• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Virginie Calmels et René Chiche

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-13##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue à tous, bonjour Philippe David.
00:00:09Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:11Il y a parfois des gris-gris, le gris-gris du vendredi, c'est toujours les mêmes Vraies Voix.
00:00:19Comme l'année dernière, on s'est dit, on ne change pas une équipe qui perd.
00:00:23Donc, c'est qui gagne ? Je ne sais plus.
00:00:26Vous savez quoi ? On coutera les bouses à la fin.
00:00:29Toujours le gicle bien démarré des émissions.
00:00:33Parlons vrai, parlons vrai.
00:00:36Et en tout cas, aujourd'hui, 0826 300 300 avec encore plein de sujets d'actualité
00:00:40qu'on vous propose de commenter à ce numéro.
00:00:43Au de vous attendre au standard, bien entendu.
00:00:46On est ravis de vous retrouver.
00:00:47Le sommaire de cette émission, Sébastien Delogue et ses collaborateurs
00:00:52se rassurent qu'ils étaient ironiques en affirmant qu'à Sud Radio,
00:00:56hier, qu'ils ne savaient pas qui était le maréchal Pétain.
00:00:59Ironie ou pas, ça a été largement compris au premier degré.
00:01:02Depuis longtemps, beaucoup déplorent une chute du niveau de culture des politiques.
00:01:07Alors, parlons vrai.
00:01:08Trouvez-vous que le niveau des politiques a baissé au fil des décennies ?
00:01:12Est-ce que cette baisse ne serait pas à mettre en corrélation avec la baisse du niveau scolaire ?
00:01:16Et à cette question, faudrait-il imposer aux parlementaires
00:01:19une formation minimale en culture politique et des institutions ?
00:01:22Vous dites oui à 92%.
00:01:24Vous voulez réagir ?
00:01:25Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:28Et puis c'est la fin du feuilleton.
00:01:30Les deux femmes qui se présentaient comme médium et journaliste indépendante
00:01:33ont été condamnées pour diffamation envers Brigitte Macron.
00:01:36Elles écopent chacune de 500 euros d'amende pour avoir propagé sur Internet
00:01:40la rumeur selon laquelle l'épouse du président serait transgenre.
00:01:43Elles devront aussi verser des dommages et intérêts à son frère
00:01:46qui a été impliqué, bien sûr, touché par ces malveillances.
00:01:50Alors parlons vrai, est-ce que les réseaux sociaux devraient filtrer ce type de délire ?
00:01:54Comprenez-vous que des gens arrivent à croire ce type de baliverne ?
00:01:58Fausse rumeur sur le genre de Brigitte Macron.
00:02:00Les condamnations sont-elles à la hauteur du préjudice ?
00:02:03Et bien vous dites oui à 50% et donc non à 50%.
00:02:06Vous voulez réagir ?
00:02:07Aude attend encore vos appels face à ce verdict quasi helvétique au 0826 300 300.
00:02:14Bienvenue à tous et les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:19Quand je disais on ne change pas une équipe qui perd,
00:02:21je parlais de René Chiche, bien entendu, qui est avec nous.
00:02:24J'ai bien compris, j'ai bien compris.
00:02:27On est ravis de vous retrouver René Chiche, comment ça va ?
00:02:29Très bien, très bien, on va bien manquer durant cet été.
00:02:31Vous aussi.
00:02:32Je suis heureux de vous retrouver et puis surtout...
00:02:34Nous aussi.
00:02:35Vous avez vu qui c'est qui a coté le roi ?
00:02:37Ça va, ça va, ça va.
00:02:39Virginie Calment est avec nous.
00:02:42Bonjour Virginie, comment ça va ?
00:02:44Et bien ça va bien.
00:02:45Comment ça va cet été ?
00:02:46Bah oui, Futur A.E., comment ça va ?
00:02:48Futur A.E. va bien, les étudiants ont commencé en bachelors 3,
00:02:51ils ont commencé déjà la semaine dernière.
00:02:53Ils sont bien ?
00:02:54Oui, on est très contents et puis surtout c'est des gens motivés par ces industries créatives
00:02:59qui savent que derrière ça va déboucher sur des emplois et sur de la passion,
00:03:03donc c'est super.
00:03:04Et bien en tout cas, il y en a un qui est motivé par votre présence,
00:03:06c'est bien Philippe Billard.
00:03:08Et bientôt sur 4.
00:03:11Le bachelor n'est qu'en 3 ans.
00:03:14Non mais on a compris hors antenne, avant d'ouvrir ce micro,
00:03:18qu'il y avait un petit dossier.
00:03:20Non, là il y en a deux avec René Chichard.
00:03:23Je ne peux pas être bien quand je n'ai pas au moins deux femmes sur le plateau.
00:03:29C'est ça, c'est ça.
00:03:30Bah écoute, moi j'aime bien.
00:03:31Moi je trouve ça plutôt pas mal.
00:03:32Bah c'est très bien.
00:03:33Dans un instant, pas du tout, maintenant 0826 300 300, c'est vendredi,
00:03:39je détends, tout va bien.
00:03:40Et direction Nancy avec Ben.
00:03:43Salut Ben.
00:03:44Oui, bonjour.
00:03:45Comment ça va ?
00:03:46Bonjour.
00:03:47Bonjour Philippe.
00:03:48Comment ça va ?
00:03:49Très bien, très bien.
00:03:50C'est la fin de la semaine.
00:03:51On souffle, comme vous l'avez dit.
00:03:53Ben c'est ça.
00:03:54Alors vous, pour vous aujourd'hui...
00:03:55On vit toute la pression.
00:03:56Ben, aujourd'hui pour vous, c'est un coup de cœur.
00:03:59C'est un coup de cœur, effectivement.
00:04:01Il va en direction de Slim, le papa de la petite qui est décédée.
00:04:06Camilia.
00:04:07Camilia, voilà, effectivement.
00:04:08Qui s'est fait renverser par un chauffard en moto.
00:04:12Moi, je tire mon chapeau au papa qui a su garder son calme,
00:04:18qui est resté digne, qui a respecté la durée de deuil de sa fille,
00:04:26qui ne s'est pas emportée.
00:04:28Je me mets à sa place pour juste une blessure ou un membre en moins,
00:04:34ou quoi que ce soit.
00:04:35On pèterait les plombs.
00:04:36Mais cet homme, vraiment, il mérite la Légion d'honneur
00:04:40parce que vraiment, il est resté...
00:04:42Il a su garder son calme, appeler au calme surtout, chose importante.
00:04:47Et pour moi, c'est quelqu'un de très, très méritant,
00:04:51que je ne connais pas.
00:04:52J'habite à Nancy.
00:04:53Mais honnêtement, c'est un exemple pour moi.
00:04:57C'est vrai, Philippe.
00:04:58Il a eu du mérite parce qu'en réalité, il a dénoncé,
00:05:03mais avec beaucoup de corrections,
00:05:06une décision de justice qui ne lui plaisait pas,
00:05:08mais dans des limites parfaitement acceptables.
00:05:11Vous l'avez entendu ou pas, Virginie ?
00:05:13Oui, absolument.
00:05:14Il a beaucoup de pudeur, en fait, de retenue,
00:05:16tout en manifestant quand même un désarroi
00:05:19face à cette décision de justice un peu surprenante.
00:05:22Je trouve qu'il nous a même donné à tous une leçon de dignité.
00:05:27Franchement, quand on l'écoute...
00:05:29À tous ? Non.
00:05:31Si, si, franchement.
00:05:32À vous.
00:05:33À vous aussi, quand même, j'imagine.
00:05:35Franchement, en plus, il était très émouvant
00:05:38dans sa façon de s'exprimer.
00:05:40Beaucoup de recul, c'est vrai.
00:05:42Merci beaucoup, en tout cas.
00:05:43Ben, on est ravis de vous accueillir sur l'antenne.
00:05:46Vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:05:48Vous allez jouer avec nous et commenter le premier Grand Débat.
00:05:51Dans un instant, le réquisiteur du procureur.
00:05:53De quoi parle-t-on, mon cher Philippe ?
00:05:55Un dialogue qui m'a fait réfléchir
00:05:57pour une fois entre Edouard Philippe et le président Oivre.
00:06:02Ah, très bien.
00:06:04On vous souhaite la bienvenue, c'est vendredi.
00:06:06On espère que tout va bien.
00:06:07Une journée un peu plus calme et détendue que d'habitude.
00:06:09C'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:06:23Et autour de cette table,
00:06:25The Famous.
00:06:26Puisque ça faisait longtemps qu'on n'avait pas...
00:06:28Ah ben oui, The Famous.
00:06:29Qu'est-ce qu'il y a ?
00:06:30Il est là, il est dans les starting blocks.
00:06:31Il se dit, est-ce que c'est moi dont on parle ?
00:06:33Non, c'est Philippe Gilbert.
00:06:34Ah, j'en étais sûr.
00:06:35Ah non, mais c'est normal, franchement.
00:06:37Cette fille, par moments, a des tentatives de désaffection.
00:06:41Mais pas sur n'importe quel plan.
00:06:47René Chiche est avec nous.
00:06:49Bonsoir Madame.
00:06:50Bonsoir Monsieur.
00:06:51Bonsoir Madame.
00:06:53Bonsoir Madame, la directrice.
00:06:54Vous avez compris.
00:06:55Oui, je vois de quoi vous voulez parler.
00:06:56Virginie Atlan, n'importe quoi.
00:06:58Virginie Kallmels est avec nous.
00:07:00On salue Virginie Atlan, d'ailleurs.
00:07:01On l'embrasse très fort, comme quoi on l'aime aussi.
00:07:04Bonsoir à tous.
00:07:05Merci d'être avec nous.
00:07:06Allez, dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:07:08Félix est arrivé en brun, cette fois-ci.
00:07:10Et puis un bronc.
00:07:11Parce qu'il y a des blonds qui nous disent,
00:07:13mais il faisait partie de notre confrérie.
00:07:15Maintenant, il est brun, il n'est plus dans notre corps.
00:07:17Mais le brun lui va bien, je trouve.
00:07:19Il devrait être fongé davantage à la nature.
00:07:25Vous ne voulez pas faire voter les auditeurs, non ?
00:07:27Félix, Mathieu, de quoi parle-t-on dans un instant ?
00:07:29De ses considérations historiques pour s'occuper,
00:07:31en attendant le nouveau gouvernement.
00:07:33Ben oui, il faut bien s'occuper.
00:07:34Attention quand même au point Godwin.
00:07:36On va parler aussi de la future série de TF1
00:07:38sur la comtesse de Monte Cristo.
00:07:39Oui, j'ai bien dit la comtesse.
00:07:41Et puis on va parler aussi de la phobie des vendredis.
00:07:4313 en trois mots, ça donne histoire, comtesse
00:07:46et paraskevi-décathriophobie.
00:07:50J'ai loupé une lettre.
00:07:51Paraskevi-décathriophobie, c'est bon.
00:07:53Oui, là c'est ça.
00:07:54Ben écoutez, joyeux Noël.
00:07:56Le brun le rend intelligent.
00:08:00Merci pour l'épreuve.
00:08:04Allez au coin, Godwin.
00:08:06Allez, tout de suite la parole au procureur.
00:08:08Les vraies voix Sud Radio.
00:08:10Le réquisitoire du procureur,
00:08:12Philippe Bilger.
00:08:14C'est sur un échange au Havre
00:08:15entre le président de la République
00:08:17et une personne qu'il interpellait
00:08:19qu'il voulait requérir monsieur le procureur.
00:08:21Il y a des petits épisodes
00:08:22dont je ne surestime pas l'importance
00:08:24mais qui permettent de réfléchir
00:08:27sur la vie politique.
00:08:28En effet, au Havre,
00:08:30le président a été interpellé
00:08:32par un citoyen de gauche,
00:08:35peut-être même communiste,
00:08:37mais qui, sur un ton très courtois,
00:08:40lui a demandé s'il n'était pas devenu
00:08:42l'otage du rassemblement national.
00:08:44Et ce que j'ai aimé,
00:08:46c'est d'abord la qualité du dialogue.
00:08:49Personne n'est tombé dans l'insulte
00:08:52ou dans l'outrance.
00:08:54Le président a répondu très normalement.
00:08:57Mais la question que je me pose
00:08:59et que je vous pose,
00:09:01est-ce que c'est un progrès de la démocratie
00:09:04de permettre dans la rue
00:09:06à un citoyen de parler
00:09:08même tranquillement au président
00:09:10ou est-ce que celui-ci,
00:09:12en acceptant trop souvent ce type d'échange,
00:09:15ne dégrade pas subtilement la fonction ?
00:09:18J'attends avec une impatience...
00:09:20Quelle pression !
00:09:22Vos réponses, sérieusement.
00:09:24Vous avez 4 heures, Virginie Calmel.
00:09:26A l'avancée démocratique
00:09:28ou dégradation présidentielle ?
00:09:30Alors, cher Philippe,
00:09:32je pense qu'on a eu beaucoup d'occasions
00:09:34de se dire que la fonction présidentielle
00:09:36avait été dégradée.
00:09:38Mais je ne le ressens pas à titre personnel
00:09:40dans ce type d'événement.
00:09:42Pour avoir fait des campagnes de terrain
00:09:44à une époque,
00:09:46le contact avec les vrais gens,
00:09:50c'est comme ça qu'on les appelle,
00:09:52c'est-à-dire des personnes qu'on ne connaît pas,
00:09:54qui s'adressent à vous de façon totalement sans filtre,
00:09:56avec beaucoup de sincérité.
00:09:58Moi je crois que c'est au contraire ce qui manque
00:10:00à la vie politique.
00:10:02On se plaint que les politiques sont déconnectées.
00:10:04Le terrain, le parler vrai,
00:10:06souvent du bon sens,
00:10:08d'ailleurs, des personnes qui sont là.
00:10:10Et, vous le soulignez, ça fait plaisir.
00:10:12C'est-à-dire, respectueusement,
00:10:14on n'est pas dans des choses
00:10:16qui sont insultantes.
00:10:18Mais je crois qu'au contraire, c'est bien
00:10:20qu'Emmanuel Macron se prête à ça,
00:10:22comme beaucoup de politiques le font dès qu'ils sont sur le terrain.
00:10:24René Chich.
00:10:2648 secondes.
00:10:28C'est long, 48 secondes.
00:10:30Je ne vais pas essayer d'être trop long.
00:10:32Je suis tout à fait d'accord avec Virginie.
00:10:34Pour le dialogue entre un chef d'Etat
00:10:36et ses citoyens, celui que vous avez
00:10:38mentionné, Philippe, d'ailleurs,
00:10:40d'une belle prestance,
00:10:42il y avait de l'écoute,
00:10:44de la courtoisie. Emmanuel Macron
00:10:46a répondu de manière assez courtoise,
00:10:48polie, mais
00:10:50il se peut parfois qu'il y ait des dérapages.
00:10:52On a vu déjà dans les
00:10:54mandats de Macron, que des fois,
00:10:56il a eu affaire
00:10:58à des Français qui lui sont...
00:11:00Quelqu'un l'avait giflé une fois, d'ailleurs.
00:11:02Vous vous souvenez, à Marseille, il y avait quelqu'un qui lui avait dit
00:11:04des histoires de drogue, je ne sais plus quoi,
00:11:06d'ailleurs, lorsqu'il avait fait un voyage.
00:11:08C'est quand même un peu le risque.
00:11:10Mais j'ai l'impression que le Président aime bien prendre des risques.
00:11:12Mais moi, le dialogue entre un Président
00:11:14et ses citoyens, je trouve que c'est formidable.
00:11:16En effet, Justin, la question
00:11:18c'était avec le Président,
00:11:20Virginie, pas avec n'importe
00:11:22quel élu.
00:11:24Le Président, il faut aussi qu'il sente
00:11:26qu'il lume le pays.
00:11:28Cette dissolution de juin, elle a été
00:11:30incomprise, parce que tout le monde s'est dit
00:11:32comment ils imaginaient
00:11:34avoir une majorité absolue.
00:11:36Et je pense que ce contact, on sent les choses
00:11:38quand on va plus au contact des personnes.
00:11:40Est-ce que ce n'est pas Macron qui est allé au contact
00:11:42le plus de tous les Présidents ?
00:11:44Oui, c'est ça.
00:11:46Sarkozy, mais bien les Villefouls aussi.
00:11:48Il y en a eu quand même.
00:11:50Quitte à prendre des risques physiques, comme on l'a vu avec
00:11:52la Juve-Marseille, par exemple.
00:11:54Mais ce qui a pris beaucoup de temps, c'était notamment les grands débats au moment des gilets jaunes.
00:11:56Vous n'allez pas vous rendre en France à parler
00:11:58de l'anarchisme, c'est trop chaud.
00:12:00Oui, c'était très organisé.
00:12:02C'était très carré.
00:12:04Il y avait des élus, il y avait tout ça.
00:12:06Des grands débats, ça n'a rien à voir.
00:12:08Mais le citoyen, il faut bien le choisir.
00:12:14Votre humour est nauséable.
00:12:18Je suis parfaitement placé.
00:12:20Cécile diffuse une odeur délicieuse.
00:12:24Délicieuse.
00:12:26C'est quand même très bizarre comme phrase.
00:12:30Oubliez de mettre du déodorant avant de vous dire dans les vraies voix.
00:12:34Les trois mots dans l'actu, Félix Mathieu.
00:12:40Trois mots, Félix, qui sont histoire,
00:12:42comtesse et Paraskevi décatriaphobie.
00:12:46En attendant le nouveau gouvernement, on s'occupe avec l'histoire.
00:12:48Après l'insoumis de l'augu sur Pétain,
00:12:50le maire erraine de Perpignan ressort
00:12:52le pacte germano-soviétique et la francisque de Mitterrand.
00:12:54TF1 va lancer une série inspirée du conte de Montecristo
00:12:56mais avec une femme.
00:12:58On ne sait pas si la comtesse sera jouée par Pierrette Ninette.
00:13:02Et puis c'est le jour redouté
00:13:04par les Paraskevi décatriaphobes.
00:13:08Tous ceux qui redoutent les vendredis 13.
00:13:10Certains attendent que ça passe.
00:13:12D'autres tentent le jackpot de 13 millions au loto.
00:13:18La fête de l'humanité, c'est ce week-end.
00:13:20Mais le maire erraine de Perpignan, Louis Alliot, a pris un peu d'avance.
00:13:22A sa façon, il ressort le pacte germano-soviétique
00:13:24entre Staline et Hitler
00:13:26pour affirmer que le journal communiste
00:13:28était au service de l'Allemagne nazie.
00:13:30L'humanité dénonce de son côté
00:13:32une insulte à la mémoire de ses 15 salariés
00:13:34tués par les nazis pendant la guerre.
00:13:36Mais Louis Alliot persiste et signe ce matin sur Sud Radio.
00:13:38C'est vrai. Jusqu'en 1941.
00:13:40Oui, enfin, parce que Gabrielle Péry
00:13:42a été fusillée en 1941
00:13:44et a guéri l'humanité.
00:13:46Vous auriez pu ajouter « jusqu'en 1941 » à Louis Alliot.
00:13:48Vous regrettez d'avoir dit ça.
00:13:50Non, je l'ai dit.
00:13:52J'ai dit jusqu'au pacte germano-soviétique.
00:13:54Et la reparution de l'humanité.
00:13:56Comme d'autres journaux que je vais taire
00:13:58pour ne pas leur faire de mauvaise publicité.
00:14:00En province, notamment.
00:14:02Du côté de Toulouse, vous savez...
00:14:04Je ne vais pas y revenir, mais René Bousquet,
00:14:06qui a été le patron...
00:14:08Voilà, un petit taquet pour la dépêche du midi.
00:14:10Au passage, quelques jours après son être pris à libération
00:14:12à cause de son enquête sur les faux documents
00:14:14censés masquer un emploi fictif de Jordan Bardella
00:14:16au Parlement européen il y a quelques années.
00:14:18Et puis, tiens, au passage,
00:14:20un petit coup sur la gauche en général aussi,
00:14:22après la polémique sur Sébastien Delogu,
00:14:24affirmant ne pas connaître, vous vous souvenez,
00:14:26le maréchal Pétain. La réponse de Louis Alliot.
00:14:28S'il ne connaît pas Pétain, en fait,
00:14:30Pétain, c'était le patron de François Mitterrand à une époque.
00:14:32Et François Mitterrand, c'était le patron de Mélenchon.
00:14:34Donc, il devrait quand même regarder un peu l'histoire
00:14:36et décorer de la Francisque
00:14:38après le statut des Juifs sous l'occupation.
00:14:40Nous n'en avons pas eu.
00:14:42D'accord ?
00:14:44Moi, je reproche ça.
00:14:46Elle a été de droite et elle a été aussi de gauche.
00:14:48Comme la collaboration a été
00:14:50un peu de droite et beaucoup de gauche.
00:14:52Alors, la résistance dont faisait partie
00:14:54tout de même le réseau dirigé par François Mitterrand
00:14:56sous le pseudonyme de Morland,
00:14:58le mouvement national des prisonniers de guerre et déportés.
00:15:00Certains dans ce réseau affirment qu'il avait profité
00:15:02de ses activités à Vichy pour fournir aussi des faux
00:15:04papiers aux évadés avant d'entrer dans la clandestinité.
00:15:06J'avais poussé un coup de gueule
00:15:08il y a quelque temps en disant que j'en avais marre
00:15:10qu'on nous ressorte à longueur de temps la Seconde Guerre mondiale,
00:15:12le fascisme, etc.
00:15:14Est-ce que ce n'est quand même pas la preuve
00:15:16qu'on n'est pas capable de parler de politique
00:15:18en 2024 sans revenir à 1941,
00:15:2042 ou 44 ?
00:15:22Oui, mais en l'occurrence, ce qui m'intéresse
00:15:24c'est que Louis Alliot dit
00:15:26strictement la vérité historique
00:15:28et qu'on va peut-être parler
00:15:30de l'auguë bientôt.
00:15:34Ça n'est pas par hasard qu'on y revient.
00:15:36Mais je vous rejoins
00:15:38en général, ça sert d'argumentation
00:15:40pour combattre le présent.
00:15:42C'est grotesque.
00:15:44Oui, mais moi, je ne suis pas du tout surpris
00:15:46par les propos d'Alliot, puisqu'il apporte
00:15:48des faits historiques.
00:15:50Et d'ailleurs, dans son intervention,
00:15:52il permet à des gens qui peut-être ne savaient pas
00:15:54cette histoire d'avoir ces quelques connaissances.
00:15:56En parlant de l'humanité, de la franchise de Mitterrand,
00:15:58je trouve que c'est bien.
00:16:00Moi, je suis toujours un peu gênée
00:16:02quand on explique sous prétexte
00:16:04que quelqu'un est engagé en politique,
00:16:06qu'il est comptable de tout son parti
00:16:08ou du tout le passé.
00:16:10C'est pas très dérangeant
00:16:12que ce soit de n'importe quel bord.
00:16:14Parce que quand même,
00:16:16alors là, c'est Louis Alliot,
00:16:18mais l'ERN n'aime pas
00:16:20qu'on leur resserre ce qu'a dit Jean-Marie Le Pen
00:16:22en expliquant qu'ils ont changé
00:16:24ou Jordan Bardella va dire « j'étais à peine né ».
00:16:26Mais à contrario, je trouve que ça vaut aussi
00:16:28pour la France insoumise à certains moments.
00:16:30Je trouve qu'ils disent déjà tellement d'horreur
00:16:32depuis le 7 octobre notamment,
00:16:34qu'il n'y a pas besoin de remonter à il y a 40 ans.
00:16:36Et je trouve que ça décrédibilise
00:16:38un peu le propos dans les attaques.
00:16:40Parce qu'une fois encore, on n'est pas comptable
00:16:42de tout ce qui s'est passé avant nous
00:16:44dans un parti ou dans un mouvement.
00:16:46Allez, le deuxième mot, « Comtesse ».
00:16:48TF1 prépare une série inspirée par
00:16:50Le Comte de Montecristo, mais au féminin.
00:16:52Oui, série produite par l'actrice Audrey Fleureau
00:16:54qui le révèle au Parisien Aujourd'hui en France.
00:16:56Le célèbre roman d'Alexandre Dumas
00:16:58dont on a beaucoup parlé évidemment déjà cet été.
00:17:00Un mandat d'arrêt pour le dénommé Edmond Dantes.
00:17:02Alors, en l'occurrence,
00:17:04je ne sais pas si ce sera Edmond Dantes,
00:17:06mais la Comtesse de Montecristo.
00:17:08Puisque dans cette série, le personnage principal
00:17:10sera bien féminin.
00:17:12TF1 espère sans doute pour sa série
00:17:14un succès comparable au film de cet été
00:17:16avec Pierre Ninet, puisqu'il a dépassé
00:17:18les 8 millions d'entrées tout de même.
00:17:20Je m'adresse aux spécialistes,
00:17:22parce qu'on a un spécialiste du cinéma.
00:17:24Du cinéma et de la série.
00:17:26Est-ce que c'est quelque chose qui...
00:17:28Est-ce que c'est de surfer sur...
00:17:30Non, mais moi je trouve ça ridicule
00:17:32de surfer sur cette mode.
00:17:34Comme femme, j'acquiesce.
00:17:36Je trouve ça grotesque.
00:17:38Vouloir transformer une...
00:17:40Et en plus, comme on vient de le dire,
00:17:42c'est vraiment surfer sur un énorme succès,
00:17:44sur un très beau film quand même.
00:17:46Le Comte Montecristo, un superbe film
00:17:48qui a une réussite commerciale publique.
00:17:50Mais Audrey Fleureau qui tout d'un coup
00:17:52avec TF1 s'engouffre.
00:17:54Alors on va peut-être faire aussi bientôt
00:17:56une série sur un petit truc en plus.
00:17:58J'aime pas ce genre de récupération.
00:18:00Après, ça peut être une bonne surprise.
00:18:02Oui, mais le principe de faire la comtesse
00:18:04de Montecristo...
00:18:05J'attends de la voir quand elle sortira
00:18:07de son évasion.
00:18:09Troisième mot.
00:18:11Paraskevi Décathriaphobie, c'est-à-dire
00:18:13la preuve des Vendredi 13.
00:18:14Bravo pour la prononciation.
00:18:16Pour ceux qui la date du jour auraient échappé,
00:18:18nous sommes le Vendredi 13 septembre 2024.
00:18:20Non !
00:18:22Alors au-delà des Vendredi,
00:18:24les Paraskevi Décathriaphobes
00:18:26peuvent redouter aussi le chiffre 13.
00:18:28De façon générale, le chiffre de Judas,
00:18:30ce chiffre qui met fin à son prédécesseur
00:18:32si parfait, le 12-12, comme le nombre
00:18:34d'heures dans une journée, de mois dans une année,
00:18:36d'apôtres avant Judas ou d'œufs dans un carton
00:18:38d'une douzaine. La peur du 13
00:18:40fait qu'aux Etats-Unis, on passe souvent
00:18:42du 12e au 14e étage, ou qu'on n'a pas
00:18:44de chambre 13, ou encore qu'on n'a pas
00:18:46de rangée numéro 13 dans certains avions.
00:18:48Et puis, il y a le contraire des Paraskevi Décathriaphobes,
00:18:50pour qui, au contraire,
00:18:52ça porte bonheur et qui tentent leur chance
00:18:54au loto, le jackpot de 13 millions d'euros
00:18:56à un certain succès, comme le constate par exemple
00:18:58le trône des Buralistes de Haute-Garonne, Frédéric Payet.
00:19:00C'est plus 30% des jeux d'affaires
00:19:02sur cette partie-là, oui. Par rapport actuellement au Tabac,
00:19:04où là, par contre, on est tous à Haute-Garonne
00:19:06entre moins de 10 et moins de 15%.
00:19:08Vous avez remarqué que j'ai planté des plantes à l'entrée, là ?
00:19:10Il y a trois plantes qui attirent l'argent,
00:19:12et ces deux plantes-là attirent l'argent. Au-dessus de la porte d'entrée,
00:19:14vous avez le fer à cheval. Jusque-là.
00:19:16Propos recueilli chez le Buraliste par Christine Bouillot
00:19:18pour Sud Radio. Alors, on ne sait pas si Christine
00:19:20a tenté sa chance au passage en faisant son reportage.
00:19:22Le 13 m'a
00:19:24toujours porté chance. La preuve ce soir.
00:19:26C'est ce que j'allais dire.
00:19:28Qui va jouer ? Qui va faire
00:19:30un ticket de gagnant ou un truc comme ça ?
00:19:32Gagnant, j'espère.
00:19:34C'est toujours ce qu'on espère. On ne va pas dire qu'il a acheté
00:19:36un ticket perdant.
00:19:38Personne ne va le faire ici.
00:19:42En tout cas, si on est riche, au moins, on saura pourquoi.
00:19:44J'ai les moyens, donc je ne joue pas.
00:19:46D'accord.
00:19:48Mon Dieu. Merci, Félix.
00:19:50Allez, dans un instant,
00:19:52on va revenir sur Sébastien Delegu
00:19:54et ses collaborateurs qui assurent qu'il
00:19:56était ironique en affirmant
00:19:58à Sud Radio hier qu'il ne savait pas
00:20:00qui était le maréchal Pétain.
00:20:02Alors, parlons vrai. Est-ce que vous trouvez que le niveau des politiques
00:20:04a baissé au fil des décennies ?
00:20:22Les vrais voici dans la prochaine édition
00:20:24de Radio-Canada.
00:20:52Sud Radio, 17h-19h.
00:20:54Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:56Bienvenue à tous.
00:20:58Petit tour de table. Philippe Bilger.
00:21:00En forme avec René Chiche.
00:21:02En super forme.
00:21:04Avec Virginie Calmel.
00:21:06Je dirais même plus.
00:21:08Je dirais même plus.
00:21:10En super, super, super forme.
00:21:12Et vous, Cécile de Ménibus ?
00:21:14Je suis au bout du rouleau.
00:21:16Le vendredi, c'est
00:21:18important pour elle, j'ai l'impression.
00:21:20C'est un drame, c'est un drame.
00:21:22Il n'y a pas de gâteau, il n'y a pas tout ça.
00:21:24Il n'y a rien.
00:21:26On a perdu toutes les bonnes habitudes.
00:21:28On a oublié, c'est la rentrée, on a oublié.
00:21:30Vous savez quoi ? Cette société part à volo.
00:21:32Allez, tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:40Parmi tous les livres que vous avez lus
00:21:42dans votre vie, lequel vous a le plus marqué
00:21:44jusqu'à présent ?
00:21:46Je ne connais pas tellement l'histoire que cela.
00:21:48Sans doute Zadig et Voltaire.
00:21:50Je ne sais pas qui est pétain.
00:21:52J'ai entendu parler de lui, mais c'est raciste.
00:21:54C'est une leçon de vie et je m'y replonge
00:21:56d'ailleurs assez souvent.
00:21:58Je crois qu'il faut que vous arrêtiez d'essayer de dire des trucs.
00:22:00Combien coûte un pain au chocolat ?
00:22:02Ça dépend des tailles, je pense que ça doit être aux alentours
00:22:04de 10 ou 15 centimes d'euros peut-être.
00:22:06Il ne faut plus que vous parliez avec des gens.
00:22:10Sébastien Delogu et ses collaborateurs
00:22:12rassurent qu'il était ironique
00:22:14en affirmant sur Sud Radio hier qu'il ne
00:22:16savait pas qu'il était maréchal pétain.
00:22:18Ironie ou pas, ça a été largement compris
00:22:20au premier degré. Depuis,
00:22:22beaucoup, beaucoup, beaucoup déplorent
00:22:24une chute du niveau
00:22:26de culture des politiques.
00:22:38Est-ce que finalement,
00:22:40à vouloir avoir des politiques qui nous ressemblent,
00:22:42on ne les a pas désormais ?
00:22:44Est-ce que ce n'est pas aux partis politiques
00:22:46de gérer les profils de leurs candidats
00:22:48et de les former en cas de culture insuffisante ?
00:22:50Et à cette question, faudrait-il imposer
00:22:52aux parlementaires une formation minimale
00:22:54en culture politique et des institutions ?
00:22:56Vous dites que vous êtes à 92%,
00:22:58vous voulez réagir ? Aude, attend vos appels
00:23:00au 0826 300 300.
00:23:02Notre invitée pour en parler, Philippe Moreau-Chevrolet
00:23:04qui est avec nous, consultant en communication
00:23:06politique et professeur de communication
00:23:08à Sciences Po. Merci beaucoup d'avoir accepté
00:23:10notre invitation.
00:23:12C'est légère. Alors, ils essayent
00:23:14la France insoumise de revenir
00:23:16et de trouver un argument
00:23:18de cette séquence. On y croit
00:23:20à peine, mais la vraie question
00:23:22c'est, est-ce qu'il faut, à un moment donné,
00:23:24une formation à toutes ces personnes
00:23:26qui ont le droit de rentrer à l'Assemblée nationale,
00:23:28mais avoir un bagage ?
00:23:30Vous avez raison, Cécile.
00:23:32C'est une question assez
00:23:34intéressante, je veux dire. Elle n'est pas
00:23:36dérisoire. Sébastien Delogu,
00:23:38à mon avis, a été victime
00:23:40au moins au début d'un mépris
00:23:42de classe. On s'est moqué de sa
00:23:44manière de lire, de savoir compter.
00:23:46Il n'a pas de culture,
00:23:48il n'a pas fait exprès de ne pas
00:23:50savoir qui était pétain, et c'est
00:23:52finalement un grave problème.
00:23:54Pour les... Je serais
00:23:56assez partisan que les partis,
00:23:58si j'ose dire,
00:24:00d'une certaine manière,
00:24:02sélectionnent bien mieux les candidats
00:24:04qu'ils ne le font à l'heure
00:24:06actuelle. Il n'est pas sain
00:24:08d'avoir dans un parti
00:24:10un candidat comme Delogu
00:24:12ou Louis Boyard,
00:24:14même si d'autres partis à droite
00:24:16pourraient parfois être victimes
00:24:18des mêmes défaillances.
00:24:20Mais il faut aussi que la formation
00:24:22historique atteigne
00:24:24le peuple tout entier.
00:24:26Vous ne pouvez pas imaginer à quel point
00:24:28l'inculture historique
00:24:30nous affecte presque tous.
00:24:32René Chich.
00:24:34Moi, déjà, premièrement, pour Delogu,
00:24:36je me demande si ce n'est pas quand même
00:24:38de la provocation gratuite pour faire du buzz.
00:24:40Se créer un personnage un peu
00:24:42comme ça, de voyou, qui a plein de
00:24:44carences... Moi, j'ai l'impression,
00:24:46c'est mon impression,
00:24:48Delogu. Deuxième chose pour les candidats.
00:24:50D'abord, dans les partis, il y a quand même parfois
00:24:52des écoles de formation,
00:24:54ça existe quand même, donc ça, on ne peut pas le nier.
00:24:56Troisièmement, moi,
00:24:58je ne suis pas convaincu que
00:25:00la classe politique actuelle
00:25:02manque de culture et de
00:25:04références historiques. Je ne suis pas d'accord. Il ne faut pas prendre juste l'exemple
00:25:06de Delogu, parce que quand on voit quand même le panel
00:25:08politique en général, il y a quand même
00:25:10des gens qui ont de la culture, qui sont cultifs.
00:25:12On l'avait vu un peu avec Mathilde Panot et...
00:25:14Oui, Mathilde Panot, elle a fait son erreur.
00:25:16Non, mais c'est quand même...
00:25:18Il y a une bête, ça. Non, mais c'est quand même Mathilde Panot,
00:25:20c'est quand même quelqu'un qui n'est pas une imbécile.
00:25:22Elle est quand même cultivée,
00:25:24elle a fait Sciences Po, c'est pas assez difficile.
00:25:26Quand elle ne sait pas de la rivière, elle a bien fait de la rivière.
00:25:28On ne va pas prendre à chaque fois un détail.
00:25:30Cultivée et construite, ça ne veut pas dire la même chose.
00:25:32Non, mais c'est pas non plus...
00:25:34C'est quelqu'un qui a quand même une construction,
00:25:36intellectuelle. Je ne suis pas d'accord.
00:25:38Il ne faut pas rabaisser à ce point-là.
00:25:40Et quatrièmement, je terminerai là-dessus si je suis trop long.
00:25:42Quatrièmement, c'est que je pense
00:25:44que d'abord,
00:25:46les candidats, par exemple Delogu,
00:25:48il a été élu par les Français,
00:25:50par les citoyens. Et au premier tour.
00:25:52Je ne sais pas, les citoyens qui le voient
00:25:54dans les marchés, dans les meetings éventuels,
00:25:56ils doivent se rendre compte aussi de son niveau.
00:25:58Il est tellement peu cultivé ici.
00:26:00Ce sont quand même les Français qui décident.
00:26:02Donc on a finalement parfois
00:26:04peut-être des élus à l'image
00:26:06de certains électeurs.
00:26:08On ne peut pas reprocher à Delogu de ne pas être élu.
00:26:10Je ne suis pas tout à fait d'accord
00:26:12avec René Chuch.
00:26:14Moi je suis quand même,
00:26:16je crois, en essayant
00:26:18d'être objective, un peu
00:26:20étonnée par la chute
00:26:22du niveau moyen
00:26:24des politiques.
00:26:26On parle de Pompidou,
00:26:28quand on a des références historiques,
00:26:30et pas forcément si lointaines.
00:26:32On avait quand même des personnes extrêmement cultivées,
00:26:34et notamment en histoire et en géographie.
00:26:36Parce que Mathilde Panot,
00:26:38quand elle est effectivement sur le plateau, en train de nous expliquer
00:26:40qu'il faudrait un Etat palestinien
00:26:42mais qu'elle n'est pas capable de le mettre sur la carte,
00:26:44c'est quand même gênant. Et il y a beaucoup de moments,
00:26:46et je ne dis pas ça,
00:26:48de façon politicienne,
00:26:50c'est-à-dire que ça peut arriver à gauche, à droite, etc.
00:26:52Mais on a des moments d'extrême
00:26:54gênance, disent les jeunes aujourd'hui,
00:26:56où on est mal à l'aise pour ces
00:26:58personnes, où on sent qu'il y a quand même
00:27:00un déficit de culture générale qui est quand même
00:27:02grandiose. Alors effectivement, peut-être
00:27:04c'est une tendance... Pardon,
00:27:06d'exprimer mon point de vue, cher René Chiche.
00:27:08Et par ailleurs, j'ajouterais quelque chose,
00:27:10moi, qui m'est chère, c'est
00:27:12la culture, alors là, quasi
00:27:14nulle, en économie.
00:27:16C'est-à-dire que, effectivement, l'histoire et la géographie,
00:27:18ce n'est pas terrible, mais on a quand même
00:27:20une culture politique sur
00:27:22l'économie, sur le fonctionnement des entreprises,
00:27:24sur le monde
00:27:26réel, notamment
00:27:28de l'entreprenariat et
00:27:30de l'économie en général, où là,
00:27:32et d'ailleurs, on ne peut pas en vouloir aux politiques,
00:27:34parce que les enfants à l'école ne sont
00:27:36pas non plus formés là-dessus. C'est-à-dire qu'il y a
00:27:38vraiment une volonté de ne pas
00:27:40adresser la question économique
00:27:42dès le plus jeune âge,
00:27:44dans la formation
00:27:46que tout un chacun devrait
00:27:48recueillir. Donc je trouve que
00:27:50l'addition de tout ça donne quand même
00:27:52souvent le sentiment d'élu. Bon, je ne parle
00:27:54même pas de De La Gue, parce que je ne sais pas s'il en fait son
00:27:56fond de commerce ou pas, mais c'est quand même triste
00:27:58et un peu pathétique. Et mon cher
00:28:00René Chiche, parfois, les électeurs
00:28:02n'ont pas beaucoup de choix. Ils ont le choix
00:28:04entre la peste et le choléra.
00:28:06Philippe Moreau-Chevrolet, vous êtes consultant
00:28:08en communication politique et professeur
00:28:10de communication à Sciences Po.
00:28:12On a quand même changé de monde en 50 ans
00:28:14entre Georges Pompidou, qui écrivait une
00:28:16anthropologie de la poésie française,
00:28:18et aujourd'hui, quelqu'un qui a priori
00:28:20fait semblant de ne pas connaître le
00:28:22maréchal Pétain et avec, entre temps,
00:28:24par exemple, Castois-Pauvecon,
00:28:26que n'aurait dit aucun autre chef d'État avant lui.
00:28:28Avant Sarkozy, par exemple.
00:28:30L'ignorance, ça peut être un style
00:28:32de communication. Par exemple, George Bush,
00:28:34aux États-Unis, surjouait
00:28:36un petit peu le bêta, le bébête.
00:28:38Jacques Chirac, par exemple, cachait au grand public
00:28:40largement le fait qu'il était extrêmement
00:28:42cultivé. Il avait des connaissances
00:28:44encyclopédiques en matière d'artistique,
00:28:46évidemment. C'est un peu un jeu
00:28:48pour se créer un personnage populaire. Je pense que
00:28:50de l'au-goût, je suis d'accord avec vous, il est sur ce jeu-là.
00:28:52Il se crée un personnage.
00:28:54Ça l'aide, quelque part, qu'on l'ait
00:28:56moqué de cette façon-là. Ça le rapproche des gens.
00:28:58Et ça joue avec son personnage
00:29:00populiste et je pense qu'effectivement, il a fait
00:29:02de la provocation. Il renforce son image
00:29:04et lui, il est très fort sur les réseaux sociaux.
00:29:06Donc, c'est un peu une stratégie à la
00:29:08Trump. Après,
00:29:10ça fonctionne moins bien
00:29:12quand on est à la France insoumise parce que la France insoumise
00:29:14est attaquée pour le niveau de ses
00:29:16parlementaires depuis 2022,
00:29:18pour le fait qu'ils sont plus dans l'agitation
00:29:20que dans la construction. Donc, je ne suis pas
00:29:22complètement sûr que ça les serve tout à fait quand même.
00:29:24Et puis, à gauche, la stratégie
00:29:26de l'ignorance, elle n'a pas été trop tentée.
00:29:28À gauche, on est plutôt intellectuel.
00:29:30On va plutôt chercher un électorat.
00:29:32C'est très nouveau, cette façon de faire. On n'a pas eu ça
00:29:34depuis Georges Marchais, à gauche, à peu près.
00:29:36Mais l'ignorance, Philippe,
00:29:38est un jeu lorsqu'il y a
00:29:40de la culture derrière.
00:29:42Lorsqu'il y a de l'ignorance
00:29:44derrière l'ignorance,
00:29:46comme chez Delegue,
00:29:48je pense que ça a des effets dévastateurs,
00:29:50même si je pense qu'on l'a
00:29:52humilié parce que, malheureusement,
00:29:54son terreau est médiocre.
00:29:56— Ça, je ne sais pas.
00:29:58C'est une vraie question. Est-ce qu'il est vraiment
00:30:00derrière, aussi ignorant qu'il le prétend ?
00:30:02Mais il y a deux attitudes possibles quand on est ignorant.
00:30:04Si vous regardez un film comme Mr. Smith
00:30:06au Sénat où quelqu'un de, finalement,
00:30:08anobudit, quelqu'un qui n'a aucune connaissance
00:30:10politique devient, quelque part,
00:30:12un homme politique, il fait l'effort
00:30:14d'apprendre, il fait l'effort de se construire une image.
00:30:16Lui, il a volontairement
00:30:18décidé de ne pas faire cet effort-là.
00:30:20Donc, il ne veut pas rentrer dans ce moule-là.
00:30:22Il veut aller à l'Assemblée sur ses
00:30:24propres termes très populistes, finalement.
00:30:26C'est ça qui est nouveau. C'est qu'avant, on cherchait
00:30:28à ressembler à un modèle
00:30:30Clemenceau, Pompidou. Aujourd'hui,
00:30:32les nouveaux populistes, ils ne veulent plus ressembler à un modèle
00:30:34autre que l'électeur tel qu'ils se l'imaginent.
00:30:36— Et regardez vous-même,
00:30:38Philippe. Lorsqu'on tape sur
00:30:40un politique, vous finissez
00:30:42toujours par le défendre. Vous détestez
00:30:44cet acharnement.
00:30:46Vous-même, souvent, on vous a
00:30:48vu dire, moi, j'ai envie de le défendre
00:30:50parce que... — Merci
00:30:52de le reconnaître, Cécile.
00:30:54Je déteste
00:30:56les dénonciations
00:30:58ou adhésions hémiplégiques.
00:31:00En effet, même
00:31:02un de nos vieux... — Donc, ça fonctionne.
00:31:04— Oui, mais parce qu'à l'origine de ce qui
00:31:06s'est passé avec lui, je crois
00:31:08profondément qu'il y a un mépris de classe,
00:31:10une dérision et une humiliation.
00:31:12Après,
00:31:14avec ceci, c'est très juste.
00:31:16— Avec Sébastien Delegue, excusez-moi,
00:31:18d'ailleurs, vous voyez, Philippe Moreau,
00:31:20tu es d'accord avec moi, parce qu'il disait que c'est de la provocation,
00:31:22j'en suis sûr. Moi, c'est du buzz.
00:31:24— Non, non, j'en suis sûr.
00:31:26— Bon, mais
00:31:28par contre, le fait qu'il
00:31:30ait été, lui-même, critiqué pour sa lecture
00:31:32à l'Assemblée, etc., excusez-moi, c'est l'arroseur
00:31:34arrosé, lui, parce que lui, Sébastien Delegue,
00:31:36sur les réseaux sociaux, etc., vous avez vu
00:31:38comment il se met à critiquer les gens,
00:31:40à agresser les gens, à se moquer de tout le monde,
00:31:42avec des fois des propos extrêmement vulgaires ou même
00:31:44abaissants. Donc, je trouve qu'il a...
00:31:46C'est finalement l'arroseur arrosé.
00:31:48Par contre, je voulais... — Oui, enfin, si tout le monde fait ça,
00:31:50on s'arrête jamais. — Non, mais
00:31:52excusez-moi, d'abord, les critiques sur lui
00:31:54ont été, oui, un petit peu
00:31:56moqueuses, ironiques,
00:31:58mais ce n'est pas non plus une affaire d'État, ce qu'il a reçu comme insulte.
00:32:00Par contre, je vais poser une question à Philippe Moreau-Chevrolet.
00:32:02Est-ce que vous, vous pensez... Moi, je ne suis pas...
00:32:04Je ne pense pas ça. Est-ce que vous pensez, vous,
00:32:06que la classe politique actuelle a un très
00:32:08bas niveau, à la fois culturel,
00:32:10historique ? Moi, je ne crois pas.
00:32:12— Non, je ne pense pas du tout. Si vous prenez quelqu'un
00:32:14comme Mélenchon, par exemple... — Oui ?
00:32:16— Jean-Luc Mélenchon... — Non, non, non !
00:32:18Excusez-moi, Philippe, je ne vous parle pas de
00:32:20Mélenchon, mais, par exemple, moi, je pensais même à une nouvelle génération
00:32:22qui est très, très... — Ah, les nouvelles générations ?
00:32:24— Bah non, mais regardez...
00:32:26— Laissez-le parler, laissez-le parler. — Vous prenez Manuel Bompard
00:32:28dès les filles, c'est pas un imbécile, hein ?
00:32:30— Par définition, ils ont une culture
00:32:32différente. Mais c'est pas...
00:32:34C'est une culture différente. Pour moi,
00:32:36c'est pas des gens plus incultes qu'avant.
00:32:38C'est juste que leur culture est différente. Par exemple,
00:32:40Louis Boyard, il va sur TPMP
00:32:42parce que, pour lui, c'est naturel d'aller sur TPMP.
00:32:44Je ne sais même pas s'il calcule beaucoup le fait
00:32:46de savoir pourquoi il y va. C'est un environnement
00:32:48qui paraît naturel. Et il a même été
00:32:50payé par Cyril Hamid.
00:32:52C'est une culture
00:32:54différente. Ils arrivent
00:32:56avec un bagage différent. Ils n'ont pas eu des lettres
00:32:58classiques, forcément. Ils n'ont pas étudié forcément
00:33:00le latin et le grec. Ils n'ont pas la vision
00:33:02de... Voilà. Mais ça ne veut pas dire
00:33:04qu'ils n'ont même pas de culture. Ça veut dire qu'ils ont une culture différente.
00:33:06Et le fait des générations qu'on voit,
00:33:08il n'y a pas de meilleur exemple
00:33:10que Michel Barnier, par exemple.
00:33:12Michel Barnier, c'est... Quand
00:33:14Gabriel Attal et lui sont dans une passation,
00:33:16on a des univers tellement, tellement
00:33:18différents que c'était... On voit bien
00:33:20la nuance. — Oui, mais il y a un socle
00:33:22culturel de base. Comme là, pour le coup,
00:33:24c'est pas le choc culturel que j'en vois.
00:33:26C'est plutôt des...
00:33:28En tout cas,
00:33:30moi, je voudrais
00:33:32quand même m'inscrire en
00:33:34faux sur... Je trouve Philippe
00:33:36Bilger très indulgent sur
00:33:38le fait qu'il y a eu un mépris de
00:33:40classe et ainsi de suite. Je ne suis
00:33:42pas tout à fait d'accord avec ça parce que, rappelez-vous
00:33:44la polémique. Alors, c'est sûr qu'un clou chasse
00:33:46l'autre. Il y avait une polémique incroyable
00:33:48pour Mme Fleur Pellerin quand elle a été
00:33:50ministre de la culture parce qu'elle n'avait
00:33:52pas lu le Goncourt. Je crois
00:33:54que c'était le Goncourt à l'époque. Enfin, je me rappelle plus.
00:33:56En tout cas, un livre qui venait...
00:33:58Alors,
00:34:00je sais plus. Soit le classique,
00:34:02soit le livre qui venait d'être
00:34:04primé. Et qu'elle ne l'avait pas lu
00:34:06et qu'elle avait eu l'honnêteté, d'ailleurs, de
00:34:08le dire. Et du coup, ça avait été
00:34:10une déferlante de critiques. Et pour
00:34:12autant, Fleur Pellerin, vous ne pouvez pas la mettre
00:34:14dans la catégorie de la France insoumise,
00:34:16des incultes d'extrême-gauche.
00:34:18Donc, je pense qu'en fait,
00:34:20globalement, les gens sont assez
00:34:22critiques quand il s'agit
00:34:24de leurs hommes et de leurs femmes politiques
00:34:26et de se rendre compte qu'il y a des défaillances.
00:34:28On veut des personnes un peu
00:34:30plus cultivées,
00:34:32peut-être que la moyenne des Français.
00:34:34Et pardon, mais à la France insoumise aujourd'hui,
00:34:36moi, j'ai l'impression d'avoir des gens moins
00:34:38cultivés que la moyenne des Français. C'est peut-être
00:34:40une impression, chère...
00:34:42Je ne parle pas de Mélenchon,
00:34:44qui est un immense orateur et très cultivé.
00:34:46Mais sur les jeunes, pardon,
00:34:48Mme Kéké, M. Boyard,
00:34:50et autres...
00:34:520826-300-300, avec Ben,
00:34:54qui est avec nous. Bonsoir, Ben.
00:34:56Oui, bonsoir. Alors, est-ce que pour vous,
00:34:58la classe politique est moins cultivée aujourd'hui
00:35:00qu'elle ne l'était auparavant ?
00:35:02Je dirais non. Je dirais
00:35:04que c'est quasiment la même.
00:35:06Sauf que,
00:35:08moi, ce qui m'a plu chez M. Deleugue,
00:35:10même si je n'adhère pas du tout
00:35:12à son parti, c'est sa spontanéité
00:35:14sur ce moment-là.
00:35:16Il manque, je trouve, des personnes politiques
00:35:18issues du peuple, qui ont des
00:35:20fragilités, effectivement,
00:35:22des failles dans les connaissances.
00:35:24Pour moi, c'est tout à fait normal.
00:35:26On n'est pas des...
00:35:28On ne peut pas voir
00:35:30que des personnes, des savants
00:35:32comme hommes politiques.
00:35:34Alors,
00:35:36une formation minimum, effectivement,
00:35:38j'y adhère, puisqu'il y a quand même des bagages
00:35:40minimums pour pouvoir
00:35:42être aux commandes
00:35:44de la politique.
00:35:46Mais M. Delegue,
00:35:48actuellement, c'est un petit peu la tête
00:35:50de Turc, j'ai l'impression.
00:35:52Dès qu'il ouvre la bouche, on lui tombe
00:35:54dessus. C'est un petit peu
00:35:56facile. De la même façon qu'LFI, aussi,
00:35:58et
00:36:00on n'arrête pas de tirer sur LFI,
00:36:02je trouve que ce n'est pas normal.
00:36:04Philippe Moreau,
00:36:06Chevrolet.
00:36:08Oui, on tape beaucoup sur LFI. On le fait depuis
00:36:102022, mais c'est parce que LFI a choisi
00:36:12une stratégie, aussi, d'agitation permanente.
00:36:14Ils existent au Parlement
00:36:16en étant dans l'agitation. Ils n'ont pas
00:36:18fait la stratégie du RN qui consiste à
00:36:20co-construire, à essayer d'avoir des élus,
00:36:22par exemple, dans l'administration de l'Assemblée nationale
00:36:24en faisant des alliances
00:36:26avec le parti présidentiel.
00:36:28C'est inimaginable, mais le RN l'a fait
00:36:30et ils n'ont pas cultivé une image de
00:36:32sérieux, ce qui fait qu'aujourd'hui, ils le payent
00:36:34puisqu'on estime qu'ils font un petit
00:36:36peu n'importe quoi et ça
00:36:38tombe sur de l'eau goût parce que, quelque part,
00:36:40il vient conforter cette image-là.
00:36:42C'est comme si, au fond, on estimait que les députés
00:36:44LFI n'étaient pas légitimes
00:36:46pour être au Parlement parce que pas au niveau,
00:36:48parce que pas sérieux, parce que pas
00:36:50calme, parce que pas capables de construire
00:36:52et ça, ils le payent parce qu'ils sont
00:36:54responsables, aussi, de cette stratégie-là.
00:36:56Ils se sont enfermés tout seuls dans un piège.
00:36:58C'est un piège qui peut les aider à gagner
00:37:00des voix et le but de Mélenchon, c'est que
00:37:02sa formation aille au second tour de l'élection
00:37:04présidentielle. Ils veulent utiliser
00:37:06toutes les armes du populisme pour ça,
00:37:08mais ça les limite aussi en termes d'images
00:37:10et ils vont se faire taper dessus
00:37:12très souvent, beaucoup plus que les autres.
00:37:14C'est ce qu'on appelle de l'instrumentalisation
00:37:16quand même, un peu, si je vous écoute.
00:37:18C'est de la victimisation. Chez les populistes,
00:37:20il y a toujours ce registre-là
00:37:22d'aller trop loin, de se faire taper dessus
00:37:24et après de dire, regardez, je suis attaqué,
00:37:26je suis une victime. C'est toujours comme ça
00:37:28qu'il fonctionne. Mais instrumentaliser
00:37:30son propre camp, c'est un peu dur. Merci beaucoup
00:37:32en tout cas à Philippe Moreau-Chevrolet d'avoir été
00:37:34avec nous, consultant en communication politique
00:37:36et professeur de communication
00:37:38à Sciences Po. Et on garde
00:37:40Ben avec nous de Nancy
00:37:42pour aller, juste après la pub,
00:37:44au Qui c'est qui, qui l'a dit. Et on va voir le niveau de culture
00:37:46générale d'ailleurs.
00:37:48Et on ne va pas vous rater.
00:37:50Et j'espère que je ne vais pas bafouiller en lisant.
00:37:52Allez, à tout de suite.
00:37:54Sud Radio, parlons vrai.
00:37:56Sud Radio, parlons vrai.
00:38:00Chez Auchan, on sait que des bons prix
00:38:02tous les jours, c'est mieux que des bons prix
00:38:04de temps en temps. Et ça tombe bien.
00:38:06Pendant le mois des tops, nos bottes
00:38:08de petits prix verts sont à seulement
00:38:10un euro quinze. Et oui,
00:38:12jusqu'à demain, les poirons en bottes
00:38:14de un kilo sont à seulement
00:38:16un euro quinze. C'est ça, le mois
00:38:18des tops Auchan.
00:38:20Auchan, avec plaisir.
00:38:22Origine France, catégorie une, valable
00:38:24dans vos magasins et drive, aux champs participants
00:38:26et en livraison à domicile.
00:38:28Sud Radio Bayonne
00:38:30103.9
00:38:32Sud Radio. Là, vous entendez
00:38:34et vous vous dites que chez
00:38:36Leroy Merlin, ils ont forcément une solution
00:38:38pour réduire vos factures d'énergie.
00:38:40Alors, vous montez le son. Et là, quand je dis
00:38:42que jusqu'au 1er octobre, le radiateur électrique
00:38:44programmable à inertie Tao Hilux
00:38:461000 watts est à 79 euros
00:38:48au lieu de 99, soit 20 euros
00:38:50de remise, alors là, vous êtes content
00:38:52d'avoir monté le son pour faire baisser
00:38:54vos factures. Leroy Merlin,
00:38:56on peut tout construire ensemble, même l'avenir.
00:38:58À tout instant, écoutez Sud Radio
00:39:00en voiture, au travail,
00:39:02depuis votre smartphone. Installez
00:39:04l'application Sud Radio depuis le Google
00:39:06Play ou l'App Store.
00:39:10Qu'est-ce qui vous fait aimer la trottinette électrique ?
00:39:12C'est que vous vous êtes mis à adorer
00:39:14aller au boulot avec ? Alors du coup,
00:39:16le moins qu'on puisse dire, c'est que maintenant,
00:39:18vous n'abusez plus du télétravail.
00:39:20Et si ce qui allait vous faire adorer la trottinette,
00:39:22c'était les pneus increvables de notre trottinette électrique ?
00:39:24Cette semaine, la trottinette électrique
00:39:26Ninebot E2 Plus est à
00:39:28249 euros au lieu de 299,
00:39:30soit 50 euros de réduction.
00:39:32Et cette année...
00:39:34Les vraies voix Sud Radio,
00:39:3617h-19h, Philippe David,
00:39:38Cécile Dominibus.
00:39:40Les vraies voix jusqu'à 19h,
00:39:42en tout cas pour
00:39:44Philippe Bilger et Virginie Calmel,
00:39:46parce que René Chiche, on ne sait pas.
00:39:48Pour l'instant, ça se décide.
00:39:50On est en train de réfléchir avec Philippe,
00:39:52si vous allez rester jusqu'à la fin.
00:39:54Non, j'ai tennis après.
00:39:56Vous avez tennis à 19h.
00:39:58Là, vous avez affaire aux deux champions.
00:40:00C'est qui qui l'a dit ?
00:40:02Non, parce que double victoire de Philippe Bilger.
00:40:04Vous n'allez pas le répéter.
00:40:06Double victoire !
00:40:08Les amis !
00:40:10On n'est pas là, il gagne !
00:40:12Pardon, maîtresse.
00:40:14Ben est avec nous. Ben ?
00:40:16Vous nous entendez ?
00:40:18Je vous entends très bien.
00:40:20Je vous propose de lancer le jeu.
00:40:22Merci.
00:40:24Non, ce n'est pas ça.
00:40:26C'est de dire...
00:40:28Je dois lancer le jeu, d'accord.
00:40:30Alors, je lance le jeu.
00:40:36Je déclare le jeu ouvert.
00:40:38Je déclare le jeu ouvert.
00:40:40Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:42Ben, c'est pour vous.
00:40:44J'ai répondu à Michel Barnier mardi soir
00:40:46que je ne souhaitais pas être ministre.
00:40:48C'est ferme et définitif.
00:40:50Ben ?
00:40:52Double victoire, Michel Barnier.
00:40:54Il l'a dit plus vite.
00:40:56Non, non, non.
00:40:58Ne commencez pas.
00:41:00Grâce à Cécile, dans ce jeu,
00:41:02il y a une loyauté, une intégrité absolue.
00:41:04Non, non, excusez-moi. J'ai défendu aussi.
00:41:06Oui, mais pour une fois, c'est trop rare
00:41:08pour que vous n'en faites visite.
00:41:10Cécile, c'est constant.
00:41:12Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:14Tiens, sur les propos de Sébastien Delogu,
00:41:16c'est la décomposition française
00:41:18et la décadence la plus totale.
00:41:20Ben ? L'UE. Non.
00:41:22Un candidat à la présidentielle.
00:41:24Dupont-Aignan.
00:41:26Bonne réponse, Nicolas Dupont-Aignan.
00:41:28Oui, mais parce qu'à chaque fois, moi, je donne le prénom.
00:41:30J'ai dit Nicolas et j'ai pas le temps de finir.
00:41:32Tu vois trop bien.
00:41:34Eh ben, dites-le pas.
00:41:36Soyez un peu saignant.
00:41:38Soyez un peu saignant.
00:41:40Nian, nian, j'irai nian.
00:41:42J'aime bien, Philippe. Dites-le pas.
00:41:44Ben, ne le dites pas, quoi.
00:41:46Je vois pas pourquoi ce serait faux
00:41:48quand on donne le prénom d'abord.
00:41:50Je vois pas pourquoi.
00:41:52Vous avez dit Nico.
00:41:54J'ai dit Nicolas en même temps.
00:41:56Écoutez, on perd du temps.
00:41:58J'ai pas eu le temps de terminer.
00:42:00Ils sont insupportables.
00:42:02Mon dieu, mon dieu, mon dieu.
00:42:04Il y a du boulard dans l'air.
00:42:06Dans ce calme, avec François de Beauvoir.
00:42:08Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:10S'il vous plaît, trois points.
00:42:12Quand on dit qu'il faut dépolitiser l'école,
00:42:14c'est-à-dire remplacer une politique de gauche
00:42:16par une politique de droite.
00:42:18Ben.
00:42:20Euh...
00:42:22Non.
00:42:24C'est une femme.
00:42:26Non.
00:42:28Non.
00:42:30Oui.
00:42:32Non.
00:42:34Non.
00:42:36Non.
00:42:38De droite.
00:42:40De droite.
00:42:42Très à droite.
00:42:44C'est une femme.
00:42:46Bonne réponse.
00:42:48Baissez vos bras, humiles citoyens.
00:42:52Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:54Ben, à deux points.
00:42:56François Ruffin alimente la lecture identitaire
00:42:58de la fachosphère.
00:43:00Nuancé.
00:43:02Ben.
00:43:04Le nom a été évoqué tout à l'heure.
00:43:06Ben.
00:43:08Y'a rien qui me vient.
00:43:10Alors là, en cœur, deux points chacun.
00:43:12Trois points.
00:43:14Non, non, non.
00:43:16Allez, le dernier, peut-être.
00:43:18Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:20Deux points.
00:43:22C'est au gouvernement de porter des projets.
00:43:24Le président a ses compétences propres.
00:43:26Attendez, Ben.
00:43:28Euh... Monsieur Aliot.
00:43:30Non. Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:43:32Et bien.
00:43:34Ça y est.
00:43:36Il a pas gagné.
00:43:388 points. 7 points.
00:43:400-0.
00:43:42Il faut que je recompte les bateaux.
00:43:44Alors là, j'ai des doutes.
00:43:46J'ai des doutes sérieux.
00:43:48Ben, on demande.
00:43:52Pas évident.
00:43:54Ben, merci en tout cas d'avoir joué
00:43:56avec nous. Merci de votre collaboration.
00:43:58On vous embrasse. Passez un bon week-end.
00:44:00Allez, dans quelques instants,
00:44:02le retour des vrais voiles. On fait une petite pause.
00:44:04Et on écoutera peut-être
00:44:06un nouveau message répondeur dans un instant.
00:44:08A tout de suite.
00:44:10Sud Radio. Parlons vrai.
00:44:12Sud Radio. Parlons vrai.
00:44:14Merci beaucoup, Rémi André.
00:44:16Les vraies voix Sud Radio.
00:44:1817h-19h. Philippe David.
00:44:20Cécile de Ménibus.
00:44:22On est ravis de vous retrouver. Les vraies voix
00:44:24jusqu'à 19h avec Philippe Bilger.
00:44:26Avec René Chiche. Avec Virginie Calmel.
00:44:28Et vous, au 0-800-26-300-300.
00:44:30Et le coup de gueule de Philippe David
00:44:32dans un instant, c'est quoi ?
00:44:34Un coup de gueule sur une étude britannique
00:44:36qui parle, à mon avis, de manière un peu légère
00:44:38des professions les plus fidèles et les plus infidèles.
00:44:40Allez, tout de suite.
00:44:42Vous nous laissez des messages au 0-800-26-300-300.
00:44:44On les écoute.
00:44:46Les vraies voix Sud Radio.
00:44:48Le message répondeur.
00:44:50Oui, bonjour.
00:44:52Je suis une lausérienne.
00:44:54Descendante de lausérienne.
00:44:56Et je vous appelle parce que Jean-Luc Mélenchon
00:44:58apparemment a fait
00:45:00allusion à la lausère
00:45:02en disant qu'à Paris
00:45:04il y avait déjà le désintellectuel
00:45:06contrairement à la lausère. Je suis désolée, je suis
00:45:08une descendante de lausérienne et je suis intellectuelle.
00:45:10Donc je vais le contredire,
00:45:12ce macaque franc-mac.
00:45:16Voilà, c'est un message
00:45:18un petit peu difficile.
00:45:20Philippe Bilger, vous avez entendu
00:45:22ce qu'a dit Mélenchon ou pas ? On va vous faire écouter
00:45:24ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon.
00:45:26On va le faire écouter pour tous ceux qui nous
00:45:28écoutent.
00:45:30Vous savez que la Martinique
00:45:32est un lieu assez spécial.
00:45:34C'est un tout petit endroit quand même, malgré tout,
00:45:36ils sont 300 000.
00:45:38Pardon pour les autres,
00:45:40les Guadeloupéens,
00:45:42mais ils ont toujours cultivé
00:45:44un certain sentiment d'élite intellectuelle.
00:45:46Et la vérité c'est qu'ils le sont.
00:45:48Ben oui,
00:45:50parce que quand vous faites à la fois
00:45:52Césaire, Franck Fanon,
00:45:54Glissant et Chamoiseau,
00:45:56vous ne pouvez pas dire on est n'importe où.
00:45:58En lausère, vous n'avez pas ça.
00:46:00Alors ben oui, vous n'avez juste
00:46:02qu'à vous en rendre compte.
00:46:04Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:46:06Je n'utiliserai pas les termes
00:46:08de notre auditrice qui a
00:46:10défini Jean-Luc Mélenchon,
00:46:12mais il n'empêche que
00:46:14il a bien tort de mépriser
00:46:16la lausère et les intellectuels
00:46:18ou les gens ou les citoyens
00:46:20qui s'y trouvent. Il faut
00:46:22que ces gens de gauche, d'extrême-gauche,
00:46:24arrêtent d'avoir
00:46:26des pudeurs infinies
00:46:28en ce qui concerne les citoyens
00:46:30qui sont dans leur camp et qui
00:46:32n'hésitent pas à cracher sur ceux
00:46:34qu'ils considèrent comme des ennemis
00:46:36ou des départements qui n'auraient pas
00:46:38apparemment la hauteur de vue
00:46:40de ceux qu'ils aiment.
00:46:42Oui, parce que pour rendre hommage au Martiniquais,
00:46:44il se croit obligé de
00:46:46rabaisser ceux qui habitent en lausère.
00:46:48Moi, je trouve ça le degré zéro
00:46:50en fait. Et d'ailleurs, on parlait tout à l'heure
00:46:52du niveau des politiques. Mélenchon
00:46:54est suffisamment cultivé.
00:46:56C'est sûr qu'il cite Césaire et Fanon
00:46:58mais pardon, c'est
00:47:00assez pathétique pour
00:47:02expliquer que les Martiniquais sont cultivés
00:47:04d'expliquer qu'en lausère, il n'y aurait pas de gens cultivés.
00:47:06En fait, c'est bête.
00:47:08Et c'est même étonnant parce que Mélenchon
00:47:10est tout sauf un imbécile.
00:47:12Non mais c'est même
00:47:14une forme de racisme local
00:47:16de dire ça vis-à-vis des
00:47:18habitants de la lausère.
00:47:20C'est incroyable.
00:47:22Si on arrêtait de dire que Jean-Luc Mélenchon était justement
00:47:24un grand intellectuel,
00:47:26le niveau qu'il a
00:47:28est tout sauf celui d'un intellectuel ou d'un homme érudit
00:47:30et qui sait se maîtriser.
00:47:32Ce discours est absolument déplorable.
00:47:34En tout cas, il y a eu une grosse tribune
00:47:36dans le point pour expliquer
00:47:38qu'effectivement, les Lausériens
00:47:40sont une terre aussi de talents
00:47:42et d'intellectuels.
00:47:44Vous restez avec nous dans un instant, le coup de gueule de
00:47:46Philippe David. On revient dans un instant
00:47:480826-300-300. Vous pouvez bien entendu
00:47:50commenter. Vous êtes les bienvenus jusqu'à
00:47:5219h et c'est vendredi, tout va bien.
00:48:06Dernière
00:48:08ligne droite, il ne nous reste plus que trois
00:48:10quarts d'heure pour vous donner le maximum
00:48:12d'informations, vous faire rire,
00:48:14vous donner de la bonne humeur avec autour de
00:48:16cette table Philippe Bilger,
00:48:18René Chiche et Virginie Calmels
00:48:20et heureusement,
00:48:22Philippe David est avec moi.
00:48:24Et comme d'habitude...
00:48:26Il ne s'attendait pas du tout à ça, à chaque fois j'adore faire ça.
00:48:28Pour le coup, vous dites du bien de moi, j'ai tellement
00:48:30surpris qu'il faudrait pratiquement
00:48:32aller chercher des fibrillateurs.
00:48:34Enfin, une sacrée importance.
00:48:36Mais non, mais allez-y Philippe David.
00:48:38Comme d'habitude, je vais remettre le
00:48:40clocher au milieu du village en poussant un coup de gueule
00:48:42contre une étude anglaise qui répertorie
00:48:44les professions les plus fidèles et les plus infidèles.
00:48:46Étude qui relève, à mon humble avis,
00:48:48du grand n'importe quoi.
00:48:50Commençons par la profession la plus infidèle,
00:48:52les commerciaux.
00:48:54Une fake news absolue que je peux confirmer
00:48:56pour avoir exercé cette noble profession
00:48:58pendant 25 ans. En seconde
00:49:00position, les enseignants.
00:49:02On comprend mieux pourquoi les termes maître et maîtresse
00:49:04font tant d'effets. À certains,
00:49:06je ne vise personne dans ce studio.
00:49:08En cinquième position
00:49:10arrive l'hôtellerie, une profession où
00:49:12on peut arriver facilement à coucher
00:49:14et peut-être y a-t-il aussi l'effet Paris Hilton.
00:49:16Parlons maintenant des professions
00:49:18les plus fidèles, avec à la première
00:49:20place le secteur de la science
00:49:22et des produits pharmaceutiques.
00:49:24On se demande bien pourquoi ils ont inventé le Viagra.
00:49:26En quatrième position se trouve
00:49:28le domaine des médias et d'Internet.
00:49:30À croire que chez nos
00:49:32amis anglais, aucun journaliste n'a
00:49:34eu de liaison extra-conjugale avec une personnalité
00:49:36politique, des médias ou du spectacle.
00:49:38René Chiche pourra vous le confirmer,
00:49:40lui qui officie notamment
00:49:42dans la presse People.
00:49:44À la sixième place arrive,
00:49:46accrochez-vous bien, les professions
00:49:48juridiques. Ça se voit que l'étude a été
00:49:50faite au Royaume-Uni en 2024
00:49:52et pas à Paris à l'époque où Philippe Bilger
00:49:54exerçait comme avocat général.
00:49:56Lui qui était surnommé
00:49:58par les ténors du bar au coucou la
00:50:00voile ou vu sa proportion à soulever sa robe
00:50:02à la moindre occasion.
00:50:04Enfin,
00:50:06surprise, les politiques ne sont
00:50:08pas dans les professions les plus infidèles.
00:50:10On peut donc en déduire
00:50:12que des deux côtés du Channel,
00:50:14ces deux salles, deux ambiances,
00:50:16Virginie Calmels, qui connaît bien la politique,
00:50:18pourra vous reconfirmer qu'en France,
00:50:20ils sont aussi fidèles à leurs promesses qu'en amour.
00:50:22Alors malheureusement,
00:50:24ces fake news sont crues par certains,
00:50:26y compris à la direction de Sud Radio.
00:50:28Expliquant à Patrick Roger que j'étais
00:50:30outré que les commerciaux soient classés
00:50:32comme les plus infidèles, celui-ci
00:50:34m'a répondu, évidemment, qu'est-ce que vous faites
00:50:36le soir à l'hôtel ? Affirmation
00:50:38gratuite à laquelle j'ai répondu que moi je faisais
00:50:40mes mails et contrôlais mes commandes
00:50:42pour une réponse lapidaire,
00:50:44t'étais bien le seul. Merci Patrick
00:50:46de m'avoir appris
00:50:48que j'étais le ravi de la crèche de la rédaction
00:50:50de Sud Radio. Après
00:50:52Sainte-Cécile qui m'appelle Culbuto,
00:50:54je pense que je vais devoir faire lundi un coup de gueule
00:50:56sur la souffrance au travail. Enfin,
00:50:58il y a une fidélité qu'on aime et plus que tout
00:51:00dans les vraies voix, c'est votre fidélité au poste
00:51:02à écouter chaque jour plus nombreux Sud Radio.
00:51:04Bravo !
00:51:06Ça, c'est bien.
00:51:08Il y a quand même des études ridicules.
00:51:10Est-ce que celle-là, il fallait quand même...
00:51:12Si on a la controverse avec Patrick Roger,
00:51:14je serais plutôt du côté de Patrick.
00:51:16Parce que dire que c'est
00:51:18femme paraît évident.
00:51:20Il y a tout représentant à une femme
00:51:22dans chaque hôtel.
00:51:24Je me félicite de ne pas avoir
00:51:26jamais été jugé avec vous comme avocat général.
00:51:28Non mais il n'y a rien de pire
00:51:30que l'amalgame.
00:51:32On était en train d'expliquer qu'il fallait être
00:51:34un peu subtil, intelligent.
00:51:36Et là, on tombe dans l'amalgame
00:51:38le plus...
00:51:40Mais ça n'est pas une honte ?
00:51:42Philippe retrouvait dans ses...
00:51:44N'importe qui !
00:51:46Le pauvre !
00:51:48Moi, je n'ai qu'un mot à dire. 0826 300 300.
00:51:50Si vous êtes commerciaux
00:51:52et que vous êtes dans le sens de Philippe
00:51:54Bilger qui dit que vous êtes
00:51:56fidèles, commerciaux,
00:51:58femmes et hommes, appelez-nous. Dites-le nous.
00:52:00Parce que nous, on a envie de savoir.
00:52:02Parce qu'à un moment donné,
00:52:04si c'est comme ça, en tout cas, bref,
00:52:06allez-vous rester avec nous dans un instant ?
00:52:08Le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:52:10On en a appris à des infos.
00:52:12Philippe Bilger.
00:52:14Que fait donc Olivier Faure avec les Insoumis ?
00:52:16Et François Hollande pourrais-je ajouter ?
00:52:18L'influence de Taylor Swift
00:52:20dans l'élection aux USA.
00:52:22Avec vous Virginie Calmel.
00:52:24Le rapport Draghi et son traitement médiatique.
00:52:26Allez, on revient dans un instant.
00:52:28Une petite pause, c'est les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:52:30Sud Radio.
00:52:32Parlons vrai.
00:52:34Les Vraies Voix Sud Radio.
00:52:3617h-19h.
00:52:38Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:52:40Après cette
00:52:42déclaration de Philippe David
00:52:44sur les métiers à risque
00:52:46en matière d'adultère.
00:52:48Oui, d'ailleurs, j'ai été très choqué.
00:52:50Et les animateurs
00:52:52radios, on en parle ?
00:52:54Dans les médias,
00:52:56c'est parmi les plus fidèles.
00:52:58C'est un mensonge.
00:53:00Mon Dieu, mon Dieu.
00:53:02Jésus-Marie-Joseph, comme on dit.
00:53:04J'ai eu bien fait de vous appeler Sainte-Cécile.
00:53:06Tout vous a bien fait, bien entendu.
00:53:08Tout de suite, le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:53:10Oh, dites, je vais envoyer les actualités.
00:53:12Vous venez les voir dans la cabine.
00:53:14Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:53:16Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:53:18On a assez perdu de temps comme ça.
00:53:20Le tour de table de l'actualité.
00:53:22Philippe Bilger.
00:53:24Philippe Bilger, vous voulez parler
00:53:26dans ce tour de table de l'actualité.
00:53:28Que fait encore Olivier Faure avec les Insoumis ?
00:53:30Et vous posez d'ailleurs la même question pour François Hollande.
00:53:32On a bien compris
00:53:34au début, en tout cas,
00:53:36qu'Olivier Faure avait besoin
00:53:38des Insoumis pour la sauvegarde
00:53:40électorale, pour
00:53:42se donner une force supplémentaire.
00:53:44Mais, depuis
00:53:46quelques temps, on ne comprend
00:53:48pas, d'autant plus qu'il est contesté
00:53:50très vivement au sein
00:53:52du parti socialiste, pourquoi il s'obstine
00:53:54à résister
00:53:56à cette offensive contre lui,
00:53:58sans compter que
00:54:00je pourrais blâmer également
00:54:02quelqu'un que, par ailleurs, j'aime bien,
00:54:04François Hollande,
00:54:06qui est incohérent,
00:54:08qui est allé au NFP
00:54:10alors qu'il vomissait
00:54:12les filles, et qui,
00:54:14dans l'attitude à l'égard de
00:54:16Cazeneuve,
00:54:18Bernard Cazeneuve, pardonnez-moi,
00:54:20n'a pas été clair.
00:54:22Il affirme qu'il l'a soutenu
00:54:24devant le président Macron, mais
00:54:26ça n'est pas aussi sûr que cela.
00:54:28Et donc, je crois que
00:54:30c'est dommage que le socialisme
00:54:32se soit dégradé.
00:54:34Alors moi, je souscris 100% à ce que vient de dire
00:54:36Philippe Bilger. Je trouve même que c'est une
00:54:38honte. Alors qu'on nous parle de
00:54:40cordon sanitaire avec le RN,
00:54:42etc., on se drape dans
00:54:44des postures qui sont souvent morales.
00:54:46Là, franchement, pour moi,
00:54:48depuis le 7 octobre, notamment,
00:54:50mais même avant déjà,
00:54:52mais depuis le 7 octobre, il y a eu,
00:54:54au sein des Insoumis,
00:54:56des prises de positions honteuses.
00:54:58Et de ce fait, je trouve
00:55:00que quand même la sociale-démocratie
00:55:02s'enorgueillerait
00:55:04à couper
00:55:06les ponts,
00:55:08a fortiori après ce que Glucksmann
00:55:10avait fait aux Européennes, qui étaient quand même
00:55:12honorables, avec une remontada
00:55:14un petit peu du Parti Socialiste.
00:55:16Je trouve ça intristant
00:55:18et aberrant et très grave pour la France.
00:55:20Parce que l'option d'après,
00:55:22personne n'a envie d'avoir
00:55:24un dual Mélenchon-Le Pen, quand même.
00:55:26Et je trouve qu'il est très grave que
00:55:28le Parti Socialiste ne se tourne
00:55:30pas vers ce qui aurait pu être
00:55:32une autre coalition, la coalition
00:55:34de l'arc républicain, pour
00:55:36faire barrage aux extrêmes.
00:55:38Mais je suis 100% d'accord
00:55:40avec ce que dit Philippe, et je trouve, alors pour le coup,
00:55:42François Hollande, c'est pareil, c'est tout sauf un imbécile,
00:55:44c'est tout sauf un inculte, c'est tout sauf
00:55:46quelqu'un qui ne sait pas...
00:55:48Enfin, c'est de la tactique
00:55:50politicienne de bas étage,
00:55:52et le fait qu'il reste à rimer
00:55:54à LFI, à mon avis, c'est pour une seule et unique
00:55:56raison, c'est que tout le monde étant convaincu
00:55:58qu'il y aura à nouveau dissolution
00:56:00et qu'il y aurait potentiellement
00:56:02des législatives, ils ont peur
00:56:04et notamment Olivier Faure, le premier,
00:56:06s'il n'avait pas fait cette alliance, il perdait
00:56:08son siège. Eh bien, il manque
00:56:10un peu de sens de l'honneur.
00:56:12Elle a quasiment tout dit.
00:56:14C'est vrai qu'il y a la crainte
00:56:16de ses prochaines élections
00:56:18législatives. Il ne faut pas oublier non plus
00:56:20qu'Olivier Faure, là, est dans une démarche...
00:56:22Et en plus, Olivier Faure, là,
00:56:24est dans une démarche de congrès.
00:56:26Il y aura bientôt le congrès du Parti Socialiste.
00:56:28Pour lui, sa stratégie,
00:56:30c'est à gauche toute,
00:56:32parce que pour l'instant, effectivement, l'ensemble
00:56:34du PS est plutôt porté
00:56:36vers la gauche que vers la
00:56:38social-démocratie type Bernard Cazeneuve.
00:56:40Donc, néanmoins,
00:56:42néanmoins,
00:56:44et je l'avais dit avant les élections
00:56:46législatives anticipées, je m'en souviens,
00:56:48le Parti Socialiste s'est quand même refait une santé.
00:56:50Je me souviens, lors des investitures, on avait dit
00:56:52non, il ne va y avoir que des
00:56:54circonscriptions pourries,
00:56:56et ils ont quand même doublé, ou même
00:56:58quasiment triplé. Mais ils étaient bas, et ils sont quand même
00:57:00derrière les défis. Oui, mais finalement,
00:57:02la stratégie, quand même, très pratique,
00:57:04très pratique, très concrète de Faure,
00:57:06c'est quand même d'avoir réussi
00:57:08à avoir plus d'élus.
00:57:10En 1966, LFI en a 74,
00:57:12si je ne dis pas de bêtises.
00:57:14Donc, ce n'est pas si éloigné, ça.
00:57:16Voilà, c'est ce que j'allais dire. En plus, ce n'est pas tout à fait éloigné.
00:57:18Et je pense que, quand même, Faure, tout cynique
00:57:20qu'il est, se dit, on va peut-être
00:57:22finir par, peut-être, dépasser
00:57:24LFI et redevenir, peut-être,
00:57:26la force de gauche,
00:57:28certes, de gauche à gauche toute, je suis d'accord,
00:57:30pas social-démocrate, mais qui aura
00:57:32une identité plus forte que celle
00:57:34qu'il avait avant. François Ruffin,
00:57:36déjà, prend ses distances, mais je trouve
00:57:38qu'il a été plus courageux, à certains moments,
00:57:40que certains socialistes.
00:57:42Il est allé à la marche contre l'antisémitisme,
00:57:44il y a eu des choses, d'ailleurs, Corbière aussi,
00:57:46Garido,
00:57:48Clémentine Autain, je trouve que c'est intéressant
00:57:50de voir comment, en fait, il faut absolument
00:57:52qu'il y ait une scission dans ce groupe, c'est pas possible
00:57:54autrement. François Ruffin,
00:57:56j'en doute sur le courage, pas du tout,
00:57:58de mon point de vue, et quand vous parlez
00:58:00d'Atristan, Iseult est d'accord
00:58:02avec vous.
00:58:04Très joli, très joli,
00:58:06je vais décider de vous approuver.
00:58:08Je crains que Boyard ne me suive pas.
00:58:12Vous parliez,
00:58:14allez-y Philippe, vous évoquiez
00:58:16la social-démocratie, justement,
00:58:18Kamala Harris, le phénomène
00:58:20Taylor Swift sera-t-il vraiment
00:58:22un atout
00:58:24pour la candidate ?
00:58:26Voilà, c'est ce qu'on
00:58:28dit beaucoup actuellement, parce que depuis qu'elle a
00:58:30adressé son message
00:58:32sur Instagram, où elle a eu 3 millions
00:58:34et demi, 4 millions d'une heure,
00:58:36absolument, excellente remarque, de soutien,
00:58:38c'est pas vraiment...
00:58:40En plus, elle a quand même 290 millions,
00:58:42etc. Tout le monde
00:58:44se dit que Taylor Swift
00:58:46va être un atout essentiel
00:58:48dans la victoire de Kamala Harris.
00:58:50Alors moi, ça me pose quand même une question, parce que
00:58:52d'abord, ça ne veut pas dire que lorsqu'on a des artistes d'une
00:58:54immense popularité comme elle, ça ne veut pas dire
00:58:56que finalement, la candidate qui reçoit ce soutien
00:58:58va être élue. Souvenez-vous, en 2016,
00:59:00Hillary Clinton, qui était quand même
00:59:02bien placée dans les sondages, quand on est quasiment
00:59:04gagnante contre Trump, avait
00:59:06reçu en plus le soutien...
00:59:08Elle avait reçu en plus
00:59:10le soutien en Pennsylvanie, un état en plus très
00:59:12important dans les élections américaines, de
00:59:14Bruce Springsteen, qui était venu vraiment...
00:59:16Et tout le monde avait dit avec Springsteen, c'est sûr,
00:59:18Hillary Clinton va gagner. Ça n'a pas été le cas.
00:59:20D'autres grandes personnalités, comme George Clooney,
00:59:22Matt Damon aussi, ont apporté aussi leur soutien
00:59:24à d'autres candidats, d'ailleurs même à Hillary Clinton.
00:59:26Ça n'a pas marché.
00:59:28Donc finalement,
00:59:30ce soutien, bien sûr, il est important.
00:59:32Après, ce n'est pas le même public. C'est un public plus jeune.
00:59:34Exactement. Alors, plus jeune,
00:59:36déjà, ça va peut-être amener plus jeunes à voter.
00:59:38Il y a deux mois, elle a fait
00:59:40un autre appel au vote. Il y a plein de jeunes
00:59:42qui sont inscrits sur la liste. Enfin,
00:59:44vous ne pouvez pas exagérer non plus, mais 100 000 jeunes américains
00:59:46sont inscrits en deux heures, ce qui était énorme, bien sûr.
00:59:48Mais en même temps,
00:59:50il y a quelque chose dans le Parti républicain qui dit
00:59:52que Taylor Swift, c'est quand même une...
00:59:54C'est malheureux à dire, mais c'est comme ça. C'est une blanche
00:59:56de la pure Amérique.
00:59:58Et certains,
01:00:00justement, certains électeurs
01:00:02qui l'aiment bien,
01:00:04pourtant, pourraient quand même être amenés à voter
01:00:06Trump, qui est quand même plus représentatif
01:00:08de cette Amérique, vous voyez,
01:00:10comme on dit, blanche, très, très,
01:00:12très Texas, etc.
01:00:14Voilà, très ouas, exactement. J'avais oublié le mot.
01:00:16Merci de votre immense culture. Vous êtes cultivés, vous.
01:00:18Vous êtes cultivés, vous.
01:00:20Blancs, blancs, saxons, protestants.
01:00:22Donc finalement,
01:00:24cette importance qu'on donne à cet
01:00:26appel de Taylor Swift,
01:00:28je le trouve un petit peu exagéré.
01:00:30Et je ne suis pas sûr que ce soit finalement
01:00:32un atout totalement
01:00:34essentiel pour la victoire qu'on annonce
01:00:36quand même de Kamala Harris.
01:00:38Elle a quand même 5 points de plus dans les sondages.
01:00:40Oui, mais après, c'est les swing states
01:00:42qui vont tout changer. Vous pouvez être minoritaire
01:00:44en voix et gagner comme Trump et comme
01:00:46Bush fils en 2000.
01:00:48Et je termine en deux secondes. Est-ce que
01:00:50l'appui des artistes est devenu
01:00:52quelque chose d'essentiel dans une campagne électorale ?
01:00:54Alors, on voit que ça ne fonctionne pas très bien
01:00:56en France.
01:00:58Je vous rejoins sur Taylor Swift.
01:01:00J'aime beaucoup, par ailleurs.
01:01:02Mais ça ne va pas être décisif.
01:01:04Et puis, je l'ai déjà dit hier, pardon Cécile,
01:01:06la France va voter
01:01:08Kamala Harris, donc Trump a des chances.
01:01:12Je suis assez d'accord avec Philippe.
01:01:14Souvent, on se positionne dans l'élection américaine
01:01:16toujours à contre-temps parce qu'on ne
01:01:18comprend pas, et je me rappelle notamment
01:01:20Hillary Clinton.
01:01:22Vu de France, on ne comprenait pas
01:01:24la détestation des Américains
01:01:26pour Hillary Clinton.
01:01:28Et je suis 100% sur cette ligne.
01:01:30Et quant au soutien
01:01:32des vedettes, etc.
01:01:34Alors là, pour le coup, moi, j'ai l'impression que c'est un peu
01:01:36une insulte aux électeurs qui, en général,
01:01:38se déterminent, il me semble,
01:01:40sur d'autres critères que
01:01:42de savoir s'ils ont le soutien
01:01:44de telle sportive, de telle chanteuse
01:01:46ou de telle actrice. Donc, moi, ça me
01:01:48semble très gadget, mais peut-être
01:01:50que je me trompe et que les Américains vont être
01:01:52influencés, mais j'y crois assez peu
01:01:54sachant qu'en plus, Trump aura
01:01:56aussi quand même des soutiens. Alors, peut-être pas du même
01:01:58Akabime, enfin, quand même.
01:02:00Oui, mais quand il a Elon Musk, alors
01:02:02il est très controversé.
01:02:04Mais je veux dire, ça fait énormément parler.
01:02:06Et Elon Musk, il y a du
01:02:08génie dans un type qui apparaît
01:02:10fou. Donc, au fond, moi,
01:02:12je crois que souvent, ce qui se passe en politique,
01:02:14c'est que ceux qui aiment quelqu'un
01:02:16trouvent tous les arguments pour
01:02:18considérer que c'est les bonnes
01:02:20personnes qui le soutiennent. Et quand on déteste
01:02:22quelqu'un, je crois pas que ça
01:02:24fasse changer, en fait. C'est plutôt ça
01:02:26que je veux dire. Je crois pas que ça fasse changer le vote.
01:02:28Mais souvenez-vous, là, aux législatives, pas mal
01:02:30de sportifs de haut niveau,
01:02:32de personnalité, donnaient des consignes
01:02:34de vote. Et ça, finalement,
01:02:36ça finissait par agresser
01:02:38les électeurs en disant
01:02:40arrêtez de nous demander de voter pour Inter.
01:02:42Vous avez raison, Cécile, de la même
01:02:44manière que ces pétitions grotesques.
01:02:46Les êtres
01:02:48veulent pouvoir penser seuls.
01:02:50La liberté reste
01:02:52un des sujets majeurs de chacun des
01:02:54individus, et notamment dans notre pays.
01:02:56Virginie, puisque vous avez la parole
01:02:58justement aussi sur le rapport
01:03:00Draghi, sur la compétitivité.
01:03:02Oui, alors, ça m'intéressait de revenir sur
01:03:04ce rapport Draghi et surtout sur le
01:03:06traitement médiatique très français.
01:03:08C'est-à-dire que depuis quelques jours, on nous explique
01:03:10que le rapport Draghi, c'est
01:03:12800 milliards d'euros
01:03:14d'investissement pour
01:03:16sauver le déclin de l'Europe.
01:03:18Et en fait, ça nous montre
01:03:20à quel point, dans notre pays, nous sommes
01:03:22des socio-étatistes totalement
01:03:24dopés à l'argent public.
01:03:26Donc, dès qu'il y a quelqu'un qui parle
01:03:28d'injecter encore
01:03:30plein de milliards, alors là, formidable !
01:03:32Tous les médias disent, regardez,
01:03:34800 milliards ! Mais on oublie
01:03:36de lire en détail ce rapport qui est beaucoup
01:03:38plus libéral qu'il n'y paraît. Et moi,
01:03:40c'est ça qui m'intéressait, c'est de voir qu'au fond,
01:03:42dans notre pays,
01:03:44quand je dis socio-étatiste, c'est de gauche
01:03:46comme de droite. On a recours à l'État,
01:03:48l'État-providence,
01:03:50l'État nounou, l'argent public. Alors ça,
01:03:52ça balaye tout le spectre
01:03:54de la classe politique. Mais
01:03:56Mario Draghi a un rapport beaucoup plus intéressant
01:03:58et notamment, il pointe
01:04:00tous les obstacles, la lenteur
01:04:02administrative,
01:04:04toute la planification
01:04:06foireuse, entre guillemets,
01:04:08tout ce qui est trop de régulation.
01:04:10Et Dieu sait que les acteurs économiques
01:04:12s'en plaignent. Tout ce qui est
01:04:14inflation des textes,
01:04:16et il montre surtout
01:04:18quelque chose auquel je crois profondément,
01:04:20c'est qu'il faudrait une évaluation
01:04:22des dispositifs, évaluation
01:04:24de la pertinence des textes, évaluation
01:04:26de la pertinence de cette
01:04:28dépense publique. Et tout ça
01:04:30a été totalement gommé,
01:04:32dans le traitement médiatique
01:04:34qui en a été fait, pour retenir
01:04:36en fait que le côté
01:04:38il faut davantage d'argent public.
01:04:40Alors que lui-même, dans son rapport,
01:04:42s'étonne, voire
01:04:44regrette, que le marché unique
01:04:46qui est trop fragmenté
01:04:48ne puisse pas accueillir
01:04:50davantage d'épargne privée
01:04:52pour financer tout cela. Et il a
01:04:54une proposition que j'aime bien et que je vous soumets ce soir,
01:04:56dont les médias, une fois
01:04:58encore, à mon avis, ne se sont pas
01:05:00fait écho, c'est de dire
01:05:02qu'il faudrait un moratoire de six mois
01:05:04sur tout nouveau texte,
01:05:06pour réellement évaluer la pertinence
01:05:08des textes existants
01:05:10avant d'émettre un nouveau
01:05:12texte. Et donc je pense que ce
01:05:14rapport de Mario Draghi
01:05:16révèle beaucoup plus de choses
01:05:18intéressantes sur les dysfonctionnements
01:05:20de lieux, ou en tout cas sur les axes d'amélioration
01:05:22du fonctionnement de lieux,
01:05:24que de dire qu'il faut 800 milliards
01:05:26d'euros d'investissement, bien sûr,
01:05:28pourquoi pas, surtout si c'est l'investissement
01:05:30et pas des dépenses de fonctionnement.
01:05:32Ce serait bien de faire aussi des retours d'expérience
01:05:34sur les décrets, en tout cas les lois qui ont été
01:05:36appliquées. En fait, on peut totalement
01:05:38l'adapter à ce qu'on fait
01:05:40au Parlement chez nous. Merci beaucoup
01:05:42Virginie Kalmelz. Tout de suite,
01:05:44Félix Mathieu.
01:05:46Les vrais voici de radio.
01:05:48Et l'info en plus, Félix Mathieu,
01:05:50l'insoumise Manon Aubry
01:05:52est très critiquée après avoir évoqué Léon Marchand
01:05:54lors d'une interview. Oui, alors je vous vois
01:05:56venir, c'est vrai que vous vous demandez sans doute quel est le rapport entre
01:05:58Léon Marchand et Manon Aubry, quoique
01:06:00l'insoumise effectivement
01:06:02joue au Waterpolo, donc ça pourrait être ça le rapport.
01:06:04Mais non.
01:06:06Elle se fait un peu juger
01:06:08Manon Aubry par le tribunal d'Internet.
01:06:10Un crime,
01:06:12on pourrait appeler ça un crime de lèse
01:06:14Léon Marchand, le quintuple médaillé
01:06:16d'or tricolore.
01:06:18Pour cette
01:06:20comparaison qu'elle a osé faire
01:06:22Manon Aubry, c'était chez nos confrères
01:06:24de France Info TV, le
01:06:26Canal 27. A propos de la situation
01:06:28politique du pays, Manon Aubry dénonce
01:06:30la nomination d'un premier ministre LR,
01:06:32Michel Barnier. Alors, alors, dit-elle
01:06:34que le nouveau Front Populaire est arrivé en tête.
01:06:36Pardon, c'est le cadre d'une élection, vous élisez
01:06:38des gens et puis normalement ceux qui sont arrivés en tête
01:06:40composent un gouvernement. Pour rester une demi-seconde
01:06:42sur le sport, imaginez une seconde
01:06:44qu'on avait dit à Léon Marchand, très bien,
01:06:46formidable ton 200 mètres papillon, mais c'est pas toi
01:06:48qui as la médaille d'or, c'est le dernier de la finale.
01:06:50C'est exactement ce qui s'est passé.
01:06:52Là, on a les Républicains qui ont fait
01:06:5441 députés à l'Assemblée Nationale
01:06:56qui se sont pris, pardon, une tolle aux élections
01:06:58et qui ont fait 6% et qui se retrouvent
01:07:00à gouverner le pays avec Michel Barnier.
01:07:02Alors, Manon Aubry avait déjà fait cette comparaison
01:07:04quelques jours plus tôt dans les cas de vérité
01:07:06sur France 2, au moment où France Télévisions
01:07:08occupait encore son plateau olympique avec vue
01:07:10sur Paris, sans doute ça l'avait inspiré.
01:07:12Elle est récidive, alors pour rester sur la
01:07:14métaphore olympique, on a par exemple Salva
01:07:16qui lui répond, Léon Marchand est arrivé
01:07:18premier tout seul, non en s'alliant avec
01:07:20d'autres nageurs, le nouveau Front Populaire étant
01:07:22une coalition. Beaucoup lui répondent aussi
01:07:24tout simplement qu'arrivé premier, mais avec
01:07:26un tiers des sièges, ça ne fait pas une majorité pour
01:07:28gouverner, surtout en cas de motion de censure.
01:07:30En fait,
01:07:32l'analyse politique
01:07:34est pertinente, elle a été
01:07:36faite mille fois, mais la comparaison
01:07:38avec Léon Marchand est grotesque,
01:07:40il n'a pas une victoire relative,
01:07:42il a une victoire absolue.
01:07:44Et quand on voit l'écart avec
01:07:46les concurrents, c'est d'une bêtise.
01:07:48Mais là encore, est-ce qu'on ne prend pas
01:07:50tout simplement les gens pour des imbéciles ?
01:07:52C'est-à-dire qu'elle développe une idée
01:07:54qui n'est quand même pas, somme toute, extrêmement
01:07:56complexe, et il faut forcément
01:07:58une analogie, qui en plus
01:08:00là est peut-être pas très pertinente,
01:08:02pour essayer de convaincre
01:08:04ou d'apporter des arguments
01:08:06et ça tombe un peu à côté.
01:08:08Et je trouve quand même que
01:08:10c'est prendre un peu les gens pour des abrutis.
01:08:12Mais en plus, ce discours
01:08:14il est martelé depuis plusieurs jours
01:08:16par tous les dirigeants de LFI.
01:08:18Ils disent tous, nous sommes arrivés les premiers,
01:08:20comme au sport, imaginez
01:08:22un tel champion arrive premier, c'est le premier
01:08:24qui arrive, qui a la médaille, ça n'a pas de sens.
01:08:26Et puis je trouve cette comparaison entre,
01:08:28comme l'a dit Philippe d'ailleurs, entre la vie politique
01:08:30et une compétition sportive,
01:08:32alors ça je trouve ça toujours un petit peu
01:08:34ridicule, aberrant. On ne peut pas comparer les mêmes choses,
01:08:36ça n'a aucun rapport. Et puis vraiment, c'est
01:08:38prendre en plus, vraiment, comme vous l'avez dit, en plus je trouve les gens
01:08:40un peu pour des idiots. Ah, vous avez vu,
01:08:42on est arrivés premiers comme tel sportif,
01:08:44donc c'est à nous de gouverner.
01:08:46Il n'y a pas besoin d'analogie en fait.
01:08:48Merci beaucoup Félix Mathieu.
01:08:50Dans un instant,
01:08:52le coup de projecteur des vraies voix
01:08:54avec cette condamnation des deux femmes
01:08:56pour propagation de fausses rumeurs envers la
01:08:58première dame, la peine déclarée est-elle
01:09:00proportionnée face à la situation ?
01:09:02Alors parlons vrai, est-ce que les réseaux sociaux devraient filtrer
01:09:04ce type de délire ? Comprenez-vous
01:09:06que des gens arrivent à croire ce type de balivernes,
01:09:08fausses rumeurs sur le genre d'Obrigide Macron,
01:09:10les condamnations sont-elles à la hauteur du préjudice ?
01:09:12Et vous dites nous, à 51%,
01:09:14vous voulez réagir au date
01:09:16où on vous appelle, au 0826-300-300 ?
01:09:18Ça fait beaucoup parler sur les répondeurs
01:09:20en tout cas et sur
01:09:22les réseaux sociaux. On vous attend
01:09:240826-300-300, à tout de suite.
01:09:26Sud Radio, parlons vrai.
01:09:28Sud Radio, parlons vrai.
01:09:30Les vraies voix Sud Radio,
01:09:3217h-19h,
01:09:34Philippe David, Cécile Domenibus.
01:09:36Merci de nous écouter.
01:09:38Si vous êtes en voiture, vous partez
01:09:40travailler peut-être, ou vous rentrez,
01:09:42ou vous partez en week-end, ou alors
01:09:44vous êtes tranquillement à la maison, dans la cuisine,
01:09:46dans la salle de bain, dans votre bain, tout nu peut-être,
01:09:48que vous nous écoutez, tout nu dans votre bain.
01:09:50Mais ça peut arriver.
01:09:52Envoyez-nous des photos, surtout.
01:09:54Avec Virginie Calmel,
01:09:56avec René Chiche,
01:09:58Philippe Bilger et Philippe David, bien entendu.
01:10:00On est ensemble jusqu'à 19h.
01:10:02En attendant, c'est le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:04Les vraies voix Sud Radio,
01:10:06le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:08Récemment,
01:10:10on a dit que vous étiez un homme.
01:10:12On en reparlera quand il faut rapporter quelque chose de lourd.
01:10:14Deux femmes condamnées par la justice française,
01:10:16après avoir affirmé que Brigitte Macron est un homme,
01:10:18elles devront verser 8000 euros à la première dame
01:10:20et 5000 euros à Jean-Michel Tronieux, son frère.
01:10:22Vous avez l'étoffe d'une mère de famille.
01:10:24Vous me diriez tout ça si j'étais un homme ?
01:10:26Si je ne fais rien, alors que ça fait 4 ans
01:10:28que je suis contre le harcèlement,
01:10:30je ne suis pas audible.
01:10:32Vous savez, les hommes sont rarement des...
01:10:34Mères de famille.
01:10:36Et deux femmes ont été condamnées
01:10:38pour diffamation exercée envers Brigitte Macron.
01:10:40Elles écopent chacune de 500 euros
01:10:42d'amende pour avoir propagé sur internet
01:10:44la rumeur selon laquelle l'épouse du président serait
01:10:46transgenre.
01:10:48Est-ce que ce type de rumeurs nauséabondes
01:10:50n'a pas toujours existé ?
01:10:52On se souvient notamment de l'affaire Markovitch.
01:10:54C'est une autre histoire à la fin des années 60
01:10:56et au début des années 70.
01:10:58Est-ce que ce type de rumeurs ne pose pas la question
01:11:00de la crédulité des gens ?
01:11:02Et enfin, question du jour pour ce coup de projecteur.
01:11:04Fausse rumeur sur la genre de Brigitte Macron.
01:11:06Les condamnations sont-elles à la hauteur du préjudice ?
01:11:08Et vous dites non à 51%.
01:11:10Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:11:14Philippe Bilger.
01:11:16Alors le sujet
01:11:18pourrait apparaître insignifiant
01:11:20mais je ne crois pas.
01:11:22D'abord je crois
01:11:24en effet que
01:11:26ces attaques
01:11:28choquantes, indécentes
01:11:30ont toujours existé
01:11:32dès l'instant où il y a
01:11:34une femme ou un homme de pouvoir.
01:11:36Et à l'égard de Brigitte Macron
01:11:38bien sûr
01:11:40ça dure depuis longtemps
01:11:42et des
01:11:44obtus ou des délirants
01:11:46constatent qu'il y a de la plausibilité.
01:11:48Ce qui est absurde.
01:11:508000 euros d'hommage et intérêt c'est bien.
01:11:52Deuxième élément et je finis.
01:11:54Il faut se demander
01:11:56la condamnation 500
01:11:58avec sursis. Il faut se demander
01:12:00pourquoi une
01:12:02minorité ou peut-être même
01:12:04davantage de gens
01:12:06sont persuadés
01:12:08de la validité de cette
01:12:10diffamation. C'est qu'en fond
01:12:12on aime profondément
01:12:14chercher
01:12:16dans les sphères des privilégiés
01:12:18ou de l'élite
01:12:20réelle ou prétendue
01:12:22de quoi l'offenser, de quoi la blesser
01:12:24de quoi la ramener
01:12:26même en dessous de nous.
01:12:28Ça c'est important et j'ajoute
01:12:30et je finis, ma chère Cécile
01:12:32mon cher Philippe, je finis
01:12:34à cela s'ajoute
01:12:36la profonde antipathie
01:12:38politique à l'égard d'Emmanuel
01:12:40Macron. Je pense qu'il y a une contagion.
01:12:42Oui.
01:12:44Absolument. Ce que vous venez de dire, le dernier point, c'est vrai que le couple
01:12:46Macron depuis l'arrivée de Macron
01:12:48en 2017 a toujours provoqué
01:12:50plein de rumeurs. Vous savez qu'il y a quand même aussi, on peut le dire,
01:12:52il y a depuis 2017 une
01:12:54grosse rumeur concernant le président lui-même.
01:12:56Je ne veux pas rentrer dans les détails mais bon.
01:12:58Lui il n'a pas attaqué. Il y a même eu
01:13:00des photos que j'ai vues d'ailleurs
01:13:02dans une agence de presse, des photos truquées
01:13:04d'Emmanuel Macron avec une
01:13:06grande personnalité des médias qui n'est plus
01:13:08dirigeant des médias. Je n'en dirai pas plus.
01:13:10Je vous le dirai. Donc voilà.
01:13:12Tout le monde le sait.
01:13:14Je ne vais pas me faire...
01:13:16Ça ne sert à rien de rappeler le nom.
01:13:18On en avait même parlé à l'époque.
01:13:20Ça veut dire que le couple Macron provoque déjà
01:13:22ce genre de choses. D'ailleurs, ce n'est pas
01:13:24que le couple Macron. Souvenez-vous, dans les années 60-70
01:13:26Chela a été victime de cette rumeur.
01:13:28Chela a été accusé d'être un homme.
01:13:30Par Gérard Devilliers, celui qui a écrit
01:13:32S.A.S., le grand romancier. Pas Philippe, hein.
01:13:34Gérard Devilliers. Plus récemment, Amanda Lear
01:13:36elle a souffert pendant des années aussi
01:13:38de cette rumeur. Alors qu'Amanda Lear
01:13:40avait posé dans le plus simple appareil
01:13:42dans lui ou Playboy et qu'il n'y avait pas de doute
01:13:44que c'était bel et bien une femme.
01:13:46Alors maintenant c'est aussi pourquoi ces deux
01:13:48femmes, là c'est bien deux femmes qui ont
01:13:50diffusé cette rumeur sur Youtube.
01:13:52Pourquoi éprouve-t-elle le besoin
01:13:54à ce point de s'acharner
01:13:56sur Brigitte Macron,
01:13:58sur son point tendu sexe ?
01:14:00On se demande pourquoi.
01:14:02Je pense que ça a dû leur échapper, je pense.
01:14:04Je pense que
01:14:06la bêtise de créer quelque chose
01:14:08a dû à un moment donné leur échapper
01:14:10et ça a été...
01:14:12Et après quand c'est parti, c'est parti.
01:14:14Virginie Calmet, je le rappelle à très justes
01:14:16têtes, la rumeur qui disait que Chela
01:14:18était un homme, alors qu'elle a eu un enfant
01:14:20à l'époque avec Ringo, qui était un chanteur
01:14:22d'être dans les années 70,
01:14:24on n'est pas encore une fois, il y avait des gens qui le croyaient
01:14:26ce qui est quand même complètement dingue.
01:14:28Ce qui est toujours un peu déroutant
01:14:30c'est que quelles que soient les preuves
01:14:32ou les éléments apportés
01:14:34c'est jamais suffisant
01:14:36quand on est sur
01:14:38soit des théories complotistes
01:14:40vous avez encore des gens qui vous expliquent
01:14:42que la terre est plate quand même.
01:14:44Il y a même un club des platistes à Paris.
01:14:46Je veux dire, quand même
01:14:48on va contre toutes les analyses
01:14:50scientifiques, on a des moyens aujourd'hui
01:14:52de prouver ce que peut-être on ne pouvait pas prouver
01:14:54il y a quelques années.
01:14:56Et ce qui me fait quand même peur
01:14:58notamment pour mes enfants
01:15:00c'est dans quel monde
01:15:02vont-ils vivre
01:15:04quand alliés à l'intelligence artificielle
01:15:06et on l'a déjà, vous avez des photos
01:15:08très truquées
01:15:10mais vous avez même des voix
01:15:12maintenant, on peut faire un discours entier
01:15:14et objectivement
01:15:16moi ça me fait assez peur
01:15:18parce qu'on se rend compte
01:15:20qu'il n'y aura peut-être pas de limites
01:15:22de ce qu'il y a de Brigitte Macron
01:15:24elle a été très clairement victime de cela
01:15:26sur les réseaux sociaux
01:15:28avec des photos officielles
01:15:30de déplacement, une sortie d'avion
01:15:32une robe longue
01:15:34ou la photo
01:15:36oui, je ne l'ai pas vue
01:15:38celle-là, mais où on voit
01:15:40effectivement, on ne sait pas
01:15:42puisqu'on n'est pas nous en capacité
01:15:44de savoir si c'est vrai ou si c'est faux
01:15:46on se doute que c'est faux
01:15:48mais la photo a été truquée à dessein
01:15:50pour alimenter une rumeur
01:15:52et c'est très inquiétant
01:15:54parce qu'aujourd'hui c'est Brigitte Macron
01:15:56et pour elle, je pense que ça doit être
01:15:58très difficile à vivre et pour sa famille
01:16:00mais elle a des moyens de se défendre
01:16:02et surtout pour demain
01:16:04ça sera peut-être tout et n'importe quoi
01:16:06des gens connus et pas connus
01:16:08à la fin, on va être obligé de douter de tout
01:16:10et je trouve que c'est triste
01:16:12vous vous rendez compte Virginie
01:16:14pouvoir faire dire à Donald Trump
01:16:16des propos modérés
01:16:18et d'ailleurs pour revenir à Donald Trump
01:16:20tout à l'heure je parlais de Taylor Swift
01:16:22la fameuse intelligence artificielle a montré Taylor Swift
01:16:24faisant des discours pro-Trump
01:16:26d'ailleurs c'est pour ça qu'elle s'est encore plus impliquée
01:16:28pour Kamala Harris, une petite parenthèse
01:16:30concernant par exemple Sheila, c'était à l'époque en plus
01:16:32où il n'y avait pas les réseaux sociaux
01:16:34comme l'affaire Markovitch
01:16:36qui était sur basé sur des fausses photos
01:16:38et même Amanda Lear, pareil
01:16:40alors c'était plutôt la presse
01:16:42à people, mais scandaleuse, genre France dimanche
01:16:44ici Paris, etc.
01:16:46le problème c'est que ces rumeurs
01:16:48elles s'amplifient, elles s'amplifient
01:16:50c'est une véritable toile d'araignée
01:16:52à cause de ces fameux réseaux sociaux
01:16:54qui n'existaient pas vraiment à ce point là il y a 20 ans
01:16:56ce qui est fou c'est comment une hypothèse
01:16:58peut devenir tout à coup une vérité
01:17:00au détriment de
01:17:02de la personne qui même
01:17:04qui dit non c'est pas vrai
01:17:06et en fait on lui inflige une vérité
01:17:08qu'elle n'est pas en fait
01:17:10parce que les gens ont besoin de ces mensonges
01:17:12eux ont besoin de ces mensonges
01:17:14et je crois
01:17:16sans tomber dans le terme
01:17:18le complotisme, cette volonté
01:17:20de chercher des choses fausses
01:17:22à partir d'un univers
01:17:24apparemment normal
01:17:26est une obsession contre laquelle
01:17:28je crois on ne peut rien
01:17:30c'est le réseau humain fondamental
01:17:32c'est un dossier
01:17:34très épais visiblement
01:17:36alors je crois que c'est faits documents
01:17:38qui étayent
01:17:40donc je pense qu'en plus pour les gens qui s'intéressent
01:17:42je pense que 90% des gens
01:17:44ne doivent pas s'y intéresser mais pour ceux qui s'y intéressent
01:17:46il est fort probable
01:17:48qu'ils trouvent à s'alimenter
01:17:50avec des raisonnements
01:17:52voire des preuves
01:17:54alors qu'ils ne sont pas des preuves
01:17:56mais qui sont comprises comme cela
01:17:58et du coup effectivement
01:18:00parce que ce qui est un peu étonnant
01:18:02dans cette rumeur c'est qu'elle perdure
01:18:04depuis vraiment longtemps
01:18:06parce que des rumeurs tout le monde
01:18:08en subit mais souvent on passe
01:18:10à autre chose
01:18:12là ça perdure pourquoi ?
01:18:14parce qu'il y a eu des choses qui ont été faites
01:18:16avec des faux documents
01:18:18j'en sais rien moi je ne connais pas le dossier
01:18:20mais comme des preuves
01:18:22comme un raisonnement
01:18:24qui se tiendrait
01:18:26pour dire en fait on détient la vérité
01:18:28et on nous la cache
01:18:30vous savez c'est les humoristes quand ils disent
01:18:32on ne nous dit pas de tout
01:18:34disait Anne Romanoff
01:18:36mais les gens sont convaincus de ça
01:18:38dans une approche même normale
01:18:40l'histoire amoureuse de ce couple
01:18:42est singulière
01:18:44donc je pense que ça rajoute
01:18:46en plus je pense que les gens
01:18:48finalement, enfin les gens pas tout le monde
01:18:50les gens aiment se nourrir
01:18:52de ces rumeurs, j'ai l'impression que ça leur crée
01:18:54aussi un monde à eux
01:18:56imaginaire, nauséabond certes
01:18:58mais ils aiment rentrer dans cette
01:19:00forme de rumeur, ils se font ensuite
01:19:02des romans, des discussions
01:19:04des interrogations, ça fait partie
01:19:06pour certaines personnes, je ne dis pas
01:19:08d'un bas niveau, ce n'est pas du tout ce que je veux dire
01:19:10mais des gens qui sont un petit peu comme ça
01:19:12qui des fois effectivement
01:19:14c'est un peu leur raison de penser
01:19:16leur raison de vivre, il y a aussi une question d'envie
01:19:18il y a aussi une question de jalousie
01:19:20et moi je suis encore une fois tout à fait d'accord avec Philippe
01:19:22le couple Macron provoque vraiment
01:19:24ce genre de choses
01:19:26en tout cas ça résume un côté philosophique
01:19:28de dire la place de la vérité
01:19:30dans nos sociétés aujourd'hui
01:19:32ça mériterait un grand débat
01:19:34absolument, merci beaucoup
01:19:36Philippe Bilger d'avoir été avec nous, merci René Chiche
01:19:38merci Virginie Calmel
01:19:40et tout de suite c'est le rugby
01:19:42bonsoir Alexandre Priam
01:19:44bonsoir Alexandre
01:19:46bonsoir les vrais voix
01:19:48très belle soirée de Pro D2 en direct
01:19:50sur Sud Radio à partir de 19h
01:19:52et ça c'est pas des fake news
01:19:54effectivement
01:19:56Aurillac Grenoble ça commence dans quelques instants
01:19:58sur Sud Radio, suivi le Multiplex à 19h30
01:20:00par Monde Marçal, Agin, Nissoyan
01:20:02Louis Angoulême, Dax, Colomiers, Valence
01:20:04Romand, Béziers, Aix-en-Provence, Montauban
01:20:06et ce soir à 21h à choc
01:20:08Aguilera, Biarritz face à Oyonnax
01:20:10et merci beaucoup, merci Philippe
01:20:12merci à vous de nous avoir écouté toute cette semaine
01:20:14merci à Julien notre réalisateur, passez un excellent week-end
01:20:16on vous embrasse à lundi, salut

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