Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
On a reçu Sabrina Sahli, dirigeante des Pompes funèbres de France à Montauban.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Il y a énormément de personnes qui ont du mal à accepter le fait que je sois dirigeante d'une entreprise funéraire.
00:06J'ai 33 ans, que je sois une femme.
00:08Ce qui me dégoûte aussi, c'est certaines pompes funèbres,
00:11certaines de mes confrères qui se permettent de juger ce que je fais aussi sur les réseaux sociaux.
00:15Parce qu'ils partent du principe qu'on a un métier de l'ombre qui doit rester dans l'ombre.
00:18Mais non, on a un métier essentiel.
00:20On peut essayer d'atténuer les clichés.
00:22Non, dans les pompes funèbres, on n'est pas tous des escrocs.
00:24Non, dans les pompes funèbres, on n'est pas tous des sans-coeurs.
00:26C'est dommage, parce qu'on a un métier qui est dur.
00:29Quand on est confronté au deuil, que ce soit les accidents à la route, les suicides, les meurtres,
00:33on n'enterre pas que des personnes âgées, on enterre aussi des adolescents, des jeunes enfants, des bébés.
00:38On vit des choses, on voit même des choses d'une extrême brutalité, comme on ne verrait pas dans les films.
00:44J'ai du mal à concevoir que des gens se permettent de se mettre des bâtons dans les roues les uns avec les autres.
00:48Moi, je dis toujours mes confrères.
00:50Il y en a plein qui me disent « mais c'est tes concurrents quand même ».
00:52Non, ce sont mes confrères, on fait le même travail.
00:54Mes concurrents sont ceux qui vont me manquer de respect.
00:57Là, ça deviendra mes concurrents.
00:58J'ai des concurrents, mais j'ai beaucoup de confrères.
01:02Le crayon.

Recommandations