il veut rassembler
00:31:49mais qu'il veut rassembler plus court, uniquement au centre
00:31:51et en définitive
00:31:53mettre sur la table des sujets qui ne sont pas
00:31:55des sujets importants pour le pays
00:31:57donc à part se mettre à lumière
00:31:59je ne vois pas ce qui peut en ressortir
00:32:01Bougez pas Damien
00:32:03Raphaël est avec nous de Cachan
00:32:05Bonsoir Raphaël
00:32:07Oui bonsoir les vrais voix
00:32:09Alors qu'en pensez-vous de la proposition de Gabriel Attal ?
00:32:11Bah écoutez
00:32:13je crois que je vais rejoindre ce qu'ont dit
00:32:15précédemment M.Benedetti et l'auditeur
00:32:17Damien
00:32:19c'est qu'effectivement M.Attal
00:32:21est disqualifié
00:32:23il fait le dieu dans le logos
00:32:25et on a du mal à apercevoir
00:32:27aujourd'hui ce qui va réunir le PS
00:32:29le Bloc Central et un peu les LR
00:32:31c'est un attelage
00:32:33qui m'a l'air tout à fait
00:32:35bancal
00:32:37et qui demain tomberait
00:32:39aussi vite que le gouvernement Barnier
00:32:41c'est une proposition qui à mon avis
00:32:43ne tape pas la route
00:32:45et qui encore une fois
00:32:47c'est de la communication
00:32:49le marqueur de la macronie
00:32:51il a pas grand chose mais dans la communication
00:32:53il y a de l'excellence
00:32:55Ce qui est certain c'est que si
00:32:57Gabriel Attal n'est pas
00:32:59le dénominateur commun
00:33:01de ce qu'il y a à construire
00:33:03il est en tout cas et il représente
00:33:05un camp politique sans qui
00:33:07rien ne peut se faire
00:33:09il va falloir
00:33:11si on veut corneriser les extrêmes
00:33:13il va falloir jouer
00:33:15et faire jouer ensemble
00:33:17je dirais le PS
00:33:19jusqu'aux LR
00:33:21les deux clés c'est le PS et Macron
00:33:23et jusqu'aux LR sinon ça ne fonctionnera pas
00:33:25ça ne peut pas fonctionner
00:33:27mais moi j'entends les récriminations
00:33:29les arguments des auditeurs je suis d'accord avec vous
00:33:31vous savez l'UMPS
00:33:33ça a fait naître aussi
00:33:35l'extrême droite
00:33:37la réalité c'est qu'on est pas vraiment dans
00:33:39l'UMPS ça s'est appelé LREM
00:33:41non mais bien sûr
00:33:43au delà de ça je pense quand même
00:33:45qu'on peut aussi décider
00:33:47chacun fait un pas
00:33:49je ne suis pas sur l'idée du gouvernement du NON
00:33:51moi je suis sur l'idée
00:33:53du gouvernement d'urgence nationale
00:33:55sérieusement
00:33:57c'est un autre esprit
00:33:59le corps nu sous la menace de Le Pen
00:34:01ça recensure et vous savez ce qui va
00:34:03nous arriver même si Macron ne veut pas
00:34:05le climat politique sera tel
00:34:07qu'il sera obligé de démissionner
00:34:09démissionner présidentielle anticipée
00:34:11Arnaud Bonnet
00:34:13il nous reste très peu de temps
00:34:15très rapidement moi je suis d'accord
00:34:17avec Françoise sur le fait qu'en effet une solution
00:34:19sur le corps nu est une solution qui me semble
00:34:21et voit l'échec de la même manière
00:34:23que celle de Michel Barnier
00:34:25mais ce que je dis c'est que si on reste
00:34:27sur le plan des rapports de force
00:34:29la solution que Françoise
00:34:31préconise d'une certaine manière
00:34:33est une solution qui est extrêmement fragile
00:34:35parce que c'est une solution, il va falloir même jouer
00:34:37avec le bloc central
00:34:39on voit bien qu'à l'intérieur du bloc central
00:34:41qu'on appelle le bloc central, le bloc macroniste
00:34:43il y a même des divergences
00:34:45c'est vrai carrément
00:34:47et ça va être quand même un sujet majeur
00:34:49monsieur Philippe n'a pas tout à fait la même approche
00:34:51que monsieur Attal
00:34:53monsieur Bayrou n'a pas forcément la même approche
00:34:55que monsieur Philippe et alors avec les socialistes
00:34:57on peut imaginer que le fossé sera encore plus grand
00:34:59donc je crois que c'est un exercice
00:35:01extrêmement difficile, je ne dis pas
00:35:03parce qu'on ne l'a jamais tenté, il ne faut pas le tenter
00:35:05je n'y crois pas, c'est tout
00:35:07c'est le temps du parlementarisme en fait
00:35:09merci beaucoup Arnaud Benedetti d'avoir été
00:35:11avec nous, rédacteur en chef de la revue politique
00:35:13et parlementaire, merci mille fois
00:35:15et vous savez quoi ?
00:35:17c'est l'occasion aujourd'hui
00:35:19de remporter des très très jolis cadeaux
00:35:21le grand sapin Sud Radio
00:35:23c'est maintenant, c'est le moment pour vous en tout cas d'ouvrir
00:35:25un cadeau de Noël en direct sur Sud Radio
00:35:27et on va accueillir notre
00:35:29auditeur du jour
00:35:31Florent qui est avec nous
00:35:33de Montélimar
00:35:35j'espère qu'il y a des mains pleines
00:35:37Montélimar, de Nougat
00:35:39en fait c'est les auditeurs
00:35:41qui nous envoient des cadeaux
00:35:43ça va Florent ?
00:35:45oui très bien et vous ?
00:35:47vous êtes marié, vous avez des enfants ?
00:35:49oui marié et deux enfants
00:35:51d'accord très bien
00:35:53nous allons faire tourner cette roue
00:35:55pour voir ce qu'il y a sous le cadeau
00:36:01et bien écoutez bien
00:36:03vous avez gagné un coffret
00:36:05de la marque Maricor
00:36:07c'est un produit de beauté
00:36:09d'une valeur de 120 euros
00:36:11crème nouvelle jeunesse
00:36:13doux gommage éclat
00:36:15masque nouvelle jeunesse
00:36:17c'est un truc magnifique
00:36:19vous serez magnifique
00:36:23beaucoup plus jeune
00:36:25mais aussi, pas tout
00:36:27votre carte cadeau aussi d'un montant de 50 euros
00:36:29chez Etam
00:36:31je ne sais pas pourquoi
00:36:33j'ai l'impression que je vais le garder pour moi
00:36:35qu'est-ce que vous en pensez Florent ?
00:36:37ma femme sera contente
00:36:39ça va que j'avais oublié que vous étiez marié
00:36:41on va lui offrir
00:36:43comment elle s'appelle ?
00:36:45elle s'appelle Mathilde
00:36:47ce sont des très jolis cadeaux
00:36:49vous allez pouvoir faire plaisir autour de vous
00:36:51mais vous pourrez les utiliser
00:36:53parce qu'on dit que c'est
00:36:55des produits pour femmes
00:36:57mais ça va aux hommes aussi
00:36:59vous faites quoi dans la vie Florent ?
00:37:01je suis agent de sécurité
00:37:03très bien
00:37:05vous travaillez où ?
00:37:07dans plusieurs endroits
00:37:09je travaille pour une entreprise
00:37:11on surveille plusieurs lieux
00:37:13et vous nous écoutez depuis longtemps ?
00:37:15oui, nous écoutons en voiture
00:37:17depuis plusieurs années
00:37:19j'aime bien quand on nous écoute
00:37:21depuis plusieurs années
00:37:23en tout cas on est ravis de vous avoir offert ces jolis cadeaux
00:37:25Florent merci d'avoir joué avec nous
00:37:27vous gagnez souvent ou pas ?
00:37:29non, pas du tout
00:37:31on vous fait des très très beaux cadeaux
00:37:33et merci de nous écouter régulièrement
00:37:35vous restez avec nous
00:37:37dans un instant
00:37:39le qui c'est qui qui l'a dit
00:37:41et on garde Damien bien entendu
00:37:43Damien ne vous bougez pas
00:37:45on revient dans un instant
00:37:47on fait une petite pause
00:37:49à tout de suite
00:38:01j'aime beaucoup avec Sébastien Ménard
00:38:03j'aurais peut-être pas dû vous mettre au même plan
00:38:05non, non, non
00:38:07vous n'avez pas été au même plan
00:38:09vous avez dit fameuse
00:38:11j'avais dit fameuse
00:38:13elle tombe dans la perversion française
00:38:15c'est horrible
00:38:17Damien, Damien
00:38:19vite, cachez-moi derrière le jingle
00:38:21envoyez le jingle, Damien, allez-y
00:38:23allez-y, allez-y
00:38:25le qui c'est qui qui l'a dit
00:38:27pour Sébastien Ménard
00:38:29les vraies voix sud radio
00:38:31le quiz de l'actuel
00:38:33j'ai rien dit, j'ai rien dit, écoutez bien Philippe Biggère
00:38:35c'est peut-être pour vous cette question
00:38:37qui c'est qui qui l'a dit, deux points
00:38:39Retailleau
00:38:41absolument
00:38:43non
00:38:45sauf que
00:38:47c'est l'auditeur
00:38:49sauf que c'est l'auditeur
00:38:51je vous jure
00:38:53que c'est vrai
00:38:55ceux qui vont voter la ceinture vont voter l'avenir de la France
00:38:57ce n'est pas honoreux
00:38:59c'est fini
00:39:01il a triché
00:39:03il a triché
00:39:05à l'auditeur
00:39:07on arrête le jeu
00:39:11qui c'est qui l'a dit
00:39:13Damien, allez-y
00:39:15à partir du moment où nous sommes dans une motion de censure de gauche
00:39:17nous revendiquons l'exercice du pouvoir
00:39:19Damien
00:39:21on a parlé de lui dans le débat
00:39:23Gabriel Atteu
00:39:25non
00:39:27non
00:39:29Bavalo
00:39:31merci François
00:39:33qui c'est qui qui l'a dit, un point
00:39:35Marine Le Pen ne sera pas condamnée
00:39:37parce que Marine Le Pen est innocente
00:39:39Damien
00:39:41allez
00:39:43c'est bon
00:39:45c'est bon
00:39:47vous avez perdu
00:39:49tous les trois
00:39:51allez
00:39:53qui c'est qui
00:39:55qui l'a dit, allez la dernière
00:39:57un changement de gouvernement où le Premier Ministre
00:39:59ne changera strictement rien à la problématique
00:40:01deux points et c'est un maire de grande ville
00:40:03Damien
00:40:05Ménard
00:40:07Estrogy
00:40:09Toussé
00:40:11vous aimez le fromage
00:40:13François Copé
00:40:15bravo
00:40:17allez
00:40:19on ne peut pas une dernière
00:40:21on est à combien
00:40:23on va être très en retard pour le journal
00:40:25la dernière
00:40:27deux points, Marine Le Pen a essayé d'entrer
00:40:29dans une sorte de surenchère
00:40:31c'est facile
00:40:33Michel Barnier
00:40:35Françoise de Groix
00:40:37et c'est qui qui a gagné
00:40:39bravo
00:40:41c'est honteux
00:40:43mais l'auditeur
00:40:45il est là Damien
00:40:47il voulait répondre
00:40:49mais il n'a pas pu
00:40:53je dépends d'un recul
00:40:55Damien
00:40:57merci beaucoup c'était canon de vous avoir
00:40:59à l'antenne avec nous, on vous fait des gros
00:41:01bisous et on vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année
00:41:03par toute l'équipe de Sud Radio
00:41:05bien entendu, vous restez avec nous dans un instant
00:41:07le journal, la météo avec
00:41:09allez merci
00:41:11et puis le coup de gueule de Philippe David
00:41:13quand je vois les tweets de certains élus
00:41:15je vois rouge
00:41:17retour des vrais voix Sud Radio
00:41:1917h-19h Philippe David
00:41:21Cécile de Ménibus
00:41:23retour des vrais voix
00:41:25on est ravis de vous accueillir
00:41:27merci en tout cas d'être tous les jours
00:41:29présent à nos côtés
00:41:31à côté de Philippe Bilger qui est là
00:41:33ça va mon Philippe
00:41:35de mieux en mieux
00:41:37vous avez davantage parlé de moi au fil de l'émission
00:41:39j'en suis ravi
00:41:41j'ai un conseil contractuel, je dois dire 17 fois votre nom dans l'émission
00:41:43mais vous avez oublié de rappeler qu'il était président
00:41:45vous m'avez appelé votre majesté
00:41:47il y a des lustres
00:41:49c'est fini, c'était à l'époque de l'amour
00:41:51je me souviens
00:41:53il vous disait votre majesté, vous lui disiez mon repli
00:41:55mon dodu, donc il y avait un vrai truc
00:41:57entre vous deux, je ne sais pas ce qu'il s'est passé
00:41:59il y avait une relation parfaitement égalitaire
00:42:01il y a eu une motion de censure
00:42:03c'est fini
00:42:05Françoise de Gouet est avec nous, Sébastien Ménard
00:42:07bien entendu, avec Philippe David
00:42:09mon Philippe, vous êtes content ?
00:42:11enfin non, d'être avec vous
00:42:13c'est un coup de gueule, je ne suis pas content du tout
00:42:15et on va partir du côté du doux
00:42:17et je vous préviens, dans le doux, on va rentrer dans le dur
00:42:27les amis
00:42:290826 300 300
00:42:31ce numéro sur lequel vous nous laissez des gentils messages
00:42:33et nous on les écoute
00:42:35oui bonjour, c'est Pierre de Montaigne
00:42:37je suis bien content si la fin se recevait
00:42:39parce que vous savez, j'ai calculé
00:42:41avec mon épouse, on va toucher
00:42:4343 euros de plus par mois
00:42:45si la censure
00:42:47est adoptée
00:42:49au lieu de
00:42:518 euros
00:42:53alors écoutez, vous savez
00:42:55quand on a de petites retraites
00:42:57je suis bien content d'avoir
00:42:59un peu plus
00:43:01et personne n'entend parler de M.Bruno Le Verre
00:43:03qui a mis
00:43:05on a un petit problème de son
00:43:07ce message
00:43:09ce message est terrible quand même
00:43:11vous savez pourquoi, parce qu'en réalité comme le PLFSS n'est pas voté
00:43:13et bien c'est le budget
00:43:15de l'année précédente
00:43:17qui s'applique
00:43:19et donc il y a la revalorisation automatique
00:43:21de toutes les retraites au 1er janvier
00:43:23tout simplement
00:43:25je rappelle
00:43:27Montaigne, c'est en banlieue de Montauban
00:43:29et il y a énormément de travailleurs agricoles
00:43:31qui ont des petites retraites
00:43:33c'est un exemple tout à fait
00:43:35non pas dérigeoir bien sûr
00:43:37donc je comprends
00:43:39mais ça ne fera pas le chaos forcément
00:43:41c'est ça M.Menard ?
00:43:43le chaos je ne sais pas, mais en tout cas
00:43:45ce qui est certain c'est que nos concitoyens
00:43:47sont totalement désabusés par ce qui se passe
00:43:49mais ceci dit, un certain nombre de nos concitoyens
00:43:51réclament aussi cette censure
00:43:53il faut le reconnaître
00:43:55allez vous restez avec nous dans un instant
00:43:57la râlerie de Philippe David
00:43:59et elle va être grosse aujourd'hui
00:44:01je peux vous dire qu'on va dans le doux
00:44:03ça va être gros comme une tonne de saucisses de mortaux
00:44:05ah bah dis donc
00:44:07c'est votre maître étalon
00:44:09de toute façon c'est la bouffe
00:44:11500 kilos de choucroute
00:44:13j'ai les boules absolument comme un kilo de rillettes
00:44:15c'est dingue
00:44:17ce gars, le maître étalon c'est la bouffe
00:44:19c'est dingue
00:44:21il veut toujours manger un morteau
00:44:23bon allez ça part
00:44:25on revient dans un instant
00:44:27tout de suite
00:44:29les vrais voix sud radio
00:44:3117h-19h
00:44:34si j'avais un coeur je le donnerais à Philippe Bilger
00:44:36il en a pas ?
00:44:38et puis vous donnez votre cerveau à Philippe
00:44:40bah j'en ai pas non plus
00:44:42c'est ni l'un ni l'autre
00:44:44c'est pour ça que je me permets de les donner
00:44:46Françoise de Hulbois est avec nous
00:44:48Sébastien Ménard bien encendu avec Philippe David
00:44:50on est ensemble jusqu'à 19h
00:44:52et c'est un grand plaisir
00:44:54en attendant Philippe David
00:44:56a trouvé encore une opportunité
00:44:58de râler
00:45:00les vrais voix sud radio
00:45:02comme d'habitude je vais remettre le clocher
00:45:04au milieu du village
00:45:06un village qui s'appelle Grand Charmont dans le Doubs
00:45:08pourquoi Grand Charmont ?
00:45:10parce qu'un élu d'opposition
00:45:12Ismaël Boudjekada a cru bon de retweeter
00:45:14un tweet du nouveau Front Populaire
00:45:16disant au revoir Bruno Retailleau par ses mots
00:45:18je cite
00:45:20ce fils de catin va enfin disparaître du gouvernement
00:45:22el amdoulila ce qui signifie en arabe
00:45:24Dieu soit loué
00:45:26un tweet odieux tant pour Bruno Retailleau que pour sa mère
00:45:28qui j'espère vaudra dépôt de plainte
00:45:30pour injure mais qui n'est pas une première
00:45:32pour ce personnage élu de la république
00:45:34faut-il le rappeler en effet
00:45:36le même avait suite à la liquidation par TSAL
00:45:38de Yaya Sinoir le cerveau du pogrom
00:45:40du 7 octobre osé tweeter
00:45:42je cite à nouveau
00:45:44un héros est mort les médias occidentaux
00:45:46refusent de partager quelques unes de ses déclarations
00:45:48profondément pacifistes
00:45:50je préfère terminer mes jours en prison que de me prostituer
00:45:52n'en déplaise
00:45:54à Larry Rameau ce martyr
00:45:56est un des plus chanceux d'entre nous
00:45:58signalé au procureur par Bruno Retailleau
00:46:00qui se verrait répondre par un autre tweet
00:46:02je cite encore
00:46:04non déplaise au lâche Bruno Retailleau nous sommes nombreux
00:46:06élus, personnalités de tous bords
00:46:08à ne pas condamner le 7 octobre et à l'assumer
00:46:10alors construisez vite des places de prison
00:46:12on risque d'être nombreux à être nourris
00:46:14logés et blanchis au frais de la princesse
00:46:16fin de citation
00:46:18mais enfin comment un élu tenant de tels propos
00:46:20peut-il ne pas être frappé d'inéligibilité
00:46:22les propos sur
00:46:24Retailleau et sa mère sont une insulte
00:46:26de niveau cours de récréation de collège
00:46:28et paraissent presque anecdotiques
00:46:30quand on voit les propos tenus et assumés
00:46:32sur un chef terroriste à l'origine
00:46:34du plus gros pogrom depuis la fin du 3ème Reich
00:46:36alors on me dira que ce n'est qu'un petit élu
00:46:38municipal d'opposition, le petit n'étant pas
00:46:40péjoratif
00:46:42dans une petite ville, mais on peut espérer
00:46:44qu'un cordon sanitaire sera pratiqué
00:46:46à son encontre lors des prochaines municipales
00:46:48dans un peu plus d'un an, on attend d'ailleurs
00:46:50d'urgence les condamnations de la gauche morale
00:46:52pour ses propos sur le Hamas et sur Retailleau
00:46:54la gauche étant son camp politique
00:46:56et j'ai trouvé qu'elles étaient assez difficiles à trouver
00:46:58sur Twitter et ailleurs
00:47:02comme ici on peut tous dire
00:47:04autant
00:47:06l'insulte sur Retailleau
00:47:08est véritablement scandaleuse
00:47:10et d'ailleurs qualifiable pénalement
00:47:12autant je suis
00:47:14un peu plus réservé
00:47:16pour la seconde partie de votre intervention
00:47:18martyre ?
00:47:20pour un chef terroriste ?
00:47:22oui mais pour moi
00:47:24ça relève d'une liberté
00:47:26d'expression poussée au
00:47:28parentisme
00:47:30si quelqu'un disait que Hitler s'est suicidé en martyre
00:47:32tout le monde crierait au scandale et à juste titre
00:47:34honnêtement
00:47:36je ne vous comprends pas
00:47:38je m'interroge
00:47:40c'est bien de s'interroger
00:47:42à ciel ouvert
00:47:44c'est scandaleux mais en même temps
00:47:46on a le droit de le penser
00:47:48le nombre de choses qu'on a le droit
00:47:50de penser et le nombre de choses qu'on n'a pas le droit
00:47:52de dire quand on est en plus un élu
00:47:54de la république honnêtement
00:47:56je suis à l'inverse
00:47:58je suis exactement sur la ligne
00:48:00de Philippe David
00:48:02c'est niveau
00:48:04cours de récré
00:48:06et ça vaut condamnation
00:48:08mais quand même il est élu
00:48:10et en réalité il nie
00:48:12le pogrom et il fait
00:48:14d'un chef terroriste, il le nie
00:48:16le pogrom, nous assumons le 7 octobre
00:48:18vous vous rendez compte un élu avec une écharpe
00:48:20à ne pas condamner le 7 octobre
00:48:22nous ne condamnons pas le 7 octobre
00:48:24un élu avec une écharpe bleu blanc rouge
00:48:26mais c'est absolument, c'est dingue
00:48:28il faut barrer ce mec
00:48:30avec de la provoc à la clé
00:48:32si je peux me permettre Françoise
00:48:34on est dans l'ignominie
00:48:36intellectuelle parce que
00:48:38franchement le niveau
00:48:40le niveau du parlementarisme
00:48:42aujourd'hui est affligeant
00:48:44surtout de ce côté-ci de l'hémicycle
00:48:46on est dans la pensée ordurière
00:48:48on est dans la pensée ordurière
00:48:50on est dans la pensée ordurière
00:48:52on est dans le politico racaille
00:48:54je l'ai déjà utilisé sur cette antenne
00:48:56on est dans l'ignominie
00:48:58l'ignominie de pensée
00:49:00voilà, on est là-dedans
00:49:02donc je suis désolé Philippe Bilger, là pour le coup
00:49:04je suis mais totalement totalement aligné
00:49:06avec Françoise de Gaulle
00:49:08ces gens-là n'ont pas leur place
00:49:10à l'Assemblée Nationale et font honte
00:49:12et font honte
00:49:14non mais il a une écharpe
00:49:16et moi aussi je suis
00:49:18conseiller municipal d'une ville tout à fait
00:49:20honorable probablement comme lui
00:49:22mais il ne mérite pas ce que j'ai à la boutonnière
00:49:24il ne mérite pas de porter l'écharpe
00:49:26il ne mérite pas d'exister politiquement
00:49:28mais il ne faut pas tout confondre
00:49:30on peut tenir des propos ignominieux
00:49:32ça n'est pas pour ça
00:49:34qu'on n'a pas le droit de les dire
00:49:36c'est plaqué
00:49:38c'est pas possible
00:49:40mais là le pogrom
00:49:42on est dans du génocide
00:49:44on est dans des massacres d'enfants
00:49:46dans des viols de femmes totalement innocentes etc
00:49:48c'est dégueulasse
00:49:50mais vous avez raison
00:49:52moi je comprends ce que vous dites en théorie
00:49:54absolument sur la liberté d'expression
00:49:56mais la liberté d'expression
00:49:58je suis d'accord avec vous
00:50:00elle a des limites en France
00:50:02elle n'en a pas par exemple aux Etats-Unis
00:50:04avec la constitution américaine
00:50:06mais elle a des limites
00:50:08en France vous ne pouvez pas
00:50:10dire que nous ne condamnons pas
00:50:12le 7 octobre
00:50:14c'est juste impossible
00:50:16c'est quasiment presque à l'inverse de l'apologie du terrorisme
00:50:18vous ne pouvez pas chanter les louanges
00:50:20de Yaya Cinois
00:50:22c'est comme si je vous disais
00:50:24je chante les louanges
00:50:26de Georges Abach ou de Carlos
00:50:28qui a fait sauter le train Marseille-Paris
00:50:30ou de Georges Abach
00:50:32le patron du FPLP qui a massacré
00:50:34tous les athlètes israéliens à Munich
00:50:36comment vous dire c'est impossible
00:50:38je ne comprends pas
00:50:40je comprends ce que vous dites théoriquement
00:50:42mais je ne comprends pas comment vous pouvez aller jusqu'au bout
00:50:44de ce raisonnement
00:50:46passons
00:50:48ça mériterait
00:50:50un peu plus de temps
00:50:52mais là on n'a plus le temps
00:50:54allez l'info en plus avec Félix Mathieu
00:51:00et c'est une première, le réseau social
00:51:02X anciennement Twitter fait l'objet d'une enquête
00:51:04pour complicité de cyber harcèlement
00:51:06pour l'enquête sur le cyber harcèlement
00:51:08de Magali Berda l'ancienne mentor des influenceurs
00:51:10on apprend qu'un juge d'instruction parisien
00:51:12enquête depuis juillet
00:51:14sur ses accusations visant X
00:51:16accusation de complicité de harcèlement moral
00:51:18aggravée
00:51:20alors Magali Berda étant en conflit avec le rappeur Booba
00:51:22mise en examen à Paris depuis plus d'un an
00:51:24pour cyber harcèlement contre elle
00:51:26lui nie vigoureusement les faits
00:51:28en tout cas la femme d'affaires reproche à X d'avoir
00:51:30sciemment maintenu au rappeur l'accès à ses services
00:51:32en lui permettant donc de la harceler
00:51:34elle reproche notamment à la plateforme
00:51:36d'avoir ignoré ses signalements
00:51:38les nombreuses mises en demeure de ses avocats
00:51:40au moment où Booba la bombardait de centaines
00:51:42de messages dans une sorte de croisade
00:51:44contre ce qu'il appelait lui les influx voleurs
00:51:46il avait d'ailleurs tenté une action en justice
00:51:48contre son agence d'influenceurs
00:51:50enquête classée sans suite à l'époque
00:51:52c'est inédit que la plateforme soit aussi mise en cause
00:51:54comme ça les avocats de Magali Berda
00:51:56disent espérer que cette ouverture
00:51:58d'enquête soit un premier pas contre ce qu'ils appellent
00:52:00le phare ouest numérique
00:52:02faire en sorte que ce soit plus une zone de non-droit
00:52:04précisons que ces accusations
00:52:06d'ailleurs ne datent pas de l'actuel X
00:52:08elles portent aussi sur la période Twitter
00:52:10avant le rachat par Elon Musk
00:52:12mais la question forcément se pose avec une acuité
00:52:14nouvelle depuis que l'homme le plus riche du monde
00:52:16aux convictions libertariennes a renvoyé
00:52:18plus d'un millier de salariés de la plateforme
00:52:20et notamment ceux qui étaient chargés de la modération
00:52:22et cette ouverture d'enquête
00:52:24fait écho à une autre décision de justice récente
00:52:26qui montre que les géants du web ne sont peut-être plus intouchables
00:52:28mais vous savez Farmazone a gagné son
00:52:30procès contre Google il y a quelques jours
00:52:32on vous avait parlé de Farmazone dans les vraies voies responsables
00:52:34cette start-up de 23 salariés
00:52:36du côté d'Orléans
00:52:38dont le modèle économique était mis en danger
00:52:40par une décision un peu
00:52:42soudaine de Google qui
00:52:44d'un seul coup refusait de voir son système
00:52:46de livraison via des plateformes
00:52:48partenaires via des pharmacies
00:52:50partenaires continuées, perdurées
00:52:52ça mettait vraiment en danger cette entreprise
00:52:54qui a donc gagné son bras de fer en justice
00:52:56contre Google, c'est la petite entreprise
00:52:58orléanaise
00:53:00Farmazone qui a donc gagné contre le géant
00:53:02californien. C'est dingue, donc ça veut dire que les choses
00:53:04bougent contre les géants
00:53:06du numérique et ça c'est plutôt une bonne nouvelle
00:53:08Google c'est quand même les géants
00:53:10des géants quand même. Bonne chose
00:53:12Bonne chose
00:53:14C'est un ancien collaborateur
00:53:16d'un moteur de recherche français
00:53:18qui va vous répondre
00:53:20on peut gagner un certain nombre
00:53:22d'actions judiciaires
00:53:24la réalité c'est que la plupart malheureusement
00:53:26les actions sur
00:53:28un temps moyen ou long ne tiennent pas
00:53:30toutes les condamnations de Google
00:53:32notamment devant
00:53:34le conseil de la
00:53:36concurrence etc etc au niveau européen
00:53:38ils sont condamnés à des milliards
00:53:40ils partent en appel etc etc
00:53:42et à la fin tout ça tombe
00:53:44En tout cas pour l'instant
00:53:46en ce qui concerne Farmazone il n'y a toujours pas d'appel
00:53:48donc c'est peut-être une
00:53:50bonne chose et
00:53:52c'est une belle entreprise qui permet
00:53:54je tiens à le rappeler Farmazone permet
00:53:56à des petites pharmacies
00:53:58cette plateforme leur envoie
00:54:00du chiffre d'affaires quand elles sont
00:54:02dans une sorte de désert
00:54:04C'est très important
00:54:06en tout cas pour nous
00:54:08Dans un instant mes chers amis
00:54:10retour sur les spéculations autour du
00:54:12successeur de Michel Barnier en cas de chute du gouvernement
00:54:14qui est la personne idéale pour Matignon
00:54:16à part moi bien sûr
00:54:18Justement on le verra tout à l'heure parce que tout de suite c'est le tour de table
00:54:20de l'actualité
00:54:22J'ai le droit de faire un teasing
00:54:24Les vraies voix Sud Radio
00:54:2617h-19h
00:54:28Philippe David, Cécile de Ménibus
00:54:30Retour des vraies voix
00:54:32avec bien évidemment pardonnez-moi Majesté
00:54:34le Président de l'Institut
00:54:36de la Parole sinon il va nous faire
00:54:38un coup de calcaire il n'y a pas d'autre mot
00:54:40La Reine Cécile
00:54:42C'est joli je trouve la Reine Cécile
00:54:44La Reine Consort
00:54:46Non mais restez quand même
00:54:48Général
00:54:50C'est une sans culotte
00:54:52Vous avez un degré d'intimité
00:54:54que je n'ai pas
00:54:56Moi je suis une guerrière
00:54:58Moi je veux être la Cahina
00:55:00La Reine des Cabiles qui a amené
00:55:02toutes les tribus cabiles et berbères à la victoire
00:55:04J'étais une Reine Juive d'ailleurs
00:55:06La Cahina c'est moi
00:55:08Je vais vous appeler la folie berbère
00:55:10Evidemment
00:55:12L'entrepreneur dans la foodtech
00:55:14Qui préfère la foodtech à la saucisse de mortaux
00:55:16C'est pas faux
00:55:18Ça allait pour les présentations
00:55:20C'était magnifique
00:55:22Vous savez quoi Philippe c'est le plus beau jour de ma vie
00:55:24Tout de suite le tour de table des vrais voix
00:55:26Maintenant il faut nous écouter
00:55:28Vous voulez une petite blagounette
00:55:30qu'on m'a raconté ce week-end
00:55:32Mais non qu'est-ce qui est petit et marron
00:55:34Je ne sais même plus
00:55:36De l'actualité
00:55:38C'est complètement con
00:55:40Mais en plus on connait la chute
00:55:42C'est ça qui est dingue
00:55:44Bon allez le tour de table de Philippe Bilger
00:55:46Au lieu d'aborder le seul thème
00:55:48Qui aurait mérité la peine d'être traité
00:55:50Cécile comme Premier Ministre
00:55:52Entre autres
00:55:54Voilà notamment
00:55:56Léni Riefenstahl
00:55:58Je voudrais parler d'un magnifique documentaire
00:56:00Que j'ai vu hier
00:56:02Léni Riefenstahl
00:56:04Où ça ? Sur Arte ?
00:56:06Non au cinéma
00:56:08Ah d'accord
00:56:10C'est admirable
00:56:12Pour ceux qui s'intéressent à cette période
00:56:14Evidemment très troublée
00:56:16De l'histoire
00:56:18On a là un documentaire
00:56:20Sur une photographe
00:56:22Une cinéaste absolument géniale
00:56:24Qui a été fascinée
00:56:26Par Adolf Hitler
00:56:28Et qui espérait
00:56:30Terminer sa vie
00:56:32Uniquement dans l'admiration artistique
00:56:34Qu'on lui portait
00:56:36Et on a découvert à sa mort
00:56:38Une série de cassettes de films
00:56:40Elle avait absolument
00:56:42Tout gardé
00:56:44Des enregistrements même au téléphone
00:56:46Et donc ça donne de ce documentaire
00:56:48Une image passionnante
00:56:50Parce qu'on la voit
00:56:52Répondre aux polémiques
00:56:54S'expliquer
00:56:56Distinguer l'art dont elle était
00:56:58Une maîtresse absolue
00:57:00Et en même temps son admiration pour Hitler
00:57:02En disant je n'ai jamais rien su
00:57:04Des horreurs du nazisme
00:57:06C'est très passionnant
00:57:08Et Françoise
00:57:10C'est un personnage
00:57:12Notamment à voir
00:57:14Oui alors c'est un personnage fascinant
00:57:16Leni Riefenstahl
00:57:18Elle vivait
00:57:20Avec un homme
00:57:22Qui l'admirait
00:57:24Photographe comme elle
00:57:2640 ans de différences
00:57:28Elle avait un vrai talent
00:57:30Elle est devenue la cinéaste du régime
00:57:32C'est absolument terrifiant
00:57:34Moi je suis
00:57:36Passionné par la complexité
00:57:38Vous savez que quand vous dites Leni Riefenstahl
00:57:40Vous dites Albert Speer
00:57:42C'est-à-dire véritablement l'architecte
00:57:44Dont Goebbels
00:57:46A dit un jour
00:57:48Tu sais tu es l'amour impossible
00:57:50D'Adolf Hitler
00:57:52Et en même temps Speer a eu toujours la même défense
00:57:54C'est-à-dire que j'ignorais
00:57:56Exactement comme Leni Riefenstahl
00:57:58Il faut re-regarder ça avec les yeux
00:58:00C'est très important de bien comprendre ces relations
00:58:02On a peu de temps
00:58:04J'ai toujours été aussi fasciné par celles et ceux
00:58:06Qui l'accompagnent
00:58:08Moi j'ai un côté très voyeuriste
00:58:10Mais j'aime bien essayer de comprendre
00:58:12Pourquoi ces gens-là les ont accompagnés
00:58:14Parce qu'ils sont pris dans quelque chose
00:58:16Parce que le mal est passionnant
00:58:18Parce que le mal est magnétique
00:58:20Il faut le détester
00:58:22Mais il est passionnant à observer
00:58:24Françoise de Gouin
00:58:26Le mauvais procès fait à Shikiru
00:58:28Oui parce que vous savez que
00:58:30Moi je me charge quand même
00:58:32De tailler en pièces
00:58:34Toutes les vilainies
00:58:36Et les provocations
00:58:38Si vous voulez de la France insoumise
00:58:40Mais là quand même on prête beaucoup à
00:58:42Sophia Shikiru
00:58:44Vous savez ce qui s'est passé hier
00:58:46Michel Barnier évidemment a rendu hommage
00:58:48A un élu qui était décédé
00:58:50Qui était très sympa
00:58:52Et qui était décédé à un moment donné
00:58:54On entend crier dans l'hémicycle
00:58:56On s'en fout évidemment
00:58:58Ca devient vraiment une tempête médiatique
00:59:00Moi je suis sidéré
00:59:02Ce serait été Sophia Shikiru
00:59:04Qui aurait hurlé
00:59:06On s'en fout, Michel Barnier se fait tellement
00:59:08Prendre dans le truc, dans le game
00:59:10Que hier soir il en fait un argument dans son interview
00:59:12Ce qui est complètement dingue
00:59:14En parlant, regardez cette extrême gauche qui crie
00:59:16Sauf qu'on se rend compte petit un
00:59:18Que ça n'est pas Sophia Shikiru qui a crié
00:59:20Et que deuxièmement c'est une autre députée
00:59:22Elisa Martin mais qui a pas crié
00:59:24Au moment de l'hommage, elle a pas dit
00:59:26A Michel Barnier, on s'en fout de l'hommage
00:59:28Elle a crié à un autre député qui lui parlait
00:59:30Elle a dit, on s'en fout, je voudrais écouter
00:59:32Au contraire, ce que dit Michel Barnier
00:59:34Donc là on est quand même dans un truc, sérieusement
00:59:36Tous les journalistes ont repris
00:59:38Cette information
00:59:40Tous les élus ont repris cette information
00:59:42Michel Barnier, Premier Ministre
00:59:44Qui joue sa peau aux vingt heures
00:59:46De TF1 et de France 2
00:59:48Reprend cette information
00:59:50Il faut quand même qu'on fasse vachement gaffe
00:59:52Parce que c'est vrai qu'on prête beaucoup à Sophia Shikiru
00:59:54D'autant plus François
00:59:56Que Elisa Martin immédiatement
00:59:58Par son attitude
01:00:00Demande qu'elle la regresse
01:00:02Alors moi j'ai entendu une autre explication
01:00:04Elle craignait que
01:00:06Barnier fut trop long
01:00:08Parce qu'il est généralement
01:00:10Il fait beaucoup de digressions
01:00:12Je sais pas en vrai
01:00:14C'est pour toutes les fois, François, je suis désolé
01:00:16Mais c'est pour toutes les fois où la France insoumise est désagréable
01:00:18Ou crée un bazar
01:00:20Et un chahut innommable
01:00:22Je suis pas d'accord, parce que là c'est très grave
01:00:24Sébastien, je suis pas d'accord
01:00:26Non parce que là c'est pas anodin
01:00:28Ca veut dire que la France insoumise, à travers Sophia Shikiru
01:00:30Est capable de se moquer d'un hommage d'un mort
01:00:32Ca renvoie quand même un truc
01:00:34Moi je veux bien que
01:00:36Tous les défauts de la terre
01:00:38Mais ça renvoie un truc trop dégueulasse
01:00:40Sébastien Ménard
01:00:42Votre tour de table c'est
01:00:44Bravo pour Notre-Dame
01:00:46Merci les artistes
01:00:48Alors moi je suis un peu comme Philippe Bilger
01:00:50Je n'ai pas le temps d'aller au cinéma
01:00:52Mais j'ai regardé un petit peu la télévision ce week-end
01:00:54J'ai été particulièrement touché, ému
01:00:56Et je me suis vu passer, scotché
01:00:58Trois, quatre heures à regarder différents documentaires
01:01:00Sur la reconstruction
01:01:02En cinq ans
01:01:04Incroyable de Notre-Dame de Paris
01:01:06Donc on sera peut-être tous d'accord pour une fois autour de cette table
01:01:08Pour dire que quand on s'y met tous
01:01:10Quand on y met les moyens
01:01:12Quand on ne critique pas les mécènes
01:01:14Quand on est capable de
01:01:16Quelque part de travailler tous ensemble dans l'intérêt
01:01:18Parce que là pour le coup c'est l'intérêt national et même au-delà
01:01:20Et ben ça fonctionne
01:01:22Grandement
01:01:24Ca nous fait rêver
01:01:26Ca nous fait rêver
01:01:28Et ça remet
01:01:30Quelque part en lumière
01:01:32Ce que j'appelle le talent de la main
01:01:34Le génie de l'esprit
01:01:36Bravo l'artiste, bravo les artistes
01:01:38Et surtout merci
01:01:40D'abord pardon
01:01:42Emmanuel Macron
01:01:44A tenu une promesse, c'est exceptionnel
01:01:46Et il a stimulé, il a incité
01:01:48Et deuxièmement
01:01:50Je l'avais dit, c'est le concert
01:01:52De tous ces gens là
01:01:54A tous les niveaux
01:01:56Ca aboutit à cette splendeur
01:01:58Il faut donner le point à Emmanuel Macron
01:02:00Moi je le dis vraiment
01:02:02C'est pas mon genre de le donner mais il faut lui donner
01:02:04Mitterrand a eu sa pyramide du Louvre
01:02:06Jacques Chirac a eu son quai Branly
01:02:08Voilà Emmanuel Macron
01:02:10Il a Notre-Dame
01:02:12Et je pense quand même que c'est sa détermination
01:02:14Qui fait qu'on en est là aussi, faut pas exagérer
01:02:16Et j'aimerais tellement qu'à la première messe
01:02:18Que toutes les cathédrales sonnent en même temps
01:02:20Ce serait tellement
01:02:22C'est ce que vont faire toutes les cathédrales américaines
01:02:24Américaines mais françaises
01:02:26A l'heure de l'inauguration
01:02:28Parce que Trump est là
01:02:30C'est tellement beau
01:02:32Merci en tout cas Sébastien
01:02:34D'avoir porté ce sujet
01:02:36Qui me touche particulièrement
01:02:38Parce que c'est vrai que les savoir-faire français
01:02:40Et les métiers de la main
01:02:42Passent souvent en dessous des radars
01:02:44Et c'est important d'en parler
01:02:46Notre-Dame, Rêve de France
01:02:48Vous pouvez dire la vérité un peu de temps en temps
01:02:50Je me demande si je vais pas me canoniser moi-même
01:02:52Je réfléchis
01:02:54En plus vous êtes déjà canon
01:02:56C'est plus facile
01:02:58Elle est bonne
01:03:00Arrêtez de faire ouin ouin ouin
01:03:02Elle est très bien
01:03:04Elle est drôle
01:03:06Dans un instant chers amis
01:03:08Retour sur les spéculations
01:03:10Autour de la succession de Michel Barnier
01:03:12En cas de chute du gouvernement
01:03:14Qui sera la personne idéale pour Matignon
01:03:16Alors parlons vrai
01:03:18De quel camp politique doit venir le futur locataire de Matignon
01:03:20En voyez-vous incapable de fédérer une majorité
01:03:22Relative bien évidemment à ses côtés à cette question
01:03:24Qui voyez-vous pour remplacer Barnier à Matignon
01:03:26Vous dites à 60% Bruno Retailleau
01:03:28A 24% Lucie Castex
01:03:30A 12% Sébastien Lecornu
01:03:32Et à 4% François Bayrou
01:03:34Vous avez d'autres noms
01:03:36Venez nous les donner au 0826 300 300
01:03:38Soyez les bienvenus
01:03:40Merci de nous écouter sur Sud Radio
01:03:42Les vrais voix Sud Radio
01:03:4417h-19h
01:03:46Philippe David, Cécile de Ménibus
01:03:48Et il est déjà 18h42
01:03:50Ca passe trop vite le temps avec vous
01:03:52Philippe Bilger, Françoise de Gois
01:03:54C'est incroyable
01:03:56A une époque on disait que la deuxième heure
01:03:58était longue
01:04:00Mais c'est terrible
01:04:02Vous disiez ça dans notre dos
01:04:04Non directement
01:04:06Je l'ai mendi au dos du
01:04:08Mais il n'écoutait pas
01:04:10Mon repli c'est plus joli mon repli
01:04:12Ca me fait penser à
01:04:14Mon précieux
01:04:16Mon pulpeux
01:04:18Mon pulpeux c'est trop tendre
01:04:20Ah j'aimais bien mon pulpeux
01:04:22Les gens vont te poser des questions sur nos relations
01:04:24On va peut-être parler
01:04:26Alors que culbuto
01:04:32Allez bienvenue
01:04:34Dans les vraies voix
01:04:36Il y a marqué parlons vrai
01:04:38Les vraies voix sud radio
01:04:40Le code projecteur des vraies voix
01:04:42Il n'y a pas de majorité
01:04:44Pour la première fois depuis 60 ans
01:04:46Donc il faut du temps
01:04:48Je pense que c'est possible qu'il y ait
01:04:50Ce réflexe de responsabilité
01:04:52Au delà des différences politiques
01:04:54Des divergences
01:04:56Des contradictions normales dans cette démocratie
01:04:58On se dit qu'il y a un intérêt supérieur
01:05:00Bien sûr que j'ai envie d'avoir du temps
01:05:02Que les députés nous donnent du temps
01:05:04Que les députés qui vont voter demain
01:05:06Que la responsabilité aille s'expliquer
01:05:08A mieux que les français rentrent des comptes
01:05:10Et alors que Michel Barnier
01:05:12Espérait hier encore au 20h sauver sa place
01:05:14A Matignon, des noms circulent déjà pour le remplacer
01:05:16Pourtant au déplacement d'Arabie Saoudite
01:05:18Le Président Macron a affirmé ce mardi
01:05:20Ne pas croire à la chute de son Premier Ministre
01:05:22Ajoutant même
01:05:24Faire confiance à la cohérence des gens
01:05:26Son sort semble pourtant sceller
01:05:28La réponse ce soir
01:05:30Alors parlons vrai, pensez-vous que le Premier Ministre
01:05:32Peut durer dans le temps le futur Premier Ministre
01:05:34C'est évidemment censure, ou est-il condamné
01:05:36A tenir au mieux jusqu'à l'été
01:05:38Et une nouvelle dissolution
01:05:40Et à cette question, qui voyez-vous pour remplacer Michel Barnier à Matignon
01:05:42Vous dites Bruno Rotaillot
01:05:44A 61%, Lucie Castex
01:05:46A 23%, Sébastien Lecornu
01:05:48A 12%, et François Bayrou
01:05:50A 4%, vous les réagir le 0826
01:05:52300-300
01:05:54Et Philippe Bilger
01:05:56A cette question
01:05:58On en a un peu parlé tout à l'heure
01:06:00Si on exclut
01:06:02La possibilité d'un gouvernement technique
01:06:04Qui n'est pas
01:06:06Facile à faire non plus
01:06:08Dans la liste
01:06:10Que Sud Radio nous propose
01:06:12D'appréhender
01:06:14Moi j'aimerais beaucoup évidemment
01:06:16Comme Premier Ministre Bruno Rotaillot
01:06:18Mais il ne faut pas rêver
01:06:20Puisque
01:06:22Les macronistes
01:06:24Ne le supporteraient pas
01:06:26Même si
01:06:28Par des relations personnelles
01:06:30J'ai appris que
01:06:32Aucun de ces postes n'était
01:06:34Nécessairement interdit
01:06:36Pour lui
01:06:38Mais deuxième élément
01:06:40Lecornu, d'accord
01:06:42Lucie Castex, n'en parlons pas
01:06:44J'irais jusqu'à dire que
01:06:46Dans ses propositions classiques
01:06:48Celui qui aurait peut-être pu
01:06:50Recueillir
01:06:52Pas trop de suffrages négatifs
01:06:54C'est François Bayrou
01:06:56La droite ne l'aime pas
01:06:58Certes
01:07:00Mais je ne crois pas qu'elle aurait été
01:07:02Jusqu'à le censurer
01:07:04Les macronistes évidemment
01:07:06Sans peut-être le porter au nu
01:07:08L'apprécient
01:07:10Les socialistes tous ne le détestent pas
01:07:12Et avec lui au moins
01:07:14On aurait pu espérer
01:07:16Un Premier Ministre qui n'aurait pas abusé
01:07:18De l'action
01:07:20Et donc on aurait été tranquille
01:07:22Excellent j'adore votre art de la lettre
01:07:24Tu sais c'est
01:07:26C'est toujours incoda venenum
01:07:28C'est vraiment dans le présent
01:07:30C'est toujours la dernière phrase
01:07:32Tu penses que le type il te fait des compliments
01:07:34Et incoda venenum
01:07:36Directement
01:07:38Mais est-ce que j'ai raison par François
01:07:40Pourquoi vous parlez à l'imparfait
01:07:42Parce que je pense que rien n'est fait
01:07:44Je ne sais pas qui peut être
01:07:46Mais on ne sait pas
01:07:48Parce qu'à un moment donné c'est pas lui
01:07:50Jusqu'à la fin du moment où c'est lui
01:07:52Nous n'en savons rien
01:07:54En fait le casting d'Emmanuel Macron
01:07:56On est parti depuis ce matin sur le corps nu
01:07:58Mais la réalité c'est qu'il a du plomb dans l'air
01:08:00A partir du moment où Gabriel Attal dit non
01:08:02Emmanuel Macron ne peut pas se fâcher avec le parti socialiste
01:08:04Et il ne peut pas se fâcher en plus avec les macronistes
01:08:06Là moi je veux bien qu'on soit suicidaire
01:08:08Mais quand même pas à ce point
01:08:10Donc si on fait par défaut
01:08:12On pensait à Jean-Yves Le Drian
01:08:14Qui vient à l'instant
01:08:16De dire et en tout cas de me
01:08:18De nous confirmer
01:08:20Qu'il n'est pas candidat à cela
01:08:22Il dit pas non tout de même
01:08:24Non il dit non formellement
01:08:26On pensait à François Barouin
01:08:28C'est les noms qui circulent
01:08:30Mais Emmanuel Macron a fixé un cadre
01:08:32Il faut quelqu'un qui soit épargné par le parti socialiste
01:08:34Evidemment qui est clé dans cette
01:08:36Et qui ne perde pas les LR en route
01:08:38Donc évidemment François Barouin
01:08:40Ne serait pas épargné par le parti socialiste
01:08:42On est d'accord là-dessus
01:08:44Est-ce qu'on va chercher Cazeneuve
01:08:46Il ne sera pas épargné par les socialistes
01:08:48Mais il y a forcément une personnalité
01:08:50Le parti socialiste, valo fort
01:08:52Gabriel Attal
01:08:54Qui met le pied dans la porte
01:08:56En disant le cornu on ne va pas recommencer
01:08:58Les mêmes histoires et être censuré dans un mois
01:09:00A partir du moment où vous avez ces deux grosses formations
01:09:02Qui disent mettons-nous d'accord
01:09:04Pour travailler, il y a un moment donné
01:09:06Le non peut sortir
01:09:08Ou alors on est sur la stratégie
01:09:10Du gouvernement technique, ce qui est possible aussi
01:09:12Si le Rubik's Cube est trop compliqué politiquement
01:09:14Sébastien
01:09:16Je suis personnellement
01:09:18Je suis personnellement pour cette option
01:09:20Puisque pour connaître
01:09:22Un peu, un tout petit peu
01:09:24Le marigot politique, je n'imagine pas
01:09:26Les uns et les autres
01:09:28Adouber telle personnalité
01:09:30Parce qu'effectivement il y a des problèmes
01:09:32Je dirais
01:09:34D'orientation politique
01:09:36Il y a des figures tutélaires
01:09:38Repoussoires dans un camp comme dans un autre
01:09:40Et puis évidemment les agendas politiques
01:09:42Qui vont venir
01:09:44Se confronter les uns aux autres
01:09:46Donc oui, un gouvernement technique
01:09:48Qui serait susceptible en tout cas
01:09:50D'apaiser aujourd'hui la situation
01:09:52Et de gouverner
01:09:54La France de la manière
01:09:56La plus neutre, la plus juste, la plus
01:09:58Ecuménique qu'il soit
01:10:00Et puis à un moment donné il faudra évidemment
01:10:02Reconvoquer aux urnes
01:10:04Les françaises et les français
01:10:06Pour qu'ils puissent, bien évidemment
01:10:08On y est, et qu'ils puissent
01:10:10Quelque part réaffirmer
01:10:12Très clairement, ou pas d'ailleurs
01:10:14Les positions qui ont été prises
01:10:16Électoralement l'année passée
01:10:18Il y a un peu plus de 6 mois maintenant
01:10:20Il faudra clarifier la situation
01:10:22Mais là rien n'est clair
01:10:24Est-ce qu'on va pouvoir faire travailler
01:10:26Fort avec Rotaillot ?
01:10:28La réponse est non. Est-ce qu'on va pouvoir
01:10:30Laisser émerger le corps nu
01:10:32Face à l'opposition d'un Gabriel Attal ?
01:10:34La réponse est non. Est-ce qu'on n'est pas à l'abri
01:10:36Aussi d'une surprise
01:10:38De dernière minute ?
01:10:40Bah oui
01:10:42On peut l'imaginer
01:10:44Non pas d'un nom
01:10:46Que Barnier ne parte pas
01:10:48Là je n'y crois pas
01:10:50On peut ou on peut pas ?
01:10:52Est-ce qu'il y a une infime
01:10:54Est-ce qu'il y a une infime
01:10:56D'abord lui ne voudrait pas, il l'a dit
01:10:58Il a dit qu'il y a une question d'orgueil
01:11:00Non mais que la censure, qu'il n'y ait pas
01:11:02Véritablement de censure
01:11:04Parce qu'on est tous
01:11:06Affirmatifs à 100%
01:11:08Ce serait vraiment un coup de théâtre
01:11:10Même si c'est 1%
01:11:12Là ce qui se déroule à l'assemblée
01:11:14Avec Françoise de Gouin on suit quand même
01:11:16En live
01:11:18Et on a beaucoup de SMS, beaucoup d'échanges
01:11:20Avec des gens présents sur place
01:11:22Quand on écoute les différents orateurs
01:11:24Là c'est Ciotti, tout à l'heure c'était Wauquiez
01:11:26Wauquiez lui très clairement
01:11:28Aurait souhaité que Michel Barnier puisse continuer
01:11:30Ciotti fait partie
01:11:32Des différents procureurs
01:11:34Qui condamnent à mort le gouvernement Barnier
01:11:36La réalité c'est qu'entre
01:11:3820h et 21h
01:11:40Devrait malheureusement, en tout cas moi je le regrette
01:11:42On devrait
01:11:44Voter la censure et le gouvernement Barnier
01:11:46Devrait tomber
01:11:48Sauf si une proposition venait
01:11:50Imaginons que la censure soit votée
01:11:52Françoise et Sébastien
01:11:54On le dit tous
01:11:56L'obsession c'est d'échapper à cette fatalité
01:11:58Qui voudrait que
01:12:00N'importe quel Premier Ministre
01:12:02Soit soumis aux mêmes obstacles
01:12:04Que ceux
01:12:06Qu'il y a pas
01:12:08En tout cas merci
01:12:10Ah c'est fini ?
01:12:12On a encore des trucs à dire
01:12:14On doit rester à l'antenne au moins jusqu'à 21h
01:12:16Vous savez quoi ? Je vous propose quelque chose
01:12:18Rentrez chez vous et dites-le à vos amis
01:12:20Rires
01:12:22Ou sinon
01:12:24Allez juste dans du studio
01:12:26Mettez-vous tous les trois
01:12:28Et discutez avec un peu de saucisson
01:12:30Mais vous vous arrêtez avec votre obsession de la bouffe
01:12:32Le jour où
01:12:34Le jour où
01:12:36Le jour où vous me direz
01:12:38Mettez-vous autour d'une table
01:12:40Et discutez avec du soja
01:12:42Faites une réunion
01:12:44Moi je peux le faire
01:12:46Faites-vous des selfies
01:12:48Des stories
01:12:50Je sais bien qu'il n'y a que mépris
01:12:52Il n'y a que mépris pour nous dans ce studio
01:12:54Et j'en profite pour souhaiter
01:12:56Encore un bon anniversaire à notre directeur des programmes
01:12:58Frédéric Jouve
01:13:00Ca fait deux fois que je vous en parle
01:13:02Donc si pour moment d'augmentation
01:13:04Faites ce que vous voulez
01:13:06On aurait du en parler
01:13:08Plusieurs fois
01:13:10Je suis bête
01:13:12J'ai oublié
01:13:14Merci beaucoup Philippe Bilger
01:13:16Merci beaucoup Sébastien Ménard
01:13:18On reste ensemble avec Philippe David
01:13:20Puisque dans un instant on va vous parler du Made in France
01:13:22Et d'un Made in France extrêmement généreux
01:13:24Parce que pendant une heure on va vous offrir
01:13:26Mais plein de cadeaux
01:13:28Et vous allez voir plein d'entrepreneurs formidables
01:13:30Et ça on aime ça
01:13:32Allez à tout de suite