Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00— Mardi 13 mai 2025, Morandini Live numéro 1655 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct. Vous le voyez en bas de l'écran partout de suite en direct au tribunal correctionnel de Paris.
00:00:16Vous allez voir les images, puisqu'à l'instant, Gérard Depardieu vient d'être condamné à 18 mois de prison avec sursis
00:00:24à la suite des agressions sexuelles qui ont été portées contre lui, en tout cas des accusations d'agressions sexuelles qui ont été portées contre lui.
00:00:34Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis. C'est donc ce qui vient d'être validé dans le jugement qui a été rendu public.
00:00:42On va y revenir dans un instant. Vous savez qu'il était accusé par deux femmes d'agressions sexuelles lors du tournage du film Les Volets Verts.
00:00:52On est en direct devant la salle d'audience et on aura en direct les différentes réactions dès que les avocats sortiront, bien évidemment.
00:01:00Et on rejoindra également notre envoyé spécial sur place, donc Gérard Depardieu, condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles.
00:01:11On y revient dès le début de Morandini Live. Dans Morandini Live également, en direct dans un instant, le célèbre producteur de musique Valéry Zetoun.
00:01:18Il a publié hier soir un texte bouleversant de colère et de révolte contre la façon dont certains parlent de ce qui se passe en Israël.
00:01:25On le connaît pour son franc-parler. Il explique qu'il emmerde Thierry Ardisson, il emmerde la France Insoumise, il emmerde France Télé, il emmerde France 2 en particulier.
00:01:33Je vous le dis, ces mots sont très forts parce que le juif que je suis ne courbera jamais les chines car mes épaules croulent sous la mémoire de 6 millions d'innocents,
00:01:42femmes, enfants et hommes assassinés uniquement parce que juifs, ça c'est un génocide dit-il.
00:01:48Le juif et le sioniste que je suis vous dit merde aujourd'hui, demain, dans un an et pour toujours.
00:01:54Valéry Zetoun sera en direct avec nous dans un instant.
00:01:57Une bagarre générale dans les couloirs du tribunal de Bordeaux. Les images sont une fois de plus à peine croyables.
00:02:01Le procès de la fusillade mortelle au Zobier s'est ouvert hier devant la cour d'assises de la Gironde à Bordeaux.
00:02:08La première journée s'est donc achevée par une bagarre générale entre des jeunes hommes venus de différents quartiers et la police a dû intervenir.
00:02:16Une première journée d'un procès sous tension et une bagarre générale qui éclate.
00:02:23Peu après 19h hier au tribunal de Bordeaux, un affrontement a eu lieu au sein du bâtiment entre des jeunes de différents quartiers de la ville.
00:02:29Malgré l'intervention rapide des forces de l'ordre, d'autres jeunes tentent de forcer le passage pour rentrer.
00:02:35Finalement évacués de force, les individus sortent sur le perron du tribunal.
00:02:39Dehors, des policiers gazent les auteurs qui continuent d'échanger des coups.
00:02:46Une scène d'une grande violence qui a éclaté 15 minutes après la suspension de séance du procès.
00:02:51Où 8 hommes, âgés de 23 à 30 ans, sont jugés pour la mort de Lyonnaisès lors d'une fusillade qui avait éclaté en 2021 aux Obiers, un quartier bordelais.
00:03:01Dans un communiqué, la cour d'appel de Bordeaux condamne des incidents graves.
00:03:06Les chefs de cour déplorent l'atteinte à la sérénité des débats au sein même d'un lieu de justice et les violences commises.
00:03:13Ils apportent leur soutien aux fonctionnaires de police blessés.
00:03:16La séance doit reprendre aujourd'hui. Un huis clos pourrait être prononcé pour assurer sa bonne tenue.
00:03:22Le procès doit s'achever le 23 mai prochain.
00:03:25Cela fait partie des affaires dont les autres chaînes de télé ne vous parleront pas.
00:03:29Et pourtant ce week-end, 4 jeunes ont insulté et agressé verbalement le curé de la paroisse de Montfavé à Avignon.
00:03:35Ils ont même menacé de mettre le feu à l'édifice en criant « à la Ouagbar ».
00:03:39Des menaces prises très au sérieux puisque dès le lendemain, le lieu du culte a été sécurisé.
00:03:43Et selon Valeurs Actuelles, les suspects seraient âgés d'environ 16 à 17 ans et porteraient des cagoules.
00:03:48Écoutez cette fidèle qui témoigne.
00:03:51Le temps a commencé à monter parce qu'ils étaient injurieux.
00:03:53C'était vraiment moche, c'était sur Jésus.
00:03:56Et donc là le père a commencé à hausser le temps, a dit « Non, non, si c'est pour se comporter comme ça,
00:04:01alors vous n'avez rien à faire dans l'église, sortez. »
00:04:04Et donc là ils se sont échauffés, ils ont commencé à dire, à proférer des menaces, on va revenir,
00:04:09on va brûler ton église.
00:04:10Donc là le père était en colère, il a dit « Mais il y a des caméras, vous ne vous en tirerez pas comme ça,
00:04:14et moi je vais porter plainte. »
00:04:16Dès hier matin, je vous parlais de ces deux nouveaux pompiers qui ont été agressés en Haute-Savoie
00:04:20alors qu'ils venaient porter secours à un couple victime d'un accident de la route.
00:04:24Et bien on en sait plus ce matin sur ce qui s'est passé.
00:04:26Il est environ 22h dimanche soir, quand une voiture percute ce terre-plein.
00:04:33Des pompiers se rendent rapidement sur les lieux, le conducteur est alcoolisé, sa femme enceinte est à ses côtés.
00:04:39Lors des soins, le couple se dispute, l'homme s'en prend verbalement, puis physiquement à sa compagne.
00:04:45« Les deux pompiers s'interposent et se font molester.
00:04:49C'est proprement incroyable, c'est hallucinant de voir des choses comme ça, un tel déferlement de violence.
00:04:54Surtout, elle rencontre encore une fois des pompiers qui sont vraiment là pour porter secours à la population,
00:04:59qui sont là pour aider. C'est inacceptable. »
00:05:03L'un des sapeurs-pompiers reçoit un coup de poing au visage.
00:05:05Sa collègue, elle, est blessée aux côtes après avoir été bousculée par le conducteur.
00:05:10En France, ces violences contre les sapeurs-pompiers sont désormais monnaie courante.
00:05:14Les chiffres seraient même sous-estimés, selon le syndicat UNESA-Pompiers.
00:05:18« Et puis des nouvelles de ce drame à Yvian-les-Bains, avec ce pompier qui est toujours entre la vie et la mort ce matin,
00:05:23malgré tous les efforts des médecins, l'homme qui conduisait le véhicule a été mis en examen pour tentative de meurtre
00:05:29et placé en détention provisoire. »
00:05:32Après 48 heures de garde à vue, le jeune homme de 19 ans a été mis en examen pour tentative de meurtre
00:05:38et placé en détention provisoire.
00:05:40Il est accusé d'avoir percuté un pompier volontaire lors d'un rodeo urbain samedi matin.
00:05:46« Il reconnaît la matérialité des faits, mais conteste avoir délibérément percuté la victime, indiquant avoir paniqué. »
00:05:52Lors de son audition, le conducteur dont le permis était suspendu a reconnu être revenu sur les lieux
00:05:58mais sans invective à l'égard de la victime et des autres personnes présentes,
00:06:03niant ainsi avoir craché sur le pompier blessé et sur un autre,
00:06:07comme l'avait détaillé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
00:06:11lors d'une visite sur les lieux de l'agression samedi soir.
00:06:13Dans sa voiture, des bouteilles d'alcool et de prototypes d'azote, un gaz hilarant, ont été retrouvées.
00:06:20Après avoir d'abord refusé de se soumettre aux tests d'alcoolémie,
00:06:23ce taux a finalement pu être mesuré.
00:06:26C'est le vent à 0,28 mg par litre de sang,
00:06:29soit juste au-dessus de la limite pour les jeunes conducteurs.
00:06:33Un second automobiliste présent lors du rodeo a été interpellé ce lundi après-midi.
00:06:37Âgé de 20 ans, il a été mis en examen pour conduite dangereuse et placé sous contrôle judiciaire.
00:06:43Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Cédric Jubilard.
00:06:45Hier, une avocate a demandé de nouvelles recherches sur un terrain déjà fouillé par les enquêteurs.
00:06:50Le retour dans l'actualité de l'affaire Jubilard,
00:06:52avec des questions qui se posent sur la façon dont a été menée l'enquête.
00:06:56Alors que le procès de Cédric Jubilard s'ouvre le 22 septembre prochain
00:06:59et le corps de son épouse reste toujours introuvable.
00:07:03De nouvelles recherches pourraient donc être entreprises.
00:07:05Y a-t-il eu une faille dans l'affaire Jubilard ?
00:07:09Plus de 4 ans après les faits, une avocate de la partie civile,
00:07:12amie de l'infirmière de 33 ans, demande de nouvelles fouilles.
00:07:16Selon la pénaliste, le téléphone de Cédric Jubilard a borné à 3h21 du matin,
00:07:21le soir de la disparition de son épouse,
00:07:23dans un bois situé à 25 km du domicile du couple.
00:07:27Cette zone est à la fois suffisamment éloignée d'un village
00:07:30et du domicile de Cédric Jubilard
00:07:32pour ne pas faire partie du périmètre des recherches de terrain,
00:07:35mais à une distance suffisamment proche
00:07:37pour rendre possible, en termes de temporalité,
00:07:40la réalisation du transport aller-retour sur les lieux
00:07:43et les éventuelles opérations de dissimulation d'un corps.
00:07:46Les enquêteurs s'étaient déjà rendus dans ce bois.
00:07:50Aucune fouille n'avait été effectuée,
00:07:52seules des photos avaient été prises.
00:07:53Les gendarmes avaient établi l'impossibilité pour Cédric Jubilard
00:07:57de transporter le corps,
00:07:59le chemin étant non carrossable.
00:08:01Contacté par nos confrères du Figaro,
00:08:03l'avocate de la Défense ne s'oppose pas à de nouvelles fouilles.
00:08:07Cela démontre que l'instruction a été insuffisante.
00:08:10Sur ce point, nous sommes d'accord.
00:08:12Nous n'avons rien à craindre,
00:08:14nous ne sommes opposés à aucun acte d'investigation.
00:08:17Les parties civiles se rendent compte
00:08:19que le dossier est vide maintenant.
00:08:20Et puis dans cette actualité souvent tragique,
00:08:23une image qui nous a donné les larmes aux yeux de bonheur,
00:08:26ce sont les retrouvailles hier
00:08:27de cet otage israélo-américain,
00:08:30Edan Alexander, capturé le 7 octobre
00:08:32lors de l'offensive du groupe terroriste en Israël.
00:08:36Il a été retenu 19 mois,
00:08:3819 mois dans la bande de Gaza.
00:08:40Et je voulais donc vous montrer sans commentaire
00:08:41les images de ce jeune garçon de 21 ans
00:08:44qui retrouve sa famille et ses proches.
00:08:46Sous-titrage Société Radio-Canada
00:09:16Voilà, dans un instant, on revient bien évidemment
00:09:32sur cette image que vous découvrez,
00:09:35cette image du tribunal en direct,
00:09:37puisque Gérard Depardieu vient d'être condamné
00:09:40à 18 mois de prison avec sursis.
00:09:42On attend, vous le voyez, la sortie des avocats
00:09:45qui devraient se faire dans les minutes qui viennent
00:09:47et qui devraient prendre la parole.
00:09:48Ils vont nous dire, en particulier Maître Assou,
00:09:50ce qui est l'avocat de Gérard Depardieu,
00:09:51va sans doute nous dire s'il a décidé
00:09:54de faire appel ou pas après cette condamnation.
00:09:57Gérard Depardieu, qui a été reconnu coupable
00:10:00pour deux agressions sexuelles,
00:10:02on y revient dans un instant.
00:10:04Sauf si les avocats sortent avant, bien évidemment.
00:10:06Pour l'instant, on regarde les tops et les flops d'audience.
00:10:07D'hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:10:09Aïe Askevin, va-t-on.
00:10:13Hier soir, personne n'a dépassé les 4 millions de téléspectateurs
00:10:16et c'est France 2 qui est arrivé en tête
00:10:18et largement en résistant très bien à 3 millions 9
00:10:21avec sa série Meurtre au paradis.
00:10:23TF1 est deuxième et loin derrière.
00:10:25Sa série Sam a réalisé un score très moyen à 2 millions 6.
00:10:29Sur M6, l'émission de dating Mario au premier regard
00:10:31reste au-dessus des 2 millions à 2 millions 100.
00:10:34Gros flop en revanche pour France 3,
00:10:35dont le film Django Unchained est faible à seulement 1,4 millions.
00:10:40A la cinquième place du classement,
00:10:41on retrouve Arte qui avec son film a fait un peu plus d'un million.
00:10:44Celui de France 5 et de son documentaire
00:10:46Le monde secret des forêts qui a fait 800 000.
00:10:48TMC et W9 sont quant à elle à égalité avec leur film Iron Man 2.
00:10:53Alors, on interrompt les audiences
00:10:55puisque les avocats sont en train de prendre la parole
00:10:57au procès Depardieu.
00:10:58C'est la victoire de deux femmes,
00:11:02de deux femmes sur un tournage,
00:11:04mais c'est la victoire de toutes les femmes derrière ce procès.
00:11:08Et je pense, j'ai une pensée également
00:11:10pour les autres victimes de Gérard Depardieu
00:11:12qui sont déclarées, qui sont prescrites
00:11:14et pour les quatre autres victimes
00:11:16qui sont venues à la barre
00:11:17pour raconter les agressions sexuelles
00:11:20dont elles ont été victimes.
00:11:21Marie, Sarah, Karine, Lucille
00:11:24qui est également une de mes clientes.
00:11:26Et j'ai vraiment une pensée pour elles aujourd'hui
00:11:28parce qu'elles ont été très courageuses
00:11:30pour venir raconter ces faits d'agressions sexuelles.
00:11:33Il faut savoir que vivre des agressions sexuelles,
00:11:36c'est une expérience qui est extrêmement traumatisante.
00:11:40On a pu le voir encore des années plus tard
00:11:43qu'elles sont encore marquées par ces faits-là.
00:11:45Et aujourd'hui, j'espère que c'est la fin
00:11:48de l'impunité d'un artiste
00:11:51dans le milieu du cinéma.
00:11:53J'ai entendu également certains acteurs
00:11:57récemment encore apporter leur soutien.
00:11:59Gérard Depardieu, je crois qu'avec cette décision-là,
00:12:02on ne peut plus dire qu'il n'est pas un agresseur sexuel.
00:12:06Et c'est vraiment très important.
00:12:08Et également, aujourd'hui, c'est l'ouverture du Festival de Cannes,
00:12:13j'aimerais que le milieu du cinéma
00:12:15ait des pensées pour les victimes de Gérard Depardieu
00:12:19et des mots pour les victimes de Gérard Depardieu
00:12:22et qu'on pense aux victimes.
00:12:25Écoutez, je suis très émue.
00:12:31Moi, qui étais plutôt bavarde jusque-là,
00:12:33aujourd'hui, j'ai du mal à m'exprimer.
00:12:35Je pense que tout a été parfaitement bien dit
00:12:36par Maître Dupin.
00:12:38Je suis très émue, je suis très, très satisfaite
00:12:40de cette décision.
00:12:42C'est pour moi une victoire, vraiment.
00:12:44Et une grande avancée, un pas en avant.
00:12:47On avance, on avance.
00:12:49Merci.
00:12:49La justice a été rendue, j'ai l'impression.
00:12:52Est-ce que vous regrettez que quelqu'un ne soit pas là aujourd'hui ?
00:12:55Ça m'est complètement dégale.
00:12:58Il est très occupé, il travaille.
00:13:00Oui.
00:13:00Lui.
00:13:02Surtout sur le fait que l'attitude de l'avocat
00:13:05a été aussi sans doute.
00:13:06Oui, ça c'était...
00:13:07C'était important.
00:13:08Oui, extrêmement important.
00:13:11Extrêmement important.
00:13:11L'attitude de M. Assou, ça a été abjecte.
00:13:16Là, vraiment.
00:13:17Et nous avons vécu 4 jours d'enfer la dernière fois
00:13:21pour une espèce d'aménagement horaire
00:13:23dû au problème de santé de M. Depardieu
00:13:25qui s'avère être finalement en très bonne santé
00:13:29puisqu'il est en train de faire un tournage
00:13:31quelque part aux Açores.
00:13:33Donc un tournage qui était probablement d'ailleurs
00:13:35programmé depuis un certain temps
00:13:37puisqu'il est allé tourner quelques semaines après.
00:13:40Donc je pense qu'on nous a baladés
00:13:41et qu'on a organisé 4 jours
00:13:44autour d'une soi-disant, je ne sais pas,
00:13:48un aménagement horaire en raison de ses problèmes de santé
00:13:51ce auquel je ne crois pas du tout.
00:13:53Donc voilà.
00:13:55Je suis d'autant plus en colère
00:13:56par la façon dont M. Assou nous a traités
00:13:59pendant ces 4 jours.
00:14:01Et je suis vraiment, pour moi,
00:14:03cette histoire de victimisation secondaire,
00:14:05je trouve que parfois le terme est mal choisi.
00:14:07J'aurais plutôt tendance à parler de double peine.
00:14:11Elle a vraiment tout son sens sur ce procès.
00:14:15Enfin, certainement sur d'autres.
00:14:16Mais en tout cas, moi, je ne peux parler que d'une autre.
00:14:18C'est très important.
00:14:20Très important.
00:14:21Et c'est l'importance de cette décision aussi.
00:14:23C'est qu'à l'avenir, les avocats sauront
00:14:25qu'ils ne peuvent pas se comporter comme ça
00:14:26et traiter comme ça les victimes
00:14:28dans les futurs procès.
00:14:30Donc j'espère que dans la suite
00:14:32de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme,
00:14:34puisque la France a déjà été condamnée
00:14:36pour la victimisation secondaire,
00:14:37que ce sera une leçon pour les avocats et avocates
00:14:40des mises en cause
00:14:42de façon à traiter correctement
00:14:43les personnes victimes.
00:14:45Deuxième enseignement,
00:14:47la solitude change de camp aussi.
00:14:49Ces femmes, ces victimes,
00:14:50elles ont été seules.
00:14:52Grâce à Amélie, à Angela
00:14:54et aux autres victimes,
00:14:56on voit que la solidarité entre les victimes
00:14:58s'organise et que ça permet de gagner un procès.
00:15:01Deux choses.
00:15:02Effectivement, je reviens
00:15:04sur ce que disait Karine.
00:15:06On a une pensée pour toutes les victimes
00:15:08de Gérard Depardieu,
00:15:09mais aussi les autres victimes
00:15:10de Gérard Depardieu ou d'autres.
00:15:13Je relance sur cette ouverture
00:15:14du Festival de Cannes.
00:15:15Il est vraiment important que
00:15:16l'ensemble des milieux,
00:15:19parce qu'on fait des mitous dans le cinéma,
00:15:21des mitous dans la cuisine,
00:15:22en réalité, c'est partout.
00:15:24Mais il est quand même important
00:15:25qu'effectivement,
00:15:26chacun voit midi à sa porte,
00:15:27parce que selon les milieux professionnels
00:15:28et les conditions de travail,
00:15:29ça répond à différents modes de fonctionnement.
00:15:32que ce qui a été permis là
00:15:34à Gérard Depardieu,
00:15:35c'est bien tout un système
00:15:36qui l'a permis.
00:15:37C'est ce qui est ressorti des débats.
00:15:40Et ce qu'ont montré aussi les débats,
00:15:42c'est que rien n'était fait
00:15:43pour mettre en place.
00:15:44La personne qui était présente
00:15:46pour recueillir en cas,
00:15:48je ne sais même plus son titre,
00:15:50elle-même ne le connaissait pas derrière
00:15:51et a reconnu qu'il s'agissait
00:15:53d'un titre de papier,
00:15:55d'une étiquette
00:15:56qu'elle n'avait absolument pas été formée.
00:15:58Donc il est vraiment primordial
00:16:00que tout le monde
00:16:01prenne les choses au sérieux
00:16:03pour toutes les victimes passées,
00:16:05mais pour éviter en fait
00:16:06les victimes à venir.
00:16:08Et évidemment,
00:16:09cette décision sur la victimisation secondaire,
00:16:11elle est très importante,
00:16:13elle est tout à fait légitime.
00:16:14Et ce qu'il est important de retenir,
00:16:15c'est que comme l'a dit le président,
00:16:18au nom du tribunal,
00:16:20il n'est pas question de remettre en cause
00:16:21les droits de la défense
00:16:22qui sont effectivement intangibles,
00:16:24mais que les droits de la défense
00:16:25ne sauraient justifier une atteinte
00:16:27à la dignité des victimes
00:16:29qui sont elles aussi parties à leur procès.
00:16:32Et en l'occurrence,
00:16:33il a cité toute une partie
00:16:35qui n'était pas exhaustive
00:16:36et qui était pourtant longue,
00:16:38des propos humiliants et dégradants
00:16:41qui ont été tenus
00:16:42à l'encontre des partis civils,
00:16:43à l'encontre de leurs avocates.
00:16:44C'est ça qui est important également,
00:16:47mais qu'il faut bien avoir en tête.
00:16:51Merci.
00:16:51Vous avez entendu les différentes avocates
00:16:56et puis vous avez entendu également Amélie,
00:16:58qui était la dame blonde,
00:16:59que vous avez vue,
00:17:00qui était l'une des plénantes dans ce dossier.
00:17:03Je vous rappelle donc que Gérard Depardieu
00:17:05a été condamné à 18 mois de prison
00:17:06avec sursis pour agression sexuelle.
00:17:08On attend bien évidemment maintenant
00:17:10la sortie de Maître Assous,
00:17:11qui est l'avocat de Gérard Depardieu,
00:17:13un avocat qui est très contesté
00:17:14par ses méthodes d'action.
00:17:16Vous l'avez entendu encore,
00:17:17puisque l'une des avocates disait même
00:17:18c'est une façon aussi de punir Maître Assous
00:17:21le verdict qui a été prononcé.
00:17:22Vous nous direz dans un instant,
00:17:23Maître Wachting-Melki,
00:17:24ce que vous en pensez
00:17:25de cette méthode de défense
00:17:27qu'on a pu voir,
00:17:28mais on est en direct
00:17:29en attendant que Maître Assous sorte
00:17:30avec Sabrina Birlin-Bouillet
00:17:32qui est sur place
00:17:33avec Malo Stenner.
00:17:36Sabrina,
00:17:36le verdict 18 mois,
00:17:38en fait,
00:17:38c'est les réquisitions.
00:17:40Tout à fait,
00:17:40c'est conforme aux réquisitions.
00:17:42Gérard Depardieu,
00:17:43qui n'était pas présent ce matin
00:17:44pour cause de tournage,
00:17:46on nous l'avait dit,
00:17:46donc il a été reconnu en coupable.
00:17:48Maître Assous est en train
00:17:50de prendre la parole.
00:17:50Excusez-moi,
00:17:51on vous retrouve juste après.
00:17:57Maître Assous,
00:17:57qui est l'avocat
00:17:58de Gérard Depardieu,
00:18:00qui s'exprime avocat
00:18:01aux méthodes très contestées.
00:18:03Vous l'avez compris
00:18:04depuis le début,
00:18:05certains disent
00:18:05qu'il a été très violent
00:18:06avec les plaignants
00:18:07docteux dans cette affaire.
00:18:09Le tribunal a rendu
00:18:15sa décision
00:18:16dans l'affaire
00:18:16dite des volets verts.
00:18:20Gérard Depardieu
00:18:21a été déclaré quipable.
00:18:22Il va bien évidemment
00:18:23interjeter appel.
00:18:25Mais ce qui est très important
00:18:26et ce qu'il faut retenir
00:18:27de cette décision,
00:18:29c'est que pour la 10e chambre
00:18:30du tribunal correctionnel
00:18:32de Paris,
00:18:33accusation,
00:18:34vos condamnations.
00:18:34A partir du moment
00:18:36où vous êtes mis en cause
00:18:37aujourd'hui dans une affaire
00:18:38dite d'agression sexuelle,
00:18:40vous êtes automatiquement
00:18:41condamné.
00:18:42Et peu importe
00:18:42si vous avez
00:18:43et si on relève
00:18:44de multiples contradictions,
00:18:46des mensonges,
00:18:47voire des incohérences
00:18:48et des incompatibilités physiques.
00:18:50On considère
00:18:51que ce n'est absolument
00:18:53pas grave.
00:18:54Et pire,
00:18:54on considère
00:18:55que le fait
00:18:56de remettre en cause
00:18:57les accusations
00:18:57est une agression supplémentaire.
00:19:00C'est-à-dire que
00:19:00nous sommes à un stade,
00:19:03on a passé
00:19:03une nouvelle étape
00:19:04c'est-à-dire que maintenant
00:19:05la défense même
00:19:07dans ce type
00:19:08d'accusation,
00:19:10de procès
00:19:10n'est plus acceptée.
00:19:12Bien évidemment,
00:19:13la Cour d'appel
00:19:14va sanctionner
00:19:16ce type de décision
00:19:17puisque c'est une négation
00:19:19des droits de la défense.
00:19:21C'est-à-dire que
00:19:21le tribunal
00:19:22a expressément
00:19:23indiqué,
00:19:24il l'a écrit
00:19:25et il l'assume,
00:19:26que le fait
00:19:27de remettre en cause
00:19:28la véracité
00:19:29des accusations
00:19:30qui sont portées
00:19:31contre vous,
00:19:32c'est une agression
00:19:33supplémentaire.
00:19:33Le fait de considérer
00:19:35qu'une personne
00:19:36qui vous met en cause
00:19:37ment,
00:19:38c'est une agression
00:19:38supplémentaire.
00:19:39C'est-à-dire que
00:19:40ça revient à dire
00:19:41qu'une personne
00:19:42qui vous accuse
00:19:43est automatiquement
00:19:44une victime
00:19:45et par voie de conséquence
00:19:47vous êtes automatiquement
00:19:48coupable.
00:19:49Donc finalement,
00:19:49il n'y a plus de procès.
00:19:51La condamnation
00:19:52est déjà
00:19:53actée.
00:19:56La culpabilité
00:19:57est acquise.
00:19:58Maintenant,
00:19:59la seule possibilité
00:20:01si on lit
00:20:03et si on comprend
00:20:05les motivations
00:20:06du tribunal
00:20:07serait
00:20:07de s'excuser
00:20:09et d'implorer
00:20:10le pardon.
00:20:11Mais je vous rappelle
00:20:12quand même
00:20:12qu'il y a
00:20:13un très grand nombre
00:20:14de décisions de justice
00:20:16qui relaxent.
00:20:17Il y a un très grand nombre
00:20:18de décisions de justice
00:20:19qui ordotent des non-lieux.
00:20:21Et il y a un très grand nombre
00:20:21de décisions de justice
00:20:22qui acquittent.
00:20:23Et lorsque vous
00:20:25obtenez une relax
00:20:26ou un acquittement,
00:20:27c'est parce que
00:20:28vous avez contesté
00:20:29les faits.
00:20:29Et c'est encore
00:20:30un droit inhérent
00:20:31à toute personne
00:20:32dans un système juridique
00:20:34digne de ce nom
00:20:35que de pouvoir
00:20:36contester les faits
00:20:37sans qu'on puisse
00:20:37le lui reprocher.
00:20:39Merci.
00:20:40Je vous l'ai dit
00:20:41oui, bien sûr.
00:20:41Maître,
00:20:42votre attitude
00:20:42a été condamnée.
00:20:45Est-ce que vous avez
00:20:46oublié
00:20:46la réaction là-dessus ?
00:20:47Alors,
00:20:51vous avez entendu
00:20:51la question
00:20:52qui était intéressante
00:20:52sur l'attitude
00:20:53de Maître Assous
00:20:54mais il est parti
00:20:54avant de pouvoir répondre
00:20:55à cette question
00:20:57parce que c'est vrai
00:20:57qu'on a beaucoup parlé
00:20:59de cette remise en cause.
00:21:00On est donc avec
00:21:01Sabrina Birlin-Bouillet
00:21:02qui est sur place.
00:21:03On va peut-être
00:21:04revenir sur une image
00:21:05correcte
00:21:06plutôt que le plafond
00:21:07de ce tribunal
00:21:08qui est bien beau.
00:21:08Merci.
00:21:09Sabrina,
00:21:11est-ce qu'on peut résumer
00:21:11ce qui se passe
00:21:12depuis ce matin ?
00:21:14Bien sûr.
00:21:15Donc,
00:21:15je vous le disais,
00:21:16Gérard Depardieu
00:21:16n'était pas présent
00:21:17ce matin pour l'audience.
00:21:18Ça avait été annoncé
00:21:19pour cause de tournage
00:21:20et il a été reconnu
00:21:21coupable du fait
00:21:22d'agressions sexuelles
00:21:24sur deux plaignantes
00:21:25condamnées à 18 mois
00:21:26avec sursis,
00:21:2720 000 euros d'amende,
00:21:28deux ans d'inéligibilité.
00:21:30Il est aussi inscrit
00:21:30au fichier des délinquants
00:21:31sexuels.
00:21:32Donc,
00:21:32c'est bien conforme
00:21:33aux réquisitions du parquet.
00:21:35Mais le fait
00:21:35le plus marquant
00:21:37de cette condamnation,
00:21:37de cette audience,
00:21:38c'est que le tribunal
00:21:39a reconnu
00:21:40la victimisation secondaire.
00:21:42C'est quoi ?
00:21:43Eh bien,
00:21:43le tribunal considère
00:21:44qu'il y a eu
00:21:44un préjudice moral
00:21:46lors de l'audience
00:21:47à l'encontre
00:21:48des partis civils.
00:21:49Les partis civils
00:21:50qui vont donc être
00:21:51indemnisés à ce titre.
00:21:53Dans le viseur,
00:21:54c'est bien la défense
00:21:55de Gérard Depardieu,
00:21:56Maître Assouz,
00:21:56qui a été jugé
00:21:57dur et excessive
00:21:59pour reprendre
00:21:59les mots du juge
00:22:00à l'égard des partis civils.
00:22:02Une victoire
00:22:03de toutes les femmes.
00:22:04Ça,
00:22:04ce sont les mots
00:22:05des avocates,
00:22:06des plaignantes
00:22:06que vous avez entendus
00:22:07sur notre antenne.
00:22:08Et elle le rappelle,
00:22:09en ce jour d'ouverture
00:22:10du Festival de Cannes,
00:22:11cette condamnation
00:22:12résonne particulièrement.
00:22:13quant à Maître Assouz
00:22:15qui a pris la parole
00:22:16à l'avocat de Gérard Depardieu.
00:22:17Lui,
00:22:17il dénonce
00:22:18qu'accusation
00:22:19vaut condamnation.
00:22:21Pour lui,
00:22:21un cap a été franchi.
00:22:23Il précise
00:22:24qu'il va interjeter appel.
00:22:26Sabrina,
00:22:26je le disais,
00:22:27Maître Assouz
00:22:27a été énormément contesté
00:22:29pendant ce procès.
00:22:31Et à entendre
00:22:31les avocates
00:22:32il y a quelques instants,
00:22:33les avocates des plaignantes,
00:22:34on avait le sentiment
00:22:35qu'elles disaient
00:22:35que le tribunal
00:22:36faisait payer,
00:22:37au fond,
00:22:37à Gérard Depardieu
00:22:38le comportement
00:22:39de son avocat.
00:22:41Oui,
00:22:41parce que c'est une attitude
00:22:42qui a été décriée,
00:22:44une attitude
00:22:44qui a pu paraître
00:22:45dure,
00:22:45excessive
00:22:46à l'égard
00:22:46des partis civils.
00:22:47Ça a été dit
00:22:48lors du jugement.
00:22:49Certains mots
00:22:50ont été prononcés
00:22:51comme
00:22:52votre voix
00:22:54me dérange.
00:22:56Il y a eu
00:22:56une accusation
00:22:57de mensonge
00:22:58par rapport
00:22:58à une des plaignantes.
00:23:00Je ne vous crois pas,
00:23:01on ne vous croit pas,
00:23:02vous êtes une menteuse.
00:23:03Vous avez adressé
00:23:05Maître Assouz
00:23:05ses paroles
00:23:06à cette plaignante.
00:23:07Il y a eu
00:23:07tout un contexte
00:23:08assez violent
00:23:09lors de ces quatre jours
00:23:12d'audience
00:23:12qui peuvent justifier
00:23:14en effet
00:23:14la décision
00:23:14et ce jugement
00:23:15et cette reconnaissance
00:23:17de victimisation secondaire.
00:23:18Maître Assouz
00:23:19qui a donc annoncé
00:23:20que Gérard Depardieu
00:23:21allait faire appel
00:23:21dans ce dossier,
00:23:23donc il reste présumé
00:23:24innocent pour l'instant.
00:23:26Là,
00:23:26il répondait du fait
00:23:27d'agressions sexuelles
00:23:28sur deux femmes.
00:23:29Est-ce qu'il a
00:23:29d'autres procès
00:23:31à venir
00:23:31ou ça en est terminé
00:23:32pour lui ?
00:23:32Hormis l'appel,
00:23:33bien évidemment.
00:23:35Alors,
00:23:35il y a aussi
00:23:36le cas de Charlotte Arnoux,
00:23:38cette jeune comédienne
00:23:39qui accuse de viol
00:23:40Gérard Depardieu.
00:23:43Pour l'instant,
00:23:43c'est tout le temps
00:23:44toujours entre les mains
00:23:45du juge
00:23:45d'instruction
00:23:46pour savoir
00:23:46si cette affaire
00:23:47va être instruite,
00:23:48s'il y aura procès
00:23:49ou non.
00:23:49Merci beaucoup,
00:23:50Sabrina Bialin-Bouillet.
00:23:51On vous retrouvera
00:23:51tout à l'heure
00:23:5211h30 puisqu'on refera
00:23:53un point complet
00:23:54avec les différentes
00:23:54déclarations
00:23:55sur ce qui s'est passé.
00:23:56Maître Muriel
00:23:57Wagnin-Melki,
00:23:58il y a beaucoup de choses
00:23:59qui ont été dites
00:23:59par les avocats
00:24:00et en particulier,
00:24:02j'ai été choqué
00:24:03par Maître Assou
00:24:04qui dit
00:24:04il n'y a plus de procès.
00:24:05Aujourd'hui,
00:24:06quand on est accusé,
00:24:07c'est terminé,
00:24:08il n'y a plus de procès.
00:24:09Ça a été ses mots
00:24:09il y a quelques instants
00:24:10en direct sur CNews.
00:24:11Non,
00:24:12ce n'est pas vrai.
00:24:12Ce n'est pas vrai.
00:24:14Je suis régulièrement
00:24:15aussi dans ces procès
00:24:16parce que j'ai une conviction
00:24:18de la nécessité
00:24:20de combattre
00:24:20les violences sexuelles
00:24:21et notamment
00:24:22les violences sexuelles
00:24:23faites aux enfants.
00:24:25Je suis dans ces procès-là aussi.
00:24:27Il est faux de dire
00:24:28qu'il y a des condamnations
00:24:30qui existeraient
00:24:32avant même
00:24:32que le procès ne se tienne.
00:24:33C'est évidemment
00:24:34bien plus compliqué que cela.
00:24:37La décision qui est tombée,
00:24:38de toute manière,
00:24:39il y a un appel
00:24:39qui est interjeté
00:24:40et c'est le droit
00:24:40de M. Depardieu
00:24:41de faire appel
00:24:42et c'est tant mieux.
00:24:42Ce sont les droits
00:24:43de la défense
00:24:43qui s'exercent
00:24:44et ils se sont parfaitement exercés.
00:24:46J'en viens surtout
00:24:47au propos
00:24:49que le confrère Assous
00:24:50a tenu pendant l'audience
00:24:51et à cette manière
00:24:52de défendre
00:24:53et de se positionner
00:24:54pour son client.
00:24:55On dit souvent
00:24:55dans notre milieu
00:24:57que les clients
00:24:58choisissent des avocats
00:24:59qui leur ressemblent.
00:25:02C'est souvent vrai.
00:25:03Je le constate.
00:25:04On le constate.
00:25:05On le voit à l'audience.
00:25:06Et lorsque vous avez
00:25:07des clients
00:25:08qui parfois débordent
00:25:09dans leurs propos,
00:25:10ils ont le droit
00:25:11de déborder
00:25:11parce que eux,
00:25:12ce sont les clients,
00:25:13parce qu'eux sont mis en cause
00:25:14par la justice.
00:25:15Mais les avocats
00:25:15sont là au principe
00:25:16pour recadrer
00:25:17et pour encadrer
00:25:18cette parole
00:25:19et pour faire en sorte
00:25:19qu'il n'y ait pas
00:25:20de débordement
00:25:20et qu'il n'y ait pas
00:25:21d'autres atteintes
00:25:22qui soient faites
00:25:23aux parties civiles,
00:25:24aux victimes
00:25:24qui sont présentes
00:25:25à l'audience.
00:25:26Et c'est de cela
00:25:26dont on parle.
00:25:27Et ces jeunes femmes
00:25:29qui, effectivement,
00:25:30ont eu le courage
00:25:31d'assumer
00:25:31toute cette procédure
00:25:33pour arriver
00:25:33jusqu'à cette condamnation
00:25:35aujourd'hui
00:25:35ont véritablement
00:25:38fait l'objet
00:25:38de propos
00:25:39qui étaient particulièrement
00:25:40odieux
00:25:41de la part du confrère.
00:25:42Mais c'est temps
00:25:42parce que vous
00:25:42qui êtes avocate
00:25:43finalement,
00:25:43est-ce que le confrère
00:25:44n'a pas fait
00:25:45simplement son métier ?
00:25:45C'est-à-dire
00:25:46défendre son client
00:25:48avec passion ?
00:25:49Non, on peut défendre
00:25:51avec passion,
00:25:51j'ai remarqué.
00:25:52Il faut défendre
00:25:52avec conviction,
00:25:53il faut défendre
00:25:54avec passion,
00:25:54mais il faut rester
00:25:55dans quelque chose
00:25:55qui soit de l'ordre
00:25:57de la dignité,
00:25:57du respect de l'autre
00:25:58et du respect
00:25:59de la parole
00:25:59des victimes
00:26:00qui sont là.
00:26:01Vous avez le droit
00:26:01de dire que vous contestez
00:26:02la version de la victime,
00:26:04vous avez tout à fait
00:26:05le droit,
00:26:05il faut le faire,
00:26:06quand vous pensez
00:26:06que cette version-là
00:26:08ne tient pas,
00:26:08que ce n'est pas la réalité,
00:26:09c'est votre travail
00:26:10en tant qu'avocat
00:26:11de le dire
00:26:12et de le dénoncer,
00:26:13mais vous devez le faire
00:26:14dans certaines règles.
00:26:15Et c'est de cela
00:26:16dont on parle aujourd'hui
00:26:17et c'est cela
00:26:18que le tribunal,
00:26:19manifestement,
00:26:20je n'ai pas eu connaissance
00:26:21encore de la motivation,
00:26:22mais si on en croit
00:26:23vos journalistes,
00:26:24c'est de cela
00:26:24dont il s'agit,
00:26:25on a considéré
00:26:26qu'il y avait une atteinte,
00:26:27il y avait un préjudice moral
00:26:28directement lié
00:26:29à la tenue de cette audience
00:26:30et au fait que cet avocat
00:26:31se soit laissé déborder
00:26:32par sa conviction,
00:26:33par sa passion,
00:26:34comme vous dites.
00:26:34Mais c'est d'ailleurs,
00:26:35pour être très clair
00:26:36dans ce que vous dites
00:26:36pour les gens
00:26:36qui nous regardent,
00:26:37c'est-à-dire que pour vous,
00:26:38la sanction fait payer
00:26:40également à Gérard Depardieu
00:26:41le comportement
00:26:41de son avocat ?
00:26:42Je ne pense pas
00:26:43que les magistrats
00:26:45aient augmenté
00:26:46la sanction
00:26:47de Gérard Depardieu
00:26:49du fait
00:26:50de la posture
00:26:51et de la manière
00:26:53dont a défendu
00:26:53le confrère Assous,
00:26:56M. Depardieu.
00:26:57Je ne pense pas
00:26:58que ce soit ça,
00:26:58mais je pense
00:26:59véritablement
00:27:00qu'il y a eu
00:27:00une prise
00:27:01de conscience
00:27:03du préjudice
00:27:04qui a été subi
00:27:05par ces victimes,
00:27:06par ces plaignantes
00:27:06à l'audience,
00:27:07ces parties civiles
00:27:08et que ce préjudice-là
00:27:09donne lieu
00:27:10à une indemnisation
00:27:11et l'indemnisation
00:27:12force est de constater
00:27:12qu'elle ne retombe pas
00:27:13sur l'avocat
00:27:14mais qu'elle retombe bien
00:27:15sur Gérard Depardieu.
00:27:16Donc c'est de cela
00:27:17dont on parle.
00:27:17Est-ce que ça a motivé
00:27:19le quantum
00:27:19de la peine de prison ?
00:27:20Je ne le pense pas,
00:27:21mais ça fait l'objet
00:27:22d'une indemnisation
00:27:24qui vient par ailleurs,
00:27:25le préjudice moral
00:27:26et ce préjudice moral-là,
00:27:28la responsabilité
00:27:30en incombe
00:27:31selon les magistrats
00:27:32à Gérard Depardieu
00:27:32puisque c'est lui
00:27:33qui devra indemniser
00:27:34sur ce point-là.
00:27:35Donc c'est vrai
00:27:36que c'est compliqué
00:27:39aujourd'hui
00:27:39de monter sur ces affaires
00:27:41de violences
00:27:41à caractère sexuel
00:27:42sans prendre
00:27:43l'exacte mesure
00:27:45de ce qu'il se passe
00:27:46dans ce mouvement
00:27:47qui s'inscrit
00:27:48depuis des années
00:27:49de dénoncer
00:27:49les violences sexuelles
00:27:50faites aux femmes.
00:27:51Il faut,
00:27:51quand on est avocat
00:27:52de la défense,
00:27:52l'entendre aussi.
00:27:53Ça ne veut pas dire
00:27:54venir plaider coupable
00:27:56immédiatement.
00:27:57Ça veut dire que
00:27:57même si on part du principe
00:27:59que notre client
00:28:00est innocent,
00:28:01on doit le dire,
00:28:01haut et fort
00:28:02mais en respectant
00:28:03un certain cadre
00:28:03et en s'imposant
00:28:04certaines limites.
00:28:05C'est cela.
00:28:05Ce qui est intéressant
00:28:06c'est que pendant ce procès
00:28:07il a été lâché
00:28:08par beaucoup de monde
00:28:09Gérard Depardieu
00:28:10et puis il y a certaines personnes
00:28:10qui l'ont soutenu.
00:28:12Moi j'ai été frappé
00:28:13par Véronique Geneste
00:28:14par exemple
00:28:15qu'on connaît bien
00:28:15et qui a dit
00:28:16je pense qu'on n'est pas
00:28:18en train de faire
00:28:18le procès de Gérard Depardieu
00:28:19mais le procès d'une époque.
00:28:21C'est intéressant
00:28:21je vous propose d'écouter
00:28:22Véronique Geneste
00:28:22c'était sur Europe 1
00:28:23et c'était le 27 mars 2025.
00:28:25C'est important d'avoir les dates
00:28:26pour vous montrer
00:28:27que c'était avant
00:28:27bien évidemment
00:28:28le verdict de ce matin.
00:28:30Moi je pense que
00:28:31je pense que malheureusement
00:28:33je pense qu'on n'est pas
00:28:34en train de faire
00:28:35le procès de Gérard Depardieu
00:28:36on est en train de faire
00:28:37le procès d'une époque
00:28:38et qu'on est en train
00:28:40d'essayer de condamner
00:28:41Gérard Depardieu
00:28:42pour les choses
00:28:43pour lesquelles
00:28:43on l'a encensé.
00:28:44Et ça c'est un petit peu
00:28:46dur à comprendre
00:28:47et je pense que pour
00:28:47Depardieu aussi
00:28:48c'est dur à comprendre.
00:28:49Alors que le féminisme
00:28:51aujourd'hui
00:28:51c'est très très bien
00:28:52la femme soit l'égale de l'homme
00:28:54que tous ces mauvais comportements
00:28:56soient montrés du doigt
00:28:57et s'arrêtent.
00:28:58Oui, mais je veux dire
00:28:59quand on a mis une route
00:29:01c'est ce que je disais l'autre jour
00:29:02quand on a remis une route
00:29:03à 50 km heure
00:29:04on ne va pas condamner
00:29:05tous ceux qui les allaient d'avant
00:29:06roulaient à 100 km heure
00:29:07alors qu'elle n'était pas limitée.
00:29:09Donc je trouve plutôt dommage
00:29:12qu'au lieu de dire
00:29:13bon ben tu l'as fait
00:29:14excuse-toi
00:29:15comprends ce que tu as fait
00:29:17etc.
00:29:17Voilà je trouve ça dommage
00:29:18qu'on en soit là.
00:29:19Voilà je vous rappelle
00:29:20c'était le 27 mars 2025
00:29:21donc avant cette condamnation
00:29:23Véronique Jeunesse
00:29:23qui était avec Pascal Praud
00:29:24sur Europe 1
00:29:25lui de Victor Rose
00:29:25ça vous a choqué visiblement
00:29:27les propos de Véronique Jeunesse ?
00:29:28Je pense que ça a choqué tout le monde
00:29:29en disant qu'avant
00:29:30on pouvait faire ce qu'on voulait
00:29:32violer
00:29:32on passe l'éponge
00:29:33mais surtout c'est une femme
00:29:34qui dit ça
00:29:35ce qui est pire
00:29:36quel message
00:29:37quelle catastrophe
00:29:38c'est-à-dire qu'avant
00:29:38une autre époque
00:29:39excusez-moi
00:29:39c'était autorisé le viol avant
00:29:41j'ai pas tout compris là
00:29:42non mais il n'y a pas de viol
00:29:43on parle pas de viol
00:29:44mais l'agression sexuelle
00:29:47parce que 10 mois avec sursis
00:29:48l'agression sexuelle
00:29:49elle ne devait pas être si marquée que ça
00:29:50mais de toute façon
00:29:51agression sexuelle ou pas
00:29:52on avait le droit de le faire avant
00:29:53et puis maintenant
00:29:54c'est quoi si ça ?
00:29:55Non alors je pense
00:29:56pour essayer de comprendre
00:29:58ce que veut dire Véronique Jeunesse
00:29:58c'est qu'elle dit qu'avant
00:30:00c'était pas considéré
00:30:01comme une agression sexuelle
00:30:02voilà c'était considéré
00:30:03comme des gestes un peu lourds
00:30:04un peu vulgaires
00:30:05et c'était pas considéré
00:30:07comme une agression sexuelle
00:30:08surtout qu'on l'encensait
00:30:09à cause de cela
00:30:09moi c'est ça qui me dérange
00:30:10qui a encensé Gérard Depardieu
00:30:12pour des...
00:30:13ça faisait rire
00:30:14on va dire la vérité
00:30:15son comportement
00:30:16bourru
00:30:17vulgaire
00:30:18parce qu'il faut dire
00:30:18il faut dire les choses
00:30:19dans le monde du cinéma
00:30:20ça faisait rire
00:30:21mais là c'est pas un comportement
00:30:22bourru ou vulgaire
00:30:23c'est une agression sexuelle
00:30:25après il fait appel
00:30:26il est présumé innocent
00:30:27donc on verra bien
00:30:28ce que la cour d'appel dira
00:30:28mais quand Véronique Jeunesse
00:30:30explique qu'en fait
00:30:32on l'encensait pour cela
00:30:33je crois que personne
00:30:34n'a jamais encensé
00:30:35non pas pour ça en tout cas
00:30:36voilà
00:30:36on l'encensait pour son talent
00:30:37après que ce soit
00:30:39le procès d'une époque
00:30:40c'est intéressant ce qu'elle dit
00:30:41est-ce que c'est le procès d'une époque
00:30:42est-ce que finalement
00:30:43on est en train de porter
00:30:44un regard en 2025
00:30:45sur la manière dont on fonctionnait
00:30:47en 1980
00:30:48en 1990
00:30:49ou dans les années 2000
00:30:49et bien c'est une vraie question
00:30:51c'est une vraie question
00:30:52et vous répondez quoi à cette question ?
00:30:53moi je pense qu'il faut
00:30:54évidemment se remettre
00:30:55dans la position des années
00:30:57en question
00:30:58mais les volets verts
00:30:58ça date de quand ?
00:30:59c'est pas vieux
00:31:00c'est pas vieux
00:31:01donc les volets verts
00:31:02ça sort de l'exception
00:31:03dont parle Véronique Jeunesse
00:31:05et pour les volets verts
00:31:06ça ne s'applique pas
00:31:06ensuite
00:31:072022
00:31:08c'était pas il y a longtemps
00:31:09en 2022
00:31:10c'était il y a 3 ans
00:31:11et ce type de comportement
00:31:12il y a 3 ans
00:31:13était déjà dénoncé
00:31:14était déjà combattu
00:31:15un peu partout
00:31:16et ça ne s'inscrit pas
00:31:18dans une époque
00:31:18en 2022
00:31:19on n'est plus dans cette époque-là
00:31:20Rayab Shaibi
00:31:21c'est le procès d'une époque
00:31:22ou c'est le procès d'un homme
00:31:23simplement ?
00:31:24c'est le procès d'un comportement
00:31:25c'est le procès d'un homme
00:31:26effectivement
00:31:27je suis assez d'accord
00:31:28sur ce que disait
00:31:29Maître Melki
00:31:29sur le comportement
00:31:30de votre confrère
00:31:32sur la manière
00:31:34dont il a défendu son client
00:31:35bon ça se discute
00:31:37et sur les paroles
00:31:39de Véronique Jeunesse
00:31:39moi ce qui me choque
00:31:40c'est
00:31:40alors il n'y a pas
00:31:42toute la séquence
00:31:42mais ce que j'aurais voulu
00:31:45plutôt qu'elle mette en avant
00:31:46c'est surtout
00:31:46le courage de ces femmes
00:31:47de parler aujourd'hui
00:31:49c'est surtout ça
00:31:50et bien qu'Appel
00:31:53ait été interjeté
00:31:54moi je voudrais surtout
00:31:54rendre hommage
00:31:55au courage de ces femmes
00:31:57et avoir une pensée
00:31:59pour ces victimes
00:32:00surtout
00:32:00on va écouter
00:32:03si vous le voulez bien
00:32:04Fanny Ardent
00:32:04parce que c'est un des soutiens
00:32:05quand même
00:32:05Fanny Ardent
00:32:06de Gérard Depardieu
00:32:07sans doute son plus grand soutien
00:32:09et elle a affirmé
00:32:10qu'il s'agissait d'une mise à mort
00:32:11c'était chez nos confrères
00:32:13de RTL
00:32:13alors encore une fois
00:32:14je vous donne les dates
00:32:14parce que c'est toujours
00:32:15très très important
00:32:16il ne faut pas balancer
00:32:17les extraits comme ça
00:32:18c'était le 19 décembre 2023
00:32:19donc ça a deux ans
00:32:20mais il y avait déjà
00:32:21les accusations
00:32:22qui circulaient
00:32:23contre Gérard Depardieu
00:32:23et voilà ce qu'elle disait
00:32:25chez nos confrères de RTL
00:32:26Est-ce que tout simplement
00:32:28vous êtes toujours son ami
00:32:30est-ce que vous lui apportez
00:32:31son soutien ?
00:32:31Oui
00:32:32si vous trahissez votre ami
00:32:33vous êtes une balance
00:32:34et ça c'est un terme
00:32:35en prison justement
00:32:36c'est-à-dire qu'il faut
00:32:37rester fidèle
00:32:38aux gens qu'on aime
00:32:39à partir du moment
00:32:40où une accusation
00:32:41a été jetée sur lui
00:32:43je pensais que c'était
00:32:44un des piliers
00:32:45de la démocratie
00:32:45la justice
00:32:46et donc la justice
00:32:47ne s'exprime plus
00:32:48ce sont que
00:32:49la voix populaire
00:32:50et moi j'ai toujours pensé
00:32:51qu'une nouvelle société
00:32:52qui s'instaurait par la peur
00:32:54était une société tolète
00:32:56totalitariste
00:32:57vous savez que tout
00:32:57est business maintenant
00:32:58donc les productions
00:32:59ont peur
00:33:00chacun a peur
00:33:01que cette personne
00:33:02dont on dit du mal
00:33:03porte atteinte au profit
00:33:05donc quand il y a
00:33:07qui coexiste dans une société
00:33:09la vertu
00:33:10et le profit
00:33:12on va vers quelque chose
00:33:13de dangereux
00:33:14et moi j'ai pensé toujours
00:33:15que la plus grande force
00:33:16d'un pays
00:33:16c'était la liberté
00:33:17la diversité des opinions
00:33:19les discussions
00:33:20la dialectique
00:33:21tandis que là
00:33:22je peux dire comme Julie
00:33:23ce qui se passe
00:33:25avec Gérard
00:33:25c'est une mise à mort
00:33:27c'est une mise à mort
00:33:28les propos sont tenus
00:33:30en 2023
00:33:31moi j'aimerais
00:33:32qu'on la réentende
00:33:32aujourd'hui
00:33:33aujourd'hui elle est allée
00:33:33le soutenir
00:33:34on sait qu'elle le soutient
00:33:35très bien
00:33:36le soutien c'est son amie
00:33:37mais c'est son amie
00:33:38moi je trouve que c'est
00:33:39plutôt honorable
00:33:40c'est tellement facile
00:33:41de lâcher les gens
00:33:42dans ces cas là
00:33:42je suis d'accord avec vous
00:33:43ça ne veut pas dire
00:33:44justifier le comportement
00:33:45ça veut dire juste
00:33:46c'est son amie
00:33:47c'est son amie
00:33:48elle a été amie
00:33:48pendant toutes ces années
00:33:49donc elle a bien dû voir
00:33:50les comportements
00:33:51dont parlait Véronique Jeuneste
00:33:52que tout le monde
00:33:53en s'en sait
00:33:53et elle est restée son amie
00:33:54elle a eu cette amitié
00:33:55avec Gérard Depardieu
00:33:57dont tact
00:33:57mais Fanny Ardent
00:33:58ne représente donc
00:33:59qu'elle-même
00:33:59quand elle tient
00:34:00ces propos là
00:34:01elle parle de son amitié
00:34:03de ce qu'elle a été
00:34:04et ça se respecte
00:34:05ensuite
00:34:06moi ce que j'ai envie
00:34:08de retenir
00:34:09de ce qui se passe
00:34:10en ce moment
00:34:11c'est effectivement
00:34:12il y a un mouvement
00:34:12de prise de parole
00:34:13des femmes
00:34:14qu'il faut accompagner
00:34:15il faut raison garder
00:34:17c'est à dire
00:34:18qu'on ne peut pas cautionner
00:34:19toutes les paroles
00:34:19et c'est pour ça
00:34:20qu'on a des instructions
00:34:21et des enquêtes aussi longues
00:34:23à chaque fois
00:34:23pour essayer
00:34:24de démêler le vrai du faux
00:34:25et lorsque on a des procès
00:34:27c'est aussi pour ça
00:34:28que c'est intéressant
00:34:28que les débats
00:34:29se tiennent
00:34:30dans une certaine sérénité
00:34:31pour faire émerger
00:34:32les éléments de vérité
00:34:33de part et d'autre
00:34:33et que quand vous êtes
00:34:34dans un climat de tension
00:34:35tel
00:34:36que finalement
00:34:37aucune parole
00:34:37ne peut s'exprimer librement
00:34:39et bien ça donne
00:34:39des résultats
00:34:40comme celui-ci
00:34:41avec des avocats
00:34:42qui privent finalement
00:34:43l'essentiel
00:34:44Gérard Depardieu
00:34:45est-ce qu'on a retenu
00:34:46quelque chose
00:34:47de sa défense
00:34:47moi je n'ai absolument
00:34:48rien retenu de sa défense
00:34:50je n'ai eu aucun élément
00:34:51qui ne soit ressorti
00:34:52si ce n'est la position
00:34:53un petit peu compliquée
00:34:55de son avocat
00:34:56L'amitié n'est pas
00:34:59à remettre en question
00:35:00vous avez un ami
00:35:00qui fait des bêtises
00:35:01c'est pas ça qui est en question
00:35:02ce qu'il faut remettre en question
00:35:03c'est maintenant
00:35:04en effet vous avez raison
00:35:04une fois que le tribunal
00:35:06a jugé
00:35:07que l'acte a été reconnu
00:35:08on voudrait les entendre
00:35:10de nouveau
00:35:10maintenant ce qui est important
00:35:11vous l'avez dit tout à l'heure
00:35:12maître
00:35:12c'est quand même
00:35:13l'accusation quelque part
00:35:14du tribunal
00:35:14vis-à-vis de la personne
00:35:16qui fait la défense
00:35:17c'est-à-dire avoir déclaré
00:35:19qu'il a été beaucoup trop loin
00:35:20dans ses propos
00:35:21j'espère qu'il y aura
00:35:22quelque chose derrière
00:35:23parce que sinon
00:35:23tous les parties de la défense
00:35:25vont faire la même chose
00:35:26c'est-à-dire qu'il y a un abus
00:35:27quand même
00:35:27qui a été reconnu par le tribunal
00:35:29qui a été reconnu par avant
00:35:30à ceux qui ont assisté au procès
00:35:31mais qui a été aussi
00:35:32dans le jugement
00:35:33c'est-à-dire qu'il faut dire
00:35:34aussi aux avocats
00:35:35qu'il y a une limite
00:35:35à ne pas dépasser
00:35:36mais on le sait
00:35:36on sait très bien
00:35:37qu'il y a une limite
00:35:38à ne pas dépasser
00:35:39quand on a un ordre
00:35:40on a un bâtonnier aussi
00:35:42le jugement a bien dit
00:35:43qu'il a dépassé les limites
00:35:45oui
00:35:45et voilà
00:35:46j'espère que ça sera jurisprudence
00:35:48et que les autres avocats
00:35:49dans la défense
00:35:50ont une limite aussi
00:35:51bon voilà ce qu'on pouvait dire
00:35:52à l'heure qu'il est
00:35:53on y reviendra tout à l'heure
00:35:54à 11h30
00:35:55bien évidemment
00:35:55on reviendra sur les différentes réactions
00:35:58mais il n'y a pas que ça
00:35:59dans l'actualité
00:36:00je voulais à tout prix
00:36:01vous parler d'un autre sujet
00:36:02ce matin
00:36:03je voulais vous parler
00:36:03du coup de gueule
00:36:04bouleversant
00:36:05du producteur Valéry Zetoun
00:36:07vous le connaissez sans doute
00:36:08c'est un producteur de musique
00:36:10on l'a vu régulièrement
00:36:11à la télévision
00:36:13et il s'est exprimé
00:36:14il a fait une lettre
00:36:16qui est bouleversante
00:36:17vous voyez son visage
00:36:19sur la façon dont on parlait
00:36:20en particulier dans les médias
00:36:21de ce qui se passait en Israël
00:36:24on le connait pour son franc parler
00:36:25il explique
00:36:26qu'il emmerde Thierry Ardisson
00:36:28qu'il emmerde la France Insoumise
00:36:29qu'il emmerde France Télévisions
00:36:30et qu'il emmerde France 2
00:36:31en particulier
00:36:32leur traitement de l'information
00:36:34il va être en direct avec nous
00:36:35dans un instant
00:36:35auparavant
00:36:36je vous propose d'écouter
00:36:37sur cette affaire
00:36:37de Thierry Ardisson
00:36:38je vous propose d'écouter
00:36:40Aurore Berger
00:36:40qui était ce matin sur CNews
00:36:42et qui s'est exprimé sur ce sujet
00:36:43il y a deux choses
00:36:45il y a deux choses
00:36:45qui m'ont choquées
00:36:46vous me le précisez
00:36:47sur les déclarations
00:36:48il y a évidemment
00:36:49ce parallèle qui est fait
00:36:50entre Gaza et Auschwitz
00:36:52parce que
00:36:53la banalisation
00:36:54de ce qu'a été la Shoah
00:36:55la banalisation d'Auschwitz
00:36:57c'est-à-dire
00:36:57cette volonté industrielle
00:36:59d'exterminer
00:37:01d'exterminer en masse
00:37:02un peuple
00:37:03une identité
00:37:04une culture
00:37:05ne peut en aucun cas
00:37:06être banalisée
00:37:07et puis il y a une autre partie
00:37:09de la phrase
00:37:09qui est parlée
00:37:10des juifs
00:37:11les juifs seraient responsables
00:37:13de la situation
00:37:13après il s'est repris
00:37:15il a dit
00:37:15non en fait pas vraiment
00:37:16les juifs
00:37:17les israéliens
00:37:17comme c'était d'ailleurs
00:37:18tous les israéliens
00:37:19et cette essentialisation
00:37:20des français juifs
00:37:22comme s'ils étaient responsables
00:37:24depuis la France
00:37:25de la situation internationale
00:37:27de la situation humanitaire
00:37:28c'est vrai
00:37:29dramatique à Gaza
00:37:30est inacceptable
00:37:31et on sait que ça
00:37:32je pense que c'est
00:37:33sans doute pas
00:37:33ce qu'il a voulu dire
00:37:34puisqu'il s'en est excusé
00:37:35mais il l'a dit
00:37:36et le problème
00:37:37c'est que ça
00:37:37ça nourrit l'antisémitisme
00:37:39voilà
00:37:40et on rappelle donc
00:37:40Thierry Ardisson
00:37:41a bien présenté
00:37:42ses excuses
00:37:42après ces propos là
00:37:44on est donc en direct
00:37:45avec Valérie Zetoun
00:37:46bonjour Valérie
00:37:46merci beaucoup
00:37:47d'être en direct
00:37:48avec nous
00:37:49vous avez publié
00:37:51ce texte hier soir
00:37:52moi je dois avouer
00:37:52que je l'ai lu
00:37:53c'était 21h
00:37:54on vous a appelé
00:37:55dans la foulée
00:37:55parce que
00:37:56il y a à la fois
00:37:57de la colère
00:37:58il y a à la fois
00:37:59de l'émotion
00:38:00et j'ai le sentiment
00:38:00qu'il y a à la fois
00:38:01une vraie douleur
00:38:01également dans ce texte
00:38:03oui bonjour Jean-Marc
00:38:05effectivement
00:38:06il y a même
00:38:07beaucoup plus d'émotions
00:38:09d'émotions
00:38:10à laisser place
00:38:11à la colère
00:38:11parce que
00:38:12je connais
00:38:14Thierry Ardisson
00:38:15depuis des années
00:38:16on a eu
00:38:18beaucoup d'échanges
00:38:18puisque je fais ce métier
00:38:19et que mes artistes
00:38:20ont souvent fait
00:38:21ces émissions
00:38:21moi-même
00:38:22j'ai participé
00:38:23à ces émissions
00:38:24et c'est aussi pour ça
00:38:25que je lui en veux
00:38:26parce que Thierry
00:38:27est quelqu'un
00:38:28d'extrêmement cultivé
00:38:29d'extrêmement intelligent
00:38:31qui sait exactement
00:38:33ce qu'il dit
00:38:33et quand il le dit
00:38:34et ça fait encore plus mal
00:38:36venant de quelqu'un
00:38:37comme ça
00:38:38que venant
00:38:39du moindre
00:38:40député
00:38:41inculte
00:38:42LFI
00:38:43qui répète
00:38:44des éléments
00:38:45de langage
00:38:46Aurore Berger
00:38:48a dit
00:38:48Ces excuses
00:38:49Valérie
00:38:49ça veut dire
00:38:50que vous n'entendez pas
00:38:50ces excuses ?
00:38:51Si si
00:38:51mais
00:38:52Jean-Marc
00:38:53je les entends
00:38:54mais c'est trop facile
00:38:55de s'excuser après
00:38:56le mal est fait
00:38:57aujourd'hui
00:38:58avec ce qu'il a dit
00:39:00sans avoir
00:39:01en plus
00:39:02aucun contradicteur
00:39:03sur le plateau
00:39:04ce qui est quand même
00:39:05scandaleux
00:39:05venant en plus
00:39:06d'une émission
00:39:07qui est enregistrée
00:39:08donc aujourd'hui
00:39:09on peut comparer
00:39:11l'immonde
00:39:13ce qui s'est passé
00:39:14de pire
00:39:14dans l'histoire
00:39:15de l'humanité
00:39:16Oswitch n'a pas
00:39:17je veux le rappeler
00:39:18Oswitch n'a pas
00:39:19démarré à Oswitch
00:39:20on a d'abord dit
00:39:21aux juifs
00:39:22qu'ils n'étaient plus
00:39:23dignes
00:39:23d'être professeurs
00:39:25on les a éliminés
00:39:27totalement
00:39:28de la vie sociale
00:39:30ensuite
00:39:31on les a transportés
00:39:32dans des wagons
00:39:33à bestiaux
00:39:34ensuite
00:39:35on les a rasés
00:39:37on les a tatoués
00:39:38et on les a gazés
00:39:39France Télévisions
00:39:41France 3
00:39:41en ce moment
00:39:42diffuse
00:39:43les procès
00:39:44de Touvier
00:39:45de Papon
00:39:45et de Klaus Barbie
00:39:46j'invite
00:39:47vos téléspectateurs
00:39:48à regarder
00:39:49ces documents
00:39:50qui sont exceptionnels
00:39:51parce que
00:39:52il y a des femmes
00:39:53ces procès étaient dans les années 80
00:39:55entre 80 et 90
00:39:57les témoignages de femmes
00:39:59qui ont été victimes de ça
00:40:01qui ont 50 ou 60 ans
00:40:03à l'époque
00:40:04montrent ce que c'est
00:40:05vraiment un génocide
00:40:07là on parle de génocide
00:40:09et quand Thierry fait cette comparaison
00:40:11entre un génocide
00:40:12et une guerre
00:40:13parce qu'il y a une guerre
00:40:15à Gaza
00:40:15cette guerre a été déclenchée
00:40:17par le Hamas
00:40:18je veux rappeler
00:40:20à vos téléspectateurs
00:40:22que le Hamas
00:40:23c'est une organisation
00:40:24terroriste
00:40:25milliardaire
00:40:26proxy des Mollah iraniens
00:40:28dont le but
00:40:30est premièrement
00:40:31l'éradication totale
00:40:33de l'état d'Israël
00:40:34donc là
00:40:35on peut parler
00:40:35de génocide
00:40:36deuxièmement
00:40:37ça ne concerne pas
00:40:38que les juifs
00:40:39le Hamas
00:40:40veut imposer
00:40:41la Sharia
00:40:41et la Ummah
00:40:42dans le monde entier
00:40:43c'est à dire
00:40:43que ça concerne
00:40:44tous ceux
00:40:45qui ne sont pas musulmans
00:40:46et qui doivent
00:40:47partir
00:40:48pour
00:40:49leur
00:40:50idéologie politique
00:40:52donc
00:40:52assez
00:40:53d'inverser
00:40:54les valeurs
00:40:55assez
00:40:56d'expliquer
00:40:57que c'est Israël
00:40:58l'état fasciste
00:40:59et le Hamas
00:41:00oh les pauvres petits
00:41:01qui sont agressés
00:41:02par Israël
00:41:03tout est parti
00:41:04du génocide
00:41:05du 7 octobre
00:41:06et quand on ne
00:41:07recontextualise pas
00:41:08les choses
00:41:09et bien
00:41:10on donne du grain
00:41:12à moudre
00:41:12à nos pires ennemis
00:41:13on marche
00:41:14sur la tête
00:41:15Jean-Marc
00:41:16les millions
00:41:17des adultes
00:41:18sont dans le mauvais sens
00:41:19je ne sais pas
00:41:20si on peut parler
00:41:20de génocide
00:41:21du 7 octobre
00:41:21on peut parler
00:41:22d'attaque terroriste
00:41:23je ne sais pas
00:41:24si on peut parler
00:41:24de génocide
00:41:25de pogrom
00:41:26effectivement peut-être
00:41:27mais de génocide
00:41:27je ne sais pas
00:41:28pardon
00:41:29pardon Jean-Marc
00:41:30de vous couper
00:41:31oui je vais vous expliquer
00:41:32pourquoi on peut parler
00:41:33de génocide
00:41:33tout le monde a vu
00:41:35en tout cas
00:41:35si vous ne les avez pas vus
00:41:36vous allez les retrouver
00:41:37tout le monde a vu
00:41:39sur les images
00:41:40de ce
00:41:41ce qu'ils appellent
00:41:42un combattant
00:41:43moi j'appelle ça
00:41:44un lâche
00:41:44qui appelle ses parents
00:41:46un soi-disant
00:41:49combattant du Hamas
00:41:50et qui est tellement
00:41:51heureux
00:41:52de dire
00:41:53j'ai tué 8 juifs
00:41:54papa maman
00:41:55j'ai tué 8 juifs
00:41:56il dit ça
00:41:57mais il a le bonheur
00:41:59d'avoir assassiné
00:42:01des femmes
00:42:01et des enfants
00:42:02est-ce que vous croyez
00:42:04Jean-Marc
00:42:04une seule seconde
00:42:05je suis sérieux
00:42:06vous croyez
00:42:06qu'un seul juif au monde
00:42:08est heureux
00:42:09de la mort d'un palestinien
00:42:10il n'y en a pas
00:42:11parce que la grande différence
00:42:12entre les juifs
00:42:13et le Hamas
00:42:14c'est que les juifs
00:42:15ils subliment la vie
00:42:16il n'y a pas
00:42:17on ne va pas au paradis
00:42:18quand on est un combattant
00:42:19et qu'on a assassiné
00:42:20des gens
00:42:20chez nous
00:42:21ça n'existe pas
00:42:22les juifs subliment la vie
00:42:24les juifs protègent
00:42:25leurs enfants
00:42:26c'est ça la réalité
00:42:27je voudrais vous rappeler
00:42:28une phrase
00:42:30qui est importante
00:42:30Goldamer
00:42:32a déclaré
00:42:33qui était une grande
00:42:35première ministre israélienne
00:42:36elle a déclaré
00:42:37nous pouvons peut-être
00:42:39pardonner
00:42:40aux arabes
00:42:41de tuer nos enfants
00:42:42mais nous ne pouvons
00:42:43pas leur pardonner
00:42:44de nous obliger
00:42:45à tuer les autres
00:42:46c'est ça
00:42:47les juifs
00:42:48Jean-Marc
00:42:49on ne fait pas la fête
00:42:51il n'y a pas un soldat israélien
00:42:52qui est heureux
00:42:53d'être en guerre
00:42:54et d'avoir à tuer
00:42:56des gens
00:42:57parce que le Hamas
00:42:58se planque derrière
00:42:59ses femmes
00:43:00et ses enfants
00:43:00ils ont construit
00:43:02des tonnes
00:43:03avec les milliards
00:43:05qu'on leur a donné
00:43:05au lieu de donner à manger
00:43:07et de faire de Gaza
00:43:08un endroit magnifique
00:43:09parce que c'est magnifique
00:43:11ils ont construit
00:43:12des souterrains
00:43:13mais pourquoi
00:43:14est-ce qu'ils ne mettent pas
00:43:14leurs femmes et leurs enfants
00:43:15dans leurs souterrains
00:43:16mais ils vous disent
00:43:17en fait vous en voulez
00:43:18à Thierry Ardisson
00:43:19vous en voulez à France 2
00:43:20vous en voulez à la France insoumise
00:43:22je voudrais citer une phrase
00:43:23moi que j'ai trouvé
00:43:24très touchante
00:43:25dans votre texte
00:43:26vous dites
00:43:26le juif que je suis
00:43:27ne courbera jamais les Chines
00:43:29car mes épaules
00:43:30croulent sous la mémoire
00:43:31de 6 millions d'innocents
00:43:33femmes, enfants et hommes
00:43:34assassinés uniquement
00:43:35parce que juifs
00:43:36ça c'est un génocide
00:43:38mais il n'y a pas que
00:43:40il n'y a pas que
00:43:41Jean-Marc
00:43:41on parle de sionisme
00:43:42les frères musulmans
00:43:44ont pour but
00:43:45de faire que le sionisme
00:43:47le mot sionisme
00:43:48soit une insulte
00:43:49mais c'est quoi le sionisme
00:43:50le sionisme
00:43:51il vient du fait que
00:43:53de tout temps
00:43:54les juifs
00:43:55ont subi
00:43:56des massacres
00:43:57des pogroms
00:43:58je veux parler
00:43:59d'Isabelle la catholique
00:44:00je veux parler
00:44:01des pogroms russes
00:44:02l'affaire Dreyfus
00:44:03Auschwitz
00:44:05et la seconde guerre mondiale
00:44:06donc un jour
00:44:07ils se sont dit
00:44:08ce serait peut-être bien
00:44:09qu'on ait notre propre pays
00:44:11et j'invite
00:44:12vos téléspectateurs
00:44:13à écouter
00:44:14un truc qui est
00:44:16phénoménal
00:44:17et qui explique ça
00:44:18c'est le plaidoyer
00:44:20pour ma terre
00:44:21d'Herbert Pagani
00:44:22notez ça
00:44:23le plaidoyer
00:44:24pour ma terre
00:44:25d'Herbert Pagani
00:44:26où il explique
00:44:27ce qu'est le sionisme
00:44:28le sionisme
00:44:29c'est une belle idée
00:44:30mais
00:44:31les frères musulmans
00:44:32qui sont très malins
00:44:33sont en train
00:44:34de transformer
00:44:35cette idée
00:44:35qui est magnifique
00:44:36en une insulte
00:44:38et d'ailleurs
00:44:38les antifémiques
00:44:39ne disent plus
00:44:40ça le juif
00:44:41ils disent ça le sioniste
00:44:43voilà
00:44:43d'ailleurs vous
00:44:44Valérie
00:44:45d'ailleurs vous
00:44:45vous assumez
00:44:47totalement le fait
00:44:48d'être sioniste
00:44:49vous dites
00:44:49je crois que c'est
00:44:51vers la fin de la lettre
00:44:51vous dites
00:44:51le juif et le sioniste
00:44:53que je suis
00:44:53vous dit merde
00:44:54aujourd'hui
00:44:55demain
00:44:55dans un an
00:44:56et pour toujours
00:44:56mais évidemment
00:44:59Jean-Marc
00:45:00mais c'est pas que
00:45:00c'est pas que le juif
00:45:02c'est le français
00:45:03que je suis
00:45:03c'est le républicain
00:45:05que je suis
00:45:05c'est le type
00:45:06qui est très fier
00:45:08quand il va à la synagogue
00:45:09qui est une prière
00:45:10pour la république française
00:45:11parce qu'il y en a assez
00:45:13qu'on nous remette
00:45:15au banc de la société
00:45:16nous sommes intégrés
00:45:18dans tous les pays
00:45:19où nous habitons
00:45:20nous participons
00:45:21à l'économie des pays
00:45:22nous participons
00:45:24à l'émancipation
00:45:26des choses
00:45:27nous avons des intellectuels
00:45:29nous avons des gens
00:45:30qui se battent
00:45:30nous avons des grands avocats
00:45:32mais moi
00:45:34on ne va pas me réduire
00:45:35à ma condition juive
00:45:36je suis français
00:45:36et je vais me battre
00:45:38pour que la France
00:45:39ne tombe pas dans le piège
00:45:40de nos pires ennemis
00:45:41mais on marche sur la tête
00:45:43mais les étounes
00:45:43est-ce que c'est pas trop tard
00:45:44quand on voit ce qui se passe
00:45:45aujourd'hui en France
00:45:45quand on voit l'augmentation
00:45:47des actes antisémites
00:45:48quand on voit la violence
00:45:49de certains propos
00:45:50quand on voit ce qui se passe
00:45:51sur des plateaux de télé
00:45:52et on parle de France
00:45:54de samedi soir
00:45:55est-ce que c'est pas trop tard
00:45:56est-ce que le combat
00:45:57n'est pas perdu
00:45:57hélas
00:45:58le combat il est perdu
00:45:59si on leur laisse la parole
00:46:01moi je prends un risque
00:46:02en faisant ça
00:46:02je prends un risque
00:46:04mais quand je vois
00:46:05ce qu'a fait Arthur
00:46:07que je salue au passage
00:46:08qui est énorme
00:46:11ce qu'ont fait plusieurs
00:46:13grandes personnalités
00:46:14en s'opposant à ça
00:46:15en expliquant les choses
00:46:17en expliquant
00:46:18il faut continuellement
00:46:19réexpliquer les choses
00:46:20vous savez je crois que
00:46:22même en Israël
00:46:23il me semble
00:46:23alors j'en suis pas sûr
00:46:25mais il me semble
00:46:26je pense qu'il y a 20%
00:46:28des jeunes
00:46:29qui sont pas au courant
00:46:30de ce qui s'est passé
00:46:32dans la seconde guerre mondiale
00:46:33je devrais même dire
00:46:34deuxième guerre mondiale
00:46:35parce qu'avec tout ce qui se passe
00:46:36on en a une troisième
00:46:38si nous pensons
00:46:38mais
00:46:39ce que je veux dire
00:46:41c'est que
00:46:41notre rôle
00:46:42le rôle des adultes
00:46:46c'est d'apprendre aux enfants
00:46:48c'est pas de leur inculter la haine
00:46:50vous savez que
00:46:51le Hamas
00:46:53les cours
00:46:54les cours de maths
00:46:55du Hamas
00:46:56aux enfants
00:46:57c'est
00:46:57un million de juifs meurent
00:46:59combien il reste de juifs ?
00:47:01zéro
00:47:01c'est ça les cours
00:47:03est-ce que vous vous rendez compte
00:47:04qu'ils fabriquent
00:47:05on dit c'est Israël
00:47:06qui fabrique des générations
00:47:08de terroristes
00:47:08pas du tout
00:47:09c'est le Hamas
00:47:10il faut se renseigner là-dessus
00:47:11pour tout ça
00:47:12il faut pas
00:47:12rester dans son salon
00:47:14d'Occidentale
00:47:15en prenant ainsi la parole
00:47:17vous-même
00:47:18vous prenez un risque
00:47:18alors je parle pas de risque physique
00:47:20parce que
00:47:20on va dire les choses
00:47:21on s'est parlé
00:47:22avant l'émission
00:47:23et vous m'avez dit
00:47:24que vous avez beaucoup de menaces
00:47:25depuis ce qui s'est passé hier
00:47:26mais je parle professionnellement
00:47:27parce que sur le privé
00:47:28vous en parlez si vous voulez
00:47:29si vous voulez pas
00:47:29vous n'en parlez pas
00:47:30mais professionnellement
00:47:31vous vous en prenez
00:47:32par exemple directement
00:47:32au service public
00:47:33vous en prenez à France 2
00:47:35vous êtes producteur de musique
00:47:36vous êtes producteur de spectacles
00:47:38c'est un risque
00:47:38ce que vous faites
00:47:39quand vous écrivez
00:47:40parce que le juif
00:47:41que je suis
00:47:42emmerde le service public
00:47:44et particulièrement
00:47:45France 2
00:47:45comme on le voit
00:47:46c'est ce que vous avez écrit
00:47:47vous prenez un risque
00:47:49professionnel
00:47:49en plus du risque personnel
00:47:50écoutez
00:47:52là dessus
00:47:53je l'ai écrit
00:47:53sous le coup de l'émotion
00:47:54il est évident
00:47:55que je parle
00:47:56de Léa Salamé
00:47:57et de l'émission
00:47:57qu'à l'époque
00:47:58il n'est pas essentiel
00:48:00je ne vais pas faire
00:48:00ce que je reproche aux autres
00:48:01je ne sensualise pas
00:48:03tout le service public
00:48:04et je sais que sur le service public
00:48:05il y a des gens
00:48:06qui sont très bien
00:48:07et je n'ai pas de problème
00:48:09là dessus
00:48:09j'ai écrit
00:48:11franchement
00:48:11Jean-Marc
00:48:13ce papier
00:48:14enfin ce poste
00:48:15je l'ai vraiment écrit
00:48:16sous le coup de l'émotion
00:48:17parce que
00:48:18le fait de connaître
00:48:19Thierry
00:48:20je l'ai pris dans la gueule
00:48:22mais vraiment
00:48:22je me suis pris
00:48:23un 35 tonnes dans la gueule
00:48:24j'ai dit
00:48:25mais ce n'est pas possible
00:48:26que dans mon pays
00:48:26le pays que j'aime
00:48:28on puisse dire
00:48:29des choses pareilles
00:48:30à la télévision
00:48:30venant d'un titre
00:48:31que je connais
00:48:32que je respecte
00:48:33on peut penser
00:48:34aussi honnêtement
00:48:35moi je l'ai dit
00:48:36je trouve que
00:48:37enfin on ne sera peut-être
00:48:37pas d'accord là-dessus
00:48:38Valérie
00:48:38mais moi je trouve
00:48:39que le fait
00:48:39qu'il se soit excusé
00:48:40très vite
00:48:41dès le lendemain
00:48:42on peut tous
00:48:43dire des conneries
00:48:43voilà
00:48:43on peut tous dire des conneries
00:48:45moi je trouve
00:48:45que la responsabilité
00:48:46elle est plus du côté
00:48:47de la production
00:48:48elle est plus du côté
00:48:49de France 2
00:48:49on va la discuter
00:48:50qui ont décidé
00:48:51de le diffuser
00:48:52moi je veux dire
00:48:53sur un plateau télé
00:48:54alors nous en plus
00:48:55on est en direct
00:48:55donc moi je peux dire
00:48:56une connerie
00:48:57ça n'a pas arrivé
00:48:57mes invités
00:48:58peuvent dire une connerie
00:48:59ils s'excusent
00:49:00dès le lendemain
00:49:01dont acte
00:49:02mais simplement
00:49:03moi je veux savoir
00:49:04pourquoi France 2
00:49:05l'a diffusée
00:49:05pourquoi France 2
00:49:06ne fait pas un seul mot
00:49:07pourquoi France 2
00:49:08ne s'excuse pas
00:49:08pourquoi quand
00:49:09Hirardisson est ce matin
00:49:10dans Télématin
00:49:11pourquoi est-ce qu'il n'y a pas
00:49:12une seule question
00:49:13c'était ce matin
00:49:13je l'ai regardé exprès
00:49:15de 9h10 à 9h25
00:49:16pourquoi est-ce qu'on ne lui pose pas
00:49:17une seule question
00:49:18sur le sujet
00:49:20ce qui aurait permis
00:49:20également à France 2
00:49:21de faire des excuses
00:49:22pourquoi la production
00:49:23quand elle fait un communiqué
00:49:24à aucun moment
00:49:25ne s'excuse
00:49:26elle dit qu'elle comprend
00:49:27l'émotion
00:49:27on ne leur demande pas
00:49:28de comprendre
00:49:29on ne leur demande
00:49:29pourquoi ils ont diffusé ça
00:49:30voilà ça c'est des vraies questions
00:49:32après Ardisson honnêtement
00:49:34voilà il s'excuse
00:49:36il a dit une connerie
00:49:37il le dit
00:49:37Jean-Marie
00:49:38je suis d'accord avec vous
00:49:40simplement je répondais
00:49:41à votre précédente question
00:49:42sur l'émotion
00:49:43de mon papier
00:49:43je l'ai écrit comme ça
00:49:45je l'ai publié comme ça
00:49:47et donc ce papier
00:49:49il date du moment
00:49:50où je vois la séquence
00:49:51il est évident que
00:49:53je veux bien accepter
00:49:54les excuses de Thierry
00:49:55mais c'est plus le problème
00:49:56le problème c'est que
00:49:58il a mis là
00:50:00une cible dans le dos
00:50:02de tous les français juifs
00:50:03maintenant
00:50:04et il a servi la soupe
00:50:05à ses pires ennemis
00:50:06parce que je sais
00:50:07que lui aussi
00:50:08il déteste le Hamas
00:50:09mais ce que je veux dire
00:50:11c'est que
00:50:12quand on est une personnalité publique
00:50:14et qu'on parle dans les médias
00:50:16il faut un peu faire attention
00:50:18à ce qu'on dit
00:50:19alors il a pensé à ses enfants
00:50:20il s'est laissé embarquer
00:50:23par ce médecin
00:50:24dont on a caché
00:50:26dont on a caché
00:50:27qu'il s'était présenté
00:50:29avec Raphaël Glucksmann
00:50:30ou derrière les dernières législatives
00:50:32parce que
00:50:33– Pendant que vous en parlez d'ailleurs
00:50:34on voit l'image de la fiche
00:50:36pendant que vous en parlez
00:50:37il s'est présenté avec
00:50:38Raphaël Glucksmann
00:50:38qui est le compagnon
00:50:39de Léa Salamé
00:50:40donc elle ne peut pas
00:50:41ignorer qui il est
00:50:41parce qu'en plus
00:50:42il connaît Raphaël Glucksmann
00:50:43depuis des années
00:50:44donc elle savait qui il était
00:50:45et elle a visiblement décidé
00:50:46de façon délibérée
00:50:47de ne pas indiquer
00:50:48que c'était non seulement
00:50:50un humanitaire
00:50:51ça c'est vrai
00:50:51mais que c'était également
00:50:51une personnalité politique
00:50:53très engagée à gauche
00:50:54– On est d'accord
00:50:55que c'est une grande faute
00:50:56journalistique
00:50:57si vous demain
00:50:58vous faites ça dans votre émission
00:50:59j'en sais rien
00:51:00avec un député
00:51:02alors imaginons
00:51:04le rassemblement national
00:51:05mais vous êtes foutu vous
00:51:06vous allez être clou au pudori
00:51:09donc je dis qu'il y a
00:51:10une différence de traitement
00:51:11dans l'information
00:51:13de certaines émissions
00:51:14du service public
00:51:15et notamment
00:51:16donc à l'époque
00:51:17je suis désolé
00:51:18cette scène est choquante
00:51:20et je le répète
00:51:21je le répète
00:51:22cette émission
00:51:23était enregistrée
00:51:24on peut dire une connerie
00:51:25en direct
00:51:26ça arrive à tout le monde
00:51:27et il n'y a pas de problème
00:51:28mais lorsque c'est enregistré
00:51:30personne ne se dit
00:51:31à un moment donné
00:51:32non attends
00:51:33peut-être que là
00:51:34on n'avait pas de contradictoire
00:51:35c'est peut-être
00:51:37aller trop loin
00:51:37de comparer
00:51:38Auschwitz
00:51:39à Gaza
00:51:40non mais
00:51:40Gaza
00:51:41visiblement à France 2
00:51:43ça ne choque personne
00:51:43dans la société de production
00:51:44ça ne choque personne
00:51:45parmi toutes les personnes
00:51:46qui ont visionné
00:51:46et j'expliquais hier
00:51:47le parcours d'une émission enregistrée
00:51:49qui est visionnée
00:51:50par la production
00:51:50qui est montée
00:51:51qui est visionnée
00:51:52par le service juridique
00:51:52de la production
00:51:53qui ensuite est visionnée
00:51:54par la chaîne
00:51:55qui ensuite est revisionnée
00:51:56par le service juridique
00:51:57de la chaîne
00:51:57cette fois
00:51:58tout ça c'est les étapes
00:51:59qui sont faites à chaque fois
00:52:00quand une émission est enregistrée
00:52:01en particulier une émission de débat
00:52:02comme celle-là
00:52:03et qu'elle est mise à l'antenne
00:52:04visiblement à aucun moment
00:52:05il y a des alertes
00:52:06qui ont été lancées
00:52:07auprès de la direction
00:52:08et surtout aujourd'hui
00:52:09tout passe sous le tapis
00:52:10parce que
00:52:11vous regardez les journaux
00:52:12vous regardez le Parisien
00:52:12par exemple
00:52:13il n'y a aucun papier là-dessus
00:52:14ce matin
00:52:14vous regardez les journaux
00:52:15personne n'en parle
00:52:16donc pour tout le monde
00:52:16c'est normal
00:52:17ce qui s'est passé
00:52:18et il n'y a rien à dire
00:52:19merci Valérie Zetoun
00:52:20en tout cas
00:52:20merci d'avoir été
00:52:21en direct avec nous
00:52:23et puis soyez prudents
00:52:24voilà
00:52:25parce qu'on sait que
00:52:25depuis hier soir
00:52:26c'est un peu compliqué pour vous
00:52:27donc soyez prudents
00:52:28faites attention à vous
00:52:28merci beaucoup
00:52:29d'avoir été en direct
00:52:31avec nous
00:52:32en fait
00:52:33c'est révoltant
00:52:34à la fois
00:52:35ce qui s'est passé
00:52:36c'est révoltant
00:52:37le silence
00:52:37c'est révoltant également
00:52:38le fait que personne
00:52:39n'en parle aujourd'hui
00:52:40à part CNews
00:52:42à part Europe 1
00:52:42à part sur mon site
00:52:43où j'en ai beaucoup parlé
00:52:44également
00:52:44Mathieu Vallée
00:52:45il y a une espèce
00:52:45de silence finalement
00:52:46tout ça c'est normal
00:52:48non mais d'accord
00:52:50mais on s'excuse
00:52:51il s'excuse
00:52:51monsieur Ardisson
00:52:52mais moi je suis désolé
00:52:53mais on peut pas que c'était
00:52:54des excuses
00:52:54d'une telle ignominie pareille
00:52:56à Auschwitz
00:52:57il y a un million
00:52:58plus d'un million de personnes
00:53:00qui ont été gazées
00:53:01qui ont été assassinées
00:53:02parce que juifs
00:53:02et on a 6 millions de personnes
00:53:04qui ont été assassinées
00:53:05parce que juifs
00:53:05et moi je suis désolé
00:53:06mais j'en ai marre
00:53:07que sur certaines émissions
00:53:08du service public
00:53:09ce soit payé avec nos impôts
00:53:11qui fassent de la propagande
00:53:12avec de l'argent privé
00:53:13qu'ils aient le courage
00:53:14comme votre chaîne
00:53:14d'aller chercher des financements
00:53:16d'aller faire de l'audimat
00:53:17pour pouvoir financer
00:53:18finalement leurs conneries
00:53:19parce qu'au bout d'un moment
00:53:20je veux dire
00:53:21il faut respecter les gens
00:53:23et je suis désolé
00:53:24qu'à l'époque
00:53:24c'est surtout qu'à l'indécence
00:53:25et en plus sur le plateau
00:53:26même salamé
00:53:27de manière répétée
00:53:28comme tous ceux du plateau
00:53:29ah oui
00:53:29à Gaza ça a juste
00:53:30ah oui oui oui
00:53:31pas de soucis
00:53:31ils n'ont pas dit
00:53:32ah oui mais ils n'ont pas réagi
00:53:33ils n'ont pas dit
00:53:34ils me consens en tout cas
00:53:35mais oui d'accord
00:53:35moi je vous dis
00:53:36comment je l'ai ressenti
00:53:37oui oui bien sûr
00:53:38non mais ils n'ont pas réagi
00:53:39mais pardon mais comment
00:53:40on peut dire
00:53:40de tels ignominies
00:53:41sur un plateau
00:53:42et votre invité
00:53:43il a raison
00:53:43au bout d'un moment
00:53:45il y a une histoire
00:53:46on ne peut pas oublier
00:53:47et effacer
00:53:48d'un revers de la main
00:53:49et de rayer
00:53:50un trait sur une carte
00:53:52des juifs
00:53:53qui ont été mis
00:53:53dans des
00:53:54comme des bestiaux
00:53:55comme dans des wagons
00:53:56qui ont été déportés
00:53:57à ce que vous connaissez
00:53:58comment on peut faire
00:53:59cette comparaison
00:53:59je ne comprends même pas
00:54:00de débat
00:54:01moi je redis
00:54:02même salamé qui ne dit rien
00:54:04même salamé qui ne dit rien
00:54:05on peut être en désaccord
00:54:06moi à mon avis
00:54:06c'est qu'à un moment donné
00:54:07on peut dire une connerie
00:54:07dans la vie
00:54:08on peut dire une connerie
00:54:10sur un plateau
00:54:10et il ne faut pas être
00:54:12un transigeant
00:54:12parce que ça pourra vous arriver
00:54:14ça peut arriver
00:54:15ça peut nous arriver
00:54:16mais moi on ne pardonnera rien
00:54:17il y a une compréhension
00:54:18avec les gauchos
00:54:19et le gauche qui est incroyable
00:54:20mais nous
00:54:21en tout cas
00:54:22on s'est assassiné
00:54:23à tout le monde
00:54:24moi je pense qu'on peut pardonner
00:54:28voilà
00:54:28je pense qu'on ne peut pas
00:54:30j'espère qu'on enregistrera
00:54:31votre magnète
00:54:31et que quand il y aura
00:54:32un élu du racisme
00:54:33parce que ça paraît
00:54:33à tout le monde
00:54:34qui ferait une erreur
00:54:34la monstétude
00:54:36que vous évoquez
00:54:37sera cette partagée
00:54:38je ne mets pas la vôtre en cause
00:54:39mais en tout cas
00:54:39j'espère que ça sera le cas
00:54:41vous n'êtes peut-être pas
00:54:42d'accord non plus avec moi
00:54:43mais moi je pense
00:54:43qu'on peut pardonner
00:54:44pour moi la faute
00:54:45elle est à France 2
00:54:45et elle est à la production
00:54:46alors très clairement
00:54:47la faute est sur France 2
00:54:49la faute est sur les personnes
00:54:50qui produisent cette émission
00:54:51la faute est sur Léa Salamé
00:54:52qui quand elle invite
00:54:53le docteur Pitti
00:54:54c'est pertinemment
00:54:55qui elle invite sur son plateau
00:54:56nous avons visionné
00:54:57à plusieurs avocats
00:54:58l'intégralité de l'émission
00:55:00pour reprendre les passages
00:55:02litigieux
00:55:03nous avons rédigé
00:55:04un signalement
00:55:05qui part à l'Arcom
00:55:06ce jour
00:55:07qui devait partir hier
00:55:08mais nous avons rajouté
00:55:09des choses en visionnant
00:55:10nous nous sommes rendus compte
00:55:11qu'il y avait d'autres propos
00:55:11qui étaient problématiques
00:55:12et nous ne comprenons pas
00:55:15nous avons été destinataires
00:55:16pas d'un courrier anonyme
00:55:18mais d'un message
00:55:19d'une personne
00:55:20qui travaille
00:55:21vraisemblablement
00:55:22au sein de cette équipe
00:55:22et qui nous a expliqué
00:55:23effectivement ce que vous avez évoqué
00:55:24hier
00:55:25et que vous venez de rappeler
00:55:26la manière dont cette émission
00:55:27se produit
00:55:28la manière dont elle arrive
00:55:29jusqu'aux téléspectateurs
00:55:30en fait
00:55:30et on a compris
00:55:31qu'il y avait eu
00:55:32à un moment donné
00:55:33un choix éditorial
00:55:34qui avait été fait
00:55:35en laissant passer cette information
00:55:36qui est une information
00:55:37qui pour nous
00:55:39par ailleurs
00:55:40relèverait sans doute
00:55:41d'une qualification pénale
00:55:42en rapport avec
00:55:43la loi Guesso
00:55:44ça s'apparente
00:55:45à du négationnisme
00:55:46ou du révisionnisme
00:55:47parce que ça fait
00:55:47une banalisation outrancière
00:55:49de la Shoah
00:55:50et ça c'est prévu par les textes
00:55:51et c'est réprimé
00:55:52par le code pénal
00:55:53indépendamment de ça
00:55:55il y a ce choix éditorial
00:55:56qui est fait
00:55:56à un moment donné
00:55:57de ne pas retirer cette séquence
00:55:58ça ça pose question
00:55:59ça pose véritablement question
00:56:01j'étais venue en parler
00:56:03sur votre plateau
00:56:03nous avons eu
00:56:04de longues séances de travail
00:56:05récemment
00:56:06sur la lutte
00:56:07contre l'antisémitisme
00:56:08avec ce fameux rapport
00:56:09qui a été remis
00:56:10par Aurore Berger
00:56:11au gouvernement
00:56:11il y a une quinzaine
00:56:12de jours de cela
00:56:12dans le cadre
00:56:14de ces séances de travail
00:56:15nous avons eu
00:56:16une séance de travail
00:56:16notamment
00:56:17nous avons auditionné
00:56:18l'une des responsables
00:56:20de l'ARCOM
00:56:20madame Lucille Petit
00:56:21qui est venue
00:56:22avec qui nous avons pu échanger
00:56:23qui nous a invité
00:56:24à signaler
00:56:25lorsque nous considérions
00:56:27qu'il y avait
00:56:28effectivement
00:56:29des provocations à la haine
00:56:30qui étaient tenues
00:56:31sur des chaînes
00:56:32qu'elles soient publiques ou non
00:56:33et qui nous invitent
00:56:34à faire cette démarche
00:56:35alors nous allons la faire
00:56:36nous l'avons faite
00:56:37le signalement est rédigé
00:56:38il est très complet
00:56:39mais je vais vous dire
00:56:41comme je le pense
00:56:42Jean-Marc
00:56:42nous sommes les associations
00:56:43loi 1901
00:56:45moi je veux bien faire ce travail
00:56:46je le fais
00:56:46parce que je sais
00:56:47à quel point il est important
00:56:49de mettre des crans d'arrêt
00:56:50et nous oeuvrons
00:56:51pour que ces crans d'arrêt soient mis
00:56:53je pense à un moment donné
00:56:54qu'il y a une part aussi
00:56:54de responsabilité à prendre
00:56:56de la part peut-être
00:56:57de ministres
00:56:58qui pourraient faire
00:56:59des signalements
00:56:59article 40
00:57:00qui pourraient saisir
00:57:00l'ARCOM
00:57:00également comme nous le faisons
00:57:02je crois qu'il faut
00:57:03qu'il y ait un relais
00:57:04et pour revenir sur le point
00:57:05on va voir la réaction
00:57:06d'ARCOM surtout
00:57:06je rappelle que
00:57:08Cyril Hanouna
00:57:09s'en est pris plein la gueule
00:57:10avec des amendes incroyables
00:57:11alors qu'il est en direct
00:57:12et on dit
00:57:13oui mais le direct
00:57:14n'est pas une excuse
00:57:14et l'enregistrer
00:57:15il y a plusieurs infractions
00:57:17qui sont relevées
00:57:18notamment des infractions
00:57:20à la loi 1986
00:57:21qui régit en fait
00:57:23un petit peu
00:57:23le rôle de l'ARCOM
00:57:24et ses fonctions
00:57:25il y a le fait
00:57:26qu'on vient
00:57:27dénier en fait
00:57:29des crimes contre
00:57:30l'humanité
00:57:30qui ont été reconnus
00:57:31en tant que tel
00:57:31et il y a le fait
00:57:32qu'on vient diffuser
00:57:33des propos
00:57:33qui sont susceptibles
00:57:34de provoquer à l'aide
00:57:35à l'encontre
00:57:36d'une certaine population
00:57:36Jean-Marc je voudrais
00:57:37juste terminer
00:57:38juste un petit point
00:57:39sur Thierry Hardisson
00:57:40parce que vous dites
00:57:41qu'il s'est excusé
00:57:42et vous dites
00:57:43c'est une connerie
00:57:44moi je ne considère pas
00:57:46que c'est une connerie
00:57:46c'est là la différence
00:57:47entre votre opinion
00:57:48et la mienne
00:57:49moi je considère
00:57:49que dans le contexte
00:57:50où nous sommes
00:57:51où on croule
00:57:52en fait
00:57:53sous les agressions
00:57:54antisémites
00:57:54dans tous les sens
00:57:55dans toutes les directions
00:57:56Thierry Hardisson le sait
00:57:57c'est pas un extraterrestre
00:57:58il s'envile un jeune mot
00:57:59il vit sur cette planète
00:58:01il sait exactement
00:58:02ce qui se passe
00:58:02depuis le 7 octobre 2023
00:58:04pour ses compatriotes
00:58:05citoyens français
00:58:06de confession juive
00:58:07et lorsqu'il tient
00:58:08des propos pareils
00:58:09et qu'il réitère
00:58:10parce qu'il l'a fait
00:58:11sur deux passages
00:58:11vous n'en avez visé qu'un
00:58:12mais il le fait
00:58:13un peu après aussi
00:58:14c'est pas une connerie
00:58:15c'est une posture
00:58:16c'est une position
00:58:16pour quelle raison
00:58:17il dit qu'il a été touché
00:58:18qu'il a été ému
00:58:19par le discours
00:58:20qu'il a eu avant
00:58:21et c'est pour ça
00:58:23enfin je sais pas
00:58:25moi je pense
00:58:25qu'on peut pardonner
00:58:26on peut pardonner
00:58:27votre position
00:58:28c'est pas celle que
00:58:29j'adopte
00:58:30et nous réfléchissons
00:58:31effectivement
00:58:31une plainte
00:58:32effectivement
00:58:33sur la qualification
00:58:34de négationnisme
00:58:36et de révisionnisme
00:58:37parce que
00:58:37France 2
00:58:38qui ne dit rien
00:58:39France 2
00:58:40qui ne dit rien
00:58:41pas un mot
00:58:42moi c'est sûr
00:58:43vous avez vu le communiqué
00:58:44de France 2
00:58:44il n'y a pas le mot excuse
00:58:45dedans
00:58:45il n'y a pas de communiqué
00:58:46de France 2
00:58:46c'est un communiqué
00:58:47de la société de production
00:58:48il n'y a aucun communiqué
00:58:49de France 2
00:58:50il n'y a pas un mot
00:58:51de France 2 justement
00:58:52c'est la société de production
00:58:53de quelle est-ce
00:58:53très vite
00:58:54parce qu'on est super en retard
00:58:55en fait vous avez tout dit
00:58:56c'est un vrai scondage
00:58:56bon mais merci
00:58:57Jean-Marc
00:58:59laissez-moi dire deux mots
00:59:00vous avez raison
00:59:01Léa Salamé
00:59:02France 2
00:59:03l'ARCOM
00:59:03silence total
00:59:04pas d'excuse
00:59:05d'accord
00:59:05alors c'est vrai
00:59:06qu'on attaque Thierry Ardisson
00:59:07et en effet
00:59:08ce qu'il a dit
00:59:08aujourd'hui
00:59:09et les filles se servent de ça
00:59:10et les filles
00:59:10a comme copain
00:59:11aujourd'hui Thierry Ardisson
00:59:12dans l'importation du conflit
00:59:14israé ou palestinien
00:59:15mais je vous le dis encore
00:59:16et vous avez totalement raison
00:59:17quel silence
00:59:18de la part des autorités
00:59:19c'est-à-dire que vous
00:59:20vous êtes obligés de les saisir
00:59:20alors que c'est leur boulot
00:59:22t'aurait que moi de faire ça
00:59:23moi j'attendais
00:59:24on a sanctionné
00:59:25pour moins que ça
00:59:26quelles vont être les sanctions
00:59:27sous ces propos
00:59:27mais exactement
00:59:28c'est la question qu'on pose
00:59:29merci beaucoup
00:59:30on va faire le CNews Info
00:59:31je suis désolé
00:59:31il est déjà 11h37
00:59:32j'ai 7 minutes
00:59:33je crois que j'ai jamais eu
00:59:34autant de retard
00:59:34on va faire le CNews Info
00:59:35on fait la pub
00:59:36on se retrouve après
00:59:36on reviendra sur Gérard Depardieu
00:59:38on retournera au tribunal
00:59:39on vous rappellera
00:59:39le verdict de 18 mois
00:59:42avec sursis
00:59:42Gérard Depardieu
00:59:43qui fait appel
00:59:43vous réentendrez rapidement
00:59:45les avocats
00:59:45et puis on vous parlera
00:59:45de ce soir
00:59:46l'événement
00:59:46c'est quand même
00:59:47Emmanuel Macron
00:59:48qui va être à la télé
00:59:49Emmanuel Macron
00:59:50que va-t-il dire
00:59:56montrez à l'image
00:59:56ce que vous venez de sortir
00:59:59je vous annonce ce soir
00:59:59voilà ce qui va se passer
01:00:01c'est du pipo
01:00:01c'est ça
01:00:02c'est un pipo
01:00:02la flûte
01:00:03ça y est
01:00:03ça y a un flûte
01:00:04d'accord
01:00:05on voit tout ça
01:00:06dans un instant
01:00:06restez avec nous
01:00:07c'est en direct
01:00:07c'est CNews
01:00:08à tout de suite
01:00:08Gérard Depardieu
01:00:16va faire appel
01:00:17de sa condamnation
01:00:18pour agression sexuelle
01:00:19sur les deux plaignants
01:00:20du film
01:00:21Les Volets Verts
01:00:22le monstre sacré du cinéma
01:00:23a écopé
01:00:24de 18 mois de prison
01:00:25avec sursis
01:00:25privation de ses droits civiques
01:00:27pendant deux ans
01:00:27et inscription au fichier
01:00:29des délinquants sexuels
01:00:30un jugement prononcé
01:00:31en l'absence de l'acteur
01:00:33qui ne s'est pas présenté
01:00:33au tribunal
01:00:34vous découvrez les images
01:00:36de la violente bagarre
01:00:37qui a éclaté hier
01:00:38au tribunal de Bordeaux
01:00:40rixe sur fond
01:00:40de rivalité entre quartiers
01:00:42alors que trois jeunes hommes
01:00:44sont jugés depuis hier
01:00:45par la cour d'assises de Gironde
01:00:46pour la mort de Lionel
01:00:4716 ans
01:00:48mortellement blessé
01:00:49lors d'une fusillade
01:00:50en 2021
01:00:51et puis Emmanuel
01:00:53et Brigitte Macron
01:00:53en visite d'état
01:00:54au Royaume-Uni
01:00:55du 8 au 10 juillet
01:00:56suite à l'invitation
01:00:57du roi Charles III
01:00:58et de la reine Camilla
01:00:59et le chef de l'État
01:01:01en profitera pour coprésider
01:01:02le 37e sommet franco-britannique
01:01:04aux côtés du Premier ministre
01:01:05Keir Starmer
01:01:06indique le Palais de l'Élysée
01:01:08En 11h39 sur CNews
01:01:13merci d'être en direct avec nous
01:01:14dans un instant
01:01:14on va revenir sur Emmanuel Macron
01:01:15qui sera ce soir sur TF1
01:01:17mais tout d'abord
01:01:17l'une des informations du jour
01:01:19vous le savez
01:01:19vous l'avez vécu en direct
01:01:20avec nous sur CNews
01:01:21c'est Gérard Depardieu
01:01:23qui a été condamné
01:01:23à 18 mois de prison
01:01:24avec sursis
01:01:25pour deux agressions sexuelles
01:01:27Gérard Depardieu
01:01:28qui a décidé
01:01:29de faire appel
01:01:30on est avec
01:01:31Sabrina Bialin-Bouillet
01:01:32qui est sur place
01:01:33journaliste police-justice
01:01:35de CNews
01:01:35avec les images
01:01:36de Malosténaire
01:01:37Sabrina
01:01:38est-ce que vous pouvez
01:01:38nous rappeler
01:01:39tout ce qui s'est passé
01:01:40depuis ce matin
01:01:41et en particulier
01:01:41ce verdict
01:01:42qui correspond précisément
01:01:44aux réquisitions
01:01:44qui avaient été faites
01:01:45par le parquet
01:01:46Alors Gérard Depardieu
01:01:48qui n'était pas présent
01:01:50ce matin
01:01:51pour cause de tournage
01:01:52il n'a donc pas pu
01:01:53entendre son jugement
01:01:55qui le reconnaît
01:01:56coupable
01:01:57d'agressions sexuelles
01:01:58sur les deux plaignantes
01:01:59il est donc condamné
01:02:00vous l'avez dit
01:02:01à 18 mois
01:02:02avec sursis simple
01:02:03plus de 20 000 euros
01:02:05à verser aux plaignantes
01:02:07deux ans
01:02:07d'inégilibilité
01:02:08il est aussi inscrit
01:02:09au fichier
01:02:10des délinquants sexuels
01:02:11mais le fait
01:02:12le plus marquant
01:02:13de cette audience
01:02:13c'est que le tribunal
01:02:15a reconnu
01:02:15la victimisation secondaire
01:02:17alors la victimisation secondaire
01:02:18c'est quoi ?
01:02:19Eh bien le tribunal
01:02:19considère qu'il y a eu
01:02:21aussi un préjudice moral
01:02:23lors de l'audience
01:02:24à l'encontre
01:02:24des partis civils
01:02:26les partis civils
01:02:27qui vont donc
01:02:27elles aussi
01:02:28être indemnisées
01:02:29à ce titre
01:02:29dans le viseur
01:02:30c'est bien sûr
01:02:31la défense
01:02:32de Gérard Depardieu
01:02:32Maître Assous
01:02:33qui a été jugé
01:02:34dur
01:02:34excessive
01:02:35à l'égard
01:02:36des partis civils
01:02:37a été cité
01:02:38notamment
01:02:38cette phrase
01:02:39où il accuse
01:02:40de menteuse
01:02:41l'une des plaignantes
01:02:42du côté
01:02:44des plaignantes
01:02:45et des avocates
01:02:46des plaignantes
01:02:46elles s'expriment
01:02:47elles disent
01:02:47c'est une victoire
01:02:49de toutes les femmes
01:02:50et elle le rappelle
01:02:51qu'en ce jour
01:02:52d'ouverture
01:02:52du festival de Cannes
01:02:54cette condamnation
01:02:54résonne particulièrement
01:02:56pour Maître Assous
01:02:57donc l'avocat
01:02:57Gérard Depardieu
01:02:58lui il dénonce
01:02:59qu'accusation
01:03:00vaut condamnation
01:03:01je cite
01:03:02un cap a été franchi
01:03:03pour lui
01:03:04et il précise
01:03:05qu'il va interjeter appel
01:03:06Merci beaucoup
01:03:07Sabrina
01:03:08vous parliez de Maître Assous
01:03:09il a pris la parole
01:03:09bien évidemment
01:03:10juste après le verdict
01:03:12il est allé vers la presse
01:03:13pour expliquer
01:03:14quelle était sa position
01:03:15en expliquant que pour lui
01:03:16aujourd'hui
01:03:16il n'y avait plus de procès
01:03:17dès qu'on était accusé
01:03:18de ce type de fait
01:03:20on était automatiquement
01:03:21condamné
01:03:22écoutez-le
01:03:22Gérard Depardieu
01:03:24a été déclat équipable
01:03:26il va bien évidemment
01:03:26interjeter appel
01:03:27mais ce qui est très important
01:03:30et ce qu'il faut retenir
01:03:31de cette décision
01:03:31c'est que
01:03:33pour la 10ème chambre
01:03:34du tribunal correctionnel
01:03:35de Paris
01:03:36accusation
01:03:37vaut condamnation
01:03:38à partir du moment
01:03:39où vous êtes mis en cause
01:03:40aujourd'hui
01:03:41dans une affaire
01:03:42dite d'agression sexuelle
01:03:43vous êtes automatiquement
01:03:44condamné
01:03:45et peu importe
01:03:46si vous avez
01:03:46et si on relève
01:03:48de multiples contradictions
01:03:49des mensonges
01:03:50voire des incohérences
01:03:51et des incompatibilités physiques
01:03:53on considère
01:03:55que ce n'est absolument
01:03:56pas grave
01:03:57et pire
01:03:58on considère
01:03:58que le fait
01:03:59de remettre en cause
01:04:00les accusations
01:04:01est une agression
01:04:03supplémentaire
01:04:03c'est-à-dire que
01:04:04nous sommes à un stade
01:04:06on a passé
01:04:07une nouvelle étape
01:04:08c'est-à-dire que
01:04:08maintenant
01:04:09la défense même
01:04:10dans ce type
01:04:11d'accusation
01:04:13de procès
01:04:14n'est plus acceptée
01:04:15bien évidemment
01:04:16la cour d'appel
01:04:18va sanctionner
01:04:19ce type de décision
01:04:21puisque c'est une négation
01:04:23des droits
01:04:23de la défense
01:04:24c'est-à-dire que
01:04:25le tribunal
01:04:26a expressément
01:04:27indiqué
01:04:28il l'a écrit
01:04:29et il l'assume
01:04:29que le fait
01:04:31de remettre en cause
01:04:32la véracité
01:04:33des accusations
01:04:34qui sont portées
01:04:35contre vous
01:04:35c'est une agression
01:04:36supplémentaire
01:04:37le fait de considérer
01:04:38qu'une personne
01:04:40qui vous met en cause
01:04:40ment
01:04:41c'est une agression
01:04:42supplémentaire
01:04:43c'est-à-dire que
01:04:43ça revient à dire
01:04:45qu'une personne
01:04:45qui vous accuse
01:04:46est automatiquement
01:04:48une victime
01:04:49et par voie de conséquence
01:04:50vous êtes automatiquement
01:04:51coupable
01:04:52donc finalement
01:04:53il n'y a plus de procès
01:04:54la condamnation
01:04:56est déjà
01:04:57actée
01:04:59la culpabilité
01:05:00est acquise
01:05:01maintenant
01:05:02la seule
01:05:03possibilité
01:05:05si on lit
01:05:07et si on comprend
01:05:09les motivations
01:05:09du tribunal
01:05:10serait
01:05:11de s'excuser
01:05:12et d'implorer
01:05:13le pardon
01:05:14mais je vous rappelle
01:05:15quand même
01:05:16qu'il y a
01:05:16un très grand nombre
01:05:18de décisions de justice
01:05:19qui relaxent
01:05:20il y a un très grand nombre
01:05:21de décisions de justice
01:05:22qui ordonnent des non-lieux
01:05:24et il y a un très grand nombre
01:05:25de décisions de justice
01:05:26qui acquittent
01:05:27voilà
01:05:27maître Assouz
01:05:28qui est l'avocat
01:05:28de Gérard Depardieu
01:05:29tonalité totalement différente
01:05:31on l'imagine
01:05:31du côté des plaignantes
01:05:32et en particulier
01:05:33du côté d'Amélie
01:05:34qui est l'une des plaignantes
01:05:35et qui s'est exprimée
01:05:36à la sortie du tribunal
01:05:37écoutez je suis très émue
01:05:43moi qui étais plutôt bavarde
01:05:45jusque là
01:05:46aujourd'hui j'ai du mal
01:05:47à m'exprimer
01:05:47je pense que tout a été
01:05:48parfaitement bien dit
01:05:49par maître
01:05:50je suis très émue
01:05:52je suis très très satisfaite
01:05:53de cette décision
01:05:54c'est pour moi
01:05:56une victoire
01:05:56vraiment
01:05:57et une grande avancée
01:05:58un pas en avant
01:05:59on avance
01:06:00on avance
01:06:01merci
01:06:02la justice a été rendue
01:06:04j'ai l'impression
01:06:04l'attitude de monsieur Assou
01:06:07ça a été abject
01:06:09là vraiment
01:06:10et nous avons vécu
01:06:12quatre jours d'enfer
01:06:13la dernière fois
01:06:14pour une espèce
01:06:15d'aménagement horaire
01:06:16dû au problème de santé
01:06:18de monsieur Depardieu
01:06:18qui s'avère être
01:06:20finalement
01:06:21en très bonne santé
01:06:22puisqu'il est en train
01:06:23de faire un tournage
01:06:24quelque part
01:06:25aux Açores
01:06:26donc un tournage
01:06:27qui était probablement
01:06:28d'ailleurs programmé
01:06:29depuis un certain temps
01:06:30puisqu'il est allé tourner
01:06:32quelques semaines après
01:06:33donc je pense
01:06:34qu'on nous a baladé
01:06:35et qu'on a organisé
01:06:37quatre jours
01:06:38autour d'une
01:06:39soi-disant
01:06:40je sais pas
01:06:41un aménagement horaire
01:06:43en raison de ces problèmes
01:06:43de santé
01:06:44ce auquel je ne crois pas
01:06:45du tout
01:06:46donc voilà
01:06:48je suis d'autant plus
01:06:49en colère
01:06:50par la façon
01:06:51dont monsieur Assou
01:06:52nous a traités
01:06:52pendant ces quatre jours
01:06:54et je suis vraiment
01:06:55pour moi
01:06:56cette histoire
01:06:56de victimisation secondaire
01:06:58je trouve que
01:06:59parfois le terme
01:07:00est mal choisi
01:07:01j'aurais plutôt tendance
01:07:02à parler de double peine
01:07:03elle est vraiment
01:07:06elle a vraiment
01:07:06tout son sens
01:07:07sur ce procès
01:07:08certainement sur d'autres
01:07:09mais en tout cas
01:07:09moi je ne peux parler
01:07:10que d'une autre
01:07:11c'est très important
01:07:13voilà Amélie
01:07:14l'une des plaignantes
01:07:15donc je vous rappelle
01:07:15la condamnation
01:07:16de Gérard Depardieu
01:07:17à 18 mois de prison
01:07:18avec sursis
01:07:19Gérard Depardieu
01:07:19et son avocat
01:07:20qui ont annoncé
01:07:21faire appel
01:07:22on y reviendra
01:07:23sur ces news
01:07:23bien évidemment
01:07:24tout à l'heure
01:07:24à midi
01:07:24avec Sonia Mabrouk
01:07:26Emmanuel Macron
01:07:27ce sera ce soir
01:07:28sur TF1
01:07:28changement total de sujet
01:07:29est-il toujours
01:07:30le roi de la com
01:07:31Emmanuel Macron
01:07:32c'est vraiment
01:07:32la question qu'on peut
01:07:33se poser à l'heure
01:07:34qu'il est
01:07:35on va en parler
01:07:35avec Thomas Bonnet
01:07:36dans un instant
01:07:37auparavant
01:07:38moi je voudrais vous montrer
01:07:39une séquence
01:07:39que j'ai trouvée surréaliste
01:07:40c'est Emmanuel Macron
01:07:41qui fait son autopromo
01:07:42alors c'est-à-dire que maintenant
01:07:42il n'y a même plus besoin
01:07:43de TF1
01:07:43ils n'ont même plus besoin
01:07:44de faire de la pub
01:07:45des spots de pub en fait
01:07:46il va sur les réseaux sociaux
01:07:48retrouvez-moi
01:07:49regardez-moi
01:07:50je serai sur TF1
01:07:51mardi soir
01:07:52enfin c'est sur la liste
01:07:53regardez
01:07:53bonjour à tous
01:07:55voilà je voulais vous donner
01:07:56simplement rendez-vous
01:07:57mardi 13 mai
01:07:58à 20h10 sur TF1
01:08:00et vous dire que
01:08:01si vous avez des questions
01:08:02vous pouvez me
01:08:03les faire poser en direct
01:08:04j'y répondrai
01:08:05alors à mardi 13 mai
01:08:0720h10 sur TF1
01:08:08merci à tous et toutes
01:08:09voilà donc
01:08:10il fait son autopromo
01:08:13bonjour Tom Abonnet
01:08:13merci d'être avec nous
01:08:14journaliste politique
01:08:15à CNews
01:08:16dans un instant je demanderai
01:08:16à nos invités
01:08:17quelles questions
01:08:17ils aimeraient poser ce soir
01:08:18à Emmanuel Macron
01:08:19mais est-ce que
01:08:21c'est toujours le roi de la commune
01:08:22Emmanuel Macron
01:08:23ou ça commence à se voir
01:08:25la ficelle paraît un peu grosse là non ?
01:08:28écoutez oui
01:08:28on sait qu'Emmanuel Macron
01:08:30a un goût pour la communication
01:08:31on va lui reconnaître le fait
01:08:32que ça fait un moment
01:08:33qu'il ne s'est pas prêté
01:08:34à un exercice de ce genre
01:08:35c'est-à-dire
01:08:35un exercice télévisé
01:08:38qui sort un peu
01:08:38des allocations
01:08:39très formelles
01:08:40là il va être questionné
01:08:41par un certain nombre
01:08:42d'abord de journalistes
01:08:43puis d'acteurs
01:08:44de la société civile
01:08:45ça fait comme ça
01:08:46qu'ils ne sont présentés
01:08:46pas de politique
01:08:47à l'exception de Robert Ménard
01:08:49il y a plusieurs thématiques
01:08:50qui vont être abordées
01:08:52on nous parle d'une durée totale
01:08:53de deux heures
01:08:54mais quand on connaît
01:08:55le président de la république
01:08:55on peut attendre
01:08:56à ce que ça dure
01:08:56un peu plus longtemps
01:08:58moi la question que je me pose
01:08:59c'est de savoir
01:08:59est-ce que ça intéresse
01:09:00encore les français
01:09:01est-ce que les français
01:09:01seront nombreux ce soir
01:09:02à regarder l'émission
01:09:04d'Emmanuel Macron
01:09:05je n'en sais rien
01:09:06je suis curieux de voir
01:09:07quelles seront les audiences
01:09:08demain matin
01:09:09parce que
01:09:10quoi qu'au fond
01:09:10les français ont quand même compris
01:09:11qu'il reste deux ans
01:09:12demanda à Emmanuel Macron
01:09:13que son pouvoir politique
01:09:15s'est drastiquement réduit
01:09:16depuis la dissolution ratée
01:09:18est-ce qu'au fond
01:09:19ils attendent encore
01:09:20des annonces
01:09:21que leur vie quotidienne
01:09:22change avec les actions
01:09:24du président de la république
01:09:25je n'en suis pas sûr
01:09:26la question quand même
01:09:27ce qu'on va observer
01:09:28c'est est-ce qu'Emmanuel Macron
01:09:29va avoir recours
01:09:30au référendum
01:09:31jusqu'à présent
01:09:32c'est assez compliqué
01:09:33d'avoir une réponse
01:09:33à cette question
01:09:34il semblerait que
01:09:35même au sein du palais de l'Elysée
01:09:36il y a encore
01:09:37quelques hésitations
01:09:38est-ce qu'il y aura
01:09:39un référendum d'abord
01:09:40et puis s'il y a un référendum
01:09:41sur quel thème
01:09:42il faut évidemment
01:09:43trouver des thèmes
01:09:43qui ne soient pas
01:09:44des thèmes sanctions
01:09:45pour le président de la république
01:09:46donc on n'aura pas
01:09:47par exemple
01:09:47de référendum
01:09:48sur l'immigration
01:09:49donc voilà
01:09:50pourquoi
01:09:51j'attends quand même
01:09:52cette émission
01:09:52avec impatience
01:09:53pour voir ce que
01:09:54le président de la république
01:09:55a à dire
01:09:55sur un certain nombre
01:09:56de sujets
01:09:57je pense notamment
01:09:58au sujet régalien
01:09:59vous allez interroger
01:09:59vous inviter sur
01:10:00les questions
01:10:00qu'il viendrait poser
01:10:01au président de la république
01:10:02si j'avais la chance
01:10:03de pouvoir l'interroger
01:10:04je l'interrogerais
01:10:05effectivement sur
01:10:06l'état d'ensauvagement
01:10:07de notre société
01:10:08ce qu'il en pense
01:10:08et quelle est sa part
01:10:10de responsabilité
01:10:10dans tout ça
01:10:11effectivement Thomas
01:10:12mais c'est vrai
01:10:12qu'on peut se demander
01:10:13aussi parfois
01:10:14sur le choix des personnes
01:10:15on verra quelle est l'émission
01:10:16mais moi j'aurais bien aimé
01:10:17qu'il parle avec une dame
01:10:18par exemple
01:10:19qui vit dans une cité
01:10:20qui n'arrive plus
01:10:21à faire son quotidien
01:10:22qui a des problèmes
01:10:23de vie quotidienne
01:10:24qui a des problèmes
01:10:24avec la drogue
01:10:25qui a des problèmes
01:10:26d'ensauvagement
01:10:26de ses sociétés
01:10:27voilà c'est avec ces gens-là
01:10:28honnêtement
01:10:28Thibaut InShape par exemple
01:10:30il est super sympa ce garçon
01:10:31mais est-ce qu'il symbolise
01:10:33aujourd'hui quelque chose
01:10:34dans la société d'aujourd'hui
01:10:35je ne sais pas
01:10:35moi j'aurais préféré
01:10:36avec de vrais gens de la rue
01:10:37un responsable de Bartaba
01:10:39qui a été agressé trois fois
01:10:40comme on l'a vu sur CNews
01:10:42ça m'aurait intéressé
01:10:43d'avoir ce dialogue
01:10:43qu'est-ce que vous avez fait
01:10:44monsieur le Président
01:10:45pour me protéger
01:10:46c'est ça aussi
01:10:47les questions
01:10:47qu'on aimerait entendre
01:10:49Thibaut InShape
01:10:49je ne pense pas
01:10:50qu'il lui pose ça
01:10:50bon merci Thomas
01:10:51on verra ça
01:10:52et on débriefera tout ça
01:10:53demain
01:10:53Mathieu Vallée
01:10:54quelles questions
01:10:54vous aimeriez poser au Président
01:10:55pourquoi il a si souvent
01:10:57lâché et lâché les policiers
01:10:59et est-ce qu'aujourd'hui
01:11:00il considère encore
01:11:00qu'il y a des violences policières
01:11:01des contrôles aux faciès
01:11:02et est-ce qu'il considère
01:11:03qu'un policier
01:11:04est un sous-homme
01:11:05un sous-citoyen
01:11:05un sous-justiciable
01:11:06par rapport à un certain nombre
01:11:07je pense à l'affaire
01:11:08je pense aussi à l'affaire Zéclair
01:11:09je pense à toutes ces affaires
01:11:11où les policiers et les gendarmes
01:11:11sont en première ligne
01:11:12l'affaire Radaba
01:11:12où il ne s'est jamais exprimé
01:11:14et pire
01:11:14sur ce sapeur-pompier
01:11:15aujourd'hui
01:11:16dans une France en sauvagée
01:11:17qui a été percuté
01:11:19pour être tué par un criminel
01:11:20si souvent connu
01:11:21sur la police
01:11:21pourquoi il regarde
01:11:22les bras croisés
01:11:22nos compatriotes
01:11:23de se faire fracasser
01:11:24et malheureusement
01:11:25compter les victimes
01:11:26plutôt que de défendre
01:11:26celles et ceux qui nous protègent
01:11:27pareil j'aurais aimé
01:11:28qu'il y ait un syndicat de police
01:11:29qui interroge Emmanuel Macron
01:11:31on les a régulièrement
01:11:33ce soir on va regarder
01:11:34déjà s'il parle de sécurité
01:11:35je pense que
01:11:36quand même
01:11:36j'en parle un peu
01:11:37mais c'est vrai
01:11:38que ça aurait été bien
01:11:38d'avoir un syndicat de police
01:11:40qui l'interroge
01:11:41parce qu'eux
01:11:41ils connaissent le quotidien
01:11:42de la vérité
01:11:43Maître Wachting-Malkey
01:11:44quelles questions
01:11:45vous poseriez à Emmanuel Macron ?
01:11:47ça fait un moment
01:11:47que j'ai plus de questions
01:11:48à lui poser en fait
01:11:49j'ai vraiment
01:11:50aucune réponse
01:11:53je m'adresse à d'autres membres
01:11:55du gouvernement
01:11:55dans lesquels j'ai
01:11:57un intérêt
01:11:58oui j'ai des réponses
01:11:59et là je peux avoir un dialogue
01:12:00mais avec le président Macron
01:12:02je pense n'avoir plus
01:12:03de questions à lui poser
01:12:03parce que je n'attends plus de réponses
01:12:04Luzo Victorot
01:12:05alors monsieur le président
01:12:06je suis heureux de savoir
01:12:07vous êtes de passage en France
01:12:08d'accord
01:12:08et je suis content pour cela
01:12:09mais quand allez-vous occuper
01:12:11des problèmes des français ?
01:12:13Quand ?
01:12:14Est-ce que c'est lui qui a la main ?
01:12:15Ah bah c'est pas vraiment lui
01:12:16qui a la main non plus
01:12:17Il a quand même nommé
01:12:18monsieur Mayrou
01:12:18d'ailleurs qui est complètement différent
01:12:19de lui
01:12:19donc il n'est pas si bon plus jeune
01:12:21mais quelque part
01:12:21il a un peu la main
01:12:22parce que c'est lui
01:12:23qui donne son aval
01:12:23Quand va-t-il prendre ?
01:12:25Ça fait deux mandats
01:12:25le bilan de deux mandats
01:12:27allons-y
01:12:27Qu'est-ce qui s'est amélioré
01:12:29en deux mandats présidentiels ?
01:12:30Rayem Shaibi ?
01:12:32Monsieur le président de la République
01:12:33quel est votre cap
01:12:34et surtout
01:12:34quelle est la marge de manœuvre ?
01:12:37Voilà
01:12:37On est moins dans le concret ?
01:12:40On est moins dans le concret
01:12:41mais c'est intéressant de savoir
01:12:43quel est le cap
01:12:44qu'il compte maintenant
01:12:45donner à la France
01:12:46pour la seconde partie de son mandat
01:12:48Vous pensez qu'il en a un ?
01:12:50C'est difficile
01:12:50Merci beaucoup
01:12:51Merci à tous d'avoir été avec nous
01:12:53On se retrouve demain en direct
01:12:54à partir de 18h35
01:12:55On débrievera bien évidemment
01:12:56ce qui s'est passé ce soir
01:12:57sur TF1
01:12:58Sonia Marroux dans un instant
01:12:59A demain
01:12:59Et d'ici là
01:13:00Soyez prudents
01:13:01Cardon rouge
01:13:02Happy